La CAQ demande des baisses d’impôts de 500 $ dès maintenant


 Publié le 26 janvier 2016

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a profité de la clôture du caucus présessionnel de ses députés pour suggérer au gouvernement libéral de réorienter une partie des surplus budgétaires versés au Fonds des générations dans des baisses d’impôts pour stimuler l’économie québécoise. Cette stratégie permettrait de remettre 500 $ dans les poches de chaque Québécois gagnant moins de 150 000$ dès cette année. Pour le chef de la CAQ, tout effort de remboursement de la dette sera vain si la croissance économique n’est pas au rendez-vous.

« Face au contexte de ralentissement économique mondial et de la faiblesse continue de l’économie québécoise, nous devons agir. Ça prend un plan pour stimuler l’économie québécoise. Alors qu’on se classe au dernier rang parmi les provinces canadiennes pour le revenu disponible par citoyen, il nous apparaît essentiel de remettre de l’argent dans les poches des Québécois pour stimuler la consommation », a déclaré le chef de la CAQ.

François Legault a expliqué que le Québec est désormais en situation de surplus budgétaire et que le gouvernement prévoit utiliser la totalité de ces surplus pour des versements au Fonds des générations. Or, la loi constitutive de ce Fonds prévoit que la dette du Québec doit représenter 45% de l’économie québécoise en 2026. Mais les prévisions de croissance économique du Québec sont si faibles – Desjardins a abaissé celle de 2016 à 1,3% pas plus tard qu’hier – qu’il est désormais très légitime de se questionner sur l’atteinte de cet objectif.

« C’est bien beau de verser des milliards au Fonds des générations, mais notre faible croissance imposera des choix difficiles. Si on ne relance pas notre croissance économique, on ne pourra pas rembourser notre dette, préserver la qualité des services publics, tout en baissant les impôts des Québécois. Et si on ne baisse pas les impôts des Québécois, on ne pourra pas relancer notre croissance économique », a-t-il poursuivi.

Pour sortir le Québec de ce cercle vicieux, le chef de la CAQ a donc proposé d’utiliser 1,75 milliard des surplus versés au Fonds des générations pour l’année budgétaire 2016-2017 pour baisser les impôts des Québécois. Cette mesure permettrait à tous les Québécois gagnant moins de 150 000$ d’économiser 500$ sur leur rapport d’impôt à partir du 1er avril 2016. Une directive ministérielle viserait également à ce que les employeurs incluent cette mesure dans le calcul de la retenue à la source, afin que tous puissent bénéficier d’un répit à chacune de leurs paies.

« En plus d’améliorer le niveau de vie des Québécois, des baisses d’impôts permettraient de stimuler la consommation et contribueraient à la relance de notre économie. Et c’est seulement en augmentant la croissance économique, par des mesures comme celle-ci et celle que nous avons présentée hier, que nous pourrons réussir à atteindre le ratio dette/PIB fixé par la Loi sur le Fonds des générations. Ça prend des Québécois plus riches pour avoir un Québec plus riche », a conclu François Legault, qui faisait cette déclaration à l’issue de la rencontre de deux jours de ses députés.

Créer un Fonds de relance pour le secteur manufacturier


 Publié le 25 janvier 2016

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, propose la mise sur pied d’un Fonds de relance du secteur manufacturier pour stimuler la reprise de notre économie. Ce Fonds inciterait les entreprises manufacturières à investir dans les technologies de pointe, la machinerie et les équipements afin d’accroitre leur productivité et leurs exportations. De plus il permettrait la création de près de 20 000 emplois directs et indirects très bien rémunérés dans toutes les régions du Québec, tout en générant un effet levier de 1,7 milliard de dollars en investissements privés sur 5 ans.

« Depuis le début des années 2000, ce sont plus de 130 000 emplois qui se sont envolés dans le secteur manufacturier. On parle pourtant d’emplois de qualité et souvent très payants, comme ceux que l’on trouvait à l’usine d’Electrolux à L’Assomption. La diminution de la valeur du dollar offre une opportunité de créer de la richesse en exportant davantage, mais pour que nos entreprises manufacturières puissent faire face à la concurrence internationale, elles doivent relever le défi de la productivité et de l’innovation. Il est essentiel de les encourager à investir, notamment dans les technologies de pointe, pour qu’elles puissent surmonter la concurrence internationale », déclare le chef de la CAQ, François Legault.

Cumulant un milliard de dollars par année sur 5 ans, le Fonds proposé par la CAQ vise toute entreprise manufacturière québécoise dont le revenu provenant des exportations représente minimalement 30 % de son chiffre d’affaires. Le Fonds, géré par Investissement Québec, en association avec les Centres collégiaux de transfert de technologie et le Centre de recherche industrielle du Québec, mettrait à la disposition des PME concernées un prêt pouvant atteindre 90 % d’un investissement en machinerie. Pour les grandes sociétés, ce montant pourrait atteindre 70 % de l’investissement en question. S’il y a gain de productivité, l’entreprise rembourserait ensuite les fonds publics investis, en plus des intérêts de 15 %. Il s’agirait donc d’une mesure à coût nul pour le gouvernement.

