Rapport dévastateur du Protecteur du Citoyen : Le bilan de près de 15 années libérales


 Publié le 28 septembre 2017

Le rapport dévoilé ce matin par le Protecteur du Citoyen démontre non seulement l’échec de la réforme Barrette, mais vient dresser le bilan désastreux de 15 années de règne libéral pour le réseau de la santé, estime le député de la Coalition Avenir Québec, François Paradis.

Pour une cinquième année consécutive, le Protecteur du Citoyen dénonce la lenteur du gouvernement libéral à prendre en charge les soins à domicile. C’est un bulletin alarmant pour le ministre Barrette, mais aussi pour Philippe Couillard, qui était ministre de la Santé en 2003 sous le gouvernement de Jean Charest, rappelle François Paradis.

Les constats sont alarmants et méritent qu’on y accorde un suivi adéquat, souligne le caquiste. Rien ne justifie que le nombre de personnes qui reçoivent des services ait diminué et que la durée moyenne d’intervention est à la baisse. La Protectrice évoque même le cas d’une dame âgée souffrant d’Alzheimer, à qui l’aide dont elle bénéficiait a été coupée de 8 heures.

Le député Paradis réclame des gestes concrets et immédiats de Gaétan Barrette. Pourquoi le gouvernement Couillard n’a toujours pas investi 150 millions de dollars par année en soins à domicile, comme il l’avait promis ? Les nombreux patients qui voient leurs heures de soins coupés ou réduits ne méritent pas de faire les frais d’une autre promesse libérale brisée.

Fusion des directions du CHU Sainte-Justine et du CHUM : La CAQ veut redonner à Sainte-Justine sa pleine autonomie


 Publié le 11 septembre 2017

Au terme d’une rencontre avec des membres du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens (CMDP) du CHU de Sainte-Justine, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, dénonce la politique de centralisation du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, et s’engage à redonner à Sainte-Justine son autonomie entière, une fois élu premier ministre en 2018.

Sainte-Justine mérite son propre conseil d’administration et président-directeur général, explique M. Legault, qui exige l’annulation de la fusion des directions et des conseils d’administration de Sainte-Justine et du CHUM, tel que prévu par le gouvernement de Philippe Couillard. Selon le chef caquiste, cette fusion forcée n’amène aucune économie et aura un impact négatif sur la qualité des services.

De son côté, le critique caquiste en matière de santé, François Paradis, souligne que la décision de Gaétan Barrette ne tient pas debout. Il est faux de dire que chaque entité garde son indépendance financière avec le même PDG et le même conseil d’administration. M. Paradis joint sa voix à plusieurs médecins, dentistes et pharmaciens du CHU Saint-Justine qui ont, au cours des derniers mois, exprimé leur inquiétude sur la place publique. Rappelons que la CAQ a voté contre la loi 10 du gouvernement libéral justement pour éviter une centralisation excessive des pouvoirs, comme c’est le cas pour Saint-Justine.

Patients orphelins : Le ministre de la Santé n’a pas livré la marchandise


 Publié le 2 septembre 2017

Quelque 27 500 patients attendent un médecin de famille au Centre-du-Québec et en Mauricie, révèlent les députés de Johnson et de Drummond-Bois-Francs, André Lamontagne et Sébastien Schneeberger. Pour l’ensemble du Québec, le nombre s’élève à 461 000.

