Québec octroie 12,8 millions de dollars au Fonds des pêches et de l’aquaculture commerciales du Québec


 Publié le 17 décembre 2018

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, et la ministre du Revenu national, l’honorable Diane Lebouthillier, annoncent que le gouvernement du Québec octroie 12,8 millions de dollars au Fonds bilatéral pour l’industrie des pêches et de l’aquaculture commerciales du Québec. Cet investissement soutiendra la réalisation de projets visant l’innovation ainsi que l’amélioration de la compétitivité et de la productivité. Il s’ajoute à l’enveloppe de 30 M$ sur cinq ans déjà consentie par le gouvernement du Canada.

« L’investissement annoncé aujourd’hui va permettre de réaliser des projets innovants et de créer des emplois mieux payés dans la région. Cet argent aidera également nos entreprises à améliorer leur compétitivité et à profiter des occasions qui se présentent. C’était très important pour nous de faire valoir nos intérêts auprès du gouvernement fédéral dans ce dossier. Aujourd’hui, c’est chose faite. On livre la marchandise pour nos pêcheurs et nos producteurs.», a annoncé François Legault, premier ministre du Québec.

« Aujourd’hui est un grand jour pour le secteur du poisson et des fruits de mer du Québec. En effet, ce secteur est un moteur économique important pour notre belle région de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. C’est pourquoi notre gouvernement est fier d’investir 30 millions de dollars en soutien à des projets locaux qui permettront à l’industrie de la pêche de créer des emplois et de croître de manière durable. Je suis convaincue que le fonds des pêches sera un modèle de succès et de collaboration entre les deux paliers de gouvernement, et ce, au bénéfice des régions du Québec. », a indiqué L’honorable Diane Lebouthillier, ministre du Revenu national et députée de Gaspésie–Les Îles-de-la-Madeleine au nom du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, l’honorable Jonathan Wilkinson.

Le Fonds permettra à l’industrie :

  • d’accroître la productivité et la compétitivité du secteur des pêches et de l’aquaculture;
  • de renforcer sa capacité à s’adapter aux transformations de l’écosystème, y compris celles liées aux changements climatiques;
  • de miser sur la qualité et la durabilité des poissons et des fruits de mer du Québec afin d’augmenter leur notoriété sur les marchés.

De plus, le Fonds des pêches du Québec permettra de stimuler l’innovation dans l’industrie des pêches et de l’aquaculture commerciales. Cette industrie évolue dans un environnement hautement compétitif et doit innover pour se démarquer. C’est aussi une industrie qui contribue activement au développement des régions maritimes. Ce Fonds permettra donc d’accroître les investissements, d’engendrer des retombées économiques et de créer des emplois dans les communautés côtières du Québec.

« Ce Fonds est prioritaire pour l’économie de l’est du Québec. Pour notre gouvernement, il était primordial que l’industrie québécoise des pêches et de l’aquaculture commerciales puisse avoir accès au même soutien financier que les autres provinces. C’est donc avec grand plaisir que j’annonce aujourd’hui la contribution du Québec au Fonds des pêches. C’est vraiment une excellente nouvelle pour les communautés maritimes du Québec. », a indiqué André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

Faits saillants

  • Le 21 novembre dernier, lors de sa mise à jour économique, le ministre des Finances Bill Morneau a confirmé une enveloppe de 30 millions de dollars (70 %) sur les 42,8 millions de dollars de ce Fonds.
  • Les modalités du Fonds seront détaillées dans une entente à venir entre les deux parties.
  • Le 17 décembre, le gouvernement du Québec ajoute 12,8 millions de dollars (30 %) au Fonds des pêches.
  • L’industrie des pêches et de l’aquaculture commerciales joue un rôle économique majeur dans les régions maritimes du Québec :
  • Valeur des débarquements par les pêcheurs en 2017 : 386 millions de dollars;
  • Valeur des expéditions des usines de transformation de poissons et de fruits de mer en régions maritimes en 2017 : 630 millions de dollars;
  • Emplois directs : environ 8 000.

27 projets de la région des Laurentides recevront une aide de plus de 4,3 M$


 Publié le 17 décembre 2018

Le gouvernement du Québec a annoncé une aide financière de 4 330 389 $ pour la réalisation de 27 projets soumis dans les Laurentides dans le cadre du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR). Cette somme s’inscrit en soutien à la Stratégie gouvernementale pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires 2018-2022.

C’est la ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides, Mme Sylvie D’Amours, qui a dévoilé la liste des projets sélectionnés au nom de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, (voir l’annexe au communiqué). Pour l’occasion, elle était accompagnée du président du Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides, préfet de la MRC de la Rivière-du-Nord, maire de Saint-Hippolyte et co-président du comité régional de sélection de projets du Fonds d’appui au rayonnement des régions, M. Bruno Laroche.

