Conférences de Gilles Proulx : La CAQ est le seul parti pouvant éveiller le nationalisme


 Publié le 25 mai 2016

Plus de 400 personnes ont assisté avec intérêt aux conférences de Gilles Proulx sur le nationalisme qui avaient lieu au cours des derniers jour à Montréal et à Trois-Rivières.

Fidèle à lui-même, M. Proulx a été très généreux en répondant à toutes les questions qui lui ont été posées.

Son message : La CAQ est le seul parti pouvant éveiller le nationalisme chez les Québécois.

Pour visionner la conférence que M. Proulx a donnée à Montréal, cliquez ici.

Corps de police municipaux: La CAQ dépose un projet de loi pour donner plus d’autonomie aux municipalités


 Publié le 24 mai 2016

Afin de favoriser l’autonomie du milieu municipal, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’affaires municipales et d’occupation du territoire, Mario Laframboise, a déposé mardi à l’Assemblée nationale le projet de loi 690 qui vise à permettre aux municipalités de conclure entre elles le partage de services de soutien ou de mesures d’urgence entre leurs corps de police respectifs. Le projet de loi édicte également que le ministre de la Sécurité publique peut autoriser, sur demande d’une municipalité, que celle-ci offre des services de police différents de ceux prévus par la Loi sur la police.

« Le débat entourant les coûts des services de police municipaux ne date pas d’hier. Les municipalités cherchent encore et toujours un moyen de minimiser la facture, sans pour autant compromettre la sécurité de la population. La CAQ répond aujourd’hui à leur revendication et leur propose un cadre concret et réaliste pour faciliter le partage de leurs services de police. Actuellement, c’est le ministre de la Sécurité publique qui a le dernier mot et qui détermine seul et sans motiver sa décision les services de soutien et les mesures d’urgence qui peuvent être répartis entre les municipalités. Cette façon de faire est désuète. À la CAQ, nous sommes d’avis que c’est aux villes de mener ce type de réforme, pour le bien de leurs propres citoyens », a déclaré le député de Blainville.

Mario Laframboise a également souligné que son projet de loi ouvrait la porte à une desserte policière adaptée à leurs besoins aux municipalités qui le désirent. Le projet de loi 690 permet aussi à toute municipalité de plus de 50 000 habitants, actuellement régie par la Sûreté du Québec, de décider si elle souhaite être desservie par un corps de police municipal. Dans le cas échéant, elle n’aura même pas besoin d’obtenir l’aval du ministre de la Sécurité publique.

Cette réforme vise la sécurité des Québécois et la criminalité présente dans chacune des villes, admet Mario Laframboise. « Si une municipalité souhaite offrir à ses citoyens des services de police différents, elle devra obligatoirement motiver sa décision dans un rapport qu’elle rendra public et dans lequel elle répondra, entre autres, aux questions de délinquance sur son territoire. La municipalité devra faire ses preuves et fournir des réponses claires au ministre. Il en va de la sécurité de tous les Québécois », a insisté Mario Laframboise.

François Legault veut se battre pour améliorer le sort des gens de Saint-Jérôme


 Publié le 20 mai 2016

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a profité de son passage à Saint-Jérôme, vendredi, pour y dresser un bilan désastreux en matière de santé depuis l’arrivée des libéraux de Philippe Couillard au pouvoir.

C’était une évidence, c’est maintenant une certitude : les réformes du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, sont un cuisant échec, particulièrement à Saint-Jérôme. M. Legault a cité comme exemple la durée moyenne de séjour des patients sur une civière à l’Hôpital régional de Saint-Jérôme qui, pas plus tard qu’hier, affichait un temps d’attente de plus de 31 heures.

« C’est le double de la moyenne provinciale qui, elle, est déjà à un niveau désastreux, à plus de 15,6 heures! Ce n’est pas tout : la même journée, l’urgence à Saint-Jérôme débordait littéralement, avec un taux d’occupation de 131 %, pendant que 25 % des patients étaient sur une civière depuis plus de 48 heures. Je pense que pour l’accès aux soins de santé à Saint-Jérôme, ce n’est pas exagéré de parler de crise. Je sors d’une rencontre avec le maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher, et nous sommes tous deux d’accord pour dire que la situation est intenable. À mi-mandat, il serait temps pour le gouvernement libéral de se mettre enfin au service des citoyens » a déclaré François Legault.

