Le ministre Pierre Dufour poursuit sa tournée en Abitibi-Témiscamingue


 Publié le 10 juin 2019

Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, M. Pierre Dufour, a rencontré aujourd’hui, à Val-d’Or, les partenaires de la région de l’Abitibi-Témiscamingue, afin d’échanger sur les différents enjeux à considérer dans l’élaboration de la Stratégie pour les caribous forestiers et montagnards.

Le 3 avril dernier, le ministre avait fait connaître les territoires envisagés pour permettre la pérennité de l’espèce. Il avait alors exprimé son souhait d’intensifier sa collaboration avec les partenaires afin de dégager des pistes de solutions pour répondre aux besoins des caribous forestiers et montagnards, tout en limitant les impacts sur l’industrie forestière et ses travailleurs.

Le ministre est actuellement en tournée afin d’échanger avec les intervenants régionaux et de déterminer les connaissances et les enjeux locaux à prendre en considération dans le cadre de l’élaboration de la stratégie prévue pour 2022. Il poursuivra sa démarche de consultation dans plusieurs régions du Québec jusqu’au 19 juin.

« La région de l’Abitibi-Témiscamingue abrite une population isolée de caribou forestier qui évolue en milieu habité et dont l’habitat est utilisé par une grande diversité d’usagers. Il était donc essentiel pour moi d’être ici aujourd’hui pour entendre le point de vue des acteurs de notre région qui sont concernés par la survie des caribous, mais qui sont également sensibles aux conséquences économiques et sociales de la mise en place d’éventuelles mesures de protection. Nous sommes à leur écoute pour qu’ensemble, nous puissions dégager une vision globale et intégrée qui permettra de protéger l’espèce, tout en maintenant la vitalité économique du Québec et de ses régions », a souligné Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec.

Faits saillants :

L’initiative du ministre Dufour d’entreprendre cette tournée interpelle l’ensemble des différents partenaires du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, notamment les représentants de l’industrie forestière, le milieu municipal, les syndicats, les groupes environnementaux et les nations autochtones ainsi que d’autres partenaires importants pour le Québec.
Dans le cadre de sa tournée, le ministre visitera les villes suivantes :
Mistissini 17 juin
Chibougamau 18 juin
Roberval 19 juin

Une heure d’activités parascolaires gratuite par jour pour des milliers d’élèves du secondaire


 Publié le 10 juin 2019

Dès la prochaine rentrée scolaire, des milliers d’élèves fréquentant une école secondaire publique pourront bouger, s’épanouir davantage et développer leur sentiment d’appartenance en profitant, s’ils le désirent, d’une heure d’activités parascolaires gratuites par jour.

La ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, en a fait l’annonce aujourd’hui.

Un investissement gouvernemental de 32,3 millions de dollars (376 $ par élève) permettra à 26,5 % des élèves du secondaire du Québec de bénéficier de cette mesure dès l’année scolaire 2019-2020. Cette nouvelle offre, inspirée de l’expérience positive d’écoles secondaires ayant déjà une grande variété d’activités parascolaires, sera par la suite mise en place graduellement au cours des prochaines années pour finalement toucher tous les élèves du Québec à la rentrée 2021-2022.

Cette mesure, qui aura un effet déterminant sur le sentiment d’appartenance, la motivation, la persévérance et la réussite scolaire, tout en renforçant l’attraction du réseau scolaire public, est rendue possible grâce à un investissement totalisant 455 millions de dollars sur cinq ans. Le Ministère assistera évidemment les établissements dans la mise en œuvre de cette mesure.

En plus de l’aide aux devoirs qui est largement répandue, les élèves pourront choisir différentes activités dans au moins quatre des six champs que les écoles devront proposés à tous les groupes d’âge (activités physiques et de plein air; activités sportives; activités artistiques et culturelles; activités scientifiques; activités socioéducatives; et engagement communautaire). Il est également prévu qu’un transport soit offert gratuitement, lorsque celui-ci est organisé pour les activités parascolaires.

« À l’adolescence, la découverte d’une passion et l’appartenance à un groupe peuvent grandement influencer le parcours scolaire. C’est pourquoi une grande diversité d’activités sera offerte, pour atteindre le plus d’élèves possible. Les effets positifs de la pratique régulière d’activités physiques et de plein air, de sports et de loisirs sont largement connus. Nous devons saisir chaque occasion d’encourager les jeunes à bouger, en leur permettant de pratiquer des activités de leur choix. Nous l’avons fait une première fois en annonçant les deux récréations de vingt minutes dans toutes les écoles primaires dès la prochaine rentrée et nous sommes fiers de récidiver aujourd’hui avec les activités parascolaires gratuites. Évidemment, cela constitue un changement important et nous prendrons le temps de faire les choses de façon graduelle avec le réseau scolaire. », a souligné Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine.

« Je me réjouis que notre gouvernement adopte cette mesure, qui permettra assurément à de nombreux jeunes de poursuivre leurs apprentissages avec succès. Les activités parascolaires, par leur effet stimulant et leur capacité exceptionnelle à rassembler, sont des leviers puissants qui favorisent la persévérance scolaire et l’atteinte de meilleurs résultats. Je suis fier que notre gouvernement ose poser des gestes concrets pour améliorer l’attractivité de nos écoles publiques et contribuer à la mixité sociale. Plusieurs écoles sont des modèles à suivre en matière d’activités parascolaires et elles ont inspiré cette mesure qui favorisera les chances de réussite de nos jeunes. », d’indiquer Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Faits saillants :

La participation des élèves à ces activités n’est pas obligatoire et le temps prévu pour les services éducatifs demeure inchangé. Les activités peuvent être offertes avant ou après les heures de classe ainsi qu’à l’heure du dîner.
Les différents acteurs des milieux associatif, scolaire, municipal et communautaire seront interpellés pour proposer une offre de services complète et diversifiée d’activités parascolaires. Cependant, il n’est pas question d’imposer un fardeau supplémentaire au personnel enseignant.
L’allocation qui sera accordée à chaque établissement d’enseignement secondaire en 2019-2020 comprend :
une allocation maximale de base de 30 000 $ pour la coordination de l’ensemble des activités;
une allocation pour la réalisation des activités, utilisée pour :
l’embauche de ressources ainsi que la coordination et l’animation des activités parascolaires (à l’exception des activités interscolaires);
la location de locaux ou de plateaux à l’extérieur de l’école;
les frais de transport, s’il y a lieu;
l’achat d’équipement et de matériel;
le paiement des frais supplémentaires occasionnés par la prolongation des heures d’ouverture (ex. : surveillants, concierge).
Les dépenses d’investissement sont exclues, car elles sont couvertes par les règles budgétaires d’investissement des commissions scolaires.

Lancement de consultation publique sur la planification de l’immigration pour la période 2020-2022


 Publié le 7 juin 2019

Le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, M. Simon Jolin-Barrette, lance l’invitation à prendre part à la consultation publique sur la planification de l’immigration pour la période 2020-2022. Dirigée par la Commission des relations avec les citoyens, la consultation publique offre l’occasion aux personnes et groupes intéressés par l’immigration de discuter des nouvelles orientations proposées par le gouvernement du Québec en ce qui a trait notamment aux objectifs de sélection et d’admission des personnes immigrantes au Québec pour les trois prochaines années.

Cet exercice de consultation est particulièrement important pour élaborer une planification pluriannuelle de l’immigration qui constitue une richesse pour la société québécoise. La planification pluriannuelle s’inscrit dans la continuité de la réforme entreprise par le gouvernement du Québec afin de moderniser le système d’immigration.

Parmi les orientations proposées, le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion propose d’augmenter graduellement les niveaux d’immigration dans les prochaines années. Cette hausse progressive s’accompagnera du déploiement d’une série de mesures pour améliorer l’intégration et la francisation des personnes immigrantes.

Les orientations proposées serviront également à améliorer la sélection des personnes immigrantes pour qu’elles répondent davantage aux besoins du marché du travail du Québec et pour que les personnes immigrantes puissent participer pleinement à la société québécoise, et ce, et à la hauteur de leurs compétences.

« Les orientations que nous proposons pour la période 2020-2022 s’inscrivent dans la réforme que nous avons entreprise pour réussir l’immigration, tant pour la personne immigrante que pour la société québécoise. La hausse progressive du nombre de personnes immigrantes que le Québec souhaite accueillir s’accompagnera du déploiement d’une série de mesures destinées à améliorer l’intégration et la francisation des personnes immigrantes. », a déclaré Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion.

Faits saillants :

La population québécoise et les organismes qui le désirent peuvent participer à la consultation sur la planification de l’immigration au Québec pour la période 2020-2022 en soumettant au plus tard le 22 juillet un mémoire à la Commission des relations avec les citoyens de l’Assemblée nationale ou en répondant au questionnaire qui est accessible dans le site Internet de l’Assemblée nationale.
Des auditions publiques en commission parlementaire se tiendront à compter du 12 août 2019 concernant le cahier de consultation intitulé « La planification de l’immigration au Québec pour la période 2020-2022 ».

Liens connexes :

Site Internet du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion
Site Internet de l’Assemblée nationale

17 M$ pour un projet hautement stratégique en cybersécurité


 Publié le 7 juin 2019

Le nouveau gouvernement du Québec verse une contribution financière de 17 M$ à Prompt pour la réalisation d’un projet hautement stratégique en cybersécurité. Créé par l’organisme en partenariat avec des organisations consacrées à la promotion de la cybersécurité telles que In-Sec-M et CyberEco, ce projet vise à rassembler l’écosystème québécois autour de projets de développement technologique.

Cette initiative permettra de saisir des occasions mondiales et de relever des défis considérables en favorisant la réalisation de partenariats entre les grandes entreprises, les PME, les universités et les centres de recherche et de transfert technologique. Avec des investissements totaux de 68 M$, le projet pourrait mener, au cours des cinq prochaines années, à la création de près de 400 emplois très qualifiés et bien rémunérés avec un salaire annuel estimé d’environ 90 000 $. Le premier ministre du Québec, M. François Legault, accompagné du ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, en a fait l’annonce aujourd’hui à Gatineau.

Le projet a pour objectif de faire croître, de créer ou de retenir des PME qui développent des solutions en cybersécurité, tout en favorisant l’attraction de grandes entreprises. Ce bassin de chercheurs en cybersécurité de classe mondiale profite aux établissements universitaires québécois en renforçant des partenariats avec les industriels. Ainsi, le projet contribuera à maintenir des initiatives innovantes en cybersécurité avec les deux principaux centres d’activité en la matière de Gatineau et de Montréal.

Le projet regroupe cinquante sous-projets présentés par Prompt, quatre grandes entreprises (Deloitte, Desjardins, la Banque Nationale du Canada et Groupe RHEA), onze PME, la Ville de Gatineau, huit universités et centres de recherche publics, un collège ainsi que l’incubateur Galilei, affilié à l’Université Concordia.

Parmi ces initiatives, notons la création d’un service permettant aux entreprises d’assurer la fiabilité des identités numériques de leurs interlocuteurs, la création d’une boîte à outils permettant aux forces de l’ordre d’identifier les cybercriminels à l’aide de l’intelligence artificielle ainsi que des technologies protégeant les citoyens contre les cyberattaques croissantes.

« Aujourd’hui, on est là pour annoncer un investissement important dans un nouveau projet qui va créer de nombreux emplois payants dans plusieurs régions du Québec, dont ici, en Outaouais. On parle d’une aide de 17 millions de dollars qui devrait créer jusqu’à 400 emplois avec des salaires moyens de 90 000 $ par année. Le projet de Prompt va permettre d’appuyer nos chercheurs et nos entrepreneurs pour développer de nouvelles solutions en cybersécurité. On sait que les gouvernements et les entreprises de partout dans le monde ont de plus en plus de besoins en cybersécurité, donc je suis fier de voir qu’on développe une expertise dans ce domaine-là au Québec. », a déclaré François Legault, premier ministre du Québec.

« Comme ministre responsable de la région, je suis heureux que notre gouvernement facilite la réalisation d’un projet stratégique comme celui de Prompt. L’implantation de l’écosystème de la cybersécurité en Outaouais permet de mettre en place des initiatives d’envergure pour stimuler l’innovation et la croissance économique de notre région. Je salue la participation de la Ville de Gatineau à ce projet. Je rappelle que le Cégep de l’Outaouais a mis sur pied un centre collégial de transfert de technologie spécialisé en cybersécurité, qui lui permet non seulement de faire de la recherche et de l’innovation dans ce domaine, mais également d’offrir un service d’aide technique et d’information. », a souligné Mathieu Lacombe, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais.

Faits saillants :

· Prompt vise à faciliter la création de partenariats et le financement de projets de recherche et développement en technologies de l’information et des communications (TIC), en numérique et en intelligence artificielle entre les entreprises et le milieu public de la recherche. En tant que regroupement sectoriel en recherche industrielle (RSRI) du secteur des TIC et du numérique, Prompt est l’organisme d’intermédiation désigné par le gouvernement du Québec dans ces secteurs stratégiques.

· La grappe In-Sec-M regroupe les innovateurs de l’industrie de la cybersécurité déterminés à relever les défis les plus complexes par leurs solutions performantes et à former un écosystème compétitif et reconnu nationalement et internationalement. In-Sec-M constitue l’un des neuf centres d’excellence numérique financés par le gouvernement du Québec pour favoriser le développement et la commercialisation de solutions d’affaires numériques et accélérer la croissance de PME en TIC.

· CyberEco est une organisation multisectorielle nationale de référence consacrée à la cybersécurité dont la mission est d’accélérer le développement d’une main-d’œuvre de calibre mondial et d’assurer la réalisation mutualisée de projets ambitieux pour une économie prospère et sécuritaire. Fondée à l’initiative du Mouvement Desjardins, de la Banque Nationale du Canada, de Deloitte et du Groupe RHEA, CyberEco rallie des membres de différentes industries actifs sur des projets de collaboration dans ce domaine de pointe.

Mobilisation pour les journaux communautaires d’expression anglaise


 Publié le 7 juin 2019

À l’occasion de la relance du journal local de langue anglaise The Gleaner, le gouvernement du Québec a exprimé sa préoccupation par rapport aux difficultés que connaissent les journaux locaux de langue anglaise, tout comme l’ensemble des médias écrits. Il avait déjà montré sa détermination à soutenir la survie et l’essor de ces journaux, qui ont un rôle particulièrement rassembleur, dans les communautés d’expression anglaise, et ce, par l’attribution, en décembre dernier, d’un soutien de 118 000 $ à la Quebec Community Newspaper Association (QCNA). Cette somme devait permettre à l’organisme de réaliser une étude portant sur la situation des médias locaux de langue anglaise du Québec. Cette étude a pour but de mieux cerner les enjeux du secteur, en vue de déterminer les solutions visant à y remédier.

Avec la somme accordée, sur une période de quinze mois, en provenance du Secrétariat aux relations avec les Québécois d’expression anglaise (SRQEA), la QCNA, un organisme consacré au développement des communautés et des médias d’expression anglaise, a le mandat de produire une étude concernant l’incidence des médias locaux sur les régions éloignées ainsi que les communautés rurales et urbaines du territoire québécois. Cette étude permettra au secteur des médias locaux de mieux comprendre l’évolution du paysage médiatique ainsi que ses effets sur les communautés locales, dans le but d’adapter les formes de diffusion pour mieux servir ces auditoires. Elle visera à déterminer notamment ce qui se produit après la fermeture du seul média de langue anglaise, dans une communauté, et comment les journaux et les radios locales, collégiales et universitaires peuvent attirer et retenir de jeunes auditoires.

Le projet établira également des partenariats avec les médias universitaires et ceux des cégeps, qui favoriseront la création d’emplois et des occasions de stages pour les étudiantes et étudiants en journalisme. Ainsi, il contribuera également à la rétention des jeunes, dans le milieu, et à maintenir des médias locaux écrits et radiophoniques.

« Les journaux locaux sont essentiels pour renforcer le sentiment d’appartenance des lectrices et lecteurs à leur communauté. Comme c’est le cas pour l’ensemble des journaux locaux, les médias de langue anglaise connaissent des difficultés qui nous préoccupent grandement, tel qu’on l’a vu, la semaine passée, avec le Stanstead Journal. Le gouvernement du Québec a été proactif en appuyant la Quebec Community Newspaper Association, pour lui permettre de réaliser une étude sur cet enjeu. Je suis convaincu que la QCNA saura trouver des solutions efficaces pour donner un nouvel élan aux journaux locaux. Le retour du journal The Gleaner, dans la vallée de la rivière Châteauguay, nous prouve que la chose est possible. Je félicite ce regroupement, qui a pu donner une seconde vie au journal, pour le bonheur de son lectorat. », a déclaré Christopher Skeete, adjoint parlementaire du premier ministre pour les relations avec les Québécois d’expression anglaise.

« Il y a des journaux membres de la QCNA qui s’accrochent et qui peinent à maintenir leurs activités; qui doivent réduire leur personnel ou leur fréquence de publication afin d’éviter la fermeture. Il est primordial d’étudier les répercussions, pour une collectivité, lorsqu’un journal s’installe dans la communauté ou qu’il ferme ses portes. Le SRQEA nous soutient pour mener une telle étude, et c’est très encourageant pour les médias locaux et leur public, surtout à une époque où l’activité journalistique est en pleine transformation. », a souligné Lily Ryan, présidente par intérim de la Quebec Community Newspaper Association.

« Bien que Facebook me permette de garder contact avec mon frère, en Colombie-Britannique, et que CNN me tienne au courant de l’actualité ailleurs dans le monde, j’ai besoin de savoir ce qui se passe dans ma cour arrière. Les médias locaux sont les seuls à répondre à ce besoin. En relançant The Gleaner en tant que média appartenant à la communauté, nous avons la possibilité de fournir une information de qualité, en langue anglaise, à la population de la vallée de la Châteauguay pour les années à venir. », a indiqué Hugh Maynard, président du journal The Gleaner.

20 M$ au Fonds de recherche du Québec


 Publié le 7 juin 2019

Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, a annoncé aujourd’hui un financement de 20 M$ au Fonds de recherche du Québec — Nature et technologies (FRQNT) pour le renouvellement de son Programme de recherche en partenariat sur le développement durable du secteur minier.

Cette annonce a été faite dans le cadre de son passage au congrès de l’Association minière du Québec. Le FRQNT recevra les propositions de projets dès la fin du mois de juin.

Québec encourage ainsi les chercheuses et les chercheurs québécois à aider l’industrie minière à relever les défis techniques, environnementaux et technologiques posés par le contexte géologique de la province.

Le FRQNT, qui vient bonifier l’enveloppe avec 1 M$ supplémentaire, propose un programme qui répond aux besoins exprimés par l’industrie minière et qui tient compte des domaines prioritaires de recherche identifiés par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN). Les projets de recherche pourront couvrir un large éventail de secteurs notamment l’exploration et l’exploitation minière en profondeur, ou en milieu nordique, l’impact socio-environnemental et l’optimisation d’outils géoscientifiques, ainsi que la transformation numérique au cœur de l’industrie 4.0.

Au Québec, le secteur minier compte près de 32 000 emplois directs et indirects et a généré près de 3,14 G$ d’investissements en 2018. Mais il fait aussi face à des défis importants, d’où l’importance de soutenir la collaboration scientifique entre les chercheurs universitaires et collégiaux et les entreprises minières.

« Notre gouvernement sait qu’il est important de miser sur la recherche et l’innovation pour maximiser l’attractivité et la compétitivité de l’industrie minière québécoise. Le Québec occupe déjà une place enviable pour l’investissement minier, il faut continuer de chercher à développer des solutions plus écologiques, des procédés technologiques innovants, plus sécuritaires et moins énergivores. C’est ainsi que nous permettrons à l’industrie minière de contribuer encore davantage à la prospérité de l’ensemble du Québec et surtout de ses régions, dans une perspective de développement durable. », a déclaré Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, ministre responsable de la région de la Côte-Nord.

« Il s’agit d’un investissement d’envergure pour notre communauté de recherche québécoise et c’est avec beaucoup de fierté que le FRQNT collabore avec le Ministère pour soutenir cette initiative dans un secteur fort de notre économie. Nous attendons beaucoup de ces recherches pour assurer la formation d’une relève scientifique et de spécialistes dont le Québec a un urgent besoin afin d’appuyer ses efforts en matière de développement durable. Il est nécessaire d’accélérer le virage vers l’innovation technologique et sociale de l’industrie minière et nous sommes convaincus que ce programme saura adresser ces enjeux », a souligné Janice Bailey, directrice scientifique, Fonds de recherche du Québec — Nature et technologies.

Faits saillants :

  • Le FRQNT est un organisme public qui relève du ministre de l’Économie et de l’Innovation. Cet organisme voit à la promotion et au développement de la recherche, assure sa diffusion et encourage la formation par la recherche dans les domaines des sciences naturelles, des sciences mathématiques et du génie.
  • Le Programme de recherche en partenariat sur le développement durable du secteur minier, créé en 2012, a permis de financer 63 projets de recherche en équipe, à la suite à cinq appels de propositions. Un total de 156 projets avait été proposé.

Liens connexes :

  • Pour obtenir des renseignements sur le Ministère et en savoir plus sur ses activités et ses réalisations, consultez le mern.gouv.qc.ca et les réseaux sociaux :

https://fr-ca.facebook.com/EnergieRessourcesNaturelles
https://twitter.com/mern_quebec

Association des universités québécoises à la mise sur pied de l’Institut diplomatique du Québec


 Publié le 7 juin 2019

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Nadine Girault, recevait aujourd’hui les parties prenantes à la nouvelle table de concertation de l’Institut diplomatique du Québec. Lors de cette rencontre, elle a réitéré l’engagement du gouvernement en matière de développement des relations internationales du Québec, en rappelant notamment qu’une enveloppe de 6,7 millions de dollars sur cinq ans est accordée à l’Institut.

Pierre d’assise de la formation et de la professionnalisation du corps diplomatique du Québec, l’Institut relèvera directement du ministère des Relations internationales et de la Francophonie. Son enseignement sera axé sur la formation professionnelle et le partage d’expériences. Inspirées par les meilleures pratiques dans le monde, des formations seront offertes par des experts universitaires et des diplomates chevronnés issus de tous les horizons afin de transmettre une conception à 360 degrés de la profession de diplomate. De nombreuses habiletés, comme la gestion d’équipe, les habiletés interculturelles, les technologies et les langues, figureront aussi au curriculum, en plus de la mise à niveau sur les enjeux géopolitiques.

C’est dans les bureaux du Ministère que Mme Girault a animé cette première rencontre de travail. Neuf centres de recherche, chaires ou établissements universitaires québécois s’associent à l’initiative, soit l’Institut d’études internationales de Montréal (UQAM), la Chaire Raoul-Dandurand (UQAM), le Centre interuniversitaire de recherche sur les relations internationales du Canada et du Québec (ENAP), l’École supérieure d’études internationales (Université Laval), l’École de politique appliquée (Université de Sherbrooke), le Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal, la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill, l’Université Concordia et HEC Montréal.

« Avec les défis démographiques, les départs à la retraite et la nouvelle vision économique de notre gouvernement, la réforme du processus de nomination des chefs de poste et la professionnalisation de notre personnel diplomatique sont des étapes cruciales pour l’atteinte de nos objectifs. Nous élaborerons avec nos partenaires universitaires et nos experts du Ministère un curriculum qui inculquera à nos représentants à l’étranger une conception à 360 degrés de la profession de diplomate. Avec la création de l’Institut diplomatique du Québec, les diplomates de demain sauront optimiser l’action de nos délégations pour mettre les relations internationales au service des Québécois et des Québécoises. », a déclaré Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie.

Faits saillants :

  • Le gouvernement investira dans cet institut 400 000 $ pour l’année 2019-2020. Cette somme sera bonifiée pour les années suivantes, et atteindra 900 000 $ en 2020-2021, puis 1,8 M$ par la suite. Au total, ce seront 6,7 M$ sur cinq ans.
  • Le Ministère entreprend la modernisation du réseau de représentations du Québec à l’étranger. Pour rehausser l’efficacité du corps diplomatique, il s’engage dans la réforme du processus de nomination des chefs de poste et la professionnalisation de son corps diplomatique afin de mieux outiller les représentants du réseau.
  • Rappelons que la ministre des Relations internationales et de la Francophonie travaille présentement sur deux chantiers importants : le premier est la mise à jour de la Politique internationale du Québec et le second consiste à préparer une stratégie de conquête des marchés étrangers. Le gouvernement du Québec est déterminé à augmenter sa force de frappe économique à l’international et posera des gestes concrets dans ce sens.

Liens connexes :

  • Pour en savoir plus sur les activités du ministère des Relations internationales et de la Francophonie et de ses 32 représentations dans 18 pays, suivez-nous dans les médias sociaux :

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Remerciements aux Forces armées canadiennes lors des inondations printanières


 Publié le 6 juin 2019

La vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, tient à saluer l’apport des Forces armées canadiennes, déployées dans les régions du Québec durement éprouvées durant la crue printanière.

« Je tiens à remercier la brigadier‑général, Mme Jennie Carignan et tout le personnel des Forces armées canadiennes. Notre gouvernement a demandé très rapidement la présence de militaires, ce qui a permis de limiter les dégâts engendrés par ces inondations exceptionnelles. Ils ont contribué au rétablissement des infrastructures dans plusieurs municipalités vulnérables et ont prêté main-forte à tous nos partenaires sur le terrain. Alors que les sinistrés regagnent leurs domiciles, nous serons présents pour les épauler jusqu’au bout. Depuis le début des inondations, nous avons ouvert plus de 4 900 dossiers et octroyé 25,9 M$. », a déclaré Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

« Nous sommes fiers que nos militaires de la Marine royale canadienne, de l’Armée canadienne et de l’Aviation royale canadienne aient prêté assistance aux autorités civiles dans les municipalités éprouvées durant la crise reliée aux inondations majeures. L’étroite collaboration avec le ministère de la Sécurité publique, les municipalités et les partenaires a permis de réagir rapidement pour protéger la vie et les infrastructures essentielles. », a indiqué Brigadier‑général Jennie Carignan, commandant de la Force opérationnelle interarmées Est.

Faits saillants :

  • Plus de 1 000 militaires ont été déployés sur le terrain au plus fort des inondations.
  • Les policiers municipaux, la Sûreté du Québec, les pompiers et tous les partenaires du ministère de la Sécurité publique ont été très actifs et seront mobilisés jusqu’au retour à la normale.
  • Jusqu’à présent, le bilan provisoire fait état de :
  • plus de 250 municipalités touchées;
  • 4 900 demandes de réclamation;
  • 25,9 M$ versés aux sinistrés.
  • Les sinistrés sont admissibles au nouveau Programme général d’indemnisation et d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents, annoncé le 15 avril.
  • Le ministère de la Sécurité publique coordonne l’action gouvernementale et est en contact avec les différents ministères et organismes afin de soutenir la réponse aux inondations.
  • Des conseillers en sécurité civile du ministère de la Sécurité publique sont sur le terrain pour aider les municipalités qui en ont besoin.
  • Des séances d’information publiques sont en cours et des bureaux temporaires regroupant divers partenaires gouvernementaux ont été ouverts dans les municipalités touchées.

Liens connexes :

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Le premier ministre François Legault confirme la création du Fonds d’investissement agricole


 Publié le 6 juin 2019

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, en présence du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, confirme la création du Fonds d’investissement agricole, à hauteur de 250 millions de dollars. Ce fonds permettra d’appuyer les initiatives privées afin de générer 1,2 milliard de dollars d’investissements dans le secteur agricole au Québec, d’ici cinq ans. Le nouveau gouvernement remplit ainsi un engagement en consacrant 50 millions de dollars annuellement à ce nouveau fonds, qui rehaussera considérablement le niveau de richesse du Québec.

Cet investissement permettra aux entreprises du secteur agricole et agroalimentaire d’améliorer leur productivité, de réduire leurs coûts de fonctionnement, d’innover et d’adopter des pratiques plus responsables. Concrètement, le Fonds d’investissement agricole pourrait appuyer, au total, près de 3 300 projets, générant ainsi des investissements privés de 950 millions de dollars d’ici cinq ans.

En 2019-2020, le Fonds d’investissement agricole répond à deux axes de financement. D’une part, il va bonifier le Plan de soutien aux investissements en agriculture visant le bien-être animal et l’efficacité énergétique (PSI), un programme très populaire du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. D’autre part, les sommes visent à mieux soutenir l’initiative ministérielle Productivité végétale.

« Au cours de la dernière campagne électorale, nous nous sommes engagés à rehausser le niveau de richesse du Québec en favorisant les investissements privés et les exportations. Pour le secteur agricole et agroalimentaire, cet engagement se traduit par la création du Fonds d’investissement agricole. Avec cette somme de 250 millions de dollars, nous pouvons prévoir un puissant effet de levier et une accélération des investissements. Les agriculteurs sont des entrepreneurs et des créateurs de richesse essentiels pour l’économie du Québec. Ce fonds leur permettra d’augmenter leur productivité pour ainsi mieux répondre aux exigences des marchés, ce qui renforcera la position concurrentielle du Québec. », a souligné M. François Legault, premier ministre du Québec.

« L’investissement constitue un vecteur essentiel pour accélérer l’innovation et améliorer la compétitivité et la productivité des entreprises du secteur agricole et agroalimentaire. C’est une façon éprouvée d’assurer leur développement, de réduire leurs frais d’exploitation et leurs besoins de main-d’œuvre, de mettre au point un nouveau produit ou d’adopter des pratiques responsables. Cette enveloppe contribuera à combler le retard d’investissement constaté depuis quelques années. Elle apporte une réponse concrète aux préoccupations du secteur et aura pour effet de dynamiser l’économie de l’ensemble des régions agricoles au Québec. », de mentionner M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

Faits saillants :

· Dès la première année de sa mise en œuvre, le Fonds d’investissement agricole permettra de traiter jusqu’à 1 900 dossiers, principalement dans les secteurs laitier, porcin, horticole et des grains.

En 2018, le PIB du secteur agricole s’établissait à 4,1 milliards de dollars.
En 2018, les investissements, dans le secteur agricole, ont atteint 807 millions de dollars.

Partenariat entre Transition énergétique Québec et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie


 Publié le 6 juin 2019

Transition énergétique Québec (TEQ) est fière de souligner la signature d’une entente de partenariat et de collaboration de trois ans avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, un établissement public français dont la mission est semblable à celle de TEQ. Cette entente a été officialisée lors d’une cérémonie qui s’est tenue aujourd’hui dans le cadre du Sommet Movin’on 2019 en présence de la présidente-directrice générale de Transition énergétique Québec, Mme Johanne Gélinas, et du président-directeur général de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise en énergie, M. Arnaud Leroy.

Ce partenariat permettra notamment l’échange de bonnes pratiques, le partage d’expériences et de connaissances dans la planification ainsi que la mise en œuvre des politiques et d’initiatives touchant la transition et l’efficacité énergétiques. Les domaines de l’innovation et des technologies liés notamment à la mobilité, la gestion de l’énergie sous toutes ses formes, y compris la valorisation des rejets thermiques, ainsi que l’hydrogène et ses applications directes et indirectes ont été reconnus comme prioritaires. Le but est de développer des actions relatives à la manière dont peut se déployer la transition énergétique de façon efficace et efficiente.

Soulignons que cette entente fait suite à la mission de Transition énergétique Québec en France réalisée en novembre 2018 lors de laquelle des représentants de différentes entreprises et institutions françaises engagées dans la transition énergétique ont été rencontrés, entre autres pour en apprendre sur les structures de gouvernance et les mesures qui favorisent la transition énergétique et explorer le potentiel de partenariats.

« Le Québec est déjà un modèle en Amérique du Nord dans sa lutte contre les changements climatiques grâce à son engagement, à son expertise et à ses sources d’énergies vertes, dont l’hydroélectricité. Le gouvernement est fier d’officialiser cette entente de collaboration pour le développement et le partage des connaissances au-delà de nos frontières. Ce geste représente un pas de plus pour mener à bien la transition énergétique qui s’impose ici comme ailleurs dans le monde. », a déclaré Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord.

« Tout comme le Québec, la France est pleinement engagée dans la transition énergétique. Ce partenariat avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie permettra le partage d’expertise et de connaissances puisque l’apport de nouvelles connaissances et l’échange d’informations en matière de transition énergétique, de conception de programme et de solutions innovantes sont des piliers pour réussir ce projet de société qu’est la transition énergétique. », a souligné Johanne Gélinas, présidente-directrice générale de Transition énergétique Québec.

« La transition écologique doit se fonder sur des logiques de plus grandes coopérations. C’est à cette seule condition que nous pourrons accélérer la transformation de notre société à une vitesse compatible avec les défis auxquels nous sommes confrontés, car la bataille du climat ne s’arrête pas à nos frontières, elle concerne l’ensemble de l’humanité. Avec ce partenariat, nous visons à mettre en commun nos expertises et connaissances, à échanger, partager, comparer nos expériences, pour permettre le développement d’actions en faveur d’un changement de modèle vers une société plus durable. », a indiqué Arnaud Leroy, président-directeur général de l’ADEME.

Faits saillants :

  • Transition énergétique Québec est une société d’État qui a été créée en avril 2017 pour assurer la transition énergétique du Québec. Sa mission est de soutenir, de stimuler et de promouvoir la transition, l’innovation et l’efficacité énergétiques ainsi que de coordonner la mise en œuvre de l’ensemble des programmes et des mesures nécessaires à l’atteinte des cibles énergétiques définies par le gouvernement.
  • Le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques du Québec contient 225 mesures qui permettront au Québec, d’ici à 2023, d’améliorer son efficacité énergétique de 5 % et de réduire sa consommation de produits pétroliers de 12 % par rapport au niveau de 2013.
  • L’ensemble des mesures qui sont contenues dans ce plan pourrait contribuer à une réduction des émissions de GES de l’ordre de 5,4 millions de tonnes d’éq. CO2.
  • L’ADEME est un établissement public français qui participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l’Agence met à la disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d’expertise et de conseil.

Liens connexes :

Pour en savoir davantage sur Transition énergétique Québec, consultez le www.transitionenergetique.gouv.qc.ca.
Pour en savoir davantage sur l’ADEME, consultez le www.ademe.fr.
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