Des gestes pour un Québec plus égalitaire


 Publié le 8 mars 2019

En cette Journée internationale des femmes, la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, s’est donné comme mission de mettre en valeur le rôle qu’ont joué les femmes dans notre histoire et d’inspirer les nouvelles générations à poursuivre le travail pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes.

« Je suis fière des actions annoncées aujourd’hui puisqu’elles contribueront à l’atteinte de l’égalité de fait. C’est en étant toutes et tous des alliés que nous arriverons à bâtir un Québec où chaque personne peut choisir la place qui lui convient. Je profite de cette journée du 8 mars pour remercier les groupes de femmes et les organismes qui s’impliquent dans le but de mettre en valeur le rôle des femmes, défendre leurs droits et faire avancer l’égalité. », a déclaré Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine.

HUIT GRANDES FEMMES HONORÉES

La ministre Charest annonce que la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Langue française, Mme Nathalie Roy, désigne huit pionnières québécoises comme personnages historiques en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Il s’agit de Mmes Marie Lacoste-Gérin-Lajoie, Idola Saint-Jean, Thérèse Casgrain, Marie-Aveline Bengle, Irma LeVasseur, Maude Abbott, Laure Gaudreault et Elizabeth Carmichael Monk.

Les actions que ces femmes ont menées ont eu une incidence majeure sur l’amélioration des droits collectifs des femmes, tant sur le plan politique, juridique et médical qu’éducatif. Ces femmes ont été au cœur des premières grandes revendications pour l’égalité des droits civils et pour la reconnaissance sociale. Elles se sont engagées et ont lutté pour le droit de vote et d’éligibilité, l’accès à l’éducation supérieure, la syndicalisation et l’accès aux professions libérales.

« Les femmes que nous désignons aujourd’hui sont de véritables modèles pour notre nation, en particulier pour la jeunesse québécoise. Ce geste revêt une grande valeur puisque notre gouvernement a à cœur de redonner à ces femmes marquantes la place qui leur revient dans notre mémoire collective et de les faire connaître aux nouvelles générations. », a souligné Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Langue française.

PLUS DE FEMMES QUE JAMAIS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION DES SOCIÉTÉS D’ÉTAT

Le gouvernement du Québec dévoile également que les femmes sont de plus en plus nombreuses à siéger au sein des conseils d’administration de l’ensemble des sociétés d’État, selon les données du dernier rapport annuel du Secrétariat aux emplois supérieurs (SES). Les statistiques mentionnées dans le rapport indiquent que la représentation des femmes est passée de 27 % en décembre 2005 à 55,6 % en décembre 2018. Rappelons que le SES est mandaté pour produire ce rapport en vertu de la Politique concernant la parité entre les femmes et les hommes au sein des conseils d’administration des sociétés d’État, adoptée par décret en décembre 2007.

VERS UNE PLUS GRANDE REPRÉSENTATION FÉMININE SUR LA SCÈNE MUNICIPALE

La ministre Charest participe aujourd’hui au lancement de la Politique d’égalité et de parité entre les femmes et les hommes de la Fédération québécoise des municipalités (FQM). Cette politique a été élaborée dans le cadre de la Stratégie gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes vers 2021. La FQM a reçu une aide financière de 400 000 $ du gouvernement pour l’élaboration de cette politique et pour la réalisation d’autres projets en matière d’égalité entre les femmes et les hommes.

Faits saillants :

Le gouvernement du Québec poursuit le déploiement des mesures prévues à la Stratégie gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes vers 2021 (Stratégie Égalité), dont les objectifs sont les suivants :

  • réduire les inégalités persistantes et préoccupantes;
  • agir en ayant la préoccupation de considérer l’ensemble des femmes, notamment les aînées, les femmes handicapées et celles issues des communautés ethnoculturelles ou LGBTQ;
  • mobiliser les femmes et les hommes pour qu’ils fassent progresser ensemble l’égalité de fait, et ce, dans tous les milieux et dans toutes les régions.

