Mise à jour économique : La CAQ dénonce l’absence d’une baisse d’impôt pour les familles québécoises


 Publié le 25 octobre 2016

Le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Legault, a réagi à la mise à jour économique du gouvernement libéral en déplorant l’absence d’une baisse  du fardeau fiscal des Québécois. Pour lui, les familles du Québec sont les grandes oubliées de l’annonce d’aujourd’hui et cela démontre que le premier ministre Philippe Couillard est déconnecté de leur réalité.

« Le surplus budgétaire s’est accumulé sur le dos des familles québécoises, mais le surplus budgétaire ne profitera pas aux familles. Après avoir augmenté en moyenne de 1 300$ les taxes  et les tarifs des ménages depuis deux ans et demi, il ne leur retourne que 140$. C’est rire du monde! », a déploré le chef de la CAQ.

Depuis plusieurs semaines, en prévision de cette mise à jour économique, François Legault a été de toutes les tribunes pour dire qu’il fallait un débat sur l’utilisation des surplus dégagés à chaque année. Il a sommé le premier ministre plusieurs fois en chambre pour qu’il utilise une partie des surplus versés au Fonds des générations afin d’aider financièrement les familles québécoises. « La consommation des ménages correspond à 60 % de l’économie québécoise. C’est un vecteur économique majeur. Oui, il faut travailler sur la dette, mais notre économie n’est pas assez vigoureuse. Philippe Couillard avait l’opportunité de stimuler l’économie en baissant les impôts, mais il ne l’a pas saisie. Il met 2milliards $ sur la dette, mais ne retourne que 53 millions $ aux Québécois. C’est déplorable », a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le leader parlementaire de la CAQ et porte-parole en finances publiques a déclaré que les députés de sa formation politique auront les libéraux à l’œil dans les prochains mois. « Ça va bientôt faire 15 ans que les libéraux font la démonstration qu’ils sont déconnectés des préoccupations de la population, notamment en éducation et en santé.  Notre équipe est connectée sur les préoccupations des Québécois. Si les libéraux ne font rien pour améliorer les fléaux comme le décrochage scolaire et les soins à nos aînés, ils vont nous trouver sur leur chemin », a averti François Bonnardel.

Loto-Québec doit être relevée de sa mission de prévention du jeu excessif, dit la CAQ


 Publié le 24 octobre 2016

Les révélations des dernières semaines quant à l’exploitation et la répartition des appareils de loterie vidéo au Québec sont trop troublantes pour ne pas réagir et maintenir le statu quo, estime la Coalition Avenir Québec, qui souhaite que la prévention du jeu pathologique ne relève plus de la gouverne de Loto-Québec.

Dans le cadre d’une interpellation à l’Assemblée nationale, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques, François Bonnardel, a proposé de ressusciter la Fondation Mise sur toi. Selon lui, le gouvernement Couillard doit :

–          retirer de la responsabilité de Loto-Québec sa mission de sensibilisation et de prévention du jeu excessif auprès des Québécois, pour les confier à Mise sur toi;

–          restituer entièrement le financement de la Fondation Mise sur toi.

« Si c’est bon pour Éduc’alcool et la Société des alcools du Québec, pourquoi ne serait-ce pas bon pour Loto-Québec et Mise sur toi? Loto-Québec qui s’autoréglemente, c’est un problème majeur, une contradiction totale. La société d’État, qui mise sur la dépendance des joueurs pour remplir ses coffres, ne peut pas avoir le mandat de lutter contre le jeu excessif, c’est tout simplement illogique. C’est comme si “Rambo” Gauthier était responsable de contrer l’intimidation sur les chantiers de construction! Il est temps pour Mise sur toi de retrouver toute son indépendance et son pouvoir d’agir, afin de prendre des décisions éclairées et développer des comportements responsables auprès des plus vulnérables de notre société face aux jeux de hasard et d’argent. Y a-t-il vraiment quelqu’un qui croit sincèrement que c’est Loto-Québec qui mettra les solutions en place pour éradiquer ce cancer de société? », s’est interrogé François Bonnardel, précisant que déjà en 2010, le Groupe de travail instauré par Québec recommandait que la prévention du jeu soit confiée à un organisme entièrement indépendant et autonome de Loto-Québec.

