Arrivée d’un chef français au Casino de Montréal : La CAQ veut le détail des 11 M$ dépensés par Loto-Québec


 Publié le 20 février 2017

« Le ministre des Finances, Carlos Leitão, doit rendre publique immédiatement l’ensemble des documents entourant la somme de 11 millions de dollars octroyée par Loto-Québec pour mettre en place un restaurant au Casino de Montréal et qui comprend la venue du chef français Joël Robuchon. Le gouvernement libéral doit nous dire comment cette somme a été négociée, puisqu’elle a été donnée sans appel d’offres, et si les contribuables en auront vraiment pour leur argent. Ils ne peuvent pas rester dans le flou comme ça », a dénoncé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques, François Bonnardel.

Rappelons que Loto-Québec a retenu les services du chef cuisinier Joël Robuchon, originaire de la France, pour mettre en place un restaurant au Casino de Montréal. Or, l’ensemble de cette entente, qui comprend l’aménagement de ce restaurant et la venue de M. Robuchon, a été conclu sans procédure d’appel d’offres et sans qu’aucune candidature québécoise n’ait été étudiée.

« Ça va complètement à l’encontre des standards qu’on essaie d’inculquer aux organismes publics en matière d’appels d’offres publics. Personne ne met en doute les compétences de M. Robuchon. Là n’est pas la question. Le problème, c’est que les Québécois viennent de signer un chèque de 11 millions de dollars avec un bandeau sur les yeux ! Il est tout de même ahurissant de voir une société d’État faire preuve d’aussi peu de transparence. 11 millions de dollars, ce n’est pas rien ! Les Québécois sont en droit de savoir que leur argent est utilisé à bon escient et qu’il servira véritablement placer l’industrie culinaire du Québec sur la carte. Tous les détails de l’entente doivent être rendus publics, dès aujourd’hui », a réclamé François Bonnardel.

Le leader parlementaire de la CAQ a également regretté de voir le Québec écarté des plans du gouvernement. Rien ne justifie le fait que nos chefs québécois, dont plusieurs ont une renommée mondiale, aient été écartés de cette opportunité en or. « Le Casino de Montréal est un endroit visité par des millions de personnes chaque année, provenant des quatre coins du monde. Un chef cuisiner d’ici aurait permis au Québec de rayonner auprès de touristes internationaux, mais visiblement, Carlos Leitão n’a pas le goût de voir le Québec profiter d’une telle vitrine », a conclu François Bonnardel.

Crédit d’impôt en raison de l’âge : François Legault talonne Philippe Couillard pour une 3e journée consécutive


 Publié le 16 février 2017

Pour une troisième journée consécutive, Philippe Couillard refuse de reconnaître l’insensibilité de sa mesure de reporter l’âge d’admissibilité au crédit d’impôt en raison de l’âge, mesure qui viendra frapper de plein fouet dès cette année nos aînés les plus vulnérables, a pesté le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

M. Legault a souligné que les changements apportés à ce crédit d’impôt s’appliquent à compter de 2016, ce qui signifie que ceux visés par le report de M. Couillard en subiront les conséquences d’ici le 30 avril en remplissant leurs rapports d’impôts. Or, M. Couillard refuse de revenir sur sa mauvaise décision, puisque dans sa pensée théorique, les aînés qui paient des impôts ne sont pas vulnérables.

« Mercredi, le premier ministre a dit une chose incroyable : “Ce sont les personnes qui ont des revenus qui théoriquement ont des crédits d’impôt, ce qui n’est pas le cas des aînés vulnérables”. Ainsi, les aînés qui paient des impôts ne sont pas vulnérables. Je lui rappelle qu’à partir de 15 000 $ par année, une personne paie des impôts ! Et à 18 000 $ par année, elle aurait droit à la totalité du 500 $ de crédit d’impôt qu’il a coupé. Donc, le premier ministre estime qu’un Québécois qui gagne 15 000 $ ou 18 000 $ par année n’est pas vulnérable. Il faut vraiment être déconnecté de la réalité pour penser cela ! » a déclaré François Legault.

