Parents jusqu’au bout : Le ministre Barrette bloque une motion caquiste visant à lui faire respecter sa parole


 Publié le 12 mai 2016

Rien ne garantit que le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, honore sa parole et vienne en aide aux familles comptant un enfant lourdement handicapé. À l’Assemblée nationale, les libéraux ont refusé de donner leur consentement à une motion présentée par le député François Paradis qui, pourtant, ne faisait que rappeler l’engagement solennel pris par le ministre Barrette lors de son passage à l’émission Tout le monde en parle.

Rappelons que ce dernier s’était engagé à donner suite, dans les deux mois, aux revendications légitimes du regroupement Parents jusqu’au bout. Or, cet échéancier se termine le 15 mai, soit ce dimanche, a souligné le porte-parole de la CAQ en matière de santé.

« Gaétan Barrette a promis main sur le cœur qu’il donnerait rapidement accès à une aide financière permanente pour les familles qui ont un enfant aux prises avec un handicap lourd et apparent. Les propos tenus par le ministre cette à la télévision publique ont mis un baume sur le cœur de ces parents, qui ont lancé un cri du cœur à plus d’une occasion. Aujourd’hui, il est minuit moins une. Le gouvernement a jusqu’à dimanche pour respecter sa parole. Avec tous les soucis auxquels font face ces parents, la dernière chose dont ils ont besoin est une promesse brisée. Le ministre entretient un flou inutile et malsain. Je fais appel à son bon jugement et lui demande de rassurer dès aujourd’hui les parents », a déclaré François Paradis.

La motion de la CAQ se lisait ainsi :

« Que l’Assemblée nationale rappelle au ministre de la Santé et des Services sociaux son engagement solennel pris lors de son passage à l’émission « Tout le monde en parle » de donner suite aux revendications légitimes du regroupement Parents jusqu’au bout;

Qu’elle rappelle qu’il s’est engagé à y donner suite dans les deux mois, et que cet échéancier se termine le 15 mai 2016;

Qu’elle demande au gouvernement de donner rapidement l’accessibilité à une aide financière provinciale permanente pour les familles comptant un enfant lourdement handicapé. »

Rapport de la VG sur les frais accessoires : La CAQ demande de suspendre la facturation


 Publié le 10 mai 2016

Après la Protectrice du citoyen et plusieurs hauts ténors du domaine de la santé au Québec, c’est au tour de la Vérificatrice générale de blâmer le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, pour sa piètre gestion du dossier des frais accessoires. Lors de la période des questions, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, a demandé au ministre de suspendre dès maintenant la facturation des frais accessoires aux patients pour des services médicaux assurés.

Pour le caquiste, il est inacceptable que les patients paient encore des frais accessoires, alors que les médecins pourraient très bien les absorber dans leur rémunération.

« Dans son rapport déposé aujourd’hui, la Vérificatrice générale du Québec dit que le ministère ne sait même pas comment les médecins sont allés chercher d’argent avec les frais accessoires. On navigue à l’aveugle. Le gouvernement libéral veut refiler une facture de 50 millions de dollars aux patients et s’est même donné le droit de le faire avec un amendement à la loi 20. Il a aussi dit que les médecins pourraient facturer aux patients des frais accessoires avec un profit raisonnable. Le ministre doit cesser de tourner en rond et s’engager, formellement, à ne pas donner 50 millions de plus aux médecins pour les frais accessoires », a déclaré François Paradis.

Le député de Lévis a fait savoir que pas plus tard que la semaine dernière, le ministre Barrette a indiqué qu’il n’a pas l’intention « pour le moment » de compenser les médecins pour les frais accessoires. Il n’a donc pas fermé pas la porte, en conclut M. Paradis.

« Nous avons maintenant en main deux rapports accablants concernant les frais accessoires. Le Vérificateur général dit aujourd’hui qu’on ne sait pas où on s’en va. La Protectrice du Citoyen, elle, disait d’arrêter ça tout de suite. Qu’attend le ministre de la Santé au juste? » a tenté de savoir François Paradis.

Attente pour une échographie : La CAQ dévoile un bilan catastrophique


 Publié le 6 mai 2016

Selon les chiffres obtenus par la CAQ, plus de 112 000 Québécois attendent pour une échographie souvent depuis plus de trois mois.