Le député de Granby a rappelé que la CAQ veut réduire le nombre d’appareils de loterie vidéo à 10 000 sur le territoire québécois, en plus de véritablement assurer le respect de la limite de 5 machines par établissement. Au cours des dernières semaines, des enquêtes journalistiques ont démontré que dans certains quartiers défavorisés, c’est loin d’être le cas. L’octroi de licences à des personnes en lien avec le crime organisé est aussi problématique, a souligné M. Bonnardel. Pour mettre de l’ordre dans ce dossier et puisque le jeu pathologique est d’abord et avant tout un problème de dépendance, la CAQ souhaite que Mise sur toi relève entièrement de la ministre Lucie Charlebois, déléguée à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie.

« L’objectif premier de Loto-Québec, c’est de faire le plus d’argent possible… peu importe l’endroit ou le passé des titulaires des licences. Si la soif de revenus de Loto-Québec fait qu’elle n’écoute même plus les policiers concernant l’octroi de licences, pourquoi écouterait-elle Mise sur toi? Le jeu pathologique est un problème sérieux qui, en plus de coûter cher en termes de santé publique, brise des familles. Il est temps de cesser d’exploiter la misère humaine par l’entremise de ces machines. Ramenons Mise sur toi et mettons toutes les choses de notre côté », a souhaité François Bonnardel.

Alimentation de nos aînés : La CAQ réclame une révision de la politique alimentaire en CHSLD


 Publié le 23 octobre 2016

« Fini les patates en poudre, nos aînés qui vivent en CHSLD méritent mieux que ça », a tonné dimanche le caquiste François Paradis qui, accompagné d’un représentant de la Fédération de l’âge d’or du Québec et avec le soutien du Conseil pour la protection des malades, exige une révision en profondeur immédiate de la politique alimentaire dans les CHSLD du Québec.

Le député de la Coalition Avenir Québec déplore le fait que des aînés qui vivent dans des centres d’hébergement ne reçoivent pas des repas de qualité. À ses yeux, rien ne justifie que les budgets des CHSLD soient trop serrés pour offrir des repas nutritifs, diversifiés, appétissants et adaptés à cette clientèle vulnérable.

« Plutôt que de dénoncer cette situation et d’intervenir auprès des établissements, les ministres Gaétan Barrette et Francine Charbonneau ont toléré cette pratique, en qualifiant les menus dans les CHSLD de “complets” et d’“adéquats”. Or, selon des documents du ministère de la Santé, le budget moyen pour l’achat des aliments dans les CHSLD est de 2,14 $ par repas! À certains endroits, ce budget est aussi pauvre que 1,35 $ par repas. Ce qui est injustifiable! La CAQ exige une révision immédiate de la politique alimentaire dans les CHSLD du Québec. On réclame donc une augmentation de 2 $ du budget par repas pour l’achat des aliments dans les CHSLD, pour ainsi le porter à 4,14 $, soit plus haut que le seuil minimum établi par l’Ordre des diététistes du Québec », a déclaré François Paradis.

François Paradis propose plusieurs autres pistes de solution au gouvernement pour améliorer de façon significative les repas de nos aînés dans les CHSLD, notamment :

– doubler le budget dédié à l’achat des aliments;
– d’établir un coût minimal à respecter pour les repas;
– d’implanter un dépistage systématique de la dénutrition et une norme de diététiste/nutritionniste par résident comme en Ontario;
– d’augmenter le nombre d’employés pour superviser les repas;
– maximiser l’achat local pour nos agriculteurs.

« J’invite les citoyens à mettre de la pression sur le gouvernement du Québec. Il est temps que ça bouge, pour redonner à nos aînés la dignité et le respect qui leur reviennent », a poursuivi François Paradis, invitant les Québécois à se rendre en grand nombre sur le site Web www.aidonsnosaines.com sur lequel ils pourront signer une pétition pour dénoncer le triste sort réservé aux aînés sous le régime libéral.

