Compensation et encadrement des stages étudiants


 Publié le 19 janvier 2019

En ce début de session collégiale et universitaire, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean-François Roberge, dévoile son plan de match pour trouver des solutions satisfaisantes concernant la compensation et l’encadrement des stages.

En plus d’une analyse complète des données compilées par le Ministère dans les derniers mois sur l’état de la situation, ce plan de match comprend notamment une série de rencontres de travail entre les acteurs du milieu, soit les représentants de la communauté étudiante, les directions d’établissements d’enseignement, les partenaires du marché du travail et les ministères concernés.

« Je tiens à réaffirmer que je suis conscient que des iniquités peuvent être perçues à l’heure actuelle en ce qui a trait à l’encadrement et à la compensation des stages au Québec. C’est pourquoi j’ai demandé, dès mon entrée en fonction, un état de situation exhaustif soit réalisé. Les travaux dans ce dossier avancent rapidement au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, et je m’engage à présenter, d’ici la fin du mois d’avril, les scénarios possibles. Le dossier mérite que l’on fasse le tour de la question et j’espère que nous pourrons continuer de compter sur la collaboration des étudiants et de l’ensemble des acteurs pour le mener à terme. Ultimement, notre volonté est d’améliorer concrètement les conditions de stage des étudiantes et des étudiants. », a annoncé Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Des scénarios possibles seront présentés à la fin avril. Le ministre Jean-François Roberge s’engage formellement à ce que cet échéancier soit respecté.

Rappelons qu’au cours des dernières semaines, le ministre a fait preuve d’ouverture à l’égard des étudiantes et des étudiants en entendant leurs revendications lors de rencontres avec leurs représentants. C’est dans cet esprit de collaboration qu’il tient à poursuivre les échanges entrepris avec eux.

En ce début de session collégiale et universitaire, le ministre a conclu en invitant les étudiantes et étudiants à continuer de collaborer à l’identification de solutions satisfaisantes concernant la compensation et l’encadrement des stages.

Faits saillants :

Récapitulatif des actions entreprises et à venir :

Janvier : Réception des données pour réaliser l’état de situation commandé par le ministre sur les stages au Québec.
Février : Analyse des données et rencontres de travail avec des regroupements étudiants et des dirigeants d’établissements.
Mars : Consultation des partenaires du marché du travail et des ministères concernés.
Avril : Présentation des scénarios possibles.

Le Village Nordik du Port de Québec reçoit 25 000 $


 Publié le 18 janvier 2019

Le gouvernement du Québec est fier d’accorder une contribution financière de 25 000 $ pour soutenir l’édition 2019 du Village Nordik du Port de Québec, qui se déroulera du 19 janvier au 10 mars prochains.

« Cette activité innovante permet de mettre en valeur les joies et les possibilités de divertissement qu’offre l’hiver québécois. De plus, en donnant à l’ensemble de la population et des touristes un accès privilégié à ce site exceptionnel, l’événement contribue à dynamiser l’économie de la région tout en renforçant le positionnement de la ville de Québec à titre de référence touristique hivernale. », a annoncé Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

Créé en plein cœur du Port de Québec dans le Bassin Louise, le Village Nordik propose à la population d’expérimenter la pêche blanche en milieu urbain. Des igloos gonflables et chauffés pourront être loués par les adeptes de cette activité hivernale. Les enfants y trouveront aussi leur compte puisque des modules de jeux et une glissade seront également aménagés dans la zone de l’île du Petit Pêcheur.

Faits saillants :

L’aide financière accordée provient du Fonds de développement économique de la région de la Capitale-Nationale (FDERCN) du Secrétariat à la Capitale-Nationale.
Doté d’une enveloppe annuelle de près de 5,8 M$, le FDERCN vise à soutenir la réalisation de projets ayant des répercussions sur le développement économique et le rayonnement de la région de la Capitale-Nationale.

Financement récurrent de 500 000 $ accordé à l’organisme Baluchon Alzheimer


 Publié le 18 janvier 2019

Dans la foulée des efforts visant à améliorer le soutien apporté aux proches aidants des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles neurocognitifs majeurs, la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, a annoncé qu’un financement récurrent de 500 000 $ est accordé à l’organisme Baluchon Alzheimer en vue de contribuer à son implantation dans les régions qui n’étaient pas encore couvertes par ses services en plus d’améliorer l’accessibilité dans les régions déjà couvertes.