Le chef de la CAQ a également sévèrement critiqué les propos tenus par Philippe Couillard, qui a soutenu que les aînés n’auront qu’à travailler plus longtemps. « Au lieu de travailler jusqu’à 65 ans, ils devraient continuer jusqu’à 70 ans, dit notre premier ministre. Il ne semble pas comprendre qu’il y a des aînés, surtout ceux qui ont occupé un emploi manuel, qui n’ont pas la santé pour travailler jusqu’à 70 ans. Plusieurs d’entre eux ont occupé des emplois physiquement exigeants, ont trimé dur toute leur vie. Leurs corps portent le fardeau de ce travail manuel dont tous les Québécois ont bénéficié. Tout le monde au Québec a compris que la mauvaise décision du premier ministre va affecter nos aînés les plus vulnérables. Tous, sauf lui. Qu’a-t-il besoin de plus pour comprendre qu’il doit reculer ? » a conclu François Legault.

*Mise à jour : Le ministre des Finances, Carlos Leitão, a finalement décidé d’annuler sa réforme mercredi en raison de la pression de la CAQ et des aînés du Québec.

Pour justifier sa réforme, Québec faisait valoir qu’il bonifie le crédit d’impôt pour les travailleurs d’expérience afin d’inciter les Québécois à demeurer sur le marché de l’emploi le plus longtemps possible.

Crédit d’impôt en raison de l’âge : Philippe Couillard refuse de reculer


 Publié le 15 février 2017

« Le premier ministre s’acharne à augmenter le fardeau fiscal de nos aînés. C’est indécent ! » a lancé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, qui a talonné une fois de plus Philippe Couillard quant à sa décision de hausser l’âge d’admissibilité au « crédit d’impôt en raison de l’âge » de 65 à 70 ans.

Décidément, le gouvernement libéral est déconnecté de la réalité des Québécois, a déploré M. Legault. Après avoir fouillé de toutes les façons possibles et imaginables dans la poche des contribuables et des familles québécoises, il cible maintenant les aînés, particulièrement ceux qui ont des revenus de moins de 33 000 dollars par ménage. Philippe Couillard doit faire marche arrière et comprendre l’indécence de sa proposition, a exigé le chef caquiste.

« Le premier ministre fait preuve d’une insensibilité navrante envers les personnes qui vont avoir 65 ans dans les prochains mois. En repoussant l’admissibilité du crédit d’impôt en raison de l’âge, le gouvernement va priver des milliers de personnes d’une somme pouvant atteindre 497 dollars. Ça peut paraître peu, mais pour des Québécois qui arrivent à cet âge sans revenu important, ça fait une énorme différence. On parle des gens qui souvent ont travaillé toute leur vie pour un salaire modeste et qui n’ont peut-être pas la santé pour continuer. Le premier ministre fait le choix de sacrifier des aînés qui ont souvent travaillé dans des conditions difficiles pour des revenus modestes », a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption a poursuivi en indiquant que le gouvernement a accumulé des surplus budgétaires de près de 2 milliards de dollars sur 8 mois. Cet équilibre, il le doit toutefois aux Québécois, qui sont étouffés par les hausses de taxes libérales depuis avril 2014. « Dans ce contexte, le premier ministre doit admettre que c’est indécent de confisquer des centaines de dollars aux personnes qui vont avoir 65 ans. Malgré les surplus, le gouvernement fouille encore dans leurs poches et augmente leur fardeau fiscal. Philippe Couillard n’a pas l’air de se rendre compte de la réalité que vivent les Québécois », a déploré M. Legault.

