53 000 $ pour soutenir le Concours Complet Bromont 2019


 Publié le 6 juin 2019

Le gouvernement du Québec attribue une aide financière maximale de 53 000 $ pour l’organisation du Concours Complet Bromont CCI 2019, qui se déroulera du 6 au 9 juin au Parc équestre olympique de Bromont.

La ministre du Tourisme, Mme Caroline Proulx, et la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, en ont fait l’annonce aujourd’hui.

Comme chaque année, le Concours Complet Bromont CCI, qui en est à sa 33e édition, présentera quelques-uns des meilleurs cavaliers au monde qui s’affronteront dans un triathlon équestre de calibre olympique. Le concours complet constitue le défi suprême pour le cheval et son cavalier et se compose de trois épreuves : dressage, endurance (cross-country) et sauts d’obstacles.

Le ministère du Tourisme accorde une somme de 28 000 $ provenant du Programme d’aide financière aux festivals et aux événements touristiques. Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur soutient l’événement pour un montant de 25 000 $ par l’intermédiaire du Programme de soutien aux événements sportifs internationaux (PSESI) du Fonds pour le développement du sport et de l’activité physique.

« Je me réjouis du soutien financier accordé au Concours Complet Bromont CCI. Cet événement incontournable, qui accueille chaque année de talentueux cavaliers venant des quatre coins du globe et de nombreux amateurs de sports équestres, contribue de belle façon au rayonnement de la ville de Bromont et du Québec. J’encourage d’ailleurs les visiteurs à prolonger leur séjour pour se laisser charmer par les nombreux attraits qu’offrent les environs. », a déclaré Caroline Proulx, ministre du Tourisme.

« Le soutien accordé à cette importante compétition équestre témoigne de la volonté de notre gouvernement d’encourager les événements qui font la promotion de la pratique d’activités physiques, sportives, de loisir et de plein air. Il s’agit également d’une occasion unique pour la ville de Bromont et la région de développer leur offre touristique tout en stimulant leur économie. Je me réjouis de voir le gouvernement du Québec collaborer à cette compétition. », a souligné Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine.

Liens connexes :

Bromont CCI :
http://bromonthorsetrials.com/

https://www.quebec.ca/tourisme-et-loisirs/fier-partenaire/

Ministère du Tourisme sur les médias sociaux :
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45 000 $ pour la tenue du Grand Prix Cycliste de Gatineau 2019


 Publié le 6 juin 2019

Le gouvernement du Québec attribue une aide financière de 45 000 $ pour l’organisation du Grand Prix Cycliste de Gatineau 2019, qui se déroulera du 6 au 9 juin.

La ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, en a fait l’annonce aujourd’hui.

Le Grand Prix Cycliste de Gatineau 2019 est une compétition internationale composée de cinq courses s’adressant à des cyclistes professionnels et intermédiaires. Parmi celles-ci, les courses Route UCI et Chrono UCI sont sanctionnées par l’Union Cycliste Internationale alors que la course Coupe Québec l’est par la Fédération québécoise des sports cyclistes.

« Par le soutien financier accordé pour la tenue du Grand Prix Cycliste de Gatineau 2019, nous montrons notre détermination à promouvoir la pratique régulière d’activités physiques, sportives et de plein air ainsi que notre volonté à inscrire le Québec comme un joueur majeur dans le milieu international du sport. J’invite tous les gens d’ici et d’ailleurs à venir encourager en grand nombre les athlètes inspirants qui concourront et à participer aux activités destinées à toute la famille », a déclaré Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine.

Lien connexe :

Grand Prix de Gatineau 2019 : http://grandprixcyclistegatineau.com

Modernisation des pratiques professionnelles dans le domaine buccodentaire


 Publié le 5 juin 2019

La ministre de la Justice et ministre responsable de l’application des lois professionnelles, Mme Sonia LeBel, et la ministre de la Santé et des Services sociaux, Mme Danielle McCann, ont présenté aujourd’hui à l’Assemblée nationale du Québec le projet de loi 29 modifiant le Code des professions et d’autres dispositions notamment dans le domaine buccodentaire et celui des sciences appliquées.

Le projet de loi vise, notamment, à moderniser le Code des professions en élargissant les pratiques professionnelles dans le domaine buccodentaire dans le but de favoriser l’accessibilité compétente à des soins de qualité. Il permet également d’actualiser deux lois professionnelles du domaine des sciences appliquées pour combler l’écart entre le cadre législatif actuel et la pratique contemporaine de l’architecture et de l’ingénierie.

