Investissement de 1,2 G$ US de Québec et d’Airbus dans la Société en commandite Airbus Canada


 Publié le 4 février 2022

Le gouvernement du Québec et Airbus investissent conjointement 1,2 milliard de dollars américains en tant qu’actionnaires dans le capital de la Société en commandite Airbus Canada (Airbus Canada) afin de soutenir l’accélération de la cadence de production des avions A220, compte tenu du solide carnet de commandes de l’entreprise. La principale chaîne d’assemblage finale ainsi que le centre d’excellence et névralgique du programme A220 sont situés à Mirabel, dans la région des Laurentides. En proportion de l’actionnariat existant, Québec investira 300 millions de dollars américains, par l’entremise d’Investissement Québec, tandis qu’Airbus investira 900 millions de dollars américains, conformément aux précédentes prévisions de son plan d’affaires. Cet investissement contribuera au maintien de l’équivalent de 2 500 emplois à temps plein et qualifiés dans le secteur de l’aéronautique au Québec et permettra d’atteindre la maturité du programme, en plus de créer de nouveaux emplois.

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, en a fait l’annonce aujourd’hui en compagnie du ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional, M. Pierre Fitzgibbon.

Cet investissement est accompagné d’une série d’engagements d’Airbus en matière d’emplois et de maintien de la production afin de s’assurer que les retombées économiques générées augmentent et profitent à l’économie du Québec.

L’investissement gouvernemental permettra également de repousser la date de rachat de la participation de Québec, prévue initialement en 2026, jusqu’à quatre (4) années additionnelles, en 2030, ce qui donnera du temps à Airbus Canada pour créer davantage de valeur au programme A220.

« L’annonce d’aujourd’hui est importante pour notre industrie aérospatiale. On va investir 300 millions de dollars américains dans le programme A220 d’Airbus. Ça va permettre de protéger 2 500 emplois bien payés à Mirabel. Airbus est un bon partenaire pour le Québec. L’entreprise a continué de miser sur le génie québécois pour bâtir l’un des avions les plus prometteurs au monde. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Cet investissement du gouvernement, à la hauteur de son actionnariat, renforce la position du Québec dans son partenariat avec Airbus. On obtient des engagements à plus long terme et on a de meilleures chances de récupérer notre investissement initial, incluant le montant de 1 milliard de dollars américains. Nous sommes fiers de collaborer avec Airbus, qui joue maintenant un rôle clé dans notre écosystème aérospatial, et nous espérons qu’elle sera ici pour longtemps. »   

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional

« L’industrie aéronautique mondiale démontre depuis quelques mois des signaux de reprise. Les avions monocouloirs, incluant l’A220 conçu et assemblé à Mirabel, sont les premiers à se remettre des contrecoups de la pandémie. D’ailleurs, nos récentes annonces de commandes d’A220 et les chiffres de livraison pour 2021 en témoignent. L’A220 a un solide carnet de commandes, avec près de 500 avions à livrer au cours des prochaines années. Nous croyons fermement à l’avenir de l’A220, un avion des plus avancés technologiquement, qui est déjà reconnu par nos clients pour sa performance et son empreinte carbone réduite. Comme annoncé précédemment, en tant qu’actionnaire majoritaire du programme, Airbus continue d’investir dans le partenariat et au Québec afin d’accélérer la cadence mensuelle de production des avions A220 pour ainsi assurer le succès anticipé du programme au milieu de la décennie. »

Guillaume Faury, président-directeur général d’Airbus

Faits saillants :

  • Airbus Canada emploie l’équivalent de 2 500 personnes à temps plein au Québec. Selon la cadence de production prévue, le nombre d’effectifs pourrait se chiffrer à 3 000 en 2025 et engendrer des retombées économiques bénéfiques.
  • Airbus détient 75 % des parts de la Société en commandite et le gouvernement du Québec 25 %.

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Lancement des zones d’innovation


 Publié le 4 février 2022

Le gouvernement du Québec réalise un engagement important en désignant les deux premières zones d’innovation du Québec, soit Sherbrooke quantique et Technum Québec. Il donne ainsi le coup d’envoi à ce chantier visionnaire et mobilisateur pour l’avenir de l’économie québécoise.

Le gouvernement a annoncé aujourd’hui des investissements totalisant plus de 690 millions de dollars d’ici les cinq prochaines années pour réaliser des projets au cœur de ces zones d’innovation.

Pour cette occasion, le premier ministre du Québec, M. François Legault, était accompagné du ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional, M. Pierre Fitzgibbon, de la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Danielle McCann, et du député de Nicolet-Bécancour et adjoint parlementaire du premier ministre (volets projet Saint-Laurent et zones d’innovation), M. Donald Martel. La députée de Saint-François, Mme Geneviève Hébert, le députée de Richmond, M. André Bachand, et la députée de Brome-Missisquoi, Mme Isabelle Charest, étaient aussi présents et se sont réjouis des retombées de l’annonce sur leur circonscription respective.

Misant sur les forces du Québec, les zones d’innovation regroupent des acteurs de la recherche, de l’industrie ainsi que des milieux de l’enseignement et de l’entrepreneuriat qui favoriseront la culture de l’innovation pour attirer plus d’investissements, générer plus de recherche et contribuer de façon durable à leurs communautés.

