Haute fonctionnaire payée à ne rien faire: « On se croirait dans une publicité de l’Industrielle Alliance » – Benoit Charette


 Publié le 1 février 2016

Les hautes sphères de l’État ressemblent de plus en plus à un Club Med pour les amis du régime libéral, accuse le député Benoît Charette de la Coalition Avenir Québec. Porte-parole de son parti en matière de réforme des institutions démocratiques, le député de Deux-Montagnes dénonce cet autre effet néfaste du monopole libéral sur le gouvernement du Québec depuis 2003.

La valse des nominations partisanes du Parti libéral s’est récemment poursuivie avec l’obtention du statut « gagnant à vie » par Pietro Perrino, à la veille de Noël 2015, et la révélation au cours du week-end dernier qu’une haute fonctionnaire était littéralement payée 180 000 $ par année à ne rien faire, et ce depuis 2012. « Comme le veut la tradition libérale, le bar est encore grand ouvert pour tous les amis du parti, aux grand frais de tous les Québécois. Dans le cas de Mme Boucher, on parle de plusieurs milliers de dollars gaspillés, jetés par la fenêtre par la Régie du cinéma, pour des services non rendus. On paye une employée à ne rien faire, on se croirait dans une annonce de l’Industrielle Alliance! » déclare Benoit Charette, précisant que rien ne justifie ce gaspillage de fonds publics, puisque le congé maladie de France Boucher a pris fin au printemps 2014.

Le député caquiste somme le nouveau président du Conseil du trésor, Sam Hamad, de remercier France Boucher. « À lui de prouver qu’au Parti libéral, les deniers publics servent à autre chose qu’à récompenser les bons vieux amis. À lui de prouver qu’il prend ses nouvelles responsabilités très au sérieux », exige M. Charette.

Malheureusement, le cas de Mme Boucher n’est pas anecdotique, ajoute-t-il. Pas plus tard qu’en décembre dernier, le premier ministre a accordé la permanence dans la haute fonction publique à Pietro Perrino et Georges Farrah pour les remercier de leur fidélité au Parti libéral, rappelle le député de la CAQ.

« Le cas de Mme Boucher est loin d’être une exception. Avec un monopole libéral sur le gouvernement du Québec depuis 2003, on assiste chaque année à des dizaines de ces cas de nominations partisanes et de libéraux notoires qui profitent de leur proximité avec le pouvoir pour s’assurer un job de rêve dans les différents réseaux publics. Il est plus que temps de mettre fin à ce réseau libéral du copinage, coûteux pour les contribuables », conclut le député de Deux-Montagnes.

Rappelons que la CAQ a déposé le projet de loi 393, qui visait justement à éradiquer les nominations partisanes, mais que ce dernier a été rejeté par les libéraux en novembre dernier.

Plongée glaciale pour une bonne cause


 Publié le 1 février 2016

Les députés Éric Caire et François Paradis ont plongé dans l’eau glaciale du bassin des morses de l’Aquarium de Québec lundi matin afin de se préparer pour leur défi du 13 février prochain.

Les deux élus caquistes plongeront sous la glace dans les eaux du lac Delage afin d’amasser 8000$ pour la fondation de l’Hôtel-Dieu de Lévis, qui rêve d’un nouveau centre de cancérologie.

Les députés s’exécutaient dans l’aquarium pour une deuxième et dernière fois, en compagnie de leur maitre Paul Boissinot.

D’ailleurs, les dons vont bon train rappelle le Journal de Québec.

Vous pouvez en faire un à l’adresse suivante: fondationhoteldieulevis.ca.

Un constat d’échec en économie et en éducation


 Publié le 28 janvier 2016

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, considère que l’ampleur du remaniement ministériel annoncé par le premier ministre jeudi matin est ni plus ni moins qu’un constat d’échec en matière d’économie et d’éducation. À ses yeux, rien n’a vraiment changé depuis l’installation au pouvoir du monopole libéral en 2003 et ce au détriment du niveau de vie des Québécois.

« La situation économique du Québec est inquiétante, mais depuis qu’il est au pouvoir, le premier ministre ne s’en soucie pas. Les Québécois sont étouffés par les taxes et les impôts imposés par les libéraux depuis 2003. Tant que Philippe Couillard n’agira pas en véritable capitaine, le Québec ne voguera pas sur des eaux tranquilles », a déclaré M. Legault.

Le chef de la CAQ a rappelé qu’en matière économique, son parti a récemment mis sur la table des solutions telles que des baisses d’impôts de 500 $ pour chaque Québécois gagnant moins de 150 000 $. Mais le premier ministre, lui, n’a pas de proposition pour relancer l’économie. La tâche est donc énorme pour la nouvelle ministre de l’Économie.

« Philippe Couillard ne permettra pas à sa nouvelle ministre de relancer l’économie s’il n’en fait pas lui-même une priorité. Si elle ne parvient pas à relancer l’économie, tous les ministres de ce gouvernement devront continuer à réduire les services, faute d’argent. Et on peut oublier les baisses d’impôts », a ajouté M. Legault.

