Un premier mandat pour Mobilité Infra Québec


 Publié le 5 mars 2025

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, est heureuse d’annoncer que le projet structurant de l’est (PSE) sera le premier à être confié à Mobilité Infra Québec (MIQ), lors de sa mise sur pied.

En attendant que Mobilité Infra Québec (MIQ) soit pleinement opérationnelle, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) sera chargée de lancer les premières étapes du projet, qui se fera en mode collaboratif. Concrètement, l’ARTM procédera à des appels d’offres et travaillera avec des experts en finance, en droit et en ingénierie afin d’encadrer le projet. Elle amorcera ensuite les démarches pour identifier des partenaires potentiels, notamment en publiant cet automne un appel d’intérêt afin de recueillir les commentaires du marché sur la stratégie prévue.

Ces actions seront mises en place au cours des prochains mois, permettant ainsi à MIQ de prendre le relais dès son entrée en fonction.

Citations

« C’est une excellente nouvelle pour nos citoyens de l’Est de Montréal et du sud de Lanaudière, qui ont été délaissés trop longtemps par les précédents gouvernements. Le projet structurant de l’est a toujours été une priorité pour nous, et aujourd’hui, on franchit une autre étape importante en confirmant qu’il sera le premier mandat confié à Mobilité Infra Québec lors de sa mise sur pied! D’ici là, je tiens à ce que le projet continue d’avancer, c’est pourquoi je demande à l’ARTM de poursuivre le travail en vue d’assurer l’éventuelle transition vers MIQ, en sollicitant dès cet automne les partenaires privés sur le marché. C’est un projet d’envergure qui doit être réalisé au meilleur coût, en respectant la capacité de payer des Québécois! »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Je suis très heureuse que notre gouvernement aille de l’avant avec le projet structurant de l’est, l’un de nos engagements phares. En 2022, je m’étais engagée à bonifier le transport collectif à Repentigny et aujourd’hui, on vient de franchir un premier pas vers cette réalisation. À terme, le PSE viendra répondre aux besoins de mobilité en facilitant les déplacements des usagers de Repentigny vers la métropole. Ce projet est essentiel pour redynamiser l’Est et le Nord-Est de la région métropolitaine tout en rendant les milieux de vie plus attractifs et attrayants. »

Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur et députée de Repentigny

« Ce projet structurant de mobilité est bien plus qu’un simple chantier. C’est un moteur de transformation pour l’Est et le Nord-Est de la région métropolitaine. Son déploiement marque un tournant décisif, révélant tout le potentiel de ce secteur. En agissant simultanément sur la mobilité, l’économie et le tissu social, il devient un véritable levier pour façonner un milieu de vie plus accessible, plus prospère et résolument plus inclusif. »

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire et députée de Pointe-aux-Trembles

« Nous avons maintenant un échéancier clair et des jalons précis qui démontrent que le gouvernement du Québec est pleinement engagé dans la réalisation du projet structurant de l’est. Il y a à peine plus d’un mois, j’annonçais que ce projet serait accéléré d’ici la fin du mandat, et le feu vert du projet annoncé aujourd’hui témoigne de l’entière collaboration entre notre administration et le gouvernement du Québec. Nous sommes mobilisés pour que le projet se réalise le plus rapidement possible afin d’accélérer le développement économique de l’Est, qui bénéficiera autant à la métropole qu’à la région métropolitaine, et au Québec. »

Valérie Plante, mairesse de Montréal

« Aujourd’hui marque un tournant décisif pour la mobilité à Repentigny et dans tout l’est de la région métropolitaine. Le PSE devient une réalité, avec un tramway qui desservira notre ville et un terminus intégré à la requalification de notre parc d’affaires, un atout stratégique pour notre essor économique et la qualité de vie de nos citoyens. Nous saluons l’engagement du gouvernement du Québec et de l’ARTM, dont les travaux poseront des bases solides pour concrétiser ce projet d’envergure. Repentigny est résolument prête à accueillir cette avancée qui renforcera notre attractivité et notre connexion à la métropole! »

Nicolas Dufour, maire de Repentigny

« C’est une excellente nouvelle pour les citoyens de l’est de la région métropolitaine que le gouvernement donne son feu vert à Mobilité Infra Québec pour réaliser ce projet très attendu. L’ARTM est ravie de poursuivre les prochaines étapes de planification du projet structurant de l’est, qui s’inscrit parfaitement dans notre vision de développement du transport collectif : offrir plus d’options de mobilité durables, efficaces et accessibles. »

Benoît Gendron, directeur général de l’ARTM

Faits saillants

  • En mai 2024, l’ARTM a déposé le rapport final qui portait sur l’analyse complémentaire du projet structurant de l’est permettant d’identifier une proposition de projet à moindre coût, qui répond aux besoins de mobilité des citoyens de l’est de la région métropolitaine.
  • Le projet de loi n° 61 édictant la Loi sur Mobilité Infra Québec et modifiant certaines dispositions relatives au transport collectif a été sanctionné le 5 décembre dernier.
  • Mobilité Infra Québec aura pour principale mission d’effectuer, lorsque le gouvernement lui en confiera la responsabilité, l’analyse d’opportunité, la planification ou la réalisation de projets d’infrastructure complexes de transport.

