L’émergence de la CAQ contraste avec un PLQ usé et un PQ déconnecté


 Publié le 10 juin 2016

La session parlementaire qui s’achève a été la session de l’émergence de la Coalition Avenir Québec. Accompagné de l’ensemble de ses député(e)s, le chef caquiste, François Legault, est heureux de constater que sa formation politique a solidifié sa position de véritable alternative face à un gouvernement libéral usé et fatigué, au pouvoir de façon presque ininterrompue depuis 2003.

De tous les combats, la CAQ est parvenue à démontrer qu’elle est constructive, ambitieuse, toujours au diapason des Québécois et de leurs préoccupations. « Le gouvernement libéral reste figé dans le passé et prisonnier de vieilles façons de faire qui ne fonctionnent plus. Cette session, on a découvert un gouvernement libéral en panne d’idées. Le premier ministre doit cesser d’être indifférent et insensible lorsque vient le temps de parler des enjeux qui touchent les Québécois. Il doit arrêter de regarder les choses de haut. De l’autre côté, ce n’est pas plus attirant. Le Parti québécois est encore et toujours plongé dans les vieilles chicanes sur la date du prochain référendum. Les Québécois en ont assez de ces histoires-là. Pendant ce temps, la CAQ est sur une lancée. Les Québécois ont maintenant une véritable alternative aux libéraux et je le dis sans nuance : nous serons prêts pour former le prochain gouvernement en 2018 », s’est exclamé François Legault.

Éducation

La CAQ a surpris, innové et dérangé le gouvernement à plus d’une occasion. Pensons, entre autres, à la proposition d’instaurer la prématernelle 4 ans pour tous les enfants et de rendre l’école obligatoire jusqu’à 18 ans ou l’obtention d’un diplôme. Sans vision pour notre système d’éducation, Philippe Couillard n’a pas tardé pour faire sienne cette idée ambitieuse de la CAQ, sans toutefois s’engager à la réaliser avant la fin de son mandat. « L’éducation doit être une priorité nationale. Ça fait 13 ans que les libéraux sont au pouvoir : 13 ans qu’on a arrêté d’investir en éducation. Ce n’est pas normal que le Québec ait un taux de décrochage deux fois plus élevé que celui de l’Ontario », a souligné le député de L’Assomption.

En économie, le gouvernement libéral n’a prévu aucune croissance des investissements des entreprises en 2016. Nous avons aussi assisté à la disparition de plusieurs sièges sociaux et à la perte de confiance des investisseurs. « Plusieurs libéraux ne reconnaissent plus leur parti avec Philippe Couillard. Le gouvernement libéral est carrément en panne d’idées! Il produit beaucoup de papier, mais très peu de résultats. Je répète mon message à Philippe Couillard : réveillez-vous! » a lancé François Legault.

Le chef de la CAQ ne peut passer sous silence le nuage sombre qui plane au-dessus du gouvernement Couillard : la gestion désastreuse du ministère des Transports, rongé par la manipulation, l’obstruction, les mensonges et l’intimidation. « On a vu un ministre libéral démis de ses fonctions, parce qu’il a eu le courage de dénoncer de graves problèmes internes. M. Couillard regarde le cynisme et la colère des citoyens monter, comme un spectateur. Les Québécois sont en colère, ils n’en peuvent plus et je tiens à leur dire que jamais je n’accepterai ça comme premier ministre », a conclu François Legault.

Débat d’urgence sur la crise au MTQ : L’heure n’est pas au bilan mais au grand ménage pour Philippe Couillard, dit François Legault


 Publié le 9 juin 2016

Philippe Couillard doit cesser de tourner autour du pot : il faut faire un grand ménage au Ministère des Transports du Québec (MTQ). Compte tenu de l’ampleur des révélations faites par les ex-vérificatrices Annie Trudel et Louise Boily, la CAQ a demandé et obtenu un débat d’urgence à l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, M. Legault a demandé au premier ministre de poser trois gestes immédiats :

– la démission du ministre des Transports, Jacques Daoust, et par conséquent, la nomination d’un nouveau ministre;
– la nomination d’un nouveau sous-ministre provenant de l’extérieur de la fonction publique;
– l’obligation pour le nouveau ministre et sous-ministre de comparaître, tous les trois mois, devant le Commission des transports de l’Assemblée nationale.

