3 ans après la Loi 20 : La CAQ exige le retour du programme de procréation assistée


 Publié le 28 novembre 2017

Pour des centaines de couples infertiles, le 28 novembre est un triste anniversaire. Il y a trois ans, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, déposait sa loi 20, sonnant ainsi la fin du programme de procréation assistée.

Accompagné de la vice-présidente de l’Association des couples infertiles du Québec, Martine Vallée Cosette, ainsi que de plusieurs parents infertiles, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de santé, François Paradis, a profité de ce troisième anniversaire pour appeler le gouvernement libéral à rétablir le programme de procréation assistée, qui avait permis la naissance de 5 000 enfants, soit environ 2 % des naissances annuelles au Québec.

Paradis a dénoncé la décision prise par les libéraux de remplacer ce programme par un crédit d’impôt inéquitable, qui ne couvre pas l’ensemble des coûts après traitement. Résultat : de nombreux couples et parents infertiles n’ont tout simplement plus les moyens de fonder une famille. Le député de Lévis a tenu à rappeler que lors du débat entourant l’adoption de la loi 20, le ministre Barrette avait dit publiquement qu’il pourrait revenir sur sa décision, seulement lorsque le contexte budgétaire serait plus favorable. Or, c’est maintenant le cas, a souligné M. Paradis.

Pour la CAQ, le gouvernement libéral doit ramener le programme de procréation assistée, tout en réduisant ses coûts et en l’encadrant à partir des recommandations du Commissaire à la santé et au bien-être.

Conseil général 2017 : La CAQ soutiendra davantage les familles qui désirent avoir des enfants, annonce François Legault


 Publié le 26 novembre 2017

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a annoncé qu’un gouvernement de la CAQ travaillera à éliminer les différents obstacles financiers qui se dressent devant les familles du Québec qui désirent avoir un enfant. M. Legault a fait cette déclaration dans le cadre d’un discours prononcé, dimanche, devant plus de 600 militants réunis à Sherbrooke en Conseil général.

Élever des enfants a un coût et celui-ci est devenu trop élevé au Québec, a déclaré François Legault, qui souhaite libérer les pères et les mères de famille de l’angoisse financière qu’ils vivent après près de 15 ans de hausses de taxes et de tarifs sous le gouvernement libéral. Alors que le vieillissement de la population ne fait plus aucun doute et que les défis de main-d’œuvre s’accentuent de plus en plus, M. Legault a jugé préoccupant qu’encore aujourd’hui, de nombreuses familles soient poussées à renoncer à leur projet d’avoir un nouvel enfant pour des raisons financières. Au cours du week-end, les militants caquistes ont d’ailleurs adopté une série de résolutions visant à améliorer la qualité de vie des familles. Lors de son discours de clôture, le chef caquiste a de plus annoncé qu’un gouvernement de la CAQ soutiendra davantage, financièrement, les familles désirant avoir des enfants.

« Depuis toujours, la famille est au centre de nos vies, au cœur de notre société. La famille, c’est l’âme de la nation québécoise. Malheureusement, au cours des dernières années, les augmentations des taxes scolaires, des tarifs de garderie, d’électricité et autres leur ont fait très mal. Jamais nos familles n’ont été aussi endettées. Si bien que quand vient le moment où les couples souhaiteraient avoir d’autres enfants, ils y renoncent souvent. Il faut enlever des obstacles aux familles qui pensent à avoir un enfant. Évidemment, le but premier, c’est d’aider les familles. Mais si, en les aidant, on obtient comme effet secondaire une augmentation des naissances, c’est dans l’intérêt de tout le Québec. Ça veut dire une économie plus forte ! », a déclaré François Legault.

L’équipe du changement

François Legault s’est dit impressionné par la vigueur et la pertinence des dizaines de résolutions qui ont été débattues et acceptées en plénière lors de ce Conseil général. À 10 mois des élections générales, le chef de la CAQ a appelé ses troupes, venues de partout au Québec, à se retrousser les manches et à incarner sur le terrain le changement positif tant souhaité par les Québécois.

