Violences sexuelles : Les libéraux bloquent une motion de la CAQ


 Publié le 14 novembre 2017

Malgré une augmentation notable des besoins, notamment provoqués par les récentes vagues de dénonciations, le gouvernement libéral refuse de tendre la main aux organismes qui œuvrent jour après jour auprès des victimes de violences à caractère sexuel.

La députée de la Coalition Avenir Québec, Lise Lavallée, a déposé une motion à l’Assemblée nationale réclamant à la ministre de la Condition féminine, Hélène David, de palier au sous-financement de ces organismes et de proposer des actions concrètes afin d’assurer les ressources nécessaires. Les libéraux ont refusé de donner leur appui à cette motion.

Mme Lavallée a souligné que le gouvernement du Québec adore consulter le milieu, mais lorsque vient le temps d’agir concrètement, c’est autre chose. Il est temps d’offrir aux victimes de violences sexuelles tout le soutien adéquat.

La motion de la CAQ se lisait comme suit :

« Que l’Assemblée nationale constate le sous-financement des organismes œuvrant auprès des victimes de violences à caractère sexuel, notamment suite à l’augmentation des besoins provoqués par les récentes vagues de dénonciations ;

Que l’Assemblée nationale rappelle qu’en matière de harcèlement et de violences sexuelles :

–          douze rencontres régionales et suprarégionales ainsi que des consultations particulières ont été organisées en 2013-2014 ;

–          qu’au cours de l’année 2014, plus de 35 organismes concernés par la problématique des agressions sexuelles ont été rencontrés par des représentantes et représentants gouvernementaux ;

–          que 18 organismes ont été entendus, en mars 2015, par les membres de la Commission des relations avec les citoyens ;

–          qu’en juin et septembre de la même année, le Forum itinérant en matière d’agression sexuelle s’est aussi tenu à Montréal, Rivière-du-Loup et Gatineau ;

–          que des consultations particulières auprès d’organisations autochtones ont été menées en 2013 et en 2014 ;

Que l’Assemblée nationale demande à la ministre de la Condition féminine de proposer des actions concrètes visant à répondre aux besoins des organismes touchés par la récente vague de dénonciations de harcèlement et de violences sexuelles avant le 15 décembre 2017. »

Évaluation des hauts fonctionnaires : Philippe Couillard en contradiction avec son propre parti


 Publié le 14 novembre 2017

Le chef du Parti libéral, Philippe Couillard, n’entend pas donner suite à la proposition de la commission politique de sa propre formation politique, qui demande à ce que le gouvernement fixe des objectifs de performance aux hauts fonctionnaires et que ceux-ci soient évalués sur l’atteinte de ces objectifs.

Philippe Couillard a une fois de plus tourner en dérision une situation bien sérieuse, soit celle de l’évaluation des ministères et fonctionnaires de l’État dans l’atteindre de leurs objectifs, a déploré le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Après s’être réjoui que ses ministres utilisaient leur fonction publique « pour autre chose que produire des documents », après avoir soutenu avoir atteint la moitié des objectifs d’un plan d’action inexistant, voilà que Philippe Couillard choisit d’ignorer les recommandations de sa commission politique, qui réclame à son tour plus de rigueur au sein de l’administration publique.

François Legault a invité le premier ministre à saisir l’urgence d’agir et d’offrir aux Québécois un État doté de ministères compétents, avec des objectifs définis et des cibles concrètes.

Annonce de la candidate dans Bellechasse : Stéphanie Lachance portera les couleurs de la CAQ


 Publié le 9 novembre 2017

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, est ravi d’annoncer que la spécialiste en formation et recrutement Stéphanie Lachance portera fièrement les couleurs de sa formation politique dans la circonscription de Bellechasse lors des prochaines élections générales.

« Stéphanie a une âme d’entrepreneure et elle travaille avec la CAQ depuis la fondation du parti. C’est une femme impressionnante de détermination et de volonté. Son expérience, aussi bien en éducation que dans le domaine des ressources humaines, correspond parfaitement à la vision de la CAQ », a souligné François Legault.

