Publié le 5 décembre 2018

Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, le docteur Lionel Carmant, a déposé mercredi à l’Assemblée nationale le projet de loi 2, projet de loi resserrant l’encadrement du cannabis.

Comme il s’y était engagé, le nouveau gouvernement du Québec propose dans ce projet de loi plusieurs modifications visant une protection accrue de la population, plus particulièrement auprès des jeunes. Parmi ces mesures, mentionnons :

  • L’interdiction pour toute personne âgée de moins de 21 ans de posséder du cannabis, d’en donner, d’en acheter ou d’accéder aux points de vente ;
  • L’interdiction de fumer du cannabis sur la voie publique, dans tous les lieux extérieurs qui accueillent le public et sur les terrains sur lesquels sont situés des lieux fermés assujettis à l’interdiction de fumer ;
  • L’interdiction, en sus de celle qui est déjà en vigueur, pour toute personne de posséder du cannabis sur les terrains, dans les locaux ou les bâtiments d’un établissement d’enseignement collégial et universitaire ;
  • L’ajout de l’interdiction d’exploiter un point de vente de cannabis à proximité d’un établissement d’enseignement collégial et universitaire.

Rappelons qu’une abondante littérature scientifique énonce les dangers que comporte la consommation du cannabis chez les adolescents, et ce, jusqu’à l’âge de la pleine maturation du cerveau. L’intention du gouvernement consiste à retarder l’âge de la première consommation et de lancer un message clair qui rappelle les dangers du cannabis. Le ministre Carmant considère que les nouvelles règles auront l’effet d’un frein chez plusieurs adolescents.

De plus, l’interdiction de fumer du cannabis dans les lieux publics vise à prévenir les conséquences de la fumée secondaire et à éviter de banaliser le geste de fumer.

Des mesures permettant de diriger les jeunes contrevenants vers des services d’information et de soutien comme solutions de remplacement aux amendes suivront par ailleurs l’adoption de cette loi. Des campagnes de sensibilisation aux risques associés à la consommation de cannabis et de promotion des saines habitudes de vie sont prévues. Le gouvernement souhaite aussi renforcer les services psychosociaux de première ligne pour permettre à plus de jeunes adultes de trouver du soutien. En outre, des mesures sont prévues pour soutenir le déploiement du programme « premiers épisodes psychotiques » qui vient en aide aux jeunes dès l’apparition d’une première psychose, souvent déclenchée par le cannabis.

Finalement, le ministère de la Santé et des Services sociaux, de concert avec le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, prévoit un investissement substantiel dans l’implantation d’un projet éducatif lié au développement de la personnalité et des capacités d’adaptation chez les jeunes. Ces nouvelles compétences contribueront à former des personnes mieux outillées pour éviter les pièges de la dépendance. Les détails de ce projet seront dévoilés au début de l’année.

Mentionnons que la Fédération des médecins spécialistes du Québec, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, l’Association des médecins psychiatres du Québec, l’Association des médecins d’urgence du Québec, l’Association des neurologues du Québec et la Fédération des comités de parents du Québec ont manifesté leur appui au projet de loi.

« En ma qualité de médecin neurologue pédiatrique, j’ai été témoin des méfaits de la consommation précoce de cannabis. C’est pourquoi je porte avec détermination le présent projet de loi qui aura pour effet de retarder la première consommation chez les adolescents. Je suis particulièrement fier d’assortir ces nouvelles règles de nombreuses mesures de sensibilisation pour prévenir la dépendance et pour soutenir ceux qui en subissent les effets. », a déclaré Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux.

Le ministre Mathieu Lacombe lance un appel de projets visant l’amélioration de la qualité des services de garde éducatifs en milieu familial


 Publié le 5 décembre 2018

Le ministre de la Famille, M. Mathieu Lacombe, a annoncé aujourd’hui le lancement d’un appel de projets à l’intention des bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial (BC) de l’ensemble de la province.

