Reconnaissance à l’UNESCO : « Philippe Couillard poursuit son opération de sabotage dans le dossier Anticosti » – Chantal Soucy


 Publié le 26 janvier 2017

« Le Parti libéral n’est plus le parti de l’économie. En soumettant l’île d’Anticosti au processus de reconnaissance au patrimoine mondial de l’UNESCO, Philippe Couillard ne souhaite que planter un autre clou dans le cercueil de l’exploration des hydrocarbures sur Anticosti », a vivement dénoncé la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’énergie, Chantal Soucy.

Aux dires mêmes du ministre Pierre Arcand, il sera impossible de faire de l’exploitation pétrolière et gazière sur l’île d’Anticosti si l’UNESCO devait déclarer le territoire comme un site patrimonial mondial. Selon Chantal Soucy, le premier ministre aurait dû minimalement attendre la fin des travaux d’exploration, prévus l’été prochain d’après les permis déjà accordés par David Heurtel, avant de décider s’il donnait son consentement à la candidature de l’île d’Anticosti. « Le gouvernement libéral vient, intentionnellement, appuyer une mesure qui pourrait bloquer à jamais la possibilité d’accéder et de profiter d’une ressource naturelle qui pourrait rapporter des milliards aux familles du Québec ! Depuis son élection, Philippe Couillard cherche par tous les moyens possibles et imaginables de bloquer ce projet. Cette dernière décision est un autre geste qui prouve à quel point les libéraux ne veulent pas créer de la richesse pour aider les familles québécoises. Même les libéraux ne doivent plus se reconnaître dans ce parti », a déclaré la caquiste.

La députée de Saint-Hyacinthe a tenu à préciser que le contrat liant l’État à Pétrolia, par lequel le gouvernement du Québec est actionnaire à 35 %, n’est valable que pour des travaux d’exploration. Ainsi, sans cette étape préalable, il sera impossible pour les Québécois de savoir la proportion et la rentabilité du gisement pétrolier sur Anticosti. Sans pour autant donner carte blanche à l’exploitation, Mme Soucy a soutenu qu’il est primordial d’avoir toutes les données en main et de prendre une décision éclairée si les travaux d’exploration s’avèrent positifs. Or, en appuyant la candidature d’Anticosti à l’UNESCO, Philippe Couillard met en péril l’entièreté du projet.

« Le gouvernement agit de manière totalement irresponsable et aura inévitablement les mains liées lorsque viendra le moment de prendre une décision pour l’intérêt économique et social des Québécois. Il faut mettre fin à la désinformation : une exploitation pétrolière ne veut pas dire feu vert au saccage de l’île. Soyons sérieux ! Il y a certainement des façons d’encadrer les travaux sans menacer l’environnement. En matière d’économie, on ne peut plus faire confiance aux libéraux », a conclu Chantal Soucy.

Modifications aux responsabilités parlementaires des députés de la Coalition Avenir Québec


 Publié le 24 janvier 2017

En marge du caucus présessionnel de sa formation politique, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a procédé à des modifications aux responsabilités parlementaires de ses député(e)s.

M. Legault a annoncé que le nouveau député d’Arthabaska, Éric Lefebvre, hérite des dossiers du développement économique régional et des ressources naturelles, un défi qu’il saura relever avec vigueur et enthousiasme, est convaincu le chef caquiste.

Parmi la mise à jour des responsabilités, notons que le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, se voit confier deux portefeuilles supplémentaires, soit ceux des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Réforme des institutions démocratiques. Pour sa part, le député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, devient porte-parole en matière de Transports. Finalement, le whip de la CAQ, Donald Martel, portera à l’Assemblée nationale le dossier de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, alors que Sylvie D’Amours, députée de Mirabel, est impatiente d’être la voix des familles québécoise au sein du caucus caquiste.