En éducation, le chef de la CAQ a déploré l’arrivée d’un troisième ministre en seulement deux ans à la tête de cet important ministère. « Jamais deux sans trois! Philippe Couillard a manqué de jugement dans le choix de ses ministres depuis qu’il est premier ministre. Notre système d’éducation souffre de ses décisions. Le ministère de l’Éducation aurait besoin de stabilité. On espère qu’il aura la main plus heureuse avec M. Moreau, mais on continuera à avoir le gouvernement à l’œil pour qu’il cesse de couper dans les services aux élèves », a ajouté M. Legault.

Le chef de la CAQ a conclu en mentionnant que son parti était prêt à donner la chance au coureur, mais a averti les libéraux qu’ils seront jugés aux résultats.

Le français délaissé par les immigrants


 Publié le 27 janvier 2016

Seulement 40 % des immigrants adultes qui ne parlent pas et n’écrivent pas la langue française ont suivi des cours offerts par l’État dans les deux années suivant leur arrivée dans la province selon Le Devoir.

Dans le rapport annuel 2014-2015 du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, on y constate qu’en 2012, le français était méconnu de 13 455 immigrants. Seulement 3689 d’entre eux ont entrepris de suivre des cours offerts par le MIDI dans les deux années suivantes, ce qui représente un peu moins de 30 %.

Sur sa page Facebook, François Legault presse le gouvernement d’agir au plus vite. « Le gouvernement Couillard doit prendre les mesures nécessaires pour que les immigrants apprennent le français. À long terme, c’est une question de survie pour notre langue », clame-t-il.

Le chef de la CAQ rappelle que sa formation politique propose de mettre en place un test de français obligatoire pour les nouveaux arrivants.

Le chroniqueur politique, Mario Dumont, s’inquiète aussi de cette situation dans sa plus récente chronique.

« Ces chiffres sont symptomatiques d’un désintérêt général concernant l’importance du français. Pour plusieurs, le seul fait d’aborder ces questions relève du folklore. Pour d’autres, l’intérêt pour l’avenir du français ne serait qu’une vieille affaire de péquistes. Je continue au contraire de croire que la pérennité de notre langue demeure une responsabilité collective de tous les instants. Le manque de sensibilité du gouvernement Couillard en la matière est navrant », explique-t-il.

27 000$ pour des perchoirs à oiseaux


 Publié le 25 janvier 2016

Le député Éric Caire dénonce l’utilisation de fonds publics par le ministère des Transports du Québec pour l’installation de perchoirs à oiseaux près de l’échangeur des autoroutes Félix-Leclerc et Laurentienne à Québec au coût de 27 000 $.

Le député de La Peltrie trouve cette dépense d’autant plus inadmissible compte tenu de la rigueur budgétaire imposée par le gouvernement libéral.

« On parle juste de faire un lac au milieu de nulle part et un perchoir pour les oiseaux près de l’autoroute. Très sincèrement, je ne vois pas la cause écologique. Par contre, je vois le gaspillage de fonds publics. La priorité avant les perchoirs à oiseaux, ça devrait être nos enfants », a-t-il expliqué en entrevue à Radio-Canada.

D’ailleurs, le ministère des Transports n’exclut pas d’aménager de nouveaux milieux naturels du genre sur d’autres chantiers une fois les travaux terminés.

Simon Jolin-Barrette souligne la participation d’élèves de la circonscription au Parlement des jeunes 2016


 Publié le 25 janvier 2016

Le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, félicite les quatre élèves de l’école d’Éducation Internationale de McMasterville qui ont participé au Parlement des jeunes 2016 les 20, 21 et 22 janvier derniers. Lors de cette simulation parlementaire, Guillaume Bédard, Ariane Desharnais, Florence Lavoie et Philippe Léonard-Dufour ont été initiés au rôle d’élu provincial.

M. Jolin-Barrette a rencontré les 4 participants quelques jours avant le début de l’événement. « C’est toujours un plaisir pour moi de rencontrer des jeunes qui s’intéressent à la politique et à la vie citoyenne. Ils m’ont d’ailleurs présenté le projet de loi sur lequel ils ont travaillé, qui vise à rendre les transports en commun gratuits pour tous les étudiants âgés entre 16 et 25 ans inscrits à temps plein dans un établissement scolaire. J’ai été grandement impressionné par leur sérieux et la qualité de leur préparation », souligne le député de Borduas, qui a d’ailleurs présidé une commission pendant cette édition du Parlement des jeunes.

Au cours de cette 14e législature, quelque 135 jeunes de 3e et 4e secondaire, provenant de 35 écoles du Québec, ont profité de ces trois jours pour se familiariser avec les rôles de représentant, de législateur et de contrôleur des actions du gouvernement qu’exercent les députés. Ils ont notamment étudié trois projets de loi portant sur :

  • la redistribution alimentaire ;
  • les critères d’obtention du permis de conduire du Code de la sécurité routière ;
  • la gratuité des transports en commun pour les étudiants.

