Philippe Couillard ignore l’écart de salaire entre les médecins québécois et ontariens, déplore la CAQ


 Publié le 2 novembre 2016

Les négociations avec les fédérations de médecins partent du mauvais pied, constate François Legault, alors que Philippe Couillard est incapable de garantir aux Québécois qu’ils auront accès à un médecin de famille 7 jours sur 7 au terme des pourparlers qui viennent de débuter.

À l’Assemblée nationale, le chef de la Coalition Avenir Québec a rappelé qu’avec les médecins, le gouvernement libéral a été plus que généreux. En effet, lorsque le Parti libéral est arrivé au pouvoir en 2003, un médecin ontarien gagnait un salaire de 45 % plus élevé qu’un médecin québécois. Aujourd’hui, ce même gouvernement a réduit cet écart à zéro, a dénoncé M. Legault, qui rappelle l’injustice d’une telle situation puisqu’il y a également un écart important quant au coût de la vie entre le Québec et l’Ontario. Maintenant que Philippe Couillard a envoyé son ministre de la Santé, Gaétan Barrette, au banc des punitions en lui enlevant le mandat de négocier avec les médecins, il doit enfin obtenir des garanties pour les Québécois, qui n’ont toujours pas accès à un médecin de famille 7 jours sur 7.

« La réalité devant nous, c’est que les professionnels au Québec gagnent 15 % de moins que les professionnels en Ontario. C’est le premier ministre qui a permis cela en négociant avec le ministre de la Santé. Comme quoi la solidarité entre médecins est plus importante que tout ! Le pire reste que Gaétan Barrette n’a pas exigé en échange que les médecins de famille prennent en charge les patients, en groupe, 7 jours sur 7. Philippe Couillard a le droit de mettre son ministre en tutelle s’il pense arriver à de meilleurs résultats pour les citoyens, mais il refuse de nous expliquer sa position. Les Québécois méritent un meilleur accès aux services de soins de santé », a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption est également surpris de constater que le premier ministre ne connaît même pas la différence actuelle des salaires entre les médecins québécois et les médecins pratiquants en Ontario. Philippe Couillard a évoqué des études, sans pour autant les déposer ou les rendre publiques. « Il faut savoir quel est le véritable écart de rémunération entre les médecins au Québec et ceux en Ontario. Je ne peux pas croire que le premier ministre n’est pas au courant. » s’est insurgé François Legault.

Agrandissement de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska : La CAQ se réjouit pour les citoyens, mais dénonce l’électoralisme des libéraux


 Publié le 28 octobre 2016

Alors que la Coalition Avenir Québec demande depuis de nombreuses années l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska et que le gouvernement libéral bloque ce projet important pour les citoyens de la région, le ministre Gaétan Barrette profite d’une fenêtre électorale pour finalement débloquer le projet. Pour le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de développement économique régional, Donald Martel, cette annonce sent l’électoralisme à plein nez et Gaétan Barrette devrait porter un sac de papier brun sur la tête lors de sa conférence de presse aujourd’hui, tellement la situation est embarrassante pour les libéraux.

M. Martel se dit persuadé que les citoyens d’Arthabaska se souviendront que les libéraux ont bloqué le projet pendant si longtemps et que la seule raison pour laquelle ils font volte-face, c’est l’imminence d’une élection partielle dans cette circonscription.

« Ça fait 7 ans que les gens du comté d’Arthabaska attendent cet agrandissement. 7 ans que l’ADQ, puis la CAQ, les appuient dans cette demande. 7 ans que les libéraux disent NON à la population d’Arthabaska, dont les besoins en matière de santé sont pourtant si importants. Pourquoi maintenant, à la veille du déclenchement des élections partielles, les libéraux font volte-face? Est-ce que cette annonce aurait eu lieu si le siège de député n’était pas en jeu? Tout le monde sait bien que non. Les citoyens de Victoriaville et des municipalités avoisinantes ne tomberont pas dans le panneau. Ils savent que le seul parti qui a poussé pour ce projet au fil des ans, c’est la CAQ », assure Donald Martel.