Les libéraux bloquent une motion de la CAQ visant à appuyer Joé Juneau


 Publié le 14 février 2017

Malgré les tirs groupés des députés de la Coalition Avenir Québec Sébastien Schneeberger et Mathieu Lemay, le gouvernement Couillard a refusé d’appuyer une motion de la CAQ l’engageant à étudier sérieusement tous les scénarios pour permettre le maintien de l’entièreté du programme de hockey de Joé Juneau dans le Nord. Déterminée à trouver un dénouement positif, la CAQ ne lâchera pas prise tant que le budget n’est pas rétabli.

Porte-parole de la CAQ en matière de loisir et sports, M. Schneeberger s’est dit attristé d’apprendre que le programme de hockey de Joé Juneau dans le Nord sera amputé de 875 000 $ à la suite d’une décision administrative. En effet, Joé Juneau a su monter, avec les jeunes Inuit du Nunavik, un programme de développement admirable axé sur le hockey qui a des retombées positives indéniables sur le plan psychosocial de la communauté locale. Malheureusement, le Parti libéral n’est pas intéressé à la survie du programme, puisqu’il a refusé d’étudier des scénarios pour assurer sa survie.

« Les libéraux refusent même de travailler à son maintien ! C’est décevant. Ce programme est une source de motivation importante pour les jeunes. Il a permis à plus de 1000 d’entre eux de s’initier au hockey et de participer à des camps d’entrainement ainsi qu’à des tournois dans le sud du Québec. Un programme qui, en plus de leur procurer un sentiment de fierté et d’appartenance, a également des répercussions positives tant sur la réussite scolaire des jeunes que sur l’ensemble de la communauté. Il est primordial pour le ministre des Sports et Loisir, Sébastien Proulx, de trouver un dénouement heureux pour le programme de hockey », a insisté Sébastien Schneeberger.

Le critique de la CAQ en matière d’affaires autochtones, Mathieu Lemay, a indiqué qu’il ne fallait pas sous-estimer les gains acquis par les communautés autochtones visées par le programme de M. Juneau. Le ministre Geoffrey Kelley a été incapable de dire s’il avait minimalement contacté les autorités du Nunavik pour les convaincre de renverser la décision de couper le programme. « On parle ici d’un outil qui apporte de l’espoir et des actions concrètes. Quand Joé Juneau a persuadé les leaders des communautés autochtones d’embarquer dans son projet, un par un, il a créé un esprit communautaire. On souhaitait donner la chance à des centaines d’enfants d’apprendre l’esprit d’équipe, le dépassement de soi, l’importance de poursuivre ses études. Or, on voit que le ministre des Affaires autochtones n’a même pas multiplié les discussions auprès des partenaires pour sauver ce programme », a indiqué M. Lemay.

Processus de nomination des personnes désignées par l’Assemblée nationale : La CAQ s’oppose aux candidatures uniques


 Publié le 10 février 2017

Le député de Borduas et porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la réforme des institutions démocratiques, Simon Jolin-Barrette, a annoncé vendredi que sa formation politique s’opposerait dorénavant au processus en vertu duquel le gouvernement propose une candidature unique aux groupes d’opposition pour procéder à une nomination aux deux tiers de l’Assemblée nationale. Il a d’ailleurs fait parvenir une lettre en ce sens à la ministre libérale Rita De Santis, vendredi.

Le processus actuel n’est pas idéal pour nos institutions démocratiques et ne rend surtout pas service aux Québécois, indique Simon Jolin-Barrette, qui invite la ministre responsable de la Réforme des institutions démocratiques, Rita De Santis, à mener une réforme quant à la méthode de nomination de Québec pour les postes qui requièrent l’approbation des deux tiers des membres de l’Assemblée nationale. Dans un souci de qualité et d’efficacité administrative, la CAQ réclame que le gouvernement soumette à l’ensemble des formations politiques trois candidatures au lieu d’une, parmi lesquelles tous pourront s’entendre.