« Dans les prochains mois, nos adversaires vont nous attaquer, sur tous les fronts, mais il ne faut pas se laisser distraire. On a une grande responsabilité : celle de redonner de l’espoir aux Québécois après 15 ans de règne libéral. Nous avons tout ce qu’il faut pour enrichir le Québec : des gens créatifs, des entrepreneurs, d’excellentes universités et de l’énergie propre qu’on peut exporter. Le Québec peut être aussi riche que ses voisins. On n’a aucune raison de ne pas être ambitieux. Tout est possible, suffit de voir grand pour le Québec ! Les Québécois sont prêts pour une nouvelle équipe : celle du changement ! » a conclu François Legault.

Projet de loi contre les clauses « orphelins » : Il faut cesser de punir injustement la jeunesse québécoise


 Publié le 23 novembre 2017

 Au nom de l’équité intergénérationnelle, la Coalition Avenir Québec passe à l’étape supérieure et tend la main au gouvernement libéral en déposant le projet de loi 1092, visant à interdire complètement les clauses dites « orphelins » dans les milieux de travail.

Ces mesures discriminatoires, basées uniquement sur la date d’embauche, n’ont plus leur place au Québec, a déclaré le porte-parole de la CAQ en matière de travail et député des Chutes-de-la-Chaudière. Au pouvoir depuis 15 ans, le gouvernement libéral n’a jamais mis fin à ce traitement inéquitable, qui vise en premier lieu la jeunesse québécoise.

Son projet de loi, intitulé Loi modifiant la Loi sur les normes du travail afin d’interdire les clauses de disparité de traitement entre les salariés, vise donc l’abolition des clauses « orphelins » pour qu’il n’y ait plus deux catégories de travailleurs au sein d’une même entreprise.

Marc Picard a souligné que l’enjeu est sérieux : ces clauses touchent plus de 150 000 travailleurs. Au nom de l’équité intergénérationnelle, la CAQ demande à la ministre du Travail, Dominique Vien, d’appeler son projet de loi, qui pourrait être adopté rapidement, au bénéfice de milliers de jeunes.

Économie québécoise : Sous le règne libéral, la péréquation a triplé


 Publié le 22 novembre 2017

Depuis l’arrivée des libéraux au pouvoir, en 2003, la péréquation reçue par le Québec a triplé. De 4 milliards de dollars en 2003, elle passera à 12 milliards dans deux ans selon les propres prévisions du gouvernement libéral de Philippe Couillard, a dénoncé le député de L’Assomption et chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

En 15 ans, le chèque de péréquation envoyé par le reste du Canada aura donc triplé. Pendant ce temps-là, Philippe Couillard ne voit aucun problème à ce que le Québec demeure plus pauvre que ses voisins, a pesté M. Legault.

Malgré tout ce que peut dire le premier ministre au sujet de l’économie du Québec, la croissance économique prévue au cours des prochaines années reste faible, comparativement au reste du Canada. Dans sa mise à jour économique, les libéraux prédisent pour les 4 prochaines années qu’elle sera de 1,8 % en 2018, 1,5 % en 2019, 1,4 % en 2020 et seulement 1,2 % en 2021.

François Legault a indiqué que le Québec n’a pas seulement un problème de démographie, mais aussi un problème de productivité. C’est la raison pour laquelle l’élimination de l’écart de richesse entre le Québec et le reste du Canada doit être la priorité du gouvernement du Québec.

Couteaux et lames à bord des avions : La CAQ fait adopter une motion pour en exiger l’exclusion


 Publié le 22 novembre 2017

La Coalition Avenir Québec est parvenue à faire adopter une motion, déposée par le porte-parole en matière de transports, Benoit Charette, pour que l’Assemblée nationale exige au gouvernement fédéral de retirer sa directive autorisant Transports Canada à permettre le port d’un couteau ayant une lame de moins de 6 centimètres à bord d’avions effectuant des vols intérieurs et internationaux.

Le caquiste Benoit Charette a vivement dénoncé cette décision du gouvernement Trudeau, qui a permis à Transports Canada de modifier sa liste d’articles interdits pour les passagers lors de ces vols. Ainsi, les petites lames de couteau de six centimètres ou moins de même que les kirpans seront autorisés. Pourtant, ces mêmes objets sont interdits aux États-Unis.

La sécurité des passagers québécois et canadiens doit primer avant tout, a fait savoir M. Charette.