Avec ce Fonds, la CAQ croit que le Québec permettrait à ses entreprises manufacturières d’investir dans la chaine de valeur, dynamisant ainsi tout l’écosystème d’innovation et de recherche. C’est cet effet d’entraînement qui aura un impact sur l’ensemble du secteur manufacturier.

Contrairement au gouvernement libéral, le chef de la CAQ est d’avis qu’il faut agir pour relever les défis causés par le contexte économique mondial. « Le huard est à son plus bas en près de 13 ans et pendant ce temps, Philippe Couillard et Carlos Leitão attendent passivement que l’économie du Québec rebondisse par elle-même. J’ai un message pour les libéraux : ce n’est pas en répétant les actions des 12 dernières années que l’on va créer des emplois et plus de richesse pour le Québec. Il faut maintenant agir pour remettre le Québec sur le chemin de la prospérité », conclut le chef de la CAQ, qui s’exprimait ainsi à l’ouverture de son caucus présessionnel à Bromont.

Le ministre des Finances doit enlever ses lunettes roses


 Publié le 22 janvier 2016

Le député André Lamontagne presse le gouvernement de mettre en place un plan pour stimuler l’innovation et relancer le secteur manufacturier.

Les récents chiffres dévoilés par l’Institut de la statistique du Québec concernant le dernier trimestre de 2015 et le PIB du mois d’octobre démontrent plusieurs constats inquiétants: déclin du secteur manufacturier, recul considérable des investissements privés et croissance économique anémique.

Le député Lamontagne ne comprend pas comment le ministre des Finances, Carlos Leitão, peut affirmer que tout va bien dans le meilleur des mondes pour l’économie du Québec.

« Le ministre des Finances porte ses lunettes roses et refuse de constater que depuis 2002, on observe une dégradation importante du secteur manufacturier. Le coup est tout aussi dur au niveau des investissements non résidentiels qui sont en chute libre de 8,5 %, contrairement à l’Ontario qui a enregistré une légère hausse. Pourtant, le Québec pourrait tirer grand profit du contexte actuel avec la baisse du dollar canadien qui pourrait stimuler davantage les exportations et donner à nos PME la chance de mieux concurrencer à l’étranger. Présentement, les libéraux restent les doigts croisés, à espérer que tout se fera tout seul », dénonce-t-il.

Le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, abonde dans le même sens. « J’espère que les chiffres de l’ISQ ont eu l’effet d’une onde de choc pour le ministre. Il ne peut pas prétendre la veille que tout va bien dans le meilleur des mondes, mais refuser de prendre acte des signaux inquiétants qui sont lancés aujourd’hui. Le Parti libéral doit cesser d’être en mode spectateur et montrer qu’il pourra tirer profit des occasions qui s’offrent à lui. »

L’Institut de la statistique du Québec nous apprend aussi que le revenu disponible des travailleurs québécois demeure le plus faible parmi les 13 provinces et territoires canadiens pour une deuxième année consécutive.

«C’est triste : à l’arrivée au pouvoir des libéraux en 2003, le Québec occupait le 7e rang pour son revenu disponible par habitant, tandis qu’aujourd’hui nous sommes bons derniers. Cette réalité afflige particulièrement nos familles de la classe moyenne. C’est d’autant plus inacceptable que le gouvernement s’y résigne en faisant porter le fardeau de son inaction sur le contexte économique mondial», dénonce le porte-parole de la CAQ en matière d’économie », s’est exprimé André Lamontagne au journal L’Express.

Baisser les impôts et augmenter les investissements privés


 Publié le 21 janvier 2016

Il est urgent que le gouvernement Couillard présente un plan économique viable et crédible aux Québécois selon François Legault.

Le chef de la Coalition Avenir Québec mentionne que la relance économique passe par une baisse immédiate des impôts.

«Ça prend un plan car actuellement il n’y en a pas. Il faut redonner de la confiance et surtout de l’oxygène aux ménages québécois qui sont très endettés. Et pour cela, il faut baisser les impôts des contribuables», a-t-il souligné en entrevue au Journal de Québec.

La Coalition Avenir Québec croit aussi que le gouvernement libéral doit stimuler davantage les investissements privés au Québec. Actuellement, ils se situent à 30 milliards $ alors qu’il devraient atteindre les 50 milliards $ par année.

Rappelons que pour une deuxième année de suite, le Québec traîne au dernier rang des provinces canadiennes quant au revenu disponible par habitant, une « une véritable honte» selon François Legault.