Les projets retenus devront viser l’amélioration de la qualité des services de garde éducatifs en milieu familial. Par cette action, le ministère de la Famille cherche à développer davantage de pratiques éducatives en lien avec la qualité des services offerts.

Une somme de 3 millions de dollars sera accordée dans le cadre de cet appel de projets.

« Cette aide financière permettra aux bureaux coordonnateurs de mettre en œuvre des projets qui contribueront à assurer la qualité des services de garde éducatifs en milieu familial. Cela s’inscrit dans la volonté de votre nouveau gouvernement de soutenir la qualité de l’ensemble du réseau des services de garde éducatifs à l’enfance pour favoriser le développement du plein potentiel de nos tout-petits. Il s’agit d’une initiative concrète qui va tout à fait dans le sens des grandes orientations de votre nouveau gouvernement. », a expliqué Mathieu Lacombe, ministre de la Famille.

Faits saillants

  • Cet appel de projets s’adresse aux BC. Ceux-ci ont jusqu’au 18 janvier 2019 pour soumettre leur projet.
  • Les projets retenus seront annoncés en mars 2019.
  • Les projets admissibles doivent viser à soutenir la qualité des services de garde éducatifs en milieu familial.
  • Un financement maximal de 25 000 $ peut être octroyé à chaque projet sélectionné.

Plan d’immigration du Québec pour l’année 2019 : Le courage nécessaire de mieux accueillir et soutenir les personnes immigrantes


 Publié le 4 décembre 2018

Le gouvernement du Québec a confirmé son objectif d’accueillir 40 000 personnes immigrantes l’an prochain. Cette orientation est au cœur du Plan d’immigration du Québec 2019 déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale par le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, M. Simon Jolin-Barrette.

Le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, M. Simon Jolin-Barrette a rappelé que le Plan reflète l’engagement de son gouvernement de réduire temporairement le nombre de personnes immigrantes admises à 40 000 et ce, afin de mieux les franciser, mieux les accompagner dans leur intégration à la société québécoise et au marché du travail, ainsi que favoriser leur établissement durable.

Cette diminution a été répartie également parmi les différentes catégories d’immigration.
Ainsi, le Plan prévoit l’admission de :

  • 21 700 à 24 300 personnes dans la catégorie de l’immigration économique, qui
    inclut notamment les travailleurs qualifiés et les gens d’affaires;
  • 8 900 à 9 400 personnes dans la catégorie du regroupement familial;
  • 6 800 à 7 500 personnes dans la catégorie des réfugiés et personnes en situation
    semblable.

« Les Québécoises et les Québécois constatent que le gouvernement respecte ses engagements pris lors de la dernière élection. Ce plan affirme la volonté du gouvernement de faciliter le processus d’intégration sur le marché du travail et dans la société québécoise, notamment en améliorant la francisation et l’intégration des personnes immigrantes. Le Québec doit redevenir une référence en développant un parcours d’accompagnement personnalisé pour les personnes immigrantes qui ont fait le choix du Québec. Après plusieurs années de laxisme, le gouvernement actuel démontre le courage nécessaire pour assurer le succès de l’immigration au Québec. », a exprimé Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion.

Faits saillants :

  • Le Plan d’immigration 2019 prévoit l’accueil de 40 000 personnes en 2019, soit :
    – entre 21 700 et 24 300 personnes dans la catégorie de l’immigration économique, dont :
  • 18 000 à 20 100 travailleurs qualifiés;
  • 3 100 à 3 400 gens d’affaires;
  • 600 à 800 autres immigrants de ce volet;
    – entre 8 900 et 9 400 personnes dans la catégorie du regroupement familial;
    – entre 6 800 et 7 500 personnes dans la catégorie des réfugiés et personnes en situation semblable, incluant :
  • 1 150 à 1 200 réfugiés pris en charge par l’État;
  • 3 250 à 3 600 réfugiés visés par un parrainage collectif
  • 2 400 à 2 700 réfugiés reconnus sur place;
    – entre 600 et 800 autres immigrants.
  • La part des personnes immigrantes admises découlant de la sélection québécoise devrait être de l’ordre de 70 à 72 % du total des admissions.
  • L’immigration économique devrait représenter 57 à 59 % de l’ensemble de l’immigration.
  • Taux de chômage au Québec (Statistique Canada 2017)
    – Ensemble de la population – 6,1%
    – Immigrants arrivés il y a 5 ans et moins – 15,8%