Étant au cœur de la vision économique du premier ministre et du gouvernement, les zones d’innovation ont pour objectif de répondre à trois grands enjeux :

·       le passage de l’idée au marché, pour permettre la création et la croissance d’entreprises innovantes et la conquête de nouveaux marchés en favorisant la mise au point de technologies et de produits innovants;

·       l’attraction d’investissements privés, notamment étrangers, afin d’augmenter la productivité des entreprises québécoises;

·       la croissance économique propre et durable, en vue d’opérer une transition vers une économie à faible empreinte environnementale.

Elles contribueront ainsi au développement d’une économie québécoise plus forte, durable et prospère.

L’aide financière du gouvernement du Québec favorisera l’augmentation des collaborations entre les établissements d’enseignement et les industries, le renforcement des infrastructures technologiques ainsi que la promotion et l’animation des zones d’innovation. Elle contribuera aussi au renforcement des infrastructures technologiques des territoires, notamment par la mise en place à Bromont d’un ordinateur quantique d’IBM, le quatrième de l’entreprise hors États-Unis.

« Les zones d’innovation, c’est une vision qui me tient beaucoup à cœur. Je parlerais même d’un rêve que j’ai depuis longtemps pour le Québec. L’idée a germé avec le projet Saint-Laurent, que j’ai présenté dans un livre. Le point de départ, c’est de dire que le Québec a un potentiel immense pour innover dans des domaines prometteurs, pour être un leader de l’économie de l’avenir. Je suis convaincu que le Québec a tout ce qu’il faut pour se mesurer aux meilleurs. On a des universités de calibre mondial, des entrepreneurs créatifs et des travailleurs talentueux dans toutes les régions. On ne doit surtout pas avoir peur d’être ambitieux pour notre avenir. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Je suis vraiment fier du travail accompli pour annoncer les deux premières zones d’innovation. On s’est inspirés des meilleurs modèles d’innovation au monde pour arriver à faire naître des projets emballants partout au Québec. En misant sur des chercheurs réputés, de grandes entreprises, des instituts de recherche et un écosystème d’organismes et d’entreprises émergentes, ou startups, les zones d’innovation renforceront la position du Québec à l’international dans des secteurs de pointe et propulseront notre économie à un niveau supérieur. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional

« Les atouts que possèdent les zones d’innovation permettront aux différents acteurs économiques d’explorer de nouvelles avenues en matière d’innovation et de recherche et développement. Ensemble, les intervenants clés des secteurs d’avenir mettront en œuvre des projets prometteurs pour le rayonnement du Québec au pays et ailleurs dans le monde. Voilà l’occasion de promouvoir nos forces à l’échelle nationale et internationale! »

Danielle McCann, ministre de l’Enseignement supérieur

« C’est à l’intérieur d’un environnement misant sur la qualité de vie et le bien-être, et favorisant la rencontre des idées, la créativité et la collaboration, que les zones d’innovation combineront le savoir, la recherche, le développement d’entreprises ainsi que le soutien à l’entrepreneuriat. Elles s’adjoindront également de chercheurs et d’industriels reconnus pour leur grande expertise dans des secteurs de pointe. »

Donald Martel, député de Nicolet-Bécancour et adjoint parlementaire du premier ministre (volets projet Saint-Laurent et zones d’innovation)

Faits saillants :

·       Les propositions de zone d’innovation peuvent être soumises en continu.

·       Elles sont analysées selon des critères de réussite et de sélection précis, dans le cadre d’un processus formel auquel participe un comité de recommandation interministériel du gouvernement du Québec.

Lien connexe :

Pour en savoir plus sur les zones d’innovation, consultez le www.economie.gouv.qc.ca/bibliotheques/zones-dinnovation/creation-de-zones-dinnovation.

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Priorité à l’achat québécois 


 Publié le 3 février 2022

Le gouvernement du Québec annonce, aujourd’hui, l’importante Stratégie gouvernementale des marchés publics, qui vise à favoriser l’achat de biens et de services québécois. Cela représente, à terme, hausse de 1,5 milliard de dollars en achats québécois et une augmentation annuelle du produit intérieur brut réel du Québec de 420 millions de dollars. C’est la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, qui a dévoilé les grandes lignes de cette stratégie, en compagnie de son adjoint parlementaire, Simon Allaire.

En faisant de l’achat québécois une priorité, le gouvernement prend des mesures concrètes afin de réduire sa dépendance vis-à-vis des marchés extérieurs et de créer de la richesse pour les entreprises d’ici, en s’appuyant sur le savoir-faire et les ressources dont la société dispose. Cela représente également 530 millions de dollars, par année, de plus en contrats d’approvisionnement auprès d’entreprises québécoises.

Le gouvernement va aussi encourager les organismes publics à augmenter leurs achats et leurs investissements québécois, notamment dans les secteurs stratégiques que sont la santé et l’industrie bioalimentaire.

Une stratégie qui s’inscrit dans la vision économique du gouvernement

La Stratégie gouvernementale des marchés publics 2022-2026 favorisera l’atteinte des différents objectifs que sont le développement économique des régions, l’innovation et le développement durable, ce qui comprend les enjeux environnementaux et l’achat d’aliments québécois. Elle rendra les marchés publics plus accessibles aux petites et moyennes entreprises des grands centres et des régions.

Une série de mesures est aussi proposée afin que toutes les entreprises qui ont le potentiel de faire affaire avec l’État aient une chance égale d’accéder aux marchés publics, tout en favorisant au maximum les retombées économiques régionales. Parmi ces mesures figurent la mise sur pied d’un répertoire des fournisseurs, la création d’entreprises bioalimentaires, l’élaboration d’un tremplin pour les entreprises non initiées aux marchés publics et la formation des conseillers en développement économique.