« Hier, Mme Trudel et Mme Boily ont confirmé nos pires appréhensions : le MTQ est rongé par la manipulation, l’obstruction, les mensonges et l’intimidation. Ce qu’on a entendu dépasse les limites du raisonnable. Les Québécois ont une chose à dire au premier ministre : assez, c’est assez! Il doit faire un grand ménage en prenant des mesures concrètes. Nous devons combattre le cancer au MTQ avec toute la détermination nécessaire », a déclaré M. Legault.

La situation est trop sérieuse pour que Philippe Couillard continue d’agir en spectateur devant le cynisme et la colère des citoyens, a ajouté François Legault. Après tout, ce n’est nul autre que Philippe Couillard qui a pris la décision de démettre le député de Marguerite-Bourgeoys, Robert Poëti, de ses fonctions. C’est aussi lui qui a accepté que l’ex-sous-ministre Dominique Savoie soit toujours à l’emploi du Conseil exécutif et qui a remis des faux documents aux élus de cette chambre.

« Au-delà des excuses, où sont sa détermination et sa volonté? C’est à lui maintenant de faire enfin preuve de leadership en prenant des mesures très fortes pour corriger la situation », a souligné le député de L’Assomption.

Qui protège Dominique Savoie?

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’efficacité de l’administration publique, Éric Caire, a tenté de savoir qui protège Dominique Savoie, congédiée comme sous-ministre des Transports, mais promue au Conseil exécutif. « Insubordination, obstruction à des enquêtes, intimidation, outrage devant les députés de l’Assemblée nationale : voilà le glorieux bilan de Dominique Savoie. On lui a montré la porte du MTQ, mais le premier ministre a décidé de la remplacer à l’intérieur de son propre ministère! Est-ce que c’est de la négligence ou de la complicité? » s’est interrogé le député de La Peltrie.

Pitbulls: L’heure n’est pas aux comités, l’heure est à légiférer


 Publié le 9 juin 2016

« L’heure n’est pas aux comités, l’heure est à légiférer » : la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, de pêcheries et d’alimentation, Sylvie D’Amours, fulmine à la suite de l’annonce du ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux, de créer un comité pour revoir la réglementation entourant les pitbulls.

Une fois de plus, le gouvernement libéral choisit l’improvisation à l’action et se réfugie derrière un autre écran de fumée au lieu de mettre ses culottes et poser les gestes qui s’imposent, dénonce Sylvie D’Amours. Selon elle, il est grand temps d’interdire la possession de pitbulls afin de prévenir des drames comme celui que vit présentement la famille d’une Montréalaise de 55 ans, décédée hier d’une attaque de pitbull.

« Les libéraux traînent de la patte. Des histoires malheureuses comme celle qui s’est produite hier à Montréal, il y en a et il y en aura des centaines d’autres. Pendant ce temps, la seule réponse du ministre Coiteux, c’est d’étudier la question. Et si pour une fois, on se donnait des moyens concrets pour changer les choses, au lieu de s’acheter du temps? Les cas sont de plus en plus nombreux et la population attend de l’action de la part de ses élus. C’est déplorable de voir un gouvernement donner autant dans l’abstrait! Les citoyens veulent du concret, ils veulent que les élus se mettent un projet de loi sous les dents », indique la députée caquiste.

Martin Coiteux ne peut pas dire qu’il n’a pas vu le dossier venir. Depuis plusieurs semaines, de plus en plus de voix se font entendre et réclament l’interdiction des pitbulls. « La session dernière, toutes les formations politiques se sont entendues pour légiférer sur le bien-être animal. D’accord, mais quand est-il du bien-être de nos enfants? » conclut Sylvie D’Amours.