Le premier ministre ne s’en tirera pas aussi facilement avec le crédit, prévient le député de la CAQ. Cette annonce est avant tout une première victoire pour la population d’Arthabaska, qui s’est battue corps et âme pour l’agrandissement de son hôpital. « Ils ont amassé 12 millions de dollars, soit le tiers du coût du projet, sans que le gouvernement ne leur verse un seul sou. Si j’étais Gaétan Barrette, je serai gêné! Il devrait se présenter à sa conférence de presse avec un sac de papier brun sur la tête. Le milieu a lutté pendant des années pour cet agrandissement et nous continuerons de nous battre à leurs côtés », a assuré Donald Martel.

Maltraitance envers les aînés : Un projet de loi faible qui ne fait pas honneur à nos aînés, déplore la CAQ


 Publié le 19 octobre 2016

« C’est trop peu, trop tard. Un projet de loi, incomplet, qui manque de mordant et d’engagements concrets ». Voilà comment réagit le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, à la suite du dépôt du projet de loi 115 de la ministre Francine Charbonneau, qui vise à lutter contre la maltraitance envers les aînés.

Bien que favorable au principe du projet de loi, le caquiste déplore le flou réglementaire qui règnera dans les établissements de santé, advenant l’adoption du projet de loi dans sa forme actuelle. Après plus de 2 ans et demi de préparation, le gouvernement reporte des décisions à plus tard, puisque son projet de loi prévoit qu’il élaborera plusieurs politiques uniquement après son adoption à l’Assemblée nationale.

« Tout ça pour ça? C’est louable de vouloir protéger nos aînés, mais comme eux, le gouvernement ne nous met rien sous la dent! Le projet de loi ne contient rien pour contrer les abus financiers envers les aînés, notamment les fraudeurs par Internet, qui comptent pour à peu près la moitié des cas de maltraitance. Les policiers n’ont pas assez d’outils pour intervenir et c’est compliqué. Il faudrait étendre le champ d’action des policiers à d’autres personnes vulnérables, des gens qui sont envoutés par leurs oppresseurs. Est-ce que la loi le permettra facilement et directement? Ce n’est pas clair », déplore François Paradis, rappelant que la ministre Charbonneau a elle-même admis publiquement que le gouvernement avait les mains liées et qu’il ne pouvait pas faire grand-chose.

Un des combats menés par le député Paradis ne trouve pas son dénouement dans la proposition législative du gouvernement : l’installation de caméras de surveillance dans les CHSLD. Ainsi, les libéraux refusent de se mouiller, puisqu’ils prévoient déterminer plus tard, par règlement, les modalités d’installation. « C’est une bataille que je mène depuis plusieurs mois. C’est un droit qui est déjà reconnu et le gouvernement s’était engagé à le faire rapidement. Force est de constater que ça va prendre encore plusieurs mois. C’est inacceptable! Au nom de la CAQ, je compte participer activement à l’étude de ce projet de loi, de manière constructive, pour enfin protéger nos aînés, abandonnés par les libéraux depuis trop d’années. Depuis 2 ans, je suis intervenu des dizaines et des dizaines de fois pour dénoncer les abus vécus par nos aînés. Je ne vais pas m’arrêter de si tôt », a assuré François Paradis.

Test de dépistage d’allergies : La CAQ dévoile des listes d’attente inacceptables


 Publié le 13 octobre 2016

Une compilation exclusive de la Coalition Avenir Québec démontre que des dizaines de milliers d’adultes et d’enfants souffrant d’allergies peuvent attendent des mois, voire des années, pour obtenir un test de dépistage d’allergies dans le réseau public. « C’est inacceptable et franchement révoltant », estime le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis.

Grâce à la Loi sur l’accès à l’information, le critique de la CAQ en matière de santé, François Paradis, a obtenu des données de plusieurs établissements de santé qui permettent de dresser un portrait inquiétant de l’attente pour les tests de dépistage des allergies.

« Le ministre Barrette n’a aucune idée de l’ampleur du phénomène, puisque son propre ministère ne possède pas les données. Pendant ce temps, il pense réduire les inscriptions dans les facultés de médecine, alors qu’il manque de 30 à 55 allergologues au Québec et que les places offertes dans les facultés de médecine pour cette spécialité ne sont pas toutes comblées. La situation actuelle est inacceptable. Il est impératif d’augmenter l’offre de formation dans les facultés de médecine et de favoriser le recrutement de spécialistes à l’étranger », explique François Paradis, prônant également une collaboration plus étroite entre le ministère de la Santé, la Fédération des médecins spécialistes du Québec, les facultés de médecine et le Collège des médecins.

