Le gouvernement du Québec octroie près de 2,5 M$ pour le remplacement de conduites d’eau à Magog


 Publié le 4 décembre 2018

Le gouvernement du Québec est fier de contribuer au renouvellement des infrastructures municipales de Magog pour ainsi assurer la pérennité des services publics aux citoyens.

La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, annonce une aide financière gouvernementale de près de 2,5 millions de dollars du gouvernement du Québec pour le remplacement de conduites d’eau potable et d’eaux usées à Magog.

« Les investissements dans les infrastructures municipales sont essentiels au maintien de services de qualité. Notre gouvernement s’engage à travailler de concert avec les municipalités afin de répondre aux  besoins des citoyens, et ce, dans toutes les régions du Québec. », a expliqué Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« Cette annonce est une bonne nouvelle pour les résidents de Magog. Avec notre collègue Gilles Bélanger, député d’Orford, et les autres membres de notre caucus, nous collaborons de près avec les intervenants de la région de l’Estrie pour que la population puisse bénéficier de services publics durables. », a exprimé François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie.

« J’ai le plaisir de souligner cette belle collaboration entre le gouvernement du Québec et la Ville de Magog. Il s’agit d’un projet porteur de retombées sur le plan économique local et régional. », a exprimé Gilles Bélanger, député d’Orford.

« Le remplacement des conduites en fin de vie utile est à la base des travaux de revitalisation de notre centre-ville et nous sommes heureux de pouvoir profiter d’une aide du gouvernement du Québec pour ce projet ambitieux. À terme, notre centre-ville sera un moteur de développement économique, touristique et social extraordinaire. », a expliqué Vicki-May Hamm, mairesse de la Ville de Magog.

Faits saillants :

  • L’aide financière de 2 498 550 $ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) provient du Programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM) – volet 1.5, qui permet aux municipalités du Québec de réaliser des travaux de réhabilitation ou de remplacement de conduites d’eau potable et d’égout.
  • Le Plan québécois des infrastructures 2018-2028 prévoit des investissements de près de 7,3 milliards de dollars dans le secteur des infrastructures municipales, sous la responsabilité du MAMH. En y ajoutant les contributions du gouvernement du Canada et des municipalités, ce sont plus de 14,3 milliards de dollars qui seront investis dans les infrastructures municipales au Québec au cours de cette période.

Le gouvernement remet 1,7 milliard de dollars dans le portefeuille des familles et des aînés


 Publié le 3 décembre 2018

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et le ministre des Finances, M. Eric Girard, ont profité de la mise à jour économique automnale pour annoncer des actions concrètes visant à remettre de l’argent dans le portefeuille des familles et des aînés du Québec. Le gouvernement pose également des gestes pour favoriser l’accélération de l’investissement des entreprises et pour poursuivre les efforts de lutte contre les changements climatiques.

De plus, le contexte économique fait en sorte que le Québec a connu une augmentation plus importante que prévu de ses revenus fiscaux. Ainsi, les plus récentes prévisions laissent entrevoir un surplus de 1,7 milliard de dollars pour 2018-2019. Cette marge de manœuvre permet au gouvernement de remettre immédiatement de l’argent dans le portefeuille des Québécois et Québécoises et de favoriser l’investissement des entreprises, et ce, tout en préservant l’équilibre budgétaire pour les prochaines années.

Soutenir davantage les familles et les aînés

Répondant à son engagement d’améliorer le soutien financier apporté aux familles et aux aînés, le nouveau gouvernement met en place des mesures qui permettront de leur redonner 1,7 milliard de dollars au cours des cinq prochaines années, soit :

  • la mise en place de l’Allocation famille, une mesure plus généreuse que l’ancien soutien aux enfants pour les familles ayant plus d’un enfant;
    – Il s’agit d’une augmentation du montant maximal par année de 500 $ pour les deuxième et troisième enfants dès janvier 2019.
  • le gel de la contribution additionnelle pour la garde d’enfants en services subventionnés à compter de 2019, afin de donner encore plus d’oxygène aux familles en attendant que l’abolition complète de cette contribution additionnelle soit mise en place lors du prochain budget;
  • l’instauration, dès 2018, d’un montant pour le soutien des aînés à faible revenu âgés de 70 ans ou plus.

