Le ministre Drainville souligne le début de la Semaine de la prévention de la violence et de l’intimidation dans les écoles du Québec


 Publié le 17 mars 2025

Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, a souligné aujourd’hui le début de la toute première Semaine de la prévention de la violence et de l’intimidation. Sur le thème Renforcer le respect et le civisme dans nos écoles, celle-ci s’amorce avec un temps d’arrêt dans toutes les écoles du Québec, invitant les élèves et le personnel à réfléchir à l’importance du respect et du vivre-ensemble. À cette occasion, le ministre en a profité pour faire le point sur les mesures déployées dans le réseau de l’éducation dans le cadre du Plan de prévention de la violence et de l’intimidation à l’école.

Tout au long de la Semaine, des thèmes particuliers seront abordés chaque jour afin de mobiliser tous les acteurs du milieu scolaire, soit les élèves, le personnel et les parents.

Pour l’occasion, de nombreuses activités seront offertes pour enrichir les discussions et la réflexion, notamment :

  • des ateliers en classe, clé en main pour favoriser les échanges sur le respect et le civisme;
  • des balados éducatifs destinés aux élèves, aux parents et au personnel scolaire;
  • des séances d’information adaptées à chaque groupe.

Dès aujourd’hui, une campagne de publicité vidéo est lancée pour sensibiliser les jeunes à l’impact de leurs gestes. Mettant en vedette un humoriste, elle sera présentée lors du temps d’arrêt dans les écoles et diffusée par la suite dans les médias sociaux. À compter de la semaine prochaine, une campagne destinée aux parents sera également diffusée dans les médias traditionnels.

Un plan de prévention qui se déploie

Rappelons que le 27 octobre 2023, le ministre de l’Éducation a annoncé le déploiement du Plan de prévention de la violence et de l’intimidation à l’école, visant à prévenir et à contrer la violence et l’intimidation sous toutes ses formes.

Depuis le lancement de ce plan, plusieurs mesures ont déjà été mises en œuvre :

  • un modèle de plan de lutte a été transmis au réseau le 24 février dernier;
  • la ligne Renfort est maintenant accessible dans toutes les régions du Québec;
  • une quatrième collecte de données a été entamée le 10 mars dernier dans le but de documenter plus précisément les cas de violence et d’intimidation dans les écoles. Elle nous permettra d’avoir un portrait très précis de la situation et sera rendue publique ultérieurement.

D’autres mesures du plan d’action annoncées par le ministre sont également en cours de déploiement :

  • désignation de responsables dans chaque CSS responsable des mesures du plan d’action, particulièrement pour la mise en œuvre du modèle de plan de lutte;
  • des contenus de formation destinés au personnel scolaire et aux élèves qui seront transmis aux partenaires du réseau dès cette semaine pour consultation, avant leur déploiement officiel dans les écoles;
  • des équipes d’intervention sont en train de se mettre en place. Pour le moment, certains milieux ayant manifesté des besoins sont accompagnés par le Ministère dans le cadre d’un projet-pilote pour permettre d’assurer que la structure de soutien prévue répond bien aux besoins.

Soulignons également que le déploiement d’une campagne de publicité et l’organisation d’une semaine annuelle pour la prévention de la violence et de l’intimidation étaient deux mesures du plan d’action annoncé à l’automne 2023. Ces mesures s’inscrivent aussi dans le cadre de la journée de mobilisation des acteurs du réseau scolaire en mai 2024.

Finalement, dans le même ordre d’idées, le ministre annoncera bientôt des mesures pour renforcer le civisme et le respect dans les écoles.

Citation :

« L’école existe pour nos enfants. Comme père de famille et ministre de l’Éducation, je suis très préoccupé par la violence et l’intimidation subies par nos élèves. Cette semaine est l’occasion de multiplier les moments où on discute de ces enjeux importants. Plus on va en parler, plus on va réussir à faire bouger les choses. Chaque élève et chaque membre du personnel mérite d’évoluer dans un environnement sécuritaire et respectueux. Depuis que j’ai annoncé le plan d’action en 2023, plusieurs mesures ont déjà été mises en place et d’autres le seront très bientôt. Cette semaine est justement un engagement que j’avais pris. J’invite tous les acteurs du milieu scolaire à se mobiliser pendant cette semaine et à participer activement aux activités proposées. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

Faits saillants :

Lien connexe :

Pour consulter la programmation de la Semaine de prévention de la violence et de l’intimidation dans les écoles :
https://www.quebec.ca/education/prescolaire-primaire-et-secondaire/ressources-outils-reseau-scolaire/sante-bien-etre-jeunes/prevention-violence-intimidation-ecoles/semaine.

Ministère de l’Éducation :

https://www.facebook.com/quebeceducation 
https://twitter.com/EducationQC 
https://www.linkedin.com/company/339645 
https://www.youtube.com/channel/UCgcPCv5VQhsAY3vNNoH6Zrw 
https://www.instagram.com/education_qc/ 

80 M$ pour la santé des puits et des fosses septiques à travers le Québec


 Publié le 14 mars 2025
Source : Crédit photo : Pat Lachance

La ministre des Affaires municipales, Mme Andrée Laforest, annonce le déploiement du nouveau Programme d’unités individuelles de traitement de l’eau (PUIT), doté d’une enveloppe de 80 millions de dollars, pour contribuer à assurer l’accès à une eau potable de qualité et à protéger les milieux naturels. Ce programme s’inscrit dans le cadre du Plan national de l’eau (PNE) : une richesse collective à préserver  et vise à soutenir financièrement les municipalités dans la mise en place ou la mise aux normes d’installations individuelles d’eau potable (puits) ainsi que de traitement des eaux usées (fosses septiques).