Toujours à Saint-Jérôme, les Québécois étaient au nombre de 10 267 à avoir quitté l’hôpital l’année dernière sans même avoir consulté un médecin, une moyenne de 30 patients par jour. D’ailleurs, à ce chapitre, Saint-Jérôme détient avec l’hôpital Pierre-Le Gardeur de Repentigny le pire résultat à l’échelle nationale. « La CAQ va se battre pour les citoyens de Saint-Jérôme en vue de la prochaine partielle. Les Québécois ne veulent pas d’un projet référendaire. Ils veulent de meilleurs services, particulièrement en santé, et c’est exactement ce qu’on va leur assurer », s’est engagé le chef de la CAQ.

L’économie, une préoccupation des citoyens

À Saint-Jérôme, tant les citoyens que les entrepreneurs en arrachent sous le monopole libéral, a poursuivi François Legault :

– En 2014, le revenu disponible par habitant dans la région était de plus de 1 100 $ inférieurs à la moyenne québécoise;

– Le nombre d’entreprises créées a fondu de 10 % en seulement une année;

– Près de 2 200 clients ont dû bénéficier l’année dernière des services du Centre d’intégration en emploi Laurentides, basé à Saint-Jérôme.

« Personne n’échappe au manque d’ambition libéral. L’économie est et restera ma priorité absolue. Saint-Jérôme a tout ce qu’il faut pour créer de la richesse. Il y a urgence de créer plus d’emplois de qualité, d’encourager nos entreprises face à la concurrence et de remettre de l’argent dans les poches des citoyens pour stimuler la consommation. Vous pouvez compter sur moi! » a assuré François Legault.

Stratégie numérique : #ToutResteÀFaire


 Publié le 20 mai 2016

Ce qui aurait dû être la présentation d’un véritable plan stratégique pour voir émerger le Québec numérique s’est plutôt avéré être le dépôt d’une simple feuille de route peu ambitieuse, a constaté le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’innovation, André Lamontagne.

S’il a au moins le mérite de poser le bon diagnostic, le document présenté vendredi par la ministre de l’Innovation, Dominique Anglade, contient peu de pistes de réponses concrètes et efficaces pour appuyer et accompagner les entreprises québécoises dans le virage numérique inévitable.

« Une fois de plus, le gouvernement libéral démontre son manque d’ambition face à cet enjeu du 21ème siècle : l’émergence d’une économie numérique. Après Uber, c’est au tour du numérique d’être victime de la panne d’innovation du Parti libéral. Le gouvernement ne manifeste pas une grande compréhension de la réalité numérique. Son approche est celle des silos, alors que c’est en déployant une approche globale que nous ferons émerger le Québec numérique », a déclaré André Lamontagne.

Le député de Johnson a dit rester sur sa faim, d’autant plus que la ministre de l’Innovation a confirmé la tenue de consultations, malgré les débats qui se sont déjà tenus depuis le Forum des idées organisé en 2014. « Après deux années de travail avec les acteurs du milieu, le temps des grands discours est révolu. L’heure est à l’action. #ToutResteÀFaire. À quand le #QuébecNumérique? » a conclu André Lamontagne.

Les automobilistes du 450 subissent une nouvelle taxe


 Publié le 19 mai 2016

Malgré les nombreux avertissements lancés par le député Claude Surprenant, le gouvernement Couillard a choisi d’infliger à plus d’un million d’automobilistes du 450 une nouvelle taxe minimale de 45 $ sur l’immatriculation.

Cette contribution, qui s’ajoute ainsi aux 30 $ déjà exigés sur l’immatriculation, représente une augmentation de 150 % de la facture actuelle des résidents des banlieues de Montréal.

« Avec les libéraux, on connaît le refrain : payez plus, obtenez moins! Telle qu’adoptée, la loi 76 ouvre grande la porte à une nouvelle taxe libérale pour les gens des couronnes Nord et Sud de Montréal, sans pour autant bénéficier d’une meilleure offre de transport en commun. J’ai pourtant présenté, mardi dernier, une offre de dernière chance au ministre pour que les municipalités qui ne souhaitent pas appliquer cette taxe sur leur territoire puissent le faire, mais il l’a rejeté. Si ce geste ne représente pas une négation de l’autonomie des municipalités, je ne sais pas ce que c’est! », a déclaré Claude Surprenant.

Néanmoins, la CAQ a fait quelques gains significatifs au profit des usagers des banlieues, dont la création de comités permettant à des élus du 450 de faire entendre leur voix.