« Pour faire suite à la Consultation publique sur les conditions de vie des aînés tenue en 2008, j’ai le bonheur d’annoncer, aujourd’hui, un financement récurrent de 500 000 $ qui sera accordé à l’organisme Baluchon Alzheimer afin de démocratiser l’accès à ce service. Il est essentiel pour assurer du répit aux proches aidants. J’ai à cœur de soutenir l’implantation d’organismes comme Baluchon Alzheimer, lesquels contribueront à garder davantage de personnes à domicile, dans leur milieu, et à améliorer de manière substantielle la qualité de vie des aidants et de leurs proches. », a annoncé Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants.

Baluchon Alzheimer est un organisme communautaire qui offre des services de répit, de soutien et d’accompagnement à domicile aux proches aidants de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles neurocognitifs majeurs. Son offre de service unique, appelée baluchonnage, consiste à ce qu’une accompagnatrice se déplace au domicile de la personne pour que le proche aidant puisse prendre du répit en toute quiétude, pour une période allant de 4 à 14 jours, 24 heures par jour. Ce service permet à la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou de troubles neurocognitifs majeurs de demeurer dans son domicile, un lieu familier et sécurisant. Ce service est fourni à un coût de 15 $ par jour pour le proche aidant.

Ce financement accru permettra notamment de desservir les régions qui ne bénéficiaient pas encore des services offerts par l’organisme, soit le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine et la Côte-Nord. Le financement supplémentaire octroyé à Baluchon Alzheimer permettra aussi de bonifier l’offre de service de baluchonnage pour l’ensemble des autres régions.

Faits saillants :

Outre les services de répit de longue durée fournis par les accompagnatrices de l’organisme, appelées baluchonneuses, ces dernières ont aussi pour mission de transmettre de nouvelles connaissances et compétences aux proches aidants, entre autres en leur proposant des stratégies d’intervention adaptées à leur situation.

Les accompagnatrices, actuellement au nombre de 23 pour l’ensemble du Québec, sont recrutées en fonction de leur expérience dans le domaine de la santé et des services sociaux, en gérontologie ou en ce qui a trait à la maladie d’Alzheimer. Elles bénéficient également d’une formation individuelle et de la formation continue dispensée par l’organisme.

Plus de 31 000 $ pour soutenir des projets de garde de la Capitale-Nationale


 Publié le 18 janvier 2019

Dans le but d’améliorer la conciliation de la vie professionnelle, de la vie familiale et de la vie étudiante des parents-travailleurs ou parents-étudiants d’enfants d’âge scolaire, le gouvernement du Québec accorde une somme de 31 590 $ pour la réalisation de projets de garde dans la région de la Capitale-Nationale.

« Notre nouveau gouvernement souhaite mettre en place des moyens pour aider les familles du Québec dans la conciliation famille-travail-études. L’annonce d’aujourd’hui répond de façon concrète au besoin de plusieurs familles d’avoir accès à un service de garde pendant la relâche scolaire. », a annoncé Mathieu Lacombe, ministre de la Famille.

Cette somme permettra le développement de quatre projets dans le cadre du Programme de soutien à des projets de garde pendant la relâche scolaire et la période estivale 2019. La vice‑première ministre du Québec, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, a fait cette annonce aujourd’hui au nom du ministre de la Famille, M. Mathieu Lacombe.

« C’est une excellente nouvelle pour les familles de la région de la Capitale-Nationale! En raison de leur emploi du temps souvent chargé, les parents ont besoin de soutien pour conjuguer les différentes responsabilités en lien avec la famille, le travail ou les études. Avec l’aide financière annoncée aujourd’hui, nous pourrons les appuyer davantage en ce sens », a souligné Geneviève Guilbault, vice-première ministre du Québec, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

Rappelons que ce programme permet de concrétiser de nouveaux projets, de bonifier ou d’accroître l’offre de garde existante pour les enfants d’âge scolaire en offrant, notamment, de nouveaux camps de jour.

