Transferts fédéraux en santé : François Legault propose une rencontre entre les premiers ministres des provinces toujours sans entente


 Publié le 21 février 2017

Alors qu’il est minuit moins une dans le dossier des transferts fédéraux en santé, Philippe Couillard a balayé du revers de la main la proposition du chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, qui exige une rencontre au sommet entre M. Couillard et les trois premiers ministres des provinces qui n’ont toujours pas conclu d’entente avec le fédéral, soit l’Ontario, le Manitoba et l’Alberta.

« Présentement, la seule stratégie du gouvernement libéral semble être de laisser le ministre de la Santé se défouler sur Twitter », a lancé François Legault, qualifiant d’inacceptable l’attitude du premier ministre, qui préfère attendre le prochain budget fédéral avant de faire quoi que ce soit.

« Actuellement, le fédéral prépare son prochain budget et le front commun des provinces n’a toujours rien obtenu. Au contraire, il ne cesse de s’effriter. Vendredi dernier, la Colombie-Britannique est devenue la 6e province à s’entendre avec Ottawa. La réaction du premier ministre a été très décevante. Il doit réaliser que l’Ontario, le Manitoba et l’Alberta, qui n’ont toujours pas signé d’entente avec Ottawa, représentent avec le Québec les trois quarts de la population du Canada. Donc, ensemble, il est encore possible de bâtir un rapport de force réel face au gouvernement fédéral. M. Couillard doit rencontrer rapidement ses homologues des 3 autres provinces qui n’ont pas signé et proposer un plan de match concerté », a déclaré François Legault.

Le chef de la CAQ a ajouté que les enjeux sont trop grands pour que Philippe Couillard baisse aussi facilement les bras. Sa stratégie d’attendre passivement le budget fédéral n’aide en rien les aînés qui attendent, en moyenne, 200 jours avant de recevoir des soins à domicile. « Ça n’aide pas non plus les parents d’enfants autistes, qui se battent pour avoir accès à des ressources spécialisées. Les montants en jeu sont énormes ! Le premier ministre doit faire preuve de leadership et organiser une rencontre au sommet avec les premiers ministres de l’Ontario, de l’Alberta, du Manitoba. Va-t-il le faire pour les patients du Québec ? » a conclu M. Legault.

Nouvel appareil médical financé par des citoyens refusé : La CAQ invite Gaétan Barrette à revenir sur sa décision


 Publié le 3 février 2017

« Le ministre Gaétan Barrette ferait mieux de penser au bien-être des citoyens de Sorel-Tracy plutôt que de chercher, comme toujours, à centraliser les soins et les décisions. Il est inconcevable que le ministre refuse à la population un appareil qui viendra améliorer l’accès aux soins de santé. C’est révoltant ! », a vivement réagi Jean-Bernard Émond, président du comité d’action local de la Coalition Avenir Québec dans Richelieu et ex-candidat dans le comté. Il a du même coup annoncé que ses collègues députés de la CAQ allaient faire tout en leur possible pour inciter le ministre Barrette à renverser sa décision.

La décision du ministère de la Santé de refuser l’ajout d’un appareil permettant de diagnostiquer les cancers du poumon à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu de Sorel ne fait aucun sens, a indiqué M. Émond. D’abord parce que l’argent est disponible, puisque les citoyens et la fondation de l’hôpital ont déjà amassé les sous nécessaires, ensuite parce que le CISSS de la région de la Montérégie a donné son aval pour mener cette campagne de financement. Malgré cela, Gaétan Barrette a décidé de faire volte-face.

« Je pense que M. Barrette devrait se rappeler que sa priorité numéro un, c’est d’offrir des services de santé de proximité. Or, la triste réalité, c’est que les patients atteints du cancer des poumons à Sorel-Tracy doivent se rendre à Saint-Hyacinthe pour obtenir un examen. Le Dr Barrette doit arrêter de vouloir centraliser tous les soins dans certains hôpitaux. Il doit comprendre une bonne fois pour toutes que ses gestes ont des conséquences néfastes pour les citoyens de Sorel. Le ministre doit accepter l’ajout de cet appareil, payé par la communauté et la fondation. La CAQ est une opposition constructive et va donc entrer en communication très prochainement avec le bureau du ministre pour qu’il revienne sur sa décision, au bénéfice des familles et des citoyens de la région », a conclu Jean-Bernard Émond.