Rappelons que la cible du ministre était que tous puissent passer leur échographie en trois mois.

À titre d’exemples, pour les échographies cardiaques, 72% des patients attendent plus de 3 mois en Estrie, 69% dans les Laurentides. Pour les échographies mammaires, l’attente de plus de 3 mois est de 71% en Outaouais, 63% dans les Laurentides, 62% en Montérégie.

Pour le député François Paradis, il s’agit d’un bilan catastrophique.

« Il y a au-delà de 60% des personnes qui n’ont pas le service dans la cible que fixe le gouvernement. Quand je m’arrête aux échographies mammaires, le taux de personnes qui sont vues en moins de trois mois, il y a des régions que c’est 29% », soutient-il en entrevue à TVA.

Toujours aucun lit supplémentaire à l’hôpital Pierre-Le Gardeur


 Publié le 5 mai 2016

La députée Lise Lavallée a interpellé le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, lors de l’étude des crédits du ministère de la Santé et des Services sociaux à propos de l’agrandissement de l’Hôpital Pierre-Le Gardeur dans Lanaudière.

Le projet, qui prévoit l’ajout de 250 lits, a été annoncé en 2010 par les libéraux, puis réitéré en 2012 par le gouvernement péquiste.

Il est important de souligner que l’Hôpital Pierre-Le Gardeur est un point névralgique en ce qui a trait aux soins de santé dans le sud de Lanaudière.

« Nous vivons un engorgement majeur et cela ne pourra que s’aggraver compte tenu de l’accroissement et du vieillissement de la population. Le temps d’attente à l’urgence est l’un des pires au Québec, soit plus de 20 heures, et il n’y a aucun hôpital au Québec où le nombre des personnes qui quittent l’urgence avant d’avoir rencontré un médecin, est aussi important. De plus, d’ici 2031, la population du sud de Lanaudière augmentera de 66 000 personnes soit 24 % de plus », a indiqué Lise Lavallée à l’Hebdo Rive-Nord.

Le 22 février dernier, le chef de la CAQ, François Legault, pressait le gouvernement Couillard de prévoir ces lits supplémentaires dans ses plans d’optimisation. Rien en ce sens n’a été fait depuis.

Frais accessoires : La CAQ réclame une vraie réforme


 Publié le 3 mai 2016

« Le virage à 180 degrés du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, dans le dossier des frais accessoires doit être accompagné de mesures fortes et concrètes afin de véritablement soulager les contribuables ». C’est ce qu’a exigé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, qui a rappelé qu’en octobre dernier, sa formation politique avait formulé trois solutions constructives pour dénouer l’impasse :

– Premièrement, les patients ne doivent plus payer pour des frais accessoires dans les cabinets et cliniques médicales.
– Deuxièmement, il faut inclure les frais accessoires dans la rémunération globale des médecins qui travaillent en clinique lors des prochaines rondes de négociations.
– Troisièmement, d’ici cette entente, l’État doit rembourser aux médecins uniquement le prix coutant sans aucun profit de certaines fournitures médicales.

Le caquiste a tenu à rappeler que lors de l’étude de la loi 20, adoptée en novembre dernier, Gaétan Barrette a légalisé certains frais accessoires avec un simple amendement. Grâce à celui-ci, il décide lui-même, par voie de règlement, quels frais sont exigés aux patients. Il n’a jamais donné suite aux propositions de la CAQ, et ce, malgré les avertissements lancés par, entre autres, l’Association médicale du Québec, le Protecteur du Citoyen, le père de l’assurance maladie Claude Castonguay et l’avocat Jean-Pierre Ménard.

« Nous saluons le recul du ministre, mais si c’est pour qu’il décide une fois de plus de faire cavalier seul, à quoi tout cela servira-t-il? M. Barrette doit proposer une véritable réforme au bénéfice des patients, qui se voient facturer depuis trop longtemps des coûts faramineux et injustes, sans constater pour autant une amélioration au système de santé. J’en appelle au bon jugement de Gaétan Barrette et lui demande d’adopter nos propositions », a conclu François Paradis.

Réforme de la rémunération des médecins : Gaétan Barrette reste insensible et refuse d’agir


 Publié le 19 avril 2016

Au cours des 8 dernières années, le gouvernement du Québec a versé 72 % d’argent supplémentaire en rémunération aux médecins de famille, soit un milliard de dollars, alors que le nombre d’actes médicaux n’a augmenté que de 8 % pendant la même période, selon des données exclusives de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), dévoilées mardi par la Coalition Avenir Québec.

Pour le porte-parole de la CAQ en matière de santé, François Paradis, les patients n’en ont clairement pas eu pour leur argent. Le ministre Gaétan Barrette doit prendre ces nouvelles données comme elles le sont : un autre incitatif à revoir immédiatement le mode de rémunération des médecins à l’acte, a souligné M. Paradis.

« On apprenait ce matin dans les journaux que les omnipraticiens ont encaissé des primes de 1,5 milliard au cours des cinq dernières années sans nécessairement livrer la marchandise. Les primes Bolduc n’ont pas fonctionné. Or, ce n’est pas tout. La CAQ a reçu hier de nouvelles données exclusives de la RAMQ : 8 % plus d’actes médicaux pour 72 % d’augmentation de rémunération. Ce n’est pas beaucoup. La racine du problème est connue : il faut revoir le mode de rémunération des médecins à l’acte qui est archaïque, ce que la CAQ propose depuis 2012 », a déclaré le député de Lévis, lors de la période des questions.

François Paradis a fait savoir qu’il existe pourtant d’autres façons de payer les médecins, notamment la capitation, où la rémunération est basée sur le volume de patients pris en charge plutôt que sur le nombre d’actes posés. À la lumière des informations révélées mardi par la CAQ, Gaétan Barrette a refusé une fois de plus de s’engager à régler le problème. « Au lieu de réfléchir à d’autres approches, le ministre de la Santé défend le statu quo, au grand plaisir des syndicats de médecins. Les choses doivent changer, puisque les médecins gagnent toujours plus, sans pour autant que les Québécois aient plus d’accès. Pourquoi le ministre de la Santé défendait-il la révision du mode de rémunération des médecins en 2012, mais ne le fait plus depuis sa volte-face politique de 2014? » a lancé François Paradis.

Info-Masson nouvelle mouture 2.0


 Publié le 24 mars 2016

C’est avec plaisir et fierté que je partage avec vous ce nouveau format de votre Info-Masson.  Cette formule plus dynamique et interactive vous permettra d’accéder à des articles, vidéos et photos sur les sujets de l’heure.  N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et impressions!

Au cours des 2 dernières années, le fardeau fiscal des familles a augmenter de 1500 $, soit en moyenne 750 $ par personne : Frais de garde, d’électricité, taxes scolaires, municipales, taxe sur l’essence, des augmentations de tout bord tout coté. Nous réclamons rien de moins que 500 $ de réductions d’impôt pour soulager la classe moyenne et relancer l’économie.

Du côté de la CAQ, lors du caucus de la fin janvier, nous avons proposé la création d’un fonds de relance pour le secteur manufacturier, afin de créer des emplois de qualité.  Comme le dit M. Legault  « Ce n’est pas en répétant les actions des 12 dernières années que l’on va créer des emplois et plus de richesse pour le Québec. Il faut maintenant agir pour remettre le Québec sur le chemin de la prospérité ».
Bonne lecture!

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Les libéraux ont fait une croix sur Chicoutimi


 Publié le 24 mars 2016

Présent dans le comté de Chicoutimi pour prêter main-forte à la candidate de la Coalition Avenir Québec Hélène Girard, le député caquiste François Paradis a tenu à faire savoir que les libéraux de Philippe Couillard ne livrent tout simplement pas la marchandise en matière de santé pour le Saguenay et si l’on se fie au dernier budget libéral, rien n’indique que la tendance changera de sitôt.

Prévoyant une hausse d’à peine 2,4 % des dépenses en santé, ce qui ne couvre même pas les coûts de système, le troisième budget du gouvernement Couillard risque fortement de se traduire par des coupures de services directs pour la population, a prévenu François Paradis. Les hôpitaux, CHSLD, CLSC et autres établissements de santé de Chicoutimi ne sont malheureusement pas à l’abri des compressions qui, depuis 13 ans, portent la signature du Parti libéral. « Le dernier budget n’est clairement pas celui des patients. Ils sont abandonnés par le gouvernement libéral, qui fait des promesses sans pour autant les respecter. Prenons deux exemples récents de budgets insuffisants et de compressions qui touchent directement Chicoutimi : la fermeture de lits dans des CHSLD et le refus d’ouvrir davantage le bloc opératoire de l’hôpital », a regretté le critique caquiste, rappelant qu’en 2014, il y avait 8 places de moins en CHSLD dans l’ensemble de la région qu’en 2011.

François Paradis a indiqué que la candidate libérale Francyne T. Gobeil n’a tout simplement aucune crédibilité compte tenu du maigre bilan de sa formation politique en santé. Par exemple, en date de février 2016, 2 300 patients attendaient pour se faire opérer à l’hôpital de Chicoutimi, dont plus de 200 depuis plus de six mois, ce qui ne respecte pas la cible gouvernementale. « Il manque des infirmières et des équipements pour ouvrir les blocs opératoires. En mars 2015, pour l’ensemble du Saguenay-Lac-Saint-Jean, le taux d’occupation des salles d’opération était de 42 % alors qu’il était pourtant de 50 % en 2009, 2010 et 2011. Dans la région, les blocs opératoires roulent à mi-régime et ne sont ouverts qu’environ 24 heures par semaine sur une possibilité de 54 heures. Le gouvernement doit offrir aux hôpitaux les moyens d’ouvrir des salles d’opération, mais rien dans le dernier budget Leitão ne permettra cela », a poursuivi François Paradis.

Les libéraux parlent beaucoup, mais agissent peu

Lors de ses nombreuses rencontres citoyennes, l’accès à des soins rapide et de qualité est un dossier qui fait surface plus souvent que rarement, a indiqué la candidate de la CAQ, Hélène Girard. Citoyenne de Chicoutimi avant tout, elle a constaté les effets néfastes du monopole libéral en santé dans la région du Saguenay depuis bien longtemps.

« Je suis choquée d’apprendre que des compressions budgétaires vont se traduire par des fermetures de lits dans deux CHSLD, que nos aînés continuent d’être déplacés à répétition d’une place à l’autre, que nos familles peinent à obtenir des soins à domicile dans le confort de leur maison, que nos gens doivent attendre en moyenne plus de 10 h 30 pour des soins de santé à l’hôpital de Chicoutimi. C’est assez! Après plus de 13 ans au pouvoir, les libéraux ont placé la région dans un état comateux. Chicoutimi a besoin d’un électrochoc pour assurer l’accès à des soins de qualité le plus rapidement possible. Seule la CAQ est capable de tenir tête au ministre de la Santé, qui pense avoir toujours raison. Si je suis élue, je vais me battre pour faire entendre la voix de tous les patients de Chicoutimi à l’Assemblée nationale », s’est engagée Hélène Girard.

La CAQ lance le site Web LesTicketsdeBarrette.com


 Publié le 14 mars 2016

Afin de convaincre Gaétan Barrette de mettre un terme à la tarification injuste et abusive que représentent les frais de stationnement dans les hôpitaux, la Coalition Avenir Québec lance une campagne de dénonciation sur Internet. Le parti a notamment mis en en ligne le site Web www.lesticketsdebarrette.com sur lequel les citoyens qui se sentent lésés par le phénomène sont invités à inonder la boîte courriel du ministre Gaétan Barrette en lui transmettant les informations de leur facture de stationnement.

À la suite de milliers d’appels, de courriels et de messages sur les réseaux sociaux, le porte-parole de la CAQ en matière de santé et député de Lévis, François Paradis explique que l’initiative vise à donner à Gaétan Barrette un avant-goût de sa propre médecine en signant une pétition et en racontant leur expérience vécue sur le terrain. La campagne Web de la CAQ leur permet d’envoyer directement dans la boite courriel du ministre une idée de ce à quoi ressemblent leurs factures salées.

« Depuis mes interventions à l’Assemblée nationale, vous êtes nombreux à m’appeler, à m’écrire, à me faire part de vos inquiétudes et de votre colère, totalement légitimes. On le sait, les stationnements des hôpitaux sont hors de prix : 12 hôpitaux québécois, dont 9 situés à Montréal, exigent des frais quotidien d’au moins 15 $ par jour. Cette pratique injustifiée touche tous les Québécois, en particulier les personnes âgées, les malades chroniques et à mobilité réduite. Au lieu d’aider ceux qui doivent se rendre à l’hôpital plusieurs fois par semaine, en leur assurant un stationnement à proximité à un prix abordable, le gouvernement libéral reste les bras croisés et permet aux hôpitaux de piger dans leurs poches. Je demande à tous les Québécois d’envoyer une idée au ministre Barrette de ce à quoi “leurs” tickets ressemblent, pour qu’il comprenne que les tarifs de stationnement constituent ni plus ni plus qu’à une entrave à l’accès aux soins de santé », déclare François Paradis, invitant les Québécois à se rendre au www.lesticketsdebarrette.com.

Le député Paradis rappelle que sa formation politique a mis de l’avant plusieurs mesures pour mettre fin à ces tarifs abusifs, comme permettre le stationnement gratuit pour les deux premières heures et l’instauration d’un tarif maximal de 7 $ à 10 $ par jour dans les établissements où les tarifs journaliers sont déjà supérieurs à ces montants. François Paradis demande également des tarifs réduits pour les patients qui doivent fréquenter régulièrement les hôpitaux. « Je suis sûr que les Québécois nous appuieront dans notre démarche. Le ministre Gaétan Barrette doit comprendre au plus vite que les patients et leurs familles ne se rendent pas dans les hôpitaux pour le simple plaisir, mais bien par obligation. Faisons le reculer une fois pour toutes, envoyez votre ticket à Barrette! » de conclure le député de Lévis.

Incorporation des médecins : Philippe Couillard ne gouverne pas pour tous les Québécois


 Publié le 8 mars 2016

En maintenant en place l’incorporation pour tous les médecins, le premier ministre Philippe Couillard manque d’équité envers tous les Québécois, a lancé mardi le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, lors de la période des questions.

Négociée et instaurée en 2007 par Philippe Couillard et Gaétan Barrette, aujourd’hui tous deux au gouvernement, l’incorporation permet aux médecins de sauver plusieurs milliers de dollars d’impôts par année. Or, il s’agit un privilège qui est inaccessible à la plupart des contribuables de la classe moyenne, a fait savoir François Legault. Cette situation ne tient plus debout, surtout lorsqu’on sait que les familles québécoises ont vu leur fardeau fiscal augmenter de plus de 1 500 $ depuis l’arrivée au pouvoir du premier ministre.

« Il y a un groupe qui a droit à des baisses d’impôts perpétuelles : les médecins. Ceux qui ont des revenus garantis à vie payés par le gouvernement ne devraient pas avoir le droit de s’incorporer. Prenons l’exemple d’une infirmière qui travaille dans un hôpital, sur le même étage qu’un médecin et qui s’occupe des mêmes patients. Pourquoi l’infirmière n’aurait-elle pas le même avantage fiscal que son collègue médecin? Comment est-ce que le premier ministre justifie cela? Ce n’est pas normal qu’un médecin, qui a des revenus garantis payés par le gouvernement, puisse s’incorporer, alors que les autres travailleurs n’y ont pas droit. Où est l’équité? » a-t-il déclaré, tout en rappelant que sa formation a eu le courage politique de réclamer la fin à l’incorporation pour investir toutes les sommes qui y sont liées dans les services de soins à domicile.

Surtout, le chef du deuxième groupe d’opposition a souligné qu’un médecin spécialiste gagne en moyenne 410 000 $ par année. D’ailleurs, leurs salaires ont augmenté de 70 % depuis 2007. Le gouvernement ferait bien mieux de se soucier d’offrir des services directs de qualité à la population, a ajouté François Legault. « On a un gouvernement qui gouverne par et pour les médecins, au lieu de gouverner pour tous les Québécois. Comment le premier ministre peut-il se regarder dans le miroir et se dire que c’est équitable que les médecins puissent s’incorporer et sauver des milliers de dollars d’impôts par année? » de conclure M. Legault.