La ministre Rouleau et AU/LAB s’unissent pour renforcer la sécurité alimentaire au Québec


 Publié le 10 février 2025

La ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, annonce un investissement de 1,4 million de dollars sur cinq ans pour accompagner les municipalités et les organismes dans la création de communautés nourricières, notamment par l’agriculture urbaine et la réduction du gaspillage alimentaire. La mesure est portée par le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB) et s’inscrit dans le plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale pour 2024-2029, déposé en juin dernier.

Cet appui financier permettra de réaliser des projets novateurs à travers le Québec. Ceux-ci amélioreront l’accès à des aliments sains pour les personnes et les familles à faible revenu, tout en favorisant la transition vers l’atteinte d’une sécurité alimentaire durable.

Un programme permettant de répondre aux défis sociaux et environnementaux actuels

La hausse du coût de la vie a eu un effet marquant pour plusieurs Québécois, surtout pour les personnes et les familles à faible revenu. Grâce au financement du gouvernement du Québec, le Laboratoire sur l’agriculture urbaine lancera des appels à projets à travers le Québec, en offrant de la formation et un soutien personnalisé aux organisations sélectionnées.

Chaque année, cinq projets seront financés. En plus d’améliorer la sécurité alimentaire, ils favoriseront la transition vers des pratiques écologiques et une économie verte dans les milieux urbains. Par ailleurs, les projets exemplaires seront valorisés à travers des études de cas, des bilans annuels et une veille stratégique et des écoles d’été et des webinaires seront offerts à tous les acteurs du milieu.

Enfin, en permettant l’intégration des enjeux locaux dans des forums internationaux sur les systèmes alimentaires, cette mesure fera rayonner les meilleures pratiques et l’expertise québécoise à travers le monde.

Citations

« En renforçant les capacités d’agir du Laboratoire sur l’agriculture urbaine, nous franchissons un pas important dans l’atteinte de la sécurité alimentaire au Québec, une des priorités de notre plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Les espaces de jardinage rapprocheront la nourriture des gens. Ils favoriseront le partage et la transmission des savoirs et ils contribueront à une plus grande participation des personnes en situation de vulnérabilité. Grâce à ce financement, nous poursuivons notre travail de terrain pour bâtir des communautés nourricières. »
Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire

« L’agriculture urbaine est bien plus qu’une solution environnementale. Elle crée des espaces de rencontre, renforce le tissu social et favorise une plus grande participation des personnes à la vie communautaire. Cet investissement témoigne de notre volonté de mettre en place des solutions durables pour combattre l’insécurité alimentaire tout en soutenant des initiatives locales à la fois structurantes et innovantes. »
Isabelle Poulet, adjointe gouvernementale de la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, volet sécurité alimentaire

« L’agriculture urbaine est un outil d’intervention utilisé par une grande diversité d’acteurs sociaux. Depuis 2009, le Laboratoire sur l’agriculture urbaine active ou accompagne des initiatives qui promeuvent le changement. Le soutien lié au plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale vient nous permettre de structurer notre action et aussi d’intervenir auprès d’organismes voulant ajouter cet outil à leurs activités. Il reconnaît l’effet et l’innovation sociale de la diversité d’initiatives sur l’ensemble du Québec, et la force d’un mouvement! »
Éric Duchemin, directeur scientifique et formation du Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB)

Faits saillants

Pour en savoir plus sur les activités du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, suivez-le sur les médias sociaux :

 facebook.com/EmploiSolidaritesocialeQc 

twitter.com/messqc 

linkedin.com/messqc 

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/10/c1282.html 

La nouvelle maison des aînés et alternative de Baie-Comeau ouvre officiellement ses portes


 Publié le 10 février 2025

La ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, ainsi que le député de René-Lévesque, Yves Montigny, ont procédé aujourd’hui à l’inauguration de la maison des aînés et alternative (MDA MA) de Baie-Comeau. Celle-ci a accueilli ses premiers résidents et résidentes le 19 novembre dernier.

Située au 531, rue Jalbert, cette nouvelle MDA MA regroupe 48 nouvelles places pour la population de la région, dont 36 pour les personnes aînées et 12 autres pour les adultes ayant des besoins particuliers. L’installation est constituée de quatre maisonnées de 12 personnes, ces dernières disposant chacune d’une chambre individuelle avec toilette et douche adaptées.

La MDA MA de Baie-Comeau a été conçue pour recréer davantage l’environnement d’un domicile et offrir aux résidents et aux résidentes un milieu de vie à dimension humaine.

Ce nouveau type de milieu de vie, ouvert sur la communauté, favorise les contacts humains ainsi qu’un mode de vie plus actif, entre autres grâce à des aménagements extérieurs et intérieurs mieux adaptés aux besoins des personnes hébergées et de leurs proches. Ces espaces ont par ailleurs été conçus de façon à intégrer les personnes proches aidantes au quotidien des résidents et des résidentes et à favoriser leurs interactions.