Financement des soins de santé : 8 régions du Québec sont sous-financées de 319,3 M$, dévoile la CAQ


 Publié le 2 décembre 2016

« Des milliers de patients aux quatre coins du Québec écopent, parce que le gouvernement libéral ne finance pas les services de santé de manière équitable entre les régions », ont déclaré les députés de la Coalition Avenir Québec, François Paradis et François Bonnardel.

À l’Assemblée nationale, le leader parlementaire de la CAQ a présenté de nouvelles données inquiétantes du ministère de la Santé et des Services sociaux, qui démontrent noir sur blanc que les soins de santé à travers le Québec sont présentement sous-financés de 319,3 millions de dollars.

Chaque année, le ministère évalue le manque à gagner et les surplus de ressources de 11 programmes de santé dans toutes les régions du Québec, a indiqué M. Bonnardel. En vertu de la Loi sur l’accès à l’information, la CAQ a appris que 8 régions du Québec sont sous-financées. Pour le député caquiste, cette inégalité est inacceptable, car derrière ces chiffres se cachent des personnes qui vivent dans l’incertitude et l’anxiété des listes d’attente.

« La situation ne fait que se détériorer sous le règne libéral. En mars 2014, le manque de ressources à l’échelle du Québec était estimé à 247,1 millions de dollars. Au lieu de se résorber, ce manque à gagner est passé à 319,3 millions cette année, soit 72,2 millions de plus depuis l’arrivée de Philippe Couillard au pouvoir ! Résultat : les Québécois subissent des délais d’attente interminables et écopent dans plusieurs programmes de santé, notamment en santé mentale, en santé physique, ainsi que dans l’aide aux personnages âgés et aux jeunes avec des déficiences intellectuelles », a déclaré François Bonnardel, lors de la période des questions.

« Comment le ministre Gaétan Barrette peut-il justifier que d’une région à l’autre, des patients reçoivent moins de services et sont traités comme des citoyens de seconde zone ? C’est révoltant ! Le ministre a été incapable de corriger cette injustice jusqu’à maintenant, tout comme les péquistes qui l’ont précédé », a renchéri le porte-parole de la CAQ en matière de santé, François Paradis.

Vivement une réforme

 Pour régler une fois pour toutes ce problème d’équité dans les établissements de santé, la CAQ presse le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, à tenir parole et à réformer rapidement le financement du réseau de la santé pour déployer le financement à l’activité.

« Concrètement, il faut que l’argent suive le patient. Une réforme en profondeur est incontournable, surtout compte tenu des derniers chiffres qu’on dévoile, prouvant que les inégalités de financement se sont grandement détériorées depuis l’arrivée des libéraux. Cette réforme prendra de nombreuses années avant d’être complété, mais rien n’excuse que rien ne soit fait à court et moyen terme pour inverser la tendance. Il est inacceptable que les inégalités de financement soient aussi élevées. Le ministre de la Santé le sait et doit agir en conséquence », a conclu François Paradis.

Voici le détail des chiffres obtenus en exclusivité par la CAQ :

Inégalités de financement en santé entre les régions du Québec
Régions Montant

(en mars 2014)

Montant

(en mars 2016)

Variation
Montérégie -97,9 M$ -131,4 M$ + 33,5 M$
Laurentides -39,6 M$ -56,6 M$ + 17 M$
Laval -18,2 M$ -34,7 M$ + 16,5 M$
Lanaudière -23,3 M$ -30,3 M$ + 7 M$
Mauricie–Centre-du-Québec -27,1 M$ -22,4 M$ -4,7 M$
Estrie -28,2 M$ -20 M$ -8,2 M$
Outaouais -4 M$ -15,2 M$ +11,2 M$
Chaudière-Appalaches -8,4 M$ -8,3 M$ 0,1 M$
ENSEMBLE DU QUÉBEC -247,1 M$ -319,3 M$ +72,2 M$

Agrandissement de l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier – Le ministre de la Santé répond enfin à l’appel de Chantal Soucy


 Publié le 1 décembre 2016

Après deux ans de travail acharné, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, est finalement parvenue à convaincre le ministre de la Santé d’agrandir l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier, une annonce attendue depuis longtemps par la communauté.

« C’est un grand jour pour Saint-Hyacinthe. Depuis mon élection, l’agrandissement de l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier est un combat que je mène sans relâche. Je n’ai jamais lâché le morceau et je suis fière de voir que tout ce travail porte enfin fruit. Cette annonce est une bonne nouvelle, à la fois pour les citoyens, qui pourront bénéficier de meilleurs services, mais également pour tous nos professionnels de la santé, qui ont dû faire preuve de débrouillardise pendant de nombreuses années pour arriver à soigner leurs patients adéquatement, malgré le grand manque d’espace », a déclaré Chantal Soucy, qui n’a cessé de talonner le gouvernement libéral.

