Décrochage scolaire : Philippe Couillard n’exclut pas d’autres coupures


 Publié le 14 avril 2016

Lors d’un échange en chambre entre le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, et le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, ce dernier a gardé grande ouverte la porte pour de nouvelles coupures pour les élèves en difficulté d’apprentissage. Une situation que dénonce vigoureusement François Legault.

Rappelant de nombreux exemples de la gestion catastrophique des libéraux en éducation, le chef de la CAQ a insisté sur l’importance de lutter contre le décrochage scolaire. Il a ensuite réclamé un engagement ferme du premier ministre à ne plus couper dans les services aux élèves présentant des difficultés d’apprentissage.

« Le premier geste que devrait poser le premier ministre dans le combat contre le décrochage scolaire serait d’arrêter de couper dans les services aux élèves en difficulté d’apprentissage », a-t-il lancé. En réponse, le premier ministre a toutefois refusé de prendre cet engagement.

Pour la CAQ, la situation en éducation ne semble pas sur le point de s’améliorer avec les libéraux. « Le premier ministre doit faire la guerre contre le décrochage scolaire. Il ne peut pas se contenter de faire de beaux discours théoriques. Ça prend un engagement ferme qu’il ne coupera plus dans les services aux élèves qui en ont le plus besoin », a conclu le chef caquiste.

Rappelons que trois ministres de l’éducation se sont succédé dans le cabinet Couillard au cours des deux dernières années.

Et si on réinventait l’école?


 Publié le 14 avril 2016

Mardi dernier, le député de Chambly et critique caquiste en Éducation, Jean-François Roberge, a officiellement lancé son troisième livre, « Et si on réinventait l’école? ».

Celui qui a été dix-sept ans enseignant au primaire pose les problèmes criants auxquels il a eu à faire face au cours de sa carrière.

Il propose aussi plusieurs solutions pour une école réinventée qui « oriente, accompagne et diplôme » : ouvrir des maternelles pour les enfants de 4 ans dans toutes les écoles, mise sur pied d’un Ordre professionnel pour les enseignantes et les enseignants ou encore miser davantage sur le parascolaire.

Le chroniqueur au Journal de Québec, Mario Asselin, soutient qu’il a retrouvé dans son livre « le même éducateur passionné, attentif et visionnaire qu’il a toujours été à mes yeux. Ses fonctions de député à l’Assemblée nationale n’ont pas altéré sa parole franche, sa capacité à nommer les choses telles quelles sont et son sens de la répartie. Sa capacité à incarner une vision pour l’école à l’aide d’exemples concrets et vécus n’a pas beaucoup d’équivalents en politique. Le politicien éducateur identifie avec aplomb les solutions proposées en les expliquant avec brio. ».

Jean-François Roberge a d’ailleurs effectué une tournée d’entrevues pour expliquer son essai, dont à l’Outaouais maintenant au 104,7 FM.

La liberté académique, peu importante pour les libéraux


 Publié le 16 mars 2016

Le Parti libéral du Québec a refusé mardi la motion de la Coalition Avenir Québec demandant à l’Assemblée nationale de reconnaître qu’il est inacceptable pour un établissement scolaire de faire pression sur ses enseignants pour qu’ils prévoient une plus grande place à l’islam politique dans leurs activités d’enseignement.

Pour le député Jean-François Roberge, les libéraux briment ni plus ni moins que la liberté académique des professeurs.

Le député de Chambly est choqué des révélations contenues dans un reportage télévisé, dans lequel on apprend que certains professeurs du Collège de Rosemont éprouvent un malaise à ce qu’on les incite à inclure des notions culturelles d’islam politique dans leurs programmes.

« En bloquant notre motion, le gouvernement libéral vient de prouver que la liberté académique des enseignements, ce n’est pas important pour lui. Après tout ce qui s’est passé dernièrement dans quelques-uns de nos cégeps et universités, je trouve tout simplement pitoyable que la ministre de l’Enseignement supérieur n’ait pas accepté de nous appuyer. Comment peut-on tolérer que des enseignants soient poussés à enseigner les concepts de l’islam politique pour ne pas déplaire à certains? Les troupes de Philippe Couillard viennent de prouver une fois de plus que l’identité québécoise et le respect de nos valeurs communes sont deux principes qui figurent bien bas dans leur liste de priorités », conclut Jean-François Roberge.

Nouveau ministre, même cassette


 Publié le 17 février 2016

Le nouveau ministre de l’Éducation, Pierre Moreau, n’a pas l’intention de lutter contre l’analphabétisme ni même de renforcer la persévérance scolaire auprès de nos jeunes, déplore le député de Chambly, Jean-François Roberge.

Avec 53 % de la population québécoise analphabète ou analphabète fonctionnelle, il s’agit d’une crise nationale, souligne-t-il. Malgré ce triste constat, le ministre Moreau a trouvé le moyen de justifier l’abolition du programme Réunir Réussir et les nombreuses coupes dans les écoles, notamment dans les achats de livres et dans les postes de professionnels.

« Au Québec, en 2003, on comptait 49 % de gens qui étaient analphabètes ou analphabètes fonctionnels. Aujourd’hui, c’est 53 %. Devant un tel constat, le gouvernement devrait tout mettre en œuvre pour accompagner les jeunes qui ont des difficultés, mais il fait exactement le contraire. L’an dernier, le gouvernement nous a dit qu’on devait faire des sacrifices. La vérité, c’est qu’il a fait des sacrifiés : nos jeunes », déplore le député caquiste.

