La raison avant les obsessions de Philippe Couillard


 Publié le 11 février 2016

Les obsessions de Philippe Couillard dans le dossier d’Anticosti remettent en question l’ensemble des projets d’hydrocarbures au Québec, selon le chef de la Coalition Avenir Québec.

Lors de la période des questions à l’Assemblée nationale, François Legault a une fois de plus demandé au chef libéral d’attendre d’avoir toutes les informations en main avant de prendre une décision finale.

« Dans le dossier d’Anticosti, il y a deux visions qui s’affrontent. D’un côté, une position équilibrée entre la création de richesse et la protection de l’environnement, pour créer de la richesse au Québec, pour pouvoir lutter contre le décrochage scolaire et donner un répit fiscal aux Québécois. De l’autre côté, on a une position radicale, celle du premier ministre, où on refuse même d’évaluer un projet. Une position où son seul allié, c’est Québec solidaire. C’est tout dire! Si le premier ministre refuse d’analyser le projet d’Anticosti, comment va-t-il accepter un autre projet d’exploitation de gaz ou pétrole au Québec? Son obsession pour Anticosti est devenue incompréhensible, elle brouille son jugement », a déclaré M. Legault.

Le chef de la CAQ a précisé que malgré sa conversion parisienne, Philippe Couillard n’a de leçon à donner à quiconque en matière d’environnement, lui qui a autorisé en Gaspésie, sans études environnementales, le projet de cimenterie McInnis, le plus polluant au Québec.

Pierre Arcand embarrassé par son chef

Philippe Couillard n’est pas le seul à avoir changé son fusil d’épaule dans le dossier du pétrole de l’île d’Anticosti. Le ministre de l’Énergie, Pierre Arcand, a tenu des déclarations plutôt tranchées par le passé en faveur d’une exploration et d’une exploitation pétrolière, a rappelé la porte-parole de la CAQ en matière d’énergie et députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy. Malgré cela, M. Arcand a confirmé au Salon bleu qu’il ne compte pas faire entendre raison à son chef.

Anticosti: L’obsession d’un seul homme


 Publié le 10 février 2016

La bataille que mène le premier ministre Philippe Couillard contre les travaux d’exploration sur l’île d’Anticosti ressemble de plus en plus à l’obsession d’un seul homme, selon François Legault.

Pour le chef de la CAQ, les sautes d’humeur du premier ministre Couillard et les contradictions successives émanant de son gouvernement concernant le dossier de l’île d’Anticosti sont irresponsables, en plus de créer de l’incertitude économique très dommageable pour le Québec. Il a d’ailleurs refusé formellement d’attendre les résultats de la phase d’exploration et de s’engager à poursuivre les travaux si le projet pétrolier s’avérait rentable, a dénoncé le chef caquiste, lors de la période de questions à l’Assemblée nationale.

« Le premier ministre a commencé par dire qu’il n’avait aucun enthousiasme pour développer les hydrocarbures au Québec. Ensuite, il a ajouté : “J’espère qu’y vont arrêter de m’écœurer avec Anticosti, là”. Puis on a appris que son gouvernement a demandé aux groupes de pression de sortir leurs pancartes contre le projet. Finalement, il a dit que jamais Jean Charest n’aurait autorisé un tel projet. Or, on apprend que c’est le cabinet de Jean Charest qui a commencé les discussions pour un partenariat avec des entreprises pour explorer l’île d’Anticosti! On a besoin de créer de la richesse au Québec et le premier ministre ne veut même pas voir si le projet d’Anticosti serait économiquement rentable », s’est insurgé François Legault.

Le chef du deuxième groupe d’opposition a poursuivi en précisant que le dossier Anticosti représente une véritable opportunité de création de richesse pour le Québec. Il a invité le gouvernement libéral à respecter son engagement et d’aller au bout de l’exercice d’exploration pour avoir le cœur net quant à la rentabilité du projet. « Le Québec doit créer de la richesse. Ce n’est pas une fin en soi, mais on en a besoin pour financer nos écoles, pour financer nos projets de transport en commun et pour réduire les impôts des Québécois. Le Québec reçoit 9,5 milliards de dollars de péréquation, parce qu’il est plus pauvre que le reste du Canada. Pourquoi le premier ministre veut-il que le Québec reste dépendant de la péréquation? », a questionné François Legault.