Accélérer l’investissement des entreprises

Des actions totalisant 1,6 milliard de dollars sur cinq ans sont aussi annoncées pour favoriser l’accélération de l’investissement des entreprises afin de les aider à accroître leur productivité, en cohérence avec les actions du gouvernement fédéral, soit :

  • l’augmentation à 100 %, dès la première année, du taux d’amortissement à l’égard du matériel informatique, du matériel de fabrication et de transformation, de l’équipement de production d’énergie propre ainsi que d’une propriété intellectuelle;
  • l’instauration de l’amortissement bonifié relativement à tous les autres types d’investissements;

Afin de faire du Québec « La » place où investir au pays, le gouvernement a également posé les gestes suivants :

  • la mise en place d’une déduction additionnelle pour amortissement permanente de 30 % pour certains types d’investissements;
  • la prolongation des programmes de rabais d’électricité pour les grands consommateurs industriels et pour les serres, ainsi que leur extension aux grandes entreprises desservies par les réseaux autonomes.

De plus, le gouvernement réitère sa volonté de poursuivre la lutte contre les changements climatiques en favorisant l’acquisition de véhicules verts et en assurant un financement des programmes de rabais à l’achat et à la location de véhicules électriques neufs ou d’occasion jusqu’au 31 mars 2019. Le gouvernement annonce du même coup qu’il se penchera sur les moyens à prendre pour optimiser cette mesure.

Une accélération du remboursement de la dette
Le gouvernement, par l’entremise du Point sur la situation économique et financière du Québec, prévoit l’utilisation, d’ici le printemps 2019, d’un montant sans précédent de 8 milliards de dollars provenant du Fonds des générations pour rembourser des emprunts sur les marchés financiers. Cette somme s’ajoute aux 2 milliards de dollars déjà versés au début de l’exercice 2018-2019. Il s’agit d’un geste très fort en faveur de l’équité entre les générations, un enjeu qui est cher au nouveau gouvernement.

Cette accélération permettra d’économiser 332 millions de dollars de plus en intérêts sur cinq ans. Au total, sur cette même période, les remboursements de la dette permettront de dégager une somme de 1,4 milliard de dollars, qui pourra être consacrée au financement des services publics.

Le gouvernement confirme également le respect de l’objectif de réduction de la dette inscrit dans la Loi sur la réduction de la dette et instituant le Fonds des générations, qui est de ramener le poids de la dette brute à 45 % du PIB d’ici 2025-2026. Cet objectif sera atteint dès 2020-2021, soit cinq ans plus tôt que prévu.

« Aujourd’hui, nous commençons à livrer la marchandise pour les familles et pour les aînés. Mon gouvernement ne va pas regarder de haut le portefeuille des Québécois. Le nouveau gouvernement va garder un équilibre entre les services et le portefeuille des Québécois, en particulier celui des familles et des aînés. Dans cette mise à jour économique, il y a des mesures pour stimuler les investissements des entreprises, pour créer des emplois bien payés, mais nos premiers gestes, nos premières décisions financières, c’est pour aider financièrement nos familles et nos aînés.», a exprimé François Legault, premier ministre du Québec.

« Cette mise à jour automnale permet au gouvernement de poser ses premiers gestes. Nous avions promis d’agir rapidement pour remettre de l’argent dans le portefeuille des familles et des aînés du Québec, et c’est ce que nous faisons aujourd’hui avec des actions concrètes. Au cours des prochains mois et des prochaines années, nous continuerons d’agir pour positionner l’économie du Québec parmi les plus performantes au Canada et en Amérique du Nord et d’offrir aux citoyennes et aux citoyens des services publics de la plus grande qualité. Les mesures annoncées aujourd’hui à l’égard des entreprises leur permettront d’accroître leurs investissements et d’améliorer leur productivité afin de faire face au défi constant de la
concurrence. », a exprimé Eric Girard, ministre des Finances du Québec.

Faits saillants :

  • Près de 3,3 milliards de dollars sur cinq ans seront consacrés à l’amélioration du niveau de vie des Québécois et au soutien de l’économie.
  • L’Allocation famille permettra à plus de 423 000 familles québécoises de profiter, dès janvier 2019, d’une aide fiscale additionnelle pouvant atteindre 500 $ par année pour les familles ayant deux enfants, et 1 000 $ par année pour celles ayant trois enfants.
  • Le gel de la contribution additionnelle pour la garde d’enfants en 2019, dont profiteront 140 000 familles, constitue un premier pas vers son abolition, qui doit se faire progressivement à partir du prochain budget, comme promis par le premier ministre en campagne électorale.
  • L’instauration du nouveau crédit d’impôt pour le soutien des aînés permettra à plus de 570 000 aînés de 70 ans ou plus de bénéficier, dès 2018, d’une aide annuelle pouvant atteindre 200 $ pour les personnes seules et 400 $ pour les couples.