Les eaux usées des résidences isolées peuvent présenter des risques pour la santé humaine et l’environnement, notamment lorsque les systèmes de traitement sont défaillants ou désuets. Le programme vise également à assurer l’accès à de l’eau potable de qualité pour toutes et tous, en plus de protéger les lacs, les rivières et les eaux souterraines, qui sont nos sources d’eau potable à travers le Québec.

Citations :
« Nous nous étions engagés à soutenir la préservation de l’eau, notre or bleu, en finançant les installations individuelles, dans la Déclaration de réciprocité signée avec le milieu municipal. Je suis donc très fière de livrer aujourd’hui ce programme innovant, qui vient répondre à une problématique touchant autant la santé de la population que la qualité de nos milieux de vie. Encore une fois, notre gouvernement est à l’écoute des besoins des municipalités; avec le PUIT, nous les appuyons pour mettre en œuvre des projets qui apporteront des solutions structurantes et durables. »
Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales

« Lors du dévoilement de notre plan national de l’eau, nous avons pris l’engagement d’accompagner les Québécoises et Québécois afin de protéger nos ressources en eau sur l’ensemble de notre territoire. Le milieu municipal est donc un partenaire tout désigné pour appuyer les citoyens dans leurs démarches. »
Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs

« Cette mesure phare du Plan national de l’eau contribue à protéger nos lacs, nos rivières et nos eaux souterraines en veillant à soutenir l’implantation d’équipements individuels performants, comme des puits et des fosses septiques. Elle est attendue depuis longtemps par le milieu environnemental, notamment nos associations de lacs. Je suis très heureuse que notre gouvernement innove en ce sens! »
Agnès Grondin, adjointe parlementaire du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (volets protection de l’eau et biodiversité)

« Les municipalités jouent un rôle clé dans l’aménagement du territoire, l’approvisionnement en eau potable et la protection de l’environnement. Fortes de leur connaissance des réalités locales, elles doivent être au cœur de la gestion, de la préservation et de la valorisation des ressources en eau du Québec. Le Programme d’unités individuelles de traitement de l’eau s’inscrit dans cette démarche essentielle et découle de la Déclaration de réciprocité, signée entre les municipalités et le gouvernement du Québec en décembre 2023. La gestion de l’eau doit être ancrée au niveau municipal, permettant ainsi de répondre aux réalités locales et d’assurer la qualité de l’eau pour toutes et tous. »
Martin Damphousse, président de l’Union des municipalités du Québec

« La ministre répond à une demande de la Fédération québécoise des municipalités et nous l’en remercions. En effet, les coûts rattachés aux puits et aux systèmes de traitement des eaux usées sont souvent plus importants pour les résidences isolées, et le risque environnemental est réel. Les municipalités locales et régionales mettent en place des mesures pour améliorer la situation, et ce programme permettra d’accélérer les projets partout sur le territoire. »
Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités

Faits saillants :

  • Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) lancera un premier appel de projets dès le printemps prochain.
  • Pour en savoir davantage sur le PUIT et préparer les soumissions en vue du premier appel de projets, consultez la page Web.
  • Les aides financières accordées par le MAMH dans le cadre du PUIT sont financées par le Fonds bleu  en vertu du PNE , coordonné par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.
  • Ce programme s’inscrit en complémentarité des programmes existants en infrastructures municipales d’eau.

Liens connexes :
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Pour une meilleure découvrabilité des contenus culturels


 Publié le 14 mars 2025

Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, annonce l’octroi de 1 518 000 $ pour soutenir 34 projets de standardisation de données, selon les normes reconnues en arts de la scène, en musique, en cinéma et dans le domaine du livre. Les initiatives soutenues permettront une collaboration accrue entre les secteurs, une optimisation du partage des données et une meilleure découvrabilité des contenus culturels.

Le Programme de soutien à la standardisation des données vise à favoriser une adoption plus large des normes de description des contenus culturels, telles qu’elles sont reconnues par les professionnels du milieu et le Ministère. Il permet aux organisations de se doter d’un outil de gestion de données afin de regrouper et de classer les données descriptives selon les normes reconnues ou d’améliorer une base de données existante en ajustant sa structure afin de la rendre compatible avec les normes reconnues.

Citation

« Grâce à ce programme, les acteurs du milieu harmonisent leurs pratiques de manière à avoir une gestion plus efficiente ce qui permet, au bout du compte, de favoriser la découvrabilité et le rayonnement des contenus culturels québécois et des artistes du Québec. Cela s’ajoute aux efforts déployés pour soutenir notre culture, en particulier le secteur des arts de la scène, dans ses transformations actuelles. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

Faits saillants

  • Ces projets ont été sélectionnés dans le cadre du deuxième appel de projets du Programme de soutien à la standardisation des données.
  • Le premier appel de projets du Programme de soutien à la standardisation des données couvrait les normes en arts de la scène, en musique et en cinéma.
  • Le secteur du livre a été inclus lors de la deuxième édition qui s’est tenue du 25 septembre au 13 novembre 2024.
  • Cet appel de projets s’inscrit dans l’objectif 2.1 du Plan stratégique 2023-2027 du ministère de la Culture et des Communications : encourager l’adoption des normes de description des contenus culturels reconnues par les secteurs.

Liens connexes

Près de 1 M$ pour former des travailleurs dans le secteur minier


 Publié le 13 mars 2025

Le député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour, au nom de la ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Mme Kateri Champagne Jourdain, annonce un investissement de 966 496 $ pour former des travailleurs en mécanique d’engin lourd.

Cet investissement répond aux enjeux de productivité pour la profession de mécanicien pour les engins miniers mobiles et permet de pourvoir les postes vacants, grâce à la formation en alternance travail-études.

Ces formations, tant théoriques que pratiques, mèneront à l’obtention d’une attestation d’études professionnelles en mécanique minière mobile et à un diplôme d’études professionnelles en mécanique d’engins de chantier.