Harcèlement à l’Assemblée nationale : La CAQ veut savoir qui au PLQ était au fait des agissements de Gerry Sklavounos


 Publié le 21 octobre 2016

« Bouleversée, troublée, renversée » : tels sont les sentiments qui ont envahi la députée de la Coalition Avenir Québec, Nathalie Roy, suite aux révélations du quotidien Le Devoir sur le comportement du député libéral de Laurier-Dorion, Gerry Sklavounos. L’article en question révèle que d’ex-pages de l’Assemblée nationale, d’ex-stagiaires de la Fondation Charles-Bonenfant, plusieurs employées politiques et des militants libéraux disent avoir été témoins et victimes de comportements, propos et gestes déplacés et inappropriés de la part du député Sklavounos.

Les témoignages font pourtant référence à des événements des dernières années, a souligné Nathalie Roy. En effet, il semble régner à l’Assemblée nationale un climat de peur et de méfiance à l’égard de M. Sklavounas depuis au moins 2012. Il est grand temps de savoir qui étaient au courant de ces allégations dans les officines et cabinets libéraux. « Manifestement, il y a des choses qui se savent à l’Assemblée nationale depuis plusieurs années. On apprend ce matin que lors de la dernière législature, entre 2012 et 2014, un whip du Parti libéral a été alerté d’au moins un incident troublant à l’égard d’une employée politique du parti au pouvoir. Quelles mesures ont été prises? Qui a pris en charge le dossier? Qui était au courant chez les libéraux, qui siégeaient à l’époque à l’opposition officielle? Puisque le whip était informé, quand exactement le chef du Parti libéral de l’époque a-t-il été mis au fait des allégations portées contre son député? Trop de questions sans réponses. Il manque malheureusement plusieurs pièces au puzzle. Le premier ministre n’a pas le droit à l’erreur. La transparence est primordiale dans un dossier aussi sensible », a déclaré Nathalie Roy.

À titre d’élue, Nathalie Roy a souhaité lancer un appel à la dénonciation à toutes les personnes qui travaillent présentement sur la Colline Parlementaire à Québec et a rappelé que les parlementaires ont adopté en juin 2015 la Politique relative à la prévention et à la gestion des situations de harcèlement au travail. « J’invite toutes les femmes et les hommes qui travaillent à l’Assemblée nationale à se prévaloir des ressources dont nous nous sommes dotées. Ce n’est pas facile dénoncer un collègue ou un employeur, mais il faut le faire. Rien, absolument rien, ne peut justifier des propos déplacés, des gestes inappropriés ou des invitations à caractère sexuel non sollicitées de quiconque, quel que soit son statut », a fait savoir Mme Roy.

La caquiste a conclu en se disant rassurée de voir Gerry Sklavounos expulsé du caucus des députés libéraux, mais par respect pour les citoyens qu’il représente et pour la fonction qu’il occupe, elle l’a invité à sérieusement réfléchir quant à son avenir politique. « L’enquête policière pour un crime contre la personne dont il fait l’objet jette un discrédit sur toute la classe politique et l’Assemblée nationale. C’est une décision qui lui revient. Il devra la prendre en son âme et conscience. Étant donné la gravité des allégations qui pèsent contre lui, je vois mal comment il pourrait revenir siéger comme député à l’Assemblée nationale la semaine prochaine et poursuivre son travail. Il devrait rester à l’écart le temps que l’affaire trouve son dénouement », a conclu Nathalie Roy.

Bombardier sabre 1 500 emplois au Québec : Le fédéral doit investir, et rapidement, dit la CAQ


 Publié le 21 octobre 2016

« C’est un coup dur pour les employés de Bombardier et pour l’emploi dans la grande région de Montréal », a déploré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’économie, André Lamontagne, après l’annonce de la décision de l’entreprise aéronautique d’abolir 1 500 emplois au Québec.