Philippe Couillard refuse de s’engager à rembourser toutes les sommes collectées illégalement


 Publié le 8 juin 2016

Philippe Couillard continue de défendre les intérêts du Parti libéral du Québec avant ceux des Québécois en refusant catégoriquement d’étendre le délai de prescription du Directeur général des élections (DGE) à 20 ans pour qu’il puisse collecter toutes les sommes ramassées illégalement.

Pourtant, pas plus tard qu’hier, le DGEQ a révélé que le Parti libéral a refusé en mai 2015 de rembourser une somme de 3 500 $ collectée illégalement en 2009. Selon le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, le Parti libéral est le même vieux parti : il utilise les mêmes méthodes douteuses et défend les mêmes personnes. Non seulement Philippe Couillard refuse une fois de plus de collaborer lorsqu’il est question d’éthique, il refuse de payer pour le passé trouble de sa formation politique en invoquant le délai de prescription.

« Hier, l’image du Parti libéral s’est noircie davantage. Le premier ministre ne semble pas vouloir mettre un terme à cette culture occulte qui règne chez les libéraux. Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est que le cynisme des Québécois envers leurs vieilles façons de faire n’a pas de prescription. En 2013, l’Assemblée avait pourtant adopté à l’unanimité une motion déposée de la CAQ pour étendre le délai de prescription. Encore une fois les libéraux reviennent sur leurs paroles. Face au tollé généré, le premier ministre a finalement demandé hier soir à son parti de rembourser la somme de 3 500 $ collectée illégalement, mais ça ne l’empêche pas de refuser à étendre le délai de prescription à 20 ans comme il l’a pourtant fait pour les compagnies de construction », a dénoncé François Legault.

De son côté, le député de Deux-Montagnes et porte-parole de la CAQ pour la réforme des institutions démocratiques, Benoit Charette, a déploré l’absence de réponse de la ministre Rita de Santis. Cette dernière a prétendu que le PLQ avait remboursé tous les dons illégaux, sauf cette somme de 3 500 $. « Si je comprends bien la ministre, Monsieur le Président, les libéraux suivent toujours les règles… sauf une fois, au chalet! », a ironisé M. Charette.

« Les libéraux suivent les règles… sauf une fois, au chalet! » – Benoit Charette


 Publié le 8 juin 2016

La ministre Rita de Santis a déclaré mercredi que le Parti libéral n’a rien fait d’anormal en refusant de rembourser 3500 $ en dons illégaux, et ce malgré une demande du Directeur général des élections.

La Presse rappelle que lors d’un témoignage en commission parlementaire, le DGEQ a révélé que le Parti libéral a refusé en mai 2015 de rembourser une somme de 3 500 $ collectée illégalement en 2009.

Sept contributions de 500 $ reçues par le PLQ en 2009 ont été versées par des donateurs qui agissaient comme prête-noms. Ces contributions leur ont été remboursées par deux sociétés, Entreprises Guy Desjardins et Louisbourg SBC, propriété de Tony Accurso.

Le parti a refusé de rembourser ces dons puisqu’ils avaient été versés plus de cinq ans avant la découverte des irrégularités par le DGE.

De son côté, le député de Deux-Montagnes et porte-parole de la CAQ pour la réforme des institutions démocratiques, Benoit Charette, a déploré l’absence de réponse de la ministre de Santis. Cette dernière a prétendu que le PLQ avait remboursé tous les dons illégaux, sauf cette somme de 3 500 $. « Si je comprends bien la ministre, Monsieur le Président, les libéraux suivent toujours les règles… sauf une fois, au chalet! », a ironisé M. Charette.

Vous pouvez écouter la question du député caquiste, Benoit Charette, adressée ce matin à la ministre De Santis.