Le gouvernement du Québec alloue 7 000$ au Marché de Noël de la Jacques-Cartier


 Publié le 4 décembre 2018

Le gouvernement du Québec alloue une somme de 7 000 $ pour la tenue du Marché de Noël de La Jacques-Cartier. L’événement se déroule durant les deux premières fins de semaine de décembre à Stoneham-et-Tewkesbury.

Ce rendez-vous offre une programmation diversifiée qui saura plaire à tous : plus de 40 exposants, un site animé, de la musique et une zone familiale pour le bonheur des petits. Tout cela sur un site magnifique; tous les éléments sont donc rassemblés pour mettre le cœur à la fête.

« Cette activité est non seulement une belle occasion de s’imprégner de l’ambiance chaleureuse si spéciale en cette période de réjouissances, mais elle met aussi en valeur les artistes et les artisans de chez nous. Je vous invite donc à y participer en grand nombre et à vous laisser envahir par la magie qui y règne. », a exprimé Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

« C’est avec plaisir que je m’associe au Marché de Noël de La Jacques-Cartier. Cette fête, qui est maintenant une tradition puisqu’elle en est à sa neuvième édition, nous émerveille d’année en année avec ses lumières et ses activités pour tous. Les citoyennes et citoyens de Chauveau et de toute la région sont conviés à venir y vivre la joie de Noël, à découvrir les cantons unis de Stoneham-et-Tewkesbury et le talent des gens d’ici. » , a exprimé Sylvain Lévesque, député de Chauveau.

Faits saillants :

  • L’aide financière accordée provient du Fonds de développement économique de la région de la Capitale-Nationale (FDERCN) du Secrétariat à la Capitale-Nationale.
  • Doté d’une enveloppe annuelle de plus de 5,8 M$, le FDERCN vise à soutenir la réalisation de projets ayant des répercussions sur le développement économique et le rayonnement de la région de la Capitale-Nationale.

Le gouvernement du Québec octroie près de 2,5 M$ pour le remplacement de conduites d’eau à Magog


 Publié le 4 décembre 2018

Le gouvernement du Québec est fier de contribuer au renouvellement des infrastructures municipales de Magog pour ainsi assurer la pérennité des services publics aux citoyens.

La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, annonce une aide financière gouvernementale de près de 2,5 millions de dollars du gouvernement du Québec pour le remplacement de conduites d’eau potable et d’eaux usées à Magog.

« Les investissements dans les infrastructures municipales sont essentiels au maintien de services de qualité. Notre gouvernement s’engage à travailler de concert avec les municipalités afin de répondre aux  besoins des citoyens, et ce, dans toutes les régions du Québec. », a expliqué Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« Cette annonce est une bonne nouvelle pour les résidents de Magog. Avec notre collègue Gilles Bélanger, député d’Orford, et les autres membres de notre caucus, nous collaborons de près avec les intervenants de la région de l’Estrie pour que la population puisse bénéficier de services publics durables. », a exprimé François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie.

« J’ai le plaisir de souligner cette belle collaboration entre le gouvernement du Québec et la Ville de Magog. Il s’agit d’un projet porteur de retombées sur le plan économique local et régional. », a exprimé Gilles Bélanger, député d’Orford.

« Le remplacement des conduites en fin de vie utile est à la base des travaux de revitalisation de notre centre-ville et nous sommes heureux de pouvoir profiter d’une aide du gouvernement du Québec pour ce projet ambitieux. À terme, notre centre-ville sera un moteur de développement économique, touristique et social extraordinaire. », a expliqué Vicki-May Hamm, mairesse de la Ville de Magog.

