Création d’emplois: « Quand on se compare… on se désole »


 Publié le 6 mai 2016

Arrivé à mi-mandat, le gouvernement libéral de Philippe Couillard ne peut plus nier l’évidence : le Québec fait piètre figure en matière d’emploi et de croissance économique. C’est le triste constat formulé par le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’économie, André Lamontagne, à la suite de la publication des données sur l’emploi par Statistique Canada, vendredi.

« Chose certaine, en matière d’emplois au Québec, quand on se compare, on se désole. Le gouvernement peut raconter toutes les belles histoires et procéder à toutes les belles annonces, mais les chiffres parlent d’eux-mêmes », déclare André Lamontagne. En effet, au cours de la dernière année, le Québec a perdu 9 500 emplois, comparativement à une création de 95 700 en Ontario et de 153 500 pour le reste du Canada.

« Rien n’explique le fait que l’Ontario soit capable de réussir, mais nous non. Nous ne le répèterons jamais assez : le Québec a tout pour être plus riche! Nous avons perdu 700 emplois à temps plein en un an, pendant que nos voisins en ont créé 67 000. Un premier pas pour les libéraux serait d’admettre leur échec et de présenter enfin un plan audacieux avec des objectifs précis de création d’emplois. Il nous faut rapidement une vision économique ambitieuse », estime le député de Johnson.

M. Lamontagne constate également que le secteur manufacturier continue lui aussi de montrer des signes de faiblesses, avec une perte totale de 1 400 emplois en un an. Pour la CAQ, c’est par l’innovation et en accroissant la productivité de nos entreprises qu’elles seront en mesure de conquérir les marchés internationaux. André Lamontagne rappelle finalement avoir proposé la création d’un Fonds de relance pour le secteur manufacturier de 5 milliards de dollars sur 5 ans. « À la CAQ, nous sommes convaincus que le Québec a tout pour faire mieux qu’en Ontario! » conclut André Lamontagne.

François Legault dénonce l’absence de croissance des investissements des entreprises pour 2016


 Publié le 19 avril 2016

Le premier ministre Philippe Couillard peut utiliser tous les mots et les beaux discours qu’il souhaite pour vanter sa nouvelle stratégie économique, il ne peut toutefois ignorer les faits : cette année, les investissements des entreprises sont appelés à demeurer à 0 %, a regretté le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Après deux ans de retard, le gouvernement Couillard a enfin présenté son plan stratégique pour Investissement Québec, qui ne contient cependant aucune cible d’augmentation des investissements des entreprises. Si le budget de mi-mandat annonçait déjà des mois difficiles pour notre économie, la stratégie déposée jeudi dernier confirme que les libéraux n’ont toujours pas trouvé le chemin pour relancer notre économie, a souligné le chef caquiste.

« Le Québec a tout pour être plus riche, mais pour augmenter notre richesse, le gouvernement doit faire 2 choses : investir en éducation et augmenter les investissements des entreprises. Investissement Québec représente selon moi l’outil le plus important du gouvernement pour augmenter ces investissements. Or, la stratégie dévoilée, c’est beaucoup de mots, mais toujours rien de concret. Deux ans après son élection, le gouvernement libéral tourne toujours en rond. Aucune cible d’augmentation des investissements des entreprises, c’est dire la confiance qu’a le gouvernement dans sa stratégie! » a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption a rappelé que les défis pour nos entrepreneurs québécois sont nombreux, surtout lorsqu’on constate que les investissements des entreprises ont reculé de 4,7 % l’année dernière seulement. « Le gouvernement libéral a perdu deux ans et son bilan économique parle de lui-même. Le gouvernement libéral imprime beaucoup de papiers, mais faire fonctionner à fond les imprimantes du gouvernement, ce n’est pas une stratégie économique ambitieuse. Le premier ministre devra un jour être confronté à ses résultats », a conclu François Legault.

Info-Masson nouvelle mouture 2.0


 Publié le 24 mars 2016

C’est avec plaisir et fierté que je partage avec vous ce nouveau format de votre Info-Masson.  Cette formule plus dynamique et interactive vous permettra d’accéder à des articles, vidéos et photos sur les sujets de l’heure.  N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et impressions!