Faits saillants

  • Dans le cadre de ce programme, le ministère de la Famille offre un appui financier non récurrent pouvant atteindre 15 000 $.
  • Pour l’ensemble du Québec, il s’agit d’un investissement total de plus de 670 000 $ permettant la réalisation de 86 projets.
  • Le Programme de soutien à des projets de garde pendant la relâche scolaire et la période estivale 2019 s’inscrit dans la Stratégie gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes vers 2021.

Nouveau programme visant une prise en charge optimale des enfants qui ont survécu à un cancer


 Publié le 18 janvier 2019

Un programme visant une prise en charge optimale des enfants qui ont survécu à un cancer et qui vivent avec des séquelles buccodentaires verra le jour sous peu. La ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, en a fait l’annonce aujourd’hui.

« Dans les trente dernières années, le taux de survie jusqu’à cinq ans des enfants atteints de cancer a progressé de façon spectaculaire. Il s’agit d’une excellente nouvelle. Toutefois, une proportion importante des enfants qui ont eu un cancer pédiatrique sont à risque d’avoir à vivre avec des séquelles buccodentaires. La mise en place de ce programme apportera une lueur d’espoir additionnelle à toutes les personnes, tant les enfants que leurs proches. Il s’agit d’une mesure concrète qui vient augmenter l’accès à des soins et à des services de qualité pour la population du Québec, et plus particulièrement pour les petits survivants de cancers. », a annoncé Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Rappelons qu’à la suite d’un diagnostic de cancer, les traitements de chimiothérapie, de radiothérapie et les chirurgies, lorsqu’ils sont effectués dans une période critique du développement buccofacial, peuvent avoir des conséquences graves sur la croissance faciale et sur la santé buccodentaire future de l’enfant. À l’heure actuelle, les soins buccodentaires requis pour pallier ces problèmes demeurent aux frais du patient ou de leur famille. Avec la mise en place prochaine du nouveau programme, les enfants qui ont des séquelles buccodentaires auront donc dorénavant accès gratuitement aux services buccodentaires requis. Des services préventifs seront également couverts.

Faits saillants :

La création du nouveau programme fait suite aux recommandations du Comité de travail sur la prise en charge des séquelles buccodentaires des survivants de cancers pédiatriques, mis en place par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

Au Québec, près de 300 enfants reçoivent un diagnostic de cancer chaque année. On estime que jusqu’à 15 % d’entre eux pourraient développer des séquelles buccodentaires complexes, qui nécessitent des traitements échelonnés sur plusieurs années, et que jusqu’à 35 % pourraient développer des séquelles buccodentaires moins complexes nécessitant des soins mineurs à modérés. Des soins dentaires préventifs peuvent aussi être requis pour les patients dont les dents et la mâchoire ont pu être atteintes par les traitements contre le cancer.

Les paramètres du programme seront précisés d’ici le 1er avril 2019, incluant la nature des services couverts, les critères d’admissibilité et les modalités de fonctionnement et de remboursement. Sa gestion sera assurée par le MSSS en collaboration avec les établissements pédiatriques du réseau de cancérologie du Québec.

Le programme prendra initialement la forme d’un projet de démonstration pour les trois premières années, ce qui permettra de réviser les modalités au besoin.

Les établissements d’enseignement devront se doter d’un détecteur de monoxyde de carbone


 Publié le 18 janvier 2019

Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean‑François Roberge, tient à rappeler qu’il est très sensible à la situation vécue par les élèves et le personnel de l’école primaire des Découvreurs à LaSalle à la suite d’une fuite de monoxyde de carbone. Ainsi, il annonce que des mesures sont prises immédiatement pour renforcer la sécurité dans les établissements du réseau de l’éducation.

« Je suis de tout cœur avec les familles et le personnel de l’école primaire des Découvreurs. Un événement de ce genre n’était jamais survenu dans notre milieu et je souhaite que cela ne se reproduise plus. C’est pour cette raison que j’ai communiqué aujourd’hui avec l’ensemble du réseau. Je m’attends à ce que tous les établissements d’enseignement se dotent d’un détecteur de monoxyde de carbone dans les meilleurs délais, et ce, avant même que cela ne devienne une obligation réglementaire. », a annoncé Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Concrètement, des démarches réglementaires seront effectuées pour que l’ensemble des écoles et des commissions scolaires soient obligées de se munir d’un détecteur de monoxyde de carbone, ce qui n’est pas le cas présentement, et qu’elles adoptent un mécanisme d’inspection annuelle pour s’assurer qu’il soit fonctionnel et opérationnel.

