Coût de la vie : le gouvernement de la CAQ est-il celui qui en fait le plus ?


 Publié le 8 août 2023

Non seulement le gouvernement de la CAQ en fait énormément pour aider les Québécois à faire face à l’inflation, mais c’est aussi le gouvernement qui en fait le plus pour aider la population au Canada.

Cette aide est nécessaire, car la hausse du coût de la vie cause des difficultés bien réelles à beaucoup de monde. Imaginez-vous dans la peau de Line, une grand-mère de 71 ans, qui doit réduire les attentes de ses petits-enfants en leur annonçant qu’elle ne leur donnera pas de cadeaux de Noël cette année, puisqu’elle n’a tout simplement pas les moyens de leur offrir quoi que ce soit.

Pensez à la discussion qu’ont Jean-François et Christine, un couple à faible revenu avec trois enfants, qui doivent choisir entre acheter des souliers neufs pour leur plus vieux ou des couches pour leur plus jeune.

Supposez que vous êtes Mélanie, mère monoparentale de deux enfants, et que vous devez apprendre à vos filles qu’elles ne pourront plus suivre leurs cours de gymnastique, parce que vos paiements mensuels coûtent désormais trop cher.

Ou encore, présumez que vous êtes Mathieu, un jeune étudiant de 22 ans, et que vous êtes convaincu que vous ne pourrez jamais acquérir une maison ou, pire, que vous deviez enterrer votre rêve de fonder votre petite famille, car « les fruits et les légumes ne sont plus achetables ».

Ces cas de figure n’ont rien d’imaginaire. Ce sont des décisions déchirantes auxquelles sont malheureusement confrontés bon nombre de Québécois.

Depuis maintenant deux ans, le monde est frappé par l’inflation et le Québec n’y échappe pas. Tout coûte plus cher : l’épicerie, les logements, les hypothèques. 

Alors, que fait le gouvernement de la CAQ pour aider les Québécois à faire face à la hausse du coût de la vie ? À vrai dire, c’est l’un des gouvernements qui en fait le plus pour sa population au Canada et parmi les pays occidentaux. Que ce soit en matière d’alimentation, de logement, d’impôts ou d’aide directe, voici 10 mesures mises en place par la CAQ pour aider les Québécois à faire face à l’inflation en remettant de l’argent dans leur portefeuille :

  1. Montant de 500 $ au printemps 2022 ;
  2. 2 000 $ par année pour aider les aînés à bas revenu ;
  3. Plafonnement de l’indexation des tarifs gouvernementaux à 3,00 % maximum ;
  4. Montant de 400 $ à 600 $ à l’automne 2022 ;
  5. Augmentation de 6,44 % du régime fiscal et des programmes d’assistance sociale ;
  6. Bonification du programme Allocation-logement ;
  7. Baisse d’impôts ;
  8. Soutien pour se loger ;
  9. Soutien financier aux étudiants ;
  10. Conversion de 5 000 places de garde non subventionnées en 2023-2024.

1. Montant de 500 $ au printemps 2022

Dès la publication de son budget 2022-2023 pour le Québec, le gouvernement de la CAQ était conscient et préoccupé par la hausse de l’inflation. En vue de préserver rapidement le pouvoir d’achat des Québécois, la CAQ a versé un montant ponctuel pour le coût de la vie au printemps 2022.

Cette aide financière a été d’un montant de 500 $ pour chaque adulte ayant un revenu de 100 000 $ ou moins. Ce montant a permis à 6,4 millions de Québécois de compenser la hausse moyenne du coût de la vie pour les personnes à faible et à moyen revenu en 2022, peu importe qu’ils aient été étudiants, travailleurs, retraités ou bénéficiaires des programmes d’aide de dernier recours.

Ce premier montant ponctuel pour le coût de la vie du gouvernement de la CAQ représentait une aide supplémentaire de près de 3,2 milliards de dollars pour les Québécois afin de contrer les effets négatifs de l’inflation.

2. 2 000 $ par année pour aider les aînés à bas revenu

Dans le cadre de sa mise à jour de l’automne dernier, une des mesures du Bouclier anti-inflation mis en place par la CAQ a été de bonifier le montant maximal du crédit d’impôt remboursable pour le soutien aux aînés. Ainsi, dès 2022, le gouvernement de la CAQ a augmenté le crédit d’impôt maximal de 411 $ à 2 000 $.

Plus de 1,1 million d’aînés de 70 ans ou plus ont reçu et continueront de recevoir une aide financière de la part du gouvernement allant jusqu’à 2 000 $ par année. Cette bonification a permis à près de 400 000 personnes supplémentaires de recevoir de l’aide.

Au total, cela représente un montant additionnel de 1,5 milliard de dollars en soutien financier aux aînés l’an dernier et 8 milliards de dollars qui seront déboursés au bénéfice des aînés du Québec durant les cinq prochaines années. À notre connaissance, aucun autre gouvernement au Canada n’aide autant ses aînés.

3. Plafonnement de l’indexation des tarifs gouvernementaux à 3,00 % maximum

Afin d’aider de nombreux Québécois qui peinent à combler leurs besoins de base, le gouvernement de la CAQ a aussi plafonné à 3 % maximum l’indexation des tarifs gouvernementaux jusqu’en 2026. Plusieurs tarifs gouvernementaux sont soumis à une indexation annuelle automatique, généralement en fonction de l’inflation, et ce, de manière à refléter la hausse du coût du service public.

Parmi les tarifs dont l’indexation est limitée à 3 % maximum, il y a notamment :

  • Les tarifs domestiques d’Hydro-Québec ;
  • Les droits sur le permis de conduire et l’immatriculation ;
  • Les frais de services de garde subventionnés ;
  • Les droits de scolarité universitaire ;
  • Les frais de stationnement dans les hôpitaux ;
  • La contribution à payer en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ;
  • Les frais pour une demande de sélection pour immigrer au Québec.

Sans l’intervention de la CAQ, ces tarifs auraient été indexés de 6 % en 2023.

Cette mesure est entrée en vigueur le 1er janvier 2023 et durera quatre ans, soit jusqu’en 2026. Cette mesure représente une réduction de plus de 1,6 milliard de dollars des dépenses des Québécois sur cinq ans.

En laissant cet argent aux Québécois, le gouvernement de la CAQ protège leur pouvoir d’achat face à la hausse du coût de la vie.

4. Montant de 400 $ à 600 $ à l’automne 2022

À l’automne 2022, le gouvernement de la CAQ a versé aux adultes un nouveau montant ponctuel pour le coût de la vie totalisant de 3,5 milliards de dollars.

Plus généreuse pour les personnes à faible revenu, le montant maximal a été versé aux Québécois dont le revenu ne dépassait pas 50 000 $ en 2021.

Au total, près de 6,5 millions de Québécois ont bénéficié d’une aide financière de 400 $ à 600 $ pour faire face à l’inflation. De ce nombre, 4,6 millions des Québécois admissibles, soit plus de 70 % de la population ciblée, ont reçu le montant maximal accordé de 600 $.

