Relocalisation de l’aéroport de Mascouche : La CAQ fait bouger les libéraux


 Publié le 9 novembre 2016

La Coalition Avenir Québec est parvenue à forcer le gouvernement Couillard à prendre le dossier de la relocalisation de l’aéroport de Mascouche au sérieux après des mois de laisser-aller inacceptable, s’est réjoui le député de Masson, Mathieu Lemay.

En effet, la CAQ a fait adopter une motion, mercredi, exigeant que l’Assemblée nationale dénonce unanimement l’autorisation émise par le gouvernement fédéral pour la construction d’un nouvel aéroport à Mascouche sur des terres agricoles de première qualité. Pour Mathieu Lemay, il est évident que le ministre des Transports, Laurent Lessard, ne pouvait pas rester les bras croisés plus longtemps et accepter que le projet se fasse sans le consentement du milieu local. Cette motion n’est que la première étape d’un long processus au cours duquel le gouvernement libéral devra se faire entendre et obtenir des garanties concrètes pour les citoyens, a prévenu le caquiste.

« Enfin ! Les libéraux s’intéressent à ce dossier qui fait rage depuis des mois dans Lanaudière. Il était temps ! Depuis mon élection, je me bute à un mur chaque fois qu’il faut aborder le sujet avec le gouvernement. Les citoyens et les élus locaux ne cessent de dire : “On n’en veut pas de cet aéroport sur ces terres”, mais malgré cette opposition formelle, le ministre des Transports, Laurent Lessard, préférait se défiler de ses responsabilités. Résultat : il a laissé le fédéral négocier seul avec les promoteurs, sans imposer ses conditions ou protéger le terrain visé par la construction, qui est une des terres les plus riches du Québec. Je constate qu’aujourd’hui, le ministre se mord les doigts. C’est un début. J’attends maintenant à ce qu’il travaille de pied ferme avec tous les acteurs locaux afin de trouver un terrain d’entente pour conjuguer développement économique et développement durable », a déclaré le député de Masson.

Élection de Donald Trump : Le premier ministre doit appuyer sur l’accélérateur pour stimuler l’économie


 Publié le 9 novembre 2016

« Aujourd’hui, ma principale préoccupation, c’est l’économie », a déclaré le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, au lendemain de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Le chef de la CAQ a interpellé de nouveau le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, concernant sa proposition de baisser les impôts des Québécois, plus pertinente que jamais.

Face à l’incertitude, M. Legault a invité le premier ministre à rassurer rapidement les Québécois. Tous ont entendu les discours du président élu, qui a remis en question plusieurs traités d’échanges commerciaux qui contribuent présentement à l’essor de l’économie canadienne et québécoise. M. Couillard doit prouver qu’il est préparé à faire face à la montée du protectionnisme américain, en déposant notamment un plan concret pour soutenir la croissance économique, la consommation des ménages et les investissements des entreprises.

« L’élection de Donald Trump a causé un choc un peu partout sur la planète et le Québec n’y échappe pas. Les États-Unis sont notre premier partenaire commercial. De nos échanges avec notre voisin, on tire un surplus commercial de 25 milliards de dollars. C’est 3 500 dollars par Québécois en moyenne. Il y a des dizaines de milliers d’emplois qui dépendent de nos relations commerciales avec les États-Unis. Or, M. Trump a remis l’ALENA en cause et pour le Québec, il y a là un risque important. Déjà que notre économie est chancelante, c’est le temps d’appuyer sur l’accélérateur », a déclaré François Legault, rappelant que le Québec détient un écart de productivité et de richesse nettement plus bas que nos voisins du Sud.

Plus tôt mercredi, au Salon bleu, le chef de la CAQ a réitéré l’importance de réduire les impôts des familles québécoises de 1 000 $ pour stimuler notre économie. Ce geste est d’autant plus nécessaire compte tenu de l’élection de Donald Trump, a-t-il fait savoir au premier ministre.

Certains devront tirer des leçons

Le député de L’Assomption a poursuivi en indiquant que plusieurs devront tirer les leçons qui s’imposent de la victoire du candidat républicain qui, à la surprise générale, est parvenu à déjouer tous les pronostics. « En politique, il ne faut jamais prendre de haut les préoccupations et les inquiétudes de la population. Il y a une certaine élite qui doit se remettre en question aujourd’hui », a conclu François Legault.