Citations

« En Abitibi-Témiscamingue, le secteur minier est stratégique. Il est essentiel d’avoir accès à une main-d’œuvre qualifiée pour qu’il puisse jouer pleinement son rôle dans notre économie. Je suis très heureux d’avoir pu annoncer cet investissement de près de 1 million de dollars. »

Pierre Dufour, député d’Abitibi-Est

« Le développement des compétences est crucial pour répondre aux besoins du marché du travail. Pour soutenir notre économie et les entreprises, il faut offrir des formations qui permettent aux travailleurs de s’adapter à l’évolution des pratiques et aux entreprises d’assurer leur croissance. La formation est au cœur de nos efforts en matière d’emploi, notamment pour augmenter la productivité. »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« L’annonce d’aujourd’hui constitue une excellente nouvelle pour l’Abitibi-Témiscamingue alors que l’industrie des mines y est en pleine effervescence. C’est une excellente nouvelle et je tiens à féliciter tous les partenaires qui ont permis la réalisation de ce projet. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

« Contribuer au développement des compétences dans le secteur minier à travers de beaux projets de partenariat comme celui-ci, avec agilité et innovation, demeure une des raisons d’être du Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie des mines. Avec le programme COUD d’attestation d’études professionnelles en mécanique minière mobile, nous franchissons un nouveau pas en ce sens en renouvelant ce programme avec le Centre de formation professionnelle Lac-Abitibi, tout en allant plus loin avec la possibilité pour les titulaires de l’attestation d’études professionnelles d’atteindre le niveau du diplôme d’études professionnelles. Une valeur ajoutée intéressante pour les entreprises de la région dont les besoins de main-d’œuvre dans ce domaine d’études sont parmi les plus importants du secteur minier. »

Suzie Therriault, directrice générale du Comité sectoriel de l’industrie des mines 

« Le programme COUD en mécanique minière mobile est grandement apprécié des entreprises de l’Abitibi. Il favorise une clientèle élargie d’étudiants qui contribuent de façon efficace à combler les importants besoins de main-d’œuvre du secteur en mécanique minière mobile. »

Yves Dubé, directeur général par intérim du Centre de formation professionnelle Lac‑Abitibi

Fait saillant

Les entreprises participantes sont Agnico Eagle division Laronde, Mine d’or Eldorado, Sandvik, Iamgold, Machines Roger Limitée, Maclean.

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De la formation sur mesure pour soutenir la diversification des marchés


 Publié le 12 mars 2025

En marge de leur visite de l’entreprise manufacturière Altech 7-Îles inc., à Sept-Îles, la ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, et le ministre délégué à l’Économie, Christopher Skeete, annoncent une initiative visant à fournir des formations sur mesure aux entreprises qui souhaitent développer rapidement de nouveaux marchés. L’investissement total pourrait s’élever à 8 millions de dollars, en fonction du nombre d’entreprises participantes.

Les entreprises des secteurs manufacturier, du transport ainsi que celles du secteur primaire (ressources naturelles et agriculture) pourront ainsi avoir accès à un soutien financier pour la formation de leurs travailleurs et de leurs travailleuses. Les formations pourront, par exemple, mettre l’accent sur la logistique internationale, le financement et le taux de change, la fiscalité internationale et les accords commerciaux. Une aide financière sera accordée pour couvrir 75 % des dépenses admissibles liées à des activités de développement des compétences de la main-d’œuvre, y compris les salaires des employés. Les entreprises intéressées peuvent communiquer avec les conseillers travaillant dans les bureaux de Services Québec.

Rappelons que la ministre de l’Emploi a également annoncé un investissement de 20 millions de dollars le 27 février dernier pour soutenir l’augmentation de la productivité des entreprises à travers le développement des compétences des travailleurs. Ces deux annonces sont issues des pistes de solution identifiées par les partenaires du marché du travail lors du Forum sur l’emploi au Québec qui a eu lieu le 13 février dernier.

Citations

« Notre objectif est de soutenir les petites et moyennes entreprises dans leurs démarches de diversification de marché en s’assurant que les travailleurs possèdent toutes les compétences requises pour participer à cette diversification et à l’expansion de l’entreprise. Cette nouvelle initiative est une autre façon de protéger les emplois et d’aider les entreprises à découvrir tous les horizons à l’international. On sort des sentiers battus et on répond aux besoins exprimés par les partenaires du marché du travail lors du Forum sur l’emploi au Québec. »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« Notre gouvernement est présent pour aider les entreprises dans la diversification de leurs exportations et pour développer les compétences du personnel dans l’atteinte de marchés mondiaux. C’est une excellente nouvelle pour les entreprises, les travailleuses et les travailleurs, et pour l’économie de chaque région du Québec. »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie

Faits saillants

  • Les entreprises de 5 à 199 employés seront priorisées.
  • Pour profiter de l’initiative, les entreprises sont invitées à communiquer avec un conseiller aux entreprises de Services Québec en composant le 1 (877) 644-4545.
  • Notons que le gouvernement a un plan en plusieurs étapes pour faire face à la situation relative à l’imposition de tarifs douaniers américains, dont celle de protéger les emplois et celle de diversifier les marchés.
    • Pour protéger les emplois, la ministre Champagne Jourdain a notamment annoncé la Formation pour la résilience et la compétitivité en emploi (FORCE). Le programme FRONTIERE vise à soutenir les entreprises du secteur manufacturier ou d’un secteur primaire aux prises avec des besoins de liquidités
    • Pour diversifier les marchés, le gouvernement du Québec a annoncé une série de mesures complémentaires, en plus de celle annoncée aujourd’hui, comme Panorama pour la diversification des marchés.
  • Consultez le site Québec.ca/tarifs-douaniers pour connaître tous les détails des programmes mis en place pour protéger l’économie du Québec. 