Vous trouverez ci-dessous la liste mise à jour de ces responsabilités :

*   François Legault : Chef
*   François Bonnardel : Leader parlementaire, Finances, Économie de partage, région de l’Estrie
*   Éric Caire : Conseil du trésor et Efficacité de l’administration publique, région de la Capitale nationale
*   Benoit Charette : Transports, Relations internationales et de la Francophonie, région des Laurentides
*   Sylvie D’Amours : Famille, Tourisme, régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-îles-de-Madeleine
*   Simon Jolin-Barrette : Justice, Affaires intergouvernementales canadiennes, Réforme des institutions démocratiques, Accès à l’information
*   Mario Laframboise : Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, région de Montréal, région de l’Outaouais
*   André Lamontagne : Économie, de l’Innovation et des Exportations, région du Saguenay-Lac-Saint-Jean
*   Lise Lavallée : Santé publique, Condition féminine, Lutte contre l’intimidation
*   Éric Lefebvre : Développement économique régional, Ressources naturelles, région de l’Abitibi-Témiscamingue, région de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec
*   Mathieu Lemay : Environnement et Développement durable, Faune et des Parcs, Affaires autochtones, région de Lanaudière
*   Donald Martel : Whip, Agriculture, Pêcheries et de l’Alimentation, Stratégie maritime, région de la Mauricie
*   François Paradis : Santé et Services sociaux, Ainés, région de Chaudière-Appalaches
*   Marc Picard : Travail
*   Jean-François Roberge : Éducation, Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science, Jeunesse
*   Nathalie Roy : Intégrité, Immigration, Laïcité
*   Claire Samson : Culture et des Communications, Protection et Promotion de la langue française, région de la Montérégie
*   Sébastien Schneeberger : Emploi et Solidarité Sociale, Protection de la jeunesse, Loisir et Sport, région du Centre-du-Québec
*   Chantal Soucy : Énergie
*   André Spénard : Sécurité publique

Quatre élèves de la PHD rencontrent leur députée, Chantal Soucy, en vue de leur participation au Parlement des jeunes


 Publié le 23 janvier 2017

Le 25 janvier prochain, quatre élèves de la Polyvalente Hyacinthe-Delorme prendront la route pour Québec afin de participer à la 15e législature du Parlement des jeunes, grâce à l’implication de leurs enseignants, M. Samuel Labrie et Mme Marie-Pier Poulin, ainsi qu’au soutien de la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy.

Cette simulation parlementaire permettra à Frédérik Chapdelaine LaRivière, Anne Beauregard, Mégane Simoneau et Dine Nishimwe de plonger au cœur même de la politique québécoise et de mettre leurs talents d’oratrices à l’épreuve. Elles devront incarner le rôle de député à l’Assemblée nationale et accomplir l’ensemble des tâches qui incombent à cette fonction. Les élèves auront ainsi la chance de visiter le Parlement, d’assister à des séances de formation, de prendre part au processus législatif d’adoption d’un projet de loi et de participer à une période de questions.

Invitée par M. Labrie, enseignant d’univers social à la PHD, à soutenir financièrement la participation des quatre élèves au projet, Chantal Soucy s’est réjouie de cette initiative: « Les jeunes sont au cœur de mon engagement politique. Ils sont notre relève et je suis très fière de pouvoir les encourager, d’autant plus que cette année, ce sont quatre filles qui participeront au Parlement des jeunes! C’est encourageant de voir que les temps changent et que pour les adolescentes d’aujourd’hui, c’est rendu naturel de s’impliquer en politique, un domaine qui a longtemps été considéré comme un monde d’hommes. Le Parlement des jeunes est une belle occasion de leur prouver que la politique est à leur portée et que leur opinion compte. Alors, quand M. Labrie m’a parlé de son projet, j’ai évidemment accepté de soutenir sa démarche! », a déclaré la députée caquiste.