« Il faut changer les règles du jeu. Ce n’est pas en faisant cavalier seul et en imposant son seul et unique choix à tous les députés que le gouvernement libéral assurera la désignation du candidat le plus qualifié et le plus compétent à une fonction capitale de l’administration publique. Ce que nous souhaitons, c’est que le Parti accepte de rendre le processus plus indépendant et qu’il collabore efficacement avec les oppositions, en nous soumettons trois candidatures. Celles-ci seront alors examinées par chaque parti avec la plus grande confidentialité et attention. Notre proposition est pragmatique et constructive », a déclaré Simon Jolin-Barrette.

Le député de Borduas a rappelé qu’actuellement, cinq personnes sont désignées par un vote des deux tiers des membres de l’Assemblée nationale : le Commissaire au lobbyisme, le Directeur général des élections, le Protecteur du citoyen, le Vérificateur général et le Commissaire à l’éthique. Les membres de la Commission d’accès à l’information, de la Commission de la fonction publique et de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse sont aussi nommés selon ce même processus. Ces postes sont essentiels au fonctionnement démocratique du Québec, estime M. Jolin-Barrette, ce qui explique la nécessité d’accepter sa proposition.

« J’espère sincèrement que nous obtiendrons un accueil favorable du gouvernement. Nous sommes prêts à examiner toute suggestion en ce sens. Nos institutions et notre démocratie seraient mieux servies si le gouvernement nous soumettait une liste de trois candidats pour l’une de ces importantes fonctions. Rita De Santis doit y donner suite et offrir aux Québécois une raison concrète d’être fiers de leurs institutions démocratiques », conclut le caquiste.

Les libéraux refusent d’étendre le programme RénoVert sur une plus longue période, déplore François Bonnardel


 Publié le 8 février 2017

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques, François Bonnardel, a profité de la période des questions à l’Assemblée nationale, mercredi, pour proposer au ministre des Finances, Carlos Leitão, de reconduire le programme RénoVert et de l’étendre sur une plus longue période. Le refus du ministre de s’engager inquiète toutefois M. Bonnardel, qui déplore l’incertitude que cela risque de créer chez les familles du Québec qui veulent planifier des travaux de rénovation.

« Les crédits à la rénovation, tels que RénoVert, LogiRénov et ÉcoRénov, ont connu un immense succès au cours des dernières années. Environ 200 000 contribuables ont réclamé les crédits ÉcoRénov et LogiRénov. Leurs réclamations se sont élevées à 320 millions de dollars. Mais ces programmes ont toujours une date d’expiration. Le ministre des Finances est incapable de garantir que l’actuel programme RénoVert sera reconduit, au grand bénéfice des contribuables. Cette hésitation soulève beaucoup d’incertitude pour les ménages et familles, qui souhaitent entreprendre des travaux pour la prochaine année », se désole François Bonnardel.

Le leader parlementaire de la CAQ ajoute que le secteur de la construction au Québec connaît un ralentissement. En effet, la Commission de la construction du Québec anticipe une baisse des heures travaillées de près de 2 % dans l’industrie. Non seulement RénoVert doit être reconduit, mais une modernisation des règles doit être entreprise pour assurer sa vitalité et sa popularité auprès des familles québécoises. « Depuis 2013, il y a eu trois programmes de rénovation différents, avec trois noms différents et des règles différentes. Pourquoi ne pas mettre en place un seul programme, sur une plus longue période, avec plus de prévisibilité et moins d’incertitude pour les familles québécoises et l’industrie de la construction ? Le ministre ne peut pas ignorer la question ! » conclut François Bonnardel.

Adoption du rapport Bouchard-Taylor : Philippe Couillard rejette la main tendue de François Legault


 Publié le 7 février 2017

« Je propose de nous limiter aux recommandations du rapport Bouchard-Taylor, qui fait l’objet d’un large consensus au Québec. C’est une position rassembleuse, qui nous permettrait d’avancer tous ensemble ». Tel est le compromis lancé, mardi, au premier ministre Philippe Couillard par le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Pour faciliter l’adoption du projet de loi 62 sur la neutralité religieuse, comme l’a réclamé la semaine dernière Philippe Couillard dans la foulée du tragique attentat terroriste de Québec, la CAQ est prête à faire un compromis et à reporter aux prochaines élections sa demande d’inclure l’interdiction du port de signes religieux pour les enseignants. Aussitôt formulée, cette proposition a été rejetée par M. Couillard.