Citations :

« Je suis très fière de voir un engagement phare de notre gouvernement continuer à se concrétiser. Les maisons des aînés et les maisons alternatives représentent l’avenir de l’hébergement longue durée au Québec. Nous pouvons nous réjouir de savoir que plusieurs personnes de la région pourront bénéficier de ce modèle d’hébergement visionnaire et novateur, que nous avons voulu à échelle humaine, inclusif et agréable. Merci à tous ceux et celles qui ont contribué à sa concrétisation. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

« C’est avec fierté que je prends part à l’inauguration de la maison des aînés et alternative de Baie-Comeau, un projet que je suis de près depuis le début et qui me touche grandement. Les personnes qui vont y résider auront accès à des services et à des soins de qualité, dans un environnement stimulant, épanouissant et sécuritaire ici même à Baie-Comeau. Merci aux équipes qui ont contribué à la réalisation de ce projet tant attendu dans la région. »

Yves Montigny, député de René-Lévesque

Faits saillants :

  • La MDA MA de Baie-Comeau fait partie des 46 maisons des aînés et alternatives annoncées. Elle s’inscrit dans le cadre d’une démarche de transformation majeure des milieux d’hébergement et de soins de longue durée.

Lien connexe :

Pour en savoir plus sur le projet des maisons des aînés et alternatives : Québec.ca/maisonsaines-alternatives.

Plus de 17,5 M$ pour soutenir le développement des infrastructures maritimes de la Côte-Nord


 Publié le 7 février 2025

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, la ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Mme Kateri Champagne Jourdain, et le député de René-Lévesque, M. Yves Montigny, annoncent l’octroi d’une aide financière maximale de 17 502 383 $ à la Corporation de gestion du port de Baie-Comeau pour son projet de réfection du terminal no 5.

Ce projet vise le remplacement du quai actuel du terminal, aujourd’hui non fonctionnel, par un nouveau poste à quai d’une plus grande superficie. De plus, le dragage de la zone d’accostage permettra d’augmenter le tirant d’eau à quai et d’accueillir des navires de plus fort tonnage. Faisant partie du réseau portuaire stratégique du Saint-Laurent, les installations maritimes de Baie-Comeau disposeront à terme d’un niveau de service amélioré notamment grâce à la mise en place d’un entreposage direct à quai.

Ces travaux amélioreront l’efficacité de la manutention des produits requis par les grandes industries de Baie-Comeau, au grand bénéfice de l’économie locale. De plus, ces nouveaux aménagements consolideront les liens maritimes existants entre la Côte-Nord et le Bas-Saint-Laurent, notamment en augmentant les possibilités d’approvisionnement et d’expédition aux fins des projets d’exploitation de minéraux critiques.

Citations

« C’est un investissement majeur pour le port de Baie-Comeau et un projet stratégique pour la ville, mais aussi pour toute la région. Le port de Baie-Comeau est un acteur clé dans le développement économique de la région. Les investissements prévus vont grandement contribuer au développement économique de la région de la Côte-Nord, et les partenaires locaux sont déterminés à positionner la Manicouagan comme leader dans l’industrie portuaire. »

Yves Montigny, député de René-Lévesque

« Notre gouvernement s’est engagé à prendre les mesures nécessaires pour assurer la pérennité et la sécurité de nos infrastructures de transport maritime, notamment dans nos régions. Le projet du terminal no 5 du port de Baie-Comeau illustrant à merveille cette volonté, nous sommes fiers de participer financièrement à sa modernisation. Transformer un site désuet en une installation portuaire multimodale moderne, répondant aux besoins actuels et futurs du transport au Québec, contribue directement à rendre l’axe du Saint-Laurent plus compétitif. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Cet investissement de plus de 17,5 millions de dollars démontre à quel point notre gouvernement est à l’écoute des besoins de la Côte-Nord. Ce projet aura pour effet d’accroître l’exportation de nos ressources naturelles, particulièrement nos minéraux critiques et stratégiques. Je félicite la prise en charge locale des infrastructures portuaires qui permettra d’exploiter le plein potentiel du port de Baie-Comeau. On peut être fiers du rôle que joue notre région dans le développement économique du transport maritime au Québec! »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« Le réaménagement du terminal no 5 est crucial pour renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement donnant accès à nos ressources naturelles stratégiques. Le soutien financier du gouvernement du Québec confirme la nécessité de ce projet pour l’économie de la Côte-Nord et de l’ensemble du Québec. Le T5 facilitera le transbordement intermodal de marchandises en vrac, augmentant ainsi les capacités et la compétitivité du port et de sa clientèle, tout en préservant son identité en tant que port urbain accessible et sécuritaire. »

Karine Otis, présidente-directrice générale du Port de Baie-Comeau

« Le Port de Baie-Comeau est un levier économique important pour notre région et pour tout le Québec. La réfection du terminal no 5 permettra d’améliorer notre positionnement stratégique en termes de développement et d’accroitre la rentabilité du Port. Nous sommes très heureux de cette annonce qui contribuera à la prospérité et au rayonnement de toute notre collectivité. »

Michel Desbiens, maire de Baie-Comeau

Faits saillants

  • Cette somme est soutenue par le Programme d’investissement en infrastructures maritimes (PIIM), mis en place dans le cadre d’Avantage Saint-Laurent, la vision maritime du Québec. Le PIIM est doté d’un budget de 100 M$ jusqu’au 31 mars 2025.
  • Avantage Saint-Laurent a permis des investissements de l’ordre de 1 G$, articulés autour des orientations suivantes :
    • doter le Saint-Laurent d’infrastructures portuaires modernes et compétitives;
    • assurer, sur le Saint-Laurent, une navigation efficace et respectueuse des écosystèmes;
    • offrir aux communautés maritimes des possibilités de développement prometteuses et durables.
  • Le projet du port de Baie-Comeau sera réalisé en trois phases :
    • Phase I – Démolition du quai existant;
    • Phase II – Construction du terminal no 5;
    • Phase III – Dragage et gestion des sédiments.
  • Le nouveau poste à quai aura une superficie de 16 842 mètres carrés réservés aux marchandises en vrac, tout en offrant une capacité d’entreposage adéquate pour soutenir une desserte en transport maritime courte distance entre la Côte-Nord et la rive sud, et les pôles industriels situés le long du Saint-Laurent, comme Bécancour.
  • Le coût total estimé du projet est de 41,7 M$.
  • Les travaux devraient avoir lieu en 2027.