François Legault profite de la rentrée parlementaire pour réclamer des baisses d’impôts


 Publié le 9 février 2016

Au premier jour de la rentrée parlementaire, le chef de la Coalition Avenir Québec a pressé le premier ministre Philippe Couillard de faire sienne la proposition de la CAQ de baisser les impôts des Québécois dès le 1er avril prochain afin de relancer l’économie du Québec.

« Il y a quelques jours, le premier ministre a fait une déclaration surprenante, en soutenant qu’il n’y a pas que les chiffres dans la vie. Pourtant, les chiffres montrent une vérité qui fait mal : le Québec a le revenu disponible par habitant le plus faible au Canada. Ça, c’est le bilan du régime libéral depuis 2003. La réalité, c’est que les Québécois sont étouffés. Depuis son arrivée au pouvoir, le premier ministre a augmenté, en moyenne, le fardeau fiscal des familles de plus de 1 500 $. Les Québécois sont inquiets pour leur emploi et leur pouvoir d’achat, ils savent qu’ils ne sont pas plus riches qu’il y a 22 mois. Le premier ministre doit s’engager à réduire les impôts des Québécois dès cette année. La relance de l’économie québécoise passe aussi par la consommation des Québécois, qui représente 60 % de notre économie! » a insisté François Legault, lors de la période des questions.


Relancer le secteur manufacturier

Lors d’un autre échange avec le premier ministre, François Legault a été stupéfait de constater que le chef libéral a rejeté catégoriquement la proposition mise de l’avant par la CAQ de créer un Fonds de relance pour le secteur manufacturier pour aider nos entreprises à investir, à être plus compétitives à l’international et, ultimement, enrichir les Québécois. Pire : il est tout simplement incapable d’étaler sur la table ne serait-ce qu’une solution concrète pour relancer le manufacturier.

Le chef de la CAQ en a conclu que, visiblement, Philippe Couillard ne se fie qu’à la pensée magique libérale et continuera d’être passif et théorique en matière de développement économique.

Les régions au coeur des préoccupations


 Publié le 5 février 2016

Dans le cadre de sa tournée en Mauricie et au Centre-du-Québec, François Legault a fait part de son plan pour créer de la richesse dans toutes les régions du Québec, en misant notamment sur la relance du manufacturier et des baisses d’impôts.

En 2018, le chef de la CAQ se dit très optimiste que sa formation politique brisera le monopole libéral et assurera la prospérité de nos régions, ce qui n’est pas le cas depuis l’arrivée au pouvoir du PLQ en 2003.

« La réalité, c’est qu’on manque d’investissements privés au Québec et que les impôts sont trop élevés. Ces deux obstacles affectent particulièrement le développement économique en Mauricie et dans le Centre-du-Québec, alors que ces deux régions ont pourtant tous les atouts pour réussir », souligne-t-il, en rappelant qu’il s’est engagé à créer un Fonds de relance pour le secteur manufacturier de 5 milliards de dollars échelonnés sur 5 ans.

François Legault réclame aussi une baisse d’impôts de 500 $ dès cette année pour les contribuables touchant 150 000 $ et moins afin de stimuler la consommation des ménages dans toutes les régions du Québec.

« Ma priorité est claire : je veux que les citoyens de la Mauricie et du Centre-du-Québec soient plus riches, dans un Québec plus riche. Il n’est pas normal que le revenu disponible par habitant dans ces deux régions soit de 2 400 $ inférieurs à celui de l’ensemble du Québec. Je suis très optimiste, je sens qu’en proposant des idées concrètes en économie, le message de la CAQ commence à passer », a-t-il conclu.

Perte de 3 200 emplois en janvier : Philippe Couillard n’a même pas atteint la moitié de son objectif


 Publié le 5 février 2016

À la suite du dévoilement des chiffres de l’emploi pour le mois de janvier par Statistique Canada, soulignant la perte de 3 200 emplois pour le mois de janvier, le premier ministre Philippe Couillard ne peut plus continuer à défendre l’indéfendable : son bilan économique est toujours aussi mauvais et il doit au plus vite donner un grand coup de barre pour remettre le Québec sur le chemin de la prospérité, a déclaré le chef de la Coalition Avenir Québec et député de L’Assomption, François Legault.

