La CAQ propose de mettre fin à l’incorporation des médecins pour offrir plus de soins à domicile


 Publié le 6 mars 2016

Alors que plus de 16 500 personnes attendent toujours pour obtenir un premier service de soins à domicile, le député François Paradis propose un électrochoc en mettant fin graduellement à l’incorporation des médecins et en investissant toutes les sommes qui découleraient de cette mesure dans les services de soins à domicile.

Récemment, le Protecteur du citoyen nous apprenait que de nombreux patients ne reçoivent pas tous les soins à domicile nécessaires ou que ceux-ci sont parfois même coupés. Or, pendant que la population manque de services, l’incorporation des médecins prive le gouvernement de dizaines de millions de dollars de revenus, un privilège qui est inaccessible à la plupart des contribuables de la classe moyenne, note François Paradis.

« On parle de dizaines de millions de dollars, chaque année, qui pourraient être investis pour améliorer le soutien à domicile. Ce faisant, ce sont des milliers de patients, bien souvent des aînés qui n’ont plus d’autres recours, qui pourraient être soignés chez eux », a expliqué François Paradis. « La population voit toutes les taxes et tous les tarifs augmenter autour d’elle, mais les services que le gouvernement lui offre ne s’améliorent pas en retour. Les soins à domicile en sont un exemple frappant. Le temps est venu de mettre fin à l’incorporation des médecins et de régler le problème d’attente dans les soins à domicile », a-t-il poursuivi.

Posté devant les bureaux de Revenu Québec, le député de Lévis a déploré que l’agence refuse de dévoiler l’évaluation de l’impact fiscal de l’incorporation des médecins qu’elle détient, tel que l’a appris la CAQ par l’accès à l’information. Malgré ce manque de transparence, différentes évaluations laissent croire que le phénomène priverait les gouvernements de plus de 150 millions de dollars à chaque année.

Le député de Lévis a enchaîné en rappelant que c’est le premier ministre du Québec Philippe Couillard, lui-même médecin, qui a permis l’incorporation des médecins alors qu’il était ministre de la Santé, en mars 2007. M. Paradis a également rappelé une des promesses clés des libéraux pendant de la campagne électorale de 2014, soit celle d’investir annuellement 150 millions de dollars pendant 5 ans pour consolider et renforcer le développement des services à domicile.

« Parfois, le hasard fait bien les choses. Le gouvernement n’a pas besoin de gratter les fonds de tiroirs, la solution est là, sous ses yeux! En mettant fin à l’incorporation des médecins, le premier ministre a non seulement l’occasion de respecter sa promesse électorale, mais l’opportunité d’offrir des soins adaptés et de qualité à nos aînés et aux malades qui ne demandent qu’à être respectés. À Gaétan Barrette de prouver qu’il n’y en a pas que pour les médecins au Québec, mais aussi pour les patients », fait savoir François Paradis.

16 000 Québécois en attente de soins à domicile


 Publié le 4 mars 2016

Le député François Paradis se désole de constater que plus de 16 000 Québécois sont en attente de soins à domicile.

C’est en consultant les données de tous les Centres intégrés de santé et de services sociaux de la province que le député de Lévis a pu faire ce constat regrettable souligne Canoe.

À noter que François Paradis avait auparavant demandé à obtenir des chiffres du ministère de la Santé, sans succès.

«Ce qui est étonnant dans ce dossier, c’est que le ministère à qui on a fait des demandes par le biais de l’accès à l’information n’a aucune réponse dans ce dossier-là», déplore-t-il.

François Paradis en a d’ailleurs discuté plus longuement vendredi matin au micro de Paul Arcand, au 98,5FM.

Tests Pap : Improvisation inquiétante du ministre de la Santé


 Publié le 3 mars 2016

Le député François Paradis soutient que Gaétan Barrette a fait preuve d’une improvisation inquiétante en affirmant que le délai observé dans la région de l’Outaouais pour obtenir les résultats d’un test Pap de routine était répandu à l’échelle provinciale.

Le ministre de la Santé a admis mercredi qu’il n’était pas au courant des délais régionaux d’attente pour l’obtention des résultats des tests de dépistage du cancer du col de l’utérus.