Liens connexes

Avantage  Saint-Laurent 
Programme d’investissement en infrastructures maritimes
Politique de mobilité  durable – 2030 

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur les médias sociaux :

Facebook 

Instagram 
LinkedIn 

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/06/c4626.html 

Le hockey sur glace : sport national du Québec


 Publié le 6 février 2025

Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, a déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale le projet de loi 90 qui vise en premier lieu à reconnaître dans une loi le hockey sur glace comme sport national du Québec et à faire du premier samedi du mois de février la Journée nationale du hockey sur glace. Ce projet de loi prévoit aussi des modifications à la Loi sur le patrimoine culturel.

Depuis plus de 150 ans, le hockey fait partie de l’histoire du Québec, de ses traditions et de sa culture. S’il est communément admis que le hockey sur glace est le sport national du Québec, aucune reconnaissance du gouvernement ne le consacre toutefois officiellement. Avec ce projet de loi, le ministre de la Culture et des Communications propose que l’Assemblée nationale reconnaisse l’importance historique de ce sport et la place que celui-ci occupe dans la culture québécoise.

Le projet de loi donnera au gouvernement plus de moyens pour mieux faire connaître et valoriser des symboles culturels québécois, comme le hockey. Il introduit la notion de « référent culturel national » dans la Loi sur le patrimoine culturel, en précisant qu’il s’agit d’un élément ancré dans la tradition, qui représente un aspect unique de l’identité québécoise.

Citations

« Le hockey est un symbole culturel et identitaire au Québec depuis plus de 150 ans. Plus qu’un sport, il est devenu au fil des années, le reflet des influences, des luttes et des aspirations de la société québécoise. Officialiser le statut du hockey comme sport national du Québec permettrait de favoriser le sentiment d’appartenance et de fierté des Québécoises et des Québécois envers leur histoire et leurs traditions, en plus de mettre en valeur cette contribution du Québec à l’histoire mondiale du sport. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« Nous avons tous un souvenir qui nous rattache au hockey, que ce soit sur une glace de quartier, au niveau du hockey mineur, professionnel ou des affrontements lors des Jeux olympiques. Je suis très heureuse du dépôt de ce projet de loi qui permettra au hockey de recevoir officiellement le statut de sport national du Québec. C’est une discipline qui passionne la population québécoise et je me réjouis que notre gouvernement s’engage à le souligner. Cette initiative était la première recommandation proposée dans le rapport du Comité québécois sur le développement du hockey et s’ajoute aux nombreuses actions que nous avons déjà entreprises pour favoriser le développement des hockeyeuses et hockeyeurs québécois. Au-delà du sport lui-même, le hockey permet de rassembler les communautés et toutes les générations, et c’est pourquoi notre gouvernement continuera de déployer les ressources nécessaires pour améliorer l’accès, la sécurité et le développement de ce sport. »

Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

Faits saillants

  • Le projet de loi 90 définit le référent culturel national comme étant « un élément de la culture québécoise forgé dans la tradition, qui caractérise et évoque de manière singulière un aspect de l’identité culturelle du Québec, constitue un repère largement partagé par les individus de la société et renforce les liens entre eux, reconnu à ce titre par la loi ».
  • Le projet de loi répond à la première recommandation du Comité québécois sur le développement du hockey, issue de son rapport « Le hockey, notre passion » publié en 2022, soit de hisser le hockey sur glace au rang de sport national du Québec. Mis sur pied par le gouvernement du Québec en 2021, le Comité avait comme mandat d’établir un état de situation du sport et de soulever les pistes de solutions afin d’assurer le développement du hockey.
  • Sur le plan historique, le Québec fut le théâtre de l’émergence du hockey moderne dans les années 1870, et du premier match officiel de l’histoire de ce sport, le 3 mars 1875. L’émergence du hockey moderne constitue ainsi une contribution majeure du Québec à l’histoire mondiale des sports. 

Liens connexes :

Suivez le Ministère dans les médias sociaux @MCCQuebec.

Au Québec, on bouge! : 
https://www.facebook.com/auqconbouge/ 

Éducation : 
https://www.facebook.com/quebeceducation  
https://twitter.com/EducationQC  
https://www.linkedin.com/company/339645  
https://www.youtube.com/channel/UCgcPCv5VQhsAY3vNNoH6Zrw  
https://www.instagram.com/education_qc/ 

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/06/c0483.html 

Déclaration ministérielle du premier ministre


 Publié le 5 février 2025

Dans une rare déclaration prononcée au Salon rouge de l’Assemblée nationale, le premier ministre du Québec, François Legault, a tenu à faire le point sur la menace tarifaire qui plane sur l’économie du Québec.

Voici le texte intégral de cette déclaration :

« Merci Mme la présidente,

Je tenais aujourd’hui à m’adresser à tous les élus de l’Assemblée nationale et à tous les Québécois parce qu’on fait face à une attaque économique brutale.
Une attaque brutale contre le Canada, contre le Québec.