À cette vitesse, le chef libéral est en voie de briser l’une de ses promesses-phares pendant la campagne électorale, soit celle de créer 250 000 emplois d’ici la fin de son mandat. Il n’y a plus un seul Québécois, aujourd’hui, qui croit réellement que Philippe Couillard tiendra parole, a indiqué M. Legault. « Il arrive à mi-parcours et pour preuve, il ne s’est créé que 42 700 emplois depuis leur élection, il y a 22 mois. Il faut se le dire, la promesse de créer 250 000 emplois que nous a faite Philippe Couillard est morte et enterrée. Il suffit maintenant que Philippe Couillard ait le courage de dire la vérité aux Québécois », a lancé le chef caquiste.

Les récentes données de l’emploi, dévoilées vendredi par Statistiques Canada, ne font que confirmer le manque de vision et d’ambition en matière d’économie du gouvernement libéral. Pourtant, s’il se dotait d’une véritable politique manufacturière ainsi que d’un plan de relance économique robuste, le Québec pourrait tirer profit du contexte actuel, a souligné François Legault, notamment en raison de la baisse du prix du pétrole, de la faiblesse du dollar canadien et de la croissance de l’économie des États-Unis. « Philippe Couillard a beau nous dire que les chiffres ne sont pas importants dans la vie, mais derrière les chiffres, il y a des travailleurs et des familles qui vivent de l’incertitude », a-t-il mentionné.

Le chef caquiste a poursuivi en rappelant que de son côté, la CAQ s’est engagée à créer un Fonds de relance pour le secteur manufacturier de 5 milliards de dollars échelonnés sur 5 ans afin d’inciter nos entreprises manufacturières à investir davantage pour être plus compétitives à l’international. Le parti a également demandé une baisse d’impôt de 500 $ dès cette année pour tous les Québécois gagnant moins de 150 000 $ par année pour stimuler la consommation des ménages dans toutes les régions du Québec. « Depuis le début de l’année, j’ai proposé deux mesures fortes pour donner de l’oxygène à notre économie. Il faut agir maintenant pour relancer et bâtir notre économie. Voilà deux idées constructives de la CAQ qui j’espère inspireront le gouvernement au bénéfice de tous les Québécois », a conclu François Legault.

Le Parti libéral du Québec : ni fierté, ni prospérité


 Publié le 4 février 2016

La déclaration de Philippe Couillard sur le projet d’exploration des hydrocarbures sur Anticosti a déjà coûté 18 millions de dollars aux Québécois.

Le Journal de Québec rapporte que Québec a dépensé 13 millions de dollars pour les travaux préparatoires. Mais depuis la déclaration du premier ministre à la conférence de Paris au début décembre, le gouvernement a subi des pertes à la bourse d’environs quatre millions de dollars dans les titres de Junex et Pétrolia.

Pour le chef de la CAQ, François Legault, Philippe Couillard coûte cher aux Québécois. «Quand les paroles d’un premier ministre sont si maladroites qu’elles font perdre des millions au gouvernement en capitalisation boursière, on a un problème. »

D’ailleurs, Le Devoir nous apprenait récemment que des gens du ministère de l’Environnement auraient manœuvré pour que des opposants environnementaux donnent leur appui à la position de Philippe Couillard. Par contre, en vertu de l’entente qu’elle a signée avec Québec, le gouvernement ne peut pas mettre fin à l’exploration pétrolière sur Anticosti.

«On parle ici d’un projet qui, s’il est aussi payant que certains l’avancent, pourrait permettre au Québec tout entier de s’enrichir. Vouloir bloquer ce projet, c’est ni plus ni moins que scier une des branches sur lesquelles on s’accroche. Le Parti libéral continue sur sa lancée depuis la conférence de Paris : un virage irréfléchi et improvisé au détriment de la prospérité du Québec. Ce changement de cap du gouvernement n’empêchera pas le Québec d’importer pour 10 milliards de dollars annuellement en hydrocarbures », ajoute le chef de la CAQ sur sa page Facebook.