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Tarifs douaniers américains – Priorité : protéger notre économie


 Publié le 4 mars 2025

En réponse aux tarifs douaniers annoncés par le président américain Donald Trump, le premier ministre du Québec, M. François Legault, la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Mme Christine Fréchette, et la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Mme Sonia LeBel, annoncent des mesures de soutien aux entreprises pour protéger notre économie, en plus de pénalités aux entreprises américaines qui voudraient soumissionner sur les appels d’offres publics lancés par Québec.

Ces mesures visent à protéger les entreprises québécoises qui seront touchées par des tarifs douaniers. Le gouvernement du Québec invite les entreprises à consulter le site Web Québec.ca/tarifs-douaniers pour connaître tous les détails des programmes mis en place pour protéger l’économie du Québec. 

Le gouvernement annonce également qu’il demande à la Société des alcools du Québec (SAQ) de retirer l’entièreté des produits américains de ses tablettes. Ce retrait vise les vins, mais également toutes les autres boissons alcooliques actuellement vendues dans les succursales de la société d’État et sur son site transactionnel. Le gouvernement demande également à la SAQ de cesser de fournir en boissons alcooliques américaines les épiceries, les agences, les bars et les restaurants.

Rappelons que l’administration Trump impose des tarifs de 25 % sur l’ensemble des exportations canadiennes, à l’exception des produits énergétiques comme le pétrole, le gaz naturel ou les minéraux critiques qui sont visés par des tarifs de 10 %.

FRONTIERE

Avec un soutien pouvant aller jusqu’à 50 M$ par entreprise, le programme FRONTIERE vise à offrir une aide financière rapide aux entreprises aux prises avec des besoins de liquidités. Il permettra de soutenir temporairement, sur une période de 12 mois, le besoin de liquidités des entreprises afin qu’elles soient en mesure d’ajuster leur modèle d’affaires ou leur chaîne d’approvisionnement.

FRONTIERE s’adresse aux entreprises québécoises du secteur manufacturier ou d’un secteur primaire, dont le chiffre d’affaires est grandement affecté par l’assujettissement de leurs exportations à tout nouveau tarif douanier américain. Les aides financières consenties prendront la forme de prêts ayant un terme maximal de sept ans avec un moratoire de remboursement allant jusqu’à 24 mois.

Chantier productivité

Dans le contexte actuel d’incertitude, où les entreprises ont besoin de garder leurs liquidités et d’éviter d’augmenter leurs charges financières, le gouvernement du Québec va bonifier ses aides financières sous forme de prêt remboursable sans intérêt et peut accorder des contributions non remboursables aux entreprises présentant des projets d’investissement de plus de 10 millions de dollars qui se démarquent sur le plan de la productivité.

Chantier productivité, qui s’inscrira dans le programme Essor, vise l’amélioration de la productivité des entreprises en offrant des aides financières flexibles et avantageuses en soutien à leurs projets d’investissement. Il permet ainsi aux entreprises de réduire leurs coûts de production, ce qui contribue à les positionner avantageusement auprès des grands donneurs d’ordre, à diversifier leurs marchés et à assurer leur croissance.

Marchés publics – Des pénalités pour les entreprises américaines

Le gouvernement annonce par ailleurs des pénalités allant jusqu’à 25 %, en vigueur immédiatement, sur les soumissions des entreprises américaines qui participent aux appels d’offres publics, sans avoir d’établissements au Québec ou chez ses partenaires commerciaux. Cette mesure s’appliquera aux ministères, organismes gouvernementaux et établissements des réseaux de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la santé et des services sociaux, assujettis à la Loi sur les contrats des organismes publics.

Ces pénalités s’ajoutent aux mesures déjà contenues dans la Stratégie des marchés publics favorisant l’achat québécois ainsi qu’au resserrement des règles régissant les acquisitions publiques, entre autres sur les plateformes d’achat en ligne. 

Citations :

« L’administration Trump a imposé des tarifs injustifiés qui auront des répercussions sur notre économie. On ne se laissera pas faire. Notre gouvernement met en place des mesures concrètes pour soutenir nos entreprises et protéger nos emplois, avec des solutions comme les programmes Frontiere et Chantier productivité. En parallèle, on utilise tous les leviers à notre disposition pour défendre le Québec. Mais au-delà de la riposte, notre objectif est clair : rendre notre économie plus forte, plus résiliente et moins dépendante. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Dans le contexte actuel, notre priorité, c’est de protéger notre économie et nos travailleurs. Les mesures qu’on annonce aujourd’hui font partie de la solution pour aider nos entreprises à demeurer productives et compétitives sur leurs marchés. Au cours des dernières semaines, j’ai rencontré plusieurs petites, moyennes et grandes entreprises actives dans nos secteurs stratégiques pour bien saisir leurs réalités particulières, et je suis convaincue que les mesures mises de l’avant répondront à certains de leurs enjeux. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« Notre plan se déploie dans un cadre plus large, en gradation avec d’autres mesures déjà annoncées. En désavantageant les entreprises américaines dans nos appels d’offres publics dans des secteurs très précis où les entreprises québécoises sont peu ou pas présentes (informatique, équipements médicaux et instruments scientifiques), on vient encourager ces dernières à se développer tout en stimulant la création de richesse au Québec, au bénéfice du talent et du savoir-faire d’ici. Cette mesure s’ajoute notamment à notre Stratégie des marchés publics qui a permis une augmentation des acquisitions de 1,2 G$ auprès d’entreprises québécoises depuis sa mise en place en 2022. » 