Faits saillants du projet de loi qui permettra :

de dispenser des soins dentaires préventifs adaptés en milieu scolaire auprès des enfants à risque de carie dentaire et auprès des aînés en CHSLD et en résidences intermédiaires qui sont plus susceptibles d’avoir des problèmes buccodentaires cumulatifs et évolutifs ;
de donner la latitude aux ordres professionnels de tenir une assemblée générale entièrement virtuelle ou de permettre à des personnes d’y assister et d’y participer sans y être présentes physiquement afin de favoriser la participation la plus large possible des membres.

« Je suis très heureuse de proposer plusieurs mesures d’actualisation du Code des professions qui permettront aux professionnels de mieux jouer leur rôle dans un environnement qui correspond plus à leur réalité de pratique. Dans un contexte où les technologies évoluent très rapidement, ces changements contribueront aussi à une meilleure protection du public », de dire Sonia LeBel, ministre de la Justice et ministre responsable de l’application des lois professionnelles.

La ministre de la Santé salue l’initiative

« La modernisation des pratiques professionnelles dans le domaine buccodentaire favorisera l’accessibilité à des soins de qualité ainsi qu’une meilleure organisation des services au bénéfice de toute la population. La présentation du projet de loi 29 constitue un grand pas en avant pour la santé buccodentaire des Québécois, des plus jeunes d’entre eux jusqu’aux plus âgés », a ajouté Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Le système professionnel

Le système professionnel du Québec compte 46 ordres professionnels qui encadrent 55 professions et plus de 395 000 membres. La mission principale d’un ordre est de protéger le public, soit toutes les personnes qui utilisent des services professionnels dans les différents secteurs d’activité réglementés. Les ordres professionnels sont des organismes autogérés sous la garde d’un organisme de surveillance, l’Office des professions du Québec. Le système professionnel québécois a été créé en 1973 par une loi-cadre, le Code des professions du Québec, afin d’assurer la protection du public en matière de services professionnels. L’ensemble du système professionnel est autofinancé par les cotisations des membres des ordres professionnels et l’Office des professions est un organisme gouvernemental extrabudgétaire dont le budget est financé par une cotisation supplémentaire des membres des ordres professionnels.

Hébergement collaboratif : agir pour moderniser le Règlement


 Publié le 5 juin 2019

La ministre du Tourisme, Mme Caroline Proulx, a présenté aujourd’hui, en compagnie de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, le projet de modification modernisant le Règlement sur les établissements d’hébergement touristique, afin de permettre aux Québécois de tirer le maximum des innovations technologiques, tout en assurant une plus grande équité fiscale. Le Québec deviendrait ainsi la toute première province canadienne à aller de l’avant avec un tel encadrement sur l’ensemble de son territoire.

Hébergement collaboratif : le gouvernement du Québec agit pour moderniser le Règlement (Groupe CNW/Cabinet de la ministre du Tourisme)

Le projet de modification réglementaire propose notamment la création d’une nouvelle catégorie d’hébergement touristique, appelée « établissement de résidence principale », qui permettrait aux Québécois de profiter en toute légalité des revenus tirés de l’hébergement collaboratif. Ainsi, les personnes qui souhaiteraient offrir en location de courte durée leur résidence principale n’auraient qu’à obtenir, facilement et à un coût raisonnable, un numéro d’enregistrement en ligne. Ce numéro devrait être inscrit dans toute publicité, tout contrat et tout site Internet en lien avec l’exploitation de la résidence principale.

En plus d’augmenter la conformité des citoyens à la loi, les changements proposés visent également à assurer une meilleure protection du parc immobilier résidentiel.

« Cette modernisation réglementaire était attendue depuis trop longtemps au Québec. L’hébergement collaboratif étant un phénomène qui est là pour rester, il était impératif pour nous d’adapter rapidement et efficacement le Règlement à cette nouvelle réalité. C’est ce que nous faisons aujourd’hui en proposant la mise en place d’un mécanisme simple, clair, applicable et, surtout, équitable pour tous. Avec les changements proposés, qui constituent une première en la matière au Canada, votre gouvernement est fier d’agir avec courage et détermination pour mieux encadrer ce type d’hébergement. », a indiqué Caroline Proulx, ministre du Tourisme.

