Nationalisme ethnique : La CAQ demande à Philippe Couillard de se dissocier des propos de Carlos Leitão


 Publié le 15 mars 2018

Le ministre Carlos Leitão n’a pas eu le courage, jeudi, de se lever en Chambre pour corriger ou même répéter les mêmes propos qu’il a tenus en anglais la semaine dernière devant des représentants de la communauté anglophone, alors qu’il a accusé la Coalition Avenir Québec de prôner « an ethnic-based nationalism ». Le chef de la CAQ, François Legault, en appelle maintenant au chef libéral, Philippe Couillard, pour qu’il se dissocie officiellement des propos de son ministre.

Le Parti libéral a par ailleurs bloqué une motion de la CAQ afin que l’Assemblée nationale reconnaisse qu’aucune formation politique qui y est représentée ne prône le nationalisme ethnique.

Questionné par le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, le ministre des Finances est resté assis et a laissé son collègue ministre de l’Immigration, David Heurtel, défendre ses propos insidieux et poursuivre la campagne de mensonges organisés menée par le Parti libéral.

Le Parti libéral a beau accuser la CAQ de division, la réalité est qu’avec ce genre d’accusations grossières, les libéraux pointent du doigt tous les Québécois qui ne pensent pas comme eux, a déploré François Bonnardel.

Admission sur le salaire des médecins : Philippe Couillard est brouillon, lance François Legault


 Publié le 14 mars 2018

 Après avoir admis, mardi, que « personne ne connaît, actuellement, précisément la situation » et que « c’est même un des problèmes auquel on fait tous face », le premier ministre Philippe Couillard maintient le cap et signera malgré tout une entente très coûteuse avec les médecins spécialistes.

Pour le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, Philippe Couillard ne respecte pas les règles de base de bonne gestion : il lance une étude pour comparer la rémunération des médecins avec ceux du reste du Canada, mais quoi qu’elle révèle, il ne reverra pas la rémunération des médecins avant 2023. C’est une approche brouillonne, a lancé François Legault. Le chef caquiste a d’ailleurs rappelé que le Vérificateur général avait prévenu le gouvernement libéral en 2015 : il doit connaître l’écart de salaire avant de négocier des augmentations avec les médecins. Philippe Couillard vient de démontrer toute son improvisation.

Legault a réitéré l’importance de ne pas signer l’entente avec les médecins avant les élections, afin de laisser les Québécois trancher.

Prostitution juvénile et exploitation sexuelle : La CAQ fait adopter une motion de l’Assemblée nationale


 Publié le 14 mars 2018

La députée de Repentigny et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de condition féminine, Lise Lavallée, est parvenue mercredi à faire adopter une motion afin que l’Assemblée nationale du Québec exige du gouvernement fédéral de Justin Trudeau qu’il signe rapidement le décret mettant en œuvre les dispositions de la loi C-452.

La loi C-452, adoptée en 2013 à la Chambre des communes, et pour laquelle le premier ministre canadien actuel a voté en faveur, est un pas dans la bonne direction dans la lutte contre la prostitution juvénile, l’exploitation sexuelle et la traite des personnes, a reconnu Lise Lavallée. Elle a rappelé que celle-ci renverse le fardeau de la preuve, de la victime vers le proxénète, permet la confiscation des produits de la criminalité et prévoit des peines consécutives pour les proxénètes.

Ces impacts sont majeurs, a poursuivi Mme Lavallée, puisque la loi permet de déposer des accusations contre un proxénète sans le témoignage de la victime, ce qui est très important pour faciliter leur mise en accusation.

Malheureusement, la loi C-452 n’est toujours pas en vigueur, les libéraux de Justin Trudeau ne jugeant pas adéquat d’imposer des peines cumulatives à un proxénète.

Mme Lavallée est fière d’avoir obtenu le consentement du Parti libéral et du Parti Québécois afin d’envoyer un message clair au gouvernement fédéral : les droits des victimes doivent passer avant ceux des criminels.