Un projet de loi innovant

Le projet de loi no 12, Loi visant principalement à promouvoir l’achat québécois et responsable par les organismes publics, à renforcer le régime d’intégrité des entreprises et à accroître les pouvoirs de l’Autorité des marchés publics,a été déposé, aujourd’hui, pour appuyer certains volets de la nouvelle stratégie. Il propose des dispositions qui visent, notamment, à privilégier l’achat québécois dans les contrats dont la valeur est sous les seuils des accords applicables. De plus, il permettra aux organismes publics de réserver des contrats aux petites entreprises du Québec et d’accorder une marge préférentielle d’au plus 10 % en fonction de la valeur québécoise ajoutée.

Le projet de loi permettra également l’utilisation d’une exigence de produits, de services et de travaux de construction québécois. Enfin, il permettra la mise en place de l’Espace d’innovation des marchés publics pour favoriser l’évolution des règles contractuelles et soutenir les organismes publics vers l’atteinte de leurs objectifs, notamment par l’augmentation des achats responsables et par une meilleure intégration du développement durable dans les processus.


« Les marchés publics jouent un rôle majeur dans le développement économique de toutes les régions du Québec. C’est pourquoi je suis très fière, aujourd’hui, de présenter cette stratégie, qui vise non seulement à appuyer l’achat québécois, mais aussi en faire une priorité tout en s’assurant de l’efficacité et de l’intégrité de la gestion des contrats publics. Par nos actions, nous rendrons les marchés publics plus accessibles aux entreprises québécoises, notamment les PME afin qu’elles puissent contribuer au développement économique. L’État donnera l’exemple et, ce faisant, stimulera la recherche et l’innovation québécoises. »

Sonia LeBel, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente
du Conseil du trésor

« Depuis le début de la pandémie, nous avons tous été sensibilisés à l’importance de l’achat québécois. Nos entreprises ont été nombreuses à se relever les manches et à répondre aux besoins d’approvisionnement des Québécois en temps de crise. Je suis donc très fier, aujourd’hui, de la réalisation de mon premier mandat à titre d’adjoint parlementaire, au Conseil du trésor, ce qui nous permettra maintenant d’élaborer un projet de loi qui fera la promotion de l’achat québécois par les organismes publics. C’est le résultat d’une large consultation qui nous a permis de connaitre les préoccupations et les enjeux du milieu à ce sujet. »

Simon Allaire, adjoint parlementaire de la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor

Liens connexes :

www.tresor.gouv.qc.ca

Violence conjugale : Implantation des bracelets antirapprochements


 Publié le 2 février 2022

La vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, a franchi une nouvelle étape vers l’implantation des bracelets antirapprochements (BAR) en contexte de violence conjugale par le dépôt d’un projet de loi visant à préciser les contextes permettant à certains acteurs du ministère de la Sécurité publique et de la Commission québécoise des libérations conditionnelles (CQLC) de les imposer aux contrevenants.

Plus précisément, le projet de loi vise à prévoir quels acteurs, autres que les tribunaux, pourraient imposer le port d’un dispositif de géolocalisation comme le bracelet antirapprochement, et dans quels contextes ils pourraient le faire, à savoir :

  • dans le cadre du suivi dans la communauté des personnes confiées aux Services correctionnels, comme mesure de surveillance des conditions rattachées à une probation, à un emprisonnement avec sursis, aux différentes permissions de sortir ou à une libération conditionnelle;
  • à titre de condition d’une permission de sortir préparatoire à la libération conditionnelle, d’une permission de sortir pour visite à la famille ou d’une libération conditionnelle accordée par la CQLC à une personne qui purge une peine d’emprisonnement de six mois ou plus;
  • à titre de condition d’une permission de sortir aux fins de réinsertion sociale accordée par le directeur d’un établissement de détention à une personne qui purge une peine d’emprisonnement de moins de six mois.

Selon le calendrier annoncé en décembre 2021, l’implantation des BAR devrait s’amorcer d’ici la fin du printemps 2022 dans le cadre d’un préprojet visant les prévenus jugés au palais de justice de Québec et les détenus de l’Établissement de détention de Québec. Elle s’étendra ensuite à l’ensemble de la province d’ici la fin de 2023.

« Rendre aux femmes la sécurité et la paix d’esprit qui leur ont été dérobées par les auteurs de violence conjugale, c’est la volonté profonde qui nous pousse à aller de l’avant avec l’implantation des bracelets antirapprochements dès maintenant. Le projet de loi que j’ai déposé vise à préciser et à bonifier les circonstances dans lesquelles il sera possible d’exiger le port d’un dispositif comme le BAR afin de protéger adéquatement les femmes victimes de violence conjugale. Son implantation partout au Québec d’ici 2023 permettra ultimement de redonner aux femmes leur autonomie et le contrôle sur leur vie et, dans certains cas, de sauver leur vie. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

Faits saillants :

  • Le projet de déploiement des bracelets antirapprochements au Québec s’inscrit en continuité avec le Plan d’action spécifique pour prévenir les situations de violence conjugale à haut risque de dangerosité et accroître la sécurité des victimes2020-2025, coordonné par le Secrétariat à la condition féminine.
  • Le bracelet antirapprochement fonctionne par géolocalisation. Il se compose de deux parties, soit un bracelet, porté par le contrevenant, et un dispositif remis à la victime. Lorsque l’auteur de violence conjugale se rapproche de la victime, le dispositif envoie un signal d’alerte à la police, qui s’assure alors de sécuriser la victime.
  • L’article 43 de la Loi concernant le cadre juridique des technologies de l’information précise que « nul ne peut exiger que l’identité d’une personne soit établie au moyen d’un procédé ou d’un dispositif qui porte atteinte à son intégrité physique. À moins que la loi le prévoie expressément en vue de protéger la santé des personnes ou la sécurité publique, nul ne peut exiger qu’une personne soit liée à un dispositif qui permet de savoir où elle se trouve ».