Faits saillants :

  • L’aide financière de 2 498 550 $ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) provient du Programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM) – volet 1.5, qui permet aux municipalités du Québec de réaliser des travaux de réhabilitation ou de remplacement de conduites d’eau potable et d’égout.
  • Le Plan québécois des infrastructures 2018-2028 prévoit des investissements de près de 7,3 milliards de dollars dans le secteur des infrastructures municipales, sous la responsabilité du MAMH. En y ajoutant les contributions du gouvernement du Canada et des municipalités, ce sont plus de 14,3 milliards de dollars qui seront investis dans les infrastructures municipales au Québec au cours de cette période.

Le gouvernement remet 1,7 milliard de dollars dans le portefeuille des familles et des aînés


 Publié le 3 décembre 2018

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et le ministre des Finances, M. Eric Girard, ont profité de la mise à jour économique automnale pour annoncer des actions concrètes visant à remettre de l’argent dans le portefeuille des familles et des aînés du Québec. Le gouvernement pose également des gestes pour favoriser l’accélération de l’investissement des entreprises et pour poursuivre les efforts de lutte contre les changements climatiques.

De plus, le contexte économique fait en sorte que le Québec a connu une augmentation plus importante que prévu de ses revenus fiscaux. Ainsi, les plus récentes prévisions laissent entrevoir un surplus de 1,7 milliard de dollars pour 2018-2019. Cette marge de manœuvre permet au gouvernement de remettre immédiatement de l’argent dans le portefeuille des Québécois et Québécoises et de favoriser l’investissement des entreprises, et ce, tout en préservant l’équilibre budgétaire pour les prochaines années.

Soutenir davantage les familles et les aînés

Répondant à son engagement d’améliorer le soutien financier apporté aux familles et aux aînés, le nouveau gouvernement met en place des mesures qui permettront de leur redonner 1,7 milliard de dollars au cours des cinq prochaines années, soit :

  • la mise en place de l’Allocation famille, une mesure plus généreuse que l’ancien soutien aux enfants pour les familles ayant plus d’un enfant;
    – Il s’agit d’une augmentation du montant maximal par année de 500 $ pour les deuxième et troisième enfants dès janvier 2019.
  • le gel de la contribution additionnelle pour la garde d’enfants en services subventionnés à compter de 2019, afin de donner encore plus d’oxygène aux familles en attendant que l’abolition complète de cette contribution additionnelle soit mise en place lors du prochain budget;
  • l’instauration, dès 2018, d’un montant pour le soutien des aînés à faible revenu âgés de 70 ans ou plus.

Accélérer l’investissement des entreprises

Des actions totalisant 1,6 milliard de dollars sur cinq ans sont aussi annoncées pour favoriser l’accélération de l’investissement des entreprises afin de les aider à accroître leur productivité, en cohérence avec les actions du gouvernement fédéral, soit :

  • l’augmentation à 100 %, dès la première année, du taux d’amortissement à l’égard du matériel informatique, du matériel de fabrication et de transformation, de l’équipement de production d’énergie propre ainsi que d’une propriété intellectuelle;
  • l’instauration de l’amortissement bonifié relativement à tous les autres types d’investissements;

Afin de faire du Québec « La » place où investir au pays, le gouvernement a également posé les gestes suivants :

  • la mise en place d’une déduction additionnelle pour amortissement permanente de 30 % pour certains types d’investissements;
  • la prolongation des programmes de rabais d’électricité pour les grands consommateurs industriels et pour les serres, ainsi que leur extension aux grandes entreprises desservies par les réseaux autonomes.

De plus, le gouvernement réitère sa volonté de poursuivre la lutte contre les changements climatiques en favorisant l’acquisition de véhicules verts et en assurant un financement des programmes de rabais à l’achat et à la location de véhicules électriques neufs ou d’occasion jusqu’au 31 mars 2019. Le gouvernement annonce du même coup qu’il se penchera sur les moyens à prendre pour optimiser cette mesure.