Au cours des 2 dernières années, le fardeau fiscal des familles a augmenter de 1500 $, soit en moyenne 750 $ par personne : Frais de garde, d’électricité, taxes scolaires, municipales, taxe sur l’essence, des augmentations de tout bord tout coté. Nous réclamons rien de moins que 500 $ de réductions d’impôt pour soulager la classe moyenne et relancer l’économie.

Du côté de la CAQ, lors du caucus de la fin janvier, nous avons proposé la création d’un fonds de relance pour le secteur manufacturier, afin de créer des emplois de qualité.  Comme le dit M. Legault  « Ce n’est pas en répétant les actions des 12 dernières années que l’on va créer des emplois et plus de richesse pour le Québec. Il faut maintenant agir pour remettre le Québec sur le chemin de la prospérité ».
Bonne lecture!

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Un budget trompe-l’oeil


 Publié le 17 mars 2016

À la suite du dévoilement du budget libéral, François Legault et François Bonnardel sont profondément déçus de la faiblesse de la diminution du fardeau fiscal des Québécois.

« Les libéraux ont soutiré près de 750 $ dans le portefeuille de chaque Québécois, et là, ils leur redonnent une petite carte-cadeau de 25 $. En plus, on leur dit qu’ils devraient remercier le gouvernement libéral pour sa générosité. C’est tout simplement un budget trompe-l’œil. Ce n’est pas cette année que les Québécois pourront mieux respirer financièrement et calmer leurs angoisses vis-à-vis la hausse du coût de la vie », explique d’entrée de jeu François Legault.

Du côté de l’économie, le chef de la CAQ dénonce l’absence d’un plan de relance économique. « L’éparpillement n’est pas gage de succès en économie. On a annoncé un bouquet de mesures qui ne peuvent toutefois pas cacher les éléments les plus inquiétants du budget : la prévision de croissance des investissements privés des entreprises en 2016 est à 0 %. La croissance économique du Québec est anémique depuis l’arrivée du Parti libéral. »

La faiblesse persistante de l’économie du Québec annonce aussi des jours difficiles pour les contribuables québécois et pour le financement de nos programmes sociaux. De plus, ce budget indique une dépendance toujours plus importante du gouvernement du Québec à l’égard des transferts fédéraux. Une grande oubliée du budget est la baisse de la péréquation qui minera la santé des finances publiques du Québec au cours des prochaines années.

C’est toutefois du côté de la santé que François Bonnardel voit les jours les plus sombres se pointer à l’horizon. « Avec une croissance des dépenses à 2,4 % en santé, c’est nettement insuffisant pour faire face au défi du vieillissement de la population et investir dans les soins à domicile », fait-il valoir.

Le Québec grand champion des faillites au Canada


 Publié le 11 mars 2016

Le Québec a enregistré tout près de 6 000 faillites et règlements de particuliers de plus au cours des 5 dernières années : voilà un autre effet néfaste du monopole libéral sur l’économie, a dévoilé vendredi le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances et député de Granby, François Bonnardel.

Le député caquiste, qui a de nouveau plaidé pour une baisse immédiate des impôts des Québécois lors du budget de la semaine prochaine, s’est également indigné du fait que les faillites des entreprises québécoises représentent 54 % de l’ensemble canadien. Rien de surprenant dans ce triste constat, a regretté François Bonnardel, rappelant que les libéraux de Philippe Couillard refusent depuis leur élection de déposer un véritable plan de relance économique.

« Les chiffres que nous dévoilons sont consternants : comparativement à 2010, il y a eu 5 934 faillites et offres de règlement de particuliers supplémentaires au Québec l’an dernier. Pendant ce temps, il y avait une diminution de 16 684 faillites en Ontario et de 13 399 dans le reste du Canada. Uniquement en 2015, il y a 3 770 faillites de particuliers de plus au Québec qu’en Ontario, malgré le fait que notre population est inférieure de 5,5 millions de personnes. Comment les libéraux peuvent-ils accepter de voir les Québécois dans des situations aussi précaires? Pour un parti qui dit faire de l’économie sa priorité, il échoue lamentablement. Au Québec, on a tout ce qu’il faut pour créer de la richesse, pour que les Québécois aient plus d’argent dans leurs poches. C’est ce que nous demandons au gouvernement et pourtant, il fait tout le contraire. Il est triste de voir nos entrepreneurs, ceux qui veulent bâtir avec nous un Québec prospère et plus riche, payer le prix du manque d’ambition libéral », a lancé le député et leader parlementaire de la CAQ.