Malgré le report des tarifs, la menace plane toujours au-dessus de nos têtes, comme une épée de Damoclès.
L’incertitude créée par M. Trump a déjà des effets négatifs sur l’économie du Canada et du Québec.
L’incertitude, c’est un poison pour l’économie.
L’incertitude, ça rend frileuses toutes les entreprises qui ont des projets d’investissement.
C’est un peu comme si l’économie du Canada et du Québec était sur pause.

Je répète qu’on doit commencer à renégocier notre entente de libre-échange avec les États-Unis au plus tôt.
Pas attendre la révision prévue en 2026.
Plus vite on mettra fin à l’incertitude, mieux ce sera.

L’économie, ce n’est pas anodin.
C’est l’économie qui nous permet de financer la santé, l’éducation, la culture et toutes les autres responsabilités de l’État.
L’économie, la création de richesse, ce n’est pas un but en soi, mais c’est ce qui nous permet d’avoir les moyens de nos ambitions.

Et là, notre principal partenaire économique nous menace de nous attaquer.
En quelques jours, notre monde a changé.

Pour qu’on soit en mesure de passer au travers, il va falloir un énorme effort collectif avec beaucoup de détermination, avec beaucoup d’endurance.

D’abord, sans dramatiser la situation, on ne doit pas se faire d’illusions.
Le Québec est une nation exportatrice.
Et les États-Unis sont de loin notre marché extérieur le plus important.
71 % de nos exportations sont destinées aux États-Unis.
Si l’administration Trump s’entête, ce qui nous attend dans les prochains mois, ce sont des milliers de travailleurs qui risquent de perdre leur emploi.

Ce qui nous attend, ce sont des chefs d’entreprises qui se démènent pour survivre.
Je suis déjà passé par là, en 1990, pendant la guerre du Golfe, quand je dirigeais une compagnie aérienne.
L’angoisse est grande chez les dirigeants d’entreprises, quand on se dit que si on échoue, on laisse tomber des employés qui nous ont fait confiance en se joignant à notre entreprise.
Je suis très sensible à ce que vivent actuellement les dirigeants de nos entreprises qui exportent aux États-Unis.

Ce qui nous attend, c’est que certaines de nos industries soient frappées de plein fouet.
Entre autres, certaines industries qui font vivre tellement de familles dans nos régions.
Dans l’industrie forestière, dans la transformation de l’aluminium, dans l’industrie agroalimentaire.
On ne va pas se dorer la pilule.
Si M. Trump nous impose des tarifs de 25 %, ce qui nous attend dans les prochains mois, ce sont des pertes d’emploi importantes. 

Évidemment, on doit se tenir debout et répliquer à l’attaque de M. Trump.
Et on est prêt à le faire.
Mais on doit faire bien attention de ne pas nous faire mal à nous-mêmes.
Je comprends tous ceux qui veulent répliquer durement, mettre des contre-tarifs « dollar pour dollar ».
Mais on doit garder la tête froide.
Il va falloir être intelligent.
Faire mal au gouvernement Trump, oui, mais sans nous faire mal à nous-mêmes.
Par exemple, plusieurs de nos entreprises importent des intrants des États-Unis, des intrants qu’elles utilisent pour fabriquer leurs produits.
Si on met des tarifs sur ces intrants, on vient nuire à leur compétitivité.

Évidemment, on souhaite que ces tarifs ne soient jamais mis en place.
Mais quand on écoute M. Trump, on ne peut pas prendre le risque de miser sur ça.

On a le devoir aujourd’hui d’entamer un grand et long chantier pour rendre notre économie moins dépendante des États-Unis.

Comment on fait ça?

D’abord, nous ne sommes pas démunis.
Notre économie est plus forte depuis quelques années.
Depuis six ans, on a battu la croissance du PIB par habitant du reste du Canada.

On a aussi au Québec des instruments d’État puissants avec Hydro-Québec, avec la Caisse de dépôt, avec Investissement Québec.
On a des institutions financières solides avec la Banque Nationale, avec Desjardins.
On a nos compagnies d’assurance, nos fonds de travailleurs de la FTQ, de la CSN et plusieurs autres institutions solides.

Donc, qu’est-ce qu’on doit faire?

D’abord à court terme, si M. Trump persiste à vouloir imposer des tarifs, on va soutenir nos entreprises qui ont des problèmes de liquidités.

Mais à moyen terme, on doit surtout redéployer l’économie du Québec.
Et on doit redéployer l’économie du Québec, région par région.

Dans les dernières décennies, on a trop misé sur la proximité du plus grand marché au monde.
Il faut maintenant redéployer notre économie dans de nouveaux marchés internationaux.

Mais n’oublions pas que notre meilleur marché, ça reste le Québec.
Acheter québécois, c’est ce qui est le plus efficace pour protéger nos emplois.
C’est vrai pour le gouvernement, vrai pour les entreprises, vrai pour les consommateurs.
Je pense que c’est le premier chantier.
On doit miser avant tout sur nous-mêmes.
On doit développer ce réflexe de regarder d’abord vers le Québec, vers nos produits, nos technologies, notre savoir-faire.

Le 2e marché d’exportation du Québec, c’est le reste du Canada.
On a un chantier là aussi.
On doit augmenter nos échanges, on doit développer ce réflexe de regarder du côté du reste du Canada.
Eh oui, nous devons travailler sur le libre-échange au sein même du Canada.
Nos entreprises doivent aussi tout faire pour fabriquer ici des produits qu’on importe actuellement d’ailleurs.
Investissement Québec est prête à aider toutes les entreprises qui ont de bons projets.