Une accélération du remboursement de la dette
Le gouvernement, par l’entremise du Point sur la situation économique et financière du Québec, prévoit l’utilisation, d’ici le printemps 2019, d’un montant sans précédent de 8 milliards de dollars provenant du Fonds des générations pour rembourser des emprunts sur les marchés financiers. Cette somme s’ajoute aux 2 milliards de dollars déjà versés au début de l’exercice 2018-2019. Il s’agit d’un geste très fort en faveur de l’équité entre les générations, un enjeu qui est cher au nouveau gouvernement.

Cette accélération permettra d’économiser 332 millions de dollars de plus en intérêts sur cinq ans. Au total, sur cette même période, les remboursements de la dette permettront de dégager une somme de 1,4 milliard de dollars, qui pourra être consacrée au financement des services publics.

Le gouvernement confirme également le respect de l’objectif de réduction de la dette inscrit dans la Loi sur la réduction de la dette et instituant le Fonds des générations, qui est de ramener le poids de la dette brute à 45 % du PIB d’ici 2025-2026. Cet objectif sera atteint dès 2020-2021, soit cinq ans plus tôt que prévu.

« Aujourd’hui, nous commençons à livrer la marchandise pour les familles et pour les aînés. Mon gouvernement ne va pas regarder de haut le portefeuille des Québécois. Le nouveau gouvernement va garder un équilibre entre les services et le portefeuille des Québécois, en particulier celui des familles et des aînés. Dans cette mise à jour économique, il y a des mesures pour stimuler les investissements des entreprises, pour créer des emplois bien payés, mais nos premiers gestes, nos premières décisions financières, c’est pour aider financièrement nos familles et nos aînés.», a exprimé François Legault, premier ministre du Québec.

« Cette mise à jour automnale permet au gouvernement de poser ses premiers gestes. Nous avions promis d’agir rapidement pour remettre de l’argent dans le portefeuille des familles et des aînés du Québec, et c’est ce que nous faisons aujourd’hui avec des actions concrètes. Au cours des prochains mois et des prochaines années, nous continuerons d’agir pour positionner l’économie du Québec parmi les plus performantes au Canada et en Amérique du Nord et d’offrir aux citoyennes et aux citoyens des services publics de la plus grande qualité. Les mesures annoncées aujourd’hui à l’égard des entreprises leur permettront d’accroître leurs investissements et d’améliorer leur productivité afin de faire face au défi constant de la
concurrence. », a exprimé Eric Girard, ministre des Finances du Québec.

Faits saillants :

  • Près de 3,3 milliards de dollars sur cinq ans seront consacrés à l’amélioration du niveau de vie des Québécois et au soutien de l’économie.
  • L’Allocation famille permettra à plus de 423 000 familles québécoises de profiter, dès janvier 2019, d’une aide fiscale additionnelle pouvant atteindre 500 $ par année pour les familles ayant deux enfants, et 1 000 $ par année pour celles ayant trois enfants.
  • Le gel de la contribution additionnelle pour la garde d’enfants en 2019, dont profiteront 140 000 familles, constitue un premier pas vers son abolition, qui doit se faire progressivement à partir du prochain budget, comme promis par le premier ministre en campagne électorale.
  • L’instauration du nouveau crédit d’impôt pour le soutien des aînés permettra à plus de 570 000 aînés de 70 ans ou plus de bénéficier, dès 2018, d’une aide annuelle pouvant atteindre 200 $ pour les personnes seules et 400 $ pour les couples.

Création d’une commission parlementaire sur l’avenir de l’information au Québec


 Publié le 30 novembre 2018

La ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Langue française, Mme Nathalie Roy, a annoncé aujourd’hui, en compagnie du député de Saint-Jean et adjoint parlementaire de la ministre, M. Louis Lemieux, que ce dernier déposera, au cours de la prochaine semaine, un mandat d’initiative visant la mise sur pied d’une commission parlementaire portant sur l’avenir de l’information au Québec.

Les deux élus souhaitent que la commission puisse amorcer ses travaux d’ici le printemps prochain. Entretemps, Mme Roy et M. Lemieux invitent les diverses parties à s’exprimer sur leurs besoins et à proposer des pistes de solutions pour que les membres de la commission puissent circonscrire la portée de leur mandat, et ce, en considérant les nombreux enjeux avec lesquels le milieu de l’information au Québec doit actuellement composer.