« Je salue la modernisation proposée par ma collègue, la ministre du Tourisme, qui ne peut qu’être bénéfique pour l’offre de logements au Québec. Les études démontrent que l’essor des plateformes d’hébergement collaboratif a contribué à faire augmenter le prix des loyers et à réduire le nombre de logements disponibles. Tout en respectant l’autonomie des municipalités, il faut s’assurer de mieux protéger le parc immobilier résidentiel. », de souligner Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Faits saillants :

Le projet de modernisation réglementaire vise à préserver la vocation résidentielle des unités d’habitation, tout en assurant la complémentarité de l’hébergement collaboratif et de l’offre traditionnelle, dont font notamment partie les hôtels, les gîtes et les résidences de tourisme.
Le projet de règlement vient également clarifier la notion de résidence principale.
Pour obtenir un numéro d’enregistrement, un locataire qui souhaiterait exploiter son logement devrait fournir l’autorisation du propriétaire à cet effet. De son côté, un propriétaire dont la résidence principale est située dans un immeuble détenu en copropriété divise aurait à soumettre l’autorisation du syndicat des copropriétaires.
Les modifications proposées, qui s’inspirent des meilleures pratiques en matière d’encadrement de l’hébergement collaboratif ailleurs au Canada et dans le monde, simplifieraient et clarifieraient le Règlement et en faciliteraient l’application, tout en réduisant les formalités administratives ainsi que les coûts liés à celles-ci.
Le plan budgétaire 2019-2020 déposé par le ministre des Finances en mars dernier prévoit notamment que tout exploitant de plateformes numériques d’hébergement devra s’inscrire au fichier de la taxe sur l’hébergement (TSH), percevoir la TSH et la verser à Revenu Québec, assurant ainsi une meilleure équité fiscale pour tous.
Le projet de modification du Règlement sera prépublié le 12 juin dans la Gazette officielle du Québec pour une période de 45 jours et devrait entrer en vigueur au début de l’automne 2019, une fois le processus d’adoption complété.

33 mesures pour l’intégration professionnelle des personnes en situation de handicap


 Publié le 5 juin 2019

Afin de faire profiter le Québec de tous ses talents, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la Mauricie, M. Jean Boulet, poursuit la Grande corvée 2.0 en visant maintenant l’intégration professionnelle des personnes en situation de handicap.

Pour y arriver, le gouvernement injecte 238,5 millions de dollars sur cinq ans pour financer les 33 mesures de la Stratégie nationale pour l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées 2019-2024.

Cette démarche vise à réduire l’écart entre le taux d’emploi des personnes handicapées et celui des personnes sans incapacité. Ainsi, dans un contexte de rareté de main-d’œuvre, il est estimé qu’un bassin de près de 250 000 personnes en situation de handicap pourrait intégrer le marché du travail.

Avec cette offensive, le gouvernement souhaite encourager les employeurs à choisir cette main-d’œuvre sous-représentée sur le marché du travail.

Favoriser l’intégration des jeunes
Le ministre a mis les jeunes au cœur de cette stratégie. Ainsi, dès cette année, ils pourront se prévaloir d’un nouveau service d’accompagnement qui favorisera leur transition de l’école vers la vie active.

De plus, ils seront mieux encadrés en ce qui concerne l’orientation scolaire. Ils recevront un guide sur l’utilisation des transports en commun pour leurs déplacements et bénéficieront de mesures facilitantes pour trouver un emploi d’été ou un premier emploi.

Plus de postes et plus d’embauches
Parmi les autres mesures-phares, notons la création de 400 postes permanents dans les entreprises adaptées (PSEA) et l’augmentation de 500 nouveaux participants dans les Contrats d’intégration au travail (CIT). Grâce au programme CIT, un employeur peut obtenir un soutien salarial allant jusqu’à 85 % et recevoir une aide financière pour adapter l’environnement de travail aux besoins du travailleur nouvellement embauché.

Soutenir et outiller les entreprises
La Stratégie prévoit aussi la création d’outils pour sensibiliser et accompagner les entreprises en matière de ressources humaines pour l’embauche et le maintien en emploi de personnes en situation de handicap. Une activité nationale de reconnaissance pour souligner la contribution exceptionnelle des employeurs à l’intégration professionnelle, au maintien en emploi et à la progression professionnelle y figure également. De cette manière, le ministre souhaite mettre en valeur les bonnes pratiques chez les employeurs.