On doit aussi redéployer notre économie dans des secteurs où on a des avantages compétitifs.
Et des avantages compétitifs, on en a :

On a développé une expertise en aérospatiale.
On a de grandes alumineries.
On a des minéraux critiques.
On est fort en intelligence artificielle.
On est fort en informatique, en électronique, dans le quantique.
Et surtout, on a de l’énergie renouvelable.

Ça fait plusieurs années que je travaille pour relancer le développement de grands projets chez Hydro-Québec.
Hydro-Québec, c’est la plus grande force du Québec.
Et on a maintenant chez Hydro-Québec un plan ambitieux pour doubler sa capacité.
C’est le plus grand chantier de l’histoire du Québec.
Et ce n’est pas dans dix ans, c’est maintenant.

En décembre dernier, on a conclu une entente avec le premier ministre de Terre-Neuve qui va nous faire économiser 200 milliards de dollars d’ici 2085.
On entend parfois que les politiciens pensent à court terme.
Cette entente, c’est pour les prochaines générations.

Et on travaille sur plein de projets dans les régions du Québec pour développer l’éolien et augmenter la puissance de nos centrales hydroélectriques.
Pas plus tard que la semaine passée, on a annoncé un grand projet éolien au Saguenay-Lac-St-Jean et sur la Côte-Nord avec une MRC et avec une nation innue.

L’immense chantier d’Hydro-Québec va créer un premier boom économique dans nos régions, lors de la construction.
Et on va avoir ensuite un deuxième boom économique quand les entreprises vont se développer ici avec un avantage compétitif incomparable : de l’énergie renouvelable à bas coût.

Il faut qu’on garde les yeux sur les prochaines décennies, sur le long terme.
Même s’il y a de la résistance en ce moment, l’économie de l’avenir, c’est l’électricité, c’est l’économie verte.
Et là-dessus, le Québec est dans une position extraordinaire!

On a des faiblesses qu’on traîne depuis des décennies et qu’on doit absolument corriger.
Notre productivité, la surréglementation, la bureaucratie, la taxation.
On a beaucoup travaillé là-dessus depuis 2018, mais il va falloir en faire plus. 
Et on a surtout une trop grande dépendance au marché américain.

On a aussi des atouts, on a de grandes forces.
On a un gros chantier générationnel devant nous.
Un grand chantier chez Hydro-Québec, mais aussi un grand chantier pour redéployer l’économie de chaque région du Québec dans des nouveaux marchés et dans des secteurs où nous pouvons gagner.
Il va falloir que tout le Québec s’y mette.

Aujourd’hui, je tends la main à tous les députés qui siègent ici, à l’Assemblée nationale.
Je tends la main à nos entrepreneurs, à nos travailleurs, à nos chercheurs, à tous les Québécois.
On va avoir besoin de tout le monde dans cette grande corvée.
On est ouvert à toutes les idées, à toutes les suggestions.

Le monde, notre monde est en train de changer.
Je n’ai pas toutes les réponses.
Mais ce que je sais, c’est qu’on doit se relever les manches.
On doit se battre!
Puis, on doit le faire ensemble, intelligemment, à la québécoise.

Vive le Québec!

Merci. »

La version prononcée fait foi

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/04/c7474.html 

Service aérien gouvernemental – Soixante-cinq années d’excellence et d’engagement!


 Publié le 5 février 2025

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault souligne le 65e anniversaire du Service aérien gouvernemental (SAG). Elle a profité d’une visite de l’aérogare pour remercier les employés des domaines technique et administratif.

Le SAG exploite un ensemble de 21 aéronefs pour assurer, avec ses partenaires, une réponse adéquate dans des situations d’urgence ou nécessitant des services aériens spécialisés. Conçu initialement pour regrouper la flotte aérienne gouvernementale, le SAG joue aujourd’hui un rôle de premier plan, avec la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), dans la lutte contre les incendies de forêt et ceux en milieu urbain.

De plus, les équipes collaborent avec la Sûreté du Québec pour la recherche et le sauvetage de personnes, ou encore avec le ministère de la Santé et des Services sociaux en cas d’évacuation aéromédicale d’urgence ou de transport sanitaire programmé dans les communautés éloignées. Finalement, en plus des missions d’urgence, le service gouvernemental de nolisement d’aéronefs (avions et hélicoptères) est offert pour satisfaire les besoins en matière de transport aérien pour de la main-d’œuvre ou d’autres passagers (personnel de la fonction publique et certains membres), accompagnés de leur équipement ou de marchandises pour soutenir leurs missions.

Citation

« Aujourd’hui, nous célébrons la 65e année d’activité du Service aérien gouvernemental. Bien plus qu’un nombre, ces décennies représentent surtout des millions d’heures de vol, de kilomètres parcourus et un grand nombre de vies sauvées. Fournissant un service essentiel pour toute la population du Québec, nos équipes sont même reconnues à l’international, notamment en Californie, où elles prêtent actuellement main-forte pour combattre les feux à Los Angeles. Bravo à tous et merci pour votre dévouement! »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

Faits saillants

  • Le Service aérien gouvernemental a été créé le 4 février 1960 après l’adoption d’une loi centralisant au sein d’un service unique tous les appareils détenus par les ministères provinciaux.
  • Du 1er avril 2023 au 31 mars 2024, au Québec, ce sont :
    •  2 240 patients qui ont eu recours au service de transport aéromédical d’urgence;
    • près de 22 000 largages et 2 828 heures de vol que les équipes des avions-citernes (CL-415) ont effectué dans la lutte contre des incendies;
    • 339 nolisements d’aéronefs, soit plus précisément 268 avions et 71 hélicoptères, que la communauté gouvernementale a réclamés aux équipes du SAG pour ses activités.
  • En 2023, ce sont 566,9 heures de vol de recherche ou de sauvetage qui ont été réalisées.
  • Dans sa volonté de continuer à mieux répondre aux besoins de la population, le SAG poursuit le renouvellement planifié de ses appareils, notamment avec l’acquisition prochaine de deux avions Challenger 650 destinés au transport aéromédical d’urgence.