« Le plan du ministre de la Santé et des Services sociaux ne fonctionne pas, dénonce Sébastien Schneeberger. Il appert qu’il ne tiendra pas sa promesse d’attribuer un médecin de famille à tous les patients du Centre-du-Québec et de la Mauricie d’ici le 31 décembre 2017. En effet, selon les données obtenues par la CAQ auprès de la Régie de l’assurance maladie, 27 494 patients centricois et mauriciens demeuraient inscrits sur la liste d’attente en date du 3 juillet dernier. »

« Dans Drummond, la cible de 85 % de la population fixée par le ministre est atteinte, remarque André Lamontagne. Cependant, ce qui semble bon pour lui ne l’est pas pour les 5500 patients orphelins restants de notre réseau local. Nous demandons donc au ministre de refaire ses devoirs afin que tous les patients puissent trouver un médecin. Il a le pouvoir d’agir, puisque cette disposition se retrouve dans l’entente de principe conclue entre son ministère et la Fédération des médecins omnipraticiens. »

Les députés de Johnson et de Drummond-Bois-Francs rappellent que la CAQ propose de revoir le mode de rémunération à l’acte des médecins de famille. La seule manière d’inscrire tous les patients orphelins à un médecin est de changer le mode de rémunération, expliquent-ils, afin de récompenser la prise en charge complète des patients, plutôt que de rémunérer la quantité des actes médicaux effectués.

« Le ministre de la Santé est mis devant le fait accompli, insiste M. Schneeberger. Les chiffres sont sans appel : des milliers de patients resteront orphelins dans notre région après l’échéance du 31 décembre 2017. »

« En un mot, le ministre de la Santé n’a pas livré la marchandise. Pour Drummond, que propose-t-il maintenant pour offrir un médecin aux 5500 patients encore en attente? », demande M. Lamontagne.

Patients orphelins: La cible de Gaétan Barrette ne sera pas atteinte, déplore la députée Chantal Soucy


 Publié le 29 août 2017

Réunis en caucus présessionnel à Shawinigan, les députés de la Coalition Avenir Québec ont dévoilé, hier, des chiffres alarmants concernant le nombre de patients orphelins en Montérégie, où plus de 91 200 citoyens sont toujours inscrits sur la liste d’attente pour obtenir un médecin de famille.

Ici, la situation est critique : « Dans la région Richelieu-Yamaska seulement, près de 20 000 personnes attendent toujours d’avoir un médecin de famille. Et ça, c’est sans compter tous les citoyens qui n’ont pas de médecin, mais qui ne se sont pas inscrits au  guichet d’accès universel. Le ministre de la Santé nous avait promis qu’au 31 décembre 2017, 85 % des Québécois auraient un médecin de famille. Or, pour atteindre sa cible, ici, dans la région, il faudrait qu’il puisse trouver un médecin pour 13 904 patients. C’est un objectif irréaliste si on considère qu’il reste à peine quatre mois avant la date que le ministre s’était fixée », a déclaré la députée Chantal Soucy. « C’est déplorable. Les libéraux font beaucoup de promesses, mais sur le terrain, on constate que la situation ne s’améliore pas. À l’heure actuelle, 21,6 % des citoyens de notre région n’ont pas accès à un médecin de famille. Le plus inquiétant, c’est que bon nombre d’entre eux ont déjà des problèmes de santé importants qui doivent faire l’objet d’un suivi médical serré », a-t-elle ajouté, préoccupée par les nombreux cas lui étant rapportés à son bureau de circonscription.

« Uniquement cette année, nous avons perdu quatre médecins de famille dans la région. Le ministre m’a récemment confirmé que trois nouveaux médecins ont été attribués à Saint-Hyacinthe cette année. On se retrouve donc à -1, alors qu’on était déjà loin de répondre à la demande. La santé des citoyens de mon comté demeure ma priorité et, comme je l’ai fait avec l’agrandissement de l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier, je ne lâcherai pas le morceau! », a conclu la députée de Saint-Hyacinthe.

À l’aube de la rentrée parlementaire, la CAQ s’engage à continuer de talonner le ministre de la Santé afin que la situation s’améliore. Elle demande à Gaétan Barrette de modifier immédiatement la cible fixée dans l’entente signée avec la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), afin que tous les patients orphelins puissent être pris en charge par un médecin de famille. La CAQ précise que le ministre détient le pouvoir d’agir, en vertu de la disposition spécifique à ce sujet figurant dans l’entente de principe conclue entre la FMOQ et son ministère.