Bilan déplorable du PLQ dans Bellechasse

Stéphanie Lachance dénonce le double langage des libéraux : « Le bilan du gouvernement libéral de Philippe Couillard n’est pas reluisant du tout dans Bellechasse. La dévitalisation s’empare de la région sans que rien ne soit fait pour arrêter l’hémorragie. Les libéraux promettent, mais ils ne font rien. C’est leur technique, et c’est déplorable. De plus, ils tergiversent depuis quinze ans plutôt que de régler le manque criant de main d’oeuvre. Le Parti libéral n’essaie que de se maintenir au pouvoir. C’est révoltant », s’indigne la nouvelle candidate de la CAQ. « On l’entend de plus en plus sur le terrain : la population est tannée de ce gouvernement libéral usé. Les Québécois sont découragés par tous les scandales de corruption des libéraux. Ils veulent du changement », ajoute-t-elle.

Un gouvernement de la CAQ

« À la Coalition Avenir Québec, notre but est de rassembler les Québécois pour préparer l’avenir, notamment en construisant le 3e lien qui contribuera grandement au développement de Bellechasse et des Etchemins. Il faut aussi prendre soin de notre vaste et magnifique territoire, en particulier de nos terres agricoles. Il faut également supporter nos agriculteurs et leurs entreprises. Pour atteindre leurs aspirations, les citoyens de Bellechasse et des Etchemins doivent pouvoir compter sur une vraie députée, proactive, travaillante et surtout, à l’écoute de leurs préoccupations. Je serai cette députée », conclut Stéphanie Lachance.

Propos inquiétants de Carlos Leitão : Le gouvernement libéral remet en question l’exemption de taxe pour les livres


 Publié le 9 novembre 2017

Alors que tous réclament depuis des semaines plus d’équité dans la taxation des services et produits culturels, le ministre des Finances, Carlos Leitão, y est allé d’une proposition franchement inéquitable jeudi matin, en déclarant que ce serait « une erreur » de ne pas appliquer la Taxe de vente du Québec (TVQ) sur les livres vendus en ligne.

Le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, dénonce vivement les propos inquiétants de Carlos Leitão. Le député s’explique mal la décision du ministre, puisque la TVQ n’est actuellement pas prélevée sur les livres, qu’ils soient achetés dans une librairie, un magasin ou sur Internet. Ainsi, en décidant d’appliquer la TVQ à l’ensemble du commerce en ligne dès 2018, M. Leitão est sur le point de créer une iniquité fiscale.

Motion de la CAQ rejetée

La CAQ est officiellement la seule formation politique à l’Assemblée nationale qui, pour assurer l’équité fiscale envers toutes les entreprises, envisage de détaxer certains produits et services. Le PLQ et le PQ ont tous deux rejeté une motion du député Bonnardel, visant à garder la porte ouverte pour cette perspective.

Pour les vieux partis, la seule voie possible dans le dossier du commerce en ligne est de taxer toutes les ventes en ligne. Il s’agit d’une position simpliste et irrespectueuse de la situation des familles du Québec, éprouvées par de multiples hausses de taxes depuis que les libéraux ont pris le pouvoir il y a 15 ans. La CAQ rappelle qu’il est aussi possible de retirer la TVQ sur certains produits.

La motion de la CAQ se lisait ainsi :

« Que l’Assemblée nationale réitère l’importance de l’équité fiscale entre les produits et services équivalents ;

Que l’Assemblée nationale reconnaisse que la taxe de vente n’est pas prélevée sur certains produits et services, comme les livres ou certains produits alimentaires de base ;

Que l’Assemblée nationale reconnaisse la possibilité et la pertinence, dans le contexte d’application des règles fiscales québécoises pour le commerce en ligne, de réduire la taxation sur d’autres produits et services équivalents »

TVQ sur le commerce en ligne : Attention avant de tout taxer, demande la CAQ


 Publié le 8 novembre 2017

À la suite de l’annonce du ministre des Finances, Carlos Leitão, de son intention d’appliquer la Taxe de vente du Québec (TVQ) à l’ensemble du commerce en ligne dès 2018, le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, met en garde le gouvernement libéral contre son réflexe de vouloir tout taxer, alors que les familles du Québec ont déjà souffert de nombreuses hausses de taxes et tarifs depuis près de 15 ans de régime libéral.