5. Augmentation de 6,44 % du régime fiscal et des programmes d’assistance sociale

Le gouvernement de la CAQ a aussi indexé à la hausse le régime fiscal et les programmes d’assistance sociale de 6,44 % le 1er janvier 2023.

Cette indexation permet de soutenir les contribuables à faible revenu par des prestations plus généreuses, notamment l’Allocation famille. Par exemple, un couple ayant deux enfants et un revenu total de 100 000 $ bénéficie d’un gain de 1 004 $ annuel depuis janvier 2023, c’est-à-dire 537 $ grâce à l’indexation des paramètres du régime fiscal du Québec et 467 $ avec la hausse de l’Allocation famille.

En plus du premier montant ponctuel pour le coût de la vie et des mesures liées au Bouclier anti-inflation (mesures 2 à 4 ci-haut), les Québécois profitent d’un allègement important de plus de 2,3 milliards de dollars par année, dont près de 2,2 milliards de dollars proviennent du régime d’imposition des particuliers et plus de 161 millions de dollars proviennent des prestations d’assistance sociale.

6. Bonification du programme Allocation-logement

Pour aider les locataires qui peinent à joindre les deux bouts, le gouvernement de la CAQ a bonifié le programme Allocation-logement de plus de 50 millions de dollars sur deux ans. Ainsi, depuis le 1er octobre 2022, des locataires admissibles peuvent recevoir jusqu’à 170 $ par mois d’aide financière.

7. Baisse d’impôts

Dans son plus récent budget, le gouvernement de la CAQ a baissé les impôts des particuliers, une mesure qui est entrée en vigueur en juillet dernier. Représentant un allègement total de 1,7 milliard de dollars par année, cette baisse d’impôts profite à 4,6 millions de Québécois.

Globalement, les Québécois vont bénéficier de baisses d’impôt de 9 milliards de dollars en six ans. Autant d’argent de plus dans leur portefeuille et qui aidera à faire face à l’inflation. La baisse d’impôt pourra atteindre jusqu’à 814 $ annuellement pour une personne vivant seule et 1 627 $ pour un couple.

8. Soutien pour se loger

Au-delà de l’ajout de logements sociaux et abordables à moyen terme, plusieurs familles ont des besoins pressants pour se loger et faire face à l’inflation. Afin de les soutenir rapidement, le gouvernement de la CAQ a bonifié la composante logement du crédit d’impôt remboursable pour la solidarité.

D’une part, cette bonification vise à aider les Québécois à composer avec la hausse de leur coût de logement. Le gouvernement de la CAQ va donc plus loin que la simple indexation de 6,44 % du crédit pour la solidarité (voir mesure 5 ci-haut) et double l’indexation de sa composante logement : elle est donc augmentée de 12,88 % plutôt que de 6,44 %. Depuis juillet 2023, une personne vivant seule peut recevoir jusqu’à 78 $ d’aide financière additionnelle par année, tandis qu’un couple sans enfants ou une famille monoparentale ayant un enfant peuvent recevoir jusqu’à 94 $. Pour un couple ayant deux enfants, ce montant additionnel peut atteindre 126 $ annuellement. Cette aide supplémentaire bénéficie à plus de 1,8 million de Québécois.

D’autre part, certaines personnes et familles à faible revenu ont besoin d’accompagnement pour se trouver un logement. C’est pourquoi le gouvernement de la CAQ vient en aide à 2 000 familles supplémentaires pour leur permettre de payer leur loyer. Il appuie aussi les municipalités et les offices d’habitation à répondre aux besoins pressants des ménages sans logis. Cela représente un montant total de 59 millions de dollars d’ici 2027-2028.

Au total, ce sont plus de 350 millions de dollars que la CAQ consacre au soutien des Québécois face à la hausse des coûts pour se loger.

9. Soutien financier aux étudiants

En vue de soutenir financièrement les étudiants face à la hausse du coût de la vie, le gouvernement de la CAQ a rendu permanente la bonification des frais de subsistance du programme de Prêts et bourses.

Cette augmentation des frais de subsistance signifie que les étudiants admissibles qui résident chez leurs parents peuvent recevoir jusqu’à 96 $ par mois alors que ceux qui ne résident pas chez leurs parents peuvent recevoir jusqu’à 205 $ par mois.

Environ 80 000 étudiants reçoivent cette aide supplémentaire pour couvrir leurs besoins de base.

10. Conversion de 5 000 places de garde non subventionnées en 2023-2024

Le gouvernement de la CAQ procèdera aussi à la conversion de 5 000 places de garde non subventionnées en places subventionnées en 2023-2024.

Cette mesure permet à un plus grand nombre de familles de profiter de la contribution réduite, qui est actuellement de 8,85 $ par jour, et de réduire leurs dépenses en frais de garde. Cette conversion est le fruit d’un financement récurrent de 331 millions de dollars pour les cinq premières années. Ces places s’ajoutent d’ailleurs aux 3 549 places converties dans les deux dernières années ainsi qu’à la création de places subventionnées en cours.

Conclusion

La période inflationniste que traverse le Québec est hors du commun. C’est pourquoi le gouvernement de la CAQ continue d’aider les Québécois à faire face à l’inflation, que ce soit en remettant de l’argent dans leur portefeuille, en améliorant leur revenu disponible ou en maintenant leur pouvoir d’achat. À l’échelle du Canada, c’est le Québec qui a le plus aidé sa population et de loin.

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65 M$ pour soutenir l’amorçage et le démarrage d’entreprises innovantes


 Publié le 11 février 2021

Le gouvernement du Québec prévoit investir, par l’entremise d’Investissement Québec, un montant maximal de 65 millions de dollars dans deux nouveaux fonds de capital de risque, soit jusqu’à 50 millions dans le fonds Anges Québec Capital II (fonds AQC II) et jusqu’à 15 millions dans le fonds Boréal Capital de risque I (fonds Boréal).

Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, en a fait l’annonce.

Ces investissements contribueront à appuyer les entreprises innovantes aux stades de l’amorçage et du démarrage dans des secteurs d’avenir ainsi qu’à soutenir la relance économique à la suite de la pandémie de la COVID-19.

D’une part, le fonds AQC II vise à financer de jeunes entreprises innovantes tout en leur faisant bénéficier de l’expérience, des réseaux et de l’engagement d’investisseurs membres du réseau Anges Québec.

D’autre part, le fonds Boréal vise à réaliser des investissements au stade de l’amorçage, principalement dans les entreprises du Centre de l’entrepreneurship technologique de l’ETS – Centech. Affilié à l’École de technologie supérieure, cet incubateur offre de l’accompagnement pour accélérer la création et le développement d’entreprises de haute technologie à fort potentiel de croissance.

Les détails des modalités de ces fonds d’investissement seront annoncés prochainement en collaboration avec les partenaires financiers du gouvernement du Québec.