Les huit femmes désignées comme personnages historiques :

  • Considérée comme l’une des pionnières du mouvement féministe, Marie Lacoste-Gérin-Lajoie a cofondé la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste (1907) et le Comité provincial pour le suffrage féminin (1922). C’est en grande partie grâce à elle que l’Assemblée législative modifie, en 1931, le Code civil du Québec pour donner à la femme mariée le plein contrôle de ses avoirs et de son salaire.
  • Idola Saint-Jean est une des figures importantes de la lutte pour l’obtention du droit de vote pour les femmes québécoises. Elle est la fondatrice de l’Alliance canadienne pour le vote des femmes du Québec (1927) et la première Québécoise à s’être présentée à des élections fédérales (1930).
  • Thérèse Casgrain est la plus connue des suffragettes québécoises. Elle est reconnue comme l’une des principales artisanes de l’obtention du droit de vote et d’éligibilité par les femmes québécoises (1940). Elle est à l’origine de la création de la Fédération des femmes du Québec (1966).
  • À une époque où les jeunes filles n’avaient pas accès aux études supérieures, Marie-Aveline Bengle, dite mère Sainte-Anne-Marie, a joué un rôle clé dans la lutte pour le droit à l’instruction en fondant le premier collège classique féminin au Québec (1908).
  • Première Canadienne française à exercer la médecine au Québec et pionnière de la pédiatrie québécoise, Irma LeVasseur est à l’origine de la fondation des deux premiers hôpitaux pour enfants au Québec, soit les hôpitaux Sainte-Justine (1907) et de L’Enfant-Jésus (1923).
  • Deuxième femme diplômée en médecine au Québec (1894), Maude Abbott est reconnue comme la première femme à avoir enseigné la médecine au Québec. Elle a aussi contribué à la fondation de la Fédération des femmes médecins du Canada (1924).
  • Laure Gaudreault est une pionnière du syndicalisme dans le monde de l’éducation. Elle a joué un rôle déterminant dans la mise sur pied des syndicats d’enseignants au cours des décennies 1930 et 1940.
  • Elizabeth Carmichael Monk est une pionnière de l’accession des femmes québécoises à la profession juridique. Elle est l’une des premières femmes admises au Barreau du Québec (1942).

Hommage aux femmes des Premières Nations


 Publié le 8 mars 2019

La ministre responsable des Affaires autochtones, Mme Sylvie D’Amours, participe au vernissage de l’exposition Oubliées ou disparues : Akonessen, Zitya, Tina, Marie et les autres à l’Espace culturel Ashukan à Montréal en cette Journée internationale des femmes. La ministre veut ainsi rendre hommage aux femmes des Premières Nations et aux femmes inuites. Elle a tenu à souligner le courage, la force et la résilience de ces femmes et leur apport inestimable au développement collectif, dans toutes les sphères de l’activité humaine.

Mme D’Amours a profité de cette tribune pour rappeler la place centrale accordée aux femmes dans le Plan d’action gouvernemental du Québec pour le développement social et culturel des Premières Nations et des Inuits. Il faut mentionner que les rapports de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et de celui de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec, la Commission Viens seront déposés en cours d’année. La ministre accueillera avec intérêt leurs recommandations.

« Les observations et recommandations formulées à la suite de ces deux enquêtes permettront d’obtenir un tableau actualisé de la situation et de déterminer des avenues de solution. Avec le Plan d’action gouvernemental pour le développement social et culturel des Premières Nations et des Inuits, le gouvernement du Québec s’est déjà engagé dans une démarche structurée pour assurer le développement des communautés autochtones et accroître leur mieux-être. Évidemment, à titre de piliers de leurs communautés, les femmes autochtones doivent prendre part activement à la démarche. J’espère qu’elles ressentent déjà les retombées positives de notre action commune. », a déclaré Sylvie D’Amours, ministre responsable des Affaires autochtones.

Une quarantaine de classes de maternelle 4 ans en Mauricie


 Publié le 7 mars 2019

Les députées et députés de Trois-Rivières, Jean Boulet, de Champlain, Sonia LeBel, de Maskinongé, Simon Allaire, et de Laviolette-Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, se réjouissent de l’ouverture prévue de 42 classes de maternelle 4 ans dans les écoles de la Mauricie. Ils encouragent d’ailleurs les parents à se prévaloir dès maintenant de cette offre de services gratuits et de qualité pour leurs enfants.

« Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les élèves et les parents de la Mauricie. La maternelle 4 ans, gratuite et non obligatoire, permettra une détection et une prise en charge rapides des enfants ayant de potentiels retards de développement, tout en leur offrant des apprentissages par le jeu. D’ici cinq ans, notre gouvernement désire rendre la maternelle 4 ans disponible pour tous les enfants de la Mauricie et des autres régions du Québec. J’invite les parents admissibles à ce service à inscrire dès maintenant leurs enfants en vue de la prochaine rentrée. », a annoncé Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre responsable de la région de la Mauricie et député de Trois-Rivières.

Pour l’année scolaire 2019-2020, c’est 644 classes de maternelle 4 ans qui devraient être offerts aux parents et aux élèves du Québec.

Rappelons que le projet de loi no 5 modifiant la Loi sur l’instruction publique et d’autres dispositions à l’égard des services de l’éducation préscolaire destinés aux élèves âgés de 4 ans, présenté le 14 février à l’Assemblée nationale par le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, prévoit l’accès graduel à la maternelle à temps plein pour tous les enfants de 4 ans dont les parents en font le choix.

« Ultimement, cette offre de services nous permettra d’améliorer la réussite scolaire de nos enfants et ainsi d’augmenter le taux de diplomation. Je pense que nous pouvons tous être fiers de cette grande ambition que nous nous donnons. En ce moment, la maternelle 4 ans est uniquement offerte dans certains milieux défavorisés. Pourtant, les difficultés d’apprentissage n’ont pas de code postal et tous les enfants du Québec devraient pouvoir profiter de ce service. », a déclaré Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Faits saillants :

  • Un ajout de 250 classes est prévu dès septembre 2019 pour un nombre total de 644 classes partout au Québec.
  • Les inscriptions sont maintenant en cours en vue de l’année scolaire 2019-2020 pour les écoles visées.
  • La liste complète des écoles visées est disponible à l’adresse suivante : http://www.education.gouv.qc.ca/parents-et-tuteurs/maternelle-4-ans/ecoles-pressenties-pour-accueillir-des-classes/.
  • Cet automne, les classes seront ouvertes dans des milieux défavorisés, mais les critères de défavorisation sont élargis pour permettre à un plus grand nombre d’enfants de bénéficier du service.
  • La proposition relative à l’accès universel à la maternelle 4 ans vise à élargir l’éventail des services éducatifs offerts.
  • L’objectif est de faire en sorte que d’ici cinq ans, tous les parents qui le souhaitent puissent inscrire leur enfant à la maternelle 4 ans à temps plein.

XP_MTL: Expérience combinant magasinage et sorties culturelles


 Publié le 7 mars 2019

Le gouvernement du Québec est heureux d’appuyer XP_MTL, une expérience combinant magasinage et sorties culturelles au centre-ville de Montréal.

La ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau, a annoncé aujourd’hui l’attribution d’une aide financière de 150 000 $ pour la réalisation de ce projet.

« En plus de mettre de l’avant le talent de créateurs d’ici, XP_MTL permettra de dynamiser un secteur emblématique où convergent de nombreux citoyens, touristes, travailleurs et étudiants. Notre gouvernement est fier de soutenir cette initiative qui contribue à la renommée de Montréal en tant que métropole animée, créative et riche en culture. », a annoncé Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

XP_MTL est un concept événementiel novateur qui proposera, toute l’année 2019, des activités, des spectacles et des animations aux Montréalais et aux visiteurs qui fréquentent le secteur commercial de la rue Sainte-Catherine Ouest et ses alentours.

Fait saillant :

  • L’aide financière provient du Fonds d’initiative et de rayonnement de la métropole, un programme administré par le Secrétariat à la région métropolitaine du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

Une journée très positive pour la ministre du Tourisme et les acteurs touristiques d’Eeyou Istchee Baie-James


 Publié le 7 mars 2019

La ministre du Tourisme, Mme Caroline Proulx, était de passage dans la région touristique d’Eeyou Istchee Baie-James, aujourd’hui, pour le cinquième arrêt de sa tournée de consultation de l’industrie touristique. Une quarantaine de représentants d’entreprise de plusieurs secteurs d’activité se sont rassemblés au Club de golf Chibougamau afin de participer à des ateliers de réflexion et de faire part de leurs idées pour stimuler la croissance de l’industrie touristique québécoise.