Cette annonce survient deux ans après que Chantal Soucy ait formellement présenté le dossier au ministre Gaétan Barrette, lors d’une rencontre tenue à l’Assemblée nationale. « Lors de ma campagne électorale en 2014, j’ai pu constater l’importance de faire avancer ce dossier pour les citoyens de la grande région de Saint-Hyacinthe. Une fois élue, j’ai pris ce projet de front et j’en ai fait ma priorité. L’agrandissement de l’urgence représente non seulement un investissement de plusieurs millions de dollars pour notre communauté, mais surtout une amélioration considérable des services de santé pour les gens d’ici », a souligné la députée de Saint-Hyacinthe.

L’élue caquiste a tenu à remercier les urgentologues, Dr Robert Patenaude et Dr Jocelyn Dorado, pour leur appui indéfectible. « Sans eux, le projet d’agrandissement n’aurait pas pu voir le jour », a-t-elle affirmé. « Je tiens à les remercier chaleureusement d’avoir porté le dossier avec moi. Ces deux hommes de cœur ont travaillé d’arrache-pied pour améliorer les conditions de leur hôpital, mais surtout de leurs patients. »

Chantal Soucy a finalement tenu à remercier le ministre Gaétan Barrette pour sa collaboration et sa compréhension des enjeux spécifiques à Saint-Hyacinthe. « Nous avons réussi à prouver à l’ensemble des Québécois que nous sommes capables de travailler ensemble pour le bien de la population », s’est réjouie la députée caquiste.

Tarifs de stationnement dans les hôpitaux : Malgré les nouvelles balises, les tarifs sont toujours abusifs


 Publié le 1 décembre 2016

« Les nouvelles balises envoyées par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, aux établissements de santé en août dernier, pour établir des tarifs de stationnement abordables dans les hôpitaux, ont eu l’effet d’un coup d’épée dans l’eau. » C’est ce que constate le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, qui, preuves à l’appui, soutient que des tarifs abusifs sont toujours en vigueur dans la majorité des hôpitaux de la province, au grand dam des Québécois qui se voient indirectement restreints dans leurs accès aux soins de santé.

« Concrètement, tout ce que le gouvernement libéral a fait, c’est d’instaurer la gratuité pour un stationnement d’une durée de 15 à 30 minutes et de porter le tarif maximal pour une période de 3 à 4 heures, alors que les Québécois attendent toujours en moyenne plus de 15 heures aux urgences. Il n’y a aucune limite fixée, aucun plafond instauré par le gouvernement. Les nouvelles directives n’ont clairement pas mis fin aux tarifs scandaleux qui frappent actuellement 26 hôpitaux dans 7 régions du Québec », déplore François Bonnardel.

Selon une compilation récente effectuée par la CAQ, 26 hôpitaux situés à Montréal, Laval, dans le Bas-Saint-Laurent, en Outaouais, dans Chaudières-Appalaches, en Montérégie et à Québec exigent des frais quotidiens de stationnement d’au moins 10 $ par jour. Dans 13 hôpitaux, c’est même 15 $ ou plus par jour qui est réclamé. « Est-ce que le ministre de la Santé trouve raisonnable de payer aussi cher pour aller à l’hôpital ? Les patients ne sont pas des guichets automatiques. Le gouvernement libéral doit corriger immédiatement le tir », réclame à nouveau le député de Granby.

Rappelons que la CAQ exige depuis plusieurs mois que le gouvernement annonce :

–          La gratuité pour les deux premières heures de stationnement ;

–          La fixation d’un prix plafond entre 7 et 10 $ selon les régions.

Voici les données compilées par la CAQ :

 

Tarifs abusifs de stationnements dans certains hôpitaux

(Novembre 2016)