Chantal Soucy a tenu à rencontrer les participantes mardi dernier, afin de discuter du rôle qu’elles auront à assumer lors de leur séjour à Québec. « J’ai été impressionnée par leur curiosité et leur connaissance de la politique québécoise. Ce sont des filles brillantes, qui sauront certainement accomplir leur travail de député élève avec brio! Leur passage au Parlement des jeunes sera certainement une belle expérience pour elles! », a-t-elle lancé au terme de la rencontre.

La 15e législature du Parlement des jeunes se déroulera du 25 au 27 janvier, à Québec.

À l’école St-Louis-de-Gonzague : « Des jeunes de qui on peut s’inspirer » – André Lamontagne


 Publié le 23 janvier 2017

« À l’initiative de leur enseignante, des élèves de 4e année de l’école primaire Saint-Louis-de-Gonzague ont fait des choses assez extraordinaires pour Noël. Ils se sont mobilisés afin de se donner les moyens d’acheter des cadeaux à l’intention d’enfants dans le besoin. Leur geste m’a grandement touché », confie le député de Johnson André Lamontagne.

S’inspirant du livre « L’Arbre de Joie » d’Alain M. Bergeron, la titulaire de la classe, Marguerite Bernier, a conçu le projet qu’elle a appelé « L’Arbre Magique ». Il s’agissait pour ses élèves transformés en lutins d’offrir des présents à des enfants identifiés de façon anonyme par le Centre communautaire Drummondville-Sud.

Le principal message que l’enseignante a voulu transmettre est que ce n’est pas tous les jeunes qui vivent dans un climat sain et qui mangent trois bons repas par jour. Ses élèves ont vendu des tablettes de papier recyclé et effectué des tâches ménagères pour recueillir de l’argent, en plus de puiser dans leurs propres économies.

« Ce projet fait chaud au cœur, commente le député. Grâce aux élèves de Marguerite Bernier, 21 enfants et 4 mamans ont pu passer un plus joyeux Noël. Ce sont des jeunes de qui on peut s’inspirer. Je veux faire connaître leur geste pour donner le goût à d’autres de s’initier au partage en étant à attentifs aux gens qui nous entourent, et ce, tout au long de l’année. »

Services donnés par la DPJ Mauricie-Centre-du-Québec : Sébastien Schneeberger salue le déclenchement d’une enquête


 Publié le 23 janvier 2017

Le député de Drummond–Bois-Francs et porte-parole de la CAQ en matière de protection de la jeunesse, Sébastien Schneeberger, se réjouit de l’ouverture d’une enquête par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse sur les services dispensés par la DPJ en Mauricie et au Centre-du-Québec.

Selon M. Schneeberger, le jugement de la juge Marie-Josée Ménard rendu en octobre dernier doit être pris très au sérieux. « Deux enfants ont subi de graves sévices durant huit années et 38 enfants auraient reçu des services “déficients” de la part de la DPJ sur le territoire de la Mauricie et du Centre-du-Québec au cours des quatre dernières années. C’est clair : la DPJ doit répondre de ces situations qui soulèvent d’importants questionnements », déclare Sébastien Schneeberger.

« Au cours des dernières semaines, j’ai reçu des dizaines de témoignages venant de différents milieux. Lorsque le président de la Commission affirme : “Dans une situation, l’enfant sera retiré immédiatement de la famille, et d’autres fois cela pourra prendre beaucoup de temps. Les critères paraissent être appliqués de façon inégale”, je dresse exactement le même constat préoccupant », poursuit le député caquiste.

M. Schneeberger offre sa collaboration à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse, si celle-ci juge pertinent de l’entendre sur les témoignages qu’il a reçus confidentiellement au cours des dernières semaines au sujet de la DPJ. En attendant, Sébastien Schneeberger poursuit son travail sur le projet de loi 99 qui vise à mettre à jour la Loi sur la protection de la jeunesse. Il estime que l’on devrait notamment prendre davantage en compte l’avis des jeunes concernés par le processus d’encadrement.