Sonia LeBel, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor

« Notre gouvernement travaille pour protéger les entreprises et les citoyens touchés par cette décision injustifiée de l’administration américaine et préparer l’économie du Québec à une nouvelle réalité sur l’échiquier mondial. »

Eric Girard, ministre des Finances

Faits saillants :

  • Pour connaître les détails des mesures de soutien offertes aux entreprises québécoises affectées par l’imposition des tarifs douaniers américains, consultez le site Web Québec.ca/tarifs-douaniers.
  • En ciblant les projets d’investissement liés à l’augmentation de la productivité, le Chantier productivité, qui prendra la forme d’une bonification du programme ESSOR, permettra aux entreprises québécoises de se positionner avantageusement auprès des grands donneurs d’ordre, de diversifier leurs marchés et d’assurer leur croissance.
  • Rappelons également qu’Investissement Québec a lancé récemment PANORAMA doté d’une enveloppe de 200 M$. Cette nouvelle solution allie du financement et de l’accompagnement et est destinée aux entreprises qui souhaitent diversifier leurs exportations vers d’autres marchés que les États-Unis.
  • La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a également mis en place un Programme d’aide pour les entreprises québécoises souhaitant hausser leur productivité ou opérer un pivot stratégique vers de nouveaux marchés. Ce programme cible la hausse de la productivité des entreprises québécoises afin de réduire leur dépendance au marché américain.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Québec crée une cellule de diversification des marchés pour l’exportation des produits forestiers québécois


 Publié le 3 mars 2025

La ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine, Mme Maïté Blanchette Vézina, annonce aujourd’hui la création d’une cellule de diversification des marchés d’exportation pour les produits forestiers québécois.

La création de cette cellule fait partie de la réponse du gouvernement du Québec face à la menace tarifaire américaine sur les importations canadiennes. Son mandat sera de rassembler des représentants et représentantes de l’industrie forestière pour identifier les actions porteuses en matière de diversification des marchés à la fois pour l’industrie et le gouvernement du Québec. L’initiative permettra d’établir un plan d’action qui pourra être intégré dans une nouvelle stratégie pour l’industrie des produits forestiers du Québec.

La cellule, sous la coordination du ministère des Ressources naturelles et des Forêts, réunira le Conseil de l’industrie forestière du Québec et le Bureau de promotion des produits du bois du Québec (QWEB) en plus du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, d’Investissement Québec International et du ministère des Ressources naturelles et des Forêts.

D’autres industriels, ministères ou organismes seront aussi invités à se greffer à la cellule selon les besoins et l’évolution du contexte.  

Citation :

« Les menaces tarifaires qui planent sur le Québec nous font réaliser que le statu quo n’est plus possible : il faut diversifier notre économie en misant sur des produits innovants, mais aussi nos partenaires commerciaux. Dans ce contexte, notre priorité est de protéger l’économie du Québec et de ses régions. En diversifiant nos marchés, nous saisissons l’occasion de sortir des sentiers battus et de réduire notre dépendance au marché américain. L’imposition de tarifs est contreproductive, car elle fait mal aux consommateurs et consommatrices des deux côtés de la frontière. Il est important d’unir nos forces pour que le secteur forestier continue d’offrir des retombées positives à l’ensemble de la société québécoise. »

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine

Faits saillants :

  • En 2023, le secteur des produits forestiers du Québec a exporté pour 11,3 milliards de dollars sur les marchés internationaux.
  • Globalement, les cinq principaux marchés pour les produits forestiers québécois sur les marchés internationaux sont les États-Unis (85 %), l’Inde (3,2 %), la Chine (3,1 %), l’Union européenne (2,5 %) et le Royaume-Uni (1,5 %).
  • Au Québec, le secteur des pâtes et papiers exporte à 80 % aux États-Unis, tandis que le secteur des produits du bois y exporte à 93 %.
  • Le secteur forestier est présent et génère des retombées économiques dans plus de 900 municipalités, soit environ 83 % des municipalités du Québec.
  • En 2023, l’ensemble du secteur forestier employait directement plus de 57 000 personnes au Québec.

Liens connexes :

Désignation de la première partie officielle de l’histoire du hockey sur glace


 Publié le 3 mars 2025

 Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, annonce la désignation de la première partie officielle de l’histoire du hockey sur glace, disputée à Montréal le 3 mars 1875, comme événement historique en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Cet événement sera inscrit au Registre du patrimoine culturel du Québec. Pour souligner cette journée historique, une maquette de plaque commémorative a été dévoilée en présence de la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Mme Isabelle Charest.