Citation :
« Bien que le marché du travail actuel engendre des défis de taille pour les entreprises sur le plan de la main-d’œuvre, il offre de formidables opportunités pour toutes les personnes qui souhaitent y accéder et atteindre leur plein potentiel. La Stratégie permettra de faciliter l’accès à un emploi des personnes handicapées et outillera les entreprises en ce sens. La diversité des travailleuses et travailleurs permet de développer la richesse collective du Québec. », a souligné Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Faits saillants :

Les premiers résultats de l’Enquête canadienne sur l’incapacité (ECI) réalisée en 2017 par Statistique Canada indiquent que les personnes ayant une incapacité sont nettement moins présentes sur le marché du travail que les personnes sans incapacité.
Le taux d’emploi des personnes âgées de 25 à 64 ans ayant une incapacité s’établit au Québec à 56,1 % en 2017, un taux nettement inférieur à celui des personnes sans incapacité (79,3 %), soit un écart de 23,2 points de pourcentage.
Dans la nouvelle Stratégie, 41,9 millions de dollars sont prévus pour la création de 400 postes permanents dans les entreprises adaptées (PSEA) et 15,2 millions de dollars pour l’augmentation de 500 nouveaux participants dans les Contrats d’intégration au travail (CIT).
En décembre 2018, il y avait 4 635 participants dans les CIT et 4 806 participants en ce qui concerne les PSEA.
La Stratégie prévoit également la poursuite de l’implantation d’un nouveau service d’accompagnement individualisé et soutenu, annoncé par le ministre à Drummondville le 18 mars dernier, à l’intention des personnes qui rencontrent des obstacles importants pour intégrer un emploi et le maintenir.
Pour répondre à la rareté de la main-d’œuvre, le ministre a lancé la Grande corvée le 27 janvier dernier à l’intention des entreprises. La Grande corvée 2.0, destinée aux travailleurs, a pour sa part été lancée le 13 mai dernier.

Appel de projets à l’intention des acteurs de l’industrie du transport terrestre et de la mobilité durable


 Publié le 5 juin 2019

Alors que se tient actuellement à Montréal le Sommet Movin’On, sommet mondial de la mobilité durable, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, annonce un appel de projets visant les entreprises québécoises de l’industrie du transport terrestre et de la mobilité durable ayant des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) associées au secteur de l’électrification des transports.

L’appel de projets, doté d’une enveloppe de 10 millions de dollars provenant du Fonds vert, sera administré par le ministère de l’Économie et de l’Innovation. Il permettra de soutenir des projets dont les dépenses admissibles totaliseront entre 400 000 et 4 millions de dollars. Une aide financière maximale d’un montant équivalant à 50 % des dépenses admissibles sera accordée aux propositions retenues.

Ce deuxième appel de projets d’une série de trois cible l’acquisition, l’implantation et la commercialisation d’équipements, de procédés et de technologies propres dans le secteur de l’électrification des transports. Les grandes entreprises et les PME québécoises actives dans ce secteur sont invitées à soumettre leurs propositions avant le 3 septembre 2019.

« La prospérité économique et sociale du Québec repose largement sur notre capacité à innover et à développer des solutions adaptées à notre réalité actuelle. C’est pourquoi des projets qui ont comme objectif de réduire l’empreinte écologique québécoise doivent être priorisés. L’écosystème québécois de l’industrie du transport durable regroupe des acteurs dynamiques et créatifs, dotés d’une excellente capacité d’innovation. Je suis donc fier de soutenir leurs initiatives ingénieuses et avant-gardistes qui contribueront à démontrer le caractère compétitif et l’attitude pragmatique des entreprises québécoises. », a mentionné Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable de la région de Lanaudière.

« Les préoccupations liées à la lutte contre les changements climatiques font désormais partie intégrante du développement économique. Lorsque les entreprises priorisent l’électrification et les technologies propres comme axes stratégiques de croissance, c’est toute la société qui y gagne. En soutenant des projets d’acquisition, d’implantation et de commercialisation de nouvelles technologies propres appliquées au secteur de l’électrification des transports, le gouvernement aide les entreprises québécoises à améliorer leur bilan carbone, stimule le développement de filières propres, appuie la création d’emplois verts et assure la transition vers un Québec plus prospère et plus vert. », d’apporter Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Faits saillants :