Par ailleurs, une communication officielle a été transmise par le ministre Jean-François Roberge à l’ensemble du réseau afin que tous les dirigeants des établissements d’enseignement confirment la présence de détecteurs de gaz dans chacun de leur bâtiment et effectuent des vérifications de la qualité de l’air ainsi que des inspections de leurs installations utilisant des combustibles dans les plus brefs délais.

Faits saillants

  • Le 14 janvier 2019, une fuite de monoxyde de carbone a été détectée à l’école primaire des Découvreurs à LaSalle.
  • Les 10 et le 11 janvier 2019, certains symptômes avaient été observés chez des élèves et des membres du personnel.
  • Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur collabore étroitement avec la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys et le ministère de la Santé et des Services sociaux pour que les familles et le personnel soient accompagnés.
  • À ce jour, un enfant présente toujours des symptômes persistants.
  • La lettre du ministre transmise aux dirigeants des établissements d’enseignement, en date du 17 janvier 2019, est en annexe.

9 500 $ à la Municipalité régionale de comté de Portneuf


 Publié le 17 janvier 2019

Le gouvernement du Québec contribue financièrement à la réalisation d’une étude en vue de l’implantation de sentiers sur le littoral portneuvois. Ce sont 9 500 $ qui seront accordés à la Municipalité régionale de comté (MRC) de Portneuf pour cet exercice.

« La région de la Capitale-Nationale a la chance d’être bordée par le majestueux fleuve Saint-Laurent. Je suis heureuse d’appuyer des initiatives comme celle-ci, qui permet non seulement l’accès à ses rives, mais contribue aussi à bonifier l’offre écotouristique. », a annoncé Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

Le projet concerté, Promenade du Saint-Laurent, découle du rapport sur la mise en valeur du Saint-Laurent touristique dans Portneuf. Il prévoit un volet visant la création de chemins balisés sur la grève dans les municipalités longeant le littoral de la MRC.

« L’aménagement de sentiers balisés visant à mettre en valeur le littoral du fleuve Saint-Laurent dans Portneuf représente un potentiel intéressant sur les plans récréotouristique, écologique et éducatif. Je suis fier de la volonté des Portneuvois de se réapproprier leur rivage. », a souligné Vincent Caron, député de Portneuf.

Faits saillants :

L’aide financière accordée provient du Fonds de développement économique de la région de la Capitale-Nationale (FDERCN) du Secrétariat à la Capitale-Nationale.
Doté d’une enveloppe annuelle de près de 5,8 M$, le FDERCN vise à soutenir la réalisation de projets ayant des répercussions sur le développement économique et le rayonnement de la région de la Capitale-Nationale.

Lancement de la Grande corvée


 Publié le 17 janvier 2019

Pour répondre aux besoins des entreprises et pour agir en concertation avec tous les acteurs du marché du travail, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, lance une Grande corvée. Cette vaste offensive a pour but d’écouter et d’outiller les entreprises qui évoluent dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre.

Cette opération débutera le 21 janvier prochain et sera réalisée par plus de 200 conseillers du ministère du Travail, de l’Emploi, et de la Solidarité sociale, par l’intermédiaire de son réseau de 165 bureaux de Services Québec et centres locaux d’emploi, situés dans les 17 régions administratives. Cette action se déroulera en continu et s’inscrit désormais comme une nouvelle façon de communiquer et d’échanger avec les entreprises du Québec.

Cette Grande corvée permettra également au Ministère d’être en mesure de prendre le pouls du marché, et ce, par le recensement des besoins et des enjeux exprimés par les chefs d’entreprises. Cette opération d’envergure fera l’objet d’un suivi serré.