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Québec offre un répit supplémentaire aux entreprises québécoises touchées par les tarifs douaniers


 Publié le 10 mars 2025

Le ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, annonce une mesure d’assouplissement pour le remboursement des aides financières accordées dans le cadre des Fonds locaux d’investissement (FLI) afin d’appuyer les entreprises touchées par les bouleversements liés aux tarifs douaniers.

Les municipalités régionales de comté (MRC), qui sont responsables de la gestion des FLI, pourront offrir aux entreprises un répit de six mois pour le remboursement de leur aide financière. Ce délai de paiement vient s’ajouter à ceux déjà autorisés par les politiques d’investissement des MRC. Précisons que certains projets sont financés de manière complémentaire par les FLI et les Fonds locaux de solidarité (FLS). Dans ces cas, le répit sera octroyé conjointement par les deux fonds.

Citations :

« Notre gouvernement a mis en place des outils flexibles, comme les FLI, pour appuyer les entreprises d’ici, qui jouent un rôle central dans la vitalité économique de nos régions. Cette mesure d’assouplissement fait partie des actions entreprises pour protéger nos PME et notre économie en ces temps incertains. On est présents pour les aider afin qu’elles continuent de créer de la richesse partout au Québec, et on demeure toujours à l’écoute de leurs besoins. »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

« Les États-Unis nous ont plongés dans une période d’incertitude sans précédent. Les services de développement des MRC offrent un accompagnement personnalisé aux entrepreneurs, et cette mesure permettra de les soutenir via nos FLI et nos FLS. La force de notre économie repose sur la collaboration et la solidarité. »

Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités, maire de Sainte-Catherine-de-Hatley et préfet de la MRC de Memphrémagog

« C’est en période de turbulence économique que le mandat du réseau du Fonds de solidarité FTQ prend tout son sens. C’est pourquoi nous travaillerons avec le gouvernement du Québec, la Fédération québécoise des municipalités, les MRC et les gestionnaires de FLS pour atténuer les répercussions des tarifs douaniers américains sur les PME partout au Québec. »

Éric Desaulniers, directeur général des Fonds locaux de solidarité FTQ

Faits saillants :

  • Les FLI , qui sont sous la responsabilité du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, sont administrés par 101 MRC au Québec. Cet outil se veut suffisamment souple pour répondre aux besoins de financement des entreprises afin de favoriser la réalisation de leurs projets de démarrage, d’amélioration, de transformation, de croissance et d’expansion ainsi que de relève entrepreneuriale.
  • Depuis leur création, les FLI ont contribué au développement économique du Québec en générant les retombées évaluées suivantes :
    • près de 16 500 entreprises et entrepreneurs soutenus dans leur projet de démarrage, d’expansion et de relève entrepreneuriale;
    • plus de 170 000 emplois créés ou maintenus;
    • des investissements totalisant 644,1 millions de dollars.
  • Le réseau des FLS  a été instauré par le Fonds de solidarité FTQ et la Fédération québécoise des municipalités (FQM) en 1991. Les 98 FLS soutiennent notamment la réalisation de projets de démarrage, d’expansion et d’acquisition d’entreprises sur les territoires des MRC. Les entreprises ont ainsi accès à du financement par l’intermédiaire de spécialistes au service du développement économique local, soit dans les MRC ou les organismes délégués.
  • En 2017, le gouvernement du Québec a accordé 3,5 millions de dollars à la FQM pour faciliter et encourager l’implantation de FLS sur les territoires qui n’en disposaient pas. Depuis 2017, 26 FLS ont été créés et 25 d’entre eux ont bénéficié d’un apport financier de la FQM.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Création du Comité d’étude sur le respect de la Loi sur la laïcité de l’État


 Publié le 10 mars 2025

Tel que mandaté par le premier ministre, le ministre responsable de la Laïcité, Jean-François Roberge, annonce la création du Comité d’étude sur le respect des principes de la Loi sur la laïcité de l’État et sur les influences religieuses. Ce comité a pour mandat de dresser un portrait du respect de la laïcité et de la neutralité religieuse au sein des institutions de l’État et de faire des recommandations au gouvernement afin de renforcer la laïcité au Québec. Le comité documentera également le phénomène d’infiltration d’influences religieuses au sein des institutions.

Le comité sera dirigé conjointement par deux spécialistes en matière de laïcité : Mme Christiane Pelchat, avocate et ancienne présidente du Conseil du statut de la femme, et M. Guillaume Rousseau, avocat et professeur à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke. Le comité bénéficiera du soutien du Secrétariat à la réforme des institutions démocratiques, à l’accès à l’information et à la laïcité pour la réalisation de son mandat.

Concrètement, le comité aura comme mandat :

  • de dresser un portrait du respect des principes de la Loi sur la laïcité de l’État et de la Loi sur la neutralité au sein de l’État;
  • d’analyser les phénomènes présentant des obstacles à l’application effective de la Loi sur la laïcité de l’État et de la Loi sur la neutralité, dont celui des influences religieuses;
  • d’analyser les mesures qui ont été mises en place ailleurs dans le monde afin de consolider l’application des normes et des principes sur lesquels repose la laïcité de l’État;
  • de formuler des recommandations afin de contrer ces obstacles et de renforcer la laïcité des institutions étatiques en plus de préserver le modèle de laïcité choisi par le Québec.

Le rapport du comité devra être remis au gouvernement du Québec au plus tard le 20 août 2025.