François Legault réagit au retrait de Françoise David de la vie politique


 Publié le 19 janvier 2017

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a tenu à réagir à l’annonce du retrait de Françoise David de la vie politique, ce jeudi :

« Malgré nos différends, j’ai toujours eu du respect pour cette femme exceptionnelle. Son départ créera un vide à l’Assemblée nationale. J’appréciais son intégrité, sa courtoisie, sa bonne humeur ! Nous perdons une femme de grande valeur. »

Françoise David a consacré sa vie à la défense des plus vulnérables. Une grande cause qui l’aura également habitée, c’est le féminisme. On lui doit la marche « Du pain et des roses », en 1995, et cinq ans plus tard, la Marche mondiale des femmes. Plus récemment, elle a joué un rôle de premier plan dans l’adoption du projet de loi pour protéger les droits des locataires âgés.

Son parcours force l’admiration. Déçue par l’offre politique existante, elle a créé en 2006 un nouveau parti. Je suis bien placé pour savoir quels sacrifices, quels immenses efforts ça représente.

Françoise David laisse un héritage important. C’est un jour triste pour les électeurs de Gouin, pour les électeurs de Québec solidaire, pour tous ceux et toutes celles qui partageaient ses idées. Elle a fait un choix difficile, mais elle peut partir la tête haute. Je la remercie du fond du cœur pour sa contribution politique, et je lui souhaite le bonheur et la sérénité. »

Maltraitance envers les aînés : La CAQ exige la dénonciation obligatoire


 Publié le 17 janvier 2017

« La CAQ va se battre pour inclure dans le projet de loi 115 l’obligation de dénoncer la maltraitance envers les aînés, une disposition qui se retrouvait dans l’ancien projet de loi 399 de Marguerite Blais, mais qui vient d’être abandonnée par le Parti libéral du Québec. » Voilà ce qu’a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, à l’occasion de l’ouverture de la commission parlementaire visant à étudier le projet de loi 115 pour contrer la maltraitance envers les aînés.

Ce projet de loi manque de mordant et ne contient que des principes généraux, déplore François Paradis. « Nous nous attendions à un plan d’action plus costaud, plus ambitieux, avec des moyens concrets. Même l’ex-députée libérale Marguerite Blais, qui a fait du bien-être des aînés la raison de son engagement politique, reste sur sa faim ! Son projet de loi d’octobre 2013 allait déjà bien plus loin », souligne le député de Lévis.

La CAQ entend mettre de l’avant des mesures pour combler ce vide et assurer la sécurité de nos aînés. Elle proposera, entre autres :
– L’obligation de dénoncer toute forme de maltraitance envers les aînés ;
– Le dépôt immédiat du règlement et des modalités entourant l’installation des caméras de surveillance, afin de guider les résidents qui désirent en placer dans leur chambre ;
– L’assurance que toutes les ressources seront disponibles dans les établissements de santé pour que la loi puisse être appliquée ;
– L’ajout d’amendes pour tous ceux qui contreviennent à la loi.

Aujourd’hui, d’autres groupes exigent aussi que la dénonciation de la maltraitance envers les ainés soit inscrite dans le projet de loi. C’est le cas du Conseil pour la protection des malades, de l’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs publics et parapublic et de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées, se réjouit François Paradis. « Fini les promesses non tenues et les paroles dans le vide : je veux des gestes concrets. Nos aînés doivent être traités avec toute l’attention, le respect et la dignité qu’ils méritent. La maltraitance commise envers nos personnes aînées est un véritable fléau social qui doit être détecté précocement, pour ensuite l’éradiquer complètement. Travaillons ensemble pour que plus aucun cas ne survienne au Québec », conclut le député de Lévis.

Tentative d’Ottawa d’invalider la loi 99 : La CAQ condamne l’intrusion du fédéral dans la démocratie québécoise


 Publié le 17 janvier 2017

Alors qu’une pétition sera déposée prochainement à la Chambre des communes à Ottawa pour que le gouvernement Trudeau fasse marche arrière quant à sa volonté de faire invalider la loi 99, la Coalition Avenir Québec tient à réaffirmer son opposition à cette tentative d’Ottawa de brimer les droits fondamentaux de la société québécoise, à savoir sa démocratie et sa liberté de choisir.