Les racines historiques et culturelles du hockey sur glace sont profondes au Québec; c’est à Montréal que la forme organisée du sport a vu le jour dans les années 1870. La partie qui s’est déroulée le 3 mars 1875 à la patinoire intérieure Victoria à Montréal, considérée comme le point de départ du processus de structuration qui a donné naissance au hockey sur glace moderne, est reconnue par la Fédération internationale de hockey sur glace comme le premier match organisé de l’histoire de ce sport. L’annonce d’aujourd’hui souligne le 150e anniversaire de cet événement historique et marque la contribution majeure du Québec à l’histoire mondiale des sports.

Cette désignation s’inscrit dans la foulée de la sanction de la Loi reconnaissant le hockey sur glace comme sport national du Québec et concernant les référents culturels nationaux qui reconnaît le hockey sur glace comme sport national du Québec en raison de son importance significative dans la culture et les traditions québécoises. Le projet de loi introduit également les référents culturels nationaux, dont le hockey sur glace, dans la Loi sur le patrimoine culturel.

Citations

« La partie du 3 mars 1875 marque l’émergence du hockey sur glace tel qu’on le connaît aujourd’hui, ainsi que le début d’un héritage sportif bien ancré dans notre culture et nos traditions québécoises. Avec l’adoption toute récente du projet de loi visant à faire du hockey sur glace notre sport national, je suis fier de contribuer à la reconnaissance de la place significative qu’occupe ce sport dans notre histoire et notre identité. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« Montréal est une ville de hockey. Il est impossible de dissocier ce sport, maintenant pratiqué dans de nombreux pays, de la ville qui l’a vu naître et grandir. Des patinoires de quartiers jusqu’à la scène du sport professionnel, le hockey a évolué de façon extraordinaire et continue de soulever les passions. Depuis ce mois de mars 1875, le Québec est devenu l’épicentre du hockey. C’est une réelle fierté pour tous les Québécois et Québécoises. »

Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

« Nous sommes très fiers de célébrer aujourd’hui le 150e anniversaire du tout premier match de hockey organisé, joué ici-même, à Montréal, le 3 mars 1875. Cet événement historique a marqué le début d’une passion nationale qui continue de vibrer dans le cœur des Québécois et Québécoises. Le hockey est bien plus qu’un sport pour nous : il est un symbole de notre identité, notre passion, notre sport national. En ce jour mémorable, Hockey Québec souhaite reconnaître tous ceux et celles qui ont contribué à l’essor de notre sport national et leur rendre hommage et s’engage à inspirer les générations futures à poursuivre cette grande tradition. Nous sommes reconnaissants de l’attention portée à cette journée historique par le ministre de la Culture et des Communications, M. Mathieu Lacombe, et son gouvernement, notamment par le dévoilement de cette plaque commémorative. »

Christian Labbé, président du conseil d’administration de Hockey Québec

Faits saillants

  • La Loi reconnaissant le hockey sur glace comme sport national du Québec et concernant les référents culturels nationaux, qui vient définir le référent culturel national, répond à la première recommandation du Comité québécois sur le développement du hockey, issue de son rapport « Le hockey, notre passion » publié en 2022, soit de hisser le hockey sur glace au rang de sport national du Québec. Mis sur pied par le gouvernement du Québec en 2021, le Comité avait comme mandat d’établir un état de situation du hockey et de soulever les pistes de solutions afin d’assurer le développement de ce sport.
  • La première partie officielle de hockey sur glace du 3 mars 1875 opposait les équipes du capitaine James G. A. Creighton et du capitaine Charles E. Torrance, tous membres du club de patinage Victoria. L’équipe de Creighton l’a emporté 2 à 1 sous les yeux d’un public intrigué, invité à assister à cette démonstration.
  • La patinoire intérieure Victoria, construite en 1862, se trouvait sur la rue Drummond, à Montréal. Sa glace naturelle mesurait 204 pieds par 80 pieds, ce qui correspond approximativement aux dimensions réglementaires des patinoires de la Ligue nationale de hockey, soit 200 pieds par 85 pieds.

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Cinquante-six nouvelles places subventionnées pour les familles d’Argenteuil


 Publié le 3 mars 2025

 La ministre de la Famille, Mme Suzanne Roy, accompagnée de la députée d’Argenteuil, Mme Agnès Grondin, et de la propriétaire de la Garderie Couleurs Nature, Mme Mélissa Roy, est heureuse d’annoncer que 20 nouvelles places subventionnées, dont 5 réservées aux enfants de moins de 18 mois, s’ajouteront bientôt à celles déjà offertes par l’installation.

Puisqu’elles ne nécessitent aucuns travaux majeurs ni aucun agrandissement, ces places supplémentaires seront rapidement disponibles pour les familles colombanoises. Rappelons que la Garderie Couleurs Nature a ouvert ses portes il y a quelques semaines à Saint-Colomban; ce sont donc 100 enfants et leurs familles qui auront accès à une place au tarif de 9,35 $ par jour.

D’autres bonnes nouvelles pour la région

Dans la circonscription d’Argenteuil, deux autres services de garde éducatifs à l’enfance ont également été sélectionnés pour l’octroi de places disponibles rapidement. En effet, d’ici quelques semaines, l’Académie Préscolaire Lachute offrira 20 nouvelles places subventionnées, alors que la Garderie Éducative Le Mouton Noir verra sa capacité d’accueil augmenter de 16 places.