Lien connexe

Service aérien  gouvernemental 

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur les médias sociaux :

Facebook 

Instagram 
LinkedIn 

Consulter le contenu original pour télécharger le multimédia : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/04/c8247.html 

Un geste d’affirmation nationale : le Québec se dote de son propre modèle d’intégration


 Publié le 30 janvier 2025

Le ministre de la Langue française, de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et de la Laïcité, Jean-François Roberge annonce le dépôt du projet de loi 84, Loi sur l’intégration nationale qui définit le modèle d’intégration au Québec. Ce projet de loi jette les bases d’un nouveau modèle spécifique à la nation québécoise et le consacre formellement dans une loi, une première dans l’histoire du Québec.

L’intégration nationale définie par le projet de loi repose sur les fondements suivants :

  • le français est la langue officielle et commune du Québec et la langue d’intégration;
  • l’adhésion de tous les Québécois aux valeurs démocratiques et aux valeurs québécoises exprimées par la Charte des droits et libertés de la personne, notamment l’égalité homme-femme;
  • la laïcité de l’État du Québec;
  • la culture québécoise est la culture commune du Québec;
  • la primauté des lois sur les diverses cultures et les religions;
  • la participation de tous à la société québécoise.

Notre gouvernement souhaite que les personnes immigrantes qui s’installent au Québec et celles issues des minorités culturelles s’engagent à adhérer à nos valeurs, à notre culture et à ce que nous sommes et ce qui nous distingue comme nation, de même qu’à y contribuer. C’est pourquoi le projet de loi propose un principe de réciprocité qui est au cœur du modèle d’intégration nationale. Ainsi, l’État accueille les personnes immigrantes et contribue à leur intégration au sein de la société afin qu’elles puissent, à leur tour, contribuer et participer à notre projet de société et à nos valeurs.

Ce projet de loi marque une étape importante dans l’histoire du Québec pour affirmer son identité distincte au Canada et en Amérique du Nord. Plus de 50 ans après l’adoption de la politique du multiculturalisme canadien, ce nouveau modèle d’intégration se distingue complètement de celui d’Ottawa. Il suit la logique des lois adoptées récemment, comme celle de 2022 sur la langue française, qui renforce le français comme langue commune, ou celle de 2019 sur la laïcité de l’État, qui affirme que nos institutions et l’État québécois sont laïques. Comme nation, nous avons besoin de cet outil fondamental pour nous épanouir à long terme et le gouvernement prend les moyens pour y parvenir.

Citation :

« Comme gouvernement, c’est notre devoir de s’assurer que l’intégration des personnes immigrantes s’harmonise avec nos valeurs, notre langue et notre identité. Je suis très enthousiaste à l’idée de proposer un modèle d’intégration unique au Québec, qui favorise la participation de l’ensemble de la population québécoise à notre société. Il vise à favoriser la consolidation des valeurs et des idéaux rassembleurs qui font la force de notre société, tout en renforçant la place du français au Québec. Enfin, nous établissons un contrat social clair qui définit les règles du vivre-ensemble et qui appuiera la cohésion sociale. Notre gouvernement prendra tous les moyens nécessaires pour faire de ce modèle une réussite historique afin de protéger notre identité et d’assurer son avenir. »

M. Jean-François Roberge, ministre de la Langue française

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/January2025/30/c7126.html 

Nouveau partenariat pour produire plus d’énergie éolienne


 Publié le 29 janvier 2025

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, le chef de la Première Nation des Innus Essipit, M. Martin Dufour, le préfet de la MRC du Fjord-du-Saguenay, M. Gérald Savard, et le président-directeur général d’Hydro-Québec, M. Michael Sabia, sont fiers d’annoncer la signature d’un partenariat avec la Première Nation des Innus Essipit, la MRC du Fjord-du-Saguenay et Hydro-Québec pour le développement éolien dans la zone Nutinamu-Chauvin au Saguenay-Lac-Saint-Jean qui pourra accueillir jusqu’à 1 000 MW d’ici 2035.

Pour l’occasion, ils étaient accompagnés de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Mme Christine Fréchette, du ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, M. Ian Lafrenière, de la ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, de la ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Mme Kateri Champagne Jourdain, du député de Dubuc, M. François Tremblay, et du député de René-Lévesque, M. Yves Montigny.

Ce partenariat permettra de générer des retombées significatives pour les Québécois notamment en matière de création d’emplois puisque les investissements pourraient atteindre trois milliards de dollars. Il s’inscrit dans la volonté du gouvernement et d’Hydro-Québec de développer plus de 10 000 MW de capacité éolienne d’ici 2035.

Rappelons qu’Hydro-Québec a également annoncé des partenariats de développement éolien jusqu’à 3 000 MW dans la zone Chamouchouane au Saguenay-Lac-St-Jean, ainsi que d’environ 1 000 MW dans le Bas-St-Laurent. Ces deux ententes prévoient des investissements totaux de 12 milliards de dollars.

