Dons illégaux : Le PQ a mis en place une fiducie bidon


 Publié le 6 mars 2017

« Après s’être fait traîner en cour par le Directeur général des élections du Québec, le Parti Québécois a mis en place une fiducie bidon. On aura tout vu! », s’est exclamé le député de Borduas et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de réforme des institutions démocratiques, Simon Jolin-Barrette.

Lundi, on apprenait que la somme de 159 000 $ de dons illégaux réclamés par le DGEQ n’avait pas été versée dans la fiducie instaurée par le chef du PQ Jean-François Lisée, tel qu’il l’avait promis. Pour Simon Jolin-Barrette, cette situation est inacceptable, d’autant plus que le PQ poursuit ses dépenses, puisées à même la subvention que lui octroie annuellement le DGEQ.

« Le PQ n’est plus seulement déconnecté, il est complètement désespéré. Sa fiducie bidon n’est qu’une diversion, un écran de fumée. Mais tous les Québécois voient clair dans son jeu. Endetté jusqu’au cou, Jean-François s’achète du temps et n’a aucun problème à ce que les contribuables québécois épongent sa dette. Je n’arrive pas à croire qu’après tout ce qu’on a entendu au cours des dernières années en matière de financement, le PQ accepte de garder dans ses coffres de l’argent sale, qui, je le rappelle, lui a servi à payer des élections partielles. Le parti fondé par René Lévesque a perdu toutes ses racines, toutes ses valeurs. Jean-François Lisée doit cesser de se penser au-dessus de tout et rembourser immédiatement les 194 950 $ de dons illégaux exigés par le DGEQ. C’est non-négociable », a déclaré Simon Jolin-Barrette.

Pour le député de Borduas, il s’agit avant tout d’une question de principe. Cette fiducie bidon contribue à alimenter le cynisme de la population envers la classe politique. « Si Jean-François Lisée est incapable d’administrer et de balancer les comptes de son propre parti, comment peut-il aspirer à gérer les finances publiques du Québec ? Les Québécois ne sont pas dupes. Que Jean-François Lisée cesse de trouver des excuses auprès du DGEQ et qu’il passe à la caisse, une bonne fois pour toutes », a conclu Simon Jolin-Barrette.

Prison de 90 M$ à Sept-Îles. Beaucoup trop cher, dit André Spénard


 Publié le 3 mars 2017

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de sécurité publique, André Spénard, a vivement dénoncé le coût de construction de la nouvelle prison de 90 M$ à Sept-Îles, vendredi, tout en rappelant que les familles du Québec continuaient à voir d’importants services sous-financés. Il a de plus remis en question la véritable intention du ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, de faire le ménage dans les dépenses du Québec.

Spénard s’explique mal que cette prison, construite à grand coût, abrite des meubles luxueux tels que des télévisions plasma équipées d’un système d’écouteurs personnel ou des électroménagers haut de gamme. « Si seulement nos aînés pouvaient obtenir le même traitement dans les CHSLD, la pilule serait moins difficile à avaler. Et je ne parle même pas de nos enfants qui fréquentent des écoles qui tombent en ruine avec de la moisissure dans les murs. Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a de sérieux comptes à rendre aux Québécois. C’est indécent pour nos familles, qui voient leurs taxes grimper sans cesse depuis l’arrivée des libéraux au pouvoir », a déclaré le député caquiste.

Une imposture

« Tout comme son chef Philippe Couillard, Martin Coiteux fait exactement le contraire de ce qu’il avait dit qu’il ferait. On se serait attendu à plus de rigueur de l’ancien président du Conseil du trésor. Il s’est présenté en politique comme un homme rigoureux, qui voulait faire le ménage. Mais plus le temps passe, plus les Québécois se rendent compte que c’est une imposture. Jamais quelqu’un qui a à cœur le contrôle des dépenses publiques et l’intérêt des familles du Québec n’aurait laissé passer pareille dépense au moment où les écoles du Québec sont aussi mal en point », a déclaré André Spénard.

Rappelons que la CAQ a déposé en novembre 2015 un projet de loi visant à faire payer les prisonniers pour leur détention afin de faire face à l’alourdissement des coûts du système carcéral et du problème chronique de surpopulation dans nos prisons. Les libéraux ont refusé d’étudier ce projet de loi.