 Pour le député de Johnson, cette triste nouvelle nous rappelle l’improvisation du gouvernement Couillard dans la négociation de son entente avec Bombardier l’automne dernier. En effet, cela fera bientôt un an que le Québec a annoncé qu’il investissait 1 milliard de dollars américains dans la CSeries, sans avoir négocié quelque garantie d’emploi que ce soit et sans s’être assuré d’un soutien tout aussi important de la part du gouvernement fédéral, comme Bombardier l’a demandé.

 « Aujourd’hui, nous sommes de tout cœur avec les 1 500 employés de Bombardier qui perdront leur emploi. C’est aussi très préoccupant de voir ces mises à pied quelques mois après avoir déboursé notre investissement. Nous réaffirmons qu’il était impératif d’aider Bombardier et soutenir ainsi tout notre secteur aéronautique, mais le gouvernement libéral s’y est pris de la mauvaise façon. Dans son empressement, non seulement n’a-t-il pas cherché à obtenir des garanties solides et concrètes sur les actifs, sur les emplois et sur le maintien du siège social de Bombardier au Québec, mais il n’a pas jugé bon de s’assurer d’être accompagné par le fédéral avant de mettre tous ses œufs dans le même panier. L’ancien ministre de l’Économie, Jacques Daoust, avait d’ailleurs expliqué que l’entente finale compterait trois joueurs. Où est le troisième joueur, le fédéral? Sa présence contribuerait assurément à stabiliser l’entreprise. Il est inacceptable que le fédéral reste encore muet. Qu’attendent Philippe Couillard, Dominique Anglade et Carlos Leitão pour interpeller Justin Trudeau et le caucus des députés libéraux fédéraux? Le temps presse! » a déclaré André Lamontagne.

Appareils de loterie vidéo : Philippe Couillard fait la sourde oreille au maire de Saint-Jérôme


 Publié le 20 octobre 2016

Hautement préoccupé par les dernières révélations faites sur les appareils de loterie vidéo, comme quoi leur exploitation se fait également dans des établissements appartenant au crime organisé, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, demande à Philippe Couillard d’acquiescer à la requête du maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher, et de réduire le nombre d’appareils présents sur son territoire.

François Legault réclame depuis plusieurs mois maintenant le retrait immédiat de milliers d’appareils de loterie vidéo en circulation dans les bars. Ces machines tirent injustement profit de la misère humaine, soutient-il, et malheureusement, Saint-Jérôme n’échappe pas à la règle. On y en retrouve 150, dont les deux tiers d’entre eux sont dans des secteurs défavorisés. Il est temps pour Philippe Couillard de prendre un engagement concret pour remédier à ce fléau, exige le chef caquiste.

« Au cours des dernières semaines, on a eu beaucoup d’exemples de la mauvaise gestion des appareils de loterie vidéo par Loto-Québec. La semaine dernière, le maire de Saint-Jérôme a publié une lettre ouverte où il demande au gouvernement de réduire le nombre d’appareils dans sa ville. Les citoyens de St-Jérôme mettent 25 millions de dollars dans ces machines chaque année. Le maire dit que cette taxe des pauvres menace ses communautés vulnérables. La réalité, c’est que des pères et des mères de famille dépensent toute leur paie dans ces appareils, qui causent des drames humains. J’ai déjà demandé au premier ministre de diminuer le nombre d’appareils, mais il refuse de prendre les moyens qui s’imposent », regrette François Legault.

« Avec le premier ministre, ce sont des paroles et encore des paroles, mais jamais d’action. Il doit montrer du leadership. Il doit s’attaquer à ce cancer qui détruit des vies et des familles. Je fais appel à son sens moral. Le maire de St-Jérôme dit que 150 appareils de loterie vidéo à St-Jérôme, c’est trop. Je suis entièrement d’accord », a poursuivi le député de L’Assomption.

Personnel en position d’autorité : Les libéraux défendent le tchador, la CAQ défend les femmes


 Publié le 20 octobre 2016

« Le tchador vise à nier l’existence de la femme dans l’espace public. Vouloir l’interdire, ce n’est pas cibler les femmes, c’est au contraire défendre les femmes », a tonné la députée Nathalie Roy, en réaction à des accusations lancées jeudi par la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, à l’Assemblée nationale.