La CAQ propose également de revoir le mode de rémunération à l’acte des médecins de famille, afin de récompenser la prise en charge complète des patients, plutôt que le nombre d’actes médicaux effectués.

Centre universitaire de Santé McGill : La CAQ et les infirmières dénoncent les coupures


 Publié le 29 juin 2017

Depuis 2012, le Centre universitaire de Santé McGill (CUSM) s’est vu imposer des coupures budgétaires de 120 millions de dollars, ce qui a eu des conséquences désastreuses sur la qualité des soins offerts aux patients, l’accès à des unités de traitement et la charge de travail imposée aux infirmières et professionnelles de l’hôpital, dénonce la Coalition Avenir Québec.

Les députées de la CAQ, Nathalie Roy et Lise Lavallée, apportent leur soutien aux professionnels en soins infirmiers et cardio-respiratoires du CUSM, qui ont lancé une pétition signée par près de 14 000 personnes, exigeant du ministre Gaétan Barrette la fin des coupures budgétaires, initiées par le précédent gouvernement péquiste et perpétuées par celui de Philippe Couillard. La CAQ s’engage à déposer la pétition au ministre Barrette, en septembre.

Nathalie Roy appelle Gaétan Barrette à cesser de jouer avec le moral des infirmières et à garantir les budgets nécessaires au CUSM afin d’assurer aux patients montréalais l’accès à des soins de qualité. Selon elle, il est inacceptable qu’en raison des compressions, des lits soient fermés pendant l’été, des patients soient entassés dans les corridors et que des unités restent vides, faute de financement. La porte-parole de la CAQ en matière de santé publique, Lise Lavallée, ajoute qu’en raison du nombre insuffisant de professionnels, certains patients n’ont pas accès à leurs soins dans les délais promis, notamment ceux de longue durée.

Maladies rares : La CAQ réclame une stratégie québécoise


 Publié le 12 juin 2017

Le bien-être des patients atteints de maladies rares ne peut plus attendre : le Québec doit se doter d’une stratégie québécoise en la matière et rattraper son retard par rapport à d’autres pays industrialisés, comme la France.

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, a critiqué le laxisme du gouvernement libéral qui, en 2010, avait pourtant confié un mandat à l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS). Ce dernier avait dressé un portrait complet de ce qui se fait à l’étranger en matière de prise en charge des maladies rares. Déposé en 2011, le rapport de l’INESS a été tabletté par les libéraux, si bien que les Québécois atteints de cancers rares, de maladies auto-immunes ou d’origine toxique, de malformations congénitales et autres, sont parfois laissés à eux-mêmes.

Pour François Paradis, cette injustice doit cesser. Appuyé par le Regroupement québécois des maladies orphelines et l’Association des patients immunodéficients du Québec et de patients atteints de maladies rares, le député de Lévis a pressé le gouvernement à agir et à se doter d’une stratégie qui mobilisera l’ensemble du réseau de la santé, afin que les meilleures pratiques en matière de diagnostic, de prise en charge, de traitement et de prévention soient instaurées en matière de maladies rares au Québec.

Centre d’injection supervisé proche d’une école : Les vieux partis bloquent une motion de la CAQ


 Publié le 9 juin 2017

Jean-François Roberge et Lise Lavallée de la Coalition Avenir Québec s’inquiètent gravement de l’implantation prochaine d’un centre d’injection supervisé à moins de 200 mètres d’une école primaire à Montréal. Qu’un enfant puisse se rendre à l’école à pied en croisant sur son chemin des toxicomanes est inacceptable, ont soutenu les députés caquistes.

Le Parti libéral et le Parti québécois ont bloqué une motion de la CAQ, déposée à l’Assemblée nationale, réclamant du gouvernement Couillard qu’il fixe une distance minimale acceptable afin d’empêcher qu’un tel centre ait le droit de s’établir aux abords d’une école, d’un centre de la petite enfance ou d’un service de garde.

Il faut combattre la toxicomanie, mais cette lutte doit se tenir loin de nos enfants, a souligné Jean-François Roberge, porte-parole caquiste en matière d’éducation. Selon lui, on ne peut pas d’un côté faire des pieds et des mains pour sortir la drogue de nos cours d’école, mais de l’autre tolérer que de tels centres soient installés à proximité de celles-ci. Pour sa collègue Lise Lavallée, porte-parole en matière de santé publique, il est important pour les familles qui s’établissent proches des écoles puissent voir leurs enfants grandir dans un environnement sécuritaire et paisible.

Formation des préposés aux bénéficiaires : La CAQ fait une proposition constructive au gouvernement libéral


 Publié le 1 juin 2017

La formation accélérée des préposés aux bénéficiaires dans les CHSLD inquiète grandement le député de Lévis, François Paradis, qui réclame du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, qu’il transforme le programme destiné aux étudiants dans ce domaine en programme continu travail-études, afin de valoriser la profession et assurer la qualité des services et le bien-être des aînés.

Selon le gouvernement libéral, les apprentis préposés aux bénéficiaires pourraient recevoir une formation accélérée de 5 semaines alors que la formation régulière dure 6 mois. Défendue par le ministre Barrette, cette décision est prise pour contrer la pénurie de préposés dans les CHSLD. Or, la pénurie actuelle découle d’un manque de planification et de vision du gouvernement libéral qui est au pouvoir depuis 2003, souligne François Paradis.

Accompagné des présidents de la Fédération des préposés aux bénéficiaires du Québec, de l’Association des professeurs en santé du Québec et de l’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic, M. Paradis a proposé de transformer le programme de formation accéléré en programme continu travail-études, afin que les étudiants complètent la formation régulière de 750 heures pour devenir préposés aux bénéficiaires. Concrètement, les étudiants pourraient travailler en CHSLD sous la supervision d’un préposé, mais seraient toutefois contraints de compléter leur formation.

Coopérative de santé d’Ayers Cliff : Gaétan Barrette est insensible aux besoins de la région


 Publié le 30 mai 2017

Même si elle ne coûte pas un sou à l’État, qu’elle accueille des milliers de patients et qu’elle offre des services de proximité essentiels pour la population, le ministre Gaétan Barrette refuse de doter la Coopérative de santé d’Ayers Cliff, située en Estrie, d’un nouveau médecin de famille. Le député de Lévis, François Paradis, a dénoncé l’intransigeance de M. Barrette, qui préfère imposer son modèle centralisé plutôt que favoriser les initiatives locales fructueuses pour les familles.

Ni le ministère de la Santé ni le CIUSSS de l’Estrie n’entendent acquiescer aux demandes du Centre de santé de la Vallée Massawippi, qui tente d’ajouter un médecin à son équipe pour espérer survivre et subvenir aux besoins des familles de la région.

François Paradis a indiqué que la fermeture de la Coopérative serait une catastrophe pour la communauté, puisque des patients qui nécessitent un prélèvement sanguin ou une consultation avec un médecin de famille devront se diriger ailleurs, ce qui engorgera d’autres établissements publics de santé de la région.

Soins à domicile : La CAQ réclame un portrait national avant le forum


 Publié le 17 mai 2017

Le ministre de la Santé doit commander à son ministère un portrait complet de l’attente pour les soins à domicile, car actuellement, il ne sait pas combien de patients attendent, ni depuis combien de temps, a suggéré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis.

Paradis a dénoncé l’absence d’un tel portrait alors que le gouvernement gère et finance les soins à domiciles sans même savoir combien de patients attendent, depuis combien de temps et dans quelles régions du Québec. Il se questionne à savoir comment M. Barrette pourra adopter des mesures qui répondront véritablement aux besoins des familles et aînés du Québec.