« Je tiens à féliciter tous les organismes partenaires pour leur travail de concertation. Une fois de plus, des initiatives de qualité et mobilisatrices ont été présentées au comité régional de sélection de projets. Ces dernières contribueront grandement au rayonnement des Laurentides, et j’en suis très heureuse. », a exprimé Sylvie D’Amours, ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides.

« Aujourd’hui, saluons cette importante annonce d’investissements structurants à plus d’un titre. D’abord, pour le soutien de nos citoyennes et de nos citoyens vivant des situations de vulnérabilité partout dans la région, ensuite pour le maintien et l’amélioration d’infrastructures municipales et récréotouristiques d’ici, et finalement pour le développement économique et environnemental de nos huit territoires et de notre région, et j’en passe. », a souligné Bruno Laroche, président du Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides, préfet de la MRC de la Rivière-du-Nord, maire de Saint-Hippolyte et co-président du comité régional de sélection de projets du Fonds d’appui au rayonnement des régions.

Ces projets répondent aux cinq priorités établies pour la région des Laurentides, lesquelles se trouvent également au cœur de la Stratégie, à savoir :

1. Assurer la compétitivité économique des Laurentides.
2. Valoriser les éléments distinctifs des Laurentides afin d’en rehausser le pouvoir d’attractivité et la fierté de ses citoyens.
3. Offrir à chaque citoyen un continuum de services publics et communautaires équitables.
4. Encourager l’occupation dynamique et la gestion équilibrée du territoire.
5. Optimiser les mobilités des individus et des marchandises.

« Grâce au FARR, de nouveaux projets porteurs seront mis de l’avant afin d’optimiser le potentiel socioéconomique des collectivités des Laurentides. Cet outil donne les moyens aux communautés des quatre coins du Québec de rendre leur milieu de vie plus attrayant en misant sur les forces régionales. », a expliqué Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Faits saillants :

  • Le FARR a été créé en complément du Fonds de développement des territoires afin de permettre aux élus municipaux et régionaux d’élaborer et de soutenir des projets structurants qui contribueront à maximiser le développement des communautés.
  • Dans le cadre du FARR, plus de 3,6 M$ ont été accordés à la région des Laurentides pour 2018-2019.
  • Des sommes totalisant près de 2,6 M$ ont déjà été annoncées en mars 2018 pour la réalisation de 33 initiatives dans les Laurentides. Pour certaines d’entre elles, le soutien sera étalé sur plus d’une année financière.

Une technologie novatrice qui produit des végétaux abondants et de qualité supérieure avec un minimum d’apport énergétique


 Publié le 14 décembre 2018

Le gouvernement du Québec est fier d’appuyer le développement et la mise en démonstration de la technologie d’Inno-3B permettant la production de fruits et de légumes locaux douze mois par année, sans pesticides, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Pour ce projet réalisé dans l’église de Saint-Pacôme, l’entreprise Inno-3B bénéficie d’un prêt sans intérêt de 1,2 million de dollars et d’une contribution financière non remboursable de 350 000 $ du gouvernement du Québec, par le biais de son mandataire Investissement Québec, ainsi que d’un montant non remboursable de 99 737 $ provenant du Programme innovation du ministère de l’Économie et de l’Innovation.

La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de la Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mme Marie-Eve Proulx, en a fait l’annonce aujourd’hui.

« Le gouvernement du Québec est fier d’appuyer l’entreprise Inno-3B, qui a fait preuve d’audace et de créativité pour développer une technologie novatrice permettant d’offrir des légumes frais, sains et locaux à l’année tout en préservant l’église de Saint-Pacôme. C’est en appuyant le savoir-faire des entrepreneurs locaux et en misant sur l’innovation que nous stimulons le développement économique régional. », a indiqué Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de la Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

L’installation d’Inno-3B, gérée par son partenaire Les jardins du clocher, servira de vitrine pour démontrer le rendement ainsi que la performance environnementale d’un système de production horticole en milieu fermé et contrôlé, dont l’énergie excédentaire sera récupérée pour chauffer l’église et les bâtiments adjacents.

D’une valeur de 5 millions de dollars, le projet vise le transfert technologique et la commercialisation de ce système. Des partenaires financiers tels qu’Écofuel, Desjardins Capital, le Fonds de solidarité des travailleurs du Québec et Premier Tech contribuent également au financement du projet. Notons que la technologie a été mise au point grâce à une étroite collaboration avec les centres collégiaux de transfert de technologie Biopterre, Solutions Novika, Optech et CRVI ainsi que l’Institut de technologie agroalimentaire de La Pocatière.