Révélation troublante du DGEQ à propos du financement illégal du PLQ


 Publié le 7 juin 2016

Les porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de réforme des institutions démocratiques et de justice, Benoit Charette et Simon Jolin-Barrette, se sont dits très troublés par une révélation du Directeur général des élections, M. Pierre Reid, mardi. Ce dernier a déclaré que le Parti libéral du Québec a refusé de rembourser une somme de 3 500 $ récoltée illégalement et pour laquelle le DGEQ a réclamé un remboursement en 2015. Cette révélation pour le moins troublante a eu lieu lors de l’étude détaillée du projet de loi 101 sur les suites à donner aux recommandations de la commission Charbonneau.

« Le premier ministre a pourtant clamé, à plusieurs reprises même, que son parti avait changé et qu’il avait maintenant une éthique irréprochable. Il a également ajouté que son parti allait rembourser toutes les sommes que le DGEQ lui réclamerait. Maintenant, ce qu’on apprend aujourd’hui, c’est que même pour une somme aussi minime que 3 500 $, le PLQ refuse de collaborer et de rembourser. Il y a donc les paroles du premier ministre et la réalité », s’insurge Benoit Charette.

Pour Simon Jolin-Barrette, la ministre Rita De Santis ne peut plus continuer de refuser d’adopter l’amendement proposé par la Coalition Avenir Québec afin de permettre du DGEQ, pour une période de trois ans à partir de la sanction de la loi, de réclamer aux partis politiques les sommes récoltées illégalement déjà prescrites. Rappelons que même le DGEQ est en faveur de cet amendement. « La ministre De Santis dit depuis longtemps déjà que les partis auront l’obligation morale de rembourser des contributions illégales à partir du moment où ils seront informés par le DGEQ. Manifestement, cette obligation morale tombe à l’eau pour le Parti libéral. Les arguments avancés par la ministre pour refuser notre proposition ne tiennent plus la route. Elle doit absolument se ranger derrière la proposition de la CAQ et suspendre la prescription », exige le député de Borduas.

Benoit Charette a conclu en lançant un appel au premier ministre Philippe Couillard. « Le premier ministre a induit la population en erreur. Il doit s’excuser aux Québécois. Le Parti libéral doit changer ses façons de faire et s’engager à rembourser toutes les sommes que le DGEQ lui réclamera », a-t-il conclu.

Rappelons que la CAQ a récemment dévoilé que Marc-Yvan Côté sollicitait des fonds pour le PLQ pour des années hors délai de prescription. Ce dernier a récemment été arrêté par l’UPAC.

Projet d’exploration pétrolière sur Anticosti: La CAQ demande à Philippe Couillard de retirer David Heurtel du dossier


 Publié le 3 juin 2016

Le premier ministre Philippe Couillard vient de s’attirer ni plus ni moins qu’une déclaration de guerre de la part d’un de ses partenaires d’affaires, estime le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, à la suite à la démission du PDG de Pétrolia, Alexandre Gagnon, de son rôle de porte-parole de la société en commandite Hydrocarbures Anticosti SEC.

Dans un contexte où le gouvernement libéral a perdu entièrement la confiance de Pétrolia, la Coalition Avenir Québec a demandé au premier ministre de retirer totalement le dossier de l’exploration pétrolière sur Anticosti des mains du ministre du Développement durable et de l’Environnement, David Heurtel, et de déléguer l’ensemble de la responsabilité au ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand.

« On a assisté ce matin ni plus ni moins qu’à une déclaration de guerre de la part de Pétrolia envers le gouvernement. Le PDG Alexandre Gagnon a décidé de se libérer de ses menottes et de s’en prendre au gouvernement. Ce partenariat jadis prometteur est en train de tourner au vinaigre. Honnêtement, avec l’attitude du ministre Heurtel, qui est surpris de la tournure des événements? Il est impératif d’apaiser le climat d’hostilité entre les deux parties. Et pour ça, ça prend non seulement un changement de ton de la part du gouvernement, mais un geste fort du premier ministre : celui de retirer entièrement David Heurtel du dossier. Pour nous, c’est le seul geste susceptible d’apaiser les tensions dans le contexte actuel », a déclaré François Bonnardel.