Assurances vie et arrangements funéraires préalables : La CAQ veut que toutes les informations soient accessibles aux proches


 Publié le 22 novembre 2017

Afin de soutenir et simplifier la vie des familles du Québec lors du décès d’un proche, la Coalition Avenir Québec réclame que les informations quant aux arrangements funéraires préalables soient inscrites au Registre des droits personnels et réels mobiliers. De plus, elle demande l’inscription obligatoire des informations liées aux assurances vies dans un registre existant géré par l’Autorité des marchés financiers.

Le porte-parole de la CAQ en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, a déposé mercredi à l’Assemblée nationale deux projets de loi en ce sens afin que les Québécois n’aient plus de mauvaises surprises.

Tout d’abord, le projet de loi 994 permet à des personnes désignées de vérifier l’existence ou non d’une assurance vie d’un de leurs proches. Trop souvent, des dispositions ont été prises par les personnes avant leur décès, sans en avoir informé leur famille, ce qui laisse les héritiers dans des situations délicates. Ensuite, le projet de loi 995 permet à une personne de s’assurer avec certitude que le défunt n’a pas déjà conclu un contrat d’arrangement préalable de services funéraires.

Le député de Borduas a souligné que ces mesures mises de l’avant sont réalistes, simples et peu coûteuses. Cette façon de faire existe déjà d’ailleurs pour les testaments et les mandats d’inaptitude. Alors que près de 6 millions et demi de Québécois détiennent une assurance vie et sont assurés en moyenne pour 148 000 $, il est primordial pour l’État québécois de rassurer les familles frappées d’une tragédie et de limiter autant que possible les mauvaises surprises.

À 10 mois des élections : Les Québécois ne seront pas dupes


 Publié le 21 novembre 2017

Le premier ministre Philippe Couillard et son ministre des Finances, Carlos Leitão, viennent de voir la lumière, probablement aidé par leurs mauvais sondages, constate le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel.

Après avoir refusé pendant des années d’accorder des baisses d’impôts pour les familles du Québec, le gouvernement libéral en fait soudainement l’annonce alors que les élections générales arrivent dans 10 mois. Les Québécois n’ont pas une poignée dans le dos, a réagi François Bonnardel.

Selon le caquiste, M. Leitão n’a aucune excuse pour avoir attendu l’année des élections pour aider les familles. Il a cité en exemple l’aide de 100 $ qui sera offerte aux parents d’enfants d’âge scolaire. Alors que les familles en avaient besoin en septembre, les libéraux ont décidé d’attendre l’année électorale pour leur envoyer le chèque.

François Bonnardel a souligné que le PLQ a fait cette annonce uniquement parce que le contexte politique qui lui est défavorable l’y obligeait. N’eut été des mauvais sondages, du mauvais résultat des libéraux dans la partielle de Louis-Hébert et de l’approche des élections, le PLQ n’aurait pas repris ces idées de la CAQ. Or, les Québécois ont besoin d’un premier ministre qui agit non pas par obligation, mais par conviction.

Fonds d’aide à la diversification économique pour la MRC des Appalaches : La CAQ dénonce l’inaction du gouvernement libéral


 Publié le 17 novembre 2017

Depuis que l’ancien gouvernement péquiste a mis fin à l’exploitation de l’amiante, la région a de la difficulté à s’en sortir. Malgré sa promesse de mettre en place un fonds d’aide à la diversification économique pour la MRC des Appalaches une fois au pouvoir, le Parti libéral de Philippe Couillard n’a pas levé le petit doigt depuis son élection il y a trois ans et demi, signalent Isabelle Lecours et Éric Lefebvre de la Coalition Avenir Québec.

En juin 2017, les libéraux ont réitéré leur promesse en conférence de presse, s’engageant cette fois à agir d’ici la fin de l’année.

La technique libérale

Cette façon de faire n’étonne guère Isabelle Lecours : « C’est la vieille technique libérale : on promet, on fait des séances de photos tout sourire, on tient des conférences de presse et on s’en va sans donner suite. C’est lamentable et franchement insultant pour la population », relève la candidate de la CAQ dans Lotbinière-Frontenac.