« En participant au développement des fonds AQC II et Boréal, nous répondons à une demande claire de la communauté des entrepreneurs et nous soutenons une industrie d’investissements privés qui les encourage à innover et à prendre des risques. Ces interventions permettront à nos innovateurs d’avoir accès au capital nécessaire pour se lancer en affaires et créer de la richesse au Québec. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation

« C’est notre rôle d’appuyer les projets porteurs en soutenant l’amorçage et le démarrage. Les fonds AQC II et Boréal pourront répondre aux besoins financiers des jeunes entreprises innovantes ainsi qu’à leur besoin d’accompagnement dans toutes les régions. En plus de susciter la réalisation d’initiatives stratégiques pour la relance, ces nouveaux outils de financement pourront appuyer le développement économique régional et l’innovation partout au Québec. »

Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

Faits saillants :

  • Le fonds AQC II succède au fonds Anges Québec Capital, s.e.c. (fonds AQC I), créé en 2012 et dont la capitalisation a atteint 86 millions de dollars. La période d’investissement du fonds AQC I, qui a investi dans 53 entreprises innovantes, a pris fin en 2019.
  • Tous les entrepreneurs sont admissibles aux programmes du Centech, lequel privilégie les équipes multidisciplinaires. L’incubateur compte actuellement des entrepreneurs issus de 26 universités et de 11 pays.

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Des solutions innovantes pour relancer l’économie


 Publié le 11 décembre 2020

La ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, annonce que le projet de loi no 66 concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure a franchi, aujourd’hui, l’étape de son adoption finale par l’Assemblée nationale. Ce projet de loi vise à alléger des procédures, sans réduire ou modifier les normes existantes, afin de démarrer plus rapidement les travaux d’importants projets d’infrastructure, notamment des écoles, des maisons des aînés, des hôpitaux ainsi que des infrastructures routières et de transport collectif.

Des mesures d’accélération rigoureuses
La forme finale du projet de loi no 66 comporte une liste fermée de 180 projets d’infrastructure. Il concerne des mesures définies visant l’expropriation, le domaine de l’État, l’environnement ainsi que l’aménagement et l’urbanisme.

Le projet de loi confère à l’Autorité des marchés publics (AMP) des fonctions et des pouvoirs additionnels relatifs à la surveillance des contrats publics qui découlent des projets mentionnés dans la liste. L’AMP pourra notamment examiner ces contrats et sous-contrats publics, ordonner à un organisme public d’apporter des mesures correctrices, suspendre l’exécution de tels contrats ou les résilier lorsque la gravité des manquements constatés le justifie. Elle pourra aussi enquêter de sa propre initiative.

Le Québec est un leader au Canada en matière d’environnement, et ce projet de loi répond aux normes rigoureuses dont il s’est doté. Le projet de loi vise à accélérer les procédures d’évaluation tout en conservant les mêmes normes de protection environnementale. Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques dispose des mêmes pouvoirs pour s’assurer de la conformité environnementale d’un projet en plus d’effectuer un suivi serré des travaux. En réponse aux préoccupations exprimées par les groupes environnementaux, des professionnels feront des suivis tout au long de la réalisation des projets pour s’assurer que l’environnement est protégé.

Une reddition de comptes serrée exigée
Par transparence, le projet de loi prévoit la publication d’une reddition de comptes semestrielle pour chacun des projets bénéficiant de mesures d’accélération et un suivi de son état d’avancement. Un ajout majeur au projet de loi prévoit que le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques publie une reddition de comptes portant sur l’application des mesures d’accélération en matière d’environnement. Un bilan de l’application de la loi sera déposé à l’Assemblée nationale.

« L’adoption du projet de loi no 66 est une excellente nouvelle pour le Québec. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour trouver des solutions innovantes et relancer l’économie le plus rapidement possible, dans un contexte de crise sanitaire jamais vu auparavant. L’aboutissement du cheminement législatif du projet de loi constitue une étape fondamentale dans l’atteinte de nos objectifs économiques, dont les bénéfices se feront sentir dans toutes les régions du Québec. Nous avons réussi à atteindre un compromis entre l’accélération de l’activité économique, le respect de l’environnement et l’intégrité des marchés publics, tout en considérant les besoins prioritaires de la population. Je remercie chaleureusement toutes les personnes qui ont permis l’adoption de ce projet de loi, dont je suis particulièrement fière. Il est temps d’aller de l’avant. »

Sonia LeBel, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor

Lien connexe :

www.tresor.gouv.qc.ca

Achetons québécois


 Publié le 17 novembre 2020

À l’approche du temps des Fêtes, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, lance la campagne gouvernementale Achetons québécois, appuyée par le Conseil québécois du commerce de détail, le Conseil canadien du commerce de détail, le Panier Bleu, Mmode, la Grappe métropolitaine de la mode, la Fédération des chambres de commerce du Québec et la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.

Réalisée sous la forme de publicités à la télévision et dans les réseaux sociaux, cette campagne a pour objectifs :

  • de sensibiliser les Québécois à l’importance d’acheter des produits et services d’ici et d’encourager les producteurs et artisans du Québec;
  • de rappeler les bénéfices économiques et environnementaux de consommer des produits fabriqués au Québec;
  • de susciter la fierté des Québécois à participer à un effort collectif en achetant local.

De plus, le ministre Fitzgibbon invite la population à effectuer, dans le respect des consignes sanitaires, ses achats de Noël tôt cette année, si ce n’est déjà fait, afin d’éviter les rassemblements dans les centres commerciaux.

« L’achat local, c’est un geste de solidarité très significatif, particulièrement en ces temps de turbulences économiques. Noël, c’est la plus grande période de magasinage de l’année et la meilleure occasion pour encourager les commerçants d’ici. Avec la campagne Achetons québécois, nous voulons accroître les retombées économiques au Québec et réduire les répercussions environnementales du magasinage du temps des Fêtes. Le Panier Bleu permettra d’ailleurs à la population québécoise de découvrir les commerçants d’ici. Pour Noël, j’invite donc tout le Québec à démontrer sa solidarité en achetant tôt et en achetant des produits fabriqués ici! »

– Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation

« La période des Fêtes 2020 marquera l’esprit de la population québécoise. Elle exigera de nous tous un effort collectif autant pour limiter la propagation du virus que pour stimuler l’économie. J’encourage la population à prioriser l’achat local durant son magasinage de Noël. Le Québec regorge de produits et services de qualité dont nous pouvons être fiers. Cette année, misons sur les artisans, les fabricants et les producteurs ainsi que sur le talent et le savoir-faire québécois! »

– Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

« Que ce soit en magasin ou en ligne, les détaillants québécois sont prêts à recevoir les clients pour les achats des Fêtes de façon sécuritaire, efficace et agréable, et ce, dans l’esprit joyeux de Noël dont tout le monde a besoin. »

– Stéphane Drouin, directeur général du Conseil québécois du commerce de détail

« Nous sommes heureux de cette collaboration avec le gouvernement du Québec pour inciter les Québécois à faire leurs emplettes de Noël plus tôt cette année. Ces mesures leur permettront de magasiner de façon plus sécuritaire. »

