Projet bénévole stoppé par la CCQ : Un réflexe syndical totalement déconnecté


 Publié le 1 mars 2017

« Cette décision est une aberration, un réflexe syndical totalement déconnecté. Les familles du Québec sont tannées de ce genre de syndicalisme qui les brime dans des initiatives porteuses, comme celui de repeindre une école pour leurs enfants. La ministre Dominique Viens doit intervenir sans plus tarder », a pesté le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de travail, Marc Picard, après avoir appris que la Commission de la construction du Québec (CCQ) a bloqué le projet de parents bénévoles qui souhaitaient simplement repeindre l’école de leurs enfants.

Pour Marc Picard, la ministre du Travail doit dénoncer haut et fort cet excès de zèle et rappeler immédiatement à l’ordre la CCQ. « Je ne peux pas croire qu’on est rendu à punir des parents qui souhaitent le bien-être de leurs enfants. En plus, on les menace à coup d’amende de 200 $ par jour s’ils osent récidiver et peindre les murs de l’école. C’est un excès de zèle pur et dur ! Les Québécois ne veulent plus de syndicalisme de ce genre-là. Dominique Viens doit dès aujourd’hui mettre au pas la CCQ, garantir qu’aucune amende ne sera imposée et laisser les parents aller de l’avant avec ce beau projet pour améliorer la qualité de vie de leurs enfants », a déclaré le caquiste Marc Picard.

Le député de Chutes-de-la-Chaudière a poursuivi en rappelant que de nombreuses écoles à travers le Québec sont dans un état lamentable. Si le gouvernement Couillard n’est pas prêt à offrir aux familles québécoises des bâtiments et des infrastructures scolaires dignes de ce nom, il ne devra pas empêcher les parents à prendre les mesures qui s’imposent. « La réalité, c’est que plusieurs de nos écoles tombent en ruine. Les libéraux n’ont pas de plan, pas de vision. J’espère que Dominique Vien va se réveiller », a conclu Marc Picard.

Crise au SPVM : Le député péquiste Stéphane Bergeron doit rendre des comptes


 Publié le 28 février 2017

« Le cynisme des vieux partis est encore mis en évidence ce matin. Le Parti québécois déchire sa chemise depuis des jours sur les allégations faites par d’ex-policiers du SPVM, mais le gouvernement qu’il formait avait pourtant été avisé de la situation dès février 2014 », a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de sécurité publique, André Spénard. Pour la CAQ, il apparait peu probable que le député de Verchères Stéphane Bergeron, ministre de la Sécurité publique à l’époque, n’ait pas été informé d’allégations aussi graves.

Le quotidien La Presse rapporte mardi que les ex-policiers du SPVM Giovanni Di Feo et Jimmy Cacchione, qui ont sonné l’alarme publiquement la semaine dernière quant à des allégations troublantes sur le corps de police montréalais, avaient prévenu le ministère de la Sécurité publique en février 2014, alors que M. Bergeron était ministre. Cette missive de 6 pages a même fait l’objet d’un accusé de réception du ministère. Pour la CAQ, le gouvernement péquiste de l’époque aurait dû déclencher une enquête indépendante sur le champ.

« La crise au SPVM est sérieuse et sans précédent. Elle nécessite une transparence implacable. Il est primordial pour M. Bergeron de nous confirmer, d’abord, qu’il a été mis au courant de la lettre. Ensuite, qu’il nous dise à qui il en a parlé à l’époque, mais également la semaine dernière, lorsque l’affaire a été rendue publique. Est-ce qu’il a informé M. Lisée ? Si c’est le cas, comment se fait-il que M. Lisée ait laissé ses députés accuser les libéraux de ne pas déclencher d’enquête indépendante, alors qu’eux-mêmes n’en avaient pas déclenchée ? Ce serait le comble du cynisme », a déclaré André Spénard.