Citations :

« La laïcité est une valeur fondamentale au Québec. Elle s’inscrit dans notre histoire et fait maintenant partie de notre identité comme nation. Cinq ans après l’adoption de la Loi sur la laïcité de l’État, le gouvernement veut avoir le portrait juste sur son application dans nos institutions. Lorsque des courants religieux mettent en danger les bases de la laïcité québécoise, le gouvernement du Québec doit documenter la question pour pouvoir ensuite prendre les moyens pour contrer les influences religieuses et faire respecter ses choix sociétaux. Nous sommes déterminés à aller plus loin pour faire évoluer notre modèle et pour protéger nos valeurs. Je remercie Mme Pelchat et M. Rousseau pour leur implication et je leur accorde toute ma confiance. »

Jean-François Roberge, ministre responsable de la Laïcité

« Je remercie le ministre, M. Jean-François Roberge, de sa confiance. Il y a maintenant 20 ans que je me penche sur la laïcité comme vecteur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Je suis encouragée par les progrès accomplis et heureuse de participer à la suite de l’évolution. »

Christiane Pelchat, avocate et ancienne présidente du Conseil du statut de la femme

« Je remercie le gouvernement pour sa confiance. J’ai l’intention de mettre mes connaissances et mes compétences de chercheur et de praticien à profit afin de faire un bilan le plus juste possible des lois 21 et 62 et de formuler des recommandations concrètes et réalistes pour renforcer notre laïcité. »

Guillaume Rousseau, avocat et professeur à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke

Faits saillants :

  • Le Québec a adopté la Loi sur la laïcité de l’État en 2019 et la Loi favorisant le respect de la neutralité religieuse de l’État et visant notamment à encadrer les demandes d’accommodements pour un motif religieux dans certains organismes en 2017.
  • La laïcité de l’État est le résultat de l’évolution du Québec en ce qui a trait à sa conception des relations entre l’État et les religions. Elle reflète son choix, légitime, à l’égard d’un modèle de laïcité qui lui correspond.

Lien connexe :

Comité d’étude sur le respect des principes de la Loi sur la laïcité de l’État et sur les influences religieuses

Chantier Davie à Lévis: 2 000 nouveaux emplois!


 Publié le 8 mars 2025

La Stratégie nationale de construction navale (SNCN) est un engagement à long terme visant à renouveler les flottes de navires de la Marine royale canadienne (MRC) et de la Garde côtière canadienne (GCC), à créer un secteur de la construction navale durable et à générer des retombées économiques pour la population canadienne.

L’honorable Jean-Yves Duclos, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et lieutenant du Québec, a annoncé aujourd’hui que le gouvernement du Canada a attribué un contrat de 3,25 milliards de dollars (taxes en sus) à Chantier Davie Canada Inc. (CDCI) pour la construction de l’un des futurs brise-glaces polaires de la GCC dans le cadre de la SNCN. Il s’agit d’un jalon important dans le renforcement de la souveraineté et de la sécurité du Canada dans l’Arctique. 

Dans le cadre de son plan de renouvellement de la flotte, la GCC fait l’acquisition de 2 brise-glaces polaires. L’autre brise-glace polaire est en cours de construction par Vancouver Shipyards de Seaspan. Ces navires renforceront la présence de la GCC dans l’Arctique et disposeront de capacités plus importantes et plus avancées que les 2 brise-glaces actuels les plus performants de la GCC.

Ces brise-glaces polaires plus grands et plus puissants assureront le maintien des opérations de la GCC à des latitudes plus nordiques pendant de plus longues périodes et permettront à sa flotte de mieux soutenir les peuples autochtones, de renforcer la sécurité dans l’Arctique, de faire progresser la science dans l’Extrême-Arctique et de mieux répondre aux urgences maritimes.

Chantier Davie construira ce navire à Lévis, au Québec. Pour en accélérer la production, Chantier Davie mettra également à contribution son chantier naval Helsinki Shipyard, en Finlande, détenu par des intérêts canadiens. L’expertise unique de la Finlande et son expérience dans la construction de brise-glaces polaires permettront une livraison plus rapide et moins coûteuse des navires canadiens; ainsi, ils seront plus rapidement prêts à fendre la glace. Ces investissements dynamisent l’industrie de la construction navale au Canada, par la création d’emplois bien rémunérés partout au pays ainsi qu’en améliorant nos partenariats à l’étranger en matière de défense et de sécurité.

L’annonce d’aujourd’hui a également permis au ministre Duclos de marquer officiellement le 15e anniversaire de la SNCN, qui joue un rôle majeur dans le renforcement de l’économie canadienne, ayant créé ou maintenu plus de 20 400 emplois de qualité pour la classe moyenne annuellement. Depuis 2010, les chantiers navals canadiens ont livré 8 grands navires et 34 petits navires à la MRC et à la GCC, tout en soutenant les flottes fédérales grâce à des travaux essentiels de réparation, de radoub et d’entretien.

L’Arctique fait partie intégrante du Canada, où vivent 150 000 Canadiennes et Canadiens et des générations de peuples autochtones. Grâce à des accords transformateurs comme le Pacte de collaboration sur les brise-glaces, signé en novembre dernier avec les États-Unis et la Finlande, et dans le cadre de la vision renouvelée pour la défense du Canada, Notre Nord, fort et libre, le Canada investit dans notre défense et sécurité collectives.

Le Canada continuera de travailler avec ses alliés pour protéger notre pays, notre continent et nos valeurs démocratiques.