– Marc Fortin, président du Conseil canadien du commerce de détail – Québec

« En ce temps des Fêtes très particulier, nous souhaitons plus que jamais encourager les Québécois à choisir les détaillants d’ici. Qu’ils aient une boutique physique ou en ligne, nos commerçants font rouler l’économie de nos régions, et c’est pour eux et pour l’ensemble du Québec que nous réalisons la campagne #jachetebleu. »

– Alain Dumas, directeur général du Panier Bleu

« Avec plus de 1 800 établissements de mode dans la province, dont plus de la moitié sont des PME, Mmode, la Grappe métropolitaine de la mode, insiste sur l’importance de l’achat local pour les grandes chaînes d’ici, mais aussi pour les designers, les boutiques indépendantes, les commerces de proximité et les ateliers de couture de même que pour les grandes manufactures de vêtements ou de textile, tant à Montréal qu’en région. Il y en a pour tous les goûts et les budgets. Aujourd’hui plus que jamais, chaque achat compte. »

– Debbie Zakaïb, directrice générale de Mmode, la Grappe métropolitaine de la mode

« À quelques semaines de la période cruciale de Noël, nous devons soutenir nos commerçants et encourager l’achat local. En effet, les prochains mois seront probablement déterminants pour de nombreuses entreprises d’ici, et l’aide du gouvernement est indispensable. Les mesures annoncées aujourd’hui par Québec vont en ce sens, et nous appuyons ces décisions. »

– Charles Milliard, président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec

« La période des Fêtes n’aura jamais été aussi cruciale pour nos commerçants. Vu les circonstances exceptionnelles auxquelles font face nos PME, j’invite tous les citoyens à opter pour l’achat local. Chaque dollar dépensé ici fera pencher la balance pour notre économie. Nous saluons l’initiative du gouvernement du Québec, car l’achat local est une priorité pour tous. »

– François Vincent, vice-président Québec de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante

Liens connexes :

Pour en savoir plus sur les mesures prises par le gouvernement du Québec en lien avec la COVID-19, visitez le site Québec.ca/coronavirus.

Pour en apprendre davantage sur la Loi sur les heures et les jours d’admission dans les établissements commerciaux (RLRQ, chapitre H-2.1), rendez-vous à https://www.economie.gouv.qc.ca/fr/bibliotheques/conformite/ouverture-des-commerces/etablissements-commerciaux.

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Lancement du Plan pour une économie verte 2030


 Publié le 16 novembre 2020

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette, ont dévoilé, ce lundi, le Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) et son premier plan de mise en œuvre 2021-2026, doté d’une enveloppe de 6,7 milliards de dollars sur cinq ans. L’importance des sommes consacrées à cette politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques démontre la volonté du gouvernement de faire du Québec un leader de l’économie verte en s’appuyant sur sa grande force, son électricité propre.

Avec le PEV 2030, le gouvernement jette les bases d’une relance économique verte et réitère l’engagement du Québec de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 37,5 % d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990. Il trace ainsi la trajectoire qui mènera le Québec vers la carboneutralité en 2050. Le Plan contribuera également à notre résilience collective en outillant notre société pour qu’elle puisse faire face aux conséquences déjà importantes des changements climatiques.

Dans un contexte d’incertitude causée par la crise sanitaire qui continue de mettre à l’épreuve les travailleurs ainsi que plusieurs secteurs économiques, le gouvernement présente un premier plan de mise en œuvre pour la période 2021-2026 qui, en plus de permettre de réduire les émissions de GES, stimulera la relance économique et la création d’emplois. D’ici 2030, le gouvernement estime que cet ambitieux projet d’électrification et de lutte contre les changements climatiques devrait ajouter 2,2 milliards de dollars au PIB du Québec en termes réels et créer plus de 15 500 nouveaux emplois. Les investissements additionnels qui soutiendront le développement des filières vertes, comme celles des batteries et de l’hydrogène vert, viendront bonifier ces retombées.

Priorité à l’électrification

Le gouvernement lance un grand chantier d’électrification, principalement dans le secteur des transports, mais aussi dans ceux du chauffage des bâtiments et des activités industrielles. Au cours des cinq prochaines années, 3,6 milliards de dollars découlant du plan de mise en œuvre du PEV 2030 seront investis dans le secteur des transports, responsable à lui seul de plus de 43 % des émissions de GES du Québec. À cette somme s’ajoutent des investissements sans précédent de 15,8 milliards de dollars en transport collectif dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2020-2030. Trains légers, autobus urbains et scolaires, taxis, voitures et camions seront tous progressivement électrifiés. Un nombre de plus en plus important de Québécois se déplaceront dans des véhicules électriques, équipés le plus possible grâce au savoir-faire québécois et fabriqués à partir des ressources d’ici. On vise une cible de 1,5 million de véhicules électriques sur les routes du Québec en 2030.

Voici quelques-unes des mesures qui stimuleront l’électrification des transports, des bâtiments et des industries et la réduction des GES :

  • Reconduction du rabais à l’acquisition ou à la location d’un véhicule électrique et de bornes de recharge pour les citoyens, ainsi que des programmes d’aide à l’intention des entreprises et de l’industrie du taxi;
  • Rehaussement des exigences de la norme sur les véhicules zéro émission pour inciter les constructeurs à alimenter le marché québécois avec un plus grand nombre de véhicules et une plus grande diversité de modèles;
  • Interdiction de vendre des véhicules neufs à essence à partir de 2035;
  • Accélération du déploiement des bornes de recharge rapide par Hydro-Québec et des bornes de recharge standard;
  • Investissements de 768 millions de dollars pour rendre plus vert et plus compétitif le secteur industriel (soutien aux projets de réduction d’émissions de GES, bonification de programmes et accompagnement personnalisé);
  • Injection de plus de 550 millions de dollars pour réduire de 50 % les émissions de GES liées au chauffage des bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels. Cette cible sera atteinte notamment par une complémentarité optimale entre les réseaux électrique et gazier et le recours à la biénergie, par l’efficacité énergétique, par la conversion du mazout vers l’électricité ainsi que par l’utilisation du gaz naturel renouvelable et d’autres sources d’énergie renouvelable.

Propulser les filières vertes les plus prometteuses

Le PEV 2030 participera à la construction de l’économie de demain. Pour la période 2021-2026, 401 millions de dollars serviront à la mise en œuvre d’un ensemble de stratégies visant à favoriser l’émergence de nouvelles entreprises dans des domaines stratégiques et innovants. Le gouvernement soutiendra le développement d’un écosystème industriel dynamique autour des véhicules électriques, des infrastructures de recharge et des batteries.

En complément de l’électricité, de nouvelles sources d’énergie renouvelable viendront diversifier le portefeuille énergétique du Québec au cours des prochaines années. Des investissements de 213 millions de dollars sont prévus pour appuyer la filière émergente du gaz naturel renouvelable, et 15 millions de dollars seront investis pour appuyer la filière de l’hydrogène vert dans son développement et sa recherche d’innovation. La toute première stratégie québécoise de l’hydrogène vert et des bioénergies sera d’ailleurs présentée au cours de l’année 2021 et visera à positionner le Québec comme leader pour l’avenir. L’ambition du gouvernement est que le Québec soit reconnu dans le monde pour son hydrogène vert, comme il l’est déjà pour son électricité propre.