Scandale à la SIQ : Philippe Couillard refuse de dire combien les ex-collecteurs de fonds ont amassé pour le PLQ


 Publié le 8 novembre 2016

Philippe Couillard doit non seulement ordonner au Parti libéral de faire l’inventaire des sommes récoltées par les trois collecteurs libéraux William Bartlett, Charles Rondeau et Franco Fava, il doit mettre cet argent dans un fonds en fidéicommis et le rembourser immédiatement, a exigé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. Le chef caquiste va plus loin : d’ici le remboursement de ces millions de dollars fraudés à l’État et aux Québécois, le financement public que reçoit le parti de Philippe Couillard doit être coupé.

Depuis que le scandale a éclaté au grand jour, la réaction du premier ministre est profondément décevante. Mardi, à l’Assemblée nationale. M. Couillard a récidivé en se limitant à dire que l’affaire est entre les mains des policiers. Pourtant, les Québécois ont le droit de savoir combien Bartlett, Rondeau et Fava ont collecté d’argent pour le Parti libéral.

Le député de L’Assomption a mentionné que pendant que le premier ministre ne voit pas l’urgence de faire enquête sur les comptes de son parti, il accepte que le PLQ ait de l’argent sale dans ses coffres. « Le premier ministre a réagi en disant que “le Parti libéral est largement irréprochable”. Quelles actions a-t-il posées avant de faire cette affirmation ? Pourquoi ces personnages ramassaient-ils des millions pour le Parti libéral ? Parce qu’ils croyaient aux valeurs libérales ? Il est temps qu’un député libéral se lève pour demander à son chef de rembourser l’argent collecté par ces faux bénévoles du Parti libéral », a conclu M. Legault.

Les Québécois veulent revoir la couleur de leur argent

Le député de La Peltrie, Éric Caire, a pour sa part appris que le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, n’a même pas déclenché une démarche administrative pour que les Québécois récupèrent l’argent que leur ont dérobé les trois collecteurs de fonds libéraux.

« On parle possiblement de la fraude immobilière la plus importante de l’histoire du Canada. Et le résultat, c’est que les contribuables québécois se sont fait rouler dans farine, pour une fraude de 45 millions de dollars. Pendant ce temps-là, on augmente le fardeau fiscal des Québécois et on coupe dans les services directs offerts à la population. Pourtant, rien n’empêche le ministre de prendre des mesures administratives pour s’assurer que le contribuable obtienne justice ! », a souligné Éric Caire.

Chronique de Donald Martel à la radio de CKBN, le vendredi 4 novembre 2016


 Publié le 5 novembre 2016

Allégations de fraude : Le financement public du PLQ doit être coupé, demande la CAQ


 Publié le 4 novembre 2016

Au lendemain du reportage troublant de l’émission Enquête, dans lequel on apprend que quatre collecteurs de fonds du Parti libéral auraient fraudé l’État pour plusieurs millions de dollars, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a réclamé que le financement public du PLQ soit coupé sans délai.

Tant et aussi longtemps que tout l’argent sale récolté indûment par ces collecteurs de fonds libéraux n’a pas été identifié et retourné à l’État, le parti de Philippe Couillard ne doit plus toucher un seul sou de fonds publics qui proviennent de la poche des Québécois, exige François Legault.Les personnes impliquées dans ce stratagème ne sont pas des inconnus, rappelle-t-il, puisqu’ils ont erré dans les sphères libérales depuis de nombreuses années, ce qui signifie ces collecteurs auraient donc ramassé cet argent en utilisant leur proximité avec le gouvernement libéral.

« C’est la goutte qui fait déborder le vase. Les faits et les témoignages laissent peu de doute : on parle possiblement de la plus grande fraude de l’histoire du Québec à même des fonds publics. Dans des témoignages assermentés à la commission Bastarache, des témoins ont affirmé que Charles Rondeau et Franco Fava se vantaient de ramasser 1,5 million par année dans l’Est du Québec pour le Parti libéral. On peut donc avancer que les collecteurs de fonds impliqués dans cette gigantesque fraude ont ramassé des millions de dollars pour le Parti libéral au cours des années. Ce n’est pas vrai que le Parti libéral va se payer des élections partielles le 5 décembre prochain avec de l’argent sale accumulé au cours des années par des bandits », a déclaré François Legault, flanqué de son critique en matière de justice, Simon Jolin-Barrette.