Création d’une commission parlementaire sur l’avenir de l’information au Québec


 Publié le 30 novembre 2018

La ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Langue française, Mme Nathalie Roy, a annoncé aujourd’hui, en compagnie du député de Saint-Jean et adjoint parlementaire de la ministre, M. Louis Lemieux, que ce dernier déposera, au cours de la prochaine semaine, un mandat d’initiative visant la mise sur pied d’une commission parlementaire portant sur l’avenir de l’information au Québec.

Les deux élus souhaitent que la commission puisse amorcer ses travaux d’ici le printemps prochain. Entretemps, Mme Roy et M. Lemieux invitent les diverses parties à s’exprimer sur leurs besoins et à proposer des pistes de solutions pour que les membres de la commission puissent circonscrire la portée de leur mandat, et ce, en considérant les nombreux enjeux avec lesquels le milieu de l’information au Québec doit actuellement composer.

« La protection du droit à l’information des Québécois est une priorité pour notre gouvernement. Nous avons donc décidé d’agir afin d’obtenir une vision d’ensemble de la réalité de l’information partout au Québec et pour trouver, en collaboration avec les divers intervenants du milieu, les solutions pour faire face aux profondes transformations que vit ce secteur. », a souligné Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Langue française.

« L’accès à une information de qualité, fiable et diversifiée dans toutes les régions du Québec demeure essentiel pour la vitalité de notre démocratie. C’est un pilier de notre société. Je suis fier de faire partie d’un gouvernement qui va de l’avant avec la concrétisation de cet engagement visant à garantir un droit fondamental enchâssé dans la Charte québécoise des droits et libertés de la personne. », de mentionner Louis Lemieux, député de Saint-Jean et adjoint parlementaire de la ministre de la Culture et des Communications (volet communications).

Faits saillants

  • C’est en 2001, soit il y a maintenant plus de 17 ans, que s’est tenue la dernière commission parlementaire sur les médias d’information au Québec.
  • La situation a depuis considérablement changé. Notons, par exemple, que plus d’un hebdomadaire sur quatre a cessé d’être publié depuis 2010 au Québec, leur nombre passant de près de 200 à 143 en 2017, selon des chiffres du ministère de la Culture et des Communications.

Les émissions de GES ont augmenté sous les libéraux, affirme la nouvelle ministre de l’Environnement


 Publié le 29 novembre 2018

L’opposition espérait coincer le nouveau gouvernement Legault sur la question des changements climatiques, mais la ministre de l’Environnement a sorti un lapin de son chapeau : les émissions de GES ont augmenté sous les libéraux.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Projet de loi no 1 – Le nouveau gouvernement du Québec en action pour renforcer l’indépendance de l’UPAC, de la SQ et du DPCP


 Publié le 29 novembre 2018

Le nouveau gouvernement du Québec remplit ses engagements. La vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, a déposé jeudi le projet de loi no 1, Loi modifiant les règles encadrant la nomination et la destitution du commissaire à la lutte contre la corruption, du directeur général de la Sûreté du Québec et du directeur des poursuites criminelles et pénales.

Ce projet de loi confirme l’intention du gouvernement de modifier les modes de nomination et de destitution du commissaire à la lutte contre la corruption, du directeur général de la Sûreté du Québec (SQ) et du directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Accompagnée par la ministre de la Justice et procureure générale du Québec, Mme Sonia Lebel, Mme Guilbault a expliqué que ce projet de loi prévoit que les nominations et les destitutions de ces trois postes clés relèveront dorénavant de l’Assemblée nationale. Les candidatures proposées par le premier ministre seront étudiées par des représentants de tous les partis dans un entretien à huis clos. À cette fin, un député de chaque parti autorisé représenté à l’Assemblée nationale sera désigné par le chef du parti. À la suite de cette rencontre, la candidature proposée devra faire l’objet d’un vote aux deux tiers des membres de l’Assemblée nationale.

De plus, dans le but d’assurer plus de transparence quant à la nomination du directeur général de la SQ, le gouvernement du Québec propose une modification à la Loi sur la police afin que le processus soit désormais analogue à celui du commissaire à la lutte contre la corruption et du DPCP. Ainsi, préalablement à la rencontre à huis clos des parlementaires, cette nomination devra dorénavant faire l’objet d’une analyse préalable par un comité de sélection. Ce comité, dont la composition sera aussi prévue par la Loi, aura le mandat d’évaluer les candidatures en considérant certains critères définis par un règlement du gouvernement.

