Une pétition pour dénoncer les frais de stationnement des hôpitaux


 Publié le 13 septembre 2016

La Coalition Avenir Québec dénonce les frais de stationnement élevés dans les hôpitaux du Québec et invite la population à signer la pétition qui circule pour forcer le gouvernement à publier des directives.

À Québec, le coût de certains établissements, comme l’Hôtel-Dieu de Québec et l’Hôpital Saint-François d’Assise, peuvent atteindre 16 dollars pour la journée, ce qui est parmi les plus élevés dans la province.

Le député François Paradis s’indigne de ces frais exigés par certains hôpitaux.

«Encore une fois, on est dans un état de fait où les citoyens les plus vulnérables sont pris en otage parce qu’ils ne vont pas là par plaisir, mais par nécessité, autant pour celui qui est malade que pour ses proches. Tu n’es pas au Palais Montcalm ou au Grand Théâtre et que c’est budgété pour la soirée. Là, tu vas à l’hôpital », dénonce le député de Lévis en entrevue au Journal de Québec.

François Paradis s’étonne que malgré les promesses du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, rien n’ait été annoncé pour réguler la situation.

La CAQ rappelle qu’elle souhaite limiter les frais entre 7 et 10 $ et que les deux premières heures soient gratuites.

Pour signer la pétition, cliquez ici.

Accès à un médecin de famille


 Publié le 9 septembre 2016

« Actuellement, 1 patient sur 4 quitte l’urgence sans avoir vu de médecin, ce qui représente environ 16 000 personnes par année! Si tous les Lanaudois(es) étaient pris en charge, on règlerait une grande partie du problème d’engorgement à l’urgence », soutient Mathieu Lemay.

Alors que le premier ministre a admis que l’accès aux soins de santé dans la région de l’Outaouais était «long», les députés de la Coalition Avenir Québec dans Lanaudière souhaitent rappeler au premier ministre que la région de Lanaudière fait également les frais depuis les 10 dernières années de la mauvaise gestion libérale, avec seulement 73,4% de la population qui a accès à un médecin de famille.

« Le gouvernement libéral s’est traîné les pieds dans la prise en charge des patients par les médecins et tente de nous faire croire que le problème sera réglé avec une nouvelle structure comme les supercliniques. Si les médecins de famille acceptaient de prendre en charge plus de patients en groupe 7 jours sur 7, on n’aurait pas besoin d’une nouvelle structure. La population de Lanaudière n’a pas le luxe d’attendre les solutions magiques, elle mérite plus de leadership », a dénoncé le député de L’Assomption et chef de la CAQ, François Legault.

Mathieu Lemay, député de Masson et porte-parole de la région de Lanaudière pour la CAQ, rappelle que l’Hôpital Pierre-Le Gardeur connaît l’un des pires temps d’attente à l’urgence au Québec et l’un des plus hauts taux d’occupation. « Actuellement, 1 patient sur 4 quitte l’urgence sans avoir vu de médecin, ce qui représente environ 16 000 personnes par année! Si tous les Lanaudois(es) étaient pris en charge, on règlerait une grande partie du problème d’engorgement à l’urgence », a-t-il ajouté.

Pour Lise Lavallée, députée de Repentigny, le taux de croissance démographique important et le vieillissement de la population incitent à l’urgence d’agir. « D’ici les 15 prochaines années, la population du sud de Lanaudière augmentera de 24 % et le nombre de personnes âgées à plus de 150%. Les Lanaudois(es) méritent leur juste part, sans compter que notre région souffre d’iniquité interrégionale dans le financement des services en santé et services sociaux », a-t-elle conclu.

Grève d’hémodialyse : François Bonnardel réclame l’intervention du ministre


 Publié le 17 août 2016

Le député François Bonnardel demande au ministre de la Santé, Gaétan Barrette, d’intervenir dans ce dossier où un homme souffrant d’insuffisance rénale est prêt à se laisser mourir d’ici quelques semaines afin que son père qui souffre de la même maladie puisse avoir accès à ses traitements d’hémodialyse en Gaspésie.