Le chef de la CAQ a poursuivi en indiquant que s’il a la moindre décence, le premier ministre va ordonner que l’argent public versé à son parti soit dès maintenant retourné à l’État pour commencer à rembourser l’argent sale qui dort dans les coffres du PLQ. « C’est d’autant plus gênant que lui-même s’est fait élire en 2007 avec l’aide de William Bartlett, un collecteur de fonds au centre de ce scandale. Il l’a même remercié en plein Parlement ! M. Couillard doit s’engager à rembourser chaque dollar », a tranché M. Legault.

Une pétition pour dénoncer

Afin que Philippe Couillard saisisse l’ampleur de ce scandale, le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette a annoncé le lancement d’une pétition électronique, accessible sur le site www.casuffit.ca, dans laquelle les Québécois pourront manifester leur colère. « Au fil des ans, les scandales et les allégations de corruption autour des libéraux se sont multipliés, mais aujourd’hui, la cour est pleine ! La population en a ras-le-bol, elle exige de se faire rembourser l’argent qu’on lui a volé. Par cette pétition, les Québécois ont la possibilité de se faire entendre en grand nombre et d’encourager les libéraux à renoncer à cette subvention de 3,8 millions de dollars par année ! » a lancé le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette.

Commission d’enquête publique : La CAQ parvient à faire plier les libéraux


 Publié le 3 novembre 2016

Après deux jours de pression soutenue, la Coalition Avenir Québec a finalement obtenu du gouvernement Couillard une commission d’enquête publique sur l’espionnage des journalistes par les services policiers. François Legault a de plus réitéré sa demande pour que la nomination des Directeurs généraux de la Sûreté du Québec (SQ) et de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) ne soit plus l’affaire du seul parti au pouvoir.

« On ne parle plus d’un cas isolé, mais d’une véritable chasse aux sorcières par nos services policiers. Dès le premier cas d’espionnage, la CAQ n’a pas tardé et a réclamé une vraie commission d’enquête publique. Encore une fois, ça a pris plus de 48 h au premier ministre pour voir la lumière et comprendre la gravité du problème. Mieux vaut tard que jamais, mais ce réflexe de commencer par nier la gravité des faits est récurrent chez les libéraux », a déploré le chef caquiste, François Legault.

Distancer la police du politique

Le député de L’Assomption a également invité le gouvernement libéral à s’attaquer à la racine du problème : la trop grande proximité entre la haute direction de la SQ et de l’UPAC et le pouvoir politique. Les commandes politiques passées au patron de la police sont révoltantes, en plus de brimer la confiance de population. Le premier geste à poser est de nommer le directeur général de la SQ et celui de l’UPAC par un vote au deux tiers de l’Assemblée nationale, comme l’a déjà réclamé la CAQ par le passé.

« La liberté de presse ne doit pas être soumise au pouvoir policier ou au pouvoir politique. Et la police n’a pas à être au service du gouvernement. Ni du Parti québécois, ni du Parti libéral, ni de personne. Les cas sont trop nombreux et touchent plusieurs corps policiers. On doit casser ce système, cette culture de méfiance de la police envers les journalistes », a déclaré François Legault.

Par ailleurs, François Legault se dit très inquiet par les déclarations du député péquiste et ancien ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron. « Que ce soit au PQ ou au PLQ, il semble de toute évidence avoir un mélange du politique et du policier. Stéphane Bergeron a admis avoir passé une commande à la SQ concernant des fuites par rapport à la FTQ. C’est très inquiétant », conclut-il.

Collecteurs de fonds libéraux enquêtés pour fraude : Éric Caire exige des réponses


 Publié le 3 novembre 2016

Malgré les graves allégations de fraude qui pèsent contre trois collecteurs de fonds du Parti libéral, le premier ministre Philippe Couillard est resté muet face aux questions du député de La Peltrie, Éric Caire, et a même refusé de préciser la nature de ses liens avec un d’entre eux, qui a déjà agi comme son organisateur en chef lors d’une campagne électorale. Le chef du Parti libéral du Québec a également refusé de dire s’il avait lancé une vérification sur son actuel Directeur de l’organisation pour l’Est du Québec, Gérald Larose, ancien partenaire d’affaires d’un des collecteurs de fonds visés par l’enquête de l’UPAC.