« La protection du droit à l’information des Québécois est une priorité pour notre gouvernement. Nous avons donc décidé d’agir afin d’obtenir une vision d’ensemble de la réalité de l’information partout au Québec et pour trouver, en collaboration avec les divers intervenants du milieu, les solutions pour faire face aux profondes transformations que vit ce secteur. », a souligné Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Langue française.

« L’accès à une information de qualité, fiable et diversifiée dans toutes les régions du Québec demeure essentiel pour la vitalité de notre démocratie. C’est un pilier de notre société. Je suis fier de faire partie d’un gouvernement qui va de l’avant avec la concrétisation de cet engagement visant à garantir un droit fondamental enchâssé dans la Charte québécoise des droits et libertés de la personne. », de mentionner Louis Lemieux, député de Saint-Jean et adjoint parlementaire de la ministre de la Culture et des Communications (volet communications).

Faits saillants

  • C’est en 2001, soit il y a maintenant plus de 17 ans, que s’est tenue la dernière commission parlementaire sur les médias d’information au Québec.
  • La situation a depuis considérablement changé. Notons, par exemple, que plus d’un hebdomadaire sur quatre a cessé d’être publié depuis 2010 au Québec, leur nombre passant de près de 200 à 143 en 2017, selon des chiffres du ministère de la Culture et des Communications.

Les émissions de GES ont augmenté sous les libéraux, affirme la nouvelle ministre de l’Environnement


 Publié le 29 novembre 2018

L’opposition espérait coincer le nouveau gouvernement Legault sur la question des changements climatiques, mais la ministre de l’Environnement a sorti un lapin de son chapeau : les émissions de GES ont augmenté sous les libéraux.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Projet de loi no 1 – Le nouveau gouvernement du Québec en action pour renforcer l’indépendance de l’UPAC, de la SQ et du DPCP


 Publié le 29 novembre 2018

Le nouveau gouvernement du Québec remplit ses engagements. La vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, a déposé jeudi le projet de loi no 1, Loi modifiant les règles encadrant la nomination et la destitution du commissaire à la lutte contre la corruption, du directeur général de la Sûreté du Québec et du directeur des poursuites criminelles et pénales.

Ce projet de loi confirme l’intention du gouvernement de modifier les modes de nomination et de destitution du commissaire à la lutte contre la corruption, du directeur général de la Sûreté du Québec (SQ) et du directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Accompagnée par la ministre de la Justice et procureure générale du Québec, Mme Sonia Lebel, Mme Guilbault a expliqué que ce projet de loi prévoit que les nominations et les destitutions de ces trois postes clés relèveront dorénavant de l’Assemblée nationale. Les candidatures proposées par le premier ministre seront étudiées par des représentants de tous les partis dans un entretien à huis clos. À cette fin, un député de chaque parti autorisé représenté à l’Assemblée nationale sera désigné par le chef du parti. À la suite de cette rencontre, la candidature proposée devra faire l’objet d’un vote aux deux tiers des membres de l’Assemblée nationale.

De plus, dans le but d’assurer plus de transparence quant à la nomination du directeur général de la SQ, le gouvernement du Québec propose une modification à la Loi sur la police afin que le processus soit désormais analogue à celui du commissaire à la lutte contre la corruption et du DPCP. Ainsi, préalablement à la rencontre à huis clos des parlementaires, cette nomination devra dorénavant faire l’objet d’une analyse préalable par un comité de sélection. Ce comité, dont la composition sera aussi prévue par la Loi, aura le mandat d’évaluer les candidatures en considérant certains critères définis par un règlement du gouvernement.