Efficacité énergétique : consommer moins, consommer mieux

Par ailleurs, le gouvernement continuera de miser sur l’efficacité énergétique et sur la consommation responsable. Plus de 307 millions de dollars seront investis au cours des cinq prochaines années dans les mesures suivantes :

  • Dans le cadre du programme ÉcoPerformance, 113 millions de dollars serviront à soutenir des projets de conversion et d’efficacité énergétique dans les bâtiments commerciaux et institutionnels. De plus, 75 millions de dollars sont prévus pour encourager les projets de  récupération et de valorisation de la chaleur;
  • Le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques 2018-2023 est prolongé jusqu’en 2026;
  • En parallèle, Hydro-Québec doublera son objectif en matière d’efficacité énergétique, en l’amenant à 800 gigawattheures (GWh) par an dès 2021.

Améliorer notre résilience face aux changements à venir

Les changements climatiques ont déjà des conséquences importantes sur les activités économiques, le bien-être, la santé et la sécurité d’un grand nombre de citoyens et de communautés de même que sur les infrastructures et les écosystèmes. En mettant l’accent sur la prévention et en prenant en compte le climat futur dans toutes ses décisions, le gouvernement agit de façon responsable afin de minimiser les coûts liés aux impacts des changements climatiques. Il consacrera plus de 384 millions de dollars à l’adaptation aux impacts des changements climatiques au cours des cinq prochaines années.

Un État responsable et exemplaire

Le gouvernement fera sa part en réduisant son empreinte carbone, notamment dans l’acquisition de produits et de services québécois et dans la gestion durable de son parc immobilier et de sa flotte de véhicules. Ses objectifs en cette matière sont les suivants :

Ø  Réduire les émissions issues de son parc immobilier de 60 % en 2030, comparativement à leur niveau de 1990, une cible encore plus exigeante que celle fixée pour l’ensemble du Québec;

Ø  Électrifier au maximum ses véhicules légers pour qu’en 2030, 100 % de ses automobiles, fourgonnettes et VUS ainsi que 25 % de ses camionnettes soient électriques.

 

Une approche pragmatique

Le plan quinquennal de mise en œuvre sera réévalué annuellement et couvrira systématiquement les cinq années suivantes, ce qui permettra de bénéficier d’une approche à la fois prévisible, flexible et pragmatique. Grâce notamment à la gouvernance mise en place à la suite de l’adoption du projet de loi no 44, le gouvernement prendra en compte les résultats obtenus, l’évolution du climat, les connaissances scientifiques, le contexte économique, le niveau d’adhésion de la population et les innovations technologiques dans chacune de ses mises à jour.

« Parmi tous les États américains et toutes les provinces canadiennes, le Québec est l’endroit qui émet le moins de gaz à effet de serre par habitant. Il s’agit d’une réalité dont nous pouvons être fiers. Mais plutôt que de nous en satisfaire, j’invite les Québécois à miser sur cette fierté pour aller plus loin, pour relever le défi des changements climatiques et pour transformer notre économie en profondeur. Le cœur de notre projet, c’est l’électrification de notre économie. Cet atout inestimable qu’est l’hydroélectricité, conjugué avec l’énergie éolienne et d’autres formes d’énergie propre, nous permettra de réduire de façon importante nos émissions de gaz à effet de serre tout en créant plus de richesse. Avec notre électricité propre, nous pouvons devenir la batterie verte du nord-est de l’Amérique et relever notre défi climatique. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Le Plan pour une économie verte 2030 représente un geste fort de notre gouvernement pour répondre aux nombreux défis collectifs que nous pose l’urgence climatique. Il s’agit d’un plan solide et ambitieux pour transformer notre société de façon durable et remplacer le plus possible les énergies fossiles par notre électricité propre. Notre gouvernement est déjà au travail, et je suis convaincu qu’avec la collaboration de mes collègues du Conseil des ministres ainsi qu’avec celle des municipalités, des entreprises et des citoyens, nous réussirons notre transition climatique, une transition juste qui tiendra compte des différences entre les régions, entre les générations et entre les secteurs d’activité. Ensemble, nous construirons un Québec plus vert, plus résilient et plus prospère.»

Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval

Faits saillants :

  • Pour atteindre sa cible climatique, le Québec doit ramener ses émissions de GES à 54 millions de tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2030, comparativement aux 79 millions de tonnes émises en 2017 et aux 86 millions de tonnes émises en 1990.

Selon les données les plus récentes (2017), le Québec n’a réduit ses émissions de GES que de 8,7 % en comparaison avec les émissions de 1990.

  • Avec son premier plan de mise en œuvre du PEV 2030, le gouvernement prévoit actuellement une réduction de 12,4 Mt de GES au cours des 10 prochaines années. Les actions permettant d’obtenir les réductions additionnelles nécessaires pour atteindre la cible de 2030 seront déterminées lors des révisions annuelles du plan de mise en œuvre.
  • Le PEV 2030 s’appuiera sur des politiques et des plans d’action complémentaires tels que le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques, la Politique énergétique, la Politique de mobilité durable, la Stratégie québécoise de développement de la filière batterie, le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques, la Vision internationale du Québec et la Stratégie gouvernementale de développement durable. Ces politiques et plans d’action contribueront à l’atteinte la cible de réduction des émissions de GES.
  • À un cadre financier d’une ampleur inégalée s’ajouteront des investissements en infrastructures de plusieurs milliards de dollars prévus dans le cadre du Plan québécois des infrastructures, les efforts engagés par le gouvernement pour réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre ainsi que des actions placées sous la responsabilité directe d’Hydro-Québec, d’Investissement Québec et d’autres organismes gouvernementaux.

Lien connexe : 

Pour prendre connaissance du Plan pour une économie verte 2030 et de son plan de mise en œuvre 2021-2026 : www.quebec.ca/gouv/politiques-orientations/plan-economie-verte.

Visionnez la vidéo explicative du PEV ici.

1,8 G$ pour soutenir les Québécois et relancer l’économie


 Publié le 12 novembre 2020

Alors que le Québec est frappé par la deuxième vague de la pandémie, le gouvernement poursuit ses actions pour soutenir les Québécois, renforcer notre système de santé et relancer l’économie. Le point sur la situation économique et financière du Québec, présenté aujourd’hui par le ministre des Finances, M. Eric Girard, fait état de mesures additionnelles totalisant 1,8 milliard de dollars sur trois ans pour continuer à soutenir les Québécois et relancer l’économie. Ces nouvelles initiatives portent à près de 13 milliards de dollars le montant investi par le gouvernement, depuis mars, pour affronter la crise économique et sanitaire historique dans laquelle est plongé le Québec.

Des sommes additionnelles pour soutenir les Québécois et notre économie

En plus des gestes posés depuis mars 2020, le gouvernement annonce un montant additionnel de 287 millions de dollars pour soutenir les Québécois et notre économie. Il inclut ainsi un montant additionnel de 100 millions de dollars qui sera investi pour contrer les problèmes de santé mentale au moyen, entre autres, d’un meilleur accès à des services d’aide.