Faits saillants :

  • Le système conçu par l’entreprise manufacturière Inno-3B consiste en des tours fermées composées d’un volume important de plateaux de production sur lesquels des légumes sont cultivés en environnement contrôlé, grâce à un éclairage à la DEL et à un système d’irrigation.
  • Les plateaux acheminés directement à l’opérateur réduisent considérablement les coûts de production liés à la main-d’œuvre.
  • La technologie, qui requiert un minimum d’apport énergétique, produit des végétaux abondants et de qualité supérieure.
  • Le Programme innovation a pour objectif d’appuyer les entreprises, en priorité les PME, dans la réalisation de leurs projets d’innovation ainsi que dans la commercialisation de leurs innovations.

« Nous souhaitons concrétiser les 13 000 places annoncées au cours des dernières années, mais qui n’ont jamais été développées.»


 Publié le 14 décembre 2018

À l’issue d’une rencontre avec l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE), le ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais, Mathieu Lacombe, a confirmé son intention de poursuivre le développement du réseau des CPE.

« Nous souhaitons concrétiser les 13 000 places annoncées au cours des dernières années, mais qui n’ont jamais été développées, a déclaré le Ministre. Nous mettrons les bouchées doubles pour débloquer les projets qui n’ont pu voir le jour et enfin déployer les places qui auraient dû l’être depuis longtemps, » a-t-il ajouté.

Maternelles 4 ans

Dans le contexte du déploiement des classes de maternelles 4 ans, Geneviève Bélisle, directrice générale de l’AQCPE, s’est dite encouragée par l’ouverture démontrée par le Ministre quant à la reconnaissance du rôle central des CPE.

« Le réseau des CPE a démontré sa capacité à offrir un effet protecteur, entre autres, aux enfants vulnérables, par la qualité de l’environnement relationnel et physique qu’il offre, a déclaré madame Bélisle. Nous avons communiqué les inquiétudes de nos membres quant à l’impact de la création des maternelles 4 ans sur la réponse optimale aux besoins des enfants et des familles partout au Québec, » a ajouté madame Bélisle.

Sur ce dossier, le ministre Lacombe a réitéré l’importance pour son gouvernement de mobiliser l’ensemble du réseau afin d’agir le plus tôt possible auprès de tous les enfants et leur offrir les meilleures chances de réussite.

« Nous croyons que les réseaux doivent agir en complémentarité, et nous voulons nous assurer que tous les enfants aient accès à une place de qualité. Nous souhaitons aussi mettre en place un programme de détection avec le MSSS qui favorisera une meilleure réponse aux enfants présentant des vulnérabilités. En ce sens, nous réitérons notre désir d’agir le plus tôt possible afin d’offrir des chances égales à chaque enfant de se développer pleinement, » a conclu monsieur Lacombe.

Chantal Rouleau et Valérie Plante annoncent des actions pour revitaliser l’Est de Montréal


 Publié le 14 décembre 2018

La ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Chantal Rouleau, et la mairesse de Montréal, Valérie Plante, ont signé aujourd’hui la Déclaration pour revitaliser l’Est de Montréal. Le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal s’engagent ainsi à consolider une vision commune, intégrée et innovante pour le développement de l’Est de Montréal et à entreprendre rapidement, dans un esprit de collaboration, le grand chantier de revitalisation de ce territoire à fort potentiel de développement.

Cette annonce donne le coup d’envoi à une importante démarche concertée qui s’étalera sur plusieurs années. Tel que promis par le nouveau gouvernement en campagne électorale, l’accroissement de la mobilité, la décontamination des sols, le développement économique et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens sont les priorités qui ont été retenues.

« L’Est de Montréal possède un potentiel de développement évident. Il est temps qu’on s’occupe, enfin et très sérieusement, de ce territoire trop longtemps délaissé. Avec la Ville de Montréal et nos autres partenaires, nous nous attaquerons à des problèmes criants. Nous allons investir pour faire progresser des projets structurants, dont la revitalisation de la rue Notre-Dame et la décontamination de terrains. C’est d’abord la population de l’Est de Montréal qui bénéficiera de nos efforts concertés, mais aussi toute la collectivité de la grande région métropolitaine. Notre gouvernement collaborera avec l’administration Plante au bénéfice de tous les Montréalais et Montréalaises. », a souligné Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

Pour améliorer la mobilité, la rue Notre-Dame doit être transformée. Pour amorcer les travaux, le nouveau gouvernement annonce la création d’un bureau de revitalisation de la rue Notre-Dame. Le gouvernement, la Ville et l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) y travailleront en collaboration. L’objectif est de redessiner cette artère stratégique pour en faire un boulevard urbain, un corridor de mobilité durable reliant les quartiers de la pointe de l’île au centre-ville.