Au total, 431 nouvelles places subventionnées s’ajouteront au réseau des services de garde éducatifs à l’enfance dans l’ensemble du Québec. Ces nouvelles places, octroyées à la suite d’un appel de projets lancé en novembre dernier, s’inscrivent dans le Grand chantier pour les familles, qui vise à compléter le réseau des services de garde éducatifs à l’enfance. En date du 31 décembre 2024, près de 27 000 nouvelles places subventionnées en services de garde éducatifs à l’enfance, y compris en milieu familial, avaient été créées depuis le lancement du Grand chantier.

Citations :

« Le gouvernement du Québec poursuit son travail d’offrir des places abordables dans nos services de garde éducatifs à l’enfance partout au Québec. Je remercie les gestionnaires, comme Mme Mélissa Roy, qui ont levé la main pour créer des places supplémentaires dans leur installation. Ces nouvelles places sont une excellente nouvelle pour les familles d’Argenteuil et pour les enfants qui pourront s’épanouir dans un environnement sain et bienveillant, entourés d’un personnel compétent et dévoué. Il s’agit d’un autre exemple d’initiative qui démontre notre engagement à compléter le réseau des services de garde éducatifs à l’enfance. »

Suzanne Roy, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Montérégie

« Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les familles d’Argenteuil. L’ajout de ces nouvelles places subventionnées répond concrètement aux besoins croissants en services de garde, lesquels sont amplifiés par la forte croissance démographique que connaît notre région ces dernières années. Je tiens à saluer le travail exceptionnel des équipes de la Garderie Couleurs Nature, de l’Académie Préscolaire Lachute et de la Garderie Éducative Le Mouton Noir, ainsi que celui de tous les acteurs régionaux, qui, par leur engagement, permettent d’élargir et de bonifier l’offre de services pour les familles d’Argenteuil. »

Agnès Grondin, députée d’Argenteuil

« Nous sommes ravis de pouvoir offrir 20 places immédiates aux familles locales. Les enfants auront la chance de profiter de notre garderie nature et de s’épanouir chaque jour dans un cadre stimulant. Je tiens à remercier chaleureusement notre directrice, Mme Marie-Ève Desaulniers, ainsi que chacune de nos éducatrices, dont le travail exceptionnel a permis de concrétiser ce projet dans un esprit de confiance et d’engagement. Grâce à leur expertise, leur passion et leur dévouement pour l’éducation par la nature, chaque enfant pourra grandir dans un environnement propice à l’exploration et à l’épanouissement. »

Mélissa Roy, propriétaire de la Garderie Couleurs Nature

Faits saillants :

  • L’appel de projets en continu pour la création de places subventionnées a été lancé en novembre 2024 et s’est terminé en décembre dernier. Il se divise en deux volets : le premier concerne l’augmentation de la capacité d’accueil sans agrandissement; le deuxième, la construction de nouvelles installations.
  • Les projets retenus pour le volet 2 seront annoncés ultérieurement.
  • À terme, 800 nouvelles places seront créées à la suite de cet appel de projets.

Lien connexe :

Appel de projets en continu pour la création de places subventionnées

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Gilles Bélanger devient ministre de la Cybersécurité et du Numérique


 Publié le 28 février 2025

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, a procédé aujourd’hui à un ajustement au sein de son Conseil des ministres.

Ainsi, monsieur Gilles Bélanger, député d’Orford et adjoint parlementaire du ministre des Finances en matière d’Internet haute vitesse et de projets spéciaux de connectivité, devient ministre de la Cybersécurité et du Numérique.

Citation

« Je tiens à féliciter et remercier Gilles Bélanger d’avoir accepté ces nouvelles fonctions. Son engagement et son expertise, notamment en matière de connectivité et d’innovation numérique, seront des atouts précieux pour le Québec. Gilles est un député chevronné, et je suis certain qu’il saura relever ce défi avec succès. »

François Legault, premier ministre du Québec

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/28/c3614.html 

Menace de tarifs douaniers américains : 20 M$ pour former les travailleurs des secteurs touchés


 Publié le 27 février 2025

 Deux semaines après la tenue du Forum sur l’emploi au Québec, la ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, annonce un investissement de 20 millions de dollars pour soutenir les entreprises québécoises face aux menaces de tarifs douaniers.

La mesure a pour objectif d’aider les entreprises à maintenir leurs activités, à améliorer leur productivité et à diversifier leur production pour mieux s’adapter à la situation. Cette mesure bénéficiera particulièrement au secteur manufacturier ainsi qu’à ceux du transport et des ressources naturelles, qui risquent d’être les plus touchés. Elle permettra aux travailleurs et aux entreprises d’acquérir rapidement de nouvelles compétences et de renforcer leur compétitivité. Pour encourager la formation, le gouvernement remboursera jusqu’à 85 % des coûts admissibles. Avec cette initiative, le gouvernement du Québec démontre une fois de plus son engagement envers la formation de la main-d’œuvre, un levier essentiel pour aider les entreprises à traverser des périodes d’incertitude.