« C’est en s’unissant et en discutant que jaillissent des idées nouvelles et constructives. Je suis ravie de la grande participation des entreprises touristiques d’Eeyou Istchee Baie-James. Elles ne manquent pas de talent et de créativité pour faire face aux défis qu’elles rencontrent dans leur région, reconnue pour la richesse de ses cultures et ses espaces naturels exceptionnels. Je suis convaincue qu’au terme de cette tournée, nous aurons déjà une vue d’ensemble des avenues à explorer pour appuyer nos entreprises et faire en sorte qu’elles demeurent des leaders dans leur domaine. Ensemble, nous souhaitons poursuivre notre ascension et faire du Québec une destination de choix pour les visiteurs de toutes provenances, en plus d’accroître la venue de touristes internationaux. », a déclaré Caroline Proulx, ministre du Tourisme.

La ministre a également rencontré des dirigeants des principales associations touristiques de la région. Elle s’est ensuite rendue à l’Institut culturel cri Aanischaaukamikw d’Oujé-Bougoumou pour s’entretenir avec des élus locaux. Ces rencontres ont permis d’aborder avec eux les enjeux auxquels fait face leur région et d’échanger sur leur vision et leurs ambitions visant à faire du Québec un incontournable à l’échelle internationale.

La ministre terminera sa journée à Chapais, où elle annonce une aide financière à la Chambre de commerce Chibougamau-Chapais ainsi qu’au centre plein air du Mont-Chalco pour soutenir leurs projets touristiques. Ce soutien est octroyé par l’entremise de l’Entente de partenariat régional en tourisme (EPRT) de la région touristique de la Baie-James, en collaboration avec Tourisme Baie-James.

Rappelons que cette tournée, qui comprend 18 arrêts à travers le Québec, constitue la première étape d’une importante démarche de consultation dont l’objectif est d’alimenter les travaux d’élaboration de la stratégie de croissance économique de l’industrie touristique 2020-2025.

Faits saillants :

    • La démarche de consultation se conclura par le dévoilement de la stratégie de croissance économique de l’industrie touristique 2020-2025 lors des Assises du Tourisme 2020. Elle comprend les phases suivantes :
    • Tournée des régions.
    • Présentation des constats de la tournée des régions et validation des orientations envisagées auprès de l’industrie touristique, lors des Assises du Tourisme 2019.
    • Appel de mémoires, d’avis et de commentaires.
    • Rencontres de groupes de travail mixtes (représentants du ministère du Tourisme, de l’industrie, de ministères et d’organismes partenaires, etc.).
    • Consultations ciblées.
    • Dates des prochaines consultations régionales :

      Date

      Région touristique

      Ville

      18 mars

      Mauricie

      Trois-Rivières

      22 mars

      Québec

      Québec

      28 mars

      Saguenay-Lac-Saint-Jean

      Alma

      29 mars

      Manicouagan et Duplessis

      Sept-Îles

      1er avril

      Charlevoix

      Baie-Saint-Paul

      5 avril

      Chaudière-Appalaches

      Lévis

      8 avril

      Bas-Saint-Laurent et Gaspésie

      Matane

      9 avril

      Îles-de-la-Madeleine

      Cap-aux-Meules

      15 avril

      Montréal

      Montréal

      16 avril

      Cantons-de-l’Est

      Sherbrooke

      24 avril

      Montérégie

      Saint-Jean-sur-Richelieu

      25 avril

      Laurentides

      Mont-Tremblant

      26 avril

      Outaouais

      Gatineau

  • Les entreprises qui souhaitent participer à l’activité de consultation se déroulant dans leur région peuvent signifier leur intérêt en remplissant le formulaire prévu dans le site Web du ministère du Tourisme.

Construction d’un nouveau pont à l’Île-aux-Tourtes


 Publié le 6 mars 2019

Le gouvernement du Québec annonce que le pont de l’Île-aux-Tourtes sera reconstruit afin de préserver ce lien interrives stratégique dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal.

La ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau, a confirmé aujourd’hui la solution retenue.