En plus de présenter des délais explosifs, les chiffres obtenus par la CAQ démontrent des disparités régionales importantes. En effet, alors qu’un citoyen de l’Estrie attend présentement près de 8 semaines pour un test de dépistage, un patient des Laurentides peut très bien en recevoir un 645 jours après en avoir fait la demande, note le député de Lévis. « Gaétan Barrette ne peut pas s’en laver les mains. Il ne peut justifier ni tolérer de telles données chocs! Tout cela démontre l’urgence d’établir, dès maintenant, des cibles nationales de 3 mois et moins pour mettre fin à cette hémorragie et assurer un suivi approprié des patients », souligne François Paradis.

Voici les chiffres obtenus et compilés par la CAQ :

Nombre de patients et temps d’attente avant d’obtenir un test de dépistage des allergies au Québec

Données :

Bas-Saint-Laurent
· 653 adultes attendent de 4 à 18 mois
· 262 enfants en attente – délai inconnu

Saguenay-Lac-Saint-Jean
· 1 035 adultes attendent en moyenne 14 mois

Charlevoix
Hôpital de Baie-Saint-Paul :
· 967 patients attendent en moyenne 147 jours
· Un adulte attend depuis 1 020 jours
· Un de 4 ans attend depuis 630 jours
Hôpital de la Malbaie
· 2 199 patients attendent en moyenne 122 jours
· Un adulte attend depuis 552 jours
· Un enfant de 4 ans attend depuis 399 jours

CHU de Québec
· 7 615 mineurs attendent en moyenne 211 jours (de 9 à 706 jours)
· 12 109 adultes attendent en moyenne 200 jours (de 6 à 697 jours)

Estrie
· 3 816 patients, dont 1 141 mineurs, attendent en moyenne 7,8 semaines

Est-de-l’Île-de-Montréal
· 764 patients attendent en moyenne 140 jours

CHUM
· 1 194 patients en attente – délai inconnu

Hôpital Sainte-Justine
· 1 038 enfants attendent en moyenne 60 jours

Abitibi-Témiscamingue
· 357 adultes attendent en moyenne 66 mois
· 223 enfants attendent en moyenne 60 mois

Chaudière-Appalaches
· 737 patients attendent de 44 à 372 jours
· Un adulte attend depuis 1 254 jours

Laval
· 883 patients attendent de 11 et 24 mois
· Un enfant attend de 5 à 7 mois

Laurentides
· 1 082 adultes attendent de 18 à 645 jours
· 1 030 enfants attendent de 129 à 432 jours

Lanaudière
· 1 368 patients attendent de 175 à 500 jours

Montérégie-Centre
Hôpital Charles-Lemoyne :
· 1 007 patients attendent – délai inconnu

Projet pilote avec des cliniques de chirurgie : 1 clinique sur 3 opère des patients… dans le comté du ministre Barrette.


 Publié le 6 octobre 2016

Plus de 7 mois après l’annonce officielle du ministre de la Santé d’un projet-pilote avec 3 cliniques de chirurgies, seulement une clinique opère des patients et comme par hasard, elle se situe dans la circonscription de La Pinière, détenue par… Gaétan Barrette, a révélé le député de la Coalition Avenir Québec, François Paradis.

Pourtant, le ministre Barrette avait annoncé un projet pilote avec non pas une, mais bien trois cliniques de chirurgie, situées à Laval, Montréal et Brossard, dans le but est de réduire les listes d’attente et d’évaluer les coûts d’un nouveau modèle de financement. François Paradis a du mal à accepter les explications du ministre, qui soutient que les projets sont encore en cours de développement.

« C’est drôle que le projet pilote ait commencé chez lui, mais pas chez les autres. Les chiffres sont alarmants : près de 38 500 patients attendent pour obtenir une chirurgie d’un jour dans les régions de la Montérégie, des Laurentides, de Lanaudière, de Laval et de Montréal. De ce nombre, près de 9 400 patients attendent depuis plus de 6 mois, ce qui ne respecte pas les cibles du ministère de la Santé. Comment les patients de Repentigny, de Saint-Jérôme, de Laval sont-ils censés se faire opérer alors que le projet-pilote n’est commencé que dans une seule clinique? » a regretté le critique caquiste en matière de santé.