Rappelons qu’en 2000, l’Assemblée nationale du Québec a adopté la loi 99, qui vient préciser le statut juridique et les droits fondamentaux à l’autodétermination du peuple québécois. Or, le procureur général du Canada tentera dans les prochains mois de la faire invalider devant les tribunaux, déplore le porte-parole de la CAQ en matière de réforme des institutions démocratiques, Benoit Charette, qui qualifie ce geste d’« intrusion » dans la démocratie québécoise. Il rappelle le peuple québécois est libre de prendre ses propres décisions concernant son régime politique et son statut juridique.

« Les Québécois assument leur propre destin : voilà un principe de démocratie qui dépasse largement le débat constitutionnel. Les démarches menées par Ottawa pour faire invalider la loi 99 sont inadmissibles. Elles viendraient dépouiller le Québec de ses droits fondamentaux. La CAQ se dresse devant une telle menace à la liberté du peuple québécois de disposer de lui-même », déclare Benoit Charette, qui souligne que la CAQ avait appuyé une motion en ce sens déposée à l’Assemblée nationale en octobre 2013.

Le député de Deux-Montagnes regrette de voir le gouvernement canadien raviver les vieilles chicanes constitutionnelles. Les Québécois ne veulent plus en entendre parler, mentionne M. Charette. Qu’Ottawa puisse investir l’argent des contribuables canadiens pour s’opposer au principe d’autodétermination de la nation québécoise est un non-sens total.

« Les Québécois savent que ça ne sert à rien de ressasser le passé. D’ailleurs, ce droit d’autodétermination a été exercé à deux reprises et les Québécois ont collectivement décidé de garder le lien qui nous unissait à la fédération canadienne. Quelle que soit l’option référendaire que l’on défende, personne ne peut contester cette décision et sa légitimité. Nous devons, comme citoyens québécois, dire à Ottawa que quelque ingérence que ce soit du fédéral dans des questions qui ne concernent que les Québécois n’est pas tolérable. Dans ce contexte, nous joignons notre voix à tous ceux et celles qui exigent d’Ottawa que cesse toute attaque à l’endroit de la loi 99 », conclut Benoit Charette.

Lamontagne souligne la participation du Cégep au Forum étudiant


 Publié le 16 janvier 2017

Le député de Johnson André Lamontagne souligne la participation de cinq jeunes du Cégep de Drummondville, du 9 au 13 janvier, au Forum étudiant à l’Assemblée nationale. Deux d’entre eux y avaient pris part l’an dernier : Jacob Côté et Maxime Duchesne. Tous, comme par hasard, représentaient le 2e groupe d’opposition :

– Jacob Côté, porte-parole en Relations internationales et Francophonie, en Tourisme, en Affaires municipales et Occupation du territoire, en Sécurité publique;

– Maxime Duchesne, attaché de presse;

– Catherine Harton, porte-parole en Agriculture, Pêcheries et Alimentation;

– Samuel St-Germain, porte-parole en Culture et Communications, en Protection et Promotion de la langue française;

– Steve Thiboutot, porte-parole en Travail, Emploi et Solidarité sociale.

Cette année au Forum étudiant, le gouvernement conservateur était minoritaire, l’opposition officielle était écologique et la 2e opposition libérale. Les quelque 145 participantes et participants ont débattu trois projets de loi choisis et rédigés au préalable. L’un visait à accroître la natalité et à valoriser les valeurs familiales. Un autre voulait améliorer l’intégration des immigrants au Québec. Un troisième proposait de rendre universel le don d’organes et de tissus.