«C’est extrêmement décevant pour la population de l’Outaouais. Manifestement, dans ce dossier-là, il y a une grosse somme d’improvisation. Comment peux-tu régler un dossier quand tu n’es même pas au courant qu’il existe? Avant de choisir la méthode pour régler la situation, il faut toujours bien être au courant», déplore François Paradis en entrevue au journal Le Droit.

Selon le député de Lévis, « le ministère gagnerait à faire en sorte d’avoir un portrait global de la situation qui prévaut dans les différentes sphères du réseau de la santé, puisqu’il y a des dossiers où il y a des disparités importantes. Gaétan Barrette manque de sensibilité envers le patient. Il devra se mettre dans la tête que derrière ces chiffres-là, il y a des histoires, il y a des patients, de l’anxiété et du stress », conclut-il.

Stationnement d’hôpitaux : Cessons les tarifs abusifs, dit la CAQ


 Publié le 23 février 2016

Le député François Paradis demande au ministre de la Santé d’harmoniser les tarifs de stationnement des centres de soins hospitaliers et de fixer un prix plafond entre sept et dix dollars selon les régions.

Le député de Lévis insiste aussi pour que les deux premières heures de stationnement soient gratuites.

François Paradis déplore que depuis l’adoption sous bâillon de la loi 10, nous assistons au Québec à une hausse constante des frais de stationnement. Les patients doivent souvent et rapidement payer le tarif maximum.

« Au moins 12 hôpitaux du Québec exigent des frais de stationnement de 15$ ou plus par jour. Au nouveau CUSM de Montréal, c’est 25$ après 90 minutes. Plus cher qu’un stationnement au Centre Bell. Au CHU de Québec, 16$ après 3 heures, plus chère qu’un stationnement au Grand Théâtre. Il y a actuellement une uniformisation à la hausse des tarifs dans plusieurs régions du Québec », s’indigne-t-il.

Le député de Lévis demande également la création d’un forfait réduit pour les malades chroniques et les proches d’une personne qui bénéficie de soins de longue durée et finalement, plus de transparence quant à l’utilisation des sommes perçues.

Hôpital Pierre-Le Gardeur : François Legault exige 250 lits supplémentaires


 Publié le 22 février 2016

François Legault réclame l’addition de 250 lits à l’hôpital Pierre Le-Gardeur dans Lanaudière afin d’assurer la pérennité et la qualité des soins dans cette région du Québec aux prises avec une forte croissance démographique, notamment auprès des personnes âgées.

Accompagné de son porte-parole en santé, François Paradis, et de ses collègues de Repentigny et Masson, Lise Lavallée et Mathieu Lemay, François Legault a pressé le gouvernement de Philippe Couillard de prévoir ces lits supplémentaires dans ses plans d’optimisation, comme le recommandait d’ailleurs un rapport interne de l’ancien CSSS du Sud de Lanaudière. Selon M. Legault, mieux vaut investir dès maintenant dans l’ajout de ressources que de se réveiller dans quelques années et regretter amèrement de ne pas l’avoir fait.

« Ce n’est un secret pour personne : il y a bel et bien une importante accélération du vieillissement de la population dans la région et les 150 nouveaux lits que le ministre de la Santé prévoit ajouter à Pierre-Le Gardeur ne suffiront pas à répondre à la demande. Les évaluations des experts et les nombreux témoignages sonnent déjà l’alarme. Ce n’est pas dans quelques années qu’il faudra réaliser que nous avons besoin de 250 lits supplémentaires, c’est maintenant! », a déclaré François Legault, soulignant d’ailleurs que la population du Sud de Lanaudière doit augmenter de 24 % d’ici 2031 selon les prévisions démographiques.

Avec plus de 23 heures, le temps d’attente moyen à l’urgence de l’hôpital Pierre-Le Gardeur est l’un des pires au Québec. De plus, en février 2016, 2757 patients attendaient pour une chirurgie.

Il est important de se rappeler que le projet a été annoncé en 2010 par les libéraux, puis réitéré en 2012 par le gouvernement péquiste.