« Le pont de l’Île-aux-Tourtes est une voie d’entrée sur l’île de Montréal très importante pour les usagers de la région, en plus de jouer un rôle névralgique dans le commerce avec l’Ontario et les États-Unis. Différentes options ont été analysées, mais la reconstruction du pont de l’Île-aux-Tourtes représente la meilleure solution à long terme. Conformément à l’engagement du premier ministre, notre gouvernement a privilégié l’option qui non seulement permettra d’assurer la mobilité des personnes et des marchandises, mais qui favorisera également les déplacements en transport collectif et actif. De plus, dans un réel souci d’intégration architecturale du futur pont, des tables thématiques, portant notamment sur l’architecture, seront organisées prochainement afin de connaître les attentes du milieu. », a annoncé Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

Le scénario actuel prévoit un nouveau pont comportant trois voies de circulation par direction afin de maintenir la capacité routière actuelle, un accotement accessible aux autobus et une piste polyvalente pour les piétons et les cyclistes. Le pont sera construit au nord de la structure actuelle.

Le projet sera réalisé en mode conception-construction-financement. Ce mode est celui qui offre, dans le cadre de ce projet, la meilleure valeur ajoutée aux fonds publics investis, tout en permettant d’obtenir une infrastructure durable et de qualité et d’encourager l’innovation.

Ce projet est assujetti à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement.

Faits saillants :

La nouvelle structure comprendrait :

  • trois voies par direction;
  • une piste polyvalente;
  • des accotements adaptés à une utilisation par les autobus.
  • Une attention particulière sera accordée à l’architecture du nouveau pont.
  • Près de 86 000 véhicules empruntent la structure chaque jour, dont environ 10 % de véhicules lourds (données de 2017).
  • Jusqu’à la réalisation du projet majeur, le pont fera l’objet d’un programme de maintien afin qu’il demeure fonctionnel et sécuritaire pour les usagers de la route.
  • Des entraves à la circulation seront nécessaires à la réalisation de ces travaux.
  • Des consultations publiques sur le projet se tiendront prochainement.
  • Le 18 mars à Vaudreuil-Dorion.
  • Le 27 mars à Senneville.

Inauguration du Centre de pédiatrie sociale en communauté de Rimouski-Neigette


 Publié le 6 mars 2019

Pour soutenir les enfants en situation de vulnérabilité et favoriser leur développement global, le gouvernement du Québec, en partenariat avec la Fondation du Dr Julien, inaugure le Centre de pédiatrie sociale en communauté de Rimouski-Neigette. Dans le cadre de ce partenariat, une subvention gouvernementale de 50 000 $ a été attribuée pour le démarrage du projet.

« Notre gouvernement s’est engagé à agir tôt et de manière concertée auprès des tout-petits, de la naissance à leur entrée à l’école. L’une de nos priorités est de soutenir les enfants en situation de vulnérabilité et de les accompagner dans leur développement global pour qu’ils puissent réaliser leur plein potentiel. Je tiens à remercier tous les partenaires qui se sont associés pour la réalisation de ce projet mobilisateur. Je pense notamment au personnel de la Fondation du Dr Julien ainsi qu’aux partenaires issus des domaines de la santé et des services sociaux, du droit, des affaires, de l’éducation, de la petite enfance et du milieu communautaire. Un grand merci à toutes et à tous pour vos différentes contributions qui assurent le mieux-être des enfants en situation de grande vulnérabilité dans la communauté de Rimouski-Neigette. », a annoncé Mathieu Lacombe, ministre de la Famille.

Le ministre de la Famille, M. Mathieu Lacombe, a participé aujourd’hui à l’inauguration de ce nouveau centre de pédiatrie sociale en communauté en présence de représentants de l’équipe médicale et de plusieurs partenaires associés à la réalisation de ce projet.

L’ouverture de ce nouvel établissement permettra de venir en aide à plusieurs enfants en situation de vulnérabilité dans la communauté de Rimouski-Neigette. Il s’agit, entre autres, d’enfants suivis par la Direction de la protection de la jeunesse, les services du CLSC et l’équipe de pédiatres juridiques de Rimouski ainsi que certains enfants ayant le statut de réfugiés.

« L’appui accordé par notre gouvernement à ce projet témoigne de l’importance que nous accordons collectivement au développement des enfants, et ce, sur l’ensemble du territoire québécois. Cela démontre que nous avons tout particulièrement à cœur d’offrir le meilleur soutien possible aux enfants qui sont en situation de vulnérabilité, et ce, dans leur propre communauté, afin de leur donner toutes les chances d’aller au bout de leur potentiel une fois adulte. À terme, c’est toute notre société qui en bénéficiera, et nous sommes très fiers de travailler tous ensemble en ce sens. », a déclaré Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux.