Davantage d’informations sur les projets et les entreprises admissibles, les critères d’évaluation des projets, le financement et les modalités d’inscription se trouvent sur la page Web de l’appel de projets.
L’appel de projets s’inscrit dans le cadre de l’action 18.2 du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques, qui vise à soutenir des propositions d’acquisition, d’implantation et de commercialisation d’équipements, de procédés ou de technologies permettant aux entreprises de réduire leurs émissions de GES. Un volet commercialisation favorise le déploiement de nouvelles technologies qui deviendront progressivement d’usage courant. Cette action dispose d’un budget d’un peu plus de 47 millions de dollars en provenance du Fonds vert, dont 10 millions de dollars exclusivement destinés à des projets en électrification des transports.
Le Fonds vert a été créé en 2006 afin de favoriser le développement durable du Québec par la lutte contre les changements climatiques, la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité.

4,5 M$ au Consortium de recherche et innovation en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ)


 Publié le 4 juin 2019

Le gouvernement du Québec annonce l’octroi d’une subvention de 4,5 millions de dollars au Consortium de recherche et innovation en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ) pour l’administration et la gestion de l’appel de projets BTM Propulsion.

La ministre déléguée aux Transports, ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal et ministre responsable de la Stratégie maritime, Mme Chantal Rouleau, en a fait l’annonce aujourd’hui.

Cette subvention provient du Fonds bleu, qui bénéficie d’une enveloppe budgétaire de 10 millions de dollars, et permettra le financement d’initiatives structurantes dans le domaine des biotechnologies marines.

« L’essor des biotechnologies marines au Québec offre une occasion extraordinaire de mettre en valeur le potentiel maritime issu des produits de la pêche et de l’aquaculture. Cette filière représente une avenue prometteuse pour le développement de nos régions tout en permettant d’exploiter ces ressources de façon durable sur les plans social, environnemental et économique. Je me réjouis donc de cette subvention accordée au CRIBIQ, qui agira comme un levier auprès des partenaires du milieu pour la réalisation de projets concrets à travers le Québec. », a déclaré Mme Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports, ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal et ministre responsable de l’implantation de la Stratégie maritime.

« Les biotechnologies marines offrent des avenues de valorisation de la biomasse aquatique dans plusieurs filières industrielles à fort potentiel de croissance et constituent ainsi un apport important au développement de la bioéconomie, devenue un domaine clé de la prospérité durable du Québec en offrant une alternative à l’économie du carbone. À cet effet, je suis fier que le CRIBIQ puisse contribuer à l’essor de la filière québécoise des biotechnologies marines et au soutien des entreprises dans leurs démarches de développement, de commercialisation et d’adoption de technologies pouvant réduire l’impact sur l’environnement. », a souligné M. Mohammed Benyagoub, président-directeur général du CRIBIQ.

Faits saillants :

  • Le secteur des biotechnologies marines est en évolution rapide et offre des avenues importantes de valorisation des produits marins et de leurs coproduits.
  • À cet effet, le Plan d’action pour l’essor de la filière québécoise des biotechnologies marines (Plan d’action FQBM) a été élaboré dans le but de créer une filière intégrée, pérenne, inclusive, orientée marché et reconnue internationalement comme un modèle de valorisation et de commercialisation durable des ressources marines. Le but est également de faire du Québec l’un des meilleurs endroits au monde où investir dans l’économie bleue.
  • Une enveloppe budgétaire de 10 millions de dollars a été attribuée pour la création du Fonds bleu.
  • Assumée par le Fonds bleu, la subvention de 4,5 millions de dollars accordée au CRIBIQ permettra l’atteinte de plusieurs objectifs du Plan d’action FQBM.
  • L’appel de projets BTM Propulsion permettra de financer des projets, notamment dans les domaines de la bioénergie, de l’environnement, du bioagroalimentaire et des matériaux biosourcés.
  • Le CRIBIQ est un regroupement sectoriel de recherche industrielle dont la mission est de promouvoir et de financer le développement de bioprocédés performants et novateurs au Québec, tout en facilitant la collaboration entre les partenaires industriels et les instituts de recherche publics. Le CRIBIQ regroupe plus de 205 entreprises et organisations (universités, CCTT, centres de recherche gouvernementaux).

Liens connexes :

La Stratégie maritime

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L’industrie des sciences de la vie récolte plus de 109 M$ en investissements


 Publié le 4 juin 2019

Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, a procédé à de nouvelles annonces liées au domaine des sciences de la vie, lors du congrès international de la Biotechnology Innovation Organization (BIO), qui se déroule présentement à Philadelphie, aux États-Unis. La somme totale des investissements annoncés aujourd’hui pour la réalisation de projets de l’industrie québécoise des sciences de la vie dépasse les 109 millions de dollars, dont une contribution supérieure à 43 millions de dollars provient du gouvernement du Québec.