Au cours des derniers mois, la CAQ a lancé une pétition au www.attachezvotreceinture.com afin de faire entendre raison au gouvernement.

Projet de loi contre Uber: Le gouvernement libéral refuse de retourner à la planche à dessin


 Publié le 17 mai 2016

Le milieu économique et les militants de sa propre formation politique ont beau le presser à encadrer le covoiturage commercial au Québec, le ministre des Transports, Jacques Daoust, refuse d’encadrer le covoiturage commercial, malgré la main qui lui est tendue afin de trouver un compromis. Il a refusé de retourner à la table à dessin, mardi, à la demande de la Coalition Avenir Québec.

Le projet de loi 100 déposé la semaine dernière est rétrograde, anti-innovation et explicitement rédigé pour casser le modèle Uber, a dénoncé le porte-parole caquiste en matière de transports, Claude Surprenant. Le député a exigé au ministre Daoust de corriger le tir et de présenter un projet de loi responsable qui permettra un encadrement intelligent d’Uber.

« Plutôt que d’adapter nos lois à la réalité du 21ème siècle, le ministre des Transports a décidé de mettre Uber à la porte du Québec. Toronto, Ottawa, Edmonton et 28 États américains déjà ont tous été en mesure d’encadrer le covoiturage commercial. Pourquoi le Québec en serait-il incapable? Uber a fait son mea culpa hier. L’entreprise est ouverte à un compromis. C’est au ministre d’exiger qu’Uber paie ses taxes et c’est à lui de mettre en place une saine concurrence entre le covoiturage commercial et le taxi », a déclaré Claude Surprenant.

Le dossier Uber n’est ni plus ni moins qu’un test pour le gouvernement libéral, a prévenu le député de Groulx. Le Québec ne peut tout simplement pas se permettre de fermer la porte à l’innovation. « Comme législateur, on doit mettre le consommateur au centre de nos préoccupations. C’est à lui qu’on doit penser, pour aujourd’hui, mais aussi pour demain. Or, le grand oublié du projet de loi 100, c’est le consommateur. Les Québécois devraient avoir le droit de choisir, que ce soit Téo, Uber, Car2go, Communauto, Turo, etc. La liberté de choix et la libre concurrence, ça veut encore dire quelque chose au Québec! » a conclu Claude Surprenant.

Le Collège militaire de Saint-Jean retrouvera son statut universitaire


 Publié le 16 mai 2016

Voilà une démonstration concrète que le Québec est capable d’obtenir un gain auprès d’Ottawa, tout en restant à l’intérieur du Canada : le gouvernement fédéral a la ferme intention de redonner au Collège militaire royal de Saint-Jean le statut d’institution universitaire.

Pour la CAQ, il s’agit d’une belle victoire. Le mois dernier, François Legault s’est rendu à Saint-Jean-sur-Richelieu afin d’exhorter le gouvernement fédéral à redonner au CMRSJ sa vocation universitaire. La Presse rappelle qu’à ce moment, il a affirmé qu’un tel geste constituerait « tout un symbole » alors que l’on prépare les commémorations entourant le 350e anniversaire du fort Saint-Jean.

Le lieutenant-colonel à la retraite, Rémi Landry, avait accompagné M. Legault à cette conférence de presse.

Avec ce gain, le chef de la CAQ rappelle qu’entre le fédéralisme de statu quo du PLQ et la souveraineté et les chicanes du PQ, il y a de la place pour le nationalisme de la CAQ.

Pouvoir de décréter des municipalités : Philippe Couillard refuse de respecter son engagement


 Publié le 12 mai 2016

Pour une deuxième journée consécutive, le premier ministre n’a pas voulu dire s’il allait tenir parole et donner aux villes le droit de décréter les conventions collectives, comme il s’est pourtant engagé à le faire en février dernier. Pour le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, Philippe Couillard vient de prouver une fois de plus que la parole de son gouvernement ne vaut pas grand-chose.

S’il renie la signature qu’il a apposée sur le pacte fiscal en septembre dernier, Philippe Couillard poussera les municipalités au bord de la falaise et les forcera à augmenter leurs comptes de taxes, prévient M. Legault. Résultat : c’est encore les contribuables qui paieront la facture pour les promesses brisées des libéraux.