Le député de Lévis a indiqué qu’en théorie, ces projets-pilotes ont leur raison d’être, puisqu’ils ne visent pas simplement à réduire les listes d’attente pour certaines chirurgies, mais aussi à comparer leurs coûts entre les établissements. « Le ministre peut se défendre en disant que le projet est commencé à temps partiel, mais c’est le fondement même du projet-pilote qui est retardé. Il y a des médecins qui veulent participer au projet et il y a des patients qui veulent se faire opérer. Il faut que le projet-pilote commence dans les 5 régions visées, pas seulement dans la circonscription libérale du ministre! » a insisté François Paradis.

À titre informatif :

Patients en attente d’une chirurgie d’un jour

– En date du 17 septembre 2016 –

  Chirurgie 1 jour
Régions + de 6 mois Total
Montréal 6 564 22 098
Laval 81 1 614
Lanaudière 858 2 935
Laurentides 609 3 304
Montérégie 1 274 8 515
Total pour les 5 régions visées par le projet-pilote 9 386 38 466
Source : Ministère de la Santé et des Services sociauxhttp://wpp01.msss.gouv.qc.ca/appl/g74web/SommaireAttente.asp

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Médecins de famille et nouveaux patients : Des chiffres qui confirment l’échec de la réforme Barrette


 Publié le 4 octobre 2016

« C’était un échec annoncé, malheureusement », a réagi le député de la Coalition Avenir Québec, François Paradis, à la suite du dévoilement par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, des cibles intermédiaires prévues dans l’entente conclue avec la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ).

Avec un taux d’inscription des patients orphelins bien en dessous de la cible fixée par le ministère et un taux d’assiduité non représentatif de la réalité sur le terrain, il est grand temps pour Gaétan Barrette de descendre de son nuage, a fait savoir le critique caquiste François Paradis. À ses yeux, il devient de plus en plus évident qu’il faut revoir le mode de rémunération à l’acte des médecins, comme le réclame la CAQ depuis des mois déjà.

« Des milliers de patients se présentent tous les jours dans les urgences ou très tôt le matin dans les cliniques sans rendez-vous. Des milliers de patients téléphonent à leur médecin de famille et peuvent attendre des semaines pour obtenir un rendez-vous. Tous ces gens-là sont résignés à attendre, ce qui ne changera pas le taux d’assiduité. Voilà le vrai portrait du réseau de santé, voilà la tendance que doit renverser le ministre Barrette. Pendant ce temps-là, les infirmières, les pharmaciens et les infirmières praticiennes spécialisées se voient encore mettre des bâtons dans les roues et peinent à offrir des services aux patients. Pour véritablement favoriser la prise en charge de nouveaux patients, il faut casser le statu quo et revoir le mode de rémunération à l’acte », a déclaré M. Paradis.

Le député de Lévis a rappelé que sa formation politique a voté contre la loi 20 du gouvernement Couillard, justement parce qu’il prévoyait l’échec confirmé ce matin par le ministre. « Avec le mode actuel de rémunération, plus les médecins posent d’actes médicaux, plus ils sont rémunérés, sans que les patients soient toutefois capables de trouver un médecin de famille et surtout de le voir rapidement. Il faut revoir ce système puisque le statu quo va nécessairement se traduire par une augmentation de la facture pour les contribuables québécois, mais pas nécessairement pas plus d’accès. Le ministre Barrette défendait cette idée en 2012 avec la CAQ, mais aujourd’hui, il est incapable de reconnaitre la nécessité de cette réforme. Quand va-t-il cesser de défendre l’indéfendable et revenir à la raison? » a conclu François Paradis.

Projet Optilab: Le gouvernement doit imposer un temps d’arrêt, clament les députés Schneeberger et Lamontagne


 Publié le 29 septembre 2016

Le gouvernement libéral doit imposer un temps d’arrêt au projet Optilab. Il y a trop d’inquiétudes dans le milieu de la santé au Centre-du-Québec et pas assez de réponses, clament les députés André Lamontagne, de Johnson, et Sébastien Schneeberger de Drummond-Bois-Francs. L’un et l’autre font ainsi écho à la demande de moratoire sur la centralisation des laboratoires réclamée par leur collègue de Lévis, François Paradis, porte-parole de la CAQ en santé.