Le gouvernement du Québec et Hydro-Québec souhaitent doubler la production d’électricité verte au Québec d’ici 2050 pour répondre aux besoins additionnels et à la demande des entreprises qui souhaitent se décarboner. Dans le contexte de transition énergétique, le Québec dispose d’une occasion en or pour développer son économie et devenir une véritable puissance nord-américaine en matière d’énergie renouvelable.

Citations

« Le Québec a un immense avantage : un territoire riche en potentiel pour produire des énergies propres comme l’hydroélectricité et l’éolien. Alors que le monde entier cherche à réussir la transition énergétique, nous pouvons doubler notre production d’électricité d’ici 2050 et bâtir le plus grand chantier économique et énergétique de notre histoire. C’est la Baie-James du 21e siècle, un projet qui fera rayonner notre prospérité. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Le Québec dispose de tous les atouts nécessaires pour se positionner comme chef de file en matière de transition énergétique. Notre gouvernement a décidé de transformer les défis de la lutte aux changements climatiques en occasions de développement économique. Je salue le travail des partenaires dans le cadre de cet important projet pour nos régions. Développer notre énergie verte, c’est créer un Québec plus vert, plus fier et plus prospère! »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« Les Premières Nations et les Inuit sont les premiers témoins des effets des changements climatiques sur le territoire. Les projets majeurs annoncés aujourd’hui et au cours des derniers mois démontrent clairement que les communautés sont des partenaires qui participent directement à la décarbonation et à l’électrification de notre économie. En travaillant de nation à nation, nous sommes tous gagnants. »

Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit

« Ce partenariat pour le développement de la zone Nutinamu-Chauvin incarne une vision commune du développement respectueux et inclusif de notre territoire ancestral. Il reflète notre engagement à contribuer à la transition énergétique tout en générant des retombées positives pour notre communauté et l’ensemble de la région. À travers cette collaboration, nous posons un geste concret pour bâtir un avenir durable, en harmonie avec nos valeurs et notre identité innue. »

Martin Dufour, chef de la Première Nation des Innus Essipit 

« Cette annonce représente une étape déterminante pour notre territoire et une opportunité importante de valoriser le potentiel éolien du territoire en développant des partenariats stratégiques.  Le partenariat dévoilé aujourd’hui s’inscrit dans une vision de développement durable où les ressources renouvelables sont mises à contribution pour générer des retombées concrètes et positives pour nos communautés. Nous travaillerons étroitement avec nos collaborateurs pour assurer une démarche basée sur un développement harmonieux. »

Gérald Savard, préfet de la MRC du Fjord-du-Saguenay

« Cette annonce est un bel exemple de la diversification d’Hydro-Québec avec l’intégration de l’éolien, et surtout de notre volonté de travailler en partenariat avec les communautés autochtones et les collectivités locales. En devenant actionnaires, nos partenaires bénéficieront de revenus autonomes qu’ils pourront investir selon leurs priorités. C’est le cœur du concept de la réconciliation économique et de la collaboration avec les municipalités. Le projet sera aussi gagnant pour l’ensemble du Québec, car il contribuera à notre sécurité énergétique. »

Michael Sabia, président-directeur général d’Hydro-Québec

Faits saillants :

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/January2025/29/c0533.html 

Partenariat historique entre le gouvernement du Québec et la Ville de Gatineau : Près de 12,5 M$ pour l’entente de développement culturel 2024-2027


 Publié le 28 janvier 2025

Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, et la mairesse de Gatineau, Mme Maude Marquis-Bissonnette, sont heureux d’annoncer l’octroi de 12 413 158 $ pour l’entente de développement culturel (EDC) convenue entre le gouvernement du Québec et la Ville de Gatineau 2024-2027. Cette somme est financée à parts égales par le gouvernement du Québec et la Ville de Gatineau, pour un montant de 6 206 579 $ chacun.

Riche d’un partenariat établi depuis 1996, l’entente de développement culturel de Gatineau devient la troisième EDC la plus importante au Québec. Cet investissement historique, qui comprend une somme de 5 M$ provenant du Plan québécois des infrastructures du gouvernement, permettra notamment de mieux répondre aux besoins de la Ville en matière d’infrastructures et d’équipements culturels et à contribuer à un rattrapage en termes d’investissements du gouvernement du Québec en culture sur le territoire de l’Outaouais.

L’EDC constitue un outil privilégié pour le développement culturel en favorisant l’accès, la participation et l’inclusion, tout en renforçant la vitalité culturelle sur le territoire. Elle vise, entre autres, à stimuler l’intérêt de toute la population, incluant les jeunes et les personnes aînées, pour la culture québécoise et à encourager la participation aux activités culturelles.

Citations

« Je m’étais engagé à faire du rattrapage culturel pour la région de l’Outaouais une de mes priorités et c’est encore une fois une promesse tenue! Ce partenariat entre la Ville et le gouvernement du Québec est un geste historique que je suis fier de poser. Il permettra de poursuivre les efforts pour soutenir les infrastructures culturelles, stimuler la vitalité dans la région et favoriser l’accès à la culture. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« Cette entente historique de plus de 12 millions de dollars entre la Ville de Gatineau et le ministère de la Culture et des Communications représente un tournant pour la vitalité culturelle de notre communauté. Grâce à ces investissements et au soutien du gouvernement du Québec, nous comptons renforcer l’accès, la participation et l’inclusion culturelles à Gatineau. C’est un véritable levier pour la croissance culturelle de notre région et l’épanouissement de notre identité. »

Maude Marquis-Bissonnette, mairesse de Gatineau

Fait saillant

  • Après l’adoption de la Politique culturelle 2024-2034 de la Ville de GatineauRencontrer la culture, cette nouvelle entente illustre l’engagement du gouvernement du Québec à appuyer significativement le déploiement du plan d’action en culture pour les années 2025, 2026 et 2027 de la Ville de Gatineau.