La CAQ travaille actuellement sur une nouvelle proposition concernant la taxation du commerce en ligne. Pour François Bonnardel, plus de flexibilité s’impose. Si, dans un secteur donné, on décide de taxer un produit, toutes les entreprises devraient se voir appliquer la même fiscalité, qu’elles vendent ce produit en ligne ou en magasin. En revanche, il est possible que la solution passe par une élimination de la TVQ sur certains produits, encore une fois pour l’ensemble des joueurs d’un même secteur.

Le député de Granby mentionne que la solution libérale d’appliquer la TVQ à l’ensemble du commerce en ligne est simpliste, mais pas surprenante puisqu’après 15 ans au pouvoir, les libéraux sont passés maîtres dans l’art d’ajouter des taxes aux familles du Québec.

La CAQ dévoilera sa proposition détaillée en temps et lieu, mais annonce d’ores et déjà qu’au total, les familles du Québec paieront moins de taxes avec celle-ci qu’avec la solution libérale.

Mise à jour économique à venir : François Legault réclame des baisses d’impôts pour l’année 2017


 Publié le 7 novembre 2017

En date du 31 août 2017, le surplus budgétaire du gouvernement s’élevait déjà à 1,7 milliard de dollars, bien plus que le surplus réalisé l’année dernière à pareille date. Face à ces surplus budgétaires, Philippe Couillard doit accorder des baisses d’impôts de 1 000 $ pour les familles du Québec, a exigé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Le gouvernement libéral n’a pas d’excuse : il doit redonner l’argent qu’il est allé piger dans les poches des familles d’ici la fin de l’année. C’est la moindre des choses, selon le chef caquiste, alors que le gouvernement Couillard a la preuve qu’il a imposé une charge fiscale beaucoup trop lourde aux Québécois.

Rappelons que lors de la dernière campagne électorale, le chef libéral avait promis d’allouer 50 % des surplus budgétaires aux réductions d’impôt. M. Legault a ajouté qu’il serait indécent que Philippe Couillard garde ces surplus pour se bâtir une cagnotte électorale en vue du scrutin d’octobre 2018. Ce surplus appartient aux Québécois, pas au gouvernement du Parti libéral, a martelé le chef de la CAQ.

Racisme systémique : Une opération de maquillage


 Publié le 7 novembre 2017

Alors que le 19 octobre dernier, le ministre de l’Immigration David Heurtel annonçait la fin de la consultation sur le racisme et la discrimination systémique, son ministère envoyait 6 jours plus tard aux groupes déjà choisis un courriel, obtenu par la Coalition Avenir Québec, dans lequel il leur dit de continuer à se fier sur les documents déjà produits par la Commission des droits de la personne qui, depuis, a été écartée.

Dans un courriel obtenu par la députée de Montarville et porte-parole de la CAQ en matière d’immigration, Nathalie Roy, le ministère de l’Immigration confirme que des documents stipulant que le racisme est érigé en système au Québec continueront d’être utilisés dans le cadre de l’organisation du nouveau forum de David Heurtel. On peut même lire dans ces documents que le racisme et les formes de discrimination sont « inscrites dans des pratiques, des processus décisionnels ou encore dans des lois et des règlements ».

Pour Nathalie Roy, il est évident que le gouvernement libéral a maquillé sa consultation en changeant son nom, sa forme, mais en conservant son objectif et ses conclusions. Bien que David Heurtel souhaite parler d’emploi, la réalité est que son propre ministère veut parler de racisme systémique. Il doit rappeler son ministère à l’ordre, a exigé Mme Roy.

La députée caquiste a fait savoir que la CAQ continuera à s’opposer à toute consultation qui vise à mettre les Québécois au banc des accusés. Il est possible de trouver des solutions aux problèmes d’intégration des communautés culturelles sur le marché du travail sans accuser ni pointer du doigt les Québécois, à moins 11 mois des élections générales.