Alors que le ministre de la Santé est incapable de garantir qu’aucun échantillon envoyé dans des laboratoires ne sera perdu, le député Lamontagne affirme qu’il faut suspendre l’implantation du projet Optilab, les appréhensions étant trop nombreuses. « Optilab multiplie les risques d’erreurs et de pertes d’échantillons qui devront parcourir de longues distances, ce qui pourrait entraîner des retards et des reprises de tests pour les patients. Imaginez que la livraison d’échantillons de Drummondville vers Trois-Rivières soit compromise en raison d’une tempête de neige! Imaginez qu’un laboratoire se retrouve avec les mauvais tests à cause d’une erreur de manipulation! »

Le député Schneeberger ajoute que des dizaines de municipalités et de MRC, de même que des milliers d’employés et de patients, s’inquiètent à juste titre des conséquences du projet Optilab mis sur pied par les libéraux. « Des centaines de techniciennes et techniciens perdront leurs emplois dans toutes les régions du Québec. Leurs postes sont pourtant essentiels, puisque ces personnes donnent des services directs à la population. C’est le cas notamment au Centre-du-Québec, à l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville et à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska. »

C’est simple : Optilab comporte actuellement trop de risques et d’inconnues pour être déployé, estiment les deux députés. « Le ministre de la Santé tente de se faire rassurant, mais dans les faits, de très nombreuses questions demeurent sans réponse », déclare André Lamontagne. « Les inquiétudes sont légitimes et le ministre ne fait que les minimiser », souligne Sébastien Schneeberger. Si le ministre est incapable de répondre à toutes les inquiétudes soulevées, il doit annoncer un moratoire le temps de trouver toutes les réponses, concluent les deux députés.

Projet Optilab : La CAQ réclame un moratoire


 Publié le 28 septembre 2016

Alors que le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a été incapable de garantir qu’aucun échantillon envoyé dans des laboratoires ne sera perdu avec son projet Optilab, le critique caquiste et député de Lévis, François Paradis, a réclamé un moratoire sur cette vaste centralisation des laboratoires.

Des dizaines de municipalités et de MRC, ainsi que des milliers d’employés et de patients, s’inquiètent des conséquences du projet Optilab mis sur pied par les libéraux, a indiqué François Paradis. Des centaines de techniciens perdront leurs emplois dans toutes les régions du Québec, des postes pourtant essentiels puisque ce sont ces personnes qui donnent des services directs à la population. C’est le cas notamment à l’hôpital Sainte-Justine pour enfant, dans Chaudière-Appalaches, en Beauce, dans les Laurentides à l’hôpital régional de Saint-Jérôme, au Centre-du-Québec à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, sur la Côte-Nord et dans bien d’autres régions. C’est simple : Optilab comporte actuellement trop de risques et d’inconnus pour être déployé, a estimé M. Paradis.

« Optilab, c’est une multiplication des risques d’erreurs et de pertes d’échantillons qui devront parcourir de longues distances, ce qui pourrait entrainer des retards et des reprises de tests pour les patients. Imaginez que la livraison d’échantillons de patients entre Drummondville vers Trois-Rivières soit compromise en raison d’une tempête de neige! Imaginez une erreur de manipulation qui fait qu’un laboratoire se retrouve avec les mauvais tests! Le ministre de la Santé tente de se faire rassurant, mais dans les faits, des patients, des employés et des municipalités en région ont de très nombreuses questions qui demeurent sans réponse », a déclaré le député de la CAQ.

Lors de la période des questions, Gaétan Barrette n’a pas été en mesure de confirmer non plus qu’avec Optilab, aucun patient ne sera forcé de reprendre un examen. Ces manques d’engagements et de garanties démontrent à quel point sa réforme n’est pas mûre, a souligné François Paradis. « Les inquiétudes sont légitimes et le ministre ne fait que les minimiser. Il ne veut pas reconnaître qu’il y a des risques graves et que des centaines d’emplois seront perdus. Si le ministre est incapable de répondre à toutes les inquiétudes soulevées, il doit annoncer un moratoire le temps de trouver toutes les réponses », a conclu le député de Lévis.

Agrandissement de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska : Le premier ministre Couillard doit respecter ses engagements


 Publié le 26 septembre 2016

Le candidat de la Coalition Avenir Québec pour l’élection partielle dans Arthabaska, Éric Lefebvre, exige que le premier ministre Couillard pose enfin des gestes concrets pour l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska. Pour M. Lefebvre, le Parti libéral cherche à gagner des votes en promettant depuis 2009 ce projet majeur pour la région, sans le concrétiser.