De plus, de nouvelles initiatives totalisant 117 millions de dollars permettront de rendre nos milieux d’enseignement mieux adaptés au contexte actuel et à l’enseignement à distance, de soutenir des clientèles vulnérables et d’assurer des services de garde subventionnés sécuritaires.

Une aide additionnelle de 60 millions de dollars pour le secteur du tourisme est également annoncée aujourd’hui, notamment pour atténuer les impacts de la pandémie sur l’hébergement touristique.

En ajoutant les sommes accordées depuis le mois de juin, l’aide pour soutenir les Québécois et notre économie pendant la crise totalise 5,9 milliards de dollars.

1,5 G$ additionnels pour la relance de l’économie

Si l’essentiel des investissements a jusqu’à maintenant été consacré à la gestion de la crise, le gouvernement présente aujourd’hui des actions concrètes totalisant 1,5 milliard de dollars sur trois ans afin d’accélérer la relance de l’économie. De cette somme, 459 millions de dollars iront à des initiatives visant à favoriser la réintégration des Québécois sur le marché du travail en misant sur la requalification, la formation et la diplomation.

Le gouvernement prévoit également 477 millions de dollars pour stimuler la croissance économique en accélérant les projets d’investissement des entreprises, en appuyant des initiatives innovantes et en soutenant le développement économique des régions. Des investissements additionnels de 300 millions de dollars permettront également de bonifier le Plan pour une économie verte, et un montant de 247 M$ sera investi pour encourager la production québécoise et l’achat local.

Ces actions s’ajoutent au devancement, annoncé en mai dernier, de plusieurs investissements prévus dans le Plan québécois des infrastructures (PQI) 2020-2030. Pour 2020-2021, ce plan prévoit dorénavant des investissements allant jusqu’à 13,9 milliards de dollars, plutôt que les 11 milliards de dollars initialement prévus. Cette initiative aura un impact financier de plus de 300 millions de dollars sur trois ans.

Les nouvelles initiatives annoncées aujourd’hui portent l’intervention du gouvernement à 1,8 milliard de dollars en lien avec la relance économique depuis mars.

Depuis juin, 1,3 G$ pour gérer la crise sanitaire

C’est d’abord en s’assurant de contrôler la situation sanitaire qu’il sera possible de redonner confiance à la population et aux entreprises. À cet égard, la mise à jour de novembre 2020 fait état de dépenses additionnelles de 1,3 milliard de dollars en santé depuis juin dernier, qui découlent notamment du plan d’action pour faire face à la deuxième vague de la pandémie. Ces dépenses sont principalement liées à la prolongation des primes pour le personnel de la santé, à la formation des nouveaux préposés aux bénéficiaires, à l’augmentation du dépistage et de la capacité de traitement des tests et aux achats réalisés afin de disposer de tous les équipements de protection nécessaires. Les investissements en santé totalisent 5 milliards de dollars depuis mars.

Près de 13 G$ investis depuis mars

Au total, depuis le mois de mars, le gouvernement a investi près de 13 milliards de dollars pour gérer la crise sanitaire et pour soutenir les Québécois et notre économie, soit :

  • 5,0 milliards de dollars pour renforcer notre système de santé;
  • 5,9 milliards de dollars pour soutenir les Québécois et notre économie pendant ces moments difficiles;
  • 1,8 milliard de dollars pour favoriser une relance économique forte et durable au Québec.

Un déficit budgétaire important en 2020-2021

Un déficit budgétaire de 15 milliards de dollars est toujours prévu en 2020-2021. En incluant les provisions, des déficits budgétaires décroissants de 8,3 milliards de dollars en 2021-2022 et de 7,0 milliards de dollars en 2022-2023 sont actuellement prévus. La pandémie et les mesures mises en place depuis mars dernier ont généré de tels déficits.

Le gouvernement a été présent depuis le début de la pandémie et compte le demeurer jusqu’à la fin de la crise, mais il a aussi la ferme intention d’assurer une relance économique. Nous reviendrons à l’équilibre budgétaire d’ici 5 ans sans couper dans les services et sans augmenter les taxes et impôts. Plus de détails sur le chemin à suivre seront présentés dans le prochain budget.

« Nous devons collectivement affronter l’une des pires crises de l’histoire du Québec. Le gouvernement fera tout ce qui est nécessaire pour renforcer notre système de santé et aider les citoyens et les entreprises qui ont été durement frappés, afin qu’ils puissent traverser cette pandémie et se relever rapidement. Les nouvelles mesures de relance annoncées aujourd’hui nous permettront d’accroître la confiance et d’assurer une meilleure prévisibilité aux projets d’investissement. », a déclaré Eric Girard, ministre des Finances.

Faits saillants :

  • Des initiatives totalisant 1,8 milliard de dollars depuis juin pour relancer l’économie du Québec, soit :
  • 287 millions de dollars pour soutenir les Québécois et notre économie;
  • 459 millions de dollars pour favoriser la réintégration des Québécois sur le marché du travail;
  • 477 millions de dollars pour stimuler la croissance économique;
  • 300 millions de dollars additionnels pour favoriser la relance verte;
  • 247 millions de dollars pour encourager la production québécoise et l’achat local.

Lien connexe :

Le point sur la situation économique et financière du Québec : http://www.finances.gouv.qc.ca/lepoint

97,5 M$ pour renforcer l’accompagnement des entrepreneurs


 Publié le 10 novembre 2020

Le gouvernement du Québec annonce la création d’Accès entreprise Québec pour renforcer les services d’accompagnement et d’investissement offerts aux entrepreneurs et aux entreprises dans toutes les régions du Québec et ainsi accélérer le développement économique régional.

À cet effet, une somme de 97,5 millions de dollars sur cinq ans a été octroyée par le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI). De ce montant, 90 millions de dollars serviront à l’ajout de ressources dans les municipalités régionales de comté (MRC) et 7,5 millions de dollars seront réservés pour améliorer les compétences des ressources, le développement d’outils d’intervention, le maillage et la synergie des interventions entre les régions.

La ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mme Marie-Eve Proulx, accompagnée du ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, en a fait l’annonce aujourd’hui.

Accès entreprise Québec sera la porte d’entrée des entreprises vers les services et les organismes voués aux entrepreneurs. Le gouvernement du Québec veut s’assurer que les entreprises ont accès à des services d’accompagnement, de capital de croissance et d’investissement de haute qualité comparables d’une région à l’autre et respectueux des spécificités régionales. De plus, l’objectif est d’augmenter le nombre d’entreprises qui réussissent et de faire valoir le rôle de chaque MRC selon une approche complémentaire d’accompagnement et de financement des entreprises avec Investissement Québec régional, national et international.

Le gouvernement compte également adapter les fonds locaux d’investissement (FLI) aux nouvelles réalités auxquelles les entrepreneurs et les entreprises sont confrontés et continuer de collaborer avec les MRC afin de compléter le réseau des fonds locaux de solidarité (FLS), le fonds Capital régional et coopératif Desjardins (CRCD) et les autres sources de financement régionales.