« Selon le gouvernement lui-même, les salaires des fonctionnaires municipaux sont 39 % plus élevés que ceux des fonctionnaires de la fonction publique. Qui paie la différence : encore le contribuable! On commence à le savoir que le gouvernement libéral n’accorde pas beaucoup de valeur à ses engagements, mais la situation a atteint son comble hier avec la déclaration du ministre des Affaires municipales. Il a dit : “Les moyens vont être des moyens, ces moyens-là vont être les meilleurs moyens”. Je n’ai jamais vu un professeur d’université autant utiliser la langue de bois. Le premier ministre doit respecter son engagement et donner, en dernier recours, le pouvoir aux élus des villes de décréter les conditions de travail de leurs employés », exige François Legault.

Le député de L’Assomption constate qu’en préférant donner le pouvoir à un arbitre plutôt qu’aux élus municipaux, Philippe Couillard ouvre grande la porte à une hausse du fardeau fiscal des contribuables. « Le premier ministre ne comprend pas que les contribuables sont étouffés. Au pouvoir depuis deux ans, il ne sait toujours pas ce qu’il veut faire et gouverne par essais et erreurs. Patiner et badiner en ce moment, ce n’est pas digne de sa fonction. Est-ce que le premier ministre a confiance dans les élus municipaux? Si oui, qu’il respecte son engagement! » conclut François Legault.

Évacuations médicales : Tout faire pour éviter une autre tragédie


 Publié le 10 mai 2016

Dimanche, le Journal de Québec révélait que plusieurs territoires non organisés du Québec n’ont aucun plan d’intervention d’urgence hors du réseau routier, ce qui fait craindre le pire pour le député François Paradis.

«On est à l’aube de la saison estivale, où il y a aussi des événements dans les voies non carrossables, et il ne faudrait pas revivre une situation où l’ambiguïté met à risque la vie humaine. On voit très bien que, sur le terrain, il y a un flou. Qui doit faire quoi? à quel moment? et de quelle façon?» , soutient-il.

Rappelons qu’en mars dernier, les ambulanciers ne sont pas intervenus à la suite d’une collision en motoneige dans la réserve faunique des Laurentides, ce qui a causé le décès d’un Américain. À ce moment, François Paradis sommait le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, de déclencher une enquête indépendante.

«Il y a un chemin à faire et, pour l’instant, nous sommes au début du sentier; on n’a rien clarifié. Je suis convaincu que, demain, s’il arrive un incident majeur, on va se poser les mêmes questions: qui fait quoi? comment on intervient? et c’est quoi, les règles?» se désole-t-il.

Affichage des cépages sur les bouteilles de vin : La CAQ fait finalement entendre raison aux libéraux


 Publié le 10 mai 2016

Talonné par la Coalition Avenir Québec, le gouvernement libéral a plié et s’est enfin engagé à changer la règlementation sur l’étiquetage des bouteilles de vin. Le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, est parvenu à faire adopter une motion à l’unanimité, mardi à l’Assemblée nationale, visant à permettre l’affichage des cépages et des appellations sur les bouteilles vendues dans les épiceries et dépanneurs du Québec.

Pas plus tard qu’hier, la Société des alcools du Québec (SAQ) a ouvert la porte à une modification réglementaire permettant l’ajout de ces informations de base sur tous ses vins embouteillés. Dans l’intérêt des consommateurs, M. Bonnardel a réclamé que cette mesure s’applique aussi pour toutes les bouteilles de vin vendues dans les épiceries et les dépanneurs en alimentation. Il a d’ailleurs rappelé que la majorité des acteurs œuvrant dans la production, la vente et l’importation de boissons alcoolisées sont favorables à un tel ajout.

« Les consommateurs ont le droit de savoir ce qu’ils boivent. Ils ont droit à la transparence totale, non seulement pour les produits vendus sur les tablettes de la SAQ, mais aussi pour tous les vins qu’on peut se procurer en dehors des succursales. Rien ne justifie qu’encore aujourd’hui, on ne puisse afficher le cépage ou l’appellation d’un vin vendu en épicerie ou en dépanneur. C’est une question de bon sens et je suis content de voir le gouvernement se rendre à l’évidence. C’est une grande victoire pour tous les consommateurs du Québec, mais avant de sabrer le champagne, je vais m’assurer que la modification législative qui nous sera soumise permettra véritablement aux Québécois d’obtenir l’information complète sur ce qui leur est vendu », a déclaré le député de Granby.

Rappelons que la Coalition Avenir Québec réclame toujours une commission parlementaire sur la fin du monopole de la SAQ dans la vente de produits alcoolisés au Québec.