« C’est un projet de 30 millions de dollars qui doit servir à l’agrandissement de l’urgence, ainsi qu’à l’ajout de salles de soins intensifs. C’est impératif pour la région. Le dossier est évoqué depuis 2009. Avant son élection en 2014, Philippe Couillard a pris l’engagement formel que le projet se concrétiserait sous son mandat. Deux ans plus tard, toujours rien. Nous avons fait nos recherches, et le projet d’agrandissement de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska ne figure même pas dans le Plan québécois des infrastructures 2016-2026. C’est de la poudre aux yeux », se désole Éric Lefebvre.

Le candidat de la CAQ y va d’ailleurs d’une prédiction pour les prochaines semaines. « J’ai une révélation à vous faire : le ministre Barrette va se pointer d’ici peu avec le candidat libéral pour promettre l’agrandissement de l’hôpital. Mais les gens d’Arthabaska ne sont pas dupes, ils ne se laisseront pas acheter ainsi. Les gens d’ici votent selon leurs convictions, pour avoir une voix forte à Québec, pas pour des promesses que l’on nous répète d’élection en élection. Car on l’a vu en 2014, les libéraux ne tiennent pas leurs promesses. Je dis donc à la population : ne vous laissez pas berner. Pour que ça bouge enfin dans ce dossier, il faut envoyer un message fort au gouvernement. Moi, Éric Lefebvre, je m’engage à porter ce message! », soutient-il.

Un parcours qui fait foi de tout

Éric Lefebvre assure que cet agrandissement de l’hôpital est le combat de sa vie qu’il a entrepris il y a de nombreuses années et qu’il poursuivra en tant que futur député de la CAQ dans Arthabaska. « Vous savez, je suis quelqu’un qui fait de l’engagement collectif sa priorité numéro un. Je vous rappelle qu’avec la fondation que j’ai mise sur pied, la Fondation Christian-Larochelle, en 10 ans, nous avons recueilli des dizaines de milliers de dollars pour les enfants malades et l’aile pédiatrique de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska. C’est cet engagement que je veux poursuivre, et c’est en travaillant à Québec que je compte le réaliser. Moi, je veux poser des gestes concrets », conclut-il.

Soins aux aînés dans les CHSLD : Le gouvernement part en tournée au lieu de poser des gestes concrets


 Publié le 19 septembre 2016

Le gouvernement Couillard préfère partir en tournée des CHSLD du Québec plutôt que d’utiliser les moyens à sa disposition pour véritablement offrir plus de dignité et de respect à nos aînés, déplore le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé et d’ainés, François Paradis. « 29 mois : voilà le temps qu’il aura fallu aux libéraux pour qu’ils commencent véritablement à s’intéresser aux conditions de vie des personnes âgées en CHSLD. Malgré les problèmes déjà soulevés et bien connus de la population, on nous annonce des consultations et des visites de courtoisie, alors qu’il est temps de poser des gestes concrets », se désole le député de Lévis.

« Le gouvernement se réveille beaucoup trop tard et tente d’acheter du temps. Ça ne prend pas une autre tournée de CHSLD du Québec pour savoir qu’il faut immédiatement changer la politique alimentaire, que les Québécois ne digèrent pas le fait qu’on donne des patates en poudre et des pogos à nos aînés. Faut-il vraiment demander aux aînés qui le désirent et qui le souhaitent s’ils veulent bénéficier de plus d’un bain par semaine? Franchement! Les défis sont grands. Il manque plus de 3 000 places dans les CHSLD du Québec, les listes d’attentes pour obtenir une place sont parfois interminables, les employés sont pour la grande majorité d’entre eux débordés, des aînés sont pénalisés par des règles financières et administratives dépassées qui doivent être rapidement changées, etc. Il faut passer à l’action dès maintenant », déclare François Paradis.

Le gouvernement ne s’est pas préoccupé des aînés depuis son arrivée au pouvoir, insiste le caquiste, rappelant les 20 recommandations formulées dans le rapport final du mandat d’initiative sur les conditions de vie des adultes hébergés en centre d’hébergement et de soins de longue durée déposé en juin dernier. « Et pour comble : alors que les recommandations étaient adressées au ministère de la Santé, Gaétan Barrette, lui-même nous annonce aujourd’hui qu’il envoie une députée libérale faire la tournée. C’est lui qui tient les ficelles, pas ses collègues. Gaétan Barrette doit s’activer plutôt que d’envoyer une députée sur la route », conclut François Paradis.