Jean-François Roberge a poursuivi en mentionnant qu’il est inacceptable que nos programmes de réussite scolaire doivent se tourner vers des donateurs privés pour tenter de poursuivre leurs activités. Il est temps d’investir adéquatement en éducation afin d’assurer le succès de tous nos élèves, a martelé M. Roberge.

« La dernière fois que le gouvernement nous a parlé de chiffres, il nous a promis un réinvestissement de 20 millions. Sur le terrain, quand on parle avec des directions et des professeurs, on nous confirme que l’argent n’est toujours pas au rendez-vous. Quand le gouvernement va-t-il poser les gestes qui s’imposent? » a tenté de savoir Jean-François Roberge lors de la période de questions à l’Assemblée nationale.

« Y a-t-il quelqu’un aux commandes du navire? »


 Publié le 10 février 2016

Mathieu Lemay, député de Masson et porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de Lanaudière, est préoccupé de voir le gouvernement errer avec la sécurité de nos enfants à l’école, alors que la CAQ dressait cette semaine un bilan extrêmement sombre de l’état des bâtiments scolaires, partout au Québec.

« Les chiffres parlent d’eux-mêmes dans Lanaudière : 6 écoles sont situées sur des terrains contaminés, 43 établissements sont dans un état vétusté préoccupante, 7 écoles demandent des rénovations majeures et 2 établissements coûteraient si cher à rénover qu’il vaudrait mieux les reconstruire! Comment peut-on en arriver là? Est-ce que le changement de ministre à répétition en éducation en est la cause? », se demande M. Lemay

« Montréal, avec une population d’environ 1,9 million d’habitants, possède le plus grand nombre d’écoles en mauvais état, mais Lanaudière est deuxième avec une population quatre fois moindre. Ce qui est encore plus inquiétant! », ajoute également le député caquiste.

« La question à se poser c’est :  y a-t-il quelqu’un aux commandes du navire?  » mentionne Mathieu Lemay.

Ce que nous demandons c’est :

  1. Que la sécurité et la santé des élèves et du personnel soient garanties par le gouvernement.
  2. Que le portrait soit rendu public. Les parents et le personnel ont le droit de savoir l’état de leur établissement.
  3. Et surtout, un plan d’action gouvernemental pour améliorer l’état des écoles en mauvais état.

Le patrimoine scolaire en péril


 Publié le 3 février 2016

Des données alarmantes du ministère de l’Éducation obtenues par la CAQ révèlent que 478 écoles au Québec sont dans un état «préoccupant».

De ce nombre, 55 bâtiments sont dans un état où il s’avère plus rentable de les démolir et de les reconstruire.

Bien que 273 de ces établissements scolaires qui sont considérés « en mauvais état » sont situés à Montréal, aucune région n’est épargnée par ce problème.

3,5 milliards de dollars devront être investis par le gouvernement, alors qu’actuellement, 500 millions de dollars sont dédiés à la réfection des écoles.

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en Éducation, Jean-François Roberge, interpelle le gouvernement puisque selon lui, le patrimoine scolaire est en péril. «On veut un plan et de la vision, car il y a urgence d’agir. On doit protéger la santé et la sécurité des élèves et des enseignants », soutient-il.

Pour voir le reportage complet de TVA à ce sujet, cliquez ici.

Écoles en ruine, terrains contaminés


 Publié le 3 février 2016

Après avoir exposé mardi que 478 bâtiments scolaires au Québec sont dans un état «préoccupant», TVA révèle maintenant, grâce au travail de recherche de la Coalition Avenir Québec, que 437 écoles sont situées sur des terrains contaminés.

Encore une fois, aucune région n’est épargnée selon un bilan du ministère de l’Éducation.

La toxicologue à la Direction de la santé publique de Montréal, Monique Beausoleil, indique qu’on retrouve parfois des métaux lourds et des hydrocarbures comme le mazout dans le sol des cours d’école.

Le porte-parole de la CAQ en Éducation, Jean-François Roberge, presse le gouvernement d’agir, puisqu’éventuellement l’État devra défrayer des dizaines de millions de dollars pour décontaminer le sol des écoles.

«Le gouvernement doit agir. L’inaction démontre clairement que l’éducation est loin des priorités de monsieur Couillard», déplore-t-il.

Pour voir le reportage complet, cliquez ici.

Autre maladresse de François Blais


 Publié le 28 janvier 2016

Le député Jean-François Roberge considère que le ministre de l’Éducation, François Blais, s’y prend mal pour hausser les exigences pour les étudiants en enseignement.

Comme nous l’apprenait plus tôt cette semaine le Journal de Québec, le ministre souhaite augmenter les exigences à l’étape où les étudiants doivent passer le Test de certification en français écrit pour l’enseignement (Tecfée).

Cela veut donc dire que les étudiants franchissent cette étape une fois qu’ils ont été admis au baccalauréat en enseignement.

«Il me semble que la sélection devrait se faire à l’entrée, au lieu de ça, on resserre les règles à la sortie. Des jeunes vont entreprendre leur baccalauréat pour se faire dire à la fin t’es pas assez bon en français. C’est maladroit», clame le porte-parole de la CAQ en éducation.

Jean-François Roberge suggère plutôt au ministre d’exiger des étudiants qu’ils présentent une cote R plus forte, qu’ils subissent un test de maîtrise du français à l’entrée et de les soumettre à une entrevue.