TVQ sur le commerce en ligne : Attention avant de tout taxer, demande la CAQ


 Publié le 8 novembre 2017

À la suite de l’annonce du ministre des Finances, Carlos Leitão, de son intention d’appliquer la Taxe de vente du Québec (TVQ) à l’ensemble du commerce en ligne dès 2018, le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, met en garde le gouvernement libéral contre son réflexe de vouloir tout taxer, alors que les familles du Québec ont déjà souffert de nombreuses hausses de taxes et tarifs depuis près de 15 ans de régime libéral.

La CAQ travaille actuellement sur une nouvelle proposition concernant la taxation du commerce en ligne. Pour François Bonnardel, plus de flexibilité s’impose. Si, dans un secteur donné, on décide de taxer un produit, toutes les entreprises devraient se voir appliquer la même fiscalité, qu’elles vendent ce produit en ligne ou en magasin. En revanche, il est possible que la solution passe par une élimination de la TVQ sur certains produits, encore une fois pour l’ensemble des joueurs d’un même secteur.

Le député de Granby mentionne que la solution libérale d’appliquer la TVQ à l’ensemble du commerce en ligne est simpliste, mais pas surprenante puisqu’après 15 ans au pouvoir, les libéraux sont passés maîtres dans l’art d’ajouter des taxes aux familles du Québec.

La CAQ dévoilera sa proposition détaillée en temps et lieu, mais annonce d’ores et déjà qu’au total, les familles du Québec paieront moins de taxes avec celle-ci qu’avec la solution libérale.

Mise à jour économique à venir : François Legault réclame des baisses d’impôts pour l’année 2017


 Publié le 7 novembre 2017

En date du 31 août 2017, le surplus budgétaire du gouvernement s’élevait déjà à 1,7 milliard de dollars, bien plus que le surplus réalisé l’année dernière à pareille date. Face à ces surplus budgétaires, Philippe Couillard doit accorder des baisses d’impôts de 1 000 $ pour les familles du Québec, a exigé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Le gouvernement libéral n’a pas d’excuse : il doit redonner l’argent qu’il est allé piger dans les poches des familles d’ici la fin de l’année. C’est la moindre des choses, selon le chef caquiste, alors que le gouvernement Couillard a la preuve qu’il a imposé une charge fiscale beaucoup trop lourde aux Québécois.

Rappelons que lors de la dernière campagne électorale, le chef libéral avait promis d’allouer 50 % des surplus budgétaires aux réductions d’impôt. M. Legault a ajouté qu’il serait indécent que Philippe Couillard garde ces surplus pour se bâtir une cagnotte électorale en vue du scrutin d’octobre 2018. Ce surplus appartient aux Québécois, pas au gouvernement du Parti libéral, a martelé le chef de la CAQ.

Racisme systémique : Une opération de maquillage


 Publié le 7 novembre 2017

Alors que le 19 octobre dernier, le ministre de l’Immigration David Heurtel annonçait la fin de la consultation sur le racisme et la discrimination systémique, son ministère envoyait 6 jours plus tard aux groupes déjà choisis un courriel, obtenu par la Coalition Avenir Québec, dans lequel il leur dit de continuer à se fier sur les documents déjà produits par la Commission des droits de la personne qui, depuis, a été écartée.

Dans un courriel obtenu par la députée de Montarville et porte-parole de la CAQ en matière d’immigration, Nathalie Roy, le ministère de l’Immigration confirme que des documents stipulant que le racisme est érigé en système au Québec continueront d’être utilisés dans le cadre de l’organisation du nouveau forum de David Heurtel. On peut même lire dans ces documents que le racisme et les formes de discrimination sont « inscrites dans des pratiques, des processus décisionnels ou encore dans des lois et des règlements ».

Pour Nathalie Roy, il est évident que le gouvernement libéral a maquillé sa consultation en changeant son nom, sa forme, mais en conservant son objectif et ses conclusions. Bien que David Heurtel souhaite parler d’emploi, la réalité est que son propre ministère veut parler de racisme systémique. Il doit rappeler son ministère à l’ordre, a exigé Mme Roy.

La députée caquiste a fait savoir que la CAQ continuera à s’opposer à toute consultation qui vise à mettre les Québécois au banc des accusés. Il est possible de trouver des solutions aux problèmes d’intégration des communautés culturelles sur le marché du travail sans accuser ni pointer du doigt les Québécois, à moins 11 mois des élections générales.