La motion de la CAQ se lisait comme suit :

« Que l’Assemblée nationale accueille favorablement la loi fédérale C-452 Loi modifiant le Code criminel (exploitation et traite de personnes) et considère qu’il s’agit d’un atout pour la lutte contre la prostitution juvénile et l’exploitation sexuelle ;

Qu’elle prenne acte que la Loi modifie le Code criminel afin qu’il y soit prévu des peines consécutives pour les infractions liées à la traite de personnes, qu’une présomption relative à l’exploitation d’une personne par une autre y est créée et qu’elle ajoute l’infraction de traite de personnes à la liste des infractions visées par la confiscation des produits de la criminalité.

Qu’elle prenne acte que la Loi a été adoptée à l’unanimité aux Communes le 26 novembre 2013, adoptée au Sénat le 12 mai 2015 et qu’elle a reçu la sanction royale le 18 juin 2015 ;

Qu’elle constate que l’actuel premier ministre du Canada a lui-même voté en faveur du projet de loi C-452 ;

Qu’elle demande au gouvernement fédéral de signer le décret le plus rapidement possible pour rendre exécutoires les dispositions de la loi C-452. »

Entente avec les médecins spécialistes : Philippe Couillard refuse de laisser les Québécois trancher


 Publié le 13 mars 2018

La relâche parlementaire n’a pas permis à Philippe Couillard de reprendre ses esprits et réaliser que l’entente conclue avec les médecins spécialistes ne tient pas la route, a dénoncé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, qui a à nouveau mis au défi le premier ministre de ne pas signer l’entente avant les prochaines élections, par respect pour les Québécois.

Même s’il estime que l’entente avec les médecins pose une question légitime concernant l’équité, même s’il a entendu comme tous son ministre de la Santé affirmer que les médecins québécois gagnent maintenant plus que ceux de l’Ontario, Philippe Couillard est prêt à signer une entente dont les pertes pour l’État sont estimées à 1 milliard de dollars. François Legault a exigé que M. Couillard laisse les Québécois trancher la question le 1er octobre prochain.

En refusant cette proposition, Philippe Couillard fait la démonstration qu’il est prêt à signer une entente jusqu’en 2023 tout en ayant des réserves sur celles-ci, et sans même connaître l’écart de salaire entre les médecins québécois et ontariens.

Publicités libérales : Les libéraux détournent l’argent public pour mousser leur image, dénonce la CAQ


 Publié le 13 mars 2018

Le député de La Peltrie et porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour le Conseil du Trésor, Éric Caire, a dénoncé l’indécence du gouvernement de Philippe Couillard, qui gaspille l’argent public des Québécois dans des publicités libérales partisanes à la veille d’une élection dans le simple but de satisfaire ses propres intérêts.

Lors de la période des questions, le président du Conseil du Trésor, Pierre Arcand, a défendu les millions de dollars que son gouvernement s’offre, à même les poches des contribuables, pour de la publicité partisane. Pourtant, les dépenses en publicité ont explosé, notamment aux ministères de l’Économie et de l’Éducation.

Encore une fois, le Parti libéral ne fait aucune distinction entre ses propres intérêts et ceux des Québécois, a dénoncé Éric Caire. Mener des campagnes d’information ou de sensibilisation, comme celles touchant la sécurité routière par exemple, c’est nécessaire, mais utiliser l’argent des contribuables pour payer une multitude de publicités libérales, c’est de l’indécence.

La CAQ exige que le gouvernement libéral décrète dès maintenant la fin de ses publicités partisanes payées à même les fonds publics, surtout à quelques mois des élections générales.

Élection générale de 2018 : André Bachand sera le candidat de la CAQ dans Richmond


 Publié le 12 mars 2018

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, est très fier d’annoncer que l’ex-maire, député fédéral et ambassadeur, André Bachand, sera le candidat pour sa formation politique dans le comté de Richmond lors de la prochaine élection générale. Pour François Legault, la candidature d’André Bachand envoie un message fort aux gens de l’Estrie : la CAQ a l’intention de s’implanter durablement dans la région.

« André et la CAQ, c’est un mariage naturel. C’est un nationaliste québécois depuis toujours, qui souhaite bâtir avec nous un Québec fort et fier, à l’intérieur du Canada. André est aussi très attaché à sa ville de naissance, Asbestos, et à sa région, l’Estrie. Il comprend parfaitement l’importance de nos régions dans le développement économique du Québec et il vient avec une grande expérience. Avec son bagage, André va jouer un rôle important dans un éventuel gouvernement de la CAQ », a indiqué François Legault.