« Les besoins sont nombreux dans l’Est de Montréal et nous devons agir afin d’améliorer la qualité de vie de ses résidents et résidentes. Nous avons lancé plusieurs projets innovants et d’autres seront déployés à court terme afin d’aider la population à vivre dans des quartiers accessibles et agréables. C’est en travaillant tous ensemble que nous pourrons faire de Montréal une ville où il fait bon vivre d’une rive à l’autre. », a indiqué Valérie Plante, mairesse de Montréal.

Pour mettre en valeur le territoire de l’Est de Montréal, la décontamination de terrains est essentielle. Des sites prometteurs seront ciblés afin de les rendre accessibles pour la réalisation de projets innovants. Les équipes du gouvernement et de la Ville sont déjà à l’œuvre : elles élaborent une démarche pour entreprendre le plus rapidement possible cette étape fondamentale de la revitalisation de l’Est, qui jettera les bases d’un développement économique respectant les paramètres du développement durable.

Faits saillants

  • La Déclaration pour revitaliser l’Est de Montréal s’accompagne d’une série d’actions à poursuivre et de projets prioritaires à déployer à l’est du boulevard Pie-IX en matière de mobilité et de transition économique.
  • Le premier axe d’intervention consistera à agir pour favoriser une mobilité durable et intégrée. Il y aura poursuite de grands projets structurants tels que :
  • le prolongement de la ligne bleue du métro;
  • la mise en place d’un service rapide par autobus sur le boulevard Pie-IX;
  • l’étude de nouveaux projets de transport collectif par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).

D’autres actions prioritaires seront déployées à court terme, soit :

  • la refonte du réseau d’autobus, incluant l’ajout d’autobus hybrides dans l’Est;
  • le déploiement de la navette fluviale entre Pointe-aux-Trembles et le centre-ville et l’étude de son intégration à l’offre de transport collectif régional;
  • le réaménagement majeur de la rue Notre-Dame.

 

  • Le deuxième axe d’intervention vise à assurer une transition économique et durable, en poursuivant :
  • le développement de la zone industrialo-portuaire de Montréal et de ses différents secteurs;
  • les travaux d’amélioration de l’accès au port dans l’axe du boulevard de l’Assomption et de raccordement au réseau routier supérieur.

À cela s’ajoutent les actions prioritaires à déployer à court terme, soit :

  • l’identification des sites stratégiques à décontaminer, des besoins et des collaborations requises;
  • la détermination des besoins en infrastructures routières, d’eau et d’électricité;
  • la mise en valeur des terrains prêts à l’investissement.
  • Le déploiement de ce chantier s’inscrit dans le Plan économique conjoint 2017-2022, convenu entre le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal, annoncé en mars dernier.

Bilan positif pour la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, MarieChantal Chassé


 Publié le 14 décembre 2018

Au terme de sa première mission officielle à l’étranger, réalisée dans le cadre de la 24e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CdP-24), la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, MarieChantal Chassé, dresse un bilan positif d’une semaine chargée d’événements et d’entretiens qui généreront des retombées positives pour les Québécoises et les Québécois.

La COP-24 aura été l’occasion pour la ministre d’établir un premier contact avec de nombreux partenaires du Québec et de tisser de nouveaux liens avec des États et pays engagés, comme le Québec, dans la lutte contre les changements climatiques. La ministre se réjouit également d’avoir pu faire rayonner l’expertise des entreprises québécoises et du Québec en matière de tarification du carbone, d’électrification des transports, de technologies propres et de coopération climatique internationale, véritables cartes de visite du savoir-faire québécois.

« Cette mission m’a bien sûr donné l’occasion de présenter l’action climatique du Québec et de faire valoir son expertise, mais aussi de tisser des liens avec mes homologues internationaux. J’étais partie avec l’intention d’échanger sur différentes approches préconisées par les États et les pays les plus actifs en matière de lutte contre les changements climatiques afin de m’en inspirer. C’est exactement ce que j’ai fait. Nul doute que cette mission enrichira nos décisions des prochains mois et des prochaines années. », a souligné MarieChantal Chassé, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Les entretiens bilatéraux

La participation de la ministre à des événements officiels a été entrecoupée de plusieurs entretiens bilatéraux qui ont permis de consolider les relations du Québec avec ses partenaires, notamment la Californie. La ministre Chassé a eu un premier entretien avec la présidente du California Air Resources Board (CARB), Mme Mary Nichols. Par la suite, elle s’est entretenue avec le ministre des Changements climatiques de la Nouvelle-Zélande, M. James Shaw. La ministre a aussi eu l’occasion d’échanger avec la ministre de l’Environnement, du Changement climatique et de la Réforme agraire de l’Écosse, Mme Roseanna Cunningham, avec le ministre du Climat et de l’Environnement de la Norvège, M. Ola Elvestuen, avec l’ambassadeur aux changements climatiques de la Suède, M. Lars Ronnas, avec le ministre du Budget, des Finances, de l’Énergie, du Climat et des Aéroports de la Wallonie, M. Jean-Luc Crucke, et avec la ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Aménagement du territoire de la Flandre, Mme Joke Schauvliege.