Chantier Davie : La CAQ talonne le gouvernement libéral


 Publié le 7 novembre 2017

Le gouvernement libéral est à la remorque dans le dossier Davie, alors que celle-ci peine à obtenir sa juste part des contrats du fédéral, ont déploré les députés de la Coalition Avenir Québec François Paradis, Donald Martel et Marc Picard.

Alors que les chantiers navals d’Halifax et de Vancouver ont remporté de nombreux contrats, Davie n’a obtenu qu’un minuscule pourcentage de ces contrats, a regretté François Paradis, qui rappelle que de nombreuses familles de Lévis vivent et bouclent leur fin de mois grâce au Chantier Davie. Malheureusement, le ministre Jean D’Amour ne s’émeut pas de voir la moitié de ces emplois menacés alors que le gouvernement fédéral n’a toujours pas octroyé le contrat du deuxième pétrolier-ravitailleur de la Marine canadienne à Davie. Le fédéral peut et doit modifier sa stratégie pour y inclure Davie et le gouvernement libéral doit se battre pour les travailleurs de Lévis, a lancé le député caquiste.

Le porte-parole de la CAQ en matière de stratégie maritime, Donald Martel, a rappelé que dans la Stratégie maritime du gouvernement, il est écrit noir sur blanc que le gouvernement du Québec doit travailler de concert avec son homologue fédéral « afin que les chantiers maritimes québécois participent au renouvellement de la flotte de navires canadiens. » C’est une promesse brisée, puisqu’à Québec, personne ne se bat réellement pour que Davie obtienne sa part de contrats fédéraux.

Nomination du patron de l’UPAC : Philippe Couillard accroît le cynisme des Québécois


 Publié le 2 novembre 2017

Pour Philippe Couillard, il n’y a pas de problème à ce que le patron de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), qui enquête actuellement sur le financement illégal du Parti libéral, soit nommé uniquement par le Parti libéral. Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a souligné qu’il s’agit pourtant là d’un geste à poser pour rétablir la confiance des Québécois, brisée par les libéraux.

Après beaucoup d’hésitations, le premier ministre semble enfin d’accord avec l’idée de créer un comité de surveillance de l’UPAC, mais il s’entête toujours à garder la nomination du commissaire de l’UPAC entre les mains de son parti. Philippe Couillard a même déclaré qu’une telle nomination mènerait à « un cirque partisan ». Il ne faut pas s’étonner de voir les Québécois perdent confiance en leurs institutions lorsque leur premier ministre répond de la sorte, a déploré François Legault. Selon le chef caquiste, il est urgent de changer ce mode de nomination et l’UPAC doit avoir l’indépendance nécessaire pour bien faire son travail.

Alors que le gouvernement libéral tranchera cette après-midi sur sa demande, le député de Beauce-Nord, André Spénard, a pour sa part appelé Philippe Couillard à autoriser ses députés à voter librement en faveur d’une commission parlementaire sur les graves allégations touchant l’UPAC et l’AMF. Le caquiste a rappelé que des députés libéraux, tels qu’André Drolet (Jean-Lesage), Michel Matte (Portneuf) et Raymond Bernier (Montmorency), sont en porte-à-faux avec leur premier ministre.

Fiasco de la Formule E : Martin Coiteux continue de cacher la recommandation de son ministère


 Publié le 2 novembre 2017

Alors que les Québécois apprenaient mercredi que seulement 5 000 billets sur un total de 45 000 auraient été réellement vendus au public pour le Grand prix de Formule E, le député de Blainville pour la Coalition Avenir Québec, Mario Laframboise, a sommé le ministre Martin Coiteux de justifier l’aide financière que son gouvernement a accordée à l’événement en rendant publics les avis et recommandations de son ministère.

Le gouvernement libéral a pris une décision totalement irresponsable et a gaspillé l’argent des contribuables, a vivement dénoncé le caquiste Mario Laframboise, porte-parole en matière d’affaires municipales. Il est inacceptable que malgré les nombreuses questions en chambre, Martin Coiteux refuse toujours de dire s’il était au courant du nombre de billets vendus avant de gonfler la subvention à l’événement de 1 M$ après la tenue de celui-ci.

Affaire Ouellette : Philippe Couillard tarde à agir, déplore la CAQ


 Publié le 1 novembre 2017

Face à la tempête qui frappe nos institutions, Philippe Couillard refuse de tenir le gouvernail. Une fois de plus, le premier ministre a refusé d’agir immédiatement pour rétablir la confiance des citoyens et assurer une meilleure indépendance des institutions policières et judiciaires.