Hôpitaux 1 heure 3 heures Tarif maximum quotidien
Montréal
Hôpital de St. Mary 12 $ 18 $ 18 $
Hôpital général du Lakeshore 12 $ 14 $ 14 $
Hôpital général juif 12 $ 20 $ 20 $
Hôpital Maisonneuve-Rosemont 10,25 $ 16,75 $ 20,50 $
Hôpital Santa Cabrini 9 $ 15 $ 15 $
Hôpital du Sacré-Cœur 11 $ 11 $ 17 $
Hôpital Fleury 6 $ 10 $ 10 $
CHUM (Notre-Dame) 11,50 $ 21 $ 23 $
CUSM (Site Glen) 15 $ 25 $ 25 $
CUSM (Hôpital général de Montréal) 15 $ 25 $ 25 $
CHU Sainte-Justine 9 $ 20 $ 23 $
Institut de cardiologie de Montréal 12 $ 18 $ 18 $
Laval
Cité de la Santé de Laval 11 $ 11 $ 11 $
Bas-Saint-Laurent
Hôpital régional de Rimouski 6,50 $ 10 $ 10 $
Outaouais
Hôpital de Hull 6,25 $ 15 $ 15 $
Hôpital de Gatineau 6,25 $ 15 $ 15 $
Chaudière-Appalaches
Hôtel-Dieu de Lévis 5 $ 10 $ 12 $
Capitale-Nationale
CHU de Québec (5 hôpitaux) 6 $ 14 $ 16 $
Institut universitaire de cardiologie et pneumologie 6 $ 13 $ 14 $
Montérégie
Hôpital Charles-Lemoyne 9 $ 11 $ 13,50 $
Hôpital Pierre Boucher 5 $ 10 $ 10 $
CH Anna-Laberge 7 $ 10 $ 10 $

Place en CHSLD dans la région des Laurentides : Une attente inacceptable de 269 jours pour nos aînés, déplore la CAQ


 Publié le 1 décembre 2016

Dans la région des Laurentides, en mars 2016, 324 aînés devaient attendre en moyenne 269 jours pour obtenir une place en CHSLD, selon des informations obtenues par la CAQ et révélées par le député de Lévis, François Paradis. Le critique caquiste en matière de santé réclame à nouveau du gouvernement libéral un plan concret pour s’attaquer aux listes d’attente.

À Saint-Jérôme, la situation est d’autant plus intenable, a regretté François Paradis, alors que près d’une centaine d’aînés attendent une place permanente en CHSLD. En effet, le député de la CAQ a révélé que :

– 42 aînés attendent 248 jours pour une place au CHSLD d’Youville Saint-Jérôme ;

– 29 aînés attendent 301 jours pour une place au CHSLD l’Auberge ;

– 26 aînés attendent 336 jours pour une place au CHSLD Lucien-G. Rolland.

« Le gouvernement a prévu la construction d’un nouveau CHSLD qui accueillera, d’ici un an, les résidents des CHSLD d’Youville et de l’Auberge qui vont fermer leurs portes. Malgré cette annonce, il n’y aura pas de lits additionnels pour réduire la liste d’attente, alors que ça prend 300 jours pour qu’un aîné obtienne sa place. Le ministre Gaétan Barrette n’a encore rien fait pour s’attaquer à ces délais. Ce qu’il doit comprendre, c’est que les personnes qui résident en CHSLD ne le font pas par choix, mais parce que leur santé les y oblige. Il est inacceptable que des aînés aient à attendre 300 jours en moyenne à Saint-Jérôme pour obtenir leur place en CHSLD ! » a déclaré François Paradis, qui fait de la protection et de la défense des droits des aînés une de ses priorités à l’Assemblée nationale.

Le porte-parole de la CAQ pour la région des Laurentides, Benoit Charette, a poursuivi en ajoutant que faute de place en CHSLD, 66 aînés occupent actuellement un lit dans les hôpitaux des Laurentides. Or, ces lits occupés par des aînés engorgent les urgences de la région. M. Charette demande au ministre Gaétan Barrette de déposer un vrai plan de réduction des listes d’attente et de mettre fin aux mesures cosmétiques.

« À Saint-Jérôme, l’urgence déborde continuellement. Cette semaine encore, l’attente sur civière était de 26 heures et demie ! Il est grand temps pour Gaétan Barrette de descendre de son nuage pour que nos personnes âgées, tant à Saint-Jérôme qu’à travers tout le Québec, puissent obtenir les services et le soutien qu’ils méritent, dans des délais raisonnables », a conclu le député de Deux-Montagnes.

De son côté, le candidat de la CAQ dans Saint-Jérôme, Bruno Laroche, rappelle que les conditions de vie des aînés sont une priorité pour lui et qu’il entend talonner le gouvernement libéral pour que les aînés obtiennent enfin les services qu’ils méritent.

Quotas de couches dans les CHSLD : La CAQ réclame une enquête du Protecteur du citoyen


 Publié le 10 novembre 2016

Le député de la Coalition Avenir Québec, François Paradis, a dévoilé jeudi des histoires accablantes d’employés du réseau et de familles de résidents, qui confirment l’existence probable de quotas de couches dans les CHSLD. Devant un tel manque de respect envers nos ainés, la CAQ exige une enquête du Protecteur du citoyen.