Lien connexe 

Suivez le Ministère dans les médias sociaux @MCCQuebec.

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/January2025/27/c4802.html 

Québec investit plus de 335 000 $ pour favoriser l’utilisation de la biomasse forestière résiduelle comme source d’énergie


 Publié le 27 janvier 2025

La ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine, Mme Maïté Blanchette Vézina, et la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Mme Christine Fréchette, confirment un investissement de 335 350 $ au Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent (CRDBSL) pour la mise en place d’un guichet sur la biomasse forestière résiduelle, une ressource qui se trouve en abondance sur les parterres de coupe à la suite des opérations de récolte.

Le gouvernement du Québec investit dans ce projet afin d’inciter les industries, commerces et institutions (ICI) qui utilisent des combustibles fossiles pour chauffer leurs bâtiments à entreprendre une conversion vers la biomasse forestière résiduelle. L’objectif : réduire la production de gaz à effet de serre et favoriser la carboneutralité dans la région du Bas-Saint-Laurent. Les sommes permettront de regrouper les acteurs de la filière de la biomasse forestière résiduelle en vue d’augmenter le nombre de réseaux de chauffage en circuits courts liés à cette forme d’énergie.

Les investissements accordés au CRDBSL s’inscrivent dans la mission du gouvernement, qui vise entre autres à soutenir la croissance durable de l’économie québécoise et le développement des filières énergétiques renouvelables comme les bioénergies, dont fait partie la biomasse forestière.

Citations

« Les défis de la transition énergétique mondiale nous donnent une occasion en or de consolider la position du Québec comme leader, tout en poursuivant notre croissance régionale. Nos objectifs de diversification de l’économie visent aussi à répondre à la menace tarifaire de nos voisins du Sud. La biomasse forestière est une source d’énergie renouvelable qui possède un fort potentiel de développement économique. Ce projet aura des bénéfices pour nos entreprises et nos collectivités, et pourra même inspirer d’autres régions à prendre le virage vers la biomasse forestière résiduelle. »

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine

« Notre gouvernement souhaite tirer profit de toutes les sources énergétiques au Québec afin d’en faire des moteurs de développement économique. L’investissement de 335 350 $ que nous réalisons dans ce guichet sur la biomasse forestière est un geste qui vient s’ajouter à une série d’initiatives pour y parvenir. Il permettra aussi de promouvoir la biomasse forestière résiduelle en tant que source d’énergie renouvelable à utiliser davantage au Québec pour réussir notre transition énergétique. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« La Matapédia a été une précurseure du chauffage à la biomasse forestière résiduelle il y a vingt ans. Aujourd’hui, je me réjouis de l’annonce de ce financement, qui permettra d’en soutenir le déploiement à l’échelle de la région. La biomasse forestière résiduelle est une filière d’importance au Bas-Saint-Laurent et elle participe à la réduction des gaz à effet de serre en se substituant au mazout. La mise en place du guichet favorisera les circuits courts et le maillage entre les ressources locales de production et de consommation. »

Chantale Lavoie, présidente du conseil d’administration du Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent et préfète de La Matapédia

« La substitution des combustibles fossiles, comme le mazout, fait partie des priorités régionales du Bas-Saint-Laurent en termes de réduction des gaz à effet de serre. Grâce au soutien annoncé aujourd’hui, le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent et ses partenaires pourront poursuivre leurs actions visant à encourager la transition vers le chauffage à la biomasse forestière résiduelle locale. La mise en place du guichet et la tenue de la seconde édition de la foire biomasse permettront de faciliter et de pérenniser les liens entre les différents acteurs du milieu, avec pour objectif de favoriser l’expansion de la filière. »

Patrick Morin, directeur général du Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent

Faits saillants

  • Créé par les huit MRC du Bas-Saint-Laurent, le CRDBSL  est un organisme de concertation et de planification dont la mission est de promouvoir et de soutenir le développement économique, social et culturel de la région.
  • Le Conseil régional de l’environnement du  Bas-Saint-Laurent  souligne que le mazout est la source de chauffage la plus émettrice de gaz à effet de serre au Québec. Dans le Bas-Saint-Laurent, près de 500 millions de litres de produits pétroliers sont consommés chaque année. Les industries, commerces et institutions (ICI) représentent 6 % de la consommation totale de pétrole.
  • Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie a autorisé une contribution financière de 235 350 $ par le biais du Programme d’appui aux projets de développement économique (PAPDE), volet 2 – Projets structurants d’organismes en appui au développement des secteurs stratégiques et des régions. Ce programme vise à soutenir la réalisation d’activités et d’initiatives qui favorisent le développement économique des secteurs stratégiques, des créneaux et pôles d’excellence, des centres et zones d’innovation ainsi que des régions.
  • Ce soutien s’inscrit également dans la mise en œuvre de la Stratégie québécoise sur l’hydrogène vert et les bioénergies.
  • Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts a accordé une aide financière de 100 000 $ dans le cadre de l’enveloppe suprarégionale du Programme d’aménagement durable des forêts.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux

Ministère des Ressources naturelles et des Forêts :