« Le Québec doit être ouvert à toutes les religions, mais il doit aussi encadrer le port de signes religieux pour qu’on puisse mieux vivre ensemble, peu importe nos croyances religieuses. La CAQ estime que les personnes en autorité, incluant les enseignants, ne devraient pas pouvoir porter de signes religieux. Cependant, la situation actuelle appelle au compromis. J’ai entendu l’appel du premier ministre d’adopter rapidement le projet de loi sur la neutralité religieuse. On doit agir de façon responsable et on doit s’élever au-dessus des positions de chacun des partis. J’ai posé un geste de compromis en retirant ma demande d’interdire les signes religieux pour les enseignants. Pourquoi le premier ministre ne peut pas en faire autant et accepter qu’on applique la recommandation du rapport Bouchard-Taylor, qui visait uniquement les magistrats et procureurs de la couronne, les policiers, les gardiens de prison, le président et les vice-présidents de l’Assemblée nationale ? » a déclaré François Legault.

Le chef caquiste a poursuivi en indiquant que le rôle de tout gouvernement responsable est d’envoyer un signal clair sur la laïcité et la neutralité de l’État. Or, le rapport des commissaires Bouchard-Taylor, déposé il y a près de dix ans, est rassembleur en plus de recueillir un large consensus au Québec. « On est tous capables de dire qu’on tend la main, qu’on démontre de l’ouverture, qu’on veut élever le niveau du débat. Le réel défi, c’est de poser un geste concret pour prouver le sérieux de nos intentions. Cet enjeu peut être réglé de façon sereine. On a besoin de trouver un compromis pour le bien commun et le rassemblement des Québécois. La CAQ est prête à faire un compromis. Est-ce que le premier ministre est prêt à faire de même ? La balle est maintenant dans le camp de Philippe Couillard », a conclu le député de l’Assomption.

Grève des juristes de l’État : Le gouvernement libéral doit trouver une sortie de crise


 Publié le 7 février 2017

Le gouvernement libéral est incapable de dire combien d’argent a été englouti par les contribuables québécois en raison de la grève des juristes et notaires du gouvernement, qui paralyse présentement les travaux parlementaires de l’Assemblée nationale et l’administration publique de l’État.

Pour le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, les libéraux se sont assez traîné les pieds. Pour preuve : après 106 jours de grève, le conflit qui oppose le gouvernement du Québec à ses juristes constitue le plus long de toute l’histoire de la fonction publique québécoise. Or, ce débrayage a des conséquences directes pour des milliers de Québécois qui ont un dossier en attente devant un tribunal administratif, a souligné Simon Jolin-Barrette, qui invite les ministres Pierre Moreau et Stéphanie Vallée à régler le conflit avant que les citoyens n’encaissent d’autres pertes.

« Les conséquences liées à cette grève sont nombreuses. Des projets de loi et règlements sont sur la glace, comme celui sur l’adoption, si bien que nous avons un menu législatif minceur à l’Assemblée nationale. Le procureur général est absent à certaines auditions. La grève cause des remises massives, notamment pour les dossiers touchant l’Agence de revenu. Ajoutez à cela les victimes d’actes criminels, les accidentées de la route, les travailleurs blessés et lésés, qui sont en attente d’indemnisation ou de révision de leur situation. Qu’attend le gouvernement pour répondre à ces gens-là, qui souhaitent simplement faire entendre leurs droits ? » a lancé Simon Jolin-Barrette.