André Bachand est très enthousiaste face à la vision de la CAQ pour le développement économique des régions. « François Legault veut développer notre économie en s’appuyant sur les régions. Il veut un Québec plus fort et plus riche à l’intérieur du Canada. Ça me rejoint parfaitement. Après toutes les rencontres que j’ai eues avec François Legault, l’organisation, les députés et des membres de la CAQ, je peux vous affirmer que j’ai une confiance énorme en cette équipe. À mes yeux, la CAQ incarne véritablement le changement. Je suis convaincu qu’on peut réaliser de grandes choses ensemble », a-t-il expliqué.

Le développement économique régional au coeur des priorités

D’entrée de jeu, le candidat caquiste identifie trois priorités pour le comté de Richmond. « Il est certain que la diversification économique de la région d’Asbestos doit être une priorité. Le Fonds de diversification de la MRC des Sources sera vraisemblablement épuisé d’ici 2022 et il faut s’assurer qu’aucun projet ne sera pénalisé après cette échéance. Il y a également la couverture Internet haute vitesse qui doit être améliorée. Le développement économique d’une région en 2018 passe absolument par un accès convenable à Internet. Et finalement, il faut aussi parler du dossier de la route 257 qui devient carrément dangereuse », a conclu André Bachand.

Journée internationale des femmes : La CAQ souligne la contribution extraordinaire des femmes pour le Québec


 Publié le 8 mars 2018

 À l’occasion de la Journée internationale des femmes, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, et sa porte-parole en matière de condition féminine, Lise Lavallée, ont tenu à saluer tout le chemin parcouru par les Québécoises au cours des dernières décennies.

Où qu’elles œuvrent, les femmes inspirent un changement positif dans notre société, a déclaré François Legault, qui a tenu à souligner que de plus en plus de femmes prennent leur place sur le marché du travail, notamment dans les conseils d’administration et à la direction d’entreprises, de sociétés d’État ou de ministères. Il reste tout de même des défis importants, dont celui de renforcer la place des femmes en politique. De par leurs perspectives, leurs forces, leur intelligence et leurs expériences, les Québécoises doivent prendre leur place dans les lieux de pouvoir, y compris l’Assemblée nationale, a partagé M. Legault.

La députée de Repentigny et porte-parole de la CAQ en matière de condition féminine, Lise Lavallée, a de son côté rappelé que l’égalité entre les femmes et les hommes est un combat qu’il faut poursuivre au Québec, encore en 2018. Encore trop de femmes gagnent moins que les hommes sur le marché du travail et beaucoup trop sont victimes d’inconduites à caractère sexuel. À ce titre, la montée en popularité du mouvement #MoiAussi est une bonne nouvelle et il faut tout mettre en œuvre pour que de plus en plus de femmes se sentent à l’aise de dénoncer les gestes inacceptables, a ajouté Mme Lavallée.

Élection générale de 2018 : Mario Asselin portera les couleurs de la CAQ dans Vanier-Les Rivières


 Publié le 7 mars 2018

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, est très fier d’annoncer que Mario Asselin, directeur d’école et entrepreneur, sera le candidat pour sa formation politique dans le comté de Vanier-Les Rivières lors de la prochaine élection générale. François Legault se réjouit de pouvoir compter sur un professionnel de sa qualité pour qui l’éducation est la grande priorité au Québec.

« Mario et moi, on a deux passions communes : l’éducation et l’entrepreneuriat. Il nous a d’ailleurs aidé à développer deux grandes mesures qui vont être implantées par un gouvernement de la CAQ : la maternelle dès quatre ans offerte à tous les enfants, sans être obligatoire, et l’ajout de cinq heures de plus par semaine dans toutes les écoles secondaires pour trois activités, soit plus de sports, plus d’arts et plus d’aide aux devoirs », a expliqué le chef de la CAQ.