Projet bénévole stoppé par la CCQ : Les libéraux se traînent les pieds depuis plus de 5 ans, constate la CAQ


 Publié le 2 mars 2017

« Les libéraux ont promis d’encadrer le travail bénévole dans l’industrie de la construction en 2011. 5 ans plus tard, on est toujours au point mort. Pendant ce temps, on empêche des parents de repeindre l’école de leurs enfants et on les menace d’amendes. C’est révoltant ! » ont déclaré les députés Marc Picard et Claire Samson de la Coalition Avenir Québec.

M. Picard, qui est porte-parole de sa formation politique en matière de travail, a rappelé que la loi 33, sanctionnée en décembre 2011 par la ministre du Travail de l’époque, Lise Thériault, contenait des mesures visant l’amélioration du fonctionnement de l’industrie de la construction, notamment en ce qui concerne le travail bénévole. Toutefois, il était prévu dans le texte de loi que le gouvernement dépose un règlement afin d’encadrer les travaux menés par des citoyens, comme c’est justement le cas pour les parents d’élèves de l’école Capitaine-Luc-Fortin à Saint-Sébastien, qui se sont vus interdit de peindre les murs de l’école par la Commission de la construction du Québec (CCQ).

« Fidèle à son habitude, le gouvernement libéral n’a pas tenu sa parole. En 2011, il a promis qu’il accepterait le travail bénévole dans l’industrie de la construction, sous des balises qu’il comptait déposer. 5 ans plus tard, rien n’a encore été préparé, ni même annoncé, si bien que pendant tout ce temps des initiatives porteuses sont bloquées en vertu de vieilles pratiques syndicales dépassées. Les libéraux ont fait preuve de paresse », a pesté Marc Picard.

Claire Samson, députée de la circonscription d’Iberville où se situe l’école concernée, a déploré que l’inaction des libéraux empêche des bénévoles d’aider leur communauté. « Le travail bénévole est fondamental dans nos régions. Que des papas et des mamans décident de mettre l’épaule à la roue et de peinturer une école gratuitement, c’est un geste qu’on devrait encourager. Encore une fois, les libéraux ont attendu que le ridicule leur saute en pleine figure avant de bouger. Plus ça change, plus c’est pareil avec ce gouvernement », a conclu Mme Samson.

Projet bénévole stoppé par la CCQ : Un réflexe syndical totalement déconnecté


 Publié le 1 mars 2017

« Cette décision est une aberration, un réflexe syndical totalement déconnecté. Les familles du Québec sont tannées de ce genre de syndicalisme qui les brime dans des initiatives porteuses, comme celui de repeindre une école pour leurs enfants. La ministre Dominique Viens doit intervenir sans plus tarder », a pesté le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de travail, Marc Picard, après avoir appris que la Commission de la construction du Québec (CCQ) a bloqué le projet de parents bénévoles qui souhaitaient simplement repeindre l’école de leurs enfants.

Pour Marc Picard, la ministre du Travail doit dénoncer haut et fort cet excès de zèle et rappeler immédiatement à l’ordre la CCQ. « Je ne peux pas croire qu’on est rendu à punir des parents qui souhaitent le bien-être de leurs enfants. En plus, on les menace à coup d’amende de 200 $ par jour s’ils osent récidiver et peindre les murs de l’école. C’est un excès de zèle pur et dur ! Les Québécois ne veulent plus de syndicalisme de ce genre-là. Dominique Viens doit dès aujourd’hui mettre au pas la CCQ, garantir qu’aucune amende ne sera imposée et laisser les parents aller de l’avant avec ce beau projet pour améliorer la qualité de vie de leurs enfants », a déclaré le caquiste Marc Picard.

Le député de Chutes-de-la-Chaudière a poursuivi en rappelant que de nombreuses écoles à travers le Québec sont dans un état lamentable. Si le gouvernement Couillard n’est pas prêt à offrir aux familles québécoises des bâtiments et des infrastructures scolaires dignes de ce nom, il ne devra pas empêcher les parents à prendre les mesures qui s’imposent. « La réalité, c’est que plusieurs de nos écoles tombent en ruine. Les libéraux n’ont pas de plan, pas de vision. J’espère que Dominique Vien va se réveiller », a conclu Marc Picard.