« Le projet de loi que nous déposons aujourd’hui vise à favoriser une plus grande neutralité du processus de nomination, en nous assurant qu’il repose d’abord et avant tout sur la compétence et l’expérience des candidats. Puisque notre démarche s’appuie sur des principes fondamentaux comme la rigueur et la transparence, j’ai bon espoir que ce projet de loi fera l’objet d’un consensus à l’Assemblée nationale. Nous faisons appel à la collaboration des partis d’opposition pour que ce projet de loi chemine rapidement. », a souligné Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

« Avec le processus proposé dans ce projet de loi, les nominations visées devront désormais recevoir l’approbation des élus plutôt que d’être imposées par le gouvernement. Cette façon de faire permettra une plus grande transparence et une meilleure intégrité de nos processus, en plus de contribuer à protéger de toute influence politique les activités de notre système de justice. Je suis persuadée que ce projet de loi influencera positivement la confiance des citoyens envers nos institutions et envers le processus judiciaire. », de mentionner Sonia LeBel, ministre de la Justice et procureure générale du Québec.

Fait saillant :

  • En 2015, le rapport de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction mettait en lumière le fait que les modes de nomination et de destitution du commissaire à la lutte contre la corruption n’offraient pas de garanties d’indépendance comparables à celles prévues pour d’autres titulaires de postes d’importance similaires au Québec.

Le premier ministre va accorder autant d’importance aux régions qu’aux grands centres


 Publié le 29 novembre 2018

Quelques semaines après une élection historique, qui a porté au pouvoir le tout premier gouvernement de la Coalition Avenir Québec, le premier ministre, François Legault, a prononcé, mercredi, son discours d’ouverture à l’Assemblée nationale. Il a livré un vibrant plaidoyer pour un Québec nationaliste, fier et audacieux, qui ne recule devant aucun défi.

François Legault a affirmé que le nouveau gouvernement qu’il dirige « prône un nationalisme rassembleur, dont l’objectif premier est d’assurer le développement économique du Québec à l’intérieur du Canada, tout en défendant avec fierté son autonomie, sa langue, ses valeurs et sa culture. Dans les domaines de notre compétence, nous sommes maîtres chez nous ».
 
Le premier ministre a établi les grandes priorités qui guideront les actions de son équipe ministérielle, soit l’économie, la santé et l’éducation.

Dans son discours d’ouverture, M. Legault a tenu à rappeler combien les familles ont subi des augmentations de taxes scolaires de plus de 100 % au cours des quinze dernières années.

Injustice en région

« Malheureusement, l’injustice perdure entre les régions.  Au Saguenay–Lac-Saint-Jean et en Mauricie, par exemple, les propriétaires paient un taux de taxe scolaire trois fois plus élevé́ qu’ailleurs, pour les mêmes services.  Encore une fois, c’est injuste et injustifiable.  Le nouveau gouvernement va changer ça, avec un taux unique de taxe scolaire à la grandeur du Québec ; le taux le plus bas. », a souligné le premier ministre.

De plus, le nouveau gouvernement va accorder autant d’importance aux régions qu’aux grands centres. Ainsi pour soutenir, les régions à développer leur économie, le gouvernement va renverser la centralisation qui est à l’œuvre depuis quelques années, tout en se donnant un plan pour déplacer des postes gouvernementaux en région.
« On va aussi revoir le rôle d’Investissement Québec pour créer plus d’emplois en région. Et on va se donner un plan pour installer Internet haute vitesse sur l’ensemble du territoire québécois. », a promis M. François Legault.

Concernant l’éducation, le premier ministre a annoncé que les élèves et les enseignants bénéficieront d’un financement accru qui sera utilisé pour rénover des écoles, offrir des meilleures conditions de travail et effectuer un dépistage plus efficace des enfants en difficulté. Les élèves seront mieux encadrés que jamais, alors qu’ils auront la possibilité d’accéder à la maternelle dès l’âge de 4 ans.
« La prématernelle 4 ans qu’on propose va offrir un service à des milliers d’enfants qui n’en ont pas. Il n’y a pas d’opposition entre les CPE et les prématernelles 4 ans. Au contraire : ces deux réseaux sont complémentaires.» , a-t-il affirmé.