La position de la Coalition Avenir Québec dans le dossier de la laïcité et la neutralité de l’État est claire : il faut interdire le port de symboles religieux pour les employés de l’État en position d’autorité, comme les juges, les procureurs de la Couronne, les gardiens de prison, les policiers et les enseignants. La ministre Vallée, elle, n’a aucun problème à ce qu’un policier porte un turban, une juge le hijab, ou une enseignante le tchador.

« Les propos tenus par la ministre de la Justice sont disgracieux et franchement révoltants. La CAQ défend l’identité et les valeurs québécoises, la laïcité de l’État et la primauté de l’égalité entre les hommes et les femmes. La ministre, elle, permet le port de symboles religieux, notamment certains défendus par des intégristes, qui justement ciblent les femmes. Voilà la réalité actuellement », a vivement dénoncé Nathalie Roy.

Couillard nage en pleine contradiction

La porte-parole caquiste en matière de laïcité a ajouté qu’il y a deux ans à peine, Philippe Couillard admettait pourtant que le tchador « est un symbole d’oppression de la femme, d’exclusion et de retrait social qui nous apparaît incompatible avec l’exercice des services publics ». Aujourd’hui, force est de constater que le tchador est devenu acceptable pour les libéraux, et ce même si la ministre admet que « certaines sont obligées de le porter ». « Ne voit-elle pas le problème que pose le tchador? », s’interroge la députée de Montarville.

« Les libéraux sont incapables de défendre les recommandations de Bouchard-Taylor. Ils sont incapables d’interdire le port de signes religieux pour le personnel en position d’autorité. Au contraire, ils les permettent tous dans le projet de loi 62 », a regretté Nathalie Roy.

Baisse d’impôts : Philippe Couillard garde la porte fermée


 Publié le 19 octobre 2016

Philippe Couillard est un grand parleur, mais un petit faiseur, constate François Legault, alors que le premier ministre refuse toujours de réduire les impôts des Québécois, après deux années de mandat où il est allé piger plus de 1 300 $ dans la poche des familles.

Le chef de la Coalition Avenir Québec est convaincu qu’il sera impossible de relancer la croissance économique sans réduire les impôts des Québécois. D’ailleurs, si la croissance continue à demeurer aussi faible, seulement 1,2 % cette année selon Desjardins, il sera difficile pour le Québec de maintenir les services actuels, prévient François Legault. Il a demandé au premier ministre s’il est prêt à prendre une partie du versement de 2 milliards de dollars au Fonds des générations pour soulager le fardeau fiscal des Québécois… sans réponse.

« Le gouvernement prévoit, pour l’année 2016-2017, verser 2 milliards $ au Fonds des générations pour rembourser la dette. Je comprends l’importance de rembourser la dette, mais avec une croissance de seulement 1,2 %, il devient urgent que le gouvernement stimule l’économie. Le premier ministre doit arrêter de nier le problème. Il peut très bien prendre une partie des surplus versés dans le Fonds des générations pour réduire les impôts, sans sacrifier les services et sans sacrifier l’équilibre budgétaire », a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption rappelle que le Québec ne vit pas en vase close. Nous devons nous ajuster aux événements mondiaux, comme le souligne d’ailleurs le Fonds monétaire international. « Le premier ministre ne semble pas comprendre que la relance de la croissance est le principal défi des pays développés. Sans croissance économique, on ne pourra pas préserver les services et réduire notre dette. Si nos prévisions sont à la baisse, il faut trouver des mesures pour stimuler la croissance économique, notamment des baisses d’impôts! Pourquoi le premier ministre ferme-t-il la porte à une politique économique sensée et responsable? » a lancé François Legault.

« Police du sang » chez les Témoins de Jéhovah : Le gouvernement refuse toujours d’intervenir et de garantir la sécurité dans les hôpitaux


 Publié le 19 octobre 2016

Une véritable « police du sang » est présente dans les hôpitaux du Québec et fait pression sur les patients au détriment de leur vie, tout en contrôlant l’accès aux chambres. Mais malgré cela, Philippe Couillard et Gaétan Barrette n’entendent rien faire et laisser les centres hospitaliers à eux-mêmes, s’offusque le caquiste Simon Jolin-Barrette.