Chantier Davie : La CAQ talonne le gouvernement libéral


 Publié le 7 novembre 2017

Le gouvernement libéral est à la remorque dans le dossier Davie, alors que celle-ci peine à obtenir sa juste part des contrats du fédéral, ont déploré les députés de la Coalition Avenir Québec François Paradis, Donald Martel et Marc Picard.

Alors que les chantiers navals d’Halifax et de Vancouver ont remporté de nombreux contrats, Davie n’a obtenu qu’un minuscule pourcentage de ces contrats, a regretté François Paradis, qui rappelle que de nombreuses familles de Lévis vivent et bouclent leur fin de mois grâce au Chantier Davie. Malheureusement, le ministre Jean D’Amour ne s’émeut pas de voir la moitié de ces emplois menacés alors que le gouvernement fédéral n’a toujours pas octroyé le contrat du deuxième pétrolier-ravitailleur de la Marine canadienne à Davie. Le fédéral peut et doit modifier sa stratégie pour y inclure Davie et le gouvernement libéral doit se battre pour les travailleurs de Lévis, a lancé le député caquiste.

Le porte-parole de la CAQ en matière de stratégie maritime, Donald Martel, a rappelé que dans la Stratégie maritime du gouvernement, il est écrit noir sur blanc que le gouvernement du Québec doit travailler de concert avec son homologue fédéral « afin que les chantiers maritimes québécois participent au renouvellement de la flotte de navires canadiens. » C’est une promesse brisée, puisqu’à Québec, personne ne se bat réellement pour que Davie obtienne sa part de contrats fédéraux.

Nomination du patron de l’UPAC : Philippe Couillard accroît le cynisme des Québécois


 Publié le 2 novembre 2017

Pour Philippe Couillard, il n’y a pas de problème à ce que le patron de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), qui enquête actuellement sur le financement illégal du Parti libéral, soit nommé uniquement par le Parti libéral. Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a souligné qu’il s’agit pourtant là d’un geste à poser pour rétablir la confiance des Québécois, brisée par les libéraux.

Après beaucoup d’hésitations, le premier ministre semble enfin d’accord avec l’idée de créer un comité de surveillance de l’UPAC, mais il s’entête toujours à garder la nomination du commissaire de l’UPAC entre les mains de son parti. Philippe Couillard a même déclaré qu’une telle nomination mènerait à « un cirque partisan ». Il ne faut pas s’étonner de voir les Québécois perdent confiance en leurs institutions lorsque leur premier ministre répond de la sorte, a déploré François Legault. Selon le chef caquiste, il est urgent de changer ce mode de nomination et l’UPAC doit avoir l’indépendance nécessaire pour bien faire son travail.

Alors que le gouvernement libéral tranchera cette après-midi sur sa demande, le député de Beauce-Nord, André Spénard, a pour sa part appelé Philippe Couillard à autoriser ses députés à voter librement en faveur d’une commission parlementaire sur les graves allégations touchant l’UPAC et l’AMF. Le caquiste a rappelé que des députés libéraux, tels qu’André Drolet (Jean-Lesage), Michel Matte (Portneuf) et Raymond Bernier (Montmorency), sont en porte-à-faux avec leur premier ministre.

Fiasco de la Formule E : Martin Coiteux continue de cacher la recommandation de son ministère


 Publié le 2 novembre 2017

Alors que les Québécois apprenaient mercredi que seulement 5 000 billets sur un total de 45 000 auraient été réellement vendus au public pour le Grand prix de Formule E, le député de Blainville pour la Coalition Avenir Québec, Mario Laframboise, a sommé le ministre Martin Coiteux de justifier l’aide financière que son gouvernement a accordée à l’événement en rendant publics les avis et recommandations de son ministère.

Le gouvernement libéral a pris une décision totalement irresponsable et a gaspillé l’argent des contribuables, a vivement dénoncé le caquiste Mario Laframboise, porte-parole en matière d’affaires municipales. Il est inacceptable que malgré les nombreuses questions en chambre, Martin Coiteux refuse toujours de dire s’il était au courant du nombre de billets vendus avant de gonfler la subvention à l’événement de 1 M$ après la tenue de celui-ci.