Susciter l’intérêt des jeunes pour la politique

Simon Jolin-Barrette salue la mise en place de cet événement par l’Assemblée nationale. « Il est important de permettre aux élèves du secondaire de vivre ce type d’expérience afin qu’ils puissent se familiariser avec les réalités qui caractérisent le monde politique. Je tente d’ailleurs, lorsque je rencontre des jeunes, de susciter leur intérêt pour la démocratie afin de favoriser leur implication dans la société », affirme-t-il.

Pour en connaître davantage sur le Parlement des jeunes et les autres activités éducatives organisées par l’Assemblée nationale, visitez le www.paricilademocratie.com

L’avenir du nationalisme


 Publié le 22 janvier 2016

Le nationalisme est à l’avant-plan depuis que la Coalition Avenir Québec a dévoilé sa position au Conseil général qui s’est tenu en novembre dernier à Laval.

Les appuis en lien avec ce positionnement sont nombreux et continuent d’affluer de semaine en semaine.

Le nationalisme fait d’ailleurs l’objet de la plus récente chronique de Denise Bombardier.

« Le nationalisme québécois doit retrouver du souffle, de la vigueur et de la pertinence. Être nationaliste, c’est refuser d’attribuer aux autres la responsabilité de nos faiblesses et nos impuissances. La fierté est un sentiment légitime, à la condition qu’elle soit le résultat de nos réalisations, de nos succès, de notre courage à surmonter les obstacles et de notre capacité à assumer le présent et à rêver l’avenir », soutient-elle.

Pour lire la chronique complète, cliquez ici.

Semaine fructueuse pour François Legault


 Publié le 21 janvier 2016

L’importante présence médiatique du chef de la Coalition Avenir Québec cette semaine n’est pas passée inaperçue auprès des différents chroniqueurs politiques.

François Legault en a profité pour mettre de l’avant les enjeux qui seront priorisés par sa formation politique au cours des prochains mois.

Il souhaite notamment une baisse d’impôts pour les contribuables, inciter le gouvernement à aller chercher des investissements privés et faire valoir la position nationaliste de la CAQ.

La chroniqueuse au Journal de Montréal, Josée Legault, souligne dans son plus récent billet qu’«il ne faudrait surtout pas sous-estimer la nouvelle offensive du chef caquiste ».

Dans les coulisses de la vie politique


 Publié le 20 janvier 2016

Isabelle Brais, l’épouse du chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, s’est ouverte sur la réalité des coulisses de la vie politique en entrevue avec Paul Arcand mardi matin.

Voici quelques passages qui ont été remarqués par le Journal de Montréal:

«C’est un battant. C’est mon Rocky Balboa. Je ne le vois pas faire autre chose. Il veut vraiment. Il sait qu’il est capable de faire quelque chose d’important pour le Québec », dit-elle, parlant de son mari, François Legault.

«Si mon mari n’était pas en politique, j’aimerais m’occuper des jeunes. Si j’avais la possibilité, j’aiderais tous ceux qui sont dans la rue et j’essaierais d’ouvrir une école spécialisée pour eux.»

«Je suis une nationaliste économique. J’ai des bottes faites au Québec, des jeans faits au Québec. J’essaie toujours d’acheter d’abord au Québec quand c’est possible.»

Sortir le Québec de sa torpeur économique


 Publié le 20 janvier 2016

En entrevue au micro de Sylvain Bouchard au FM93 mercredi matin, François Legault a rappelé que la première priorité de sa formation politique est la relance économique du Québec.

« Moi, je veux un Québec riche. Je veux que les Québécois soient plus riches. C’est ma priorité, et de loin, devant les autres priorités. On a besoin d’un État efficace qui crée de la richesse. Notre nouveau slogan à la CAQ, c’est “Un Québec ambitieux”. On veut réduire les impôts des contribuables et attirer des investisseurs privés. C’est de cette manière qu’on va pouvoir relancer l’économie du Québec », explique-t-il.

François Legault souligne que le gouvernement actuel n’a aucune vision en ce sens.

« Le problème qu’on a au Québec, ce n’est pas seulement le nombre d’emplois. C’est la qualité des emplois. Pourquoi sommes-nous derniers au pays pour le revenu disponible par habitant? C’est parce que nous avons beaucoup d’emplois à 10-15$ de l’heure et pas beaucoup à 25-30-35$ de l’heure. Ça serait naïf de croire que le gouvernement n’a pas de rôle à jouer, mais actuellement il le fait mal », ajoute-t-il.

Questionné sur le positionnement nationaliste de la Coalition Avenir Québec, François Legault rappelle que c’est l’arrivée de Pierre Karl Péladeau à la tête du Parti québécois qui a ramené la question identitaire à l’avant-plan.

« À la CAQ, nous avons un projet qui est à l’intérieur du Canada. Si vous n’êtes pas pour la souveraineté, vous pouvez voter pour la Coalition Avenir Québec. Par contre, contrairement aux libéraux, nous demandons des pouvoirs additionnels, notamment sur la question de la langue et de l’immigration. Si on est capable de regrouper les Québécois autour d’un projet nationaliste et que nous demandons ces pouvoirs à Justin Trudeau, je pense qu’il ne pourrait pas résister », conclut-il.

Pour écouter l’entrevue complète, cliquez ici.