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, ne peut tolérer l’inaction du gouvernement libéral dans ce dossier hautement sensible. Après avoir rejeté la mise en place d’un processus judiciaire de validation du consentement dans le cas où des soins sont refusés à une personne pour des raisons religieuses, Gaétan Barrette refuse d’envoyer dès aujourd’hui une directive claire aux établissements de santé pour que ce soit la direction de l’hôpital qui donne exclusivement l’accès aux patients, et non une « police du sang » qui sème l’inquiétude dans les couloirs hospitaliers.

« Hier j’ai posé une simple question au premier ministre, à savoir s’il était d’accord pour qu’un juge évalue le consentement libre et éclairé d’une personne qui refuse des soins médicaux pour des motifs religieux, comme dans le cas d’Éloïse Dupuis. Il n’a pas répondu, il n’est pas intéressé. Aujourd’hui, on apprend que nos hôpitaux peuvent être contrôlés par une “police de sang”, que la sécurité des établissements n’est pas entièrement assumée par la direction des hôpitaux. Le gouvernement libéral doit envoyer une directive claire, démontrer que ce n’est pas normal que l’accès aux patients soit contrôlé par un groupe religieux », a tonné Simon Jolin-Barrette.

Futur de l’ITA de La Pocatière : Pierre Paradis fait preuve de nonchalance, déplore la CAQ


 Publié le 19 octobre 2016

Sept mois après avoir promis de se rendre personnellement au campus de La Pocatière de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) pour y discuter de l’avenir de cette importante institution, le ministre Pierre Paradis n’a toujours pas fait signe de vie. Pour la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Sylvie D’Amours, le ministre fait preuve de nonchalance dans ce dossier, alors que l’incertitude plane sur l’avenir de l’ITA.

La situation du campus régional, fondé il y a 150 ans, est préoccupante, alors que plusieurs élus et acteurs locaux dénoncent depuis plusieurs mois les restrictions administratives et budgétaires imposées par le gouvernement, qui limite la capacité de l’ITA de La Pocatière à jouer pleinement son rôle. La caquiste Sylvie D’Amours est catégorique : Pierre Paradis doit tenir parole et se rendre sur place dans les plus brefs délais afin d’examiner toutes les options sur la table pour redonner à l’ITA son rayonnement d’antan, incluant l’option de fusionner cette antenne régionale avec le Cégep de La Pocatière, comme cela a déjà été évoqué par le milieu.

« Une fois de plus, l’inaction du ministre de l’Agriculture déçoit nos régions et génère un stress inutile. Il est grand temps pour lui de démontrer un peu d’énergie et de vivacité dans ce dossier. Il faut donner un nouvel élan à cette institution pour qu’elle puisse à nouveau retrouver la stabilité, faire du recrutement actif et être un facteur de développement économique. L’ITA a déjà joué un rôle beaucoup plus important. Or, depuis plusieurs années, elle se contente d’enseigner, alors qu’elle pourrait aussi innover », a déclaré Sylvie D’Amours.

La députée de Mirabel a poursuivi en ajoutant avoir été très surprise d’apprendre que la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, avait jugé utile de visiter le campus de l’ITA à La Pocatière, mais que le ministre Pierre Paradis n’y a pas mis les pieds. « Pendant que le ministre garde le silence, les acteurs locaux et régionaux sont toujours dans l’incertitude. L’industrie bioalimentaire québécoise mérite qu’on la soutienne pleinement et qu’on lui accorde une place prédominante. Ce n’est pas seulement une question d’agriculture, c’est aussi une question d’éducation et de développement économique! Le campus de La Pocatière est une vraie fierté régionale. Dans ce dossier, je vois une communauté qui se mobilise pour valoriser un outil de développement important et un ministre qui ne fait rien pour les épauler. Je me demande ce que pense le député libéral de Côte-du-Sud, Norbert Morin, de la nonchalance de son collègue ministre », a conclu Sylvie D’Amours.