La ministre s’est également entretenue avec la ministre fédérale de l’Environnement et du Changement climatique, l’honorable Catherine McKenna, avec son homologue de la Colombie-Britannique, M. George Heyman, ainsi qu’avec les trois députés de l’opposition qui étaient présents à la CdP-24, soit M. Monsef Derraji, du Parti libéral du Québec, M. Sylvain Gaudreault, du Parti québécois, et Mme Ruba Ghazal, de Québec solidaire.

Le fil des événements :

Le dimanche 9 décembre, la ministre Chassé a assisté à deux présentations. La première, donnée par le directeur du consortium Ouranos sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques, M. Alain Bourque, portait sur le rapport spécial 1,5 ºC du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et sur les impacts actuels et futurs de tels bouleversements climatiques au Québec, alors que la deuxième, faite par l’Institut international du développement durable (IIDD), traitait des enjeux des négociations internationales et de leur évolution au cours de la première semaine de la CdP-24. L’IDD est un institut de recherche en politiques publiques qui vise à convaincre les pouvoirs publics, les gens d’affaires, les ONG et d’autres décideurs d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques avantageuses à la fois pour l’économie mondiale, l’environnement planétaire et le bien-être des populations.

Invitée à prononcer quelques mots dans le cadre d’un événement organisé par la Carbon Action Reserve (CAR) et par le Climate Registry, la ministre Chassé a affirmé la détermination du nouveau gouvernement du Québec à poursuivre sa participation au marché du carbone de la Western Climate Initiative (WCI) et à la faire fructifier. La ministre prenait alors la parole aux côtés de la présidente du California Air Resources Board, Mme Mary Nichols, du financier, activiste et philanthrope américain, M. Tom Steyer, du secrétaire à l’environnement du Maryland, M. Ben Grumbles, et du vice-président aux affaires gouvernementales de BMW, M. Andreas Klugeschied. Le Climate Registry et la Climate Action Reserve sont deux organisations nord-américaines spécialisées dans la comptabilisation et la tenue d’un registre de crédits carbone.

En après-midi, la ministre a rencontré les représentants de la société civile québécoise présents à la CdP-24, les remerciant du rayonnement positif dont le Québec bénéficie à l’international grâce à leur présence active à l’événement. Elle a d’ailleurs réitéré ce message le lendemain à l’occasion de sa rencontre avec les représentants d’une dizaine d’entreprises et d’organisations québécoises membres de la mission commerciale d’Export Québec. Aux deux groupes, elle a souligné l’importance de travailler ensemble pour relever le défi de la lutte contre les changements climatiques et pour réussir la transition énergétique du Québec.

Le lundi 10 décembre, la ministre Chassé a ouvert l’événement « A Guide to Linking Emissions Trading Systems », organisé conjointement par l’International Carbon Action Partnership (ICAP), un forum international regroupant le Québec et les gouvernements qui ont mis en œuvre des systèmes d’échange de quotas d’émission de GES ou qui envisagent de le faire. La ministre a fait valoir la qualité du nouveau guide produit par l’ICAP sur la liaison des marchés. Celui-ci fournit des exemples et une marche à suivre aux gouvernements désireux de se doter d’un mécanisme de marché comme mesure performante pour atteindre leurs objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. S’appuyant sur le succès du marché du carbone Québec-Californie, la ministre a insisté sur les avantages de lier les mécanismes, lorsque cela est possible, afin d’assurer une plus grande efficacité des actions de lutte contre les changements climatiques.

En fin d’après-midi, la ministre a assisté à l’événement « Transportation Decarbonisation – Focus on E-Mobility » organisé par l’Allemagne. Cet événement revêtait un intérêt particulier pour elle dans le contexte où le gouvernement du Québec a indiqué sa volonté d’accélérer l’électrification des transports au Québec. D’ailleurs, le 4 décembre dernier, la ministre avait annoncé l’adhésion du Québec à la déclaration sur la mobilité électrique « Driving Change Together – Katowice Partnership for e-mobility », une initiative lancée par la Pologne dans le but d’accélérer la transition vers les transports électrifiés.

Le mardi 11 décembre, la ministre Chassé a eu un entretien avec la présidente-directrice générale du Climate Group, Mme Helen Clarkson, en marge d’un événement de la Coalition Under2. Ce fut l’occasion pour elle de confirmer une contribution financière du gouvernement du Québec, à hauteur de 20 000 $ US, au Future Fund de la Coalition. Pour une troisième année consécutive, le Québec contribue à ce fonds dans l’objectif de soutenir les régions en développement dans leurs efforts de lutte contre les changements climatiques et de renforcer leur participation au sein de la Coalition. Le Climate Group est un organisme indépendant qui rassemble des États fédérés et des gouvernements régionaux, des villes et des entreprises interpellés par la question des changements climatiques.