Celui qui habite le comté de Vanier-Les Rivières depuis 1998 soutient être porté par une motivation particulière : « Je veux agir pour que l’éducation soit la mieux adaptée possible aux besoins des jeunes et je veux accompagner les organisations dans le nécessaire virage numérique pour qu’elles gèrent mieux la connaissance. Tous ceux qui me connaissent savent que je me suis donné cette mission dans les trois véhicules empruntés dans mon parcours professionnel : l’école, l’entreprise et la politique active », a indiqué Mario Asselin,

D’entrée de jeu, le candidat caquiste identifie quatre grandes priorités pour le comté de Vanier-Les Rivières. « Je veux favoriser l’autonomie de la vingtaine d’écoles du comté pour qu’elles répondent mieux aux besoins des jeunes. Je compte aider les familles à bénéficier des meilleurs services possibles tout en disposant de plus d’argent dans leur portefeuille. Je souhaite contribuer à régler les problèmes de circulation sur les artères principales empruntées par les citoyens de Vanier-Les Rivières, et je tiens à m’assurer que les citoyens aient accès à des emplois payants », a-t-il soutenu.

« L’équipe Québec prend forme! »

François Legault est fier de constater que l’équipe Québec de la CAQ prend forme en vue de l’élection générale de 2018. « C’est une équipe forte, qui va jouer un rôle très important dans un éventuel gouvernement de la CAQ.  Québec est très importante pour nous et le vent de changement qui est en train de s’étendre à la grandeur du Québec a commencé à souffler à Québec, dans Louis-Hébert. Dans moins de sept mois, les Québécois vont enfin pouvoir voter pour l’équipe du changement », a-t-il conclut.

Prostitution juvénile et exploitation sexuelle : La CAQ dévoile une série de mesures


 Publié le 6 mars 2018

À la suite de plusieurs consultations et nombreuses rencontres avec des experts, la porte-parole de la Coalition Avenir Québec (CAQ) en matière de condition féminine et de santé publique et députée de Repentigny, Lise Lavallée, dévoile la série de mesures qu’un gouvernement de la CAQ entend déployer pour lutter efficacement contre la prostitution juvénile et l’exploitation sexuelle des jeunes.

 Il est impératif de s’attaquer à ces fléaux sous tous ses angles, estime Lise Lavallée. Sensibilisation, prévention, lutte contre les proxénètes, réparation pour les victimes : rien ne doit être laissé de côté pour s’assurer que le Québec ne soit plus une plaque tournante de l’exploitation sexuelle. Voici les mesures mises de l’avant par la CAQ.

  1.  Donner le mandat au ministère de la Sécurité publique de préparer une stratégie nationale comprenant une série d’actions concrètes pour lutter contre la prostitution juvénile et l’exploitation sexuelle des jeunes

    Il n’existe actuellement aucun portrait exhaustif de la situation de la prostitution juvénile au Québec. Il faut mobiliser les forces vives concernées autour d’une démarche commune. Un gouvernement de la CAQ lancera des consultations publiques qui serviront de point de départ pour l’élaboration d’une véritable stratégie nationale de lutte contre la prostitution juvénile et l’exploitation sexuelle des jeunes.

  2. Mise en place d’une formation pour les acteurs de l’industrie hôtelière, ainsi que d’une ligne téléphonique d’urgence

    La CAQ propose l’instauration d’une ligne téléphonique d’urgence contre la traite des personnes dont l’affichage serait obligatoire dans certains lieux ciblés (hôtels, motels, stations de métro, etc.). Cette ligne d’urgence sera un point de chute pour quiconque souhaite dénoncer une situation dont il a été témoin ou pour obtenir de l’aide. Il faut également développer une formation destinée à l’industrie hôtelière pour en faire un partenaire dans cette lutte.

  3. Ajouter les crimes de traite de personnes et d’exploitation sexuelle à la liste de ceux donnant accès au régime d’indemnisation de l’IVAC

    Actuellement, seuls certains crimes peuvent donner accès au programme québécois d’aide et d’indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC). Les victimes d’exploitation sexuelle et de traite de personnes doivent avoir droit à une indemnisation.

  4. Inclure les services en sexologie dans la liste des services complémentaires du Régime pédagogique de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire

    Dans l’éventualité où aucun sexologue n’est disponible, s’assurer qu’un intervenant compétent soit en charge de soutenir les enseignants dans le cadre du cours d’éducation à la sexualité

    S’assurer qu’une partie du programme soit consacré à prévenir l’entrée dans la prostitution et vise à contrer sa banalisation

    La prévention en matière de prostitution et d’exploitation sexuelle nécessite la présence de sexologues dans nos écoles. De plus, le cours d’éducation à la sexualité doit servir à prévenir l’entrée de nos adolescent(e)s dans le monde de la prostitution. Ce cours sera un levier important de prévention et invitera nos jeunes à poser un regard critique sur la violence faite aux femmes et la banalisation de la prostitution.