Fonds d’accélération des collaborations en santé (FACS)

À la suite du premier appel de projets du FACS, six projets de recherche en médecine d’une valeur cumulative de 93,7 millions de dollars ont été retenus et recevront une aide gouvernementale totalisant 40 millions de dollars1.

Ces initiatives sont menées par des chercheurs québécois reconnus à travers le monde, soit Morag Park, Guy Rouleau et Edward Fon de l’Université McGill; Michel Bouvier de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal; Michel G. Bergeron du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec – Université Laval; ainsi que Jean-Claude Tardif de l’Institut de Cardiologie de Montréal.

Ces projets d’envergure permettront de développer des technologies innovantes et contribueront à l’atteinte de retombées socioéconomiques tangibles pour la province, notamment la création et le maintien d’emplois, la formation de chercheurs et de professionnels en sciences de la vie, l’amélioration des soins aux patients ainsi que la création de revenus issus des résultats de la recherche pour les établissements d’enseignement et les partenaires privés du Québec.

Grâce à la contribution du ministère de l’Économie et de l’Innovation, ces projets ont attiré d’importantes contributions financières provenant de grandes sociétés pharmaceutiques et d’entreprises de biotechnologie québécoises. Ainsi, le Ministère favorise les partenariats multidisciplinaires et la recherche dans des domaines porteurs comme l’oncologie, les neurosciences, la cardiologie, le traitement des maladies infectieuses, la médecine de précision et l’intelligence artificielle.

Le gouvernement du Québec a mandaté le Consortium de recherche biopharmaceutique (CQDM) pour assurer le suivi financier et scientifique des projets sélectionnés.

Soutien de cinq projets collaboratifs innovants

Le Ministère accorde également une contribution de 3,3 millions de dollars au CQDM pour soutenir cinq projets collaboratifs innovants dont la valeur totale des investissements atteint 15,5 millions de dollars2.

Ces projets seront menés par d’éminents chercheurs, notamment Alain Nepveu et Morag Park de l’Université McGill; Michael Witcher et Mark Basik de l’Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif; Pavel Hamet du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM); et Yves Fradet du CHU de Québec – Université Laval.

Parmi les secteurs d’activité touchés, mentionnons l’intelligence artificielle, l’impression 3D, l’immunothérapie et la médecine personnalisée.

Regroupant plusieurs partenaires publics et privés, ces initiatives seront menées par des chercheurs de renommée mondiale qui apporteront des solutions hautement innovantes pour le traitement du cancer et du diabète.

Amgen et Takeda se joignent à un projet du CQDM

Les compagnies Amgen et Takeda ont décidé de se joindre au projet financé par le CQDM et dirigé par le professeur Frédéric Calon de l’Université Laval et Feldan Therapeutics, une entreprise de biotechnologie basée à Québec. Il vise à développer des technologies de livraison intracellulaire pour des applications médicales par l’entremise de la plateforme Feldan Shuttle.

Rappelons que le Ministère a contribué à hauteur de 260 000 $ à ce projet.

Cette technologie permettra d’atteindre des cibles thérapeutiques qui sont difficiles, voire impossibles à toucher avec les médicaments actuels. Elle pourrait donc augmenter considérablement la portée et l’efficacité de plusieurs médicaments.

Cela porte à cinq le nombre de grandes sociétés pharmaceutiques (GSK, Janssen, Sanofi, Amgen et Takeda) impliquées dans ce projet, ce qui démontre l’intérêt et la valeur potentielle de la technologie pour le développement de nouvelles thérapies.

Concours LeadAction-Onco

Enfin, le gouvernement du Québec est fier de s’associer à IRICoR, centre d’excellence en développement et en commercialisation de médicaments, et à l’Oncopole, pôle québécois de recherche et d’investissement dans la lutte contre le cancer, pour le concours LeadAction-Onco.

Ce concours a été mis sur pied pour soutenir les meilleurs projets visant le développement de nouvelles thérapies pour combattre le cancer tout en attirant de l’investissement étranger au Québec, au bénéfice ultime des patients et de leur famille. Ainsi, 2,4 millions de dollars seront octroyés sur deux ans à quatre projets phares portant sur les médicaments en oncologie.