« Le projet de loi que nous déposons aujourd’hui vise à favoriser une plus grande neutralité du processus de nomination, en nous assurant qu’il repose d’abord et avant tout sur la compétence et l’expérience des candidats. Puisque notre démarche s’appuie sur des principes fondamentaux comme la rigueur et la transparence, j’ai bon espoir que ce projet de loi fera l’objet d’un consensus à l’Assemblée nationale. Nous faisons appel à la collaboration des partis d’opposition pour que ce projet de loi chemine rapidement. », a souligné Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

« Avec le processus proposé dans ce projet de loi, les nominations visées devront désormais recevoir l’approbation des élus plutôt que d’être imposées par le gouvernement. Cette façon de faire permettra une plus grande transparence et une meilleure intégrité de nos processus, en plus de contribuer à protéger de toute influence politique les activités de notre système de justice. Je suis persuadée que ce projet de loi influencera positivement la confiance des citoyens envers nos institutions et envers le processus judiciaire. », de mentionner Sonia LeBel, ministre de la Justice et procureure générale du Québec.

Fait saillant :

  • En 2015, le rapport de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction mettait en lumière le fait que les modes de nomination et de destitution du commissaire à la lutte contre la corruption n’offraient pas de garanties d’indépendance comparables à celles prévues pour d’autres titulaires de postes d’importance similaires au Québec.

Le premier ministre va accorder autant d’importance aux régions qu’aux grands centres


 Publié le 29 novembre 2018

Quelques semaines après une élection historique, qui a porté au pouvoir le tout premier gouvernement de la Coalition Avenir Québec, le premier ministre, François Legault, a prononcé, mercredi, son discours d’ouverture à l’Assemblée nationale. Il a livré un vibrant plaidoyer pour un Québec nationaliste, fier et audacieux, qui ne recule devant aucun défi.

François Legault a affirmé que le nouveau gouvernement qu’il dirige « prône un nationalisme rassembleur, dont l’objectif premier est d’assurer le développement économique du Québec à l’intérieur du Canada, tout en défendant avec fierté son autonomie, sa langue, ses valeurs et sa culture. Dans les domaines de notre compétence, nous sommes maîtres chez nous ».
 
Le premier ministre a établi les grandes priorités qui guideront les actions de son équipe ministérielle, soit l’économie, la santé et l’éducation.

Dans son discours d’ouverture, M. Legault a tenu à rappeler combien les familles ont subi des augmentations de taxes scolaires de plus de 100 % au cours des quinze dernières années.

Injustice en région

« Malheureusement, l’injustice perdure entre les régions.  Au Saguenay–Lac-Saint-Jean et en Mauricie, par exemple, les propriétaires paient un taux de taxe scolaire trois fois plus élevé́ qu’ailleurs, pour les mêmes services.  Encore une fois, c’est injuste et injustifiable.  Le nouveau gouvernement va changer ça, avec un taux unique de taxe scolaire à la grandeur du Québec ; le taux le plus bas. », a souligné le premier ministre.

De plus, le nouveau gouvernement va accorder autant d’importance aux régions qu’aux grands centres. Ainsi pour soutenir, les régions à développer leur économie, le gouvernement va renverser la centralisation qui est à l’œuvre depuis quelques années, tout en se donnant un plan pour déplacer des postes gouvernementaux en région.
« On va aussi revoir le rôle d’Investissement Québec pour créer plus d’emplois en région. Et on va se donner un plan pour installer Internet haute vitesse sur l’ensemble du territoire québécois. », a promis M. François Legault.

Concernant l’éducation, le premier ministre a annoncé que les élèves et les enseignants bénéficieront d’un financement accru qui sera utilisé pour rénover des écoles, offrir des meilleures conditions de travail et effectuer un dépistage plus efficace des enfants en difficulté. Les élèves seront mieux encadrés que jamais, alors qu’ils auront la possibilité d’accéder à la maternelle dès l’âge de 4 ans.
« La prématernelle 4 ans qu’on propose va offrir un service à des milliers d’enfants qui n’en ont pas. Il n’y a pas d’opposition entre les CPE et les prématernelles 4 ans. Au contraire : ces deux réseaux sont complémentaires.» , a-t-il affirmé.