La coordination d’Accès entreprise Québec sera assurée par le MEI, qui s’adjoindra un comité d’orientation national composé des principaux acteurs du développement économique dans les régions. La mise en œuvre sera réalisée en partenariat avec la Fédération québécoise des municipalités, l’Union des municipalités du Québec et d’autres partenaires.

« Il faut permettre aux régions de se développer en fonction de leurs spécificités afin que leur économie devienne agile, innovante et stimulante. Accès entreprise Québec viendra renforcer et bonifier l’accompagnement de proximité et de première ligne des entrepreneurs en leur facilitant l’accès aux services et aux ressources qui sont mis à leur disposition pour réaliser leurs projets d’affaires. Les entreprises seront davantage outillées pour poursuivre leurs activités et atteindre leur plein potentiel, des conditions essentielles à une croissance économique soutenue des régions, particulièrement en cette période de conjoncture difficile. La vitalité économique d’une région dépend beaucoup de la collaboration et de l’implication accrues des acteurs et des organismes locaux de même que du dynamisme et de la performance de ses entreprises. », a déclaré Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

« Depuis deux ans, notre gouvernement intensifie ses efforts pour soutenir les écosystèmes économiques régionaux. La création d’Accès entreprise Québec arrive à point : les entreprises en région seront encore mieux dirigées dans leurs démarches de croissance et de diversification. Avec l’appui d’Investissement Québec régional, nous maintenons notre engagement de soutenir l’entrepreneuriat, de favoriser l’innovation et sa commercialisation, et d’accroître la productivité et la compétitivité des entreprises. De plus, avec le nouvel Investissement Québec, nous allons renforcer la présence du Québec sur les marchés extérieurs. La relance de l’économie qui s’est amorcée sera notamment tributaire de la performance de nos entreprises dans chacune des régions. », a indiqué Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.

« L’annonce de la mise en place du réseau Accès entreprise Québec et des mesures qui seront adoptées vont permettre de bonifier l’accompagnement et le soutien aux entrepreneurs. Ainsi, nos élus et nos responsables des services de développement économique dans les MRC partout au Québec se mobiliseront encore davantage pour leur permettre de réaliser leurs projets. À titre de porte-parole des régions, la Fédération québécoise des municipalités salue l’ouverture et le travail du gouvernement du Québec et s’engage à tout mettre en œuvre pour assurer le succès de cette nouvelle approche. », a souligné Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités, maire de Sainte-Catherine-de-Hatley et préfet de la MRC de Memphrémagog.

« Les municipalités et les MRC jouent un rôle majeur en matière de développement économique local et régional. Le palier local agit en tant que catalyseur et le palier supralocal en tant qu’accompagnateur. C’est pourquoi l’annonce d’aujourd’hui est bienvenue puisqu’elle consolide la complémentarité des pôles de développement et des MRC. Le milieu municipal est un partenaire de premier plan pour les entreprises, et Accès entreprise Québec lui permettra de continuer à les soutenir efficacement, et cela, dans toutes les régions. », a mentionné Suzanne Roy, présidente de l’Union des municipalités du Québec et mairesse de Sainte-Julie.

Faits saillants :

  • Investissement Québec a pour mission de participer activement au développement économique du Québec en stimulant l’innovation dans les entreprises, l’entrepreneuriat et le repreneuriat ainsi que la croissance de l’investissement et des exportations. Active dans toutes les régions administratives du Québec, la Société soutient la création et le développement des entreprises de toute taille au moyen d’investissements et de solutions financières adaptées.
  • Les FLI, constitués à partir de prêts du gouvernement du Québec, représentent le principal outil financier des MRC mis en place pour soutenir les entreprises de leur territoire. Chacun des FLI vise à stimuler l’entrepreneuriat local en favorisant l’accès aux capitaux pour le démarrage ou la croissance d’entreprises traditionnelles ou d’économie sociale et pour le soutien à la relève entrepreneuriale.
  • Le MEI collabore avec le Fonds local de solidarité FTQ afin de compléter le réseau des FLS partout au Québec et ainsi augmenter la disponibilité financière pour les entreprises dans les territoires des MRC.
  • Le fonds Capital régional et coopératif Desjardins, géré par Desjardins Capital, une composante du Mouvement Desjardins, a pour mission de valoriser, d’accompagner et de garder les PME au Québec tout en promouvant l’épargne des Québécois.

MEI sur les réseaux sociaux :

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Des ressources d’avenir pour un Québec plus vert


 Publié le 29 octobre 2020

Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, accompagné du ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, et de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Mme Nadine Girault, a dévoilé le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques 2020-2025 (PQVMCS), qui découle de la volonté du gouvernement de favoriser la prospérité des régions du Québec et la transition vers une économie plus sobre en carbone. Ce plan permettra la mise en place au Québec de chaînes de valeur de minéraux critiques et stratégiques (MCS) dans le respect des principes de développement durable, d’acceptabilité sociale et de création de richesse pour les régions, y compris les communautés locales et autochtones.

La mise en œuvre de ce plan s’appuie sur un cadre financier de 90 M$, annoncé au Plan budgétaire 2020-2021 de mars dernier. Ce plan sera déployé en étroite collaboration avec les ministères, les organismes et les partenaires concernés.

Des minéraux essentiels et en forte demande : un potentiel à exploiter

On définit les minéraux critiques comme des substances essentielles pour des secteurs clés de l’économie, qui présentent un risque élevé en matière d’approvisionnement et n’ont pas de substituts disponibles commercialement. Les minéraux stratégiques sont des substances minérales nécessaires à la mise en œuvre des grandes politiques d’un État. Le Québec a établi une liste de 22 minéraux jugés critiques ou stratégiques (voir annexe). Parmi ces derniers, on trouve le lithium, le graphite et le nickel, pour ne nommer que ceux-là. Les MCS sont utilisés dans plusieurs sphères de la vie quotidienne et constituent un levier important pour notre économie et notre autonomie.

Les télécommunications, l’aérospatiale, la production d’énergies renouvelables, le stockage d’énergie, le domaine médical et l’électrification des transports sont tous des secteurs en croissance pour lesquels un approvisionnement en MCS est indispensable. Dans le contexte actuel de transition vers une économie plus sobre en carbone et de bouleversements économiques accentués par la pandémie de COVID-19, plusieurs pays cherchent aussi à sécuriser leurs approvisionnements en MCS. On prévoit d’ailleurs que la demande pour ces derniers va continuer d’augmenter.

Une vision globale et des orientations gouvernementales

La vision proposée dans le Plan consiste à faire du Québec un chef de file de la production, de la transformation, de la valorisation et du recyclage des MCS, reconnu à l’échelle internationale pour son approche éthique et respectueuse des principes de développement durable. Cette vision ambitieuse permettra au Québec non seulement de tirer pleinement profit de son potentiel minéral et de son expertise en attirant des investisseurs au Québec, mais également d’encourager les entreprises d’ici à s’inscrire dans les différentes étapes de transformation et de recyclage des minéraux.