Rappelons que, le 13 février dernier, la ministre de l’Emploi a réuni près de 200 acteurs du marché du travail lors du Forum sur l’emploi au Québec, organisé avec la collaboration de la Commission des partenaires du marché du travail. Cet événement visait à mieux comprendre les préoccupations des employeurs et des travailleurs face aux menaces de tarifs douaniers et à identifier des solutions concrètes. L’annonce d’aujourd’hui répond directement aux besoins exprimés lors de cette rencontre.

Citations

« Cet investissement de 20 millions de dollars permettra de rehausser les compétences des travailleurs et d’accroître la productivité des entreprises pour atténuer les répercussions de l’incertitude actuelle. Ça fait partie des leviers stratégiques mis en place pour faire face à la situation et pour protéger les emplois. »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« Les programmes du Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre peuvent notamment permettre de répondre aux situations d’urgence comme celle que nous vivons en raison du choc tarifaire américain appréhendé. La réponse rapide des acteurs stratégiques du marché du travail, soit les membres et le réseau de partenaires de la CPMT, dans la foulée du Forum sur l’emploi, organisé à la demande de la ministre de l’Emploi, est une démonstration éclatante que la concertation et le dialogue social fonctionnent au Québec et répondent activement aux besoins du marché du travail au regard des enjeux vécus sur le terrain. »

Jean Lortie, président de la Commission des partenaires du marché du travail

Faits saillants

  • Les formations de courte durée qui se déroulent sur une période maximale de 12 mois seront privilégiées afin de bien faire face à la conjoncture.
  • Financé par le Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre, cet investissement prendra d’abord la forme d’un appel de projets. L’objectif est de pouvoir créer et diffuser des formations sur mesure en ayant une approche flexible ouvrant la porte à plusieurs types de formations permettant aux entreprises d’avancer de façon durable vers une économie plus diversifiée et plus résiliente.
  • Les promoteurs collectifs  peuvent soumettre des projets dès maintenant dans le cadre de l’appel de projets FORCE (formations pour la résilience et la compétitivité en emploi).
  • La Commission des partenaires du marché du travail  est un organisme public qui agit à titre d’espace de concertation national et de collaboration entre les représentants du marché du travail du Québec et qui vise à assurer l’adéquation entre l’offre de formation, les compétences de la main-d’œuvre et les besoins du marché du travail. Elle réunit les associations d’employeurs, les organisations syndicales, les réseaux de l’enseignement, les organismes communautaires en développement de l’employabilité ainsi que les ministères et organismes gouvernementaux à vocation économique et sociale.

Pour en savoir plus sur les activités du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, suivez-le sur les médias sociaux :

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Création d’un tribunal unifié de la famille à la Cour du Québec


 Publié le 26 février 2025

Le ministre de la Justice et procureur général du Québec, M. Simon Jolin-Barrette, a déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale le projet de loi no 91, Loi instaurant le Tribunal unifié de la famille au sein de la Cour du Québec. Ce projet de loi fait suite à la vaste réforme du droit de la famille menée par le gouvernement du Québec avec le projet de loi n2 adopté en juin 2022, le projet de loi n12 adopté en juin 2023 et le projet de loi no 56 adopté en juin 2024.

La création d’un tribunal unifié de la famille (TUF) au sein de la Cour du Québec permettra de simplifier le parcours judiciaire des familles québécoises ainsi que des personnes victimes de violence familiale, conjugale ou sexuelle dont les dossiers judiciaires doivent actuellement cheminer devant deux cours distinctes. Ainsi, en plus d’entendre les recours en matière criminelle et ceux impliquant la DPJ, la Cour du Québec détiendra la compétence pour entendre les recours liés à l’union parentale et à l’union civile ainsi que ceux impliquant une grossesse pour autrui.

L’objectif, ultimement, est que les familles puissent régler tous leurs litiges devant le même tribunal.

Le projet de loi vise notamment à :

  • se doter des assises légales pour l’instauration d’un tribunal unifié de la famille à la Cour du Québec pour qu’à terme, toutes les questions familiales soient traitées par le même tribunal;
  • implanter un parcours simplifié et plus humain pour les parents (en union parentale et en union civile) prévoyant :
    • la médiation automatique,
    • la conciliation judiciaire.

De plus, le fait de pouvoir entendre au sein d’une seule cour les différents dossiers judiciaires d’une même famille permettra d’assigner, lorsque possible, la ou le même juge pour tous les litiges qui la concerne; un principe qui devrait prévaloir en matière familiale.