Rona: Une vente qui ne laisse personne indifférent


 Publié le 4 février 2016

L’annonce de la prise de contrôle de Rona par l’américaine Lowe’s ne laisse personne indifférent auprès des chroniqueurs économiques et politiques.

Michel Hébert du Journal de Québec partage notamment ses inquiétudes sur le fait que le Québec devienne une économie de succursales. « Rona est inscrit dans l’ADN industriel du Québec. Mais le gouvernement Couillard prend la pose du bonsaï comme avec UberX. Pourtant, le dollar est faible et le danger persiste: après Rona, ce sera quoi? Bombardier? On risque l’établissement définitif d’une économie de succursales! », soutient-il.

Le chroniqueur économique au Journal de Montréal, Michel Girard, ne comprend pas de son côté l’optimisme face à cette nouvelle de la nouvelle ministre de l’Économie, Dominique Anglade. « Quand c’en est rendu que les hauts dirigeants du bas de laine des Québécois donnent, sans la moindre réticence, leur aval à la mainmise des Américains sur un tel joyau québécois, il serait temps de leur rappeler qu’ils gèrent l’argent des Québécois dans l’intérêt du Québec et non des étrangers. Et dire que le gouvernement Couillard les appuie haut la main dans cette transaction. Une chance qu’on peut compter sur les partis d’opposition pour protéger le Québec contre l’envahisseur étranger », souligne-t-il.

Jean-Robert Sansfaçon du Devoir croit lui aussi qu’il s’agit d’une perte importante pour le Québec. « En somme, si la transaction est une bonne nouvelle pour les actionnaires qui voient leur investissement doubler de valeur du jour au lendemain, y compris la Caisse de dépôt, qui encaissera un profit de plus de 200 millions de dollars, elle constitue une perte pour le Québec », explique-t-il.

Pour sa part, Denis Lessard de La Presse ajoute que cette annonce s’ajoute une liste déjà bien longue de fleurons québécois qui passent à des mains étrangères. « Depuis 10 ans, les ventes d’entreprises québécoises à l’étranger se sont multipliées, accélérées souvent par la faiblesse du huard. Sico, Cambior, Van Houtte, les Aliments Carrière et Domtar sont dirigées depuis Toronto, quand ce n’est pas carrément des États-Unis. Jusqu’aux petits gâteaux Vachon, le fleuron de la Beauce, qui font désormais partie d’un consortium mexicain. L’achat de Rona par l’américaine Lowe’s n’est qu’un nouveau chapitre dans la longue liste d’achats d’entreprises québécoises par des firmes étrangères ou de l’extérieur du Québec.»

Dans son plus récent billet, Claude Villeneuve du Journal de Québec indique que « les nouvelles positives se font attendre sous la gouverne du soi-disant parti de l’économie. L’effet libéral ne survient pas. Alors que le remaniement devait permettre de recadrer le message, celui-ci est déjà plombé par ce coup dur. Le tout à six jours de la rentrée parlementaire. »

Carlos Leitao doit s’excuser auprès des Québécois


 Publié le 3 février 2016

Le député François Bonnardel réclame des excuses de la part du ministre des Finances, Carlos Leitao, « pour avoir menti aux Québécois » concernant la présence d’un système de quotas à Revenu Québec.

TVA nous apprenait cette semaine que trois ex-vérificateurs de Revenu Québec disent avoir été soumis à des quotas de cotisation.

Pour François Bonnardel, il s’agit d’une preuve de plus qui démontre que des objectifs de récupération fiscale extrêmement agressifs ont mené à des abus de la part de vérificateurs.

Le député de Granby réclame que Revenu Québec cesse immédiatement le versement de bonis liés à des quotas.

Le Québec perd un de ses fleurons et le gouvernement Couillard applaudit, déplore la CAQ


 Publié le 3 février 2016

Le chef de la Coalition Avenir Québec et député de L’Assomption, François Legault, s’est dit très inquiet de voir le Québec se transformer en une économie de succursales sous le régime libéral, à la suite de l’annonce de l’acquisition de Rona par l’américaine Lowe’s pour 3,2 milliards de dollars. M. Legault est d’autant plus stupéfait de la réaction de la nouvelle ministre libérale de l’Économie, qui a applaudi la transaction, mercredi matin. Il s’agit pourtant d’une très mauvaise nouvelle pour le développement économique du Québec.