Le professeur de sociologie Alexandre Boisvert accompagnait la délégation drummondvilloise pour la 3e année consécutive. « Je suis jaloux des étudiants, dit-il. J’aurais aimé vivre une telle expérience quand j’avais leur âge. C’est une activité pédagogique incomparable. Ils se découvrent des forces qu’ils ne connaissaient pas. »

Pour André Lamontagne, l’initiation au travail parlementaire prépare les jeunes à faire valoir leurs idées dans l’espace public. « Le fait d’expérimenter les différentes étapes du processus législatif dans l’enceinte même de l’Assemblée nationale les amène à mieux comprendre le fonctionnement de notre État démocratique. Ils développent leurs habiletés en communication orale et écrite, et certains d’entre eux feront sûrement carrière en politique. »

Système de consigne au Québec: et le verre, lui ?


 Publié le 16 janvier 2017

Est-ce normal que ce soit la Société des alcools du Québec (SAQ) qui ait le dernier mot sur l’instauration d’une consigne sur le verre au Québec ? Pourquoi la SAQ aurait-elle un droit de veto sur un enjeu environnemental touchant l’ensemble des Québécois ? Ou alors, posons la question autrement : « À qui profitera la consigne du verre ? »

En tant que porte-parole en environnement pour la Coalition avenir Québec, j’ai eu l’opportunité de rencontrer divers intervenants directement concernés par la consigne au Québec et de me pencher sur plusieurs études et articles qui traitent de cet enjeu. J’en suis arrivé à une question bien simple que plusieurs se posent : pourquoi rien ne bouge sur la consigne sur le verre ?

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La consigne sur les contenants à remplissage unique (CRU) fut introduite en 1984, afin de contrer l’accumulation des déchets qui jonchaient nos sols. En 1990 fut créé RECYC-Québec et alors débuta la récupération à domicile, ce qu’on appelle la collecte sélective. Depuis plus de 25 ans, les Québécois ont donc la double option de retourner leurs contenants consignés ou de recycler directement à partir de la maison. Notons que la technologie disponible dans les centres de tri en 2017 n’est plus celle d’il y a 25 ans. Or, il s’avère que nos centres de tri attendent impatiemment que le ministre de l’Environnement statue sur l’avenir de la consigne, avant d’y investir les 40 M$ disponibles pour leur modernisation. En fin de compte, peu importe le moyen choisi, nous visons tous à éviter que des matériaux récupérables ne se retrouvent à l’enfouissement.

Le ministre de l’Environnement, David Heurtel, a affirmé que « le gouvernement est d’avis qu’il faut moderniser le système de consignation et optimiser la collecte sélective au Québec afin d’accroître nos performances environnementales ». Le problème majeur est que l’actuelle révision de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE) qu’il propose ne s’attarde même pas au rôle de RECYC-Québec. Je suis d’avis qu’il faut profiter de cette révision de la Loi pour permettre à cet organisme de moderniser le système de consignation et, par conséquent, d’optimiser la collecte sélective au Québec. Il m’apparaît que cet organisme public est beaucoup mieux placé que la SAQ pour déterminer ce qui est le mieux au Québec en matière de recyclage !

À la question soulevée en début de texte « à qui profitera la consigne du verre ? », on peut en étendre la portée et se demander, du même coup, à qui profite la consigne sur le plastique et l’aluminium? Si on modernise nos centres de tri et que notre collecte sélective est plus efficace, alors il y aura moins de résidus qui se rendront à l’enfouissement. Si on approuve, par exemple, de nouvelles technologies innovantes qui impliquent l’utilisation de poudre de verre en substitution des matériaux tel que le ciment et certains additifs utilisés dans l’asphalte, devrions-nous favoriser la consigne sur le verre ou moderniser nos centres de tri ? La décision de consigner le verre doit-elle être prise en fonction des coûts de la SAQ ou en fonction du développement durable et de nos cibles de réduction des GES en sol québécois ?

Beaucoup de questions et plusieurs scénarios, mais jusqu’ici, peu de leadership démontré par le gouvernement libéral sur cet enjeu. Il est grand temps qu’il nous donne des orientations claires sur où il s’en va et ce qu’il entend faire en 2017.