Le Plan se décline en quatre orientations :

  1. Accroître les connaissances et l’expertise sur les minéraux critiques et stratégiques
  2. Mettre en place ou optimiser les filières de façon intégrée en partenariat avec les régions productrices de MCS
  3. Contribuer à la transition vers une économie durable
  4. Sensibiliser, accompagner et promouvoir

Ces orientations comprennent un total de 11 objectifs et de 22 actions qui favoriseront l’essor de chaînes de valeur de MCS. Par exemple, mentionnons les actions suivantes : acquérir de nouvelles connaissances géoscientifiques, soutenir la création d’un réseau scientifique propre aux MCS, appuyer la R et D portant sur l’extraction, la transformation, la valorisation et le recyclage de MCS et soutenir les projets d’économie circulaire appliqués aux filières de MCS.

« C’est avec fierté et grand enthousiasme que nous dévoilons aujourd’hui le Plan de valorisation des MCS du Québec. C’est comme partenaire fiable et éthique que le Québec contribuera activement aux transitions énergétique et technologique mondiales, par la création de richesse dans une économie plus verte. Aujourd’hui, nous lançons ce projet d’avenir qui nous permettra ensemble de créer plus de valeur chez nous, en valorisant nos ressources naturelles et notre expertise de manière responsable. Nous avons tout ce qu’il faut pour réussir dans ce secteur novateur et en demande croissante. », a déclaré Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, ministre responsable de la région de la Côte-Nord.

« Grâce à nos ressources et au Plan de valorisation des MCS, nous avons une base solide pour développer la filière batterie. Ce plan assurera le développement des composantes de nos batteries tout en entrainant des retombées concrètes pour le Québec : des emplois de qualité et des occasions d’affaires pour nos entreprises québécoises qui prospèrent ici, comme à l’international. », a mentionné Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.

« Le Plan lancé aujourd’hui s’inscrit dans l’approche intégrée de notre gouvernement pour électrifier l’économie du Québec et lutter contre les changements climatiques. Ainsi, le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques est une excellente nouvelle. Le concept d’économie circulaire, par exemple le recyclage de produits contenant ces minéraux, est au cœur de ce plan. », a indiqué Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval.

« Il s’agit d’une occasion pour le Québec de rayonner à l’international et d’attirer des investisseurs de qualité chez nous. Étant la porte d’entrée sur le marché nord-américain, le Québec se positionne comme un partenaire de choix dans le développement de filières requérant les minéraux stratégiques dans leur développement. Ce plan ambitieux contribuera à une reconnaissance mondiale de la force du Québec dans ce secteur stratégique. », a expliqué Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région des Laurentides.

Faits saillants :

  • Les minéraux critiques et stratégiques font partie du quotidien et se retrouvent dans plusieurs équipements et objets, par exemple : les appareils d’imagerie médicale, les batteries, les ordinateurs portables, les téléphones cellulaires et les véhicules électriques.
  • Le Québec contribue déjà à fournir des minéraux stratégiques puisqu’il est un producteur de nickel, de niobium et de graphite et que des projets miniers sont en cours pour le lithium, le vanadium et les éléments des terres rares.
  • Réalisé à l’hiver 2019-2020, un exercice de réflexion sur la place du Québec dans la mise en valeur des minéraux critiques et stratégiques a permis de recueillir différents points de vue, contribuant à l’élaboration de ce plan.
  • Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles publiera annuellement un bilan des résultats relatifs aux actions prévues dans le Plan. À la lumière de ces résultats, le Plan pourra être actualisé au cours des cinq prochaines années.
  • Le secteur minier joue un rôle de premier plan dans l’économie du Québec avec plus de 30 000 emplois directs et indirects et 22 mines actives, principalement dans les régions de la Côte-Nord, du Nord-du-Québec et de l’Abitibi-Témiscamingue.

Liens connexes :

Pour plus d’information concernant le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques, consultez la page Web à ce sujet : Québec.ca/mineraux-critiques-strategiques. Le plan complet y est entre autres accessible.
Pour obtenir des renseignements sur le Ministère et en savoir plus sur ses activités et ses réalisations, consultez le mern.gouv.qc.ca et les réseaux sociaux :

https://fr-ca.facebook.com/EnergieRessourcesNaturelles
https://twitter.com/mern_quebec

Guerre commerciale : La CAQ dénonce le double discours de Couillard


 Publié le 29 juin 2018

Dans un contexte où les relations commerciales à l’internationale sont ébranlées et pendant lequel le président américain Donald Trump utilise des mesures protectionnistes, notamment par l’imposition de tarifs commerciaux, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, manque totalement de cohérence dans son message lancé pour tenter de calmer les animosités mondiales et protéger l’économie du Québec. En effet, ce dernier tient un discours diamétralement opposé de celui qu’il tenait, pas plus tard qu’en janvier dernier. À ce moment, Philippe Couillard affirmait que Chine représentait désormais un bien meilleur allié en matière de libre-échange que nos voisins du sud. Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, s’était alors dit en désaccord avec cette déclaration du premier ministre Couillard. Or, moins de 6 mois plus tard, voici que le premier ministre du Québec tient un second discours sur la question, alors qu’il affirme qu’«au lieu de se faire une guerre de tarifs en Amérique du Nord, on devrait peut-être plutôt s’allier pour faire face au plus grand défi du commerce mondial, notamment la situation avec la Chine ».

Selon la Coalition Avenir Québec, il y a nécessité de faire front commun avec tous les paliers de gouvernement au Canada, et avec les différents élus américains, pour faire entendre raison au président Trump sur l’imposition de tels tarifs. Le gouvernement du Québec a la responsabilité de se tenir debout, mais dans un discours cohérent, afin de ne pas ébranler davantage les relations déjà tendues, notamment avec la Chine et les États-Unis.

La formation politique de François Legault réitère l’importance de diversifier nos échanges commerciaux, mais rappelle que les États-Unis demeureront notre principal partenaire commercial.

La valse des milliards des libéraux : 38 milliards $ annoncés par le gouvernement libéral en 2 mois seulement


 Publié le 12 juin 2018

À l’approche des élections générales, le gouvernement de Philippe Couillard ne lésine pas pour se servir, sans modération, de l’argent durement gagné des Québécois pour essayer de se faire réélire. Après avoir annoncé, réannoncé et surannoncé de nombreuses stratégies, plans et politiques, le grand total de ce recyclage libéral atteint maintenant 38 milliards de dollars.

Selon la Coalition Avenir Québec, il s’agit là du comportement d’un gouvernement fatigué, en fin de régime, qui utilise et promet une somme faramineuse de fonds publics à des fins partisanes. Le porte-parole de la CAQ en matière de finances publiques, François Bonnardel, a d’ailleurs dénoncé, ce mardi, l’enchaînement d’annonces électorales du gouvernement Couillard et exposé sa fâcheuse habitude à ne pas respecter ses promesses, une fois au pouvoir. Les Québécois en ont assez de cette façon de faire de la politique et méritent que le gouvernement en place utilise l’argent de leurs taxes et impôts à bon escient, soutient la Coalition Avenir Québec.