Producteurs agricoles et forestiers

Le premier ministre a lancé un message fort aux entrepreneurs québécois, ainsi qu’aux producteurs agricoles et forestiers.
« Votre gouvernement compte des dizaines d’entrepreneurs qui savent ce que vous vivez et qui veulent vous aider à faire avancer vos projets d’investissements.  Sortez les projets de vos tiroirs et venez nous voir. On va vous aider à les réaliser. C’est le temps d’investir ! », a mentionné le premier ministre.

Au sujet de l’économie, le premier ministre a affirmé que l’équipe gouvernementale partage le désir d’enrichir les Québécois afin de leur donner les moyens de leurs ambitions. En plus de créer un environnement fiscal qui permettra à la classe moyenne de reprendre son souffle, le nouveau gouvernement souhaite créer des conditions propices à attirer des investissements privés au Québec. L’objectif est de stimuler les investissements productifs qui génèrent de la richesse et encouragent les entrepreneurs d’ici.

Cet enrichissement des Québécois se fera dans le respect de l’environnement. À ce titre, le premier ministre a annoncé que son gouvernement s’engage à mettre sur pied des projets fondés sur « des faits, des chiffres et une saine dose de réalisme ». Les divers chantiers de transport collectif et structurant, qui sont en voie de réalisation par le gouvernement, sont un excellent exemple de ces initiatives qui allient environnement et réalisme.

Par ailleurs, M. Legault a invité les militants de l’environnement qui veulent à la fois la réduction des GES et la fin des projets hydroélectriques à mettre de l’eau dans leur vin, en expliquant qu’il est nécessaire d’élargir notre vision en matière de lutte contre les changements climatiques. « Il va falloir non seulement tenir compte de ce qu’on peut faire sur notre territoire, mais aussi à l’extérieur, par exemple en exportant notre électricité verte pour remplacer celle de nos voisins, tirée du charbon, du gaz ou du nucléaire », a-t-il affirmé.

Dans le domaine de la santé, le premier ministre a déclaré que son objectif « est de permettre aux Québécois de voir rapidement un médecin, une infirmière ou un pharmacien quand ils sont malades. Ça devrait aller de soi, et pourtant, ce n’est pas le cas ». L’atteinte de cette cible passe par un renforcement des soins de première ligne, davantage de soutien aux proches aidants ainsi que la création de Maisons des aînés. Ces mesures permettront d’humaniser les soins de santé et d’en maximiser l’accès pour tous. M. Legault a également rappelé que, grâce au nouveau gouvernement, une véritable étude comparant le salaire des médecins spécialistes du Québec avec celui d’ailleurs au Canada est en marche et permettra un réajustement sur la base de données précises.

Le gouvernement sera aussi en action pour proposer des solutions concrètes à la pénurie de main-d’œuvre qui sévit actuellement. Des révisions aux lois sur l’immigration permettront d’arrimer les besoins des entreprises et des organismes publics du Québec aux critères de sélection des personnes immigrantes. Le premier ministre a rappelé que « tous les élus de l’Assemblée nationale sont en faveur de l’immigration ». Il souhaite débattre calmement et sereinement d’immigration. L’accent sera placé sur l’intégration des personnes immigrantes, qui passe par l’apprentissage du français et le partage de valeurs communes.

Le dossier de la laïcité sera également traité rapidement. Le premier ministre a affirmé, à ce sujet, que « cette question traîne depuis plus de dix ans maintenant. Les Québécois en ont assez ». Le gouvernement ira donc de l’avant en interdisant rapidement les signes religieux pour les employés de l’État en position d’autorité, incluant les enseignants.

Le premier ministre a aussi réitéré sa volonté d’apporter des modifications au mode de scrutin afin d’atténuer la partisannerie au sein de la culture politique. Le nouveau mode de scrutin permettra « une représentation des élus plus fidèle aux votes exprimés, mise en équilibre avec le poids des régions et la stabilité des futurs gouvernements ». Le nouveau gouvernement est déjà au travail pour proposer une solution, qui devra faire consensus au sein des partis politiques.

Discours d’ouverture de la 42e législature de l’Assemblée nationale – François Legault fait appel à la fierté et à l’audace des Québécois


 Publié le 28 novembre 2018

Quelques semaines après une élection historique, qui a porté au pouvoir le tout premier gouvernement de la Coalition Avenir Québec, le premier ministre, François Legault, a prononcé, mercredi, son discours d’ouverture à l’Assemblée nationale. Il a livré un vibrant plaidoyer pour un Québec nationaliste, fier et audacieux, qui ne recule devant aucun défi. Son discours a jeté les bases d’une nouvelle réalité politique pour le Québec, alors que le nouveau gouvernement a réussi à mettre fin à près d’un demi-siècle de bipartisme.

François Legault a affirmé que le nouveau gouvernement qu’il dirige « prône un nationalisme rassembleur, dont l’objectif premier est d’assurer le développement économique du Québec à l’intérieur du Canada, tout en défendant avec fierté son autonomie, sa langue, ses valeurs et sa culture. Dans les domaines de notre compétence, nous sommes maîtres chez nous ».

Le premier ministre a établi les grandes priorités qui guideront les actions de son équipe ministérielle, soit l’économie, la santé et l’éducation. Il souhaite mettre de l’avant une approche intègre et transparente pour atteindre ses objectifs et envoyer un message très clair : son gouvernement sera, d’abord et avant tout, celui des Québécois, et non pas celui d’une idéologie ou de groupes organisés.

Concernant l’éducation, le premier ministre a annoncé que les élèves et les enseignants bénéficieront d’un financement accru qui sera utilisé pour rénover des écoles, offrir des meilleures conditions de travail et effectuer un dépistage plus efficace des enfants en difficulté. Les élèves seront mieux encadrés que jamais, alors qu’ils auront la possibilité d’accéder à la maternelle dès l’âge de 4 ans.
Le premier ministre croit sincèrement que « l’éducation constitue l’un des plus grands facteurs de bien-être et de richesse, d’épanouissement des individus, mais aussi des collectivités ».

Au sujet de l’économie, le premier ministre a affirmé que l’équipe gouvernementale partage le désir d’enrichir les Québécois afin de leur donner les moyens de leurs ambitions. En plus de créer un environnement fiscal qui permettra à la classe moyenne de reprendre son souffle, le nouveau gouvernement souhaite créer des conditions propices à attirer des investissements privés au Québec. L’objectif est de stimuler les investissements productifs qui génèrent de la richesse et encouragent les entrepreneurs d’ici.

Cet enrichissement des Québécois se fera dans le respect de l’environnement. À ce titre, le premier ministre a annoncé que son gouvernement s’engage à mettre sur pied des projets fondés sur « des faits, des chiffres et une saine dose de réalisme ». Les divers chantiers de transport collectif et structurant, qui sont en voie de réalisation par le gouvernement, sont un excellent exemple de ces initiatives qui allient environnement et réalisme.

Par ailleurs, M. Legault a invité les militants de l’environnement qui veulent à la fois la réduction des GES et la fin des projets hydroélectriques à mettre de l’eau dans leur vin, en expliquant qu’il est nécessaire d’élargir notre vision en matière de lutte contre les changements climatiques. « Il va falloir non seulement tenir compte de ce qu’on peut faire sur notre territoire, mais aussi à l’extérieur, par exemple en exportant notre électricité verte pour remplacer celle de nos voisins, tirée du charbon, du gaz ou du nucléaire », a-t-il affirmé.

Dans le domaine de la santé, le premier ministre a déclaré que son objectif « est de permettre aux Québécois de voir rapidement un médecin, une infirmière ou un pharmacien quand ils sont malades. Ça devrait aller de soi, et pourtant, ce n’est pas le cas ». L’atteinte de cette cible passe par un renforcement des soins de première ligne, davantage de soutien aux proches aidants ainsi que la création de Maisons des aînés. Ces mesures permettront d’humaniser les soins de santé et d’en maximiser l’accès pour tous. M. Legault a également rappelé que, grâce au nouveau gouvernement, une véritable étude comparant le salaire des médecins spécialistes du Québec avec celui d’ailleurs au Canada est en marche et permettra un réajustement sur la base de données précises.

Le gouvernement sera aussi en action pour proposer des solutions concrètes à la pénurie de main-d’œuvre qui sévit actuellement. Des révisions aux lois sur l’immigration permettront d’arrimer les besoins des entreprises et des organismes publics du Québec aux critères de sélection des personnes immigrantes. Le premier ministre a rappelé que « tous les élus de l’Assemblée nationale sont en faveur de l’immigration ». Il souhaite débattre calmement et sereinement d’immigration. L’accent sera placé sur l’intégration des personnes immigrantes, qui passe par l’apprentissage du français et le partage de valeurs communes.

Le dossier de la laïcité sera également traité rapidement. Le premier ministre a affirmé, à ce sujet, que « cette question traîne depuis plus de dix ans maintenant. Les Québécois en ont assez ». Le gouvernement ira donc de l’avant en interdisant rapidement les signes religieux pour les employés de l’État en position d’autorité, incluant les enseignants.

Le premier ministre a aussi réitéré sa volonté d’apporter des modifications au mode de scrutin afin d’atténuer la partisannerie au sein de la culture politique. Le nouveau mode de scrutin permettra « une représentation des élus plus fidèle aux votes exprimés, mise en équilibre avec le poids des régions et la stabilité des futurs gouvernements ». Le nouveau gouvernement est déjà au travail pour proposer une solution, qui devra faire consensus au sein des partis politiques.

François Legault a poursuivi son discours en s’adressant aux 124 élus de l’Assemblée nationale : « Dans les prochaines années, on va certainement avoir des débats animés, parfois très vifs. Mais n’oublions pas une chose : ce que nous partageons est plus important que ce qui nous divise. » Il a conclu en affirmant aux Québécois : « Nous formons votre gouvernement. Nous avons un adversaire redoutable : la peur. La peur de ne pas être capable. La peur de nous tromper. La peur du changement. Ce sentiment est humain, très humain. Mais on doit le vaincre en y opposant la fierté et l’audace. »

M. François Paradis est élu président de l’Assemblée nationale


 Publié le 27 novembre 2018

Les parlementaires de l’Assemblée nationale du Québec ont élu aujourd’hui au poste de président, le député de Lévis, M. François Paradis. Celui-ci devient le 46e président de l’Assemblée nationale.

M. Marc Picard, député des Chutes-de-la-Chaudière, a été élu premier vice-président, Mme Chantal Soucy, députée de Saint-Hyacinthe, a été élue deuxième vice-présidente et Mme Maryse Gaudreault, députée de Hull, troisième vice-présidente. Le règlement de l’Assemblée nationale stipule que les deux premiers députés élus à la vice-présidence sont élus parmi les députés issus du groupe parlementaire formant le gouvernement, tandis que la troisième vice-présidence est occupée par un député ou une députée du groupe parlementaire formant l’opposition officielle.

Titulaire d’un baccalauréat en science politique et en journalisme de l’Université Laval, M. François Paradis a évolué dans le domaine du journalisme et des affaires publiques avant d’être élu pour la première fois dans la circonscription de Lévis, aux élections partielles du 20 octobre 2014. C’est alors qu’il devient porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de Santé et de Services sociaux ainsi que porte-parole pour les aînés. M. Paradis est réélu lors de l’élection générale du 1er octobre 2018.

« Je souhaite mener une présidence axée sur la communication et sur la transparence. J’aimerais rapprocher les Québécoises et les Québécois de l’Assemblée nationale pour qu’ils découvrent une démocratie moderne, efficace et innovante. Que notre institution projette une image plus positive des gens qui y travaillent », a déclaré le président de l’Assemblée nationale, M. François Paradis.

La présidence est la plus ancienne et la plus élevée des fonctions parlementaires. En plus de veiller au bon déroulement des travaux parlementaires, le président dirige et administre l’Assemblée nationale. Il la représente dans ses relations avec les autres parlements.

Les ministres Danielle McCann et Andrée Laforest annoncent que le projet d’agrandissement et de réaménagement est autorisé à franchir une nouvelle étape


 Publié le 26 novembre 2018

Dans le cadre de sa tournée dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, la ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, a annoncé, en compagnie de la ministre responsable des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, madame Andrée Laforest, que le projet d’agrandissement et de réaménagement de l’urgence de l’Hôpital de Jonquière a reçu l’autorisation d’amorcer l’élaboration de son programme fonctionnel et technique.

Ce projet, qui avait été laissé de côté par le gouvernement précédent, franchit donc une nouvelle étape vers sa concrétisation. À terme, il permettra de mieux répondre aux besoins croissants de la population de la région, qui se manifeste notamment par un achalandage accru à l’urgence. Les travaux visent entre autres à aménager les lieux de manière mieux adaptée à la réalité des besoins actuels et à venir, selon les normes en vigueur. L’étape qui s’amorce permettra de préciser la nature des travaux à entreprendre, de même que les coûts à prévoir.