Faits saillants

  • En 2015, le gouvernement du Québec s’est engagé à accompagner la Fondation du Dr Julien dans le déploiement d’un réseau de centres de pédiatrie sociale en communauté afin de joindre des enfants en situation de grande vulnérabilité. Ainsi, une contribution financière de 22 M$ sur cinq ans a été annoncée afin de soutenir la Fondation pour le développement du réseau de centres de pédiatrie sociale en communauté à travers le Québec.
  • En 2018, un financement supplémentaire de 23 M$ sur quatre ans, jusqu’en 2022-2023, a été annoncé pour poursuivre le déploiement des centres.
  • Actuellement, 40 communautés sont reconnues par le comité de coordination dans le cadre du partenariat entre le gouvernement et la Fondation, dont la communauté Atikamekw de Manawan. De ce nombre, plus de 35 centres sont en activité et offrent des services cliniques aux enfants et les autres centres ouvriront prochainement.

Retour du Commissaire à la santé et au bien-être cet été


 Publié le 6 mars 2019

La ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, annonce le lancement du processus qui mènera à la nomination du prochain Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE), qui doit entrer en poste l’été prochain.

« Notre gouvernement s’est engagé à rétablir rapidement le poste de Commissaire à la santé et au bien-être, qui est actuellement inactif. Nous croyons qu’il est essentiel, au Québec, de pouvoir compter sur un organisme indépendant qui peut analyser la performance du réseau de la santé et des services sociaux, formuler des critiques constructives et proposer des recommandations pour améliorer l’accès aux soins. », a annoncé Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Le processus de nomination sera mené en respectant la Loi sur le Commissaire à la santé et au bien‑être. Ainsi, lors des prochaines semaines, divers partenaires du réseau de la santé et des services sociaux et des membres de la Commission de la santé et des services sociaux seront conviés à siéger à titre de membres du comité de candidatures. Ce comité devra proposer à la ministre de la Santé et des Services sociaux une liste de noms de personnes qu’il juge aptes à être nommées à titre de Commissaire à la santé et au bien-être. À la fin du processus, la ministre soumettra une recommandation au Conseil des ministres.

Le CSBE joue un rôle important en tant qu’observateur indépendant du système de santé et des services sociaux, notamment en émettant des recommandations permettant d’améliorer l’accessibilité et la qualité des services offerts aux usagers.

Création d’un groupe de travail sur la mobilité du secteur Namur-De la Savane


 Publié le 6 mars 2019

La ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau, et la mairesse de Montréal, Mme Valérie Plante, annoncent la création d’un groupe de travail consacré à repenser la mobilité dans le secteur Namur-De la Savane, sous la présidence de Mme Florence Junca-Adenot, professeure associée au Département d’études urbaines et touristiques à l’Université du Québec à Montréal.

« L’avènement de multiples projets résidentiels et commerciaux dans le secteur des autoroutes 15 et 40 nous apparaît comme une occasion d’entreprendre une réflexion avec l’ensemble des partenaires sur l’approche de gestion de tels projets. Les futurs développements aux abords de l’échangeur Décarie doivent impérativement prendre en compte leurs impacts sur la mobilité. Je suis convaincue que les actions du groupe de travail permettront d’établir des solutions qui contribueront à la revitalisation du secteur, tout en facilitant les déplacements. », a annoncé Mme Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

« Le secteur Namur-De la Savane recèle un important potentiel de développement. Pour bien saisir ces opportunités, il faut réfléchir sans tarder aux solutions à apporter aux enjeux de mobilité que connaît ce secteur. La création du groupe de travail est l’occasion rêvée de rassembler nos forces pour repenser la mobilité afin qu’elle réponde aux besoins des Montréalaises et Montréalais. Les travaux du groupe de travail viendront bonifier l’exercice de planification déjà en cours, en plus de nourrir la réflexion entourant des projets comme le Royalmount. En rassemblant autour d’une même table les partenaires, je suis convaincue que nous trouverons des solutions dignes du 21e siècle. », a indiqué Mme Valérie Plante, mairesse de Montréal.