« Nous lançons aujourd’hui une opération sans précédent pour soutenir les entreprises afin de les aider à relever les défis qu’elles rencontrent devant ce phénomène qu’est la rareté de la main-d’œuvre. Pour assurer le succès de nos actions, nous devons collectivement revoir nos modèles et nos façons de faire pour profiter des nouvelles réalités du marché du travail. C’est en faisant équipe que nous relèverons ce défi. Dans cette perspective, nous irons au-devant des entreprises afin qu’elles bénéficient de tout le soutien que notre gouvernement peut offrir. », a déclaré Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Présenter l’éventail des outils

Les premières entreprises appelées sont celles où le besoin de main-d’œuvre a été identifié. Le personnel du Ministère proposera des solutions spécifiques et appropriées à leur situation. En effet, il existe plusieurs mesures, élaborées en concertation avec les partenaires du marché du travail, disponibles pour les entreprises concernant la gestion de leurs ressources humaines, notamment pour le soutien au recrutement, la rétention et le développement de leur main-d’œuvre.

Le ministre a également dévoilé un portrait exhaustif des emplois disponibles par région et par secteur d’activité. Il s’agit d’un portrait qui permet, entre autres, d’outiller les acteurs et ministères impliqués dans l’enjeu de la main-d’œuvre en plus de dresser un état de la situation.

De plus, M. Boulet commencera prochainement une tournée provinciale afin de mobiliser les partenaires du marché du travail pour contrer les problématiques régionales en matière de rareté de la main-d’œuvre. L’intervention du gouvernement en cette matière suivra l’évolution du marché du travail, ce qui permettra de proposer en temps réel des actions répondant concrètement aux besoins spécifiques des différents acteurs concernés.

Le contexte actuel de plein emploi présente des défis importants, mais offre aussi des occasions multiples dont celle d’augmenter la productivité des entreprises du Québec et ainsi de créer des emplois payants. M. Boulet compte sur la collaboration de tous les acteurs du milieu pour assurer le succès de cette démarche.

Faits saillants :

  • L’intervention du Ministère sur la main-d’œuvre se déploie sur quatre fronts, soit :
    Intégrer le plus grand nombre de personnes au marché du travail, entre autres les personnes handicapées, travailleurs expérimentés, autochtones et immigrantes.
  • Adapter la main-d’œuvre actuelle pour soutenir les travailleurs afin d’actualiser leurs compétences pour répondre aux transformations de l’économie en leur offrant de la formation continue.
    Préparer la future main-d’œuvre en offrant des formations adaptées à l’évolution des besoins du marché et en orientant les jeunes vers ces domaines.
  • Accroître la productivité des entreprises en les accompagnant dans la mise en place de solutions pour compenser la rareté de la main-d’œuvre, soit par la réorganisation du travail, l’acquisition d’équipement, la numérisation, la robotisation, les technologies de l’information, la recherche et le développement.
  • Les conseillers aux entreprises du Ministère offriront aux entreprises du soutien en matière de gestion de leurs ressources humaines, dont de l’aide pour l’amélioration de leurs processus de recrutement de personnel et pour le développement des compétences de leurs employés. Ils accompagneront les entreprises et les orienteront également vers des programmes, mesures et services du gouvernement du Québec pouvant les appuyer dans leurs projets de développement.
  • Également, afin de favoriser un meilleur équilibre entre la formation des futurs travailleurs et les besoins anticipés de main-d’œuvre, une campagne de promotion et de valorisation des métiers et professions les plus demandés est présentement en cours.
  • Les entreprises souhaitant de l’appui en matière de gestion de leurs ressources humaines peuvent aussi contacter le bureau de Services Québec ou le centre local d’emploi le plus près afin de rencontrer un conseiller aux entreprises.

Nouveaux produits de financement de La Financière agricole du Québec


 Publié le 17 janvier 2019

Contribuer à un environnement économique propice à la création de nouvelles entreprises est un objectif important du nouveau gouvernement du Québec. C’est dans cette perspective que le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, est fier d’annoncer un nouveau produit de financement offert par La Financière agricole du Québec : la garantie de prêt levier. Dans la foulée de poursuivre l’objectif de soutenir la relève agricole du Québec, le ministre annonce le renouvellement du Fonds d’investissement pour la relève agricole (FIRA).