  5. Mettre les organismes communautaires à contribution et déployer à l’échelle du Québec, là où il est pertinent de le faire, les initiatives qui fonctionnent

    En matière de prévention, des organismes communautaires compétents et dévoués sont déjà à pied d’œuvre. Plusieurs initiatives ont fait leurs preuves. Malheureusement, leur capacité d’action et de déploiement est limitée. Le gouvernement du Québec doit déployer à l’échelle du Québec les programmes qui portent fruit.

  6. Doubler, sur cinq ans, les effectifs policiers de l’escouade régionale mixte antiproxénétisme et mettre sur pied des équipes d’interventions multidisciplinaires

    En élargissant le mandat de l’escouade régionale mixte antiproxénétisme et en bonifiant ses effectifs, le Québec sortira gagnant. Un gouvernement de la CAQ doublera, sur cinq ans, le nombre de policiers au sein de cette équipe, de 25 à 50. Avec les ressources suffisantes, il leur sera possible de s’attaquer aux deux principales sources du problème : l’offre (les proxénètes) et la demande (les clients). C’est en déployant plus d’enquêteurs sur le terrain que l’on mènera une lutte ciblée et efficace contre la prostitution juvénile et l’exploitation sexuelle.

  7. Collaborer à l’ouverture de nouvelles maisons d’hébergement dédiées à la sortie de la prostitution pour les jeunes femmes

    Le gouvernement du Québec tire déjà profit de l’expertise de nombreuses ressources en place, notamment celle d’organismes et des maisons de soutien dédiées entièrement à la cause. Toutefois, une analyse plus approfondie devra être menée afin d’identifier précisément les besoins réels. La CAQ est d’avis que des maisons dédiées aux survivantes de la prostitution doivent rapidement être ouvertes, pour les aider à reprendre le contrôle de leur corps et de leur vie, ainsi que de les éloigner de leurs agresseurs.

  8. Réviser globalement la qualité des services offerts dans les centres jeunesse et les conditions de travail des intervenants

 Les vagues de fugues que nous avons vécues récemment au Québec dans les centres jeunesse ont été un signal d’alarme. Un rapport interministériel déposé il y a quelques mois a confirmé que les centres jeunesse sont un lieu de recrutement de mineures pour l’exploitation sexuelle menée par des proxénètes. Un gouvernement de la CAQ lancera un chantier visant l’amélioration des services offerts dans ces centres, tout en offrant aux intervenants des conditions de travail améliorées afin de contrer les hauts taux d’absentéisme.

 

Prostitution juvénile et exploitation sexuelle : Lise Lavallée dévoile une série de mesures


 Publié le 6 mars 2018

AILE PARLEMENTAIRE DE LA COALITION AVENIR QUÉBEC

À la suite de plusieurs consultations et nombreuses rencontres avec des experts, Lise Lavallée, députée de Repentigny et porte-parole de la Coalition Avenir Québec (CAQ) en matière de condition féminine et de santé publique, dévoile la série de mesures qu’un gouvernement de la CAQ entend déployer pour lutter efficacement contre la prostitution juvénile et l’exploitation sexuelle des jeunes.

Il est impératif de s’attaquer à ces fléaux sous tous ses angles, estime Lise Lavallée. Sensibilisation, prévention, lutte contre les proxénètes, réparation pour les victimes : rien ne doit être laissé de côté pour s’assurer que le Québec ne soit plus une plaque tournante de l’exploitation sexuelle. Voici les mesures mises de l’avant par la CAQ.