Producteurs agricoles et forestiers

Le premier ministre a lancé un message fort aux entrepreneurs québécois, ainsi qu’aux producteurs agricoles et forestiers.
« Votre gouvernement compte des dizaines d’entrepreneurs qui savent ce que vous vivez et qui veulent vous aider à faire avancer vos projets d’investissements.  Sortez les projets de vos tiroirs et venez nous voir. On va vous aider à les réaliser. C’est le temps d’investir ! », a mentionné le premier ministre.

Au sujet de l’économie, le premier ministre a affirmé que l’équipe gouvernementale partage le désir d’enrichir les Québécois afin de leur donner les moyens de leurs ambitions. En plus de créer un environnement fiscal qui permettra à la classe moyenne de reprendre son souffle, le nouveau gouvernement souhaite créer des conditions propices à attirer des investissements privés au Québec. L’objectif est de stimuler les investissements productifs qui génèrent de la richesse et encouragent les entrepreneurs d’ici.

Cet enrichissement des Québécois se fera dans le respect de l’environnement. À ce titre, le premier ministre a annoncé que son gouvernement s’engage à mettre sur pied des projets fondés sur « des faits, des chiffres et une saine dose de réalisme ». Les divers chantiers de transport collectif et structurant, qui sont en voie de réalisation par le gouvernement, sont un excellent exemple de ces initiatives qui allient environnement et réalisme.

Par ailleurs, M. Legault a invité les militants de l’environnement qui veulent à la fois la réduction des GES et la fin des projets hydroélectriques à mettre de l’eau dans leur vin, en expliquant qu’il est nécessaire d’élargir notre vision en matière de lutte contre les changements climatiques. « Il va falloir non seulement tenir compte de ce qu’on peut faire sur notre territoire, mais aussi à l’extérieur, par exemple en exportant notre électricité verte pour remplacer celle de nos voisins, tirée du charbon, du gaz ou du nucléaire », a-t-il affirmé.

Dans le domaine de la santé, le premier ministre a déclaré que son objectif « est de permettre aux Québécois de voir rapidement un médecin, une infirmière ou un pharmacien quand ils sont malades. Ça devrait aller de soi, et pourtant, ce n’est pas le cas ». L’atteinte de cette cible passe par un renforcement des soins de première ligne, davantage de soutien aux proches aidants ainsi que la création de Maisons des aînés. Ces mesures permettront d’humaniser les soins de santé et d’en maximiser l’accès pour tous. M. Legault a également rappelé que, grâce au nouveau gouvernement, une véritable étude comparant le salaire des médecins spécialistes du Québec avec celui d’ailleurs au Canada est en marche et permettra un réajustement sur la base de données précises.

Le gouvernement sera aussi en action pour proposer des solutions concrètes à la pénurie de main-d’œuvre qui sévit actuellement. Des révisions aux lois sur l’immigration permettront d’arrimer les besoins des entreprises et des organismes publics du Québec aux critères de sélection des personnes immigrantes. Le premier ministre a rappelé que « tous les élus de l’Assemblée nationale sont en faveur de l’immigration ». Il souhaite débattre calmement et sereinement d’immigration. L’accent sera placé sur l’intégration des personnes immigrantes, qui passe par l’apprentissage du français et le partage de valeurs communes.

Le dossier de la laïcité sera également traité rapidement. Le premier ministre a affirmé, à ce sujet, que « cette question traîne depuis plus de dix ans maintenant. Les Québécois en ont assez ». Le gouvernement ira donc de l’avant en interdisant rapidement les signes religieux pour les employés de l’État en position d’autorité, incluant les enseignants.

Le premier ministre a aussi réitéré sa volonté d’apporter des modifications au mode de scrutin afin d’atténuer la partisannerie au sein de la culture politique. Le nouveau mode de scrutin permettra « une représentation des élus plus fidèle aux votes exprimés, mise en équilibre avec le poids des régions et la stabilité des futurs gouvernements ». Le nouveau gouvernement est déjà au travail pour proposer une solution, qui devra faire consensus au sein des partis politiques.