« Ça fait des mois que la ministre dit vouloir un règlement avec les juristes de l’État, mais rien ne bouge. Aujourd’hui, ils entament leur 16èmesemaine de débrayage. 106 jours de grève ! Les juristes du gouvernement sont des gens qui ont à cœur les services publics et l’intérêt de l’État. Nous devrions les traiter avec plus de respect », a conclu Simon Jolin-Barrette.

La CAQ exige deux bains par semaine en CHSLD pour les aînés qui le peuvent et le désirent


 Publié le 1 février 2017

« Le ministre Gaétan Barrette ne peut plus faire semblant que tout va bien dans les CHSLD. Ce n’est pas la première fois qu’on sonne l’alarme ! Pour nous, c’est clair : nos aînés méritent deux bains par semaine », a indiqué le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis.

Dans un rapport accablant dévoilé hier, le Protecteur du citoyen révèle qu’une vingtaine de résidants d’un CHSLD de Gaspé ne reçoivent aucun bain par semaine, et ce, depuis des années. D’autres de la région sont réveillés malgré eux aux petites heures du matin pour que le personnel puisse planifier leur journée. Ces cas sont hautement préoccupants, a dénoncé François Paradis, qui demande à Gaétan Barrette de poser des gestes concrets, notamment en établissant une norme officielle, soit celle d’offrir au moins deux bains par semaine pour les aînés qui le peuvent et qui le veulent. Cette suggestion est d’ailleurs appuyée par 81 % des Québécois.

« La situation n’est plus tolérable. S’il y a bien un groupe dans notre société qui ne mérite pas un tel traitement, ce sont bien nos aînés. Pourtant, le ministre Barrette pourrait établir une norme officielle, pour tout le réseau, afin que nos personnes âgées aient le droit d’obtenir les soins et les services nécessaires. À la CAQ, on pense qu’un bain par semaine, qui constitue présentement la norme officieuse, n’est pas suffisant. Nous devons permettre aux patients hébergés dans les CHSLD qui le demandent d’obtenir un bain supplémentaire », a déclaré François Paradis.

Pour le député de Lévis, ce dossier est avant tout une question de sensibilité humaine. Nos aînés méritent respect et dignité, a-t-il insisté. Or, lorsqu’il en est question, il faut dire que Gaétan Barrette n’a jamais particulièrement brillé par ses interventions, a souligné M. Paradis. « Gaétan Barrette a déjà soutenu que de laver quelqu’un à la débarbouillette est aussi efficace qu’un bain et que les aînés qui veulent un bain additionnel devraient faire appel aux entreprises d’économie sociale pour des services d’hygiène supplémentaires. À un moment donné, assez c’est assez. L’administration d’un minimum de deux bains par semaine doit devenir une norme nationale dans nos CHSLD. Il est temps d’adapter les services offerts à nos personnes âgées et leur redonner un peu de dignité », a conclu François Paradis.

Déclaration de François Legault à la suite de la fusillade au Centre culturel islamique de Québec


 Publié le 30 janvier 2017

À la suite de la fusillade survenue dimanche soir au Centre culturel islamique de Québec, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a tenu à faire la déclaration suivante :

« Ce soir, la Ville de Québec a été frappée en plein cœur. Les nouvelles qui nous sont rapportées et les images qui défilent sous nos yeux sont effroyables.

Un ou plusieurs tireurs ont attaqué une mosquée de Sainte-Foy. Plusieurs personnes ont perdu la vie et d’autres ont été gravement blessées. Au nom de ma formation politique, je tiens à présenter aux familles et aux proches de toutes les victimes de cette attaque brutale et violente toutes mes condoléances.

Une chose est certaine : c’est une attaque barbare et lâche commise à l’égard d’innocents. Nous sommes tous solidaires de la communauté musulmane de Québec, qui traverse présentement des moments difficiles.

Plus que jamais, nous devons tous nous unir pour lutter contre la haine, l’intolérance et le racisme. Peu importe la forme que prend le terrorisme, il faut le combattre avec toute la force nécessaire. »