En après-midi, la ministre Chassé a participé à deux événements organisés par Export Québec, dont un séminaire qui a permis de valoriser le savoir-faire québécois dans le développement des technologies propres et la lutte contre les changements climatiques au sein de la Francophonie.

Enfin, en lien avec les négociations entourant la mise en œuvre de l’accord de Paris, la ministre Chassé a assisté aux déclarations nationales des États membres, dont celle du Canada.

Fait saillant :

Mentionnons que le gouvernement compensera les émissions de gaz à effet de serre générées par l’ensemble des déplacements aériens et terrestres de sa délégation en Pologne. Pour ce faire, il a choisi de procéder à l’achat de crédits carbone éducatifs de la Bourse Scol’ERE.

Mise en place d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM) à Amos


 Publié le 14 décembre 2018

La députée d’Abitibi-Ouest, madame Suzanne Blais, a annoncé la mise en place d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM) à Amos. Cette initiative, attendue depuis longtemps par les usagers de la région, permettra une offre de services de proximité bonifiée aux usagers du Centre de santé et de services sociaux de l’Abitibi‑Témiscamingue (CISSS).

Actuellement, une unité mobile est partagée entre les divers sites de la région, situés à Rouyn-Noranda, à Val-d’Or, à La Sarre et à Amos. Au cours des dernières années, le CISSS a procédé à une démarche d’analyse afin de revoir le modèle d’organisation des services d’IRM, dans un objectif d’amélioration de l’accès, de réponse aux besoins actuels et futurs de la population et de gain d’efficience dans l’utilisation des ressources.

« L’une de mes priorités comme députée d’Abitibi-Ouest était de faire bouger les choses, rapidement, concernant le dossier de l’appareil d’imagerie par résonance magnétique fixe à Amos. Il s’agit donc aujourd’hui de l’annonce d’une excellente nouvelle. J’en suis très fière, et surtout très heureuse pour tous mes concitoyens qui ont besoin de ces services d’une grande importance. Je remercie les équipes du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue pour leur dévouement à offrir les meilleurs soins et services possibles à la population de la région. », a souligné Suzanne Blais, députée d’Abitibi-Ouest.

« L’installation définitive de l’appareil d’IRM à Amos présente de nombreux avantages pour les usagers, dans une région où un des grands enjeux est d’ordre géographique. Cette initiative est un bel exemple des efforts que nous déploierons, au cours des prochaines années, afin d’offrir aux usagers de partout au Québec un réseau de la santé et des services sociaux plus accessible et décentralisé. », a indiqué Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Faits saillants :

Un appareil d’IRM fixe contribuera grandement à la qualité des diagnostics auprès des patients, notamment en vue de favoriser une détection précoce du cancer, ce qui est essentiel pour intervenir de manière mieux ciblée et plus efficace.

Les usagers des services en orthopédie en bénéficieront également, particulièrement lors de complications à la suite d’opérations qui nécessitent un examen d’IRM. Les patients n’auront donc plus à être transférés vers un autre site, ce qui cause des délais et augmente grandement les risques de séquelles permanentes. Ajoutons que ces chirurgies sont exclusivement réalisées à Amos.

Enfin, pour répondre aux besoins de la population plus éloignée de la spécialité orthopédique, soit les usagers en provenance des territoires cris, ou même du Témiscamingue, la possibilité d’organiser la synchronisation des rendez-vous d’IRM et de consultation en orthopédie est envisagée.

Les priorités gouvernementales mises de l’avant à Paris et à Bruxelles


 Publié le 13 décembre 2018

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Nadine Girault, terminait aujourd’hui sa première mission à l’étranger à Paris et à Bruxelles. Au cours de cette mission, la ministre a réitéré la volonté du Québec de renforcer ses liens politiques et institutionnels avec la France, la Belgique, ses entités fédérées et les institutions européennes. Plus particulièrement, elle a fait valoir les grandes priorités de l’action gouvernementale, notamment l’économie et la jeunesse.

À Paris, la ministre a rappelé l’importance de la relation directe et privilégiée entre la France et le Québec lors de ses entretiens politiques, notamment avec le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Elle s’est aussi entretenue avec le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer, puis avec son secrétaire d’État, Gabriel Attal. En matière de Francophonie, Mme Girault a aussi eu l’occasion de s’entretenir avec le ministre Jean-Baptiste Lemoyne. Ces rencontres lui ont permis de déterminer des pistes de travail relativement aux priorités du Québec et de rappeler que la préservation de la langue française et de la culture que la France et le Québec partagent demeurera une priorité forte. Ce séjour a aussi permis à la ministre de rencontrer le Cercle des dirigeants d’entreprises franco-québécois, le président de la Commission économique de l’Assemblée nationale, Laurent Lescure, et de participer à la 64e séance du conseil d’administration des Offices franco-québécois pour la jeunesse.