Radio-Canada révèle jeudi que William Bartlett, Franco Fava et Charles Rondeau auraient usé d’un stratagème lors du prolongement de baux immobilier pour empocher 2 M$ de la Société immobilière du Québec, entre 2003 et 2008. Or, William Bartlett est l’ancien organisateur politique de Philippe Couillard. Éric Caire a profité de la période des questions à l’Assemblée nationale pour tenter d’en savoir plus sur la nature des relations entre le premier ministre et M. Bartlett, mais le ministre de la Sécurité publique a refusé de répondre en prétextant qu’il y avait une enquête de l’UPAC en cours.

« La seule réponse du ministre de la Sécurité publique à mes questions, c’est de dire qu’il y a une enquête de l’UPAC qui est en cours. Est-ce que ce sont justement les liens du premier ministre avec William Bartlett, entre autres, qui sont observés sous la loupe ? Est-ce ce qu’il faut déduire ? D’une certaine façon, on peut dire que ce n’est pas surprenant de voir le Parti libéral, encore et toujours, au centre d’un scandale de corruption. Encore une fois, ce sont des gens associés de près aux libéraux qui seraient mêlés à des histoires de fraude et de corruption », a déclaré Éric Caire.

Par la suite, M. Caire a voulu savoir si le premier ministre du Québec avait fait toutes les vérifications nécessaires à l’endroit de son actuel Directeur de l’organisation pour l’Est du Québec, M. Gérald Larose. « Il est de notoriété publique que Franco Fava a trempé dans toutes sortes de magouilles. Le fait qu’un important organisateur actuel de Philippe Couillard ait été son bras droit pendant de longues années chez Neilson inc., nous préoccupe. Des questions demeurent sans réponse concernant M. Larose », a fait savoir M. Caire.

Journalistes sous surveillance policière : La CAQ exige la démission du chef du SPVM Philippe Pichet


 Publié le 2 novembre 2016

La haute direction du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ayant entamé une chasse aux sources journalistiques pour « briser la culture du coulage » depuis plusieurs mois, le directeur de la police, Philippe Pichet, n’a plus la crédibilité ni la légitimité pour demeurer en poste. Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de sécurité publique, André Spénard, demande au ministre Martin Coiteux de prendre la seule décision qui s’impose : démettre Philippe Pichet de ses fonctions.

Invité mercredi à réagir aux propos tenus par son bras droit dans des enregistrements obtenus par les médias, Martin Coiteux a affirmé qu’il avait le pouvoir de démettre le patron du SPVM, souligne André Spénard. Ce dernier l’invite donc à joindre les gestes à la parole.

« On ne parle pas d’allégations ici, mais de faits concrets. Après avoir parlé d’un cas isolé, le SPVM est pris en flagrant délit et on apprend qu’espionner les journalistes, c’est érigé en système. Le ministre ne peut pas ignorer les faits. Or, le patron de la police de Montréal, Philippe Pichet, estime qu’il a toute la légitimité requise pour demeurer en poste et pour enquêter lui-même sur la situation au SPVM. C’est extrêmement préoccupant. Hier encore, le premier ministre nous disait que “des gens sont morts pour la liberté de la presse et la liberté de presse inclut la protection des sources journalistiques”. Martin Coiteux ne peut pas se dire préoccupé par ce qui se passe présentement et tolérer qu’un de ses corps policiers fasse une chasse aux sorcières pour trouver qui parle aux journalistes. Philippe Pichet doit être retiré de ses fonctions », déclare le député caquiste de Beauce-Nord.

Rappelons que la Coalition Avenir Québec réclame la tenue d’une enquête publique sur l’espionnage de journalistes par des services policiers au Québec.

Nominations de six sénateurs pour le Québec : Jean-Marc Fournier n’a pas su défendre les intérêts des Québécois


 Publié le 2 novembre 2016

« J’espère bien que c’était la dernière fois que des sénateurs québécois sont nommés par le gouvernement fédéral sans que le Québec ait son mot à dire ! » lance le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, à la suite de la désignation de six nouveaux sénateurs pour le Québec.

Le ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, Jean-Marc Fournier, aurait dû saisir l’opportunité que lui a présentée à plus d’une occasion la CAQ, souligne le député Jolin-Barrette, notamment en appelant son projet de loi 592 qui propose de permettre à l’Assemblée nationale de soumettre au gouvernement Trudeau une courte liste de trois candidats, dont les noms auraient été appuyés des trois quarts des députés de tous les partis.

« Cela aurait eu plus de poids qu’un simple échange de correspondance, qui s’est retrouvé dans la déchiqueteuse de son homologue, la ministre Maryam Monsef. Encore une fois, Jean-Marc Fournier n’en a fait qu’à sa tête en imposant à Ottawa son propre processus de sélection des sénateurs… un processus qui ne respectait pas dès le départ les intérêts de la nation québécoise. Il a été sévèrement boudé et s’est assuré que les Québécois ne soient pas impliqués dans ces nominations pourtant capitales pour notre juste représentativité à la Chambre haute. Il a laissé passer une occasion historique de faire des gains pour le Québec au sein de la fédération canadienne. Il fut un temps où les libéraux étaient un brin nationalistes. Cette époque est officiellement révolue », critique vivement Simon Jolin-Barrette.

Le député de Borduas rappelle que son projet de loi, non partisan et tout à fait réalisable dans le cadre constitutionnel actuel, aurait réellement permis de faire primer les intérêts et les droits du Québec sur la scène fédérale. « Les personnes nommées aujourd’hui au Sénat ont certainement des qualités et un parcours de vie impressionnants et ont très probablement mérité leur place au Sénat. Le problème, c’est que les Québécois, par l’entremise de tous leurs élus à l’Assemblée nationale, n’ont pas été impliqués dans ces nominations. Je n’arrive pas à croire qu’en 2016, de nouveaux sénateurs soient choisis sans que le Québec n’ait un seul mot à dire. Les libéraux de Philippe Couillard paieront cher le prix de leur incapacité de défendre les intérêts de tous les Québécois », a conclu le député de Borduas.

Affaire Patrick Lagacé : François Legault réclame une enquête publique sur la surveillance des journalistes par les services policiers


 Publié le 1 novembre 2016

L’ordinateur d’un journaliste du Journal de Montréal perquisitionné, le téléphone d’un chroniqueur de La Presse mis sous écoute, d’autres journalistes possiblement sous surveillance : rien ne justifie cette intrusion délibérée dans la liberté de presse. Pour le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, le comité annoncé par Philippe Couillard est insuffisant. Il importe d’instituer très rapidement une enquête publique sur l’espionnage des journalistes par les services policiers.

Il est inacceptable que des enquêteurs aient accès aux données téléphoniques d’un journaliste seulement pour identifier des sources à l’intérieur d’un corps de police. L’Affaire Lagacé n’est pas simplement préoccupante, elle fragilise notre démocratie et nos institutions, a souligné François Legault, qui presse le gouvernement à envoyer le bon message.

« Une enquête publique pourra forcer tout le monde à témoigner pour qu’on sache combien de journalistes ont été surveillés. Philippe Couillard préfère nommer un groupe d’experts. La liberté de presse ne profite pas seulement aux journalistes : c’est aussi un élément fondamental de notre démocratie. Le premier ministre doit démontrer du leadership, prouver que la liberté de presse est protégée en posant les gestes qui s’imposent. Il doit accepter de faire la lumière et non se fermer les yeux sur cette atteinte à la liberté de presse », a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption a rappelé les propos inquiétants du chef de police du Service de police de la Ville de Montréal, Philippe Pichet, qui disait avoir « un travail à faire » et qu’il « avait suivi les règles ». « Comme Jean Charest au début du scandale de la construction, Philippe Couillard refuse d’aller chercher toutes les réponses. Le premier ministre ne semble pas comprendre toute la gravité de la situation. Il préfère passer la balle au maire de Montréal, préfère garder le chef de police jusqu’au printemps, le temps que son comité lui fournisse des recommandations. Ce n’est pas ça que les Québécois veulent. Ils souhaitent savoir ce qui s’est réellement passé. Il doit prendre le taureau par les cornes pour une fois. Je lui propose de déclencher une enquête publique sur la surveillance des journalistes par les services policiers », a réitéré François Legault.