Crise au SPVM : Le député péquiste Stéphane Bergeron doit rendre des comptes


 Publié le 28 février 2017

« Le cynisme des vieux partis est encore mis en évidence ce matin. Le Parti québécois déchire sa chemise depuis des jours sur les allégations faites par d’ex-policiers du SPVM, mais le gouvernement qu’il formait avait pourtant été avisé de la situation dès février 2014 », a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de sécurité publique, André Spénard. Pour la CAQ, il apparait peu probable que le député de Verchères Stéphane Bergeron, ministre de la Sécurité publique à l’époque, n’ait pas été informé d’allégations aussi graves.

Le quotidien La Presse rapporte mardi que les ex-policiers du SPVM Giovanni Di Feo et Jimmy Cacchione, qui ont sonné l’alarme publiquement la semaine dernière quant à des allégations troublantes sur le corps de police montréalais, avaient prévenu le ministère de la Sécurité publique en février 2014, alors que M. Bergeron était ministre. Cette missive de 6 pages a même fait l’objet d’un accusé de réception du ministère. Pour la CAQ, le gouvernement péquiste de l’époque aurait dû déclencher une enquête indépendante sur le champ.

« La crise au SPVM est sérieuse et sans précédent. Elle nécessite une transparence implacable. Il est primordial pour M. Bergeron de nous confirmer, d’abord, qu’il a été mis au courant de la lettre. Ensuite, qu’il nous dise à qui il en a parlé à l’époque, mais également la semaine dernière, lorsque l’affaire a été rendue publique. Est-ce qu’il a informé M. Lisée ? Si c’est le cas, comment se fait-il que M. Lisée ait laissé ses députés accuser les libéraux de ne pas déclencher d’enquête indépendante, alors qu’eux-mêmes n’en avaient pas déclenchée ? Ce serait le comble du cynisme », a déclaré André Spénard.

Rappelons qu’en novembre dernier, le péquiste Stéphane Bergeron a été forcé de quitter son poste de critique de l’opposition officielle en matière de sécurité publique puisqu’il a été révélé publiquement qu’il avait incité la Sûreté du Québec à enquêter sur des sources journalistiques à la demande de l’ex-président de la FTQ, Michel Arsenault.

Concernant les allégations très lourdes de fabrication d’éléments de preuve qui pèsent sur le SPVM, la CAQ persiste et signe : le ministre Martin Coiteux doit déclencher une enquête indépendante du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), en plus de suspendre le directeur du SPVM, Philipe Pichet.

Saines habitudes de vie chez les jeunes : Le gouvernement force des organismes à mettre la clé sous la porte, déplore la CAQ


 Publié le 23 février 2017

Alors que des organismes destinés à faire la promotion de saines habitudes de vie à travers le Québec devront fermer leurs portes faute de budget et d’appui du gouvernement libéral, la Coalition Avenir Québec entend mener le combat pour leur survie. Les députés François Bonnardel et Chantal Soucy ont réclamé dans le prochain budget libéral la reconduite du Fonds pour la promotion des saines habitudes, institué par une loi de l’Assemblée nationale en 2007.

La mort de ce Fonds placera de nombreux organismes dans un statut précaire et laissera des centaines de jeunes sans aucune autre alternative, ont dénoncé François Bonnardel et Chantal Soucy. C’est notamment le cas de Jeunes en santé, à Saint-Hyacinthe, qui obtenait 240 000 $ par année du Fonds.

« Après plusieurs démarches, le personnel de cabinet de la ministre Lucie Charlebois a fermé le dossier et celle-ci n’a même pas voulu me rencontrer pour trouver une solution à court terme. C’est tout un message d’espoir pour nos jeunes ! », a ironisé Mme Soucy. « À court d’argent, l’organisme s’apprête à plier bagage, ce qui entraînera une perte de services pour les enfants des garderies et des écoles. On parle d’exercices de psychomotricité, d’ateliers culinaires, d’escouades santé, d’activités parascolaires et j’en passe. Comment le gouvernement libéral peut-il expliquer aux pères et aux mères de ces jeunes que toutes ces activités, c’est du passé et qu’ils devront se débrouiller autrement ? », s’est interrogée la députée de Saint-Hyacinthe.

Le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, a regretté de voir ces organismes disparaître prochainement, puisqu’au fil des ans, ils ont acquis une expertise essentielle dans la promotion des saines habitudes de vie. « Depuis dix ans, la Fondation Chagnon et le gouvernement font la promotion des saines habitudes de vie chez les jeunes. Chaque année, ils versent chacun 20 millions de dollars à différents organismes. Malheureusement, ce sont nos jeunes qui subiront les conséquences de cette coupure » a souligné François Bonnardel, qui a invité le ministre des Finances à débloquer les sommes nécessaires dans son prochain budget pour poursuivre le financement du Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie.