Il s’agit d’un geste exceptionnel, en convient le député de Granby, mais il est temps pour Philippe Couillard de cesser les hostilités. M. Bonnardel a exigé que l’analyse et l’étude qui mènera à l’éventuelle livraison du certificat d’exploration soient effectuées par les fonctionnaires du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. « David Heurtel n’est plus un interlocuteur crédible dans ce dossier. Le milieu ne fait malheureusement pas plus confiance aux fonctionnaires de son ministère qui, rappelons-le, sont forcés de faire “ce qu’on leur dira”. Maintenant, on doit regarder en avant et réparer le gâchis des libéraux », a poursuivi le leader de la CAQ.

La porte-parole de la CAQ en matière d’énergie, Chantal Soucy, a renchéri en qualifiant le comité d’experts indépendants mis sur pied par les libéraux de « patente à gosse », ne visant qu’à ralentir le processus d’exploration. « Le fameux comité d’experts annoncé par David Heurtel, qui n’a d’ailleurs rien d’indépendant puisque tous ses membres ont des liens de proximité flagrants avec le ministère de l’Environnement, a été la goutte qui a fait déborder le vase et le geste d’hostilité de trop. David Heurtel est dogmatique. Il ne veut rien savoir de l’exploration du pétrole sur Anticosti. À ce stade-ci, il ne fait plus partie de l’équation et doit être écarté immédiatement », a conclu Chantal Soucy.

La CAQ demande la démission du ministre Jacques Daoust


 Publié le 2 juin 2016

La Coalition Avenir Québec demande la démission immédiate de Jacques Daoust comme ministre du gouvernement Couillard, à la suite du rapport de la vérificatrice générale qui démontre hors de tout doute qu’il a personnellement autorisé la vente des actions d’Investissement Québec dans l’entreprise RONA en décembre 2014. Or, il avait affirmé le contraire aux journalistes de la colline parlementaire en février dernier. La CAQ s’oppose par ailleurs au retour de Sam Hamad au conseil des ministres, puisqu’en aucun temps le rapport ne blanchit le ministre déchu concernant ses relations douteuses avec Marc-Yvan Côté.

Le ministre actuel des Transports a menti aux Québécois sur son implication dans cette transaction, a accusé le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel. En effet, le député caquiste a rappelé qu’en conférence de presse le 3 février dernier, Jacques Daoust avait déclaré ne pas avoir été informé de la vente des actions, puisqu’il s’agissait d’une décision indépendante des membres du conseil d’administration d’Investissement Québec.

Pris complètement par surprise lors de la période des questions, Jacques Daoust a été laconique, indiquant qu’il avait besoin de lire le rapport de la VG pour se souvenir s’il avait effectivement autorisé la vente des actions que détenait la société d’État dans RONA. « Il ne lui reste plus qu’une chose à faire : démissionner », a lancé François Bonnardel en point de presse, immédiatement après la période de questions à l’Assemblée nationale.

Sam Hamad n’est pas sorti du bois

Par ailleurs, le leader parlementaire de la CAQ a déclaré que Sam Hamad n’était pas sorti du bois, à la suite du dépôt du rapport de la Vérificatrice générale. « Sam Hamad et les apparatchiks libéraux ont festoyé trop vite dans les médias. Ce que la vérificatrice nous a dit ce matin, c’est que ce rapport est strictement administratif. Peut-être que le ministre est blanchi sur les processus que son ministère avait suivi, mais il ne l’est absolument pas pour ses activités douteuses en marge du processus administratif. Et ce sont ces activités – les petits déjeuners avec Marc-Yvan Côté et les informations qu’il transmettait à Premier Tech – qui l’ont disqualifié pour la fonction de ministre », a expliqué M. Bonnardel. Le député de Granby juge même que le rapport déposé ce matin soulève de nouvelles questions, comme la hausse inexpliquée de la valeur de la subvention.