« L’une des raisons majeures derrière mon engagement politique est de contribuer à la vitalité économique du Québec. Les Québécois ont les capacités d’en faire plus, de tirer davantage leur épingle du jeu. Pour les appuyer, notre gouvernement s’assure d’offrir de nouveaux produits pour convaincre les jeunes de lancer leur propre entreprise, en agriculture comme ailleurs. Je suis donc très fier d’annoncer la création de la garantie de prêt levier et de confirmer le renouvellement du FIRA. Ces outils sauront aider notre jeunesse, que nous savons pleine d’ambition! », a annoncé M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

Grâce à la garantie de prêt levier, un promoteur pourra désormais obtenir un prêt pouvant atteindre jusqu’à 100 000 dollars, sans prise de garantie mobilière ou immobilière. De fait, s’il ne possède pas les garanties financières normalement exigées, sa demande de prêt pourra être analysée sous d’autres angles. La décision d’accorder ou non le financement s’appuiera ainsi sur cinq catégories de critères : le parcours du producteur, son plan d’affaires, son réseau d’affaires, de même que la rentabilité et le potentiel de son projet. Un nouvel entrepreneur qui présente un projet prometteur et viable à La Financière agricole du Québec a donc plus de chances que jamais d’obtenir le financement qu’il souhaite.

FIRA

Dans la même veine, le nouveau gouvernement du Québec est fier de reconduire le Fonds d’investissement pour la relève agricole en renouvelant son partenariat avec le Fonds de solidarité FTQ et Desjardins Capital. Cette entente représente la prolongation de l’investissement de 75 millions de dollars sur une période de 6 ans. Ce renouvellement est assujetti aux conditions normales de clôture.

Le FIRA soutient la pérennité des entreprises agricoles en encourageant la nouvelle génération à prendre la relève. Il permet aux jeunes de démarrer ou d’acquérir une exploitation agricole. Il s’adresse à des personnes âgées entre 18 et 39 ans, qui sont à l’œuvre dans l’agriculture ou en voie de l’être, qui ont une formation reconnue dans ce domaine et qui détiennent au moins 20 % des parts de l’entreprise.

« La Financière agricole du Québec contribue à la création d’entreprises agricoles. Le lancement de la garantie de prêt levier et le renouvellement du FIRA démontrent que nous nous adaptons constamment aux besoins de notre clientèle pour lui offrir les produits et les programmes les plus appropriés. Nous jouons d’ailleurs un rôle particulièrement soutenu auprès de la relève agricole. Nous sommes une organisation responsable et innovante, au service d’un secteur d’activité prospère et durable. », a souligné M. Ernest Desrosiers, président-directeur général de La Financière agricole du Québec.

L’annonce de la création de la garantie de prêt levier ainsi que celle de la reconduction du FIRA ont été faites, en marge du Salon de l’agriculture, de manière conjointe par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, M. André Lamontagne, et le président-directeur général de La Financière agricole du Québec, M. Ernest Desrosiers.

« Avec ses produits financiers novateurs et souples, le FIRA permet à de jeunes passionnés d’agriculture de profiter de liquidités supplémentaires à une étape cruciale du développement de leur entreprise. Nous nous assurons qu’ils bénéficient d’un environnement favorable pour les appuyer dans l’évolution de leurs compétences d’entrepreneur, et ce, en étant complémentaire aux produits de La Financière agricole du Québec. », a indiqué M. Paul Lecomte, directeur général du Fonds d’investissement pour la relève agricole.

Faits saillants

  • La garantie de prêt levier s’adresse à de nouveaux entrepreneurs, c’est-à-dire qui ne sont pas propriétaires en tout ou en partie d’une autre entreprise agricole.
  • La possibilité d’obtenir la garantie de prêt levier repose sur la capacité de gestion de l’entrepreneur et sur les perspectives de rentabilité. Un projet comportant un niveau de risque plus élevé pourrait donc dorénavant bénéficier d’un financement.
  • La garantie de prêt levier est accordée seulement après qu’ont été explorées les formules de financement courantes de La Financière agricole du Québec.
  • Les entreprises de petite taille, les cultures considérées comme émergentes et les projets de location de terres sont notamment identifiés comme des éléments potentiels qui pourraient se prévaloir de ce produit.
  • La durée maximale du prêt est de 10 ans.
  • Toutes les fins de financement sont admissibles, à l’exception des consolidations, des résidences et des besoins d’un tiers.
  • Le FIRA a été créé en 2011 à la suite d’un partenariat réunissant La Financière agricole du Québec, le Fonds de solidarité FTQ et Desjardins Capital.
  • À ce jour, quelque 23 millions de dollars ont été investis dans près de 90 projets.
    Les investissements du FIRA sont principalement faits sous la forme de prêts de mise de fonds ou d’ententes de location de terres agricoles.