Affaire Pietro Perrino : François Legault reproche à Philippe Couillard de passer l’éponge sur le passé de son bras droit


 Publié le 22 février 2017

Le chef de la CAQ, François Legault, a mis au défi mercredi le premier ministre Philippe Couillard de regarder les Québécois droit dans les yeux et de leur jurer qu’il aurait nommé Pietro Perrino comme son secrétaire général associé même s’il n’avait pas fait carrière au Parti libéral. M. Couillard a refusé de donner suite à sa demande.

M. Legault s’est dit très surpris des nouvelles révélations de Luigi Coretti concernant Pietro Perrino dans l’affaire BCIA. En effet, on apprend notamment que c’est M. Perrino qui serait intervenu auprès d’un ministre libéral pour faire débloquer une demande de permis de port d’arme qui avait été refusée à un dirigeant de BCIA. M. Coretti avait également l’intention de faire témoigner plusieurs libéraux influents lors de son procès, qui a été annulé l’automne dernier. Le chef caquiste a tenté de savoir si Philippe Couillard était au courant de ces allégations lorsqu’il a nommé Pietro Perrino numéro 2 de l’appareil gouvernemental québécois, une des plus hautes fonctions de l’État québécois.

« Pensez-vous sérieusement qu’un simple citoyen qui aurait contre lui des allégations comme celles de Pietro Perrino aurait été nommé secrétaire général associé ? Lorsqu’on regarde le CV de Pietro Perrino, on voit qu’il a passé l’essentiel de sa carrière au Parti libéral du Québec. Que savait Philippe Couillard ? Savait-il tout cela lorsqu’il l’a choisi comme numéro 2 de la fonction publique, avec un salaire à vie de 179 000 $ par année ? » a déclaré François Legault.

Rappelons que la Coalition Avenir Québec talonne le gouvernement libéral depuis plusieurs semaines sur le passé de Pietro Perrino.

Me Sonia LeBel se joint au cabinet de François Legault


 Publié le 21 février 2017

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, est fier d’annoncer aujourd’hui la nomination de Me Sonia LeBel au poste de directrice adjointe au Cabinet du chef du deuxième groupe d’opposition. M. Legault a également annoncé lui avoir confié un mandat spécial visant la lutte contre la corruption.

Ex-procureure en chef de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction (CEIC), Me Sonia LeBel possède plus de 20 années d’expérience comme procureure au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Détentrice d’un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal, elle s’est notamment fait remarquer pour sa ténacité, sa droiture et son sens de l’intégrité lors des travaux de la commission Charbonneau, a souligné François Legault.

« Me LeBel a consacré sa vie à la justice. Elle a d’ailleurs une connaissance approfondie des mécanismes de la collusion et de la corruption, ainsi que du système de justice québécois. Sa volonté de poursuivre son service public en politique démontre son grand sens de l’engagement. Son arrivée à la CAQ constitue une excellente nouvelle pour tout le Québec », a déclaré François Legault.

Mandat spécial anticorruption

Comme directrice adjointe au Cabinet du chef de la deuxième opposition, Sonia LeBel aura notamment comme tâche d’élaborer une série de propositions visant à lutter contre la corruption. Un gouvernement de la CAQ déploierait ces mesures après avoir pris le pouvoir, en octobre 2018. « Son arrivée dans l’équipe de la CAQ lance un signal fort : nous voulons faire du Québec un exemple d’intégrité. Nous voulons que les Québécois reprennent confiance en leurs institutions », a poursuivi François Legault.

Me Sonia LeBel a pour sa part indiqué qu’elle compte défendre, aux côtés de M. Legault, les mêmes valeurs de justice et d’équité qu’elle a portées tout au long de sa carrière dans le système de justice. « Le Québec peut en faire plus pour lutter contre la corruption et la collusion. Je ne veux surtout pas que le travail de la commission Charbonneau soit laissé en plan et que nous retournions en arrière. Il faut aller au bout de cette démarche que nous avons entreprise », a affirmé Me Sonia LeBel

Pénurie d’eau potable : La CAQ solidaire avec les familles des Îles de la Madeleine


 Publié le 21 février 2017

« L’accès à l’eau potable est une priorité nationale. Les familles des Îles de la Madeleine peuvent compter sur nous ! » Voilà le message qu’a souhaité lancer la porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région, Sylvie D’Amours, à la suite de la crise sans précédent de la pénurie d’eau potable, qui a frappé les Îles la semaine dernière.