Le comité travaillera, dans un premier temps, à déterminer les besoins en mobilité aux abords de l’échangeur Décarie, secteur qui sera profondément transformé au cours des prochaines années par la venue de projets immobiliers d’envergure. Dans un second temps, le groupe de travail devra émettre des recommandations en matière de mobilité et d’aménagement des nouveaux milieux de vie appelés à se développer.

Les solutions à court et à moyen terme permettant d’améliorer le service de transport en commun et les conditions de circulation sur les autoroutes 15 et 40 seront par la suite étudiées dans le cadre du plan stratégique de développement de l’Autorité régionale de transport métropolitain prévu d’ici la fin de l’année 2019.

« Le secteur Namur-De la Savane est un des 6 sites stratégiques de développement de l’agglomération de Montréal. Son enclavement, sa dépendance des autoroutes 15 et 40 ainsi que de l’échangeur Décarie, fortement congestionnés, ont freiné son essor. L’arrivée du REM, l’annonce de plusieurs projets de développement et la nécessité de réduire la congestion actuelle sur les deux autoroutes, vitales pour la région de Montréal, rendent nécessaires de trouver des solutions à ces enjeux de mobilité et d’aménagement interreliés. Une belle occasion pour proposer des solutions novatrices, exemplaires et intégrées répondant aux objectifs de la Politique de mobilité durable, à ceux du schéma d’aménagement de l’agglomération de Montréal, et du PMAD. », a souligné Mme Florence Junca-Adenot, présidente du groupe de travail sur la mobilité du secteur Namur-De la Savane et professeure associée au Département d’études urbaines et touristiques à l’Université du Québec à Montréal.

Faits saillants :

  • De multiples projets immobiliers d’envergure viendront profondément transformer le secteur Namur-De La Savane au cours des prochaines années. À titre d’exemple, sur une distance d’à peine quatre kilomètres, près de 20 000 nouveaux logements pourraient prochainement voir le jour.
  • La création du comité s’inscrit dans la recommandation de la Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation, mandatée par la Ville de Montréal pour mener une consultation publique sur le projet Royalmount.
  • Le groupe de travail sur la mobilité du secteur Namur-De La Savane comprend les partenaires suivants :
  • Ministère des Transports
  • Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation
  • Ville de Montréal
  • Ville de Mont-Royal
  • Association des municipalités de banlieue
  • Autorité régionale de transport métropolitain
  • Société de transport de Montréal

Projet minier assujetti à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement


 Publié le 5 mars 2019

Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, annonce que le projet minier Authier Lithium de Sayona Québec en Abitibi-Témiscamingue présenté dans la demande d’autorisation déposée par l’entreprise le 20 décembre 2018, est assujetti à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement menant au BAPE.

« La procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement, qui comprend notamment une étape d’information et de consultation publiques conduite par le BAPE, permettra à la population de s’exprimer et de s’informer. Ultimement, le promoteur pourra présenter les mesures de protection de l’environnement susceptibles d’assurer l’acceptabilité de son projet tant sur les plans social et environnemental que sur le plan économique. », a annoncé Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Le ministre a fait savoir aujourd’hui que les résultats des travaux d’analyse réalisés par le personnel de son ministère lui permettent de confirmer cet assujettissement. En effet, selon les documents déposés par l’entreprise dans le cadre de sa demande d’autorisation, le projet minier aura une capacité maximale journalière d’extraction supérieure au seuil de 2 000 tonnes métriques selon les critères établis par le Règlement relatif à l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement de certains projets.

À ce titre, ce projet devra notamment faire l’objet d’une consultation publique sur ses enjeux, d’une étude d’impact du promoteur, d’une période d’information publique menée par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) et d’une analyse environnementale du Ministère.

Faits saillants :

  • Rappelons que l’entreprise australienne Sayona Québec inc. souhaite exploiter le gisement Authier situé dans la municipalité de La Motte à 45 kilomètres au nord-ouest de Val‑d’Or, en Abitibi-Témiscamingue. L’exploitation du minerai de lithium se ferait à ciel ouvert sur une période de 18 ans. L’entreprise prévoit notamment construire un concentrateur et deux haldes afin d’entreposer les stériles et les résidus miniers filtrés. Le concentré de spodumène serait expédié à une tierce partie pour raffinage.
  • C’est le Règlement relatif à l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement de certains projets qui fixe le seuil d’extraction à partir duquel un projet est assujetti à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement.