À l’action pour réduire les répercussions des inondations futures


 Publié le 17 juin 2019

À la suite des inondations majeures survenues ce printemps, le gouvernement du Québec entend favoriser une gestion plus rigoureuse des zones inondables. L’objectif est de limiter l’exposition des personnes et des biens à d’éventuelles inondations, tout en mettant en avant des solutions durables.

La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Mme Andrée Laforest, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, M. Jonatan Julien, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, ont annoncé aujourd’hui les orientations gouvernementales en ce sens.

Celles-ci consistent, entre autres, à élaborer un plan d’action en matière d’aménagement du territoire relatif aux inondations, d’ici à décembre 2019. Pour réaliser ce plan, le groupe d’action ministériel en matière d’inondations sera maintenant sous la coprésidence de la ministre Laforest et du ministre Julien. Le groupe sera complété par le ministre Charette et la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau.

L’une des mesures de ce plan consiste à revoir les normes encadrant la gestion des zones inondables en vigueur pour l’ensemble du territoire afin de protéger les familles québécoises lors d’inondations.

D’ici à ce que les nouvelles normes soient mises en œuvre, le gouvernement souhaite instituer une zone d’intervention spéciale (ZIS). Cela permettrait de décréter un moratoire sur la construction et la reconstruction de bâtiments situés dans l’ensemble des zones inondables cartographiées 0-20 ans et sur le territoire qui a été inondé en 2017 et en 2019. Des dispositions particulières s’appliqueraient à la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, dont une grande partie du territoire a été touchée lors de la rupture de la digue (voir annexe).

« Il fallait passer à l’action afin d’atténuer les conséquences des inondations pouvant survenir dans l’avenir. Je me suis rendue sur le terrain à plusieurs reprises et je sais que le quotidien des sinistrés et des collectivités touchées a été complètement bouleversé. Il était donc important d’agir maintenant pour protéger les citoyens et leur assurer une meilleure qualité de vie à long terme. », a déclaré Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation.

« Notre gouvernement prend les moyens nécessaires afin de prioriser des aménagements permettant de renforcer la sécurité et la résilience de la population lors d’inondations. Pour ce faire, nous nous appuierons sur une meilleure connaissance des risques et des vulnérabilités des zones inondables. Je suis persuadé que les connaissances, le savoir-faire et l’expertise en matière de cartographie qui sont reconnus depuis plusieurs années permettront d’atteindre cet objectif. », a indiqué M. Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles.

« Devant l’urgence climatique qui nous commande de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, il est tout aussi essentiel de nous adapter aux conséquences des changements climatiques réelles ou appréhendées. Or, s’adapter aux phénomènes climatiques qui causent les inondations, l’un des principaux risques naturels au Québec en ce moment, c’est d’abord tout mettre en œuvre pour accorder une protection adéquate aux rives, au littoral et aux plaines inondables de notre territoire. C’est ce que le gouvernement fait aujourd’hui en adoptant ces mesures exceptionnelles et en revoyant le cadre normatif de manière à ce que nous prévenions les dommages plutôt que nous les subissions. », a souligné M. Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Faits saillants :

  • En 2019, la crue des eaux a touché quelque 250 municipalités, plusieurs milliers de résidences, en plus de forcer l’évacuation de plus de 10 000 personnes, sans compter que plusieurs routes ont dû être fermées et que des services à la population ont été durement touchés.
  • Le 1er mai, le premier ministre, M. François Legault, a mis sur pied un groupe d’action ministériel en matière d’inondations. Son mandat consiste à assurer la prise en charge et l’indemnisation rapides des personnes sinistrées et à préparer le gouvernement et les acteurs concernés à faire face aux crues qui pourraient se produire en 2020.

Liens connexes :

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Annexe

ZONE D’INTERVENTION SPÉCIALE

Orientations gouvernementales

  • Une zone d’intervention spéciale (ZIS) est déclarée par décret, en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (LAU). Elle a pour but de résoudre un problème d’aménagement, dont l’urgence ou la gravité justifient une intervention.
  • Dès l’adoption du projet de décret de la ZIS, la LAU prévoit une interdiction de construire, de reconstruire et de réparer un bâtiment dans les secteurs touchés. Or, il est possible d’autoriser des exceptions. En ce sens, un décret a été adopté afin d’autoriser certains travaux de réparation des bâtiments touchés par les inondations de 2019.
  • Au total, 813 municipalités sont visées par la ZIS. Parmi celles-ci, 312 ont été touchées par les inondations de 2017 ou de 2019. Les autres ont été ciblées à partir des zones inondables qui ont été répertoriées par le gouvernement ou le milieu municipal et qui sont intégrées dans les outils de planification des municipalités.

Autorisation de rénover ou de reconstruire

  • Les bâtiments présentant l’une des caractéristiques suivantes devraient faire l’objet d’une évaluation des dommages : l’eau a atteint le rez-de-chaussée ou les fondations doivent être remplacées ou des travaux de stabilisation doivent être effectués.
  • La réparation d’un bâtiment qui n’est pas une perte totale est possible, c’est-à-dire lorsque les dommages à celui-ci sont évalués à moins de 50 % de sa valeur. Ainsi, les municipalités pourraient autoriser les travaux à cet effet.
  • Les sinistrés des inondations de 2019 pourraient être admissibles au Programme général d’indemnisation et d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents du ministère de la Sécurité publique (MSP).

Sainte-Marthe-sur-le-Lac

  • Les inondations survenues à Sainte-Marthe-sur-le-Lac revêtent un caractère particulier, puisqu’elles ont été provoquées par la rupture de la digue.
  • En ce sens, le gouvernement doit mettre en place des solutions adaptées à cette situation. Les travaux de réparation et de consolidation de la digue font partie de celles-ci.
  • À Sainte-Marthe-sur-le-Lac, les citoyens auraient donc le droit de reconstruire un bâtiment, et ce, même si celui-ci a perdu plus de la moitié de sa valeur à neuf. Cela permettrait à ceux qui n’auraient pas pu se reconstruire, en vertu de la ZIS, de choisir s’ils veulent demeurer dans leur résidence ou déménager.
  • Par contre, aucune construction ne serait permise sur les terrains qui étaient vacants au 10 juin 2019.
  • Les sinistrés de Sainte-Marthe-sur-le-Lac pourraient également être admissibles au Programme général d’indemnisation et d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents.

Consultations publiques

  • Le 4 juillet prochain, le gouvernement tiendra des assemblées publiques de consultation dans les 16 régions visées par la ZIS. Les coordonnées de celles-ci sont précisées sur le site Web du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). La population pourra ainsi s’exprimer sur la démarche gouvernementale.
  • Toute personne qui le souhaite pourra également déposer un avis ou un mémoire au zis2019@mamh.gouv.qc.ca, avant la tenue des consultations.
  • La ZIS entrera en vigueur au moment de la publication du décret dans la Gazette officielle du Québec. Des modifications pourraient être apportées à la suite des consultations, avant l’adoption de la ZIS

Une nouvelle option pour améliorer la mobilité dans l’Est de Montréal


 Publié le 17 juin 2019

La ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau, la mairesse de Montréal, Mme Valérie Plante, et la mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Mme Caroline Bourgeois, ont procédé aujourd’hui au voyage inaugural de la nouvelle navette fluviale reliant Pointe-aux-Trembles et le Vieux-Port de Montréal.

Ce projet-pilote vient bonifier les options de transport collectif pour les citoyennes et les citoyens de l’Est de Montréal, favorisant ainsi une meilleure mobilité dans ce secteur. La navette circulera entre le Vieux-Pointe-aux-Trembles, au coin du boulevard Saint-Jean-Baptiste et de la rue Bellerive dans l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, et le quai Jacques-Cartier, dans le Vieux-Port de Montréal. Le trajet, d’environ 30 minutes, permettra aux utilisateurs d’atteindre le cœur de Montréal plus rapidement tout en profitant des berges du Saint-Laurent. Le service sera offert sept jours, jusqu’au 28 septembre.

« Votre gouvernement a à cœur l’amélioration de la mobilité dans la région métropolitaine. La navette fluviale inaugurée aujourd’hui représente une option supplémentaire par rapport à l’auto pour les citoyens qui se déplacent de l’Est de Montréal vers le centre-ville. Cette nouvelle option permettra d’emprunter le fleuve Saint‑Laurent afin de diminuer la pression exercée sur le réseau routier, en plus de favoriser l’offre récréotouristique de la région. Nous savons à quel point la mobilité est un enjeu important pour l’est de la métropole. C’est pourquoi la navette fluviale est l’une des actions du plan de décongestion de notre gouvernement. », a déclaré Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

« La navette fluviale contribuera de belle façon à la mobilité dans l’est de la ville et est un pan important du véritable pôle de mobilité que notre administration a créé dans ce secteur de la métropole. Navette fluviale, BIXI, autopartage, vélo, autant de moyens pour se déplacer et diminuer l’utilisation de la voiture solo. », a indiqué Valérie Plante, mairesse de Montréal.

« Avec ce projet-pilote, je suis confiante qu’on va réussir à démontrer qu’une navette fluviale est un mode de transport en commun viable, qui permet d’améliorer substantiellement la mobilité pour nos résidents. Ce projet va aussi permettre d’accélérer le développement du Vieux-Pointe-aux-Trembles et contribuer grandement à la revitalisation de l’Est de Montréal. », a souligné Caroline Bourgeois, mairesse de l’arrondissement Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles.

Faits saillants

  • La mise à l’essai de navettes fluviales à l’été 2018 a permis à plus de 4 600 passagers d’expérimenter ce mode de transport alternatif de façon concluante.
  • Le projet de navettes fluviales de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles a remporté un prix du Mérite Ovation municipale de l’Union des municipalités du Québec en mai 2019.
  • La poursuite du projet-pilote longue durée a été confiée à la Société des traversiers du Québec en raison de son expertise maritime.
  • La navette fluviale s’inscrit dans le premier axe d’intervention de la Déclaration du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal pour revitaliser l’Est de Montréal. Cet axe consiste à agir pour favoriser une mobilité durable et intégrée dans ce secteur de la métropole.
  • Pour obtenir les détails relatifs aux tarifs et horaires de la navette fluviale et pour réserver leur place à bord, les clients sont invités à visiter le site de l’opérateur de la navette à l’adresse suivante : www.navark.ca.

Une loi historique pour le Québec


 Publié le 17 juin 2019

L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi no 21, Loi sur la laïcité de l’État. Le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion et leader parlementaire du gouvernement, M. Simon Jolin-Barrette, donne ainsi suite à un engagement important du gouvernement et offre une réponse à un débat qui perdure depuis plus de dix ans au Québec.

« Nous venons d’écrire une page importante de l’histoire du Québec. La population attend ce moment depuis plus de dix ans, et notre gouvernement a eu le courage d’enfin agir en ce sens avec rigueur et pragmatisme. Il est légitime pour la nation québécoise de décider de quelle façon la laïcité s’applique sur son territoire et dans ses institutions. Je suis fier, au nom de votre gouvernement, d’enfin affirmer et définir la laïcité de l’État en l’inscrivant dans le droit québécois pour la première fois.», a déclaré Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion et leader parlementaire du gouvernement.

Le projet de loi instaure un modèle de laïcité de l’État qui tient compte de l’histoire, des valeurs sociales et de la spécificité du Québec. Ce projet de loi est le résultat d’un parcours historique et d’un processus évolutif propre au Québec.

Contenu de la Loi

Ce projet inscrit dans les lois du Québec le principe de laïcité de l’État. Essentiellement, la Loi affirme et définit la laïcité de l’État dans le droit québécois selon quatre grands principes :

  • La séparation de l’État et de la religion
  • La neutralité religieuse de l’État
  • L’égalité de tous les citoyennes et des citoyens
  • La liberté de conscience et la liberté de religion
  • Par ailleurs, certaines personnes en position d’autorité, comme les procureurs et les policiers ainsi que les enseignants et les directeurs des écoles primaires et secondaires publiques, ne pourront pas porter de signes religieux dans l’exercice de leurs fonctions. À cet égard, la Loi précise que les personnes qui étaient en poste le 27 mars 2019 conservent le droit de porter un signe religieux, tant qu’elles exercent la même fonction au sein de la même organisation.

La Loi précise aussi que les services publics doivent être donnés à visage découvert, et également reçus à visage découvert lorsque la vérification de l’identité ou la sécurité l’exigent.

300 000 $ pour le Regroupement des pôles entrepreneuriaux et numériques du Saguenay-Lac-Saint-Jean


 Publié le 16 juin 2019

La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay−Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, annonce qu’une somme de 300 000 $ est destinée à la création du Regroupement des pôles entrepreneuriaux et numériques du Saguenay−Lac-Saint-Jean. Ce soutien, consenti à la Corporation d’innovation et développement Alma−Lac-Saint-Jean-Est (CIDAL) à titre d’organisme fiduciaire, est accordé dans le cadre du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR).

Le Regroupement contribuera à consolider l’offre de service et de formation visant à mieux accompagner les nouveaux entrepreneurs ou ceux en devenir. Trois organisations, par l’entremise de leurs incubateurs respectifs, sont au cœur de cette initiative : le CIDAL, Promotion Saguenay et le Centre spécialisé en entrepreneuriat multi-ressources (CSEMR) de Dolbeau-Mistassini. D’autres pôles émergents seront aussi invités à y prendre part.

Ces organismes offriront des formations générales liées à la gestion entrepreneuriale, mais également certaines plus spécialisées en fonction de leur secteur d’activité. L’incubateur de la CSEMR priorisera les entreprises liées aux filières des ressources naturelles. L’Inkub de Promotion Saguenay axera sa formation sur les secteurs numériques et créatifs et, finalement, le futur incubateur de la CIDAL proposera des services concernant le tourisme.

Ce projet répond à deux des priorités du Saguenay−Lac-Saint-Jean dans les domaines de l’entrepreneuriat et du numérique.

« Les pôles agissent déjà comme des bougies d’allumage vers une culture entrepreneuriale plus diversifiée et plus dynamique. La mise en place d’un regroupement afin de coordonner leurs sphères d’intervention profitera aux nouveaux entrepreneurs qui auront accès à des services plus variés. Je joins ma voix à celle de mes collègues Nancy Guillemette, Éric Girard et François Tremblay pour saluer ce pas en avant qui permettra des retombées socioéconomiques importantes. », a déclaré Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« Les pôles entrepreneuriaux sont des tremplins pour celles et ceux qui désirent se lancer en affaires ou qui viennent de le faire. En facilitant le réseautage et en permettant la concertation des acteurs ainsi que le partage de l’expertise et des ressources, le Regroupement favorisera assurément le succès de nouveaux projets d’entreprises. », a souligné Éric Girard, député de Lac-Saint-Jean.

« La mise en place d’un regroupement des pôles entrepreneuriaux et numériques s’inscrit directement à l’intérieur des priorités de développement retenues pour la région et aura des retombées significatives dans le milieu. Ce Regroupement jouera un rôle essentiel dans l’évolution d’un projet entrepreneurial en mettant à la disposition des entrepreneurs une multitude de services leur permettant de se lancer ou de développer dans les meilleures conditions. », a indiqué Gérald Savard, préfet de la MRC du Fjord-du-Saguenay et président du comité régional de sélection de projets du Fonds d’appui au rayonnement des régions.

Faits saillants :

  • Le FARR a été créé en complément du Fonds de développement des territoires afin de donner l’occasion aux élus municipaux et régionaux d’élaborer et de soutenir des initiatives structurantes qui contribueront à maximiser le développement des communautés. L’objectif est d’appuyer la stratégie gouvernementale pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires.
  • Depuis le début du FARR, une aide financière totalisant plus de 7,7 M$ a déjà été annoncée pour la réalisation de 25 projets au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

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Une fierté retrouvée et un Québec en changement


 Publié le 14 juin 2019

C’est sous le signe de la fierté que le premier ministre, M. François Legault, a dressé le bilan de la session parlementaire du printemps 2019, soit la première session complète du nouveau gouvernement. En compagnie de la vice-première ministre, Mme Geneviève Guilbault, et du leader parlementaire, M. Simon Jolin-Barrette, il est revenu sur les principales réalisations de son équipe. Il s’est dit fier des résultats auxquels elle est parvenue afin de répondre à la volonté de changement que les Québécois ont exprimée le 1er octobre 2018.

Agir pour nos enfants

Le premier ministre s’est réjoui des réalisations du gouvernement, qui ont traduit sa volonté de faire de l’éducation une priorité nationale. Les dossiers portant sur l’ajout de centaines de ressources professionnelles dans le réseau de l’éducation, sur l’implantation des classes de maternelle 4 ans et sur le dépistage hâtif des problèmes d’apprentissage en sont de bons exemples.

En lien avec le bien-être des enfants, le premier ministre et la vice-première ministre ont souligné la promptitude avec laquelle une commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse a été créée, sous la présidence de Mme Régine Laurent, à la suite de la tragédie de Granby.

Une économie en plein essor et plus d’argent dans le portefeuille des familles

Le premier ministre s’est réjoui des actions de son gouvernement, qui contribueront à augmenter la richesse au Québec, de sorte à diminuer la dette, à financer les grandes priorités de la population et à remettre plus d’argent dans le portefeuille des Québécois.

Parmi les mesures pour donner un répit budgétaire aux familles, il a mentionné la bonification de l’allocation familiale, l’élimination de la taxe famille sur les services de garde, la diminution de la taxe scolaire et l’aide aux parents d’enfants handicapés. Il est également revenu sur l’annonce du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, survenue cette semaine, qui portait sur le retour d’une somme de 1,5 milliard de dollars sous forme d’économie ou de remises dans les poches des clients d’Hydro-Québec.

Plus déterminé que jamais à augmenter la richesse au Québec et à faire de celui-ci le meilleur endroit au monde où investir, M. Legault s’est dit heureux de la réforme d’Investissement Québec, annoncée par le ministre de l’Économie et de l’Innovation, plus tôt cette semaine. Il a aussi rappelé les progrès réalisés en matière de mise en valeur de l’énergie propre du Québec, notamment les avancées majeures pour exporter de l’hydroélectricité québécoise aux États-Unis.

Il s’est également dit fier des travaux réalisés par son équipe pour répondre à la rareté de main-d’œuvre, notamment par le dépôt du projet de loi no 9, qui mise sur une immigration répondant aux besoins des entreprises. Il a également salué la « Grande Corvée » du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, qui vise à aider les PME à recruter du personnel.

Des soins de santé plus accessibles

M. Legault s’est également dit satisfait des progrès observés en santé et du parcours effectué pour améliorer l’accès des Québécois à la première ligne de soins, en laissant plus de place aux infirmières, aux pharmaciens et aux hygiénistes dentaires. Il a souligné, par exemple, l’accord historique conclu entre la ministre de la Santé et des Services sociaux et le Collège des médecins, pour donner plus de marge de manœuvre aux super-infirmières.

Un gouvernement capable de réagir aux situations exceptionnelles

La vice-première ministre est revenue sur les inondations qui ont sévi, dans certaines régions du Québec, et qui ont mené à la mise en place d’un groupe d’action ministériel chargé d’épauler les personnes sinistrées, notamment. Elle a profité de l’occasion pour souligner le travail remarquable de tous les intervenants qui ont prêté main-forte dans ce dossier.

De nombreux projets de loi adoptés

En tout, trente projets de loi ont été déposés, dont quatorze ont été adoptés en date du 14 juin. Le leader parlementaire a souligné l’ampleur de cet effort législatif et l’importance de certains projets de loi, qui permettront d’entraîner des changements souhaités depuis longtemps par les Québécois.

« Après quelques mois de gouvernement de la CAQ, le sentiment qui se dégage, quand je discute avec les Québécois, c’est un sentiment de fierté; la fierté retrouvée d’un peuple qui avance, qui réussit et qui se redresse. Ce qu’on a vu, dans les derniers mois, c’est vraiment le Québec en changement. On a fait de l’éducation une grande priorité du gouvernement. On est en train de mettre en place les conditions pour que chaque enfant soit capable d’aller au bout de son potentiel. On veut améliorer l’accès des Québécois aux soins de première ligne. Sur le front économique, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu un gouvernement aussi actif et aussi ambitieux. », a déclaré François Legault, premier ministre du Québec.

« Je partage la fierté du premier ministre par rapport à ce que notre gouvernement a accompli. Nos actions des derniers mois ont fait avancer beaucoup de dossiers, et nos résultats le prouvent. Je pense, entre autres, à la création rapide d’une commission à la suite du drame qui a touché la fillette de Granby, à l’excellent travail du gouvernement dans la gestion des inondations et à l’aide annoncée pour les parents d’enfants handicapés. Au fil des mois, j’ai pu découvrir et apprécier la grande qualité de notre équipe. Je suis fière d’en faire partie. », a souligné Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique.

« Avec trente projets de loi déposés, dont quatorze adoptés, alors que jamais plus de treize n’avaient été adoptés au cours d’une session parlementaire de la précédente législature, on peut déjà dresser un bilan exceptionnel du gouvernement pour cette session. Mais au-delà du nombre, c’est l’ampleur et l’importance de ces dossiers dont nous sommes les plus fiers. Je suis persuadé que les Québécois sont fiers des changements qui s’opèrent au Québec. Les députés de la CAQ ont su travailler en équipe afin de respecter nos engagements. », a indiqué Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion et leader parlementaire.

Rôle élargi des pharmaciens


 Publié le 13 juin 2019

La ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, a déposé aujourd’hui le projet de loi modifiant la Loi sur la pharmacie, lequel permettrait aux pharmaciens de pratiquer de nouvelles activités afin de favoriser un meilleur accès aux soins et aux services en santé.

Les bénéfices de ces mesures pour les Québécoises et les Québécois sont nombreux et s’inscrivent dans la volonté bien affirmée de la ministre, qui mise sur le décloisonnement des professions pour améliorer l’accès.

Principalement, il est proposé de permettre aux pharmaciens de prescrire et d’administrer des vaccins, comme celui contre la grippe, à l’instar des pharmaciens des autres provinces canadiennes. Il s’agirait d’une offre complémentaire à l’offre actuelle qui serait maintenue dans le réseau de la santé et des services sociaux. Elle permettrait de multiplier les sites de vaccination et les plages horaires pour favoriser une meilleure couverture vaccinale dans la population. Notons que seules les personnes de six ans et plus pourraient être vaccinées par un pharmacien.

En pharmacie, les vaccins couverts par le Programme québécois d’immunisation seront gratuits, comme c’est déjà le cas en CLSC et dans les cliniques médicales. La vaccination contre la grippe sera également gratuite pour les clientèles vulnérables qui se qualifient pour ce programme.

Il est aussi proposé de permettre aux pharmaciens de prescrire et d’administrer des médicaments en situation d’urgence, principalement en ce qui concerne l’activité de vaccination. Par ailleurs, comme les pharmaciens sont très accessibles pour les patients et qu’ils sont l’une des principales sources de services de santé de proximité, ils sont occasionnellement confrontés à des situations d’urgence. On peut penser notamment à des patients en réaction allergique sévère qui nécessiteraient l’administration d’épinéphrine.

« Les pharmaciens du Québec sont d’une grande compétence et ont la volonté d’assumer pleinement leur rôle essentiel de professionnels de la santé, dans un contexte qui évolue. Le gouvernement du Québec leur reconnaît ainsi le droit d’exercer avec plus d’autonomie. Leur expertise et leur proximité avec la clientèle leur permettent d’offrir des soins de qualité, à dimension humaine. Nous en sommes très reconnaissants et c’est pourquoi nous souhaitons ajouter des activités à l’exercice de la pharmacie : la contribution des pharmaciens fait partie de l’objectif d’obtenir un réseau de la santé encore plus performant et accessible. », a déclaré Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

Faits saillants :

En plus de la prescription et de l’administration des vaccins et, en situation d’urgence, de certains autres médicaments, le projet de loi propose également d’autres mesures. Parmi celles-ci :

  • Permettre aux pharmaciens de prescrire tous les médicaments disponibles en vente libre.
  • En effet, bien que les médicaments en vente libre soient vendus sans ordonnance, le fait de permettre aux pharmaciens de les prescrire permettrait d’éviter des consultations médicales inutiles, soit pour des raisons économiques (clientèles vulnérables qui bénéficient de la gratuité dans le régime public) ou pour répondre aux exigences des services de garde ou des centres de la petite enfance (CPE).
  • Ajouter la voie intranasale aux autres voies d’administration qu’un pharmacien peut utiliser.
  • Ajuster ou prolonger les ordonnances de tous les prescripteurs, non seulement celles des médecins.
  • L’intervention sur les ordonnances de tous les prescripteurs permettrait de résoudre des problèmes vécus par de nombreux patients, particulièrement en Outaouais, qui doivent consulter un médecin d’une autre province, notamment en Ontario. Elle permettrait aussi d’optimiser les ordonnances des autres prescripteurs (ex. : dentiste, infirmière praticienne spécialisée).
  • Amorcer, ajuster ou cesser une thérapie médicamenteuse selon une ordonnance ou à la suite d’une consultation effectuée, à la demande d’un prescripteur.
  • Substituer au médicament prescrit un autre médicament, même s’il n’appartient pas à la même sous-classe thérapeutique.
  • Des possibilités de substitutions thérapeutiques élargies permettraient aux pharmaciens d’être mieux outillés pour faire face aux problèmes croissants des ruptures d’approvisionnement en médicaments et d’en minimiser les effets sur les patients avec plus d’efficience.
  • Prescrire et interpréter, non seulement des analyses de laboratoire, mais tout autre test, aux fins du suivi de la thérapie médicamenteuse.
  • Le recours à tout test ou analyse appropriés permettrait de détecter tôt l’apparition d’effets indésirables et de les prévenir. Il permettrait aussi aux pharmaciens de s’assurer de l’efficacité de certains médicaments.
  • Procéder à l’évaluation de la condition physique et mentale d’un patient afin d’assurer l’usage approprié de la médication.

Lien connexe :

Pour en savoir davantage sur le projet de loi, consultez la salle de presse : msss.gouv.qc.ca/presse

Une cure de jeunesse pour la halte routière de Villeroy


 Publié le 12 juin 2019

Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, et le whip en chef du gouvernement et député d’Arthabaska, M. Éric Lefebvre, étaient de passage à Villeroy cette semaine pour annoncer le début des travaux de modernisation de la halte routière en direction ouest.

Les usagers de la route pourront ainsi faire des pauses sécuritaires dans des lieux attrayants qui répondent à leurs besoins, l’objectif étant notamment de contrer la fatigue et les distractions au volant.

« Je suis convaincu que la modernisation de la halte routière de Villeroy satisfera les besoins des usagers, notamment des familles et des conducteurs de véhicules lourds. Votre gouvernement a à cœur votre sécurité et le démontre en offrant une aire de repos conviviale et fonctionnelle pour tous. », a déclaré François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie.

« Nous avons tous déjà eu à arrêter dans une de ces haltes routières, et malheureusement, nous n’avons pas nécessairement envie d’y rester longtemps, par manque de services et de convivialité. Je me réjouis que la halte routière de Villeroy ait droit à une cure de jeunesse et une transformation qui répondra aux besoins des usagers. », a souligné Éric Lefebvre, whip en chef du gouvernement et député d’Arthabaska.

Faits saillants :

  • La halte routière modernisée offrira des services de base gratuits sans obligation de consommer, et ce, 365 jours par année, 24 heures par jour.
  • Ces services incluent notamment de l’eau potable, des toilettes, une salle de repos intérieure et des installations récréatives extérieures.
  • Les conducteurs de véhicules lourds y trouveront également des aires de stationnement plus vastes et des douches leur seront réservées.
  • Il y aura un ajout de zones Wi-Fi et des bornes de recharge seront installées pour les véhicules électriques. Selon l’intérêt du marché, une offre commerciale étendue (restauration, station-service, dépanneur) se greffera aux nouvelles infrastructures.
  • Le réseau des parcs routiers québécois est composé de haltes routières, d’aires de service, de villages-relais, d’aires de repos pour camionneurs et de belvédères.
  • Les bâtiments modernisés seront certifiés LEED.

Liens connexes :

Haltes routières et villages-relais

Québec 511 – Haltes routières

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Québec simplifie la méthode de tarification de l’électricité et remet de l’argent aux consommateurs


 Publié le 12 juin 2019

À la demande du premier ministre, le Gouvernement du Québec simplifiera la tarification de l’électricité afin de la rendre plus prévisible. L’augmentation des tarifs de distribution sera limitée au taux d’inflation tout en étant revue sur une base quinquennale par la Régie de l’énergie. Le gouvernement retournera ainsi, au cours des cinq prochaines années, près de 1,5 G$ en remise et en économies aux clients d’Hydro-Québec.

C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, après avoir déposé le projet de loi 34, Loi visant à simplifier le processus d’établissement des tarifs de distribution d’électricité, à l’Assemblée nationale du Québec.

Ce changement législatif se traduit concrètement par une remise de plus de 500 M$ aux consommateurs d’électricité dès le début de 2020, et aussi par un gel tarifaire pour cette même année. Puisque l’effet de ce gel se répercutera sur les années suivantes, pour lesquelles l’augmentation des tarifs sera limitée à l’inflation, cette mesure tarifaire représentera une économie de près 1 G$ sur cinq ans.

Ce projet de loi fait suite aux demandes des consommateurs d’électricité de revoir l’approche de fixation des tarifs d’électricité. Les tarifs appliqués en 2019 resteront donc les mêmes au 1er avril 2020.

« Aujourd’hui, notre gouvernement démontre qu’il est à l’écoute de la population en faisant en sorte que, dès le début de 2020, de l’argent sera remis dans les poches des consommateurs. Le premier ministre a été clair en affirmant qu’il souhaitait une solution qui offrirait une tarification prévisible et transparente, basée sur le taux d’inflation, et c’est justement ce que le projet de loi que j’ai déposé ce matin en chambre vient faire. Il sera donc désormais possible pour les clientèles résidentielle, commerciale et industrielle d’établir pour les cinq prochaines années un budget pour leur consommation d’électricité. », a souligné Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, ministre responsable de la région de la Côte-Nord.

Faits saillants :

La ventilation des remises se répartit comme suit :
250 M$ 50 % Clientèle résidentielle
190 M$ 38 % Clientèle commerciale, institutionnelle et petits industriels
60 M$ 12% Grands industriels
Les changements proposés nécessitent une modification de la Loi afin de revoir le processus de fixation des tarifs d’électricité qui est présentement établi sur une base prévisionnelle, ce qui mène à des écarts entre les revenus requis prévus et les revenus recueillis auprès des consommateurs.
Avec ce projet de loi, les tarifs d’électricité seront d’abord gelés, puis indexés sur le taux d’inflation. Pour les consommateurs d’électricité, cette solution se traduira par des tarifs prévisibles sur un horizon de cinq ans.
La fixation ou la modification des tarifs d’électricité relève de la Régie de l’énergie.

Des mesures pour se préparer à mieux faire face aux sinistres


 Publié le 11 juin 2019

La vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, a annoncé aujourd’hui qu’elle a mandaté l’Université Laval pour développer quatre projets de recherche interdépendants, afin de mieux comprendre et d’assurer la gestion des risques liés aux inondations.

L’investissement total s’élève à 4,62 M$ sur 4 ans. Ces projets de recherche auront pour but d’établir des interrelations entre les divers facteurs de risques d’inondations. Ils permettront ainsi de bâtir une véritable intelligence pour faire face à ce type de sinistre.

Interaide.ca – mettre en commun les ressources des municipalités

Par ailleurs, au cours de cette même annonce, la ministre a participé au dévoilement d’une application présentée par l’Association des directeurs généraux des municipalités du Québec. Cet outil permet aux organismes municipaux de partager leur expertise ainsi que leurs ressources humaines, matérielles et documentaires lors d’un événement majeur ou sinistre de toute sorte.

« À la suite des inondations de 2017 et de 2019, nous n’en sommes plus à nous demander quand surviendront les prochains sinistres, mais bien comment nous pouvons les prévenir. Pour l’ensemble des Québécois, nous devons être proactifs et nous doter de moyens pour appuyer nos actions et nos interventions. C’est ce que nous faisons, en assumant pleinement nos responsabilités en prévention des risques. », a déclaré Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.

« C’est en faisant preuve d’entraide et en travaillant en collaboration que les différents intervenants en sécurité civile seront mieux préparés à agir lors de sinistres. Je remercie l’Association des directeurs généraux des municipalités ainsi que toutes les personnes et les organisations qui ont travaillé à la réalisation de la plateforme InterAide. Les organismes municipaux disposent dorénavant d’un outil convivial pour convenir d’ententes de coopération qui seront profitables pour l’ensemble des citoyens. », a souligné Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Faits saillants :

  • Quatre projets de recherche relatifs à la gestion des risques liés aux inondations en partenariat avec l’Université Laval sur une durée de 4 ans.
  • Projet 1 : Compréhension du comportement des rivières en hiver et mesure de gestion des risques liés aux inondations ;
  • Projet 2 : Gestion des risques liés aux inondations dans les municipalités – Analyse de risques et de mesures ainsi que la mise en œuvre de mesures ;
  • Projet 3 : Développement de méthodes, données et outils en soutien au ministère de la Sécurité publique (MSP) dans la démarche d’un portait du risque lié aux inondations et d’anticipation de ces dernières – volet génie civil ;
  • Projet 4 : Développement de méthodes, données et outils en soutien au MSP dans la démarche de production d’un portrait du risque lié aux inondations et d’anticipation de ces dernières – volet géomatique.
  • InterAide.ca est une plateforme web sécurisée et accessible gratuitement aux municipalités, aux MRC et aux régies intermunicipales. Elle vise à favoriser l’entraide intermunicipale pendant les quatre phases des mesures d’urgence, soit la prévention, la planification, l’intervention et le rétablissement.
  • Le ministère de la Sécurité publique a contribué à hauteur de 18 400 $ pour avoir un accès illimité à la base de données, ce qui favorisera une plus grande rapidité d’intervention lors d’un sinistre. De plus, le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation a offert une contribution de 50 000 $ pour la concrétisation de ce projet.

Liens connexes :

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­­Plus de 50 000 $ pour soutenir la réalisation d’un projet touristique à Hérouxville


 Publié le 11 juin 2019

En vue de favoriser le développement de l’offre touristique de la région de la Mauricie, le gouvernement du Québec, Tourisme Mauricie et les partenaires locaux accordent une aide financière de 50 553 $ à la Corporation de développement de Hérouxville pour soutenir la réalisation d’un projet visant à bonifier l’offre d’hébergement au Domaine Tavibois en période hivernale et à offrir une nouvelle programmation d’activités culturelles, artistiques et de plein air aux visiteurs. Cette initiative représente des investissements de plus de 440 000 $ dans la région.

Cette aide financière, qui a été annoncée par la ministre de la Justice, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et députée de Champlain, Mme Sonia LeBel, au nom de la ministre du Tourisme, Mme Caroline Proulx, provient de l’Entente de partenariat régional en tourisme (EPRT).

« Le Domaine Tavibois est un site unique qui se distingue par son histoire et l’atmosphère apaisante qui y règne. On se doit donc de le valoriser pour maximiser son potentiel et inciter les gens à venir y passer un séjour. C’est exactement ce que cet investissement permettra, car il servira à améliorer la qualité des infrastructures. Lorsque l’on planifie nos vacances, on croit souvent que, pour être dépaysé, on doit parcourir de nombreux kilomètres et s’exiler de notre région. Mais, bien au contraire, il y a en Mauricie des endroits magnifiques qui gagnent à être connus. Le Domaine Tavibois en fait partie. », a déclaré Sonia LeBel, ministre de la Justice, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et députée de Champlain.

« La saison hivernale offre aux visiteurs la possibilité de vivre des séjours inoubliables et de découvrir les nombreux attraits touristiques du Québec sous un autre angle. Je suis convaincue que le projet de la Corporation de développement de Hérouxville suscitera l’intérêt de la clientèle d’ici et d’ailleurs qui souhaite vivre une expérience hors de l’ordinaire et profiter pleinement des joies de l’hiver au Québec. Votre gouvernement est donc très fier de soutenir la réalisation de ce projet, qui est en lien avec les priorités régionales de la Mauricie et qui constitue un plus pour le développement économique et le rayonnement de cette magnifique destination. », a souligné Caroline Proulx, ministre du Tourisme.

« Ce projet est un ajout important pour l’offre hivernale de la MRC de Mékinac, en plus d’améliorer l’hébergement déjà en place. Le Domaine Tavibois est un joyau en pleine nature, riche d’une histoire de plus de 50 ans. Y ajouter une programmation culturelle est tout indiqué pour bonifier l’offre touristique du secteur et de la Mauricie. », a indiqué Donald Desrochers, président de Tourisme Mauricie.

Faits saillants :

  • Le projet de la Corporation de développement de Hérouxville consiste à augmenter la capacité d’accueil du Domaine Tavibois pendant la saison froide en procédant à l’isolation de quatre chalets d’été. L’initiative comprend aussi l’aménagement de la salle de réception Le Manoir afin d’offrir une programmation d’activités culturelles, artistiques et de plein air aux visiteurs de l’extérieur de la région et aux citoyens de la Mauricie.
  • Les EPRT ont pour but de concerter les actions du ministère du Tourisme, des associations touristiques régionales et d’autres partenaires régionaux pour permettre la réalisation de projets de développement de l’offre touristique régionale qui contribueront à l’atteinte des cibles de performance touristique du Plan de développement de l’industrie touristique 2012-2020  et de son plan d’action 2016-2020.
  • Les EPRT visent à répartir les investissements de l’industrie touristique en fonction des priorités régionales et à renforcer la synergie de tous les partenaires régionaux.