Rappelons qu’en novembre dernier, le péquiste Stéphane Bergeron a été forcé de quitter son poste de critique de l’opposition officielle en matière de sécurité publique puisqu’il a été révélé publiquement qu’il avait incité la Sûreté du Québec à enquêter sur des sources journalistiques à la demande de l’ex-président de la FTQ, Michel Arsenault.

Concernant les allégations très lourdes de fabrication d’éléments de preuve qui pèsent sur le SPVM, la CAQ persiste et signe : le ministre Martin Coiteux doit déclencher une enquête indépendante du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), en plus de suspendre le directeur du SPVM, Philipe Pichet.

Saines habitudes de vie chez les jeunes : Le gouvernement force des organismes à mettre la clé sous la porte, déplore la CAQ


 Publié le 23 février 2017

Alors que des organismes destinés à faire la promotion de saines habitudes de vie à travers le Québec devront fermer leurs portes faute de budget et d’appui du gouvernement libéral, la Coalition Avenir Québec entend mener le combat pour leur survie. Les députés François Bonnardel et Chantal Soucy ont réclamé dans le prochain budget libéral la reconduite du Fonds pour la promotion des saines habitudes, institué par une loi de l’Assemblée nationale en 2007.

La mort de ce Fonds placera de nombreux organismes dans un statut précaire et laissera des centaines de jeunes sans aucune autre alternative, ont dénoncé François Bonnardel et Chantal Soucy. C’est notamment le cas de Jeunes en santé, à Saint-Hyacinthe, qui obtenait 240 000 $ par année du Fonds.

« Après plusieurs démarches, le personnel de cabinet de la ministre Lucie Charlebois a fermé le dossier et celle-ci n’a même pas voulu me rencontrer pour trouver une solution à court terme. C’est tout un message d’espoir pour nos jeunes ! », a ironisé Mme Soucy. « À court d’argent, l’organisme s’apprête à plier bagage, ce qui entraînera une perte de services pour les enfants des garderies et des écoles. On parle d’exercices de psychomotricité, d’ateliers culinaires, d’escouades santé, d’activités parascolaires et j’en passe. Comment le gouvernement libéral peut-il expliquer aux pères et aux mères de ces jeunes que toutes ces activités, c’est du passé et qu’ils devront se débrouiller autrement ? », s’est interrogée la députée de Saint-Hyacinthe.

Le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, a regretté de voir ces organismes disparaître prochainement, puisqu’au fil des ans, ils ont acquis une expertise essentielle dans la promotion des saines habitudes de vie. « Depuis dix ans, la Fondation Chagnon et le gouvernement font la promotion des saines habitudes de vie chez les jeunes. Chaque année, ils versent chacun 20 millions de dollars à différents organismes. Malheureusement, ce sont nos jeunes qui subiront les conséquences de cette coupure » a souligné François Bonnardel, qui a invité le ministre des Finances à débloquer les sommes nécessaires dans son prochain budget pour poursuivre le financement du Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie.

Affaire Pietro Perrino : François Legault reproche à Philippe Couillard de passer l’éponge sur le passé de son bras droit


 Publié le 22 février 2017

Le chef de la CAQ, François Legault, a mis au défi mercredi le premier ministre Philippe Couillard de regarder les Québécois droit dans les yeux et de leur jurer qu’il aurait nommé Pietro Perrino comme son secrétaire général associé même s’il n’avait pas fait carrière au Parti libéral. M. Couillard a refusé de donner suite à sa demande.

M. Legault s’est dit très surpris des nouvelles révélations de Luigi Coretti concernant Pietro Perrino dans l’affaire BCIA. En effet, on apprend notamment que c’est M. Perrino qui serait intervenu auprès d’un ministre libéral pour faire débloquer une demande de permis de port d’arme qui avait été refusée à un dirigeant de BCIA. M. Coretti avait également l’intention de faire témoigner plusieurs libéraux influents lors de son procès, qui a été annulé l’automne dernier. Le chef caquiste a tenté de savoir si Philippe Couillard était au courant de ces allégations lorsqu’il a nommé Pietro Perrino numéro 2 de l’appareil gouvernemental québécois, une des plus hautes fonctions de l’État québécois.

« Pensez-vous sérieusement qu’un simple citoyen qui aurait contre lui des allégations comme celles de Pietro Perrino aurait été nommé secrétaire général associé ? Lorsqu’on regarde le CV de Pietro Perrino, on voit qu’il a passé l’essentiel de sa carrière au Parti libéral du Québec. Que savait Philippe Couillard ? Savait-il tout cela lorsqu’il l’a choisi comme numéro 2 de la fonction publique, avec un salaire à vie de 179 000 $ par année ? » a déclaré François Legault.

Rappelons que la Coalition Avenir Québec talonne le gouvernement libéral depuis plusieurs semaines sur le passé de Pietro Perrino.

Me Sonia LeBel se joint au cabinet de François Legault


 Publié le 21 février 2017

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, est fier d’annoncer aujourd’hui la nomination de Me Sonia LeBel au poste de directrice adjointe au Cabinet du chef du deuxième groupe d’opposition. M. Legault a également annoncé lui avoir confié un mandat spécial visant la lutte contre la corruption.

Ex-procureure en chef de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction (CEIC), Me Sonia LeBel possède plus de 20 années d’expérience comme procureure au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Détentrice d’un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal, elle s’est notamment fait remarquer pour sa ténacité, sa droiture et son sens de l’intégrité lors des travaux de la commission Charbonneau, a souligné François Legault.

« Me LeBel a consacré sa vie à la justice. Elle a d’ailleurs une connaissance approfondie des mécanismes de la collusion et de la corruption, ainsi que du système de justice québécois. Sa volonté de poursuivre son service public en politique démontre son grand sens de l’engagement. Son arrivée à la CAQ constitue une excellente nouvelle pour tout le Québec », a déclaré François Legault.

Mandat spécial anticorruption

Comme directrice adjointe au Cabinet du chef de la deuxième opposition, Sonia LeBel aura notamment comme tâche d’élaborer une série de propositions visant à lutter contre la corruption. Un gouvernement de la CAQ déploierait ces mesures après avoir pris le pouvoir, en octobre 2018. « Son arrivée dans l’équipe de la CAQ lance un signal fort : nous voulons faire du Québec un exemple d’intégrité. Nous voulons que les Québécois reprennent confiance en leurs institutions », a poursuivi François Legault.

Me Sonia LeBel a pour sa part indiqué qu’elle compte défendre, aux côtés de M. Legault, les mêmes valeurs de justice et d’équité qu’elle a portées tout au long de sa carrière dans le système de justice. « Le Québec peut en faire plus pour lutter contre la corruption et la collusion. Je ne veux surtout pas que le travail de la commission Charbonneau soit laissé en plan et que nous retournions en arrière. Il faut aller au bout de cette démarche que nous avons entreprise », a affirmé Me Sonia LeBel

Pénurie d’eau potable : La CAQ solidaire avec les familles des Îles de la Madeleine


 Publié le 21 février 2017

« L’accès à l’eau potable est une priorité nationale. Les familles des Îles de la Madeleine peuvent compter sur nous ! » Voilà le message qu’a souhaité lancer la porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région, Sylvie D’Amours, à la suite de la crise sans précédent de la pénurie d’eau potable, qui a frappé les Îles la semaine dernière.

Mme D’Amours a tenu à offrir tout son soutien à la municipalité qui, de par sa situation géographique éloignée et isolée, présente un défi particulier en ce qui concerne l’approvisionnement en eau potable. Victime de bris majeurs dans son réseau d’aqueduc, qui a touché 80 % de la population, les Îles de la Madeleine ont vécu la plus grande crise de pénurie d’eau potable de son histoire. Pour la CAQ, le gouvernement libéral doit tout mettre en œuvre afin d’éviter que ne se reproduise pareille situation.

« Les infrastructures en eau potable dans la région ne sont pas un sujet de dernière heure. Cela fait des années que la municipalité des Îles-de-la-Madeleine réclame l’intervention du gouvernement, sans que rien n’ait été fait. Tant les libéraux que les péquistes ont traîné dans le dossier. Différents projets ont été présentés afin de prévenir ce qui est arrivé la semaine dernière avec le réseau d’aqueduc et d’égouts. Des études ont été commandées, mais tout a été relégué aux oubliettes faute d’aide gouvernementale », a déploré Sylvie D’Amours.

La députée caquiste a poursuivi en indiquant que Québec s’est fait prendre à son propre jeu en étant obligé de réagir et d’envoyer un avion de ravitaillement, au lieu de doter la région des moyens nécessaires pour prévenir un tel drame. « Nous sommes rassurés que la crise soit résolue, mais ça n’excuse pas le laisser-aller du gouvernement. Les citoyens des Îles ne devraient pas attendre une autre situation d’urgence pour obtenir l’attention du gouvernement Couillard. Il doit agir au plus vite, car la municipalité demeure à risque lors d’éventuelles périodes de gel et dégel. Soyons proactifs et n’attendons pas la prochaine catastrophe avant de bouger », a souligné Sylvie D’Amours.

Arrivée d’un chef français au Casino de Montréal : La CAQ veut le détail des 11 M$ dépensés par Loto-Québec


 Publié le 20 février 2017

« Le ministre des Finances, Carlos Leitão, doit rendre publique immédiatement l’ensemble des documents entourant la somme de 11 millions de dollars octroyée par Loto-Québec pour mettre en place un restaurant au Casino de Montréal et qui comprend la venue du chef français Joël Robuchon. Le gouvernement libéral doit nous dire comment cette somme a été négociée, puisqu’elle a été donnée sans appel d’offres, et si les contribuables en auront vraiment pour leur argent. Ils ne peuvent pas rester dans le flou comme ça », a dénoncé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques, François Bonnardel.

Rappelons que Loto-Québec a retenu les services du chef cuisinier Joël Robuchon, originaire de la France, pour mettre en place un restaurant au Casino de Montréal. Or, l’ensemble de cette entente, qui comprend l’aménagement de ce restaurant et la venue de M. Robuchon, a été conclu sans procédure d’appel d’offres et sans qu’aucune candidature québécoise n’ait été étudiée.

« Ça va complètement à l’encontre des standards qu’on essaie d’inculquer aux organismes publics en matière d’appels d’offres publics. Personne ne met en doute les compétences de M. Robuchon. Là n’est pas la question. Le problème, c’est que les Québécois viennent de signer un chèque de 11 millions de dollars avec un bandeau sur les yeux ! Il est tout de même ahurissant de voir une société d’État faire preuve d’aussi peu de transparence. 11 millions de dollars, ce n’est pas rien ! Les Québécois sont en droit de savoir que leur argent est utilisé à bon escient et qu’il servira véritablement placer l’industrie culinaire du Québec sur la carte. Tous les détails de l’entente doivent être rendus publics, dès aujourd’hui », a réclamé François Bonnardel.

Le leader parlementaire de la CAQ a également regretté de voir le Québec écarté des plans du gouvernement. Rien ne justifie le fait que nos chefs québécois, dont plusieurs ont une renommée mondiale, aient été écartés de cette opportunité en or. « Le Casino de Montréal est un endroit visité par des millions de personnes chaque année, provenant des quatre coins du monde. Un chef cuisiner d’ici aurait permis au Québec de rayonner auprès de touristes internationaux, mais visiblement, Carlos Leitão n’a pas le goût de voir le Québec profiter d’une telle vitrine », a conclu François Bonnardel.

Crédit d’impôt en raison de l’âge : François Legault talonne Philippe Couillard pour une 3e journée consécutive


 Publié le 16 février 2017

Pour une troisième journée consécutive, Philippe Couillard refuse de reconnaître l’insensibilité de sa mesure de reporter l’âge d’admissibilité au crédit d’impôt en raison de l’âge, mesure qui viendra frapper de plein fouet dès cette année nos aînés les plus vulnérables, a pesté le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

M. Legault a souligné que les changements apportés à ce crédit d’impôt s’appliquent à compter de 2016, ce qui signifie que ceux visés par le report de M. Couillard en subiront les conséquences d’ici le 30 avril en remplissant leurs rapports d’impôts. Or, M. Couillard refuse de revenir sur sa mauvaise décision, puisque dans sa pensée théorique, les aînés qui paient des impôts ne sont pas vulnérables.

« Mercredi, le premier ministre a dit une chose incroyable : “Ce sont les personnes qui ont des revenus qui théoriquement ont des crédits d’impôt, ce qui n’est pas le cas des aînés vulnérables”. Ainsi, les aînés qui paient des impôts ne sont pas vulnérables. Je lui rappelle qu’à partir de 15 000 $ par année, une personne paie des impôts ! Et à 18 000 $ par année, elle aurait droit à la totalité du 500 $ de crédit d’impôt qu’il a coupé. Donc, le premier ministre estime qu’un Québécois qui gagne 15 000 $ ou 18 000 $ par année n’est pas vulnérable. Il faut vraiment être déconnecté de la réalité pour penser cela ! » a déclaré François Legault.

Le chef de la CAQ a également sévèrement critiqué les propos tenus par Philippe Couillard, qui a soutenu que les aînés n’auront qu’à travailler plus longtemps. « Au lieu de travailler jusqu’à 65 ans, ils devraient continuer jusqu’à 70 ans, dit notre premier ministre. Il ne semble pas comprendre qu’il y a des aînés, surtout ceux qui ont occupé un emploi manuel, qui n’ont pas la santé pour travailler jusqu’à 70 ans. Plusieurs d’entre eux ont occupé des emplois physiquement exigeants, ont trimé dur toute leur vie. Leurs corps portent le fardeau de ce travail manuel dont tous les Québécois ont bénéficié. Tout le monde au Québec a compris que la mauvaise décision du premier ministre va affecter nos aînés les plus vulnérables. Tous, sauf lui. Qu’a-t-il besoin de plus pour comprendre qu’il doit reculer ? » a conclu François Legault.

*Mise à jour : Le ministre des Finances, Carlos Leitão, a finalement décidé d’annuler sa réforme mercredi en raison de la pression de la CAQ et des aînés du Québec.

Pour justifier sa réforme, Québec faisait valoir qu’il bonifie le crédit d’impôt pour les travailleurs d’expérience afin d’inciter les Québécois à demeurer sur le marché de l’emploi le plus longtemps possible.

Crédit d’impôt en raison de l’âge : Philippe Couillard refuse de reculer


 Publié le 15 février 2017

« Le premier ministre s’acharne à augmenter le fardeau fiscal de nos aînés. C’est indécent ! » a lancé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, qui a talonné une fois de plus Philippe Couillard quant à sa décision de hausser l’âge d’admissibilité au « crédit d’impôt en raison de l’âge » de 65 à 70 ans.

Décidément, le gouvernement libéral est déconnecté de la réalité des Québécois, a déploré M. Legault. Après avoir fouillé de toutes les façons possibles et imaginables dans la poche des contribuables et des familles québécoises, il cible maintenant les aînés, particulièrement ceux qui ont des revenus de moins de 33 000 dollars par ménage. Philippe Couillard doit faire marche arrière et comprendre l’indécence de sa proposition, a exigé le chef caquiste.