Citations

« Aujourd’hui marque un jalon important dans notre engagement à renforcer les capacités maritimes de notre pays. Le contrat attribué à Chantier Davie Canada Inc. pour la construction d’un nouveau brise-glace polaire met en lumière notre volonté d’assurer une navigation sécuritaire et efficace dans les régions arctiques. Ce navire ultramoderne viendra non seulement renforcer notre flotte de brise-glaces, mais il soutiendra également la recherche scientifique essentielle ainsi que les efforts de protection de l’environnement, en plus de garantir la sécurité nationale dans l’Arctique. Nous sommes fiers de faire ce pas en avant dans le renforcement de notre infrastructure maritime pour protéger la souveraineté du Canada dans l’Arctique. »

L’honorable Jean-Yves Duclos
Ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et lieutenant du Québec

« L’annonce d’aujourd’hui est un jalon important dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale. Avec les brise-glaces de programme construits ici par Chantier Davie, les brise-glaces polaires renforceront la capacité de la Garde côtière canadienne dans l’Arctique et garantiront à nos membres des navires efficaces et modernes pour effectuer leur travail. »

L’honorable Diane Lebouthillier
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

« Le partenariat que nous venons de conclure avec Davie, au Québec, pour la construction de ce brise-glace polaire illustre bien l’engagement qu’a pris notre gouvernement de tout mettre en œuvre pour que la Garde côtière canadienne puisse continuer de protéger la souveraineté et les intérêts du Canada. Nous demeurons également déterminés à revitaliser l’industrie de la construction navale au Canada, à créer des emplois hautement rémunérés et à maximiser les retombées économiques dans l’ensemble du pays. »

L’honorable François-Philippe Champagne
Ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie

« Le chantier Davie continue de prendre de l’expansion! Ce sont 1 000 nouveaux emplois à Lévis, et autant chez nos fournisseurs partout au Québec. On parle d’un projet majeur qui va non seulement créer des emplois payants, mais aussi renforcer notre expertise en construction navale. Avec l’incertitude économique actuelle et les craintes concernant la protection de l’Arctique, on a besoin de projets comme celui-là pour solidifier notre avenir. Je tiens à remercier le gouvernement fédéral d’avoir agi rapidement dans ce dossier. »

François Legault
Premier ministre du Québec

« C’est un grand jour pour les travailleurs de la Davie et pour les gens de Lévis. On va fabriquer chez nous le brise-glace polaire le plus avancé au monde : le PolarMax! Comme député de Lévis, c’est la concrétisation de plusieurs mois de travail acharné. Créer des emplois (et de la richesse) chez nous est encore plus important avec l’incertitude économique actuelle. Avec le PolarMax, on va créer de beaux emplois et de la prospérité pour Lévis, la région de Chaudière-Appalaches et tout le Québec! »

Bernard Drainville
Ministre de l’Éducation, ministre responsable de la région de Chaudière-Appalaches et député de Lévis

« L’annonce d’aujourd’hui représente une véritable transformation. Le Canada mérite d’être félicité pour son partenariat avec Davie dans le cadre de ce projet novateur. Il est dans l’intérêt de tous les Canadiens de livrer un navire aussi unique dans les meilleurs délais. Les retombées économiques pour les Québécois s’en trouveront accélérées et les compétences de nos talentueux constructeurs de Lévis s’en trouveront renforcées. Dans un monde instable, nous pouvons et nous devons établir des collaborations en matière de construction navale avec des alliés de confiance comme la Finlande, afin de protéger nos intérêts communs. Si on ne le fait pas maintenant, alors quand le ferons-nous? »

James Davies
Président et chef de la direction, Chantier Davie Canada Inc.

Les faits en bref

  • La SNCN est un programme à long terme de plusieurs milliards de dollars qui vise à renouveler les flottes de la GCC et de la MRC afin que les organismes maritimes du Canada disposent des navires modernes dont ils ont besoin pour remplir leurs missions, tout en revitalisant l’industrie de la construction navale canadienne, en créant des emplois pour la classe moyenne et en maximisant les retombées économiques dans tout le pays.
  • Les chantiers navals et les entreprises du Québec jouent un rôle important pour répondre aux besoins du gouvernement fédéral en matière de construction navale.
  • Des contrats évalués à environ 4,5 milliards de dollars ont été attribués à des entreprises québécoises dans le cadre de la SNCN. Cela représente plus de 12 % de la valeur totale des contrats attribués dans le cadre de la stratégie. Ces contrats ont offert des possibilités considérables à long terme pour les travailleurs qualifiés de toute la province.
  • La GCC dispose actuellement de 18 brise-glaces de tailles et de capacités diverses, ce qui en fait la deuxième flotte de brise-glaces au monde.
  • Cette stratégie permet non seulement de faire progresser le partenariat entre le Canada et la Finlande dans le cadre de l’effort de collaboration en matière de brise-glaces (le Pacte de collaboration sur les brise-glaces), mais aussi de tirer parti de l’expertise finlandaise pour renforcer la capacité de construction navale au Canada.
  • En mai 2021, le Canada a annoncé l’acquisition de 2 nouveaux brise-glaces polaires dans le cadre de la SNCN.
  • Chantier Davie joue déjà un rôle essentiel dans le soutien des flottes canadiennes, ayant obtenu des contrats d’une valeur de plus de 2,8 milliards de dollars entre 2012 et 2023 pour divers types de travaux visant des navires pour la GCC, la MRC et Transports Canada.
  • Le 13 novembre 2024, le Canada a signé le Pacte de collaboration sur les brise-glaces avec les États-Unis et la Finlande afin d’intensifier la collaboration actuelle, de renforcer leurs industries de la construction navale et de permettre la production plus rapide de nouveaux équipements et de nouvelles capacités. Ces 3 pays clés de l’Arctique collaboreront plus étroitement pour inciter nos alliés et partenaires à répondre à la future demande mondiale de navires arctiques et polaires.
  • La Politique des retombées industrielles et technologiques du Canada s’applique au projet de brise-glaces polaires. Cette politique exige des entreprises qu’elles réalisent des investissements et exercent des activités commerciales au Canada d’une valeur équivalente à celle des contrats connexes.
  • La proposition de valeur de la SNCN s’applique au projet de brise-glaces polaires. Cette proposition exige que CDCI réinvestisse l’équivalent de 0,5 % de ses contrats liés aux brise-glaces dans 3 domaines prioritaires au profit de l’ensemble de l’industrie maritime canadienne : le développement des ressources humaines, l’investissement technologique et le développement industriel.