  1. Donner le mandat au ministère de la Sécurité publique de préparer une stratégie nationale comprenant une série d’actions concrètes pour lutter contre la prostitution juvénile et l’exploitation sexuelle des jeunesIl n’existe actuellement aucun portrait exhaustif de la situation de la prostitution juvénile au Québec. Il faut mobiliser les forces vives concernées autour d’une démarche commune. Un gouvernement de la CAQ lancera des consultations publiques qui serviront de point de départ pour l’élaboration d’une véritable stratégie nationale de lutte contre la prostitution juvénile et l’exploitation sexuelle des jeunes.
  2. Mise en place d’une formation pour les acteurs de l’industrie hôtelière, ainsi que d’une ligne téléphonique d’urgenceLa CAQ propose l’instauration d’une ligne téléphonique d’urgence contre la traite des personnes dont l’affichage serait obligatoire dans certains lieux ciblés (hôtels, motels, stations de métro, etc.). Cette ligne d’urgence sera un point de chute pour quiconque souhaite dénoncer une situation dont il a été témoin ou pour obtenir de l’aide. Il faut également développer une formation destinée à l’industrie hôtelière pour en faire un partenaire dans cette lutte.
  3. Ajouter les crimes de traite de personnes et d’exploitation sexuelle à la liste de ceux donnant accès au régime d’indemnisation de l’IVACActuellement, seuls certains crimes peuvent donner accès au programme québécois d’aide et d’indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC). Les victimes d’exploitation sexuelle et de traite de personnes doivent avoir droit à une indemnisation.
  4. Inclure les services en sexologie dans la liste des services complémentaires du Régime pédagogique de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaireDans l’éventualité où aucun sexologue n’est disponible, s’assurer qu’un intervenant compétent soit en charge de soutenir les enseignants dans le cadre du cours d’éducation à la sexualité
  5. S’assurer qu’une partie du programme soit consacré à prévenir l’entrée dans la prostitution et vise à contrer sa banalisationLa prévention en matière de prostitution et d’exploitation sexuelle nécessite la présence de sexologues dans nos écoles. De plus, le cours d’éducation à la sexualité doit servir à prévenir l’entrée de nos adolescent(e)s dans le monde de la prostitution. Ce cours sera un levier important de prévention et invitera nos jeunes à poser un regard critique sur la violence faite aux femmes et la banalisation de la prostitution.
  6. Mettre les organismes communautaires à contribution et déployer à l’échelle du Québec, là où il est pertinent de le faire, les initiatives qui fonctionnent 

    En matière de prévention, des organismes communautaires compétents et dévoués sont déjà à pied d’œuvre. Plusieurs initiatives ont fait leurs preuves. Malheureusement, leur capacité d’action et de déploiement est limitée. Le gouvernement du Québec doit déployer à l’échelle du Québec les programmes qui portent fruit.

  7. Doubler, sur cinq ans, les effectifs policiers de l’escouade régionale mixte antiproxénétisme et mettre sur pied des équipes d’interventions multidisciplinairesEn élargissant le mandat de l’escouade régionale mixte antiproxénétisme et en bonifiant ses effectifs, le Québec sortira gagnant. Un gouvernement de la CAQ doublera, sur cinq ans, le nombre de policiers au sein de cette équipe, de 25 à 50. Avec les ressources suffisantes, il leur sera possible de s’attaquer aux deux principales sources du problème : l’offre (les proxénètes) et la demande (les clients). C’est en déployant plus d’enquêteurs sur le terrain que l’on mènera une lutte ciblée et efficace contre la prostitution juvénile et l’exploitation sexuelle.
  8. Collaborer à l’ouverture de nouvelles maisons d’hébergement dédiées à la sortie de la prostitution pour les jeunes femmes 

    Le gouvernement du Québec tire déjà profit de l’expertise de nombreuses ressources en place, notamment celle d’organismes et des maisons de soutien dédiées entièrement à la cause. Toutefois, une analyse plus approfondie devra être menée afin d’identifier précisément les besoins réels. La CAQ est d’avis que des maisons dédiées aux survivantes de la prostitution doivent rapidement être ouvertes, pour les aider à reprendre le contrôle de leur corps et de leur vie, ainsi que de les éloigner de leurs agresseurs.

  9. Réviser globalement la qualité des services offerts dans les centres jeunesse et les conditions de travail des intervenants 

    Les vagues de fugues que nous avons vécues récemment au Québec dans les centres jeunesse ont été un signal d’alarme. Un rapport interministériel déposé il y a quelques mois a confirmé que les centres jeunesse sont un lieu de recrutement de mineures pour l’exploitation sexuelle menée par des proxénètes. Un gouvernement de la CAQ lancera un chantier visant l’amélioration des services offerts dans ces centres, tout en offrant aux intervenants des conditions de travail améliorées afin de contrer les hauts taux d’absentéisme.