Le financement du concours a été rendu possible grâce au gouvernement fédéral et au Ministère, qui soutiennent IRICoR, ainsi qu’à Merck et au Fonds de recherche du Québec – Santé, qui financent l’Oncopole.

Les récipiendaires sont le Dr Michel Duval du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; le Dr Gerald Batist du Centre du cancer Segal de l’Hôpital général juif; ainsi que Anne Marinier et Marc Therrien, tous deux chercheurs principaux à l’IRIC de l’Université de Montréal.

« Ces initiatives illustrent parfaitement les effets positifs d’une collaboration entre les acteurs de l’écosystème, un élément très important afin de permettre le partage des coûts de la recherche et d’accéder à des ressources hautement qualifiées. À terme, des entreprises devraient voir le jour afin de poursuivre, chez nous, au Québec, le développement de molécules et de produits innovants. Au lendemain de Rendez-vous Québec, je suis fier d’annoncer que le bilan des investissements accordés à l’industrie québécoise des sciences de la vie s’élève à plus de 152 millions de dollars. Une bonne nouvelle qui démontre clairement la compétitivité et l’attractivité de ce secteur d’avant-garde et qui favorisera des avancées scientifiques majeures. », a déclaré Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable de la région de Lanaudière.

Faits saillants :

  • Le Fonds d’accélération des collaborations en santé a été mis sur pied dans le cadre de la Stratégie québécoise des sciences de la vie. Ce fonds dispose d’une enveloppe de 75 millions de dollars répartie sur sept ans afin de soutenir des initiatives de partenariat public-privé structurantes et ambitieuses. Il vise aussi à améliorer et à renforcer les collaborations dans l’ensemble de la chaîne d’innovation des sciences de la vie.
  • L’industrie québécoise des sciences de la vie regroupe plus de 650 entreprises, qui emploient plus de 56 000 personnes, et plusieurs grandes multinationales dans les secteurs de la biopharmaceutique et du matériel médical.
  • Une quarantaine d’entreprises, d’organismes de recherche et de partenaires de l’industrie, totalisant 90 participants, font partie de la délégation québécoise présente au congrès BIO, le plus important rendez-vous annuel du secteur biopharmaceutique à l’échelle mondiale.

Lien connexe :

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70 M$ supplémentaires pour mieux accompagner les élèves vulnérables


 Publié le 4 juin 2019

Dans le but de mieux accompagner les quelque 225 000 élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (HDAA) qui fréquentent actuellement le réseau scolaire, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean-François Roberge, est fier de confirmer plusieurs mesures importantes totalisant un investissement de 70 millions de dollars et l’ajout de près de 850 enseignants, professionnels et ressources de soutien professionnelles dans notre réseau scolaire en vue de la prochaine rentrée. Ainsi, un plancher de services sera instauré dans toutes les écoles du Québec. Pour mieux répondre aux besoins des élèves qui pourraient bénéficier d’un soutien plus important, 150 classes spéciales supplémentaires seront ouvertes dans les écoles du Québec. Des cliniques mobiles composées d’une équipe multidisciplinaire de professionnels seront également créées et déployées en régions éloignées.

Un plancher de services dans les écoles

Pour favoriser la persévérance et la réussite scolaires de tous les élèves, un seuil minimal de services doit être offert dans chaque école ou centre par des ressources qualifiées. Cela se traduira par l’ajout de près de 650 ressources professionnelles, enseignantes ou techniques, à travers la province. Le fait de bonifier les services de soutien facilitera la détection et l’intervention précoces, ce qui permettra de répondre plus efficacement aux besoins des élèves en difficulté. Cet investissement se chiffre à 47 millions de dollars.

Ajout de 150 classes spéciales dans le réseau scolaire

Grâce à une aide financière de 20 millions de dollars pour la prochaine année, le réseau scolaire pourra se doter de 150 classes spéciales supplémentaires et d’environ 200 ressources professionnelles supplémentaires. Considérant le nombre restreint d’élèves qu’elles accueillent et les ressources spécialisées supplémentaires dont elles disposent, ces classes permettront de mieux soutenir et accompagner certains élèves ayant des besoins particuliers qui ne peuvent être pris en compte dans une classe régulière.