« En appuyant la relance de ce grand projet porteur pour la population du Saguenay-Lac-Saint-Jean, nous démontrons notre volonté ferme de consolider l’organisation des soins et des services du réseau de la santé et des services sociaux. Notre gouvernement a ainsi à cœur d’agir en mettant en priorité les projets qui auront un effet positif tangible sur l’accessibilité des services de proximité et de première ligne, en accord avec les besoins de chaque région. », explique Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

« Le vieillissement démographique et la croissance des besoins en matière de santé, deux phénomènes actuellement observables dans notre région, ont engendré une pression notable sur les urgences, et tout particulièrement celle de l’Hôpital de Jonquière. Voilà pourquoi je suis très fière que ce projet commence à se concrétiser, avec l’appui de notre gouvernement. Cela montre l’importance que nous accordons aux besoins des gens d’ici, et que nous avons à cœur d’intervenir de manière concrète pour y répondre de la manière la mieux adaptée possible à la réalité de leur milieu. », exprime Andrée Laforest, ministre responsable des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Faits saillants :

Parmi les nombreux gains que ce projet représente pour les usagers du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean, notons :

  • une amélioration de la confidentialité et de la discrétion;
  • une sécurité accrue pour les patients et le personnel;
  • plus d’espace de travail pour le personnel;
  • un milieu propice aux échanges et aux apprentissages;
  • un meilleur environnement pour les patients et le personnel;
  • une communication directe avec la préposée à l’inscription de l’urgence;
  • le respect des normes de prévention des infections;
  • et une organisation des services qui tient compte de l’arrivée du dossier patient informatisé et de l’augmentation de l’informatisation du service.

Pour des services de santé et de services sociaux adaptés aux gens de Roberval


 Publié le 26 novembre 2018

La ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec et députée de Sanguinet, madame Danielle McCann, était de passage dans la circonscription de Roberval, aujourd’hui, afin de prêter main-forte à la candidate de la Coalition Avenir Québec, madame Nancy Guillemette, et ce, en vue de l’élection partielle du 10 décembre prochain. Cette élection était obligatoire à la suite de la démission de l’ex-député de Roberval, quelques jours après l’élection du 1er octobre dernier.

Lors d’un déjeuner cordial tenu en marge d’une tournée régionale de la ministre, madame Guillemette a pu lui exposer les principaux enjeux de la circonscription en matière de santé et de services sociaux. La ministre était heureuse d’avoir la chance de rappeler aux électeurs de Roberval les quatre grands axes de sa réforme en santé et en services sociaux:

  1. Une réforme de l’accès axée sur une approche populationnelle et en collaboration avec les instances régionales ;
  2.  Augmenter l’accès aux services. Pour y arriver, il faut revoir le mode de rémunération des médecins (qu’ils soient davantage rémunérés en fonction des patients pris en charge vs le paiement à l’acte), décloisonner les pratiques afin de mieux utiliser notamment nos infirmières et nos pharmaciens, investir dans le maintien à domicile et instaurer le dépistage, l’évaluation et la prise en charge des enfants aux prises avec des troubles de développement;
  3. Prendre soin du personnel. Valoriser nos préposés aux bénéficiaires et nos infirmières.  Il faut aussi ajouter des ressources notamment dans les CHSLD afin de mieux les soutenir;
  4.  Améliorer le service à la clientèle.  Propulser le réseau de la santé du Québec dans l’ère numérique, c’est-à-dire de faire en sorte que le citoyen ait un accès rapide et facile à ses rendez-vous médicaux et à son dossier de santé (via le CRDS pour les rendez-vous avec des spécialistes, Rendez-vous Santé Québec, Carnet Santé).


Faire plus, faire mieux en santé mentale.

Par ailleurs, madame Nancy Guillemette s’est dite encouragée de la volonté de la ministre d’en faire davantage en santé mentale.   Cette dernière a rappelé que l’accompagnement et le suivi des patients en communauté demeuraient parmi les meilleures avenues pour permettre une intégration réussie et un bien-être durable.

« Les électeurs de Roberval sont choyés d’avoir une candidate de la stature de madame Nancy Guillemette. En votant pour elle le 10 décembre prochain, vous vous donnez une voix forte au gouvernement.  Madame Nancy Guillemette pourra compter sur mon appui afin de donner plus d’autonomie aux décideurs locaux – qui connaissent les réalités et les priorités de leur région en santé et en services sociaux. », explique Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec et députée de Sanguinet.

« Avec mon expérience professionnelle dans le domaine de la santé, il est important de trouver des solutions régionales et de stimuler les gens du milieu, car la santé des employés est primordiale.  Nos ressources sont précieuses et nous devons les mettre à profit. », explique Nancy Guillemette, candidate de la Coalition Avenir Québec dans Roberval