Talonné par le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, Philippe Couillard a déclaré qu’il allait « probablement » mettre en place un comité de surveillance pour l’Unité permanence anticorruption (UPAC), une idée proposée par la CAQ. Bien qu’il salue cette ouverture, François Legault a pressé M. Couillard d’agir avec leadership pour répondre aux inquiétudes des Québécois.

La CAQ a aussi déploré que M. Couillard refuse d’entendre en commission parlementaire le député Guy Ouellette, l’UPAC, l’AMF et Annie Trudel. Le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, a mentionné qu’il est essentiel de faire la lumière sur les allégations graves touchant l’AMF et l’UPAC.

Rapport du Protecteur du citoyen : La CAQ réclame une fois de plus un Protecteur de l’élève indépendant


 Publié le 31 octobre 2017

Le dernier rapport du Protecteur du citoyen sur la « course à obstacles » qu’est devenu le processus de plaintes pour les parents dans le réseau scolaire est catastrophique pour le gouvernement Couillard, a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de protection de la jeunesse, Sébastien Schneeberger.

Selon le député de Drummond–Bois-Francs, ce rapport donne entièrement raison à la CAQ qui exige, depuis un an maintenant, que le gouvernement libéral mette en place un Protecteur de l’élève indépendant des commissions scolaires pour assurer une meilleure protection des élèves et un traitement plus équitable des plaintes.

Sébastien Schneeberger a dit regretter de voir les parents du Québec laissés entièrement à eux-mêmes. Les conclusions du rapport du Protecteur du citoyen sont à cet égard préoccupantes.

Il est grand temps pour le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, d’agir pour renforcer le processus de plainte et de mettre en place un Protecteur de l’élève digne de ce nom.

UPAC : Encore trop de questions sans réponses


 Publié le 31 octobre 2017

Bien qu’ils prennent acte de la déclaration du député Guy Ouellette à l’Assemblée nationale et du point de presse du commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafrenière, le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, et le porte-parole caquiste en matière de sécurité publique, André Spénard, réitèrent leur demande de mise sur pied d’une commission parlementaire afin de faire toute la lumière sur les événements des derniers jours, mais aussi sur les allégations graves qui pèsent toujours contre l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Unité permanente anticorruption (UPAC).

De trop nombreuses questions demeurent en suspens et l’UPAC a attendu beaucoup trop longtemps avant de fournir des explications aux Québécois, ont regretté les caquistes. Ces derniers ont réitéré leur souhait d’entendre en commission parlementaire le député de Chomedey, Guy Ouellette, l’ex-analyste au Ministère des Transports, Annie Trudel, ainsi que des dirigeants de l’UPAC, notamment le commissaire associé aux vérifications de l’intégrité des entreprises à l’UPAC, Marcel Forget.

François Bonnardel et André Spénard ont dénoncé le fait qu’après 14 ans au pouvoir, les libéraux n’ont toujours pas compris que la transparence est essentielle dans des situations semblables, après que ceux-ci aient refusé leur demande. Ils ont aussi déploré le refus du premier ministre Couillard de renforcer l’indépendance de l’UPAC.

Rappelons que François Legault talonne Philippe Couillard en chambre depuis la semaine dernière pour exiger que le poste de commissaire à la lutte contre la corruption soit soumis à l’avenir à un vote des deux tiers de l’Assemblée nationale et qu’un comité de surveillance de l’UPAC soit mis en place.

Déménagement d’Anacolor : Philippe Couillard refuse de réitérer son engagement électoral de dernière minute


 Publié le 31 octobre 2017

Bien qu’il l’ait promis en grande pompe à la fin de la dernière élection partielle, Philippe Couillard a refusé de réitérer son engagement électoral sur le déménagement d’Anacolor lors de la période des questions à l’Assemblée nationale. Pire : il a refusé de répondre aux questions de la nouvelle députée de Louis-Hébert, Geneviève Guilbault, prétextant l’absence du ministre Sébastien Proulx.

Pour Geneviève Guilbault, il est clair que le premier ministre improvise dans le dossier Anacolor. Alors qu’il promettait en pleine campagne électorale dans Louis-Hébert que « cette entreprise-là va déménager. Je répète, elle va déménager », il refuse de se commettre aujourd’hui.

Le dossier Anacolor hante les citoyens de Cap-Rouge depuis trop longtemps, a fait savoir Mme Guilbault. Il est temps de savoir quels sont le plan de match et l’échéancier concret du gouvernement. La caquiste a critiqué le double discours du gouvernement libéral, qui, d’un côté, dit qu’Anacolor va déménager et, de l’autre, continue de faire payer les contribuables du Québec pour espérer voir l’entreprise se conformer.