Déploiement de cliniques mobiles en régions éloignées

Dans le but de favoriser le dépistage précoce des difficultés d’apprentissage et de mieux outiller les milieux scolaires en régions éloignées, des cliniques mobiles composées notamment d’orthophonistes, d’ergothérapeutes, d’orthopédagogues et de psychoéducateurs seront également mises en place. Un montant de 3 millions de dollars est ainsi alloué et sera réparti dans trois régions, soit l’Ouest, le Nord et l’Est.

« Dans le premier budget de notre gouvernement, nous avons identifié notre priorité : l’éducation. Au Québec, à l’heure actuelle, seulement le tiers des élèves handicapés ou en difficultés d’apprentissage obtiennent un diplôme d’études secondaires après 7 ans. Si rien n’est fait pour inverser la tendance, 150 000 élèves pourraient ne pas obtenir leur diplôme d’études secondaires. Comme ministre de l’Éducation et comme prof, je ne peux m’y résigner. Grâce à la maternelle 4 ans, nous dépisterons les problèmes plus rapidement et interviendrons plus efficacement pour aider les élèves qui entreront dans le réseau scolaire demain. Avec les mesures que nous confirmons, nous venons soutenir davantage les enfants en difficulté qui sont dans nos écoles aujourd’hui. », a déclaré Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Faits saillants :

  • En accord avec la volonté du gouvernement du Québec d’agir tôt auprès des élèves du Québec, ces mesures s’ajoutent aux actions concertées déjà réalisées pour offrir les meilleurs services éducatifs.
  • Le budget 2019-2020 prévoit, pour les cinq années et à compter de 2019-2020, 338 millions de dollars pour ces trois mesures. Cette somme se répartit ainsi :
  • ressources de soutien supplémentaires : 235 millions de dollars;
  • ajout de classes spéciales : 100 millions de dollars;
  • déploiement de cliniques mobiles : 3 millions de dollars en 2019-2020.

14,1 M$ en soutien aux producteurs d’agneaux


 Publié le 4 juin 2019

La Financière agricole du Québec a versé 2,4 millions de dollars aux producteurs d’agneaux dans le cadre du paiement final de l’année d’assurance 2018 au Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA). Cette somme représente un montant de 8,00 $ par agneau et de 0,1948 $ par kilogramme d’agneau vendu. Ce paiement porte à 14,1 millions de dollars le montant total versé au secteur en 2018, dont 8,7 millions de dollars proviennent du gouvernement et 5,4 millions de dollars des producteurs.

Ces sommes sont versées pour soutenir les producteurs d’agneaux qui ont dû composer avec une augmentation des coûts d’alimentation et un prix de vente inférieur au coût de production, et ce, malgré un raffermissement des prix en 2018.

« La Financière agricole est un partenaire stratégique pour les producteurs agricoles. Le versement total de 14,1 millions de dollars aux producteurs d’agneaux, dont 8,7 millions de dollars du gouvernement, vise à soutenir et à promouvoir l’essor économique de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois. Dans un contexte où les prix du marché fluctuent, les programmes gouvernementaux doivent intervenir au moment opportun. », a déclaré M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

« Le programme ASRA intervient lorsque le prix de vente d’un produit est inférieur à son coût de production. Nous sommes alors présents pour contribuer à la stabilité économique et financière des entreprises agricoles. », a souligné M. Ernest Desrosiers, président-directeur général de La Financière agricole du Québec.

La Financière agricole du Québec

  • Offre des produits et des services de qualité en matière de financement, d’assurance et de protection du revenu
  • Favorise le développement et la stabilité de plus de 24 000 entreprises agricoles et forestières québécoises
  • Place la relève agricole au cœur de ses priorités en lui offrant une aide financière directe et adaptée à sa réalité
  • Participe activement à l’essor économique du Québec et de ses régions : des valeurs assurées s’élevant à 3,9 milliards de dollars et un portefeuille de garanties de prêts atteignant 5,3 milliards de dollars

Faits saillants

  • Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles
  • Programme de type collectif qui protège contre la fluctuation des prix et des coûts de production
  • Paiements versés lorsque le prix de vente moyen d’un produit est inférieur au revenu stabilisé ajusté, lequel est basé sur le coût moyen de production des entreprises spécialisées
  • Programme financé aux deux tiers par La Financière agricole et au tiers par les adhérents. Les montants nets versés excluent les contributions des adhérents
  • Productions couvertes : agneaux, bouvillons et bovins d’abattage, céréales (avoine, blé, orge) et canola, pommes, porcelets, porcs, veaux d’embouche, veaux de grain

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