Reprise de l’analyse complète du dossier lié à la desserte maritime


 Publié le 17 janvier 2019

Le ministre des Transports et ministre responsable de l’Estrie, François Bonnardel, était de passage aux Îles-de-la-Madeleine ce jeudi afin de confirmer que le gouvernement du Québec reprend l’analyse complète du dossier lié à la desserte maritime aux Îles-de-la-Madeleine. Du même coup, il annonce la tenue de consultations pour déterminer les besoins des Madelinots.

« Le contrat de desserte maritime des Îles-de-la-Madeleine octroyé à Navigation Madeleine inc. a été accordé par l’ancien gouvernement dans une perspective purement électoraliste, et cette démarche soulève plusieurs préoccupations. Comme il n’existe aucune étude sur les besoins réels des Madelinots, notre gouvernement a pris une décision responsable qui nous permettra de réviser le modèle d’affaires proposé afin d’optimiser les services offerts, ce qui est non seulement dans l’intérêt des résidents des Îles-de-la-Madeleine, mais aussi de l’ensemble de la population du Québec. », a annoncé François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie.

Étant donné que le modèle d’affaires proposé par l’ancien gouvernement pour cette desserte maritime n’a pas fait l’objet d’études suffisantes et des consultations requises, l’abrogation du décret concluant un contrat de service de gré à gré avec Navigation Madeleine inc. permettra un temps d’arrêt pour déterminer le scénario optimal à mettre en place pour la communauté des Îles-de-la-Madeleine. Les consultations se dérouleront rapidement au cours des prochaines semaines.

« Cette décision va permettre à notre gouvernement de s’assurer que la population des Îles-de-la-Madeleine ait accès à des biens et des services, et ce, à un coût abordable. Il faut rappeler que cette desserte non seulement contribue au désenclavement des Madelinots, mais elle favorise également l’approvisionnement en biens et en denrées en provenance de toutes les régions du Québec. Il est important d’étudier les besoins de la population afin de mieux adapter les services. », a souligné Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

La mobilité des citoyens partout au Québec est une préoccupation pour le nouveau gouvernement du Québec, tout comme le respect de la capacité de payer des contribuables. Cette décision se veut responsable et annule une annonce purement électoraliste de l’ancien gouvernement.

Le gouvernement comprend bien l’importance de la desserte maritime pour les Madelinots, et c’est pourquoi les différents partenaires devront faire rapport d’ici le 12 juin prochain au Conseil des ministres en vue d’une prise de décision sur le scénario optimal de desserte maritime.

Faits saillants :

  • La Société des traversiers du Québec (STQ) est responsable de l’administration de la desserte maritime des Îles-de-la-Madeleine, dont l’exploitation est confiée par contrat à Navigation Madeleine inc., filiale de la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA) jusqu’en 2020.
  • Deux navires sont exploités par Navigation Madeleine inc. : CTMA Vacancier et CTMA Voyageur. Bien qu’ils soient en bonne condition, ils devront être remplacés éventuellement.
  • En août 2018, un décret permettant de conclure un contrat de gré à gré avec Navigation Madeleine inc. a été adopté plutôt que de procéder par appel d’offres public.
  • Le ministère des Transports et le ministère de l’Économie et de l’Innovation, en collaboration avec la STQ et le ministère du Tourisme, ont été mandatés pour procéder à l’élaboration et à l’analyse de diverses options pour la desserte maritime des Îles-de-la-Madeleine. Les partenaires devront faire rapport au Conseil des ministres d’ici le 12 juin en vue d’une prise de décision.