Citations

« L’idée de créer un tribunal unifié de la famille (TUF) au Québec circule depuis plus de 50 ans. D’ailleurs, le rapport Rebâtir la confiance et le rapport de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (rapport Laurent) recommandent la mise sur pied d’un TUF. Aujourd’hui, nous posons les premiers jalons pour instaurer un TUF à la Cour du Québec. En tant que tribunal de proximité, présent dans toutes les régions du Québec, la Cour du Québec est l’institution toute désignée pour assurer ce déploiement. Les questions entourant une séparation peuvent être complexes, émotives et entraînent inévitablement des répercussions sur les enfants. L’objectif premier d’un TUF est de rendre le parcours judiciaire le plus simple et le plus humain possible pour les familles et les enfants du Québec. »

Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général du Québec

« Au cours des dernières années, votre gouvernement a consacré d’importants efforts pour moderniser le droit de la famille et ainsi offrir aux familles québécoises une justice qui correspond davantage à leurs besoins et leurs réalités. J’ai eu l’occasion de travailler sur la réforme du droit de la famille et tout au long des travaux, c’est l’intérêt de l’enfant qui nous a guidés et qui a été mis en priorité. Encore aujourd’hui, pour le projet de loi 91, c’est l’intérêt de l’enfant qui est au cœur de nos décisions. La création d’un TUF permettra d’adoucir le parcours par lequel les enfants doivent passer lorsque leurs parents se séparent. »

Mathieu Lévesque, député de Chapleau et adjoint parlementaire à la Justice

Faits saillants :

  • La création d’un TUF permet de répondre aux recommandations du rapport Rebâtir la confiance du Comité d’experts sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale ainsi que du rapport Instaurer une société bienveillante pour nos enfants et nos jeunes de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse.
  • L’implantation d’un TUF au sein de la Cour du Québec traduit également la volonté du Québec d’accroître son autonomie et d’affirmer la primauté de son droit privé, civil et, conséquemment, familial, tel que le recommande le rapport du Comité consultatif sur les enjeux constitutionnels du Québec au sein de la fédération canadienne.

Lien connexe

Pour toutes questions sur le droit de la famille : https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes.

SOURCE Cabinet du ministre de la Justice et procureur général du Québec

Lancement de la première Politique québécoise sur la maladie d’Alzheimer et les autres troubles neurocognitifs


 Publié le 25 février 2025

C’est avec une grande fierté que la ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides, Sonia Bélanger, a annoncé aujourd’hui le lancement de la première Politique québécoise sur la maladie d’Alzheimer et les autres troubles neurocognitifs.

Le Québec se distingue depuis les 15 dernières années par sa proactivité dans ce domaine. Alors que la population vieillit rapidement et que le nombre de personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou un autre trouble neurocognitif ira en augmentant, il s’avère nécessaire d’agir. Selon une étude canadienne, la prévalence de la maladie est d’environ 8 % chez les personnes de 65 ans et plus, et s’élève à environ 33 % chez les personnes de 80 ans et plus.

Afin de relever les défis d’aujourd’hui et de demain, cette politique ambitieuse s’articule autour de cinq grands axes :

  1. Diminuer le nombre de cas de maladie d’Alzheimer et de troubles neurocognitifs grâce à la promotion de la santé cognitive et à la prévention;
  2. Vivre dignement des premiers symptômes jusqu’à la fin de vie;
  3. Assurer un accès équitable et adapté à la diversité et aux besoins de la population;
  4. Améliorer la qualité des soins et des services en rehaussant la continuité, les compétences et l’accompagnement;
  5. Favoriser la recherche et accueillir les innovations transformationnelles pour améliorer la promotion de la santé cognitive et les services.

La politique se traduira par des actions concrètes, structurantes et diversifiées pour assurer un accompagnement humain et de qualité. Celles-ci se réaliseront en étroite collaboration avec les acteurs clés. Un plan d’action détaillé précisera les mesures à mettre en œuvre et les échéanciers qui en assureront la réalisation effective.

Citations :

« Je suis très fière d’enfin présenter cette Politique québécoise sur la maladie d’Alzheimer et les autres troubles neurocognitifs. Au-delà des statistiques et des projections, ce sont avant tout des personnes et leurs proches qui vivent et vivront avec les effets de ces maladies, au quotidien. Pour cette raison, l’espoir, la dignité, l’humanité ainsi que la qualité des soins et des services ont guidé notre réflexion. Nous allons intensifier les efforts pour offrir des soins et des services mieux coordonnés et accessibles. Merci à l’ensemble des collaborateurs et des partenaires qui ont participé à l’élaboration de cette politique. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides

« La Politique propose une vision résolument positive et réaliste, une orientation pour les prochaines années. Elle vise à produire un effet réel et significatif pour les personnes vivant avec la maladie et leurs proches ainsi que pour le réseau de la santé et des services sociaux et tous ses partenaires. Elle s’inspire du courage, de la résilience et de la souffrance des personnes vivant avec la maladie et de leurs proches, ainsi que du dévouement exemplaire des professionnels, gestionnaires, partenaires communautaires, bénévoles, chercheurs et dirigeants. »

Dr Howard Bergman, médecin de famille et gériatre, président des travaux de la Politique

« En tant que médecin de famille, je vois quotidiennement les effets de la maladie d’Alzheimer sur les patients et leurs proches. Le lancement de cette politique est une avancée essentielle pour mieux accompagner ces personnes en leur offrant un accès amélioré à des soins de proximité, une coordination renforcée entre les professionnels de la santé et un soutien adapté à chaque étape de la maladie. C’est une approche humaine et proactive qui répond aux besoins réels sur le terrain. »