Absence injustifiée

Pour la deuxième fois consécutive, le ministre des Finances Carlos Leitão a refusé de débattre d’économie avec François Bonnardel dans le cadre d’une interpellation. Celle-ci était pourtant inscrite au feuilleton de l’Assemblée nationale depuis le 25 février dernier. Pour le caquiste, le ministre des Finances se défile de ses responsabilités parlementaires et ne prend pas au sérieux l’institution fondamentale qu’est l’Assemblée nationale.

« Tout comme on l’a vu cette semaine en chambre avec Philippe Couillard, on assiste à une montée inquiétante du niveau d’arrogance de ce gouvernement. Les libéraux préfèreraient probablement qu’il n’y ait pas d’opposition, mais ce n’est pas comme cela que ça marche au Québec. Le gouvernement doit rendre des comptes à l’Assemblée nationale et l’absence de Carlos Leitão aujourd’hui, pour une deuxième fois d’affilée, démontre tout le mépris qu’ils ont pour les institutions démocratiques du Québec », s’est insurgé François Bonnardel.

Attentes pré-budgétaires : La CAQ priorise les baisses d’impôts, l’économie et la rénovation des écoles


 Publié le 8 mars 2016

Des baisses d’impôts, un plan de relance économique ambitieux et un vaste chantier pour rénover nos écoles: les députés François Bonnardel, André Lamontagne et Jean-François Roberge ont dévoilé, mardi, les priorités de la Coalition Avenir Québec en prévision du dépôt imminent du prochain budget Leitão.

Au premier chef, le porte-parole en matière de finances publiques et député de Granby, François Bonnardel, urge le ministre Carlos Leitão à présenter des mesures fortes pour soulager la classe moyenne et la protéger de futures hausses de taxes et de tarifs. Cette fois-ci, plus que jamais, le budget 2016-2017 doit être responsable et sous le signe de baisses d’impôt substantielles afin d’enrichir les Québécois, tout en assurant une croissance soutenue de notre économie.

« Depuis l’élection de Philippe Couillard, les familles et la classe moyenne ont l’impression que tout augmente autour d’eux, sauf leur salaire. Nous demandons au ministre des Finances de baisser leurs impôts immédiatement. Les pertes d’emplois par centaines et l’abandon de plusieurs projets industriels majeurs portent à croire que des nuages noirs planent sur notre économie. Il est grand temps de donner une bouffée d’air frais aux Québécois », estime François Bonnardel. « Le Parti libéral fait l’équilibre budgétaire sur le dos des familles grâce aux hausses de taxes et de tarifs de 1500 $ et aux coupures dans les services qu’on leur offre. Ils ont épargné la bureaucratie », se désole le leader parlementaire, tout en réclamant également que la hausse des taxes et tarifs soit limitée à l’inflation dans le prochain budget.

Son collègue député de Johnson, André Lamontagne, abonde dans le même sens. Pour le porte-parole caquiste en matière d’économie, le Parti libéral ne permet pas au Québec de tirer profit de la baisse du prix du pétrole et de la faiblesse du huard pour relancer son économie, notamment le secteur manufacturier. « La population est inquiète de l’incapacité de Philippe Couillard à gérer l’économie. Nous avons demandé la création d’un Fonds de relance pour notre secteur manufacturier. Carlos Leitão a refusé notre mesure, sans pour autant en proposer une en échange », explique André Lamontagne.