Du côté de Bruxelles, Mme Girault a eu l’occasion de s’entretenir avec les ministres-présidents de la Flandre, Geert Bourgeois, de la Communauté française de Belgique, Rudy Demotte, et de la Wallonie, Willy Borsus. Elle a également participé à l’ouverture du bureau à Bruxelles de FilSpec, une entreprise textile sherbrookoise en pleine expansion sur le marché international, et à une rencontre avec d’importants investisseurs du Benelux au Québec. Ces activités lui ont permis de voir comment le Québec et son réseau de représentations à l’étranger peuvent contribuer à l’accroissement des échanges commerciaux avec leurs partenaires, une des priorités réitérées par le premier ministre François Legault dans son discours d’ouverture à l’Assemblée nationale.

Mme Girault et le ministre de la Culture, des Médias, de la Jeunesse et des Affaires bruxelloises de la Flandre, Sven Gatz, ont également signé une déclaration commune portant sur la collaboration dans le domaine de la culture et des communications entre le Québec et la Flandre, une coopération qui profitera notamment au domaine du spectacle jeune public.

Enfin, la nouvelle ministre des Relations internationales et de la Francophonie a insisté sur l’importance de développer davantage les échanges commerciaux du Québec avec la France et la Belgique, en misant sur la promotion de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne.

« Cette première mission se conclut sur une excellente note. Je suis enchantée du dynamisme de la relation directe et privilégiée que le Québec entretient avec la France, une relation qui sera aussi renforcée sur le plan économique. Je suis aussi très satisfaite des relations que nous entretenons avec la Belgique, ses entités fédérées et les institutions européennes. Je me réjouis d’ailleurs des occasions d’affaires en croissance entre les entreprises du Québec et de la Belgique à la suite de l’entrée en vigueur provisoire de l’Accord économique et commercial global. », a indiqué Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie.

Faits saillants :

  • Parmi les personnes avec lesquelles la ministre des Relations internationales et de la Francophonie s’est entretenue au cours de cette mission, notons également :

Paris :

  • les députés membres du Groupe d’amitié France-Québec à l’Assemblée nationale présidé par le député Sébastien Nadot;
  • le sous-directeur général pour la communication et l’information de l’UNESCO, Moez Chakchouk;
  • le directeur général de TV5 Monde, Yves Bigot;
  • les entreprises membres du Cercle des dirigeants d’entreprises franco‑québécois.

Bruxelles :

  • le ministre des Finances, du Budget, des Relations extérieures et de la Coopération au développement de la Région Bruxelles-Capitale, Guy Vanhengel;
  • la secrétaire d’État au Commerce extérieur, à la Lutte contre l’incendie et à l’Aide médicale d’urgence de la Région Bruxelles-Capitale, Cécile Jodogne;
  • le gouverneur de la province de Namur, Denis Mathen;
  • le directeur général du commerce pour la Commission européenne, Jean‑Luc Demarty;
  • le secrétaire général adjoint du Service européen pour l’Action extérieure, Jean‑Christophe Belliard;
  • l’ambassadeur du Canada auprès de la Belgique et du Luxembourg, Olivier Nicoloff.

La ministre a également participé à la 64e séance du conseil d’administration de l’Office franco-québécois pour la jeunesse à titre de coprésidente (www.mrif.gouv.qc.ca/fr/salle-de-presse/communiques/18488).

33,1 M$ pour les municipalités desservies par la SQ


 Publié le 13 décembre 2018

Le nouveau gouvernement du Québec accorde une aide financière ponctuelle de 33,1 M$ aux municipalités qui sont desservies par la Sûreté du Québec (SQ) afin de diminuer les répercussions liées à l’augmentation des coûts des services de police.

Rappelons que ceux-ci ont fait un bond considérable en 2017, à la suite de la signature d’un nouveau contrat de travail prévoyant notamment des hausses salariales rétroactives pour les policiers.

C’est la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, ainsi que la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, qui en ont fait l’annonce aujourd’hui.

L’aide financière, accordée par le biais du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, permettra de réduire la facture des municipalités. Ainsi, l’augmentation du coût des services de police ne pourra excéder 3,13 % pour chacune des municipalités cette année, alors que sans l’intervention du gouvernement, certaines municipalités auraient vu leur facture augmenter de 10 %, de 20 % ou de 30 % dans certains cas.