Mme D’Amours a tenu à offrir tout son soutien à la municipalité qui, de par sa situation géographique éloignée et isolée, présente un défi particulier en ce qui concerne l’approvisionnement en eau potable. Victime de bris majeurs dans son réseau d’aqueduc, qui a touché 80 % de la population, les Îles de la Madeleine ont vécu la plus grande crise de pénurie d’eau potable de son histoire. Pour la CAQ, le gouvernement libéral doit tout mettre en œuvre afin d’éviter que ne se reproduise pareille situation.

« Les infrastructures en eau potable dans la région ne sont pas un sujet de dernière heure. Cela fait des années que la municipalité des Îles-de-la-Madeleine réclame l’intervention du gouvernement, sans que rien n’ait été fait. Tant les libéraux que les péquistes ont traîné dans le dossier. Différents projets ont été présentés afin de prévenir ce qui est arrivé la semaine dernière avec le réseau d’aqueduc et d’égouts. Des études ont été commandées, mais tout a été relégué aux oubliettes faute d’aide gouvernementale », a déploré Sylvie D’Amours.

La députée caquiste a poursuivi en indiquant que Québec s’est fait prendre à son propre jeu en étant obligé de réagir et d’envoyer un avion de ravitaillement, au lieu de doter la région des moyens nécessaires pour prévenir un tel drame. « Nous sommes rassurés que la crise soit résolue, mais ça n’excuse pas le laisser-aller du gouvernement. Les citoyens des Îles ne devraient pas attendre une autre situation d’urgence pour obtenir l’attention du gouvernement Couillard. Il doit agir au plus vite, car la municipalité demeure à risque lors d’éventuelles périodes de gel et dégel. Soyons proactifs et n’attendons pas la prochaine catastrophe avant de bouger », a souligné Sylvie D’Amours.

Arrivée d’un chef français au Casino de Montréal : La CAQ veut le détail des 11 M$ dépensés par Loto-Québec


 Publié le 20 février 2017

« Le ministre des Finances, Carlos Leitão, doit rendre publique immédiatement l’ensemble des documents entourant la somme de 11 millions de dollars octroyée par Loto-Québec pour mettre en place un restaurant au Casino de Montréal et qui comprend la venue du chef français Joël Robuchon. Le gouvernement libéral doit nous dire comment cette somme a été négociée, puisqu’elle a été donnée sans appel d’offres, et si les contribuables en auront vraiment pour leur argent. Ils ne peuvent pas rester dans le flou comme ça », a dénoncé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques, François Bonnardel.

Rappelons que Loto-Québec a retenu les services du chef cuisinier Joël Robuchon, originaire de la France, pour mettre en place un restaurant au Casino de Montréal. Or, l’ensemble de cette entente, qui comprend l’aménagement de ce restaurant et la venue de M. Robuchon, a été conclu sans procédure d’appel d’offres et sans qu’aucune candidature québécoise n’ait été étudiée.

« Ça va complètement à l’encontre des standards qu’on essaie d’inculquer aux organismes publics en matière d’appels d’offres publics. Personne ne met en doute les compétences de M. Robuchon. Là n’est pas la question. Le problème, c’est que les Québécois viennent de signer un chèque de 11 millions de dollars avec un bandeau sur les yeux ! Il est tout de même ahurissant de voir une société d’État faire preuve d’aussi peu de transparence. 11 millions de dollars, ce n’est pas rien ! Les Québécois sont en droit de savoir que leur argent est utilisé à bon escient et qu’il servira véritablement placer l’industrie culinaire du Québec sur la carte. Tous les détails de l’entente doivent être rendus publics, dès aujourd’hui », a réclamé François Bonnardel.

Le leader parlementaire de la CAQ a également regretté de voir le Québec écarté des plans du gouvernement. Rien ne justifie le fait que nos chefs québécois, dont plusieurs ont une renommée mondiale, aient été écartés de cette opportunité en or. « Le Casino de Montréal est un endroit visité par des millions de personnes chaque année, provenant des quatre coins du monde. Un chef cuisiner d’ici aurait permis au Québec de rayonner auprès de touristes internationaux, mais visiblement, Carlos Leitão n’a pas le goût de voir le Québec profiter d’une telle vitrine », a conclu François Bonnardel.