Priorité à l’éducation

En éducation, le député de Chambly, Jean-François Roberge, soutient que les priorités en tête de liste pour le budget doivent être le décrochage scolaire et la lutte contre la vétusté des écoles. À ce titre, le député demande au gouvernement Couillard de réserver, dès le 17 mars, d’importantes sommes dans son budget d’infrastructures afin de rénover et redresser le parc immobilier du réseau scolaire public du Québec.

« Au printemps vient le budget, mais vient aussi le grand ménage. On espère que le gouvernement Couillard va en profiter pour faire le grand ménage dans nos écoles. Il faut les rénover, les nettoyer, et leur redonner leurs lettres de noblesse. Les gens ont l’impression de payer toujours plus sans en avoir pour leur argent. L’état des écoles est la meilleure démonstration de la mauvaise gestion des fonds publics par les libéraux. Il est plus que temps que le gouvernement procède à cette grande corvée tant attendue par les parents, qui sont tannés d’envoyer leurs enfants dans des écoles délabrées », de conclure le critique de la CAQ en matière d’éducation.

Rappelons que la CAQ a dévoilé il y a quelques semaines que ce sont 478 écoles qui sont dans un état de vétusté jugé préoccupant par le ministère de l’Éducation et que les investissements nécessaires pour rénover nos écoles se chiffraient à 3,5 milliards de dollars.

Aveos : Québec ne peut se désister de la poursuite en Cour suprême


 Publié le 3 mars 2016

Selon un avis juridique commandé par l’Association des anciens travailleurs des centres de révision d’Air Canada obtenu par la chaîne Argent, le gouvernement du Québec ne peut, par une entente, se désister d’une poursuite en Cour suprême dans le dossier Aveos.

Pour le chef de la CAQ, François Legault, cet avis juridique vient confirmer ce que la CAQ dit depuis le début. « Non seulement les employés ont raison, et le gouvernement a tort, mais on apprend qu’il ne peut pas se désister! Les 1 800 employés peuvent espérer soit retrouver leur emploi, soit obtenir une compensation.»

À la suite de la conférence de presse tenue par Jean Poirier et les chefs de l’opposition, Philippe Couillard a déclaré que les chefs des partis de l’opposition ne « disaient pas toute la vérité aux anciens travailleurs d’Aveos ».

« Cette déclaration surprend un peu lorsque l’on constate que le gouvernement a lui-même omis d’informer les citoyens sur le contexte judiciaire dans lequel l’entente a été conclue avec Air Canada et Bombardier », écrit Me Bruno-Pierre Allard. «De plus, cette allégation n’est pas bien fondée puisque tout ce qui a été mentionné dans la conférence de presse était conforme aux décisions rendues par la Cour supérieure et la Cour d’appel.»

« Je suggère au premier ministre de cesser ses déclarations non fondées, qui sont utilisées par Air Canada. Ses propos portent préjudices aux travailleurs d’Aveos », conclut François Legault.

Jean D’Amour annonce de l’argent… déjà annoncé


 Publié le 3 mars 2016

Visiblement, le ministre délégué à l’Implantation de la stratégie maritime, Jean D’Amour, a la mémoire courte, a fait savoir le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de développement économique régional et de stratégie maritime, Donald Martel. C’est que l’annonce que le ministre a faite en grande pompe jeudi matin d’un investissement de 300 millions de dollars pour le développement de zones industrialo-portuaires avait déjà été faite, lors du dernier budget. Pire encore, en un an, cette enveloppe budgétaire n’a permis à aucun projet de voir le jour, a révélé le député grâce à des documents obtenus en vertu de la Loi sur l’accès à l’information.

« En termes de résultats, la stratégie maritime de Philippe Couillard, c’est zéro comme dans Ouellet! », s’est exclamé Donald Martel, avant d’ajouter qu’au fond, « Jean D’Amour est au diapason de son premier ministre et n’obtient aucun résultat en termes de projets concrets et de création d’emplois ».

« Le ministre ne fait que répéter de belles annonces devant les caméras, mais il ne livre pas la marchandise. Tout ce que le gouvernement a fait de nouveau depuis 8 mois, c’est de placer 16 points sur la carte du Québec pour identifier où seront créées les zones industrialo-portuaires. Nous n’avons pas besoin d’un cours de géographie, nous avons besoin d’une relance de l’économie », a déclaré Donald Martel, tout en reconnaissant qu’un succès de la stratégie maritime est souhaitable.