La CAQ réclame plus d’investissements pour l’aide à domicile


 Publié le 15 février 2016

Le député François Paradis demande au gouvernement une réévaluation des besoins et plus d’investissements pour l’aide à domicile.

Le porte-parole de la CAQ en matière de Santé réagit ainsi au témoignage de François Cherrier, restreint à une douche par semaine à cause de la diminution de son aide à domicile, publié dans le 24 Heures.

Ce Montréalais de 60 ans atteint de sclérose en plaques dénonçe la diminution de moitié de son aide à domicile depuis le 1er janvier, qui lui permettait de recevoir qu’une douche par semaine.

François Paradis soutient au Journal de Montréal qu’il reçoit régulièrement des messages de citoyens préoccupés par cette problématique. «M. Cherrier parle pour des dizaines voir des centaines de personnes qui voient leur processus de soins à domicile modifié et réduits. On coupe dans les services directs. Le gouvernement à beau dire qu’il injecte davantage, mais sommes-nous vraiment conscient des besoins, car la demande est de plus en plus forte », déplore-t-il.

« Y a-t-il quelqu’un aux commandes du navire? »


 Publié le 10 février 2016

Mathieu Lemay, député de Masson et porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de Lanaudière, est préoccupé de voir le gouvernement errer avec la sécurité de nos enfants à l’école, alors que la CAQ dressait cette semaine un bilan extrêmement sombre de l’état des bâtiments scolaires, partout au Québec.

« Les chiffres parlent d’eux-mêmes dans Lanaudière : 6 écoles sont situées sur des terrains contaminés, 43 établissements sont dans un état vétusté préoccupante, 7 écoles demandent des rénovations majeures et 2 établissements coûteraient si cher à rénover qu’il vaudrait mieux les reconstruire! Comment peut-on en arriver là? Est-ce que le changement de ministre à répétition en éducation en est la cause? », se demande M. Lemay

« Montréal, avec une population d’environ 1,9 million d’habitants, possède le plus grand nombre d’écoles en mauvais état, mais Lanaudière est deuxième avec une population quatre fois moindre. Ce qui est encore plus inquiétant! », ajoute également le député caquiste.

« La question à se poser c’est :  y a-t-il quelqu’un aux commandes du navire?  » mentionne Mathieu Lemay.

Ce que nous demandons c’est :

  1. Que la sécurité et la santé des élèves et du personnel soient garanties par le gouvernement.
  2. Que le portrait soit rendu public. Les parents et le personnel ont le droit de savoir l’état de leur établissement.
  3. Et surtout, un plan d’action gouvernemental pour améliorer l’état des écoles en mauvais état.

« Gaétan Barrette n’est pas l’homme des résultats qu’il prétend être » – François Paradis


 Publié le 2 février 2016

Le porte-parole de la CAQ en matière de Santé, François Paradis, a révélé mardi que la hausse des délais d’attente pour chirurgies et échographies se poursuit depuis l’arrivée de Gaétan Barrette comme ministre de la Santé.

Depuis le retour des libéraux au pouvoir, le nombre de patients en attente d’une chirurgie ne diminue pas, bien au contraire. Selon les plus récentes données disponibles, on parle d’une augmentation de près de 1000 personnes qui attendent depuis plus de six mois. Du côté des échographies, les données de l’an dernier, soit les plus récentes disponibles, démontrent que le portrait s’assombrit. Au cours des huit premiers mois de M. Barrette comme ministre, on parle d’une hausse de 56 % pour les échographies mammaires, soit 3 300 femmes de plus qui vivent l’incertitude face à un diagnostic.

« Gaétan Barrette n’est pas l’homme des résultats qu’il prétend être. Les données, issues de son propre ministère, confirment qu’il est incapable de tenir parole, mais surtout de renverser la tendance à la hausse qu’on observe depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux en 2003. Malheureusement pour lui, Gaétan Barrette doit porter le fardeau du triste bilan libéral », a déclaré François Paradis.