Liens connexes

Les gouvernements du Canada et du Québec s’allient pour conserver plus d’aires marines sur le territoire québécois


 Publié le 7 mars 2025

Aujourd’hui, M. Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada et M. Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs confirment leur volonté d’agrandir le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent à près de 4500 km2, ainsi que le territoire préliminaire à l’étude pour le projet de parc marin Anticosti-Mingan de près de 14 000 km2 qui sera soumis à des consultations. À terme, le réseau d’aires marines protégées au Québec atteindrait près de 19%.

Ces deux initiatives témoignent de l’efficacité de la collaboration et du leadership des gouvernements du Canada et du Québec en matière de conservation marine sur le territoire québécois, tout en reflétant une vision qui allie la conservation des milieux naturels, le renforcement de l’économie locale et régionale, ainsi que la préservation de l’accès à la nature pour les générations présentes et futures. 

Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent

La description officielle du nouveau territoire du parc marin sera déterminée sur la base de la proposition présentée en consultation publique. Le parc marin pourra donc avoir une superficie totale d’environ 4 500 km2, soit 3,6 fois sa taille actuelle, ce qui correspond à environ neuf fois la superficie de l’île de Montréal. À terme, ce parc marin permettra de protéger environ 2,9% des milieux marins du Québec.

L’agrandissement du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent rehaussera significativement la protection des écosystèmes de l’estuaire du Saint-Laurent qui abritent une biodiversité exceptionnelle, notamment plusieurs espèces de mammifères marins, d’oiseaux et de poissons. De nombreux habitats côtiers sensibles comme des marais maritimes seront désormais intégrés au parc marin. Ce projet contribuera également à l’économie régionale et à la mise en valeur du patrimoine du Saint-Laurent grâce à des activités de découverte et d’éducation et d’une offre touristique durable.

Territoire préliminaire à l’étude du projet de parc marin Anticosti-Mingan

Également, les ministres annoncent que le territoire préliminaire à l’étude du projet de parc marin Anticosti-‑Mingan pourrait couvrir près de 14 000 km2 d’un territoire situé principalement dans la portion marine entre la réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan et l’île d’Anticosti, ce qui représenterait 29 fois la superficie de l’île de Montréal.

Ce projet pourrait représenter un gain en conservation de 8,4 % en ce qui concerne la superficie marine protégée du Québec d’ici 2030. Lors des prochaines étapes, les gouvernements du Canada et du Québec rencontreront les acteurs du milieu concernés y compris les Premières Nations et les communautés côtières, les organisations régionales et municipales, les pêcheurs, les mariculteurs, les groupes de recherche et les entreprises locales, afin de recueillir leurs points de vue et leurs commentaires sur ce futur projet de conservation.

Citations

« L’agrandissement du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent est une étape cruciale pour la protection de la biodiversité marine au Québec. Avec le projet de parc marin Anticosti-Mingan, ces deux projets montrent l’engagement de notre gouvernement à protéger toujours plus de nos zones marines et côtières partout au pays. En 2015, moins de 1 % de ces milieux étaient protégés. Aujourd’hui, nous approchons les 17 %. Notre gouvernement est fier de travailler avec le gouvernement du Québec et les communautés autochtones pour protéger davantage de notre magnifique territoire pour les générations présentes et futures. »

L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada

« Non seulement ces deux initiatives sont-elles essentielles afin de mieux préserver la riche biodiversité du Saint-Laurent et celle du secteur d’Anticosti-Mingan, mais elles représentent aussi une belle occasion de mettre en valeur ces joyaux naturels uniques. En plus d’accroître les retombées socioéconomiques pour nos régions touchées par ces projets de conservation, nous rendons plus accessible la richesse de la vie marine au Québec, pour l’ensemble de la population. Notre gouvernement est très fier de la collaboration de l’ensemble des partenaires ainsi que des personnes et des organisations qui contribuent à la préservation de nos milieux marins. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs

Faits saillants 

  • Projet d’agrandissement du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent :
    • La consultation publique de l’automne 2024 a connu une excellente participation. Les participants pouvaient donner leur avis autant en ligne qu’en personne. Au total, 776 sondages ont été complétés, 45 mémoires ont été déposés et cinq événements consultatifs ont été tenus.
    • Le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent est une aire marine protégée créée en 1998 par l’adoption de lois fédérale et québécoise établissant un statut de protection conjoint. Il est cogéré par Parcs Canada, le MELCCFP et la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq).
    • La collaboration est la clé du succès de cette aire marine protégée. Le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent compte sur un comité de coordination composé de représentants des municipalités régionales de comtés riveraines du parc, de la Première Nation des Innus Essipit, de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk ainsi que de représentants des milieux de la science et de l’éducation. Le public et les intervenants concernés auront l’opportunité de continuer à contribuer au projet en exprimant leur vision du parc marin agrandi lors de l’exercice de révision du plan directeur qui sera entrepris dès que l’agrandissement sera officialisé.
    • Les avis recueillis lors des consultations publiques tenues à l’automne 2024 démontrent que le projet d’agrandissement fait consensus et que le territoire proposé bénéficie d’un appui très fort. Les ministres ont rendu public un rapport résumant l’ensemble des avis reçus dans le cadre des consultations publiques du projet d’agrandissement du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent. La connexion entre les deux rives de l’estuaire du Saint-Laurent, ainsi que l’inclusion de l’ensemble de l’habitat essentiel du béluga sont très bien accueillies.
    • Il sera officiellement agrandi après l’entrée en vigueur éventuelle d’un décret du Conseil des ministres du gouvernement du Québec et d’un décret du gouverneur en conseil pour le gouvernement du Canada.
  • Projet de parc marin Anticosti-Mingan :
    • Le territoire préliminaire à l’étude du projet de parc marin Anticosti-Mingan se distingue par sa richesse, tant sur le plan océanographique et écologique que culturel. La création d’une aire marine protégée permettrait de protéger le paysage maritime entre la réserve de parc fédéral de l’Archipel-de-Mingan et l’île d’Anticosti, sur laquelle se trouvent un parc national, une réserve de biodiversité et des réserves écologiques qui protègent le site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
    • Les limites du territoire préliminaire à l’étude proposées correspondent à la limite des hautes eaux, mais excluent tous les îlots et îles. Elles excluent également tous les aménagements maritimes existants, notamment les quais, les marinas et les ports dont les installations portuaires existantes, entre autres, à Havre-Saint-Pierre, Port-Menier et Baie-Johan-Beetz ne seraient pas incluses dans ce projet. Enfin, ce projet permettrait d’accorder un statut légal permanent de protection à la réserve de territoire aux fins d’aires protégées de Jacques-Cartier qui se superpose à un refuge marin.