« Ces témoignages me troublent au plus haut point. J’ai découvert et révélé qu’il y avait des bains aux noirs dans les CHSLD et que nos aînés sont limités à un seul bain par semaine, mais jamais je n’aurais pensé qu’il y avait aussi des quotas de couches. En sommes-nous vraiment rendus là, au Québec ? Des travailleurs du réseau confirment que ce ne sont pas des cas isolés », a déclaré le critique caquiste en matière de santé.

Au Salon bleu, François Paradis a partagé le contenu d’un courriel qu’a reçu le ministre Gaétan Barrette, le 3 novembre dernier, par un préposé aux bénéficiaires d’un CHSLD. Au total, 20 témoignages qui donnent froid dans le dos, par exemple :

–          Plusieurs résidents restent dans leur urine et leurs selles pendant des heures, parfois même toute la nuit ;

–          La consigne est de changer la culotte lorsqu’elle est pleine à 80 % ;

–          Les préposés sont contraints d’utiliser une culotte hyper absorbante pour ne pas avoir à la changer durant leur quart de travail ;

–          Puisqu’il y a un quota sur les couches, si le nombre est dépassé, c’est aux frais des patients ;

–          Dans certains départements, les préposés sont chronométrés pour changer les couches.

« Le ministre a reçu un courriel, détaillant toutes ces pratiques. Il sait donc comment ça se passe sur le terrain. Il n’a pas d’excuses! Nos aînés ne peuvent plus attendre, ils n’en peuvent plus d’être traités ainsi. Surtout, ils ne le méritent pas. J’exige que le Protecteur du Citoyen fasse enquête sur ses révélations », a conclu le député de Lévis.

Élection partielle dans Saint-Jérôme : La santé, au cœur des priorités de Bruno Laroche


 Publié le 9 novembre 2016

Le candidat de la CAQ dans la circonscription de Saint-Jérôme, M. Bruno Laroche, accompagné du député de Lévis et porte-parole de la CAQ en matière de santé et pour la condition de vie des aînés, M. François Paradis, a tenu un point de presse afin de parler de sa grande priorité s’il est élu le 5 décembre prochain, la santé.

« Vous vous en doutez sûrement, la santé demeure ma grande priorité et la grande préoccupation des Jérômiens. Trois dossiers sont très préoccupants présentement à l’Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme. Je pense notamment, au retard de la construction du nouveau pavillon de soins en santé mentale qui a entraîné une augmentation effarante du temps d’attente à l’urgence et qui est actuellement de plus de 25 heures. C’est inacceptable! Autant les libéraux que les péquistes sont responsables de ce retard. Une fois élu, je m’engage à talonner sans relâche le gouvernement afin que le pavillon en santé mentale puisse voir le jour une fois pour toutes », a déclaré Bruno Laroche.

Un moratoire sur le projet Optilab

M. Laroche s’est dit également préoccupé par le projet Optilab et rappelle que CAQ a réclamé un moratoire sur ce projet il y a déjà quelques semaines.

« Le projet Optilab comporte actuellement trop de risques et d’inconnus pour être déployé. Il représente aussi une multiplication des risques d’erreurs et de pertes d’échantillons qui devront parcourir de longues distances, entraînant des retards et des reprises de tests pour les patients. Et c’est sans compter les emplois qui seront abolis, soient 128 emplois dans les Laurentides. En tant que futur député caquiste de Saint-Jérôme, j’entends demander un moratoire sur ce projet puisqu’il en va de l’avenir de 128 employés et de leurs familles ainsi que de la sécurité des patients », a promis le candidat caquiste.

Baisse d’impôt pour les familles

Finalement, Bruno Laroche a tenu à rappeler que sa formation politique est la seule à réclamer une baisse d’impôt immédiate pour les Québécois.

« Depuis plusieurs mois, mon chef François Legault, est le seul à réclamer une baisse d’impôt de 1000 $ par famille. Cette mesure redonnerait aux Jérômiens une bouffée d’air et stimulerait notre économie locale et régionale. Une autre preuve indéniable que Saint-Jérôme a besoin d’un député caquiste afin de vous défendre. Tout comme mon chef, je suis déterminé à protéger le portefeuille des Jérômiens. La CAQ est le seul parti qui a l’ambition et la capacité de faire les choix qui s’imposent et de mettre en œuvre les changements dont le Québec a besoin. Je tiens à vous rappeler que le nouveau chef péquiste a rejeté du revers de la main toute baisse d’impôts et que les libéraux l’ont aussi rejeté dans leur mise à jour économique », a conclu Bruno Laroche.