« Ces mesures répondent à nos engagements des derniers mois ainsi qu’aux attentes du monde municipal. Elles permettront une répartition plus équitable des coûts. En somme, cette décision démontre bien que notre gouvernement est à l’écoute des acteurs des différents milieux et que nous comptons travailler en synergie au bénéfice de toute la population du Québec. », a expliqué Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Pour les années subséquentes, tel que promis lors de la campagne électorale, le nouveau gouvernement du Québec a comme objectif de modifier le Règlement sur la somme payable par les municipalités pour les services de la Sûreté du Québec. Les buts visés par ces changements sont de modifier la répartition des coûts, de diminuer la charge financière des municipalités, d’éliminer la nécessité d’allouer des subventions et, ainsi, de tendre vers un partage 50-50 des coûts de la facture entre le gouvernement et les municipalités.

« Nous avions promis d’agir lors de la dernière campagne électorale et c’est ce que nous faisons aujourd’hui. Un soutien financier ponctuel et adéquat pour 2019 permettra de respecter la capacité de payer des municipalités sans qu’elles aient à taxer davantage les contribuables. », a souligné Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

Fait saillant :

  • Le Règlement sur la somme payable par les municipalités pour les services de la Sûreté du Québec prévoit actuellement que le gouvernement du Québec assume 47 % des coûts des services policiers tandis que 53 % sont pris en charge par les municipalités.

1,5 G$ pour venir en aide aux personnes vulnérables


 Publié le 12 décembre 2018

Le gouvernement du Québec annonce des investissements de près de 1,5 G $ d’ici 2023 pour venir en aide aux personnes avec une contrainte sévère à l’emploi et pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

Ce soutien a été confirmé par l’adoption de modifications au Règlement sur l’aide aux personnes et aux familles qui permettront d’augmenter le revenu disponible de personnes parmi les plus vulnérables de notre société. Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, en a fait l’annonce mercredi, en compagnie de partenaires, au Centre Saint-Pierre, situé à Montréal.

Ces investissements contribueront à la mise en place progressive, d’ici 2023, du Programme de revenu de base pour des personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi. À terme, ce programme aura pour effet d’accorder aux bénéficiaires un revenu de base leur permettant d’augmenter leur revenu disponible au-delà du seuil de faible revenu.

À titre d’exemple, une personne seule avec des contraintes sévères à emploi qui est admissible reçoit actuellement 1 035 $ par mois. L’une des modifications réglementaires prévoit que, dès le 1er janvier 2019, elle recevra 72 $ de plus mensuellement et que ce montant augmentera progressivement pour atteindre 367 $ de plus mensuellement dans cinq ans. Plus de 84 000 adultes bénéficieront de cette augmentation, ce qui représente un investissement de 1,06 G$ jusqu’en 2023.

« Que ce soit en raison d’un handicap qui survient au cours de la vie ou encore d’une condition difficile présente dès la naissance, certaines personnes n’ont pas la chance d’intégrer le marché du travail comme elles le souhaiteraient. Aujourd’hui, le nouveau gouvernement du Québec fait une annonce majeure pour améliorer la qualité de vie de milliers de gens qui présentent des contraintes sévères à l’emploi. Ceci se traduira par la réduction de la pauvreté et de l’exclusion sociale ainsi que par davantage d’argent dans les poches des personnes les plus vulnérables de notre société. Au cours des prochaines semaines, je vais également prendre le temps d’analyser l’efficacité des mesures existantes et proposer de nouvelles actions en concertation avec les partenaires du milieu. Mon objectif est de travailler pour faire en sorte que tous vivent dans la dignité. », a annoncé Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Soulignons que cette réforme a été préparée par l’ex-ministre libéral, François Blais. Une réforme que le gouvernement a décidé de reconduire.

Faits saillants :

  • Le Programme de solidarité sociale, qui est principalement touché par ces investissements, permet d’offrir une aide financière aux personnes qui ont des contraintes sévères à l’emploi et qui ne peuvent, par un revenu de travail, subvenir à la totalité de leurs besoins. Une hausse des exclusions de revenus de travail pour les personnes et les familles prestataires de ce programme est aussi prévue.
  • Le montant des prestations de base accordées dans le cadre des programmes d’aide financière de dernier recours et au Programme objectif emploi sera également augmenté.
  • Au total, près de 310 000 adultes bénéficieront de ces augmentations.
  • Le Règlement modifié inclut également, dès le 1er janvier prochain, une exclusion de 100 $ par mois pour les dons en argent reçus par les prestataires d’une aide financière de dernier recours et les participants du Programme objectif emploi.
  • Enfin, certaines modifications proposées favoriseront l’intégration au marché du travail et le maintien en emploi des prestataires d’une aide financière de dernier recours et des participants du Programme objectif emploi.