Liens connexes 

Des repas sains pour les élèves québécois


 Publié le 7 mars 2025

Les programmes d’alimentation en milieu scolaire permettent de prévenir l’insécurité alimentaire, d’offrir des repas nutritifs aux enfants tout au long de l’année scolaire et de favoriser leur réussite éducative.

Aujourd’hui, le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et lieutenant du Québec, l’honorable Jean-Yves Duclos, au nom de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, l’honorable Jenna Sudds, et le ministre de l’Éducation du Québec, M. Bernard Drainville, ont annoncé la conclusion d’un accord entre des gouvernements du Canada et du Québec, respectueux des compétences exclusives du Québec en éducation, concernant le Programme national d’alimentation scolaire.

Dans le cadre de cet accord, le gouvernement du Canada versera près de 65,2 millions de dollars au cours des trois prochaines années en vue d’appuyer les programmes d’alimentation en milieu scolaire du gouvernement du Québec. L’accord reconnaît également la compétence exclusive du Québec en matière d’éducation. Ce financement du gouvernement fédéral permettra d’appuyer et de bonifier les services alimentaires en milieu scolaire au Québec, de même que de permettre à plus d’élèves québécois de recevoir des repas nutritifs et des collations saines à l’école, leur offrant ainsi une meilleure chance d’apprendre, de grandir et d’atteindre leur plein potentiel.

Citations

« Tous les enfants méritent d’apprendre, de grandir et de réaliser leur plein potentiel. Mais c’est difficile de faire cela quand on a faim. C’est pourquoi nous nous assurons que davantage d’enfants québécois reçoivent des repas nutritifs à l’école. Ainsi, ils pourront profiter de leur enfance et les parents pourront économiser sur leurs factures d’épicerie. Investir dans les familles, plus particulièrement dans nos enfants, c’est investir dans un avenir meilleur pour tous. »
– La ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, l’honorable Jenna Sudds

« Offrir des repas sains aux enfants, c’est investir dans leur avenir. En partenariat avec le gouvernement du Québec, nous franchissons une étape importante pour garantir que chaque élève ait accès à une alimentation de qualité, favorisant ainsi son apprentissage et son bien-être. Cette entente illustre notre engagement commun à soutenir les familles, à alléger leur fardeau financier et à offrir aux jeunes les meilleures conditions pour grandir et réussir. »
 – Le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et lieutenant du Québec, l’honorable Jean-Yves Duclos

« L’école existe pour les enfants. Nous avons le devoir de créer les conditions pour qu’ils aillent au bout de leur potentiel. Pour y arriver, on doit s’assurer qu’ils aient l’énergie nécessaire pour réussir chaque journée scolaire. C’est pourquoi le Québec a plus que doublé ses investissements dans l’alimentation scolaire au cours des dernières années. L’entente que nous signons aujourd’hui avec le gouvernement canadien nous permettra d’offrir des repas à encore plus d’élèves. Une bonne alimentation, c’est une meilleure concentration, une plus grande motivation et, ultimement, une meilleure réussite scolaire! »
– Le ministre de l’Éducation du Québec, monsieur Bernard Drainville

« Cette entente avec le gouvernement du Québec est un investissement important dans le bien-être de nos enfants. Il favorisera la réussite des enfants tout en offrant à nos agriculteurs qui travaillent dur de nouveaux marchés pour leurs aliments nutritifs et sains. C’est une situation gagnante pour tout le monde. »
– Le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, l’honorable Lawrence MacAulay

« Le gouvernement du Québec est satisfait de la conclusion de cette entente qui lui assure d’obtenir sa juste part de l’enveloppe fédérale destinée à l’aide alimentaire scolaire. La réussite scolaire des enfants passe notamment par un accès à une alimentation saine et équilibrée. Nous continuerons ainsi d’offrir le soutien et les services nécessaires à l’épanouissement et au développement des enfants du Québec. »
– Le ministre de la Justice et ministre responsable des Relations canadiennes, monsieur Simon Jolin-Barrette

Faits en bref

  • Dans la foulée des accords récemment conclus avec Terre-Neuve-et-Labrador, le Manitoba, l’Ontario, l’Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest, le Québec est le plus récent gouvernement à avoir conclu un accord avec le gouvernement du Canada pour que les enfants puissent avoir accès à des repas nutritifs dans les écoles. Le gouvernement fédéral continuera de travailler de concert avec l’ensemble des provinces, des territoires, des partenaires autochtones et des intervenants pour les enfants au Canada aient accès à des aliments sains à l’école et puissent atteindre leurs plein potentiel.
  • En 2024-2025, le Québec a investi 65,1 millions de dollars dans l’aide alimentaire en milieu scolaire :
    • 44,1 millions de dollars sont alloués à la mesure « Aide alimentaire » pour offrir des déjeuners, des dîners ou des collations à ceux qui en ont besoin durant leur présence à l’école