En plus de l’absence de projets ayant vu le jour grâce au 300 M$, les documents que la CAQ a obtenu en vertu de la Loi sur l’accès à l’information ont permis de constater qu’autant le ministère de l’Économie que le ministère des Relations internationales admettent qu’aucune action concrète n’a été posée pour faire la promotion de ces zones à l’international et la prospection d’investissements.

« Il est inacceptable qu’aucun projet n’ait vu le jour 8 mois après le lancement de la stratégie maritime. Nous ne sommes pas contre l’implantation de telles zones, mais nous constatons que les résultats ne sont tout simplement pas au rendez-vous. Je vous rappelle que Jean D’Amour est là depuis deux ans. Au départ, j’étais bien prêt à lui donner une chance, mais à un moment donné, il va falloir qu’il soit imputable de son bilan très décevant jusqu’à maintenant », a conclu le député de Nicolet-Bécancour.

On ne roule pas François Legault dans la farine


 Publié le 26 février 2016

François Legault considère toujours que l’entente avec Bombardier doit être renégociée.

Le PDG de Bombardier, Alain Bellemare n’a pas réussi à convaincre le chef de la CAQ que le gouvernement Couillard a conclu une bonne affaire en investissant 1,3 milliard de dollars dans la CSeries.

« Je considère toujours que la façon dont M. Couillard a négocié l’entente avec Bombardier, ce n’est pas à l’avantage des contribuables et des travailleurs du Québec », a-t-il indiqué au Journal de Montréal.

Selon François Legault, Bombardier doit s’engager à maintenir son siège social au Québec et à préserver un plancher d’emploi dans la province, où la compagnie emploie quelque 17 000 travailleurs.

À la suite de cette rencontre de deux heures, TVA a rapporté que Bombardier se dit toujours ouvert aux discussions.

Bombardier et Air Canada : La CAQ demande une enquête


 Publié le 25 février 2016

Philippe Couillard a admis avoir lui-même été en contact avec le président d’Air Canada pour l’encourager à acheter des avions de la Série C.

Il a de plus mentionné que des « gens d’affaires » s’étaient chargés de la négociation, tout en évitant de préciser lesquels. Or, Air Canada n’est pas inscrite au registre des lobbyistes au sujet de l’achat d’appareils de la Série C ou encore au sujet du recours judiciaire l’opposant au gouvernement du Québec dans le dossier Aveos.

Comme le gouvernement admet lui-même que la suspension du recours était liée à l’achat d’avions par Air Canada, la CAQ a annoncé qu’elle avait fait parvenir une demande d’enquête au commissaire au lobbyisme pour faire la lumière sur le dossier. « Il ne nous apparaît pas normal qu’Air Canada puisse marchander l’abandon de la poursuite du Québec en retour de l’achat d’une quarantaine d’avions sans être inscrite au registre des lobbyistes. Surtout qu’on parle ici de négociations qui ont eu lieu avec le premier ministre du Québec lui-même », explique François Bonnardel.

De son côté, le chef de la CAQ, François Legault, continue de mettre de la pression sur le gouvernement.

« Le premier ministre est comme un petit poisson face à des requins dans les négociations avec Bombardier et Air Canada. On aurait donc une entreprise présidée par Daniel Johnson et contrôlée par le premier ministre et par Justin Trudeau. Juste à y penser, j’ai froid dans le dos! Le premier ministre s’est fourvoyé dans ses négociations avec Bombardier et avec Air Canada », a -t-il déclaré.

Rappelons que la semaine dernière, on apprenait qu’en abandonnant sa poursuite contre Air Canada, le premier ministre Couillard a sacrifié 1 800 emplois payants et de qualité au Québec en échange de quelques centaines d’emplois hypothétiques d’ici une dizaine d’années.

Cette annonce faisait suite à celle qui révélait la perte de 2 400 emplois au Québec d’ici deux ans chez Bombardier. En somme, 4 200 emplois auront été perdus au Québec en l’espace d’une semaine.