Le député de la CAQ rappelle que lors de la dernière campagne électorale, Gaétan Barrette a promis l’accès gratuit aux examens de scan, d’échographie et de résonance magnétique, effectués dans une clinique privée. Pour faire la lumière sur cette promesse en voie d’être brisée, François Paradis réclame la divulgation de l’entente signée avec les médecins spécialistes en lien avec la loi 20.

« Il y a actuellement plus de 21 000 patients qui attendent depuis plus de 6 mois pour se faire opérer. Combien y en aura-t-il en 2018? Quelle est la cible du ministre? Ceux qui souffrent et qui croupissent sur une liste d’attente ne peuvent plus endurer les effets pervers du monopole libéral sur le réseau de la santé », a conclu François Paradis.

Dossier santé Québec: Il est temps d’avoir l’heure juste


 Publié le 14 janvier 2016

Le député Éric Caire réclame que les contribuables aient l’heure juste sur les véritables coûts du projet informatique Dossier santé Québec.

Hier, le Journal de Québec révélait que des frais «connexes» de 450 M$ s’ajoutent à la facture du projet, ce qui fait en sorte que le DSQ coûtera plus de 1 milliard de dollars.

Si l’on ajoute tous les autres projets informatiques en santé, la facture pour l’informatisation de tout le réseau atteindra 1,8 milliard de dollars, soit le triple de ce qui était anticipé.

Éric Caire réclame que le projet soit vérifié par une firme externe ou par la Vérificatrice générale et que les coûts de 450 millions de dollars soient présentés par le gouvernement.

«On nous ment, on vient nous éclater les frais du DSQ dans différentes colonnes budgétaires pour qu’on ne sache pas ce que ça coûte vraiment. Dans le privé, quand tu vends un projet à ton patron, tu lui parles du coût total du projet. Ce que les contribuables veulent savoir, c’est ce qu’ils paieront pour tout le projet», dénonce-t-il.

Augmentation des accidents et des décès dans le réseau de la santé. La CAQ inquiète pour les aînés


 Publié le 11 janvier 2016

Alors que le ministre de la Santé ne sait toujours pas comment expliquer la hausse inquiétante du nombre d’accidents et de décès dans le réseau de la santé, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé et député de Lévis, François Paradis, appelle Gaétan Barrette à sortir de son mutisme et à agir avec plus d’énergie, d’autant plus que le vieillissement de la population risque d’apporter son lot de défis dans les années à venir, notamment concernant la sécurité des aînés.

D’après le rapport 2014-2015 du Registre national des incidents et des accidents survenus lors de la prestation des soins de santé, 71 % de tous les événements touchent des personnes âgées de 65 ans et plus et près de 84 % des 141 000 chutes déclarées dans le réseau de la santé sont survenues auprès d’eux. Pour François Paradis, ces chiffres donnent froid dans le dos et méritent qu’on s’y attarde sérieusement.

« On parle de milliers d’aînés victimes d’accidents, qui laissent des séquelles physiques et psychologiques importantes. Ces résultats démontrent une tendance qu’il faut inverser et que si rien n’est fait, les décès et accidents graves ne cesseront d’augmenter chaque année. Il faut rappeler que la population des personnes âgées de 65 ans et plus devrait augmenter de 80 % entre 2011 et 2031 et dépasser en nombre les 2,2 millions pour représenter plus du quart de la population. Cette réalité oblige le ministre à agir au plus vite, pour le bien et la sécurité de nos aînés », indique François Paradis.

En plus de représenter de véritables drames humains, ces nombreuses chutes exercent une forte pression sur le système de soins de santé, constate le député de Lévis. Elles se traduisent pour la grande majorité d’entre elles par une augmentation des consultations médicales et des hospitalisations parfois nécessaires, ou encore des services dispensés en cas de perte d’autonomie pouvant aller jusqu’à l’hébergement en établissement institutionnel.

« Les vacances sont terminées, le ministre doit s’activer et mettre un terme à ces dérapages, quels qu’ils soient. Je l’appelle à rendre publiques sans plus tarder les mesures qu’il compte prendre pour corriger la situation », lance François Paradis, invitant le ministère de la Santé et des Services sociaux à être plus proactif et de dresser un portrait juste et complet de la problématique.