Fin des opérations pour traiter le cancer des poumons à Drummondville : Un coup dur pour le Centre-du-Québec


 Publié le 9 novembre 2016

Au lieu de renverser sa décision bureaucratique, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, maintient le cap et compte toujours envoyer les patients de Drummondville atteints d’un cancer des poumons se faire soigner à l’extérieur de la région du Centre-du-Québec, ont déploré les députés de la Coalition Avenir Québec, Sébastien Schneeberger et André Lamontagne.

Environ 40 patients atteints du cancer devront maintenant faire deux heures de voiture aller-retour pour se faire soigner à Trois-Rivières, a indiqué Sébastien Schneeberger, député deDrummond–Bois-Francs.

« Le ministre de la Santé vit vraiment dans une bulle bien loin de la réalité des patients et ce n’est pas juste dans le Centre-du-Québec. En gros, il dit à 40 patients atteints du cancer des poumons : “même si vous êtes gravement malade, vous ferez des allers-retours de 2 heures à Trois-Rivières !” Le maire de Drummondville, avec qui j’ai parlé ce matin, est inquiet. Le médecin, qui traite les patients, est lui aussi choqué par cette décision bureaucratique froide. Comment le ministre de la Santé peut-il non seulement approuver, mais justifier, la décision de couper les chirurgies du cancer des poumons à Drummondville ? C’est inacceptable », a vivement dénoncé Sébastien Schneeberger.

Pour le député de Johnson André Lamontagne, cette décision malavisée de couper les chirurgies du cancer des poumons à Drummondville est un autre exemple de la centralisation des services de santé vers les grandes villes, donc au détriment de la proximité. « Dans le Centre-du-Québec, d’autres services de santé seront bientôt coupés. En janvier prochain, on va couper 6 services à l’hôpital de Nicolet. Il y aussi le projet Optilab qui va frapper les hôpitaux de Victoriaville et de Drummondville. Pourquoi le gouvernement s’acharne-t-il à couper les soins de santé dans le Centre-du-Québec? Pourquoi traiter les gens du Centre-du-Québec comme des citoyens de seconde zone ? » a lancé André Lamontagne.

Agrandissement de l’hôpital de Saint-Jérôme : Les libéraux reportent le projet aux calendes grecques, déplore Benoit Charette


 Publié le 8 novembre 2016

Alors que l’urgence de l’hôpital de Saint-Jérôme déborde continuellement et que les patients sur civière sont contraints d’attendre plus de 24 heures, le nouveau pavillon de santé mentale, promis par les libéraux et les péquistes, ne verra pas le jour de sitôt si l’on se fie aux réponses évasives du ministre de la Santé, Gaétan Barrette.

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région des Laurentides, Benoit Charette, dénonce que le projet ne soit pas encore commencé alors que l’ex-ministre libéral de la Santé, Yves Bolduc, avait annoncé son ouverture en 2014. En effet, rappelons que M. Bolduc avait prévu d’ouvrir les portes du pavillon dès 2014.

« C’est inacceptable que 32 mois après son élection, le gouvernement n’ait toujours pas annoncé que le projet sera enfin réalisé. Ça n’excuse pas non plus le Parti québécois qui a annoncé la construction du pavillon en santé mentale en 2014 sans même déposer de crédits budgétaires. Résultat : ce projet est au stade de planification depuis 2013 dans le Plan québécois des infrastructures. Les Québécois de Saint-Jérôme et des Laurentides attendent depuis des années la construction d’un nouveau pavillon, qui doit comprendre 96 lits d’hospitalisation. Aujourd’hui, ils ne connaissent même pas la date de la première pelletée de terre et encore moins le moment de son ouverture », peste Benoit Charette.

Le député de Deux-Montagnes souligne que la construction du pavillon en santé mentale est plus que justifiée, vu la situation alarmante à l’urgence de Saint-Jérôme. « Il y a des lits occupés à l’urgence de Saint-Jérôme par des gens qui ne devraient pas s’y retrouver. Le nouveau pavillon pourra réduire la pression sur l’urgence. Ça doit être une priorité pour le gouvernement. Les citoyens de Saint-Jérôme méritent plus que d’attendre plus de 24 heures, l’une des pires performances au Québec », déplore Benoit Charette.