Mettre un terme au monopole libéral


 Publié le 19 janvier 2016

En entrevue à l’émission Le 15-18 sur les ondes de Radio-Canada Première, François Legault rappelle l’importance de rallier les forces nationalistes afin de mettre un terme au monopole libéral pour les prochaines élections.

« La seule façon de mettre un terme au monopole libéral, c’est de rassembler les nationalistes. Tous les souverainistes sont nationalistes, mais tous les nationalistes ne sont pas souverainistes », soutient le chef de la CAQ.

Pour François Legault, les Québécois ont besoin d’un vrai parti de centre qui a un réel plan de relance pour l’économie du Québec. « À la CAQ, nous souhaitons réduire le fardeau fiscal des contribuables tout en gardant nos services. Pour ça, nous avons besoin d’investissements privés. Il faut créer de la richesse », explique-t-il.

Pour écouter l’entrevue complète, cliquez ici.

Le Québec au dernier rang


 Publié le 18 janvier 2016

En 2014, le Québec s’est classé, pour une deuxième année consécutive, au dernier rang parmi les provinces et territoires en ce qui concerne le revenu disponible par habitant avec une moyenne de 26 046 $.

C’est l’Alberta qui arrive en tête, grâce à un revenu disponible de 40 495 $ par habitant, alors qu’au Canada, le revenu disponible s’élève à 30 270 $ souligne Radio-Canada.

Ce retard du Québec s’explique notamment par la rémunération des salariés, principale composante du revenu disponible, qui demeure nettement plus faible que dans le reste du pays.

Pas d’avenir à court terme pour le Plan Nord


 Publié le 15 janvier 2016

Si l’on se fie à l’un des grands acteurs du développement minier au Québec et partout dans le monde au cours des dernières décennies, l’ex-PDG de Cambior, Louis Gignac, l’avenir du Plan Nord n’est pas très prometteur.

En fait, celui qui a développé et exploité plus de 20 mines dans le monde ne voit pas de réveil du Plan Nord à court terme, du moins pas avant cinq ans.

« À part Stornoway, il n’y a pas de projets miniers prévisibles au Québec. Le prochain sera dans le secteur des métaux, l’or probablement, mais pas avant cinq ans », a-t-il indiqué à La Presse.

Louis Gignac travaille maintenant au sein de la firme de niche G Services miniers.

« On réalise 80 % de nos activités à l’extérieur du Canada, principalement en Amérique latine et en Afrique de l’Ouest. On travaille sur un projet au Canada, mais on n’a rien au Québec », explique-t-il.

Les vignerons québécois abandonnés par le gouvernement


 Publié le 13 janvier 2016

Le gouvernement Couillard risque ni plus ni moins de signer l’arrêt de mort des vignerons québécois en sabrant une importante subvention qui leur était accordée.

C’est du moins l’opinion qu’a exprimée le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, à La vie agricole. Le député de Granby rappelle que la CAQ a déposé un projet de loi en novembre dernier afin d’aider les producteurs québécois à entrer à la SAQ et il ne comprend pas cette trahison du ministre des finances et du ministre de l’agriculture.

« On met en danger la pérennité des vignobles. On risque des rappels de marges de crédit par des banques car certaines entreprises attendaient des remboursements de 200 000 à 300 000 $. Je ne comprends pas que l’on sacrifie cette industrie dans le jeu de l’équilibre budgétaire », dénonce-t-il.

François Bonnardel dénonce que le Parti libéral a pris cette décision juste avant les fêtes et sans aucune consultation. « La parole d’un ministre, dans mon livre, ce n’est pas rien. C’est simple : un contrat est un contrat. En rompant leur engagement, Pierre Paradis et Carlos Leitão laissent carrément tomber les vignerons québécois. Le gouvernement se doit de payer ce qu’il doit à ces producteurs et mettre immédiatement un terme à ce préjudice grave », déclare M. Bonnardel.

Le programme d’aide aux vignobles québécois, prévu jusqu’en 2017, offrait une compensation d’environ 3 $ la bouteille pour les vins certifiés québécois pour les aider à fournir à la SAQ du vin à des prix compétitifs. Le budget de ce programme a été réduit de 2,3 millions dollars à 1 million par le ministère des Finances le 16 décembre dernier.

Nathalie Normandeau écorche son ancien parti


 Publié le 4 janvier 2016

L’ex-ministre libérale, Nathalie Normandeau, a critiqué son ancien parti en déclarant dans son émission au FM 93 que le «Parti libéral n’est plus le parti de l’économie».

«C’est la grande faiblesse, le talon d’Achille du gouvernement Couillard actuellement. On a fait plus de chômeurs qu’on a créé d’emplois au Québec », a-t-elle indiqué.

Nathalie Normandeau a aussi écorché la réforme du système de santé de Gaétan Barrette.

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