Lien connexe :
Québec.ca/violenceconjugale

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« Geste historique pour positionner le Québec comme leader des énergies vertes. »


 Publié le 2 février 2022

Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable des régions de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Jonatan Julien, a présenté aujourd’hui le projet de loi visant principalement à mettre fin à la recherche et à la production d’hydrocarbures de même qu’au financement public de ces activités.

Cette volonté de mettre un terme à l’exploitation des hydrocarbures en territoire québécois découle de l’engagement pris pour que le Québec soit carboneutre d’ici à 2050.

Le gouvernement est cohérent et respecte ses engagements en matière de lutte contre les changements climatiques. C’est une étape majeure qui envoie un signal clair que le Québec est résolument sur le chemin de la transition énergétique.

Interdiction de la recherche et de la production d’hydrocarbures

Le projet de loi prévoit d’interdire la recherche et la production d’hydrocarbures en révoquant toutes les licences en vigueur au Québec. Il prévoit de plus la fermeture des puits forés en vertu de ces licences ainsi que la restauration des sites.

Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) réalisera des analyses pour s’assurer que les travaux de fermeture ne nuiront pas aux milieux naturels.

Ce dépôt de projet de loi positionne clairement le leadership du Québec en matière de lutte contre les changements climatiques.

Si ce projet de loi est adopté, le Québec sera le premier État en Amérique du Nord à révoquer, sur son territoire, tous les droits visant la recherche et la production d’hydrocarbures. Il se joint ainsi à une coalition d’États qui se sont engagés à interdire la production d’hydrocarbures sur leurs territoires, la Beyond Oil and Gas Alliance (BOGA).

Programme d’indemnisation

Le projet de loi prévoit également la mise en place, par le gouvernement, d’un programme d’indemnisation des titulaires de licences révoquées, basé sur des paramètres justes et équitables établis en fonction des frais engagés. Il n’y aura aucune compensation sur d’hypothétiques revenus éventuels.

Il prévoit également qu’un vérificateur externe sera responsable d’établir le montant des indemnités et de formuler des recommandations au ministre.

Aucune indemnité ne sera versée, autre que le remboursement des frais de fermeture de puits et de restauration, tant que les puits ne seront pas fermés à la satisfaction des experts des ministères concernés, que le site ne sera pas remis en état, que les terrains ne seront pas décontaminés.

Projets pilotes d’acquisition de connaissances

La loi permettrait au ministre d’autoriser la réalisation de projets pilotes visant l’acquisition de connaissances sur :

  • le potentiel de séquestration de dioxyde de carbone;
  • le stockage d’hydrogène produit à partir d’une source d’énergie renouvelable;
  • la géothermie profonde;
  • toute autre activité qui favoriserait la transition énergétique ou l’atteinte des objectifs de lutte contre les changements climatiques.

Toutefois, en aucun temps des hydrocarbures ne pourraient être extraits dans le cadre de ces projets.

« Je suis très fier de confirmer le positionnement clair de notre gouvernement en matière de transition énergétique, dans un souci de cohérence avec nos objectifs de réduction de GES et de carboneutralité. Nous sommes déterminés à assumer notre rôle de chef de file en matière de production d’énergies vertes et de soutenir le développement d’une économie prospère et durable. Avec ce projet de loi, nous posons un geste historique pour positionner le Québec comme leader des énergies vertes. »

Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Faits saillants :

  • L’entrée en vigueur de la Loi sur les hydrocarbures et de ses règlements d’application, le 20 septembre 2018, a introduit des restrictions limitant les possibilités de réaliser des activités de mise en valeur d’hydrocarbures au Québec, mais sans les interdire.
  • Depuis, les autorisations données par le MERN se limitent, essentiellement, aux cessions (transferts), aux abandons, aux plans de fermeture définitive de puits, de réservoirs et de restauration de sites et à trois autorisations de levés géophysiques. Aucune autorisation de forage pour la recherche, la production ou le stockage d’hydrocarbures n’a été délivrée.
  • En date du 19 octobre 2021, 182 licences d’exploration, 1 licence de production, 2 licences de stockage et 3 autorisations d’exploiter de la saumure, partagées entre un peu plus de 30 titulaires et cotitulaires, étaient en vigueur sur le territoire québécois.
  • Le 19 octobre 2021, le gouvernement annonçait sa volonté de renoncer à extraire des hydrocarbures sur son territoire.
  • Le 4 novembre 2021, dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur le climat de Glasgow, le Québec ralliait la Beyond Oil and Gas Alliance.
  • Le jugement défavorable au gouvernement dans le dossier Gaspé Énergie, quoique porté en appel, soulève des préoccupations quant aux exigences de la législation actuelle par rapport à la nécessaire protection des milieux hydriques.

Liens connexes :

  • Pour plus d’information concernant le Plan pour une économie verte 2030, consultez la page Web  à ce sujet.
  • Pour obtenir des renseignements sur le Ministère et en savoir plus sur ses activités et ses réalisations, consultez le mern.gouv.qc.ca/  et les réseaux sociaux :

https://fr-ca.facebook.com/EnergieRessourcesNaturelles 
https://twitter.com/mern_quebec 

Source :
Genevieve Tremblay
Attachée de presse
Cabinet du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et
ministre responsable des régions de la Côte-Nord
et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
Tél. : 418 654-8246

Information :
Relations médias
Ministère de l’Énergie et des
Ressources naturelles
medias@mern-mffp.gouv.qc.ca
Tél. : 418 521-3875 ­­

Reprise du sport et réouverture des gyms dès le 14 février


 Publié le 1 février 2022

 À la suite des recommandations de la Santé publique, le premier ministre du Québec, François Legault, accompagné du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et du directeur national de la santé publique par intérim, Luc Boileau, a annoncé aujourd’hui les prochains assouplissements qui entreront en vigueur le lundi 14 février. Ces allègements additionnels permettront à l’ensemble de la population de poursuivre la reprise progressive des activités de sports et de loisirs, y compris les activités culturelles et artistiques. 

Ainsi,

  • les activités et les cours seront permis à l’intérieur, y compris les activités parascolaires de niveau collégial et universitaire, en respectant un maximum de 25 personnes par groupe :
    • Sans matchs, compétitions ni tournois;
    • Vestiaire à 50 % de sa capacité;
    • Respect de la distanciation.
    • Passeport vaccinal
  • les gymnases, les spas, les installations de golf intérieur ainsi que les centres d’escalade pourront rouvrir :
    • 50 % de la capacité maximale;
    • Port du masque et respect de la distanciation.
    • Passeport vaccinal
  • les activités parascolaires des niveaux collégial et universitaire ainsi que celles de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes peuvent également reprendre.

De plus, rappelons qu’en prévision de la semaine de relâche les camps sont autorisés à tenir leurs activités. Des mesures sanitaires spécifiques devront toutefois être appliquées.

Dose de rappel
Dans le contexte actuel, il est fortement recommandé d’obtenir une dose de rappel de vaccins. La dose de rappel offre une protection plus efficace contre les nouveaux variants, y compris le BA.2, qui circule de plus en plus et qui fait l’objet d’une surveillance accrue.

D’ailleurs, le ministère de la Santé et des Services sociaux a précisé le 28 janvier que la Santé publique maintient sa recommandation pour les personnes ayant eu la maladie d’obtenir une dose de rappel, en respectant toutefois l’intervalle minimal de huit semaines pour les personnes qui ont reçu un test PCR positif, tout comme pour celles qui ont obtenu un résultat positif à un test rapide à la maison avec des symptômes graves. Cependant, les personnes qui doutent d’avoir contracté la maladie, ou qui n’ont pas été en mesure de le confirmer par test PCR, sont invitées à obtenir leur dose de rappel le plus rapidement possible. L’administration d’une dose de rappel est sécuritaire pour l’ensemble des clientèles. 

« Les assouplissements annoncés aujourd’hui feront du bien au moral. On est tous conscients que les Québécois sont tannés. On a fait la balance des inconvénients parce qu’on doit prendre la santé mentale en compte dans nos décisions. Mais on doit le faire de façon responsable. La situation des hôpitaux fait qu’on doit continuer d’être prudents. On doit donner une chance aux employés qui sont au front depuis deux ans. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Les efforts des dernières semaines ont donné des résultats, et bien que la situation dans nos hôpitaux demeure fragile, les données quotidiennes sont encourageantes. Avec les nouveaux assouplissements annoncés aujourd’hui, nous poursuivons la réouverture des activités de sports et de loisirs qui peuvent se dérouler de manière sécuritaire et qui feront du bien à de nombreuses personnes. J’en profite également pour rappeler l’importance d’aller chercher sa dose de rappel. Il y a de nombreux rendez-vous de disponibles et il s’agit du meilleur moyen de se protéger efficacement contre les nouveaux variants. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux 

Faits saillants :

  • Ces nouveaux allègements viennent s’ajouter à plusieurs autres qui sont entrés en vigueur le 31 janvier, qui concernent notamment les restaurants et les rassemblements privés à l’intérieur. D’autres allègements pour les lieux de culte, les funérailles et les événements publics (cinémas, événements, spectacles, etc.) seront possibles dès le 7 février.
  • En fonction de l’évolution de la situation épidémiologique et hospitalière au Québec, de nouveaux assouplissements pourraient être annoncés au cours des prochaines semaines.

Lien connexe :

Pour en savoir plus sur les mesures en vigueur et à venir : Québec.ca/coronavirus.

Pour obtenir toute l’information pertinente sur la vaccination : Québec.ca/vaccinCOVID.

Shirley Dorismond sera la candidate dans Marie-Victorin


 Publié le 30 janvier 2022

Le chef de la Coalition Avenir Québec et premier ministre du Québec, François Legault, est très fier d’annoncer que Shirley Dorismond sera la candidate de sa formation politique lors de l’élection partielle à venir dans la circonscription de Marie-Victorin.

Infirmière clinicienne depuis plus de 20 ans, Shirley Dorismond agissait à titre de vice-présidente de la FIQ (Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec) jusqu’à l’annonce de sa candidature. Cette candidate de haut calibre œuvre présentement dans les services de santé courants, notamment en santé mentale et en dépendance. Elle a également travaillé au sein du Conseil de l’ordre des infirmières et infirmiers du Québec, où elle mettait à contribution ses talents en communications et en administration.  Shirley Dorismond est détentrice d’un baccalauréat en soins infirmiers de l’Université d’Ottawa, ainsi que d’un certificat en gérontologie de l’Université de Montréal.

Madame Dorismond s’est avidement investie auprès des personnes vulnérables et vise à poursuivre son travail sur le terrain afin d’assurer à la population l’accessibilité des soins de qualité. Cette mère de deux enfants mise sur l’excellence des soins et de la sécurité des personnes de tout âge, à toutes les étapes de leur vie. Maintenant, elle souhaite mettre à profit toute son expérience acquise au cours de ces années en représentant, à l’Assemblée nationale, les citoyens de Marie-Victorin.

« On cherchait une candidate compétente, qui a une riche expérience professionnelle, qui a envie de servir les Québécois. On cherchait une femme d’action, proche du monde, qui connaît les enjeux des citoyens de Marie-Victorin. On a trouvé encore mieux que ça. Shirley est une femme très compétente, non seulement comme professionnelle en soins, mais aussi sur tous les enjeux de ressources humaines dans le domaine de la santé. C’est une femme d’action, qui a pris soin du monde, des plus vulnérables, des personnes âgées. Shirley, comme députée, c’est un plus pour Marie-Victorin et c’est un plus pour le Québec. »

–        François Legault

Chef de la Coalition Avenir Québec et premier ministre du Québec

« C’est un honneur pour moi de me présenter dans Marie-Victorin, j’ai grandi ici, fait une grande partie de mes études ici et d’ailleurs je continue à m’impliquer dans la circonscription notamment en participant à l’effort de vaccination. Mon expérience sur le terrain me permet de bien cerner les enjeux qui vous préoccupent en matière de santé. En effet, à titre d’infirmière clinicienne, je suis bien au fait des défis qui nous attendent, entre autres pour le maintien à domicile des personnes aînées. J’espère avoir l’honneur de vous représenter à l’Assemblée nationale. Je remercie le premier ministre de sa confiance. »

–        Shirley Dorismond

Candidate de la Coalition Avenir Québec dans Marie-Victorin

Lien connexe:

Augmentation de l’accessibilité aux HLM


 Publié le 26 janvier 2022

Afin que davantage d’aînés, de familles et de personnes seules puissent bénéficier d’un logement dans un HLM, la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Mme Andrée Laforest, annonce un nouvel assouplissement des critères d’admissibilité dans les HLM vacants du Québec qui entre en vigueur dès aujourd’hui.

L’annonce de cet assouplissement relatif à la levée du seuil de revenu maximal permettra à plusieurs offices d’habitation d’offrir leurs logements vacants à une plus large clientèle, lorsqu’il n’y a pas de liste d’attente. Rappelons que les ménages qui habitent dans un HLM paient un loyer correspondant à 25 % de leurs revenus. L’objectif de cette mesure est de favoriser une occupation optimale des logements sociaux vacants depuis plus de deux ans dans certaines municipalités en les attribuant à des ménages à la recherche d’un logement et dont le revenu dépasse celui fixé pour y être admissible.

Le gouvernement du Québec augmente ainsi l’accessibilité aux logements sociaux en offrant une plus grande latitude aux offices d’habitation pour répondre aux besoins sur le terrain. Les offices d’habitation devront toutefois conserver des unités disponibles. Par ailleurs, il convient de souligner que des Québécois sur une liste d’attente pour un logement social dans une localité peuvent demander d’obtenir un logement social dans une municipalité dans laquelle il y a des HLM vacants et où il n’y a pas de liste d’attente.

« C’est la première fois qu’un gouvernement en fait autant pour accroitre l’accessibilité aux HLM. Nous augmentons l’offre de logements au Québec, mais il faut aussi s’assurer que tous les outils sont en place pour permettre à des ménages dans le besoin de disposer d’un logement adéquat, et c’est ce que nous faisons une fois de plus! Ce nouvel assouplissement que j’annonce aujourd’hui permet de faciliter l’accès aux logements sociaux. Cette flexibilité supplémentaire sera bénéfique dans plusieurs régions du Québec, notamment dans les plus petites municipalités qui ont des logements HLM inhabités. C’est vraiment une question de gros bon sens; les règles doivent évoluer, surtout dans une période où les taux d’inoccupation demeurent bas dans plusieurs régions. D’autres annonces en ce sens suivront. Ces logements qui sont chauffés, éclairés, et vacants depuis plusieurs années, nous souhaitons les voir habiter! »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation

Faits saillants

  • Le plafond de revenu déterminant les besoins impérieux (PRBI) correspond au revenu maximal déterminant l’admissibilité d’un ménage, selon sa composition et la région concernée, à un logement à loyer modique selon le Règlement sur l’attribution des logements à loyer modique (RLRQ, chapitre S-8, r. 1).
  • Dans les municipalités où les offices d’habitation ont une liste d’attente pour des logements sociaux, celle-ci sera respectée pour déterminer l’attribution de ces derniers.
  • Rappelons aussi qu’en mai dernier, le gouvernement a fait l’annonce d’un premier rehaussement du seuil de revenu maximal pour l’admissibilité à un HLM. Il s’agissait d’une première en la matière. Cela a eu pour effet de porter le plafond de revenu déterminant les besoins impérieux (PRBI), initialement fixé à 21 000 $, à 27 000 $, soit un bond de 130 %. Désormais, avec l’annonce d’aujourd’hui, les offices d’habitation auront toute la latitude pour offrir des HLM vacants à des gens qui cherchent un logement répondant à leurs besoins.

À propos de la Société d’habitation du Québec (SHQ)

En tant que chef de file en habitation, la SHQ a pour mission de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec. Pour ce faire, elle offre des logements abordables ou à loyer modique et elle propose un éventail de programmes d’aide favorisant la construction et la rénovation résidentielles, l’adaptation de domicile et l’accession à la propriété. De plus, la SHQ stimule l’établissement de partenariats avec les collectivités, la concertation entre les acteurs du milieu et l’innovation. Pour en savoir plus sur ses activités, consultez le www.habitation.gouv.qc.ca.

Facebook : SocietehabitationQuebec 

Twitter : HabitationSHQ 

Plusieurs assouplissements à compter du 31 janvier


 Publié le 25 janvier 2022

À la suite des recommandations de la Santé publique, le premier ministre du Québec, François Legault, accompagné du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et du directeur national de la santé publique par intérim, Luc Boileau, a annoncé aujourd’hui les détails des prochains assouplissements à venir, qui se dérouleront en deux premières phases.

La plupart de ces assouplissements entreront en vigueur dès le lundi 31 janvier. La seconde phase, dont les allègements concernent les lieux de culte et les événements publics (salles de spectacle et cinémas, notamment), pourra s’amorcer à compter du lundi 7 février prochain.

Ces assouplissements permettront de favoriser une reprise graduelle des activités économiques et culturelles ainsi que de la vie sociale. En fonction de l’évolution de la situation épidémiologique et hospitalière au Québec, de nouveaux assouplissements pourraient être annoncés au cours des prochaines semaines.

Rassemblements privés

  • Les occupants de 2 résidences, ou un maximum de 4 personnes, pourront se réunir à l’intérieur d’un domicile privé. Il est fortement recommandé que les personnes soient adéquatement vaccinées.

Restaurants

  • Réouverture en accueillant les occupants de deux résidences, ou au maximum 4 personnes, par table.
  • Capacité d’accueil à l’intérieur réduite à 50 % et respect d’une distanciation minimum de 1 m entre les tables.
  • Les restaurants devront cesser la vente d’alcool à 23 h et fermer leurs portes à minuit.
  • Notons que les bars, tavernes et les casinos demeureront fermés pour l’instant.

Sports et loisirs

  • Activités intérieures de sports au civil ou de loisirs, y compris les cours, seront permises pour les personnes de moins de 18 ans :
    • Activités limitées à 25 personnes. Pas de matchs, de compétitions, ni de tournois;
    • Entraînement uniquement.
  • Ouverture des concessions alimentaires.
  • Chalets de ski et relais de motoneige et de quad :
    • Ouverture des aires de restauration. Capacité d’accueil à 50 % et distanciation de 1 m entre les tables;
    • Capacité intérieure à 50 %.
  • Notons qu’à l’extérieur les activités de sports et de loisirs seront permises sans restriction.

Milieux d’enseignement

  • Accès aux centres récréatifs pour les programmes sport-études.
  • Réouverture des plateaux d’entraînement pour les étudiants athlètes.
  • Reprise des activités parascolaires (sans matchs, compétitions, ni tournois). Le passeport vaccinal sera obligatoire pour les personnes de 13 ans et plus.

Activités et lieux particuliers intérieurs

  • Accès aux centres récréatifs pour les programmes sport-études.
  • Ouverture de certains lieux intérieurs avec 50 % de la capacité (notamment le Biodôme, le Planétarium, les aquariums, les jardins botaniques, les insectariums, les jardins zoologiques).

Lieux de culte (dès le 7 février)

  • 50 % de la capacité (maximum de 250 personnes) :
    • Avec passeport vaccinal

Funérailles (dès le 7 février)

  • Maximum 50 personnes pour les cérémonies funéraires, les condoléances et l’exposition du corps ou des cendres à l’intérieur.
  • Sans passeport vaccinal.

Événements publics (notamment les cinémas et les salles de spectacle) (dès le 7 février)

  • À l’intérieur : capacité d’accueil à 50 %, ou maximum de 500 personnes :
    • Passeport vaccinal obligatoire. Aucun entracte.
  • À l’extérieur : capacité d’accueil de 1 000 personnes :
    • Passeport vaccinal obligatoire.

Milieux de vie pour aînés

Résidences privées pour aînés (RPA) :

  • Un maximum de 4 personnes proches aidantes par jour est permis, et il est possible pour un résident de recevoir 2 personnes proches aidantes à la fois.
  • À la salle à manger, une personne proche aidante peut accompagner un résident.

Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et ressources intermédiaires qui accueillent des aînés :

  • 1 personne proche aidante à la fois est permise, pour un nombre maximal de 2 personnes proches aidantes par jour.

Notons qu’uniquement les personnes adéquatement protégées peuvent avoir accès aux milieux de vie.

« On annonce aujourd’hui certains assouplissements parce qu’on doit notamment penser à la santé mentale des Québécois. Mais on doit y aller tranquillement, progressivement, prudemment. Les experts prévoient, dans les prochaines semaines, une petite réduction des hospitalisations.

Mais il y a beaucoup d’incertitude et on a toujours 12 000 travailleurs de la santé qui sont absents. Il faut être très prudent. Il faut penser au personnel de la santé qui est au front. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Ces assouplissements étaient très attendus et feront du bien à de nombreuses personnes. Malgré les bonnes nouvelles annoncées aujourd’hui, il faut se rappeler que la situation demeure fragile dans nos hôpitaux. J’invite tous ceux et celles qui ne l’auraient pas encore fait à aller chercher leur dose de rappel de vaccin, qui permet de mieux protéger contre les nouveaux variants et de réduire les risques d’hospitalisation. Il faut aussi continuer de ralentir la transmission chez les personnes non vaccinées. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux 

Faits saillants :

Notons que la plateforme d’autodéclaration des tests rapides est disponible. Les citoyens peuvent dès maintenant y accéder. Ils auront à saisir certaines données d’identification ainsi que le résultat de leur test rapide.

Lien connexe :

Pour en savoir plus sur les mesures en vigueur et à venir : Québec.ca/coronavirus.

Plus de 1 G$ en santé mentale


 Publié le 25 janvier 2022

Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, lance aujourd’hui le Plan d’action interministériel en santé mentale 2022-2026 (PAISM), intitulé S’unir pour un mieux-être collectif. Ce plan d’action, qui comprend des actions et des collaborations avec 10 ministères et organismes gouvernementaux et plusieurs autres partenaires, consacrera un budget total de 1 152 959 667 $ à la santé mentale, dont 361 millions $ en nouveaux investissements. Il s’agit du premier plan d’action en santé mentale avec des investissements de cette envergure, qui contribuera entre autres à améliorer l’accès aux services, à offrir des soins axés sur le rétablissement et à favoriser l’implantation de meilleures pratiques.

Ce plan d’action vise à permettre à l’ensemble des Québécoises et des Québécois d’avoir accès à des services et à un accompagnement en fonction de leurs besoins en matière de santé mentale, et ce, en temps opportun. Porté par des valeurs telles que la primauté de la personne, la protection des droits ainsi que l’engagement et la responsabilité de la collectivité, il prône également la collaboration et le partenariat.

Les 43 actions concrètes présentées dans le PAISM se déploient selon sept grands axes :

  • la promotion de la santé mentale et la prévention des troubles mentaux;
  • les services pour prévenir et intervenir en situation de crise;
  • le partenariat avec les organismes communautaires;
  • les actions consacrées aux jeunes, à leur famille, à leurs proches et à leur entourage;
  • l’amélioration de l’accès aux soins et aux services;
  • la prévention et la mise en place d’autres options que les hospitalisations en psychiatrie;
  • la concertation et l’amélioration des pratiques.

Sous l’angle financier, le PAISM inclut :

  • 85 millions $ pour rehausser le financement de services afin de prévenir et d’intervenir en situation de crise, dont 10 millions $ sont consacrés à la mise en place d’un centre de crise communautaire dans deux régions jusqu’ici dépourvues d’un tel service dans la communauté, soit le Saguenay – Lac-Saint-Jean et l’Estrie;
  • près de 100 millions $ pour rehausser le financement du partenariat avec les organismes communautaires, dont 75 millions $ pour bonifier le soutien à la mission;
  • près de 470 millions $ pour financer des actions pour les jeunes et leur famille, dont 200 millions $ pour la promotion de la santé mentale et la prévention des dépendances dans les milieux scolaires;
  • plus de 300 millions $ pour améliorer l’accès aux services, dont 200 millions $ afin de poursuivre la transformation des services en santé mentale, afin que toutes les personnes aient accès au bon service, au bon moment, et offert par le bon professionnel;
  • tout près de 100 millions $ pour prévenir et mettre en place d’autres options que les hospitalisations psychiatriques, dont plus de 40 millions pour le déploiement graduel de l’hospitalisation à domicile.

« La santé mentale est une priorité pour notre gouvernement. Depuis trois ans, nous nous sommes engagés à changer les choses de manière durable et à mettre un terme au travail en silo. Nous avons tenu promesse, comme en témoigne ce plan d’action audacieux et tourné vers l’avenir. La pandémie ne nous a certes pas facilité les choses, mais nos équipes ont redoublé d’efforts, en plus d’adapter nos actions aux nouvelles réalités engendrées par cette crise sans précédent. Nous sommes donc très fiers de vous le présenter, et de vous annoncer des actions concrètes qui changeront pour de bon la qualité et l’accessibilité des services offerts aux personnes présentant des troubles mentaux et leur famille. »

Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux

Faits saillants :

  • Soulignons que le contexte de la pandémie de la COVID-19 a eu des conséquences notables sur la santé mentale de la population, notamment en raison de l’application de certaines mesures telles que le confinement, ou des répercussions comme l’isolement ou une perte d’emploi. Ce contexte a ainsi exacerbé plusieurs facteurs de risques liés à la santé mentale.
  • Le PAISM, vient donc réaffirmer qu’il importe non seulement de rehausser l’ensemble des services de proximité ainsi que les services sociaux généraux et les services en santé mentale, mais aussi d’établir avec les partenaires communautaires, intersectoriels et interministériels des liens de collaboration solides.
  • À ces mesures s’ajoutent les efforts du gouvernement pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre, notamment en santé mentale. Rappelons à cet égard que le 7 décembre dernier, différentes mesures ont été annoncées en ce sens, telles que l’embauche de personnes ayant un baccalauréat et qui sont non admissibles à des ordres professionnels dans des disciplines de santé mentale et de relations humaines et la formation accélérée, d’ici 2022, de 816 agents administratifs en soutien au secteur clinique de la santé mentale et de la protection de la jeunesse.
  • Rappelons que le PAISM est issu d’une démarche de consultation, incluant deux forums qui se sont tenus en 2019, visant à déterminer les besoins et les actions en santé mentale et à mettre en lumière les préoccupations au regard des services offerts. D’autres consultations se sont également déroulées en 2020 et en 2021.

Lien connexe :

Pour en savoir plus, consulter le plan d’action interministériel en santé mentale 2022-2026 – S’unir pour un mieux-être collectif.