Dr Claude Patry, médecin de famille au GME de Loretteville

« Cette politique représente une avancée majeure. Elle permettra de changer le regard que l’on pose sur les personnes qui vivent avec la maladie d’Alzheimer. Elle s’attaque directement aux stigmas et aux préjugés qui persistent et vise à créer un environnement où chaque individu touché par la maladie se sent soutenu, respecté et accompagné. En plaçant les personnes vivant avec la maladie et la santé cognitive au cœur de son action, la politique devient un pilier essentiel pour améliorer la qualité de vie des personnes concernées. Nous sommes à un moment charnière, porteur d’espoir, pour tous ceux et celles qui cheminent avec la maladie, pour leurs familles, mais aussi pour ceux et celles qui recevront un diagnostic de la maladie. »

Sylvie Grenier, directrice générale de la Fédération québécoise des sociétés Alzheimer

Faits saillants :

  • En 2021, près de 150 000 Québécois et Québécoises vivaient avec la maladie d’Alzheimer ou un autre trouble neurocognitif. Ce nombre devrait augmenter de façon importante. En 2040, il pourrait s’élever à 207 000.
  • Ces maladies entrainent plusieurs répercussions chez les personnes, de même que chez leurs proches.
  • La vision et les orientations de cette politique s’inspirent des travaux des 15 dernières années et découlent d’une collaboration sans précédent entre les acteurs et les partenaires concernés.
  • À l’automne 2023, un mandat a été octroyé au Dr Howard Bergman, médecin de famille et gériatre, pour la direction des travaux d’élaboration de la politique.
  • Dans le cadre de ces travaux, des journées de consultation ont été menées. Elles ont rassemblé plus de 200 décisionnaires, chercheurs et chercheuses, professionnels, professionnelles, intervenants et intervenantes, sans oublier plusieurs personnes vivant avec l’une de ces maladies et des personnes proches aidantes.

Lien connexe :

Consulter la Politique québécoise sur la maladie d’Alzheimer et les autres troubles neurocognitifs 

Québec favorisera encore plus l’achat québécois


 Publié le 24 février 2025

Afin de renforcer encore davantage l’achat québécois et de réduire la dépendance envers les marchés extérieurs, la présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l’Administration gouvernementale, Sonia LeBel, annonce que le gouvernement du Québec resserre les règles régissant les acquisitions des ministères et organismes publics, entre autres sur les plateformes d’achat en ligne.

« Certaines plateformes d’achat en ligne vendent très peu, ou pas du tout, de biens québécois. Elles ne favorisent pas non plus l’approvisionnement des organismes publics auprès de fournisseurs régionaux. En résumé, elles ne contribuent pas significativement à l’atteinte des objectifs d’achat québécois et de développement économique régional inscrits dans la Stratégie gouvernementale des marchés publics mise en place depuis 2022 », explique Sonia LeBel.

Ainsi, une autorisation du dirigeant sera requise dans les ministères pour acquérir, de gré à gré, un bien via une plateforme d’achat en ligne. L’autorisation devra de plus être transmise au Secrétariat du Conseil du trésor (SCT). Les organismes publics devront également adopter des lignes de conduite internes concernant l’achat québécois.

Par ailleurs, à la lumière des résultats positifs de la Stratégie des marchés publics à mi-parcours, les stratégies d’acquisition actuelles seront rapidement bonifiées pour inclure des critères pouvant favoriser davantage les entreprises d’ici, par exemple l’empreinte carbone ou la responsabilité sociale. « Nous avons décidé d’agir non seulement pour encourager encore plus les entreprises d’ici, mais aussi pour donner l’exemple. C’est notre responsabilité d’utiliser tous les leviers dont nous disposons pour ce faire », souligne la présidente.

Notons que ces mesures s’inscrivent dans une démarche globale, amorcée par le gouvernement en 2022, dans le but de prioriser l’achat québécois. Grâce à cette stratégie, 85 % des contrats publics ont été conclus avec des entreprises d’ici en 2023-2024. L’impact positif sur le PIB du Québec est estimé à 2,1 milliards de dollars.

Faits saillants :

  • Plus de 400 organismes publics sont assujettis à ces changements, notamment les ministères ainsi que les établissements des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
  • Une plateforme en ligne est une boutique où des biens sont affichés et vendus par plusieurs entreprises, le plus souvent sur un site Web.
  • Ces modifications ne s’appliquent pas aux entreprises qui opèrent de tels sites Web et qui ont un point de vente au détail au Québec ou lorsqu’elles ont pour activité principale la vente de biens québécois.
  • Pour l’acquisition de biens, les seuils d’appel d’offres public sont les suivants pour :
    • les ministères et les organismes : 33 400 $
    • le réseau de la santé et des services sociaux : 133 800 $
    • le réseau de l’éducation : 133 800 $
    • le réseau de l’enseignement supérieur : 133 800 $.
  • À mi-parcours, 87 % des objectifs de la Stratégie gouvernementale des marchés publics ont été atteints. La valeur des acquisitions publiques de biens auprès des entreprises québécoises s’est chiffrée à 4,6 milliards de dollars en 2023-2024.

Liens connexes :

www.tresor.gouv.qc.ca 
Stratégie gouvernementale des marchés publics
Bilan mi-parcours de la Stratégie gouvernementale des marchés publics