CHSLD : Un bain par semaine n’est pas assez, dénonce François Paradis


 Publié le 1 juin 2016

Le député François Paradis demande au ministre de la Santé de faire preuve de sensibilité et d’écouter la population qui a envoyé un message on ne peut plus clair au gouvernement sur le nombre de bains donnés par semaine aux patients hébergés dans les CHSLD.

Le sondage réalisé par la firme Léger pour TVA révèle que 92 % des Québécois jugent qu’un bain ou une douche par semaine, ce n’est pas suffisant. 81 % des répondants croient également que Québec devrait investir entre 20 et 30 millions de dollars supplémentaires pour garantir un bain ou une douche additionnelle aux aînés dans les CHSLD.

Contrairement au ministre Barrette qui soutient que de laver quelqu’un à la débarbouillette est aussi efficace qu’un bain, la CAQ considère que l’administration d’un minimum de deux bains par semaine doit devenir une «norme nationale» dans les CHSLD.

«La population dit haut et fort que deux bains, c’est un minimum, qu’il faut réinvestir dans ce qui sera notre demain. La population dit haut: “S’il vous plaît, soyons sensibles et pensons à ce que vivent les gens actuellement en CHSLD”», déplore François Paradis au Journal de Montréal.

À quand la fin du monopole de la SAQ?


 Publié le 25 mai 2016

Dans son rapport déposé mercredi, la Vérificatrice générale a confirmé ce que la Coalition Avenir Québec soupçonnait depuis plusieurs années déjà : la Société des alcools du Québec (SAQ) a délibérément changé son modèle d’affaires pour offrir aux Québécois de moins en moins de vins abordables à 15 $ et moins, a dénoncé le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel.

Le constat est clair : la SAQ profite de son statut de monopole pour faire payer davantage les consommateurs. Pour François Bonnardel, le temps est enfin venu de mettre fin au monopole sur la vente de produits alcoolisés au Québec.

« On le sait tous : plus le prix des bouteilles est bas, moins c’est payant pour le gouvernement. Au Québec, le profit sur le prix du détail atteint jusqu’à 130 %, pendant que la LCBO en Ontario applique une majoration unique de 71 % pour toutes ses bouteilles. C’est une stratégie délibérée, qui démontre quel est devenu le mandat de cette société d’État : faire toujours plus d’argent sur le dos des consommateurs. Le monopole coûte extrêmement cher aux Québécois. Il devient urgent pour le ministre des Finances de réaliser qu’il faut ouvrir le marché de la vente d’alcool et mettre fin au monopole malsain de la SAQ », a déclaré François Bonnardel, ajoutant que la CAQ a déjà fait la recommandation en janvier dernier d’abaisser à 71 % le taux de majoration de la SAQ pour les vins du Québec.

Le député de Granby a souligné que les Québécois paient 219 millions de dollars en trop, comparativement aux consommateurs de l’Ontario. Or, revoir le monopole de la SAQ aura pour effet de réduire la structure de coûts et donner plus de liberté de choix aux Québécois. Malgré cela, le ministre Carlos Leitão ne veut rien savoir. Pour lui, il est plus important que l’argent soit dans les coffres de la SAQ que dans les poches des consommateurs. « Ce monopole est devenu tellement malsain qu’une partie des consommateurs québécois va acheter son alcool en Ontario. Selon la Vérificatrice générale, la SAQ perd 90 millions par année! Le ministre ne peut pas rester les bras croisés devant cette dérive d’un monopole sans aucun respect pour les consommateurs. Il doit s’engager à ouvrir le marché et permettre une saine concurrence », a tonné François Bonnardel.