« Le premier ministre fait preuve d’une insensibilité navrante envers les personnes qui vont avoir 65 ans dans les prochains mois. En repoussant l’admissibilité du crédit d’impôt en raison de l’âge, le gouvernement va priver des milliers de personnes d’une somme pouvant atteindre 497 dollars. Ça peut paraître peu, mais pour des Québécois qui arrivent à cet âge sans revenu important, ça fait une énorme différence. On parle des gens qui souvent ont travaillé toute leur vie pour un salaire modeste et qui n’ont peut-être pas la santé pour continuer. Le premier ministre fait le choix de sacrifier des aînés qui ont souvent travaillé dans des conditions difficiles pour des revenus modestes », a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption a poursuivi en indiquant que le gouvernement a accumulé des surplus budgétaires de près de 2 milliards de dollars sur 8 mois. Cet équilibre, il le doit toutefois aux Québécois, qui sont étouffés par les hausses de taxes libérales depuis avril 2014. « Dans ce contexte, le premier ministre doit admettre que c’est indécent de confisquer des centaines de dollars aux personnes qui vont avoir 65 ans. Malgré les surplus, le gouvernement fouille encore dans leurs poches et augmente leur fardeau fiscal. Philippe Couillard n’a pas l’air de se rendre compte de la réalité que vivent les Québécois », a déploré M. Legault.

Les libéraux bloquent une motion de la CAQ visant à appuyer Joé Juneau


 Publié le 14 février 2017

Malgré les tirs groupés des députés de la Coalition Avenir Québec Sébastien Schneeberger et Mathieu Lemay, le gouvernement Couillard a refusé d’appuyer une motion de la CAQ l’engageant à étudier sérieusement tous les scénarios pour permettre le maintien de l’entièreté du programme de hockey de Joé Juneau dans le Nord. Déterminée à trouver un dénouement positif, la CAQ ne lâchera pas prise tant que le budget n’est pas rétabli.

Porte-parole de la CAQ en matière de loisir et sports, M. Schneeberger s’est dit attristé d’apprendre que le programme de hockey de Joé Juneau dans le Nord sera amputé de 875 000 $ à la suite d’une décision administrative. En effet, Joé Juneau a su monter, avec les jeunes Inuit du Nunavik, un programme de développement admirable axé sur le hockey qui a des retombées positives indéniables sur le plan psychosocial de la communauté locale. Malheureusement, le Parti libéral n’est pas intéressé à la survie du programme, puisqu’il a refusé d’étudier des scénarios pour assurer sa survie.

« Les libéraux refusent même de travailler à son maintien ! C’est décevant. Ce programme est une source de motivation importante pour les jeunes. Il a permis à plus de 1000 d’entre eux de s’initier au hockey et de participer à des camps d’entrainement ainsi qu’à des tournois dans le sud du Québec. Un programme qui, en plus de leur procurer un sentiment de fierté et d’appartenance, a également des répercussions positives tant sur la réussite scolaire des jeunes que sur l’ensemble de la communauté. Il est primordial pour le ministre des Sports et Loisir, Sébastien Proulx, de trouver un dénouement heureux pour le programme de hockey », a insisté Sébastien Schneeberger.

Le critique de la CAQ en matière d’affaires autochtones, Mathieu Lemay, a indiqué qu’il ne fallait pas sous-estimer les gains acquis par les communautés autochtones visées par le programme de M. Juneau. Le ministre Geoffrey Kelley a été incapable de dire s’il avait minimalement contacté les autorités du Nunavik pour les convaincre de renverser la décision de couper le programme. « On parle ici d’un outil qui apporte de l’espoir et des actions concrètes. Quand Joé Juneau a persuadé les leaders des communautés autochtones d’embarquer dans son projet, un par un, il a créé un esprit communautaire. On souhaitait donner la chance à des centaines d’enfants d’apprendre l’esprit d’équipe, le dépassement de soi, l’importance de poursuivre ses études. Or, on voit que le ministre des Affaires autochtones n’a même pas multiplié les discussions auprès des partenaires pour sauver ce programme », a indiqué M. Lemay.