Le député Éric Lefebvre abonde dans le même sens : « Pour le gouvernement libéral, c’est encore une fois de l’électoralisme, puisqu’on repousse les annonces à la veille des élections. Pendant ce temps-là, des centaines de familles attendent dans l’incertitude. Le gouvernement libéral de Philippe Couillard est opportuniste et cultive une distance, voire un certain mépris des Québécois. Il faut que ça cesse », s’insurge le porte-parole de la CAQ en matière de développement économique régional.

Un gouvernement de la CAQ

Éric Lefebvre et Isabelle Lecours déclarent qu’un gouvernement de la CAQ ne fera pas que promettre; il agira. « Un gouvernement de la CAQ sera proactif et vraiment à l’écoute de la population. Comme notre priorité est l’économie, et que nous avons à cœur la réussite du Québec et des Québécois, en particulier de la population de la MRC des Appalaches dans ce cas-ci, nous nous engageons à mettre en place le Fonds d’aide à la diversification économique pour la MRC des Appalaches dès notre élection », conclut Isabelle Lecours au nom des deux représentants de la CAQ.

Sommet sur l’alimentation : La transformation alimentaire et le bioalimentaire méritent mieux que l’inertie libérale


 Publié le 17 novembre 2017

 Le Sommet sur l’alimentation, tenu vendredi par le gouvernement libéral, se soldera par un panier vide pour les agriculteurs, les producteurs et les consommateurs québécois, ont dénoncé la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’agriculture, Sylvie D’Amours, et le critique en matière de développement économique régional, Éric Lefebvre.

Après des mois de consultation, le gouvernement Couillard annonce qu’il va encore consulter le secteur agricole en vue d’élaborer une politique bioalimentaire québécoise. C’est une vraie farce, a lancé Sylvie D’Amours, qui constate que les libéraux ne sont bons pour qu’une chose : consulter. La députée de Mirabel a également trouvé aucune solution pour les défis de main-d’œuvre ou de la relève agricole et aucun engagement pour l’étiquetage obligatoire des OGM. Nos producteurs ont toutes les raisons de se sentir trahis, a-t-elle déclaré.

Pour le député d’Arthabaska, Éric Lefebvre, il est temps que l’industrie de la transformation alimentaire soit enfin considérée pour ce qu’il est : un secteur économique et manufacturier de premier plan pour l’ensemble du Québec. Dans la stratégie agroalimentaire qui devrait être déposée au printemps prochain, un signal clair doit être envoyé aux entreprises de transformation alimentaire de toutes les régions du Québec. Pour le moment, tout porte à croire que le gouvernement libéral poursuivra le statu quo, a déploré le caquiste.

Cannabis : Un projet de loi trop permissif selon la CAQ


 Publié le 16 novembre 2017

Selon le plan du gouvernement libéral, il y aura d’ici deux ans autant de magasins pour vendre le cannabis au Québec qu’en Ontario, pour une population de près de 14 millions d’habitants. Avec 150 succursales, il y en aura même plus que de restaurants Saint-Hubert au Québec. Les députés de la Coalition Avenir Québec, Simon Jolin-Barrette et Lise Lavallée, ont dénoncé le projet de loi du gouvernement libéral sur la légalisation du cannabis, beaucoup trop permissif.

Selon Simon Jolin-Barrette, Philippe Couillard est volontairement allé à l’encontre des experts et médecins, qui avaient prévenu le gouvernement qu’il fallait établir l’âge minimal pour l’achat du cannabis à 21 ans en raison des effets pervers de cette drogue sur le développement des cerveaux. C’est un bien mauvais message qu’envoient les libéraux à l’ensemble de la société québécoise.

Ensuite, en légalisant la consommation du pot à neuf mètres de tout établissement public et en optant pour une possession de 150 grammes de pot par adulte par maison, Philippe Couillard fait l’erreur monumentale de mettre le tabac et le cannabis sur un pied d’égalité. C’est une position totalement irresponsable, a indiqué le député de Borduas. Rappelons que la CAQ, dans son cadre règlementaire dévoilé le 13 septembre, prônait une interdiction complète et totale de consommer du cannabis dans les lieux publics.

Le député de Borduas a ajouté que la question de la fiscalité est toujours irrésolue. Philippe Couillard doit s’activer au plus vite et convaincre Ottawa de libérer son champ fiscal, afin que le Québec puisse bénéficier de tous les revenus de taxation sur la vente de cannabis.