« Aujourd’hui, nous sommes placés devant un fait accompli et c’est un triste jour pour le Québec. C’est toujours trop peu, trop tard avec le gouvernement libéral. Un des gains de la Révolution tranquille, un des gains des nationalistes québécois, tous partis politiques confondus, a été de faire du Québec une économie de propriétaires. Maintenant, les libéraux acceptent que nous soyons une économie de succursales. Jamais les Américains, les Allemands, les Japonais n’accepteraient ça. Philippe Couillard et le Parti libéral sont résignés! », a déclaré François Legault, en réaction à cette première sortie publique consternante de la ministre de l’Économie.

Des questions qui demeurent en suspens

M. Legault a poursuivi en indiquant qu’il faut avoir l’honnêteté de dire la vérité aux Québécois : il est trop tard pour empêcher la vente de Rona. Des questions importantes restent cependant en suspens et les libéraux ont le devoir de donner l’heure juste. « Pourquoi Investissement Québec a vendu son bloc d’actions dans Rona en 2015? Est-ce parce que Philippe Couillard a dit que c’était une erreur d’intervenir en 2012? Il a envoyé ce signal en contestant les actions de Raymond Bachand pour empêcher la vente de Rona en 2012. C’était malheureusement le premier clou dans le cercueil de Rona comme entreprise québécoise », a regretté le chef caquiste.

La fuite d’une autre réussite québécoise vers l’étranger, après Provigo, Alcan, Astral et le Cirque du Soleil pour ne nommer que ceux-là, est un signe de plus prouvant que notre économie ne donne aucun indice apparent de reprise, a ajouté M. Legault. « On sacrifie des emplois payants au siège social, on sacrifie les professionnels qui gravitent autour des sièges sociaux, on sacrifie les fournisseurs québécois. Aujourd’hui, le gouvernement libéral accepte la vente en baissant la tête, mais je ne peux pas croire que le premier ministre ne se battra pas minimalement pour conserver la totalité des emplois et pour protéger les fournisseurs québécois de Rona », a tonné M. Legault.

Le chef de la CAQ a terminé en indiquant que le manque de sensibilité nationaliste du gouvernement Couillard atteint de nouveaux sommets. « Même l’ex-ministre des Finances, Raymond Bachand, avait réagi vivement en 2012 pour protéger Rona d’une vente à Lowe’s. Raymond Bachand considérait que Rona était un actif stratégique pour le Québec, mais aujourd’hui, Philippe Couillard n’a tout simplement aucun intérêt à la défense de nos sièges sociaux », a conclu François Legault.

« Je préfère recevoir des redevances que de la péréquation » – François Legault


 Publié le 27 janvier 2016

En entrevue au micro de Paul Arcand au 98,5, François Legault a réitéré que TransCanada devrait payer des milliards de dollars en redevances au Québec pour construire son oléoduc.

Le chef de la CAQ se dit ouvert au projet, en autant que les installations soient sécuritaires d’un point de vue environnemental et que le Québec en retire des bénéfices majeurs.

« Pour l’instant, ce n’est pas payant. Ce qui est prévu par l’Alberta, c’est de faire transiter par le Québec des dizaines de milliards de dollars de pétrole qui seront exportés. On ne peut pas prendre tous les risques et ne pas profiter directement de ces milliards de dollars-là. Moi, je préfère recevoir des redevances que de la péréquation. Éventuellement, notre ambition sera de ne plus recevoir de péréquation. Malheureusement, je n’entends pas M. Couillard réclamer des montants de redevances importants. »

Le chef de la CAQ rappelle qu’actuellement, le Québec reçoit pour environ 11 milliards de dollars de pétrole par année provenant de la Russie, de l’Arabie-Saoudite et de l’Algérie.

Même si le pipeline semble être le moyen de transport le moins risqué, François Legault croit qu’il reste des questions sans réponse.

« On ira pas prendre ces risques sans avoir des milliards de dollars de redevances. Des milliards de dollars dont nous avons besoin pour financer nos services en santé, en éducation, pour réduire les impôts des Québécois », conclut-il.

Pour écouter l’entrevue complète, cliquez ici.