Cyrille Gibeault, 63 ans, qui habite Sainte-Anne-des-Monts, doit faire cinq heures de route, trois fois par semaine pour aller suivre ses traitements d’hémodialyse à Rimouski. Étant au bout du rouleau, il a décidé de cesser de suivre ses traitements. De son côté, son fils a pris la décision de ne plus suivre ses traitements afin de mettre de la pression sur le ministre.

Farançois Bonnardel affirme que la CAQ appuiera la dépôt d’une pétition à l’Assemblée nationale dans les prochains jours réclamant un meilleur accès aux traitements d’hémodialyse en région. Il dénonce l’inaction du ministre, qui par la voix de son attaché de presse, a indiqué qu’il ne commenterait pas le dossier spécifique de M. Gibeault.

« La cause est trop importante pour se cacher derrière un attaché de presse et de ne pas prendre le temps d’écouter le point extrêmement important de M. Gibeault, celui de l’accès à des traitements adéquats sans avoir à se déplacer sur de si longues distances », soutien le député de Granby à Radio-Canada.

Aide médicale à mourir : Ne pas prolonger la souffrance


 Publié le 19 juillet 2016

Le député François Paradis invite les gouvernements fédéral et provincial à trouver une solution pour arrimer leurs lois sur l’aide médicale à mourir et ainsi «respecter l’esprit et le consensus exprimé par les Québécois».

TVA Nouvelles nous apprenait hier que le sous-ministre en matière de Santé, Michel Fontaine, a envoyé une lettre envoyée aux directeurs d’établissement de santé précisant les nouvelles modalités de l’administration de l’aide médicale à mourir.

Il précise notamment que dorénavant, il devra s’écouler une période de dix jours entre le moment où un patient demande l’aide médicale à mourir et celui où elle est administrée, afin de se conformer à la nouvelle loi fédérale.

Pour François Paradis, les nouvelles directives risquent de mettre les patients dans des situations difficiles et délicates : celles de prolonger une souffrance.

« 10 jours est un délai beaucoup trop long lorsqu’on souffre. Ce n’est pas une situation idéale, tant pour les patients que pour leurs proches. Il faut que les deux gouvernements trouvent une solution pour arrimer les deux lois, afin de respecter l’esprit et le consensus exprimé par les Québécois », soutient le député de Lévis.

Coupures envisagées à l’hôpital de Saint-Eustache : Benoit Charette indigné


 Publié le 14 juillet 2016

Le député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, dénoncent les coupures envisagées par l’hôpital de Saint-Eustache pour boucler son budget.

Aucune décision officielle n’a encore été prise du côté du CISSS.

Malgré tout, Benoit Charette estime que la direction doit trouver une alternative. « Le centre hospitalier doit trouver un moyen pour poursuivre les mesures d’hygiène actuelles. La santé de nos patients le commande », a-t-il déclaré en entrevue au Nordinfo.

Benoit Charette considère que le Parti libéral manque de respect envers les contribuables, après que son ministre des Finances ait annoncé que les surplus budgétaires générés par le gouvernement seront appliqués au remboursement de la dette.

« Le fardeau fiscal des Québécois a augmenté en moyenne de 1 300 $ par famille depuis l’arrivée des libéraux au pouvoir. Le parti de Philippe Couillard manque de respect envers les contribuables en affectant entièrement ces surplus au remboursement de la dette, alors qu’un établissement de santé pourrait devoir couper dans les méthodes sécuritaires de nettoyage afin de boucler son budget », conclut-il.

Les blocs opératoires ne fonctionnent qu’à la moitié de leur capacité, dévoile la CAQ


 Publié le 6 juin 2016

Alors que 20 000 Québécois vivent le stress et l’angoisse d’attendre une chirurgie depuis plus de six mois, les blocs opératoires dans les hôpitaux du Québec ne fonctionnent qu’à la moitié de leur capacité, révèlent des données compilées par la Coalition Avenir Québec. C’est le porte-parole du parti en matière de santé, François Paradis, qui a dévoilé cette situation inacceptable lors d’un point de presse en face de l’Hôpital de Saint-Jérôme, où 2 240 patients sont présentement en attente d’une chirurgie, dont 200 depuis plus de 6 mois.

Pourtant, le taux moyen d’utilisation des salles d’opération est à peine de 53 % au Québec et varie de 29 % à 65 % selon les régions, a déploré le critique caquiste en matière de santé, François Paradis. Le député souligne toutefois un fait irréprochable : aucune région au Québec n’atteint la cible de 75 % fixée par le Commissaire à la santé et au bien-être.

« Ça fait des années que cette situation perdure, en raison de la sous-utilisation des salles d’opération des hôpitaux du Québec. Les blocs opératoires fonctionnent à la moitié de leur capacité parce qu’il y a un manque criant de ressources humaines et d’équipement pour les faire fonctionner adéquatement. Or, pendant que les listes d’attente débordent, le nombre de chirurgies effectuées au Québec a diminué de 11 500 depuis 2012. C’est ça le bilan libéral! Les chiffres dévoilés par la CAQ aujourd’hui doivent servir d’électrochoc pour le ministre Gaétan Barrette, qui doit offrir aux hôpitaux la possibilité d’ouvrir leurs salles d’opération et donner aux citoyens les services qu’ils méritent », a exigé François Paradis.

Le député de Lévis a fait savoir que le ministre n’a aucune excuse pour ne pas agir. Il a rappelé qu’en janvier 2012, dans une revue de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), lui-même dénonçait vivement l’accès limité aux blocs opératoires pour les médecins et les patients. « M. Barrette est prisonnier de ses déclarations passées. Qu’en est-il aujourd’hui, maintenant qu’il est à la tête du réseau de la santé? Il a le pouvoir d’agir, c’est à lui de se fixer un objectif et des cibles précises pour réduire d’ici 2017, moment où arrivera à échéance l’entente avec la FMSQ, le nombre de patients sur les listes d’attente pour une chirurgie », a tonné François Paradis.

Les Laurentides et Saint-Jérôme n’y échappent pas

Dans les Laurentides, où se déroulait le point de presse lundi, le portrait n’est pas rose. Le taux d’occupation des blocs opératoires, à seulement 53 %, est à l’image du reste du Québec. « Ici, à Saint-Jérôme, ce sont 2 240 hommes et femmes, dont plusieurs vivent une angoisse interminable, qui attendent des semaines et des mois pour se faire opérer. Aujourd’hui, ils apprennent que non seulement ils attendent, mais que les salles d’opération sont inutilisées la moitié du temps. Pour réduire les listes d’attente, c’est simple : il faut que les médecins aient accès aux blocs opératoires qui ne sont pas utilisés à leur plein potentiel. Qu’attend le ministre pour venir en aide aux gens de Saint-Jérôme? » a lancé le caquiste François Paradis.

M. Paradis était accompagné pour son point de presse de la députée de Mirabel, Sylvie D’Amours, du député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, du député de Groulx, Claude Surprenant ainsi que du député de Blainville, Mario Laframboise, tous membres du caucus des députés caquistes pour la région des Laurentides.

Données régionales :

Abitibi-Témiscamingue : 29 %
Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine : 31 %
Côte-Nord : 32 %
Bas-Saint-Laurent : 40 %
Saguenay-Lac-Saint-Jean : 42 %
Mauricie-Centre-du-Québec : 51 %
Estrie : 52 %
Chaudière-Appalaches : 54 %
Lanaudière : 54 %
Laurentides : 54 %
Montérégie : 55 %
Outaouais : 57 %
Montréal : 57 %
Laval : 64 %
Capitale-Nationale : 65 %

Urgences : le Québec détient la pire performance du monde occidental


 Publié le 2 juin 2016

Le Québec affiche la pire performance dans le monde occidental pour ce qui est de l’attente aux urgences.

Ce triste constat provient du Commissaire à la santé et au bien-être, Robert Salois, dans son dernier rapport avant l’abolition de son poste par le ministre Gaétan Barrette.

Selon son rapport, plus de 45 % des visites à l’urgence en 2015-2016 ont dépassé les normes de délai maximal fixées par le ministère de la Santé.

Le séjour moyen pour toutes les visites à l’urgence, ambulatoires et sur civière, est d’environ neuf heures, soit plus du double des normes internationales ajoute le commissaire Robert Salois à La Presse.

Philippe Couillard ignore l’écart salarial entre les médecins du Québec et de l’Ontario


 Publié le 1 juin 2016

Philippe Couillard a été incapable de chiffrer l’écart actuel de rémunération des médecins du Québec avec ceux de l’Ontario, pas plus que celui pour l’ensemble des salariés des deux provinces, a regretté le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Le chef de la CAQ a rappelé que lors de son passage à la tête du ministère de la Santé, il avait accepté, par souci d’équité, que l’on réduise sur un certain nombre d’années l’écart de rémunération des médecins du Québec avec ceux de l’Ontario de 40 % à 15 %, soit l’écart qui correspondait à l’époque à celui pour la rémunération des autres salariés. Or, il semble que le gouvernement libéral est allé beaucoup plus loin, en bonifiant grandement l’enveloppe dédiée aux médecins, a souligné M. Legault.

« Le gouvernement libéral a, sur 8 ans, augmenté la rémunération des médecins de 72 % pour les omnipraticiens et de 107 % pour les spécialistes. Cette augmentation a coûté 3 milliards de dollars. Il est tout à fait inéquitable que l’écart de rémunération Québec-Ontario des médecins soit moins grand que celui de l’ensemble des salariés. Pendant ce temps-là, des patients en CHSLD doivent se battre au Québec pour avoir accès à deux bains par semaine. Il faut savoir quel est le véritable écart de rémunération entre les médecins au Québec et ceux en Ontario », a martelé François Legault, sans obtenir de réponse du premier ministre.

Le député de L’Assomption a dit comprendre que les dossiers quotidiens n’intéressent pas Philippe Couillard, mais ce ne sont pas aux Québécois de payer le prix de sa nonchalance. « Je ne peux pas croire que le premier ministre n’est pas au courant! Rendu à 3 milliards de dollars, nous ne sommes plus dans le rattrapage, nous sommes dans le dérapage! Quel est aujourd’hui l’écart de rémunération des médecins québécois et ontariens », a martelé François Legault, en invitant le premier ministre à profiter de l’ouverture des négociations salariales avec les médecins pour revoir le mode de rémunération des médecins.

Lecture de radiographie : La CAQ dévoile des listes d’attente et des délais inacceptables dans les Laurentides


 Publié le 31 mai 2016

La région des Laurentides est durement frappée par une pénurie de radiologistes depuis près d’un an. Selon les dernières données obtenues par la Coalition Avenir Québec, rien n’indique que la solution est à portée de main. Au total, 10 500 patients attendent parfois plusieurs mois pour obtenir une lecture de radiographie, par exemple une sinusite, une pneumonie ou un cancer, a révélé le porte-parole de la CAQ en matière de santé, François Paradis. Des milliers de radiographies non lues s’accumulent présentement sur les bureaux de médecins :

– Saint-Jérôme : 2 100 radiographies à lire, jusqu’à 2,3 mois d’attente
– Mont-Laurier : 4 500 radiographies à lire, jusqu’à 3 mois d’attente
– Lachute : 2 800 radiographies à lire, jusqu’à 5 mois d’attente

« Ces délais d’interprétation sont tout à fait inacceptables. Le ministre de la Santé a fixé des objectifs aux médecins de famille pour qu’ils voient plus de patients orphelins d’ici décembre 2017, mais peut-il faire de même avec ses collègues radiologistes pour éliminer les listes d’attente dans les Laurentides? Les chiffres sont frappants : ça peut prendre jusqu’à 154 jours à Lachute, 96 à Mont-Laurier et 71 à Saint-Jérôme. À Mont-Laurier, il manque 2 radiologistes depuis un an pour combler les besoins et selon les documents du CISSS des Laurentides obtenus par la CAQ, rien ne garantit que la situation soit réglée cet été », a déclaré François Paradis, prenant visiblement le ministre Barrette par surprise.

Les milliers de radiographies non lues ne sont qu’un problème parmi d’autres en matière de santé dans les Laurentides, a poursuivi le député de Lévis. Dans la région, 19 000 patients attendent toujours pour obtenir un examen d’imagerie médicale. Les délais sont alarmants : 69 % d’entre eux attendent plus de 3 mois pour une échographie cardiaque, 64 % pour une échographie mammaire et 38 % pour un examen de résonance magnétique. « Le ministre ne peut plus ignorer plus longtemps les faits. Pendant ce temps-là, il s’entête à ne pas respecter sa promesse électorale, prise en 2014, de rembourser les patients qui vont au privé pour obtenir un SCAN, un examen de résonance magnétique ou une échographie. Pourtant, il pourrait le faire dès maintenant! » a pressé François Paradis.

Examens d’IRM et scans : Les listes d’attente explosent dans plusieurs régions


 Publié le 20 mai 2016

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, a dévoilé de nouvelles données inquiétantes quant aux délais d’attente pour un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) et de tomodensitométrie (SCAN). Le député caquiste a fait cette sortie en marge d’une interpellation du ministre libéral de la Santé, Gaétan Barrette, vendredi à l’Assemblée nationale.

Les chiffres qu’a compilés la CAQ démontrent que, malgré les promesses de M. Barrette, les listes d’attentes se sont allongées dans 12 régions pour les IRM et dans 7 régions pour ce qui est des scans. En tout, ce sont près de 70 000 patients qui attendent présentement pour un examen d’IRM, une augmentation de 25 000 Québécois depuis mars 2012 (+55 %), tandis que les listes d’attente pour un scan stagnent à 32 000 patients (+2 % pour la même période).

« Pour un examen d’IRM, les listes d’attentes explosent dans plusieurs régions. Rien qu’à Québec, les délais ont augmenté de 522 %! Pour un scan, 7 régions au Québec ont connu une hausse depuis mars 2012, et c’est en Estrie que la situation est la plus catastrophique, avec un bon de 1 218 %! C’est un aveu d’échec pour le ministre, puisque des milliers de patients attentent depuis plus de 3 mois à travers le Québec, ce qui ne respecte aucunement la cible que s’est lui-même fixée Gaétan Barrette. Sous le monopole libéral, l’accès aux soins est inéquitable tout dépendamment de la région où l’on se trouve », se désole François Paradis, soulignant l’importance vitale de ces examens, puisqu’ils permettent de détecter des cancers et différentes anomalies chez un patient.

Une autre promesse brisée

Le député de Lévis a poursuivi en rappelant que lors de la dernière campagne électorale, Gaétan Barrette s’était pourtant engagé à rembourser entièrement les factures pour l’échographie, l’examen d’IRM et le scan aux patients qui choisissent de se rendre dans les cliniques privées, et ce, dès son arrivée en poste. Deux ans plus tard, cette promesse est brisée. « À la lumière des chiffres dévoilés par la CAQ, le ministre Barrette n’a plus le choix d’agir. Ce n’est pas compliqué : on lui demande simplement de tenir parole! Actuellement, le ministre de la Santé ne fait absolument rien pour réduire les listes d’attente et laisse des milliers de Québécois dans l’incertitude. M. Barrette, vous ne livrez pas la marchandise », a conclu François Paradis.

Les faits saillants, en bref :

Pour un IRM, depuis mars 2012 :
– Augmentation de 24 900 patients : + 55 %
– Listes d’attente plus longue dans 12 des 15 régions administratives, dont :
o Capitale-Nationale : + 692 %
o Montérégie : + 391 %
o Estrie : + 172 %
o Saguenay-Lac-Saint-Jean : + 161 %
o Bas-Saint-Laurent : + 72 %

Pour un scan, depuis mars 2012 :
– Augmentation de 850 patients : + 2 %
– Listes d’attente plus longue dans 7 des 15 régions administratives :
o Estrie : + 1 218 %
o Montérégie : + 329 %
o Abitibi-Témiscamingue : + 233 %
o Outaouais : + 177 %
o Capitale-Nationale : + 152 %
o Lanaudière : + 52 %
o Bas-Saint-Laurent : + 51 %