Un rapport confirme l’urgent besoin de réexaminer les actions financées par le Fonds vert


 Publié le 19 décembre 2018

La ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Mme MarieChantal Chassé, a rendu publiques aujourd’hui les recommandations du Conseil de gestion du Fonds vert (CGFV) sur les ajustements budgétaires à apporter aux 185 actions du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020) financées par le Fonds vert.

Conformément à son mandat d’évaluer la performance des actions financées par le Fonds vert et de recommander à la ministre les ajustements requis pour favoriser une meilleure performance de celui-ci, le CGFV a analysé les actions du PACC 2013-2020 quant à l’efficacité, l’efficience et les résultats obtenus à ce jour. Au terme de cette analyse, le CGFV a conclu qu’un virage majeur s’imposait pour assurer la performance du Fonds vert.

« Après six ans d’inaction de la part des précédents gouvernements, ce rapport vient confirmer l’urgent besoin de réexaminer les actions financées par le Fonds vert afin de s’assurer qu’elles contribuent à atteindre les objectifs de réduction des gaz à effet de serre et d’adaptation aux changements climatiques de la façon la plus efficace possible. Ce rapport vient nourrir le travail que nous avons amorcé en vue d’effectuer une importante réallocation de fonds vers des actions plus performantes, de doter chaque action d’indicateurs de performance et d’assurer une pertinence et une cohérence d’ensemble aux actions que finance le Fonds vert. », a expliqué MarieChantal Chassé, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

La réflexion entourant la réallocation budgétaire se fera en collaboration avec le Conseil de gestion du Fonds vert et l’ensemble des ministères et organismes concernés.

Aide financière de plus de 220 000 $ à la Ville de Rivière-du-Loup


 Publié le 18 décembre 2018

Une aide financière de 221 182,15 $ est accordée à la Ville de Rivière-du-Loup, dans le cadre du programme ClimatSol-Plus – volet 1, pour réhabiliter un terrain contaminé et pour dynamiser le milieu urbain existant par de meilleures pratiques en matière d’aménagement du territoire.

C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, M. Denis Tardif, au nom de la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Mme MarieChantal Chassé. Cette contribution financière au projet de construction d’un écoquartier comportant des logements abordables, à Rivière-du-Loup, représente 53 % du coût des travaux admissibles, estimé à 411 481 $.

« Je suis heureux de souligner cette contribution financière du gouvernement du Québec qui permettra de redonner à la communauté un terrain qui, une fois décontaminé, sera le lieu d’un projet dynamique et mobilisateur. », a annoncé Denis Tardif, député de Rivière-du-Loup-Témiscouata.

« La réalisation de projets de décontamination et de revitalisation, comme celui de Rivière-du-Loup, entraîne des retombées économiques importantes et démontre bien toutes les possibilités de développement durable qu’offrent nos municipalités. De plus, ce type de mesure que nous mettons en œuvre contribue concrètement à l’atteinte de nos objectifs en matière de lutte contre les changements climatiques. », a souligné MarieChantal Chassé, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Le volet 1 du programme ClimatSol-Plus est financé par le Fonds vert par l’entremise du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques. Ce volet favorise l’intégration de mesures contribuant à augmenter la résilience du milieu urbain aux changements climatiques, à réduire les émissions de gaz à effet de serre associées aux projets de développement et à mettre en valeur les terrains contaminés.

Par ailleurs, le suivi des sols contaminés étant un enjeu important pour le Ministère, celui-ci exige maintenant, dans le cadre de l’application du programme ClimatSol-Plus, que les participants utilisent un système de traçabilité des mouvements de sols contaminés qui seront transportés lors des projets de décontamination. Cette mesure vise à s’assurer que des sols contaminés ne se retrouvent pas dans des lieux non autorisés, et ce, afin d’éviter des impacts néfastes sur la santé et l’environnement.

« Cette subvention permettra de compléter la décontamination du site qui accueillera un projet d’écoquartier novateur. Nous poursuivrons ensuite la préparation des plans et devis en 2020 pour une réalisation, selon la demande, à partir de 2021. Du point de vue environnemental, il s’agit d’un projet aux bénéfices multiples : décontamination d’un terrain de grand potentiel au centre-ville, afin de mettre en place un écoquartier comprenant entre autres des logements abordables, ce qui permettra notamment de densifier le cœur de Rivière-du-Loup, au bénéfice de la vie urbaine et de nos commerçants locaux. », a indiqué Sylvie Vignet, mairesse de la Ville de Rivière-du-Loup.

Faits saillants :

  • Le volet 1 du programme ClimatSol-Plus est financé par le Fonds vert et vise à récupérer les usages des terrains contaminés pour dynamiser des milieux urbains existants par de meilleures pratiques en matière d’aménagement du territoire, à la faveur d’une aide financière gouvernementale.
  • Les projets soumis dans le cadre de ce volet doivent notamment contribuer à la démarche locale de développement durable et à l’atteinte des objectifs suivants :
  • Réhabiliter des terrains contaminés;
  • Mettre en œuvre des mesures de lutte contre les îlots de chaleur;
  • Créer des conditions favorables à la densification du tissu urbain sur les territoires situés à l’intérieur du périmètre d’urbanisation;
  • Intégrer aux projets d’investissement des technologies vertes du bâtiment;
  • Favoriser l’utilisation de technologies de traitement éprouvées pour la décontamination des sols.

7,5 millions de dollars aux établissements en région du réseau de l’Université du Québec


 Publié le 18 décembre 2018

Afin de corriger l’erreur faite par le précédent gouvernement lors de la dernière révision de la politique de financement des universités et pour s’assurer que les universités en région puissent exercer pleinement leur rôle de pôle de développement socioéconomique régional, une nouvelle enveloppe totale de 7,5 millions de dollars est accordée aux établissements en région du réseau de l’Université du Québec.

« La disparition de la dimension Développement régional, décidée par le précédent gouvernement, affecte la capacité de certains établissements du réseau de l’Université du Québec à exercer pleinement leur rôle de développement régional. Nous avons entendu leurs préoccupations et nous avons agi rapidement. Cette nouvelle enveloppe, mise à leur disposition pour le reste de l’année 2018-2019, leur permettra d’atteindre leurs objectifs quant au développement régional, et ce, à leur convenance, avec toute la latitude requise. Je me réjouis de pouvoir ainsi leur apporter le soutien nécessaire.», a souligné Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean-François Roberge, et la ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de la Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mme Marie-Eve Proulx, en ont fait l’annonce aujourd’hui.

« Les universités participent activement au dynamisme et au développement socioéconomique de nos collectivités. Elles sont aussi des carrefours de rencontre entre l’enseignement, la recherche, le monde des affaires, la culture et le sport, qui profitent grandement aux citoyens et aux citoyennes. C’est pourquoi nous devons nous assurer qu’elles sont soutenues convenablement, et ce, partout au Québec. », a indiqué Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de la Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Les sommes accordées se répartissent de la façon suivante :

Établissement

Montant

Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

1,8 M$

Université du Québec à Chicoutimi

2,1 M$

Université du Québec en Outaouais

1 M$

Université du Québec à Rimouski

1,6 M$

Université du Québec à Trois-Rivières

1 M$

Total :

7,5 M$

Fait saillant

  • Le gouvernement du Québec accorde, pour le solde de l’année 2018-2019, une nouvelle enveloppe de 7,5 millions de dollars aux établissements en région du réseau de l’Université du Québec afin de les soutenir dans leur rôle régional.

Le gouvernement du Québec alloue 23 000 $ au Festival de pêche aux petits poissons des chenaux


 Publié le 18 décembre 2018

Le gouvernement du Québec est heureux d’annoncer son appui au Festival de pêche aux petits poissons des chenaux, qui se déroulera du 2 au 17 février 2019.

La ministre du Tourisme, Mme Caroline Proulx, a annoncé aujourd’hui l’attribution d’une aide financière de 23 000 $ pour soutenir l’organisation de l’événement. Cette somme est versée par l’intermédiaire du Programme d’aide financière aux festivals et aux événements touristiques du ministère du Tourisme.

« Je suis heureuse que le gouvernement du Québec soutienne le Festival de pêche aux petits poissons des chenaux, un événement hivernal familial qui vient bonifier l’offre touristique régionale, et ce, depuis 81 ans. Le tourisme est un moteur important de l’économie québécoise, et les milliers de visiteurs qui prendront part au festival contribueront à la vitalité de la belle région de la Mauricie tout en découvrant ses attraits . », a annoncé Caroline Proulx, ministre du Tourisme.

Ce programme permet de soutenir des initiatives qui encouragent le développement d’une offre touristique diversifiée et attrayante partout au Québec. En attirant d’année en année des milliers de visiteurs, les festivals et événements génèrent des recettes touristiques importantes, en plus de favoriser le maintien et la création d’emplois.

Faits saillants :

  • Les objectifs généraux du Programme d’aide financière aux festivals et aux événements touristiques sont les suivants :
    permettre à la destination québécoise de s’illustrer sur les scènes nationale et internationale en favorisant le développement des festivals et événements touristiques;
    stimuler l’économie des régions par l’augmentation du nombre de visiteurs et l’accroissement des recettes touristiques.
  • De plus, le programme contribue :
  • à soutenir de façon plus marquée la performance touristique et à encourager les initiatives hors saison et en région, à l’extérieur des grands centres;
  • à privilégier la signature d’ententes pluriannuelles pour les festivals et événements performants afin d’assurer la stabilité nécessaire à leur développement;
  • à appuyer financièrement les études de provenance des clientèles et d’achalandage touristique relatives aux festivals et aux événements soutenus dans le cadre du volet 2 du programme, compte tenu des frais associés à la réalisation de celles-ci.

Des mesures pour améliorer la desserte maritime de l’île d’Anticosti et de la Basse-Côte-Nord


 Publié le 18 décembre 2018

Le ministre des Transports, M. François Bonnardel, et le président-directeur général par intérim de la Société des traversiers du Québec (STQ), M. François Bertrand, ont annoncé aujourd’hui une série de mesures qui amélioreront significativement la mobilité des résidents et des marchandises de la Basse-Côte-Nord et de l’île d’Anticosti.

« Le soutien au développement des régions est une priorité pour notre gouvernement. Le transport efficace des gens et des marchandises est un élément essentiel pour la vitalité et l’attractivité des régions. Les nouvelles mesures mises en place par notre gouvernement permettront aux résidents et gens d’affaires de la Basse-Côte-Nord et de L’Île-d’Anticosti de compter sur une desserte maritime bonifiée, qui répondra mieux à leurs besoins et améliorera leur qualité de vie. Notre gouvernement a entendu les préoccupations des maires de la Basse-Côte-Nord et réitère qu’il sera un partenaire de taille dans le développement de leurs communautés. », a annoncé François Bonnardel, ministre des Transports.

Les mesures annoncées permettront aux passagers résidents de profiter d’un service de transport alternatif aérien lorsque le NM Bella Desgagnés ne peut accoster à l’un des ports habituellement desservis en raison des conditions de navigation défavorables.

L’accès au NM Bella Desgagnés sera également plus abordable et accessible pour les résidents. Le nombre de lits à prix réduit dédiés à cette clientèle passera de 30 à 36, et le prix des lits en occupation quadruple dans des cabines standard sera par ailleurs réduit de plus de 30 %, passant de 73 $ à 50 $.

Finalement, les propriétaires de véhicules mesurant entre 6 mètres et 6,4 mètres, soit essentiellement les camionnettes, bénéficieront d’une nouvelle tarification qui se traduira par une baisse de tarif de 30 % à 85 %, dépendamment de leur point de départ et de leur destination.

La structure tarifaire pour le transport des motoneiges et des VTT sera quant à elle harmonisée avec le tarif actuel des motocyclettes, ce qui se traduira par des économies moyennes de 45 % pour leurs propriétaires.

Ces mesures seront réalisées en collaboration avec Relais Nordik Inc. (RNI). Elles entreront officiellement en vigueur lors du prochain départ du NM Bella Desgagnés le 24 décembre, juste à temps pour les Fêtes, une période achalandée où les déplacements revêtent une importance encore plus grande.

« La STQ est un acteur de premier plan dans le développement social et économique de plusieurs régions du Québec, dont celles de la Basse-Côte-Nord et de L’Île-d’Anticosti. Par ces nouvelles mesures, la STQ démontre encore une fois qu’elle est à l’écoute des communautés qu’elle dessert et sait s’adapter à leur réalité. Les résidents bénéficieront d’une desserte maritime encore plus simple, accessible et abordable, et ce, juste à temps pour la période fort achalandée des Fêtes. », a indiqué François Bertrand, PDG par intérim de la STQ.

Faits saillants :

  • Trois grandes mesures seront mises en place le 24 décembre pour améliorer la desserte maritime de l’île d’Anticosti et de la Basse-Côte-Nord :
  • Un transport alternatif aérien sans frais supplémentaires pour les résidents;
  • Une augmentation du nombre de lits dédiés aux résidents et une réduction du prix des lits qui leur sont réservés en cabine standard
  • Un changement à la structure tarifaire se traduisant par une baisse importante du coût du transport des camionnettes, des motoneiges et des VTT.
  • RNI mettra en place un processus avec les transporteurs aériens commerciaux. Les passagers n’auront qu’à réserver leur place avec le transporteur aérien, sans transaction financière ou frais supplémentaires de leur part.
  • Critères d’admissibilité pour le transport aérien alternatif :
  • Être résident d’une des communautés desservies;
  • Avoir réservé sa place à bord du NM Bella Desgagnés ou avoir acheté son billet au moins 24 h avant le passage prévu du navire;
  • Avoir payé la totalité de son billet de transport maritime;
  • Conserver la même destination;
  • Utiliser le transport alternatif au moins 24 h avant le passage suivant du NM Bella Desgagnés au même port, dans la même direction.
  • Le nombre de lits à tarif préférentiel réservés pour les résidents passera de 30 à 36. Le prix des lits en cabine standard, en occupation quadruple, passera de 73 $ à 50 $, une réduction de plus de 30 %. Près de la moitié de ces places seront disponibles sans réservation afin d’offrir plus de flexibilité aux résidents dans leurs déplacements.
  • Les véhicules d’une longueur située entre 6 mètres et 6,4 mètres, soit essentiellement les camionnettes, bénéficieront dorénavant d’un tarif unitaire. Jusqu’à présent, le tarif était fixé en fonction du poids pour tout véhicule non conteneurisable. Pour les propriétaires de camionnette, cela se traduira par une réduction de 30 % à 85 % des tarifs, selon leur point de départ et leur destination.
  • La grille tarifaire applicable au transport de motoneiges et de VTT a été ajustée afin de l’harmoniser avec celle applicable aux motocyclettes. Ce changement se traduira par des économies moyennes de 45 % pour les résidents.
  • Le coût de l’ensemble de ces mesures, qui aura un impact significatif sur la mobilité des résidents de la Basse-Côte-Nord et de l’île d’Anticosti, est estimé à environ 205 000 $ par année.

Aide financière de plus de 21,7 M$ pour les infrastructures aéroportuaires en Gaspésie


 Publié le 17 décembre 2018

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, confirme l’octroi d’une aide financière de plus de 21,7 M$ aux villes de Gaspé, Matane, et Sainte-Anne-des-Monts ainsi qu’à la municipalité régionale de comté (MRC) du Rocher-Percé pour la réalisation de travaux dans leurs aéroports.

« Les investissements annoncés aujourd’hui étaient très attendus et sont essentiels pour l’essor économique de la Gaspésie. Les aéroports régionaux répondent aux besoins des citoyens et des entreprises en matière de mobilité. C’est pourquoi notre gouvernement investit massivement afin de permettre l’amélioration et le développement des infrastructures aéroportuaires du Québec. Favoriser et améliorer le transport interrégional est une priorité pour nous. », a annoncé François Legault, premier ministre du Québec.

Le premier ministre du Québec en a fait l’annonce aujourd’hui à Gaspé en compagnie du ministre des Transports et ministre responsable de l’Estrie, M. François Bonnardel. L’aide financière est accordée dans le cadre du Programme d’aide québécois pour les infrastructures aéroportuaires régionales.

« La mise à niveau des infrastructures est indispensable pour la croissance de l’industrie aérienne régionale, dont dépendent des milliers d’emplois au Québec. Les investissements annoncés aujourd’hui vont permettre d’offrir aux citoyens des infrastructures aéroportuaires de meilleure qualité, de favoriser leur exploitation sécuritaire et d’offrir des services plus adaptés tant à la population locale qu’aux entreprises et aux touristes, ce qui aura pour effet de stimuler l’économie de la région. », a indiqué M. François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie.

Ces investissements permettront de procéder à la réfection de ces quatre aéroports qui ont été trop longtemps délaissés et qui sont essentiels à la vitalité économique de la Gaspésie.

Faits saillants :

  • Une aide financière de 3 576 011 $ est accordée à la municipalité de Gaspé pour la réalisation de travaux à l’aéroport de Michel-Pouliot. Ces travaux permettront :
  • le prolongement de 1 000 pieds de la piste de l’aéroport ;
  • l’installation de lumières de piste et de feux d’approche ;
  • la mise en service de nouvelles approches aux instruments ;
  • l’installation d’une station d’observation météorologique automatisée.

Une aide financière de 5 066 550 $ est accordée à la municipalité de Matane pour la réalisation de travaux à l’aéroport municipal. Ces travaux permettront :

  • la réfection de la piste, de la voie de circulation, du tablier ainsi que du balisage lumineux ;
  • l’installation d’une clôture entourant l’ensemble de l’aéroport et d’une barrière de sécurité ;
  • la construction d’une nouvelle aérogare ;
  • l’installation d’une station d’observation météorologique automatisée.

Une aide financière de 8 328 056 $ est accordée à la Municipalité régionale de comté du Roché-Percé pour l’aéroport sous son autorité. Ces travaux permettront :

  • la réfection de la piste, de la voie de circulation et du tablier ;
  • le prolongement de la piste de 1 000 pieds ;
  • l’installation de lumières de piste.

Une aide financière de 4 721 322 $ est accordée à la municipalité de Sainte-Anne-des-Monts pour l’aéroport sous son autorité. Ces travaux permettront :

  • la réfection de la piste ;
  • l’élargissement de la piste ;
  • la réfection du balisage lumineux ;
  • l’amélioration des approches aux instruments et des aides à la navigation ;
  • la construction d’un bâtiment pour l’entretien et l’entreposage d’équipements.

Le programme d’aide québécois pour les infrastructures aéroportuaires régionales est doté d’une enveloppe budgétaire de 100 M$ jusqu’au 31 mars 2022.

Il a pour objectif de :

  • maintenir en bon état le réseau aéroportuaire et en assurer sa pérennité ;
  • contribuer au développement du réseau aéroportuaire ;
  • contribuer à l’offre de services aériens et à la mobilité des personnes par l’entremise d’infrastructures adéquates.

« La priorité de notre nouveau gouvernement est d’en faire plus pour les familles québécoises.”


 Publié le 17 décembre 2018

Le ministre de la Famille, M. Mathieu Lacombe, a fait un bilan aujourd’hui des différentes mesures en faveur des enfants et des familles qui ont été annoncées au cours des dernières semaines.

« La priorité de notre nouveau gouvernement est d’en faire plus pour les familles québécoises. Ainsi, nous souhaitons soutenir la qualité de l’ensemble du réseau des services de garde éducatifs à l’enfance pour favoriser le développement du plein potentiel de nos tout-petits. Nous travaillons aussi à déployer le réseau de services de garde éducatifs à l’enfance pour qu’il réponde adéquatement aux besoins des tout-petits et qu’il soutienne toujours mieux les familles au quotidien. Au cours des prochains mois, nous poursuivrons nos efforts en ce sens. », a souligné Mathieu Lacombe, ministre de la Famille.

À cette occasion, il a mis en lumière certaines mesures qui contribueront, de façon importante, à assurer le bien-être et le développement des tout-petits et à améliorer le soutien apporté aux familles du Québec.

Faits saillants

Pour s’assurer de la qualité des services de garde éducatifs à l’enfance

  • De nouvelles dispositions ont été annoncées pour rehausser la qualité éducative des services de garde éducatifs à l’enfance. À cet effet, le projet de règlement modifiant le Règlement sur les services de garde éducatifs à l’enfance a été prépublié le 12 décembre dans la Gazette officielle du Québec.
  • Des modifications concernant l’obligation pour les services de garde éducatifs à l’enfance de constituer un dossier éducatif pour chaque enfant qu’ils accueillent et les éléments obligatoires que doivent contenir leurs programmes éducatifs.
  • Un appel de projets visant l’amélioration de la qualité des services de garde éducatifs en milieu familial a été lancé le 5 décembre à l’intention des bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial de l’ensemble de la province. Une somme de 3 millions de dollars sera accordée dans le cadre de cet appel de projets.

Pour augmenter la disponibilité des places dans les services de garde éducatifs à l’enfance qui sont offertes aux familles du Québec et bien répondre à leurs besoins

  • Le ministre Mathieu Lacombe a annoncé, le 10 décembre, la création de places subventionnées en services de garde éducatifs à travers le Québec. Ainsi, dans le but de mieux répondre aux besoins des familles en matière de services de garde éducatifs à l’enfance, 1 691 nouvelles places subventionnées seront créées en installation.

Pour soutenir davantage les familles québécoises

  • De nouvelles mesures ont été annoncées le 3 décembre par le premier ministre, M. François Legault, et le ministre des Finances, M. Éric Girard, afin d’améliorer de façon importante le soutien financier apporté aux familles québécoises.
  • Mise en place de l’Allocation famille pour les familles ayant deux enfants ou plus, une mesure plus généreuse que l’ancien Soutien aux enfants pour les familles ayant deux enfants ou plus. Cette allocation permettra à plus de 423 000 familles québécoises de profiter, dès 2019, d’une aide fiscale additionnelle pouvant atteindre 500 $ par année pour les familles ayant deux enfants, et 1 000 $ par année pour celles ayant trois enfants ou plus. Cette bonification représente une aide supplémentaire de plus de 250 millions de dollars par année en faveur des familles québécoises.
  • Gel de la contribution additionnelle pour la garde d’enfants en services de garde subventionnés à compter de 2019, pour 140 000 familles. Il constitue un premier pas vers son abolition qui doit se faire progressivement pour donner encore plus d’oxygène aux familles.
  • Élimination progressive de la contribution additionnelle pour la garde d’enfants qui représente un investissement important pour le gouvernement. Cela permettra de réduire les frais de garde de nombreuses jeunes familles.
  • Un financement additionnel de 30 millions de dollars sur trois ans aux organismes communautaires Famille et aux organismes communautaires offrant des services de halte-garderie communautaires a été confirmé le 16 novembre. Ce financement permettra de renforcer la capacité de ces organismes à soutenir et à outiller les parents, tout en favorisant un environnement propice à l’apprentissage des enfants.

Québec octroie 12,8 millions de dollars au Fonds des pêches et de l’aquaculture commerciales du Québec


 Publié le 17 décembre 2018

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, et la ministre du Revenu national, l’honorable Diane Lebouthillier, annoncent que le gouvernement du Québec octroie 12,8 millions de dollars au Fonds bilatéral pour l’industrie des pêches et de l’aquaculture commerciales du Québec. Cet investissement soutiendra la réalisation de projets visant l’innovation ainsi que l’amélioration de la compétitivité et de la productivité. Il s’ajoute à l’enveloppe de 30 M$ sur cinq ans déjà consentie par le gouvernement du Canada.

« L’investissement annoncé aujourd’hui va permettre de réaliser des projets innovants et de créer des emplois mieux payés dans la région. Cet argent aidera également nos entreprises à améliorer leur compétitivité et à profiter des occasions qui se présentent. C’était très important pour nous de faire valoir nos intérêts auprès du gouvernement fédéral dans ce dossier. Aujourd’hui, c’est chose faite. On livre la marchandise pour nos pêcheurs et nos producteurs.», a annoncé François Legault, premier ministre du Québec.

« Aujourd’hui est un grand jour pour le secteur du poisson et des fruits de mer du Québec. En effet, ce secteur est un moteur économique important pour notre belle région de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. C’est pourquoi notre gouvernement est fier d’investir 30 millions de dollars en soutien à des projets locaux qui permettront à l’industrie de la pêche de créer des emplois et de croître de manière durable. Je suis convaincue que le fonds des pêches sera un modèle de succès et de collaboration entre les deux paliers de gouvernement, et ce, au bénéfice des régions du Québec. », a indiqué L’honorable Diane Lebouthillier, ministre du Revenu national et députée de Gaspésie–Les Îles-de-la-Madeleine au nom du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, l’honorable Jonathan Wilkinson.

Le Fonds permettra à l’industrie :

  • d’accroître la productivité et la compétitivité du secteur des pêches et de l’aquaculture;
  • de renforcer sa capacité à s’adapter aux transformations de l’écosystème, y compris celles liées aux changements climatiques;
  • de miser sur la qualité et la durabilité des poissons et des fruits de mer du Québec afin d’augmenter leur notoriété sur les marchés.

De plus, le Fonds des pêches du Québec permettra de stimuler l’innovation dans l’industrie des pêches et de l’aquaculture commerciales. Cette industrie évolue dans un environnement hautement compétitif et doit innover pour se démarquer. C’est aussi une industrie qui contribue activement au développement des régions maritimes. Ce Fonds permettra donc d’accroître les investissements, d’engendrer des retombées économiques et de créer des emplois dans les communautés côtières du Québec.

« Ce Fonds est prioritaire pour l’économie de l’est du Québec. Pour notre gouvernement, il était primordial que l’industrie québécoise des pêches et de l’aquaculture commerciales puisse avoir accès au même soutien financier que les autres provinces. C’est donc avec grand plaisir que j’annonce aujourd’hui la contribution du Québec au Fonds des pêches. C’est vraiment une excellente nouvelle pour les communautés maritimes du Québec. », a indiqué André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

Faits saillants

  • Le 21 novembre dernier, lors de sa mise à jour économique, le ministre des Finances Bill Morneau a confirmé une enveloppe de 30 millions de dollars (70 %) sur les 42,8 millions de dollars de ce Fonds.
  • Les modalités du Fonds seront détaillées dans une entente à venir entre les deux parties.
  • Le 17 décembre, le gouvernement du Québec ajoute 12,8 millions de dollars (30 %) au Fonds des pêches.
  • L’industrie des pêches et de l’aquaculture commerciales joue un rôle économique majeur dans les régions maritimes du Québec :
  • Valeur des débarquements par les pêcheurs en 2017 : 386 millions de dollars;
  • Valeur des expéditions des usines de transformation de poissons et de fruits de mer en régions maritimes en 2017 : 630 millions de dollars;
  • Emplois directs : environ 8 000.

27 projets de la région des Laurentides recevront une aide de plus de 4,3 M$


 Publié le 17 décembre 2018

Le gouvernement du Québec a annoncé une aide financière de 4 330 389 $ pour la réalisation de 27 projets soumis dans les Laurentides dans le cadre du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR). Cette somme s’inscrit en soutien à la Stratégie gouvernementale pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires 2018-2022.

C’est la ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides, Mme Sylvie D’Amours, qui a dévoilé la liste des projets sélectionnés au nom de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, (voir l’annexe au communiqué). Pour l’occasion, elle était accompagnée du président du Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides, préfet de la MRC de la Rivière-du-Nord, maire de Saint-Hippolyte et co-président du comité régional de sélection de projets du Fonds d’appui au rayonnement des régions, M. Bruno Laroche.

« Je tiens à féliciter tous les organismes partenaires pour leur travail de concertation. Une fois de plus, des initiatives de qualité et mobilisatrices ont été présentées au comité régional de sélection de projets. Ces dernières contribueront grandement au rayonnement des Laurentides, et j’en suis très heureuse. », a exprimé Sylvie D’Amours, ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides.

« Aujourd’hui, saluons cette importante annonce d’investissements structurants à plus d’un titre. D’abord, pour le soutien de nos citoyennes et de nos citoyens vivant des situations de vulnérabilité partout dans la région, ensuite pour le maintien et l’amélioration d’infrastructures municipales et récréotouristiques d’ici, et finalement pour le développement économique et environnemental de nos huit territoires et de notre région, et j’en passe. », a souligné Bruno Laroche, président du Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides, préfet de la MRC de la Rivière-du-Nord, maire de Saint-Hippolyte et co-président du comité régional de sélection de projets du Fonds d’appui au rayonnement des régions.

Ces projets répondent aux cinq priorités établies pour la région des Laurentides, lesquelles se trouvent également au cœur de la Stratégie, à savoir :

1. Assurer la compétitivité économique des Laurentides.
2. Valoriser les éléments distinctifs des Laurentides afin d’en rehausser le pouvoir d’attractivité et la fierté de ses citoyens.
3. Offrir à chaque citoyen un continuum de services publics et communautaires équitables.
4. Encourager l’occupation dynamique et la gestion équilibrée du territoire.
5. Optimiser les mobilités des individus et des marchandises.

« Grâce au FARR, de nouveaux projets porteurs seront mis de l’avant afin d’optimiser le potentiel socioéconomique des collectivités des Laurentides. Cet outil donne les moyens aux communautés des quatre coins du Québec de rendre leur milieu de vie plus attrayant en misant sur les forces régionales. », a expliqué Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Faits saillants :

  • Le FARR a été créé en complément du Fonds de développement des territoires afin de permettre aux élus municipaux et régionaux d’élaborer et de soutenir des projets structurants qui contribueront à maximiser le développement des communautés.
  • Dans le cadre du FARR, plus de 3,6 M$ ont été accordés à la région des Laurentides pour 2018-2019.
  • Des sommes totalisant près de 2,6 M$ ont déjà été annoncées en mars 2018 pour la réalisation de 33 initiatives dans les Laurentides. Pour certaines d’entre elles, le soutien sera étalé sur plus d’une année financière.

Une technologie novatrice qui produit des végétaux abondants et de qualité supérieure avec un minimum d’apport énergétique


 Publié le 14 décembre 2018

Le gouvernement du Québec est fier d’appuyer le développement et la mise en démonstration de la technologie d’Inno-3B permettant la production de fruits et de légumes locaux douze mois par année, sans pesticides, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Pour ce projet réalisé dans l’église de Saint-Pacôme, l’entreprise Inno-3B bénéficie d’un prêt sans intérêt de 1,2 million de dollars et d’une contribution financière non remboursable de 350 000 $ du gouvernement du Québec, par le biais de son mandataire Investissement Québec, ainsi que d’un montant non remboursable de 99 737 $ provenant du Programme innovation du ministère de l’Économie et de l’Innovation.

La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de la Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mme Marie-Eve Proulx, en a fait l’annonce aujourd’hui.

« Le gouvernement du Québec est fier d’appuyer l’entreprise Inno-3B, qui a fait preuve d’audace et de créativité pour développer une technologie novatrice permettant d’offrir des légumes frais, sains et locaux à l’année tout en préservant l’église de Saint-Pacôme. C’est en appuyant le savoir-faire des entrepreneurs locaux et en misant sur l’innovation que nous stimulons le développement économique régional. », a indiqué Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de la Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

L’installation d’Inno-3B, gérée par son partenaire Les jardins du clocher, servira de vitrine pour démontrer le rendement ainsi que la performance environnementale d’un système de production horticole en milieu fermé et contrôlé, dont l’énergie excédentaire sera récupérée pour chauffer l’église et les bâtiments adjacents.

D’une valeur de 5 millions de dollars, le projet vise le transfert technologique et la commercialisation de ce système. Des partenaires financiers tels qu’Écofuel, Desjardins Capital, le Fonds de solidarité des travailleurs du Québec et Premier Tech contribuent également au financement du projet. Notons que la technologie a été mise au point grâce à une étroite collaboration avec les centres collégiaux de transfert de technologie Biopterre, Solutions Novika, Optech et CRVI ainsi que l’Institut de technologie agroalimentaire de La Pocatière.

Faits saillants :

  • Le système conçu par l’entreprise manufacturière Inno-3B consiste en des tours fermées composées d’un volume important de plateaux de production sur lesquels des légumes sont cultivés en environnement contrôlé, grâce à un éclairage à la DEL et à un système d’irrigation.
  • Les plateaux acheminés directement à l’opérateur réduisent considérablement les coûts de production liés à la main-d’œuvre.
  • La technologie, qui requiert un minimum d’apport énergétique, produit des végétaux abondants et de qualité supérieure.
  • Le Programme innovation a pour objectif d’appuyer les entreprises, en priorité les PME, dans la réalisation de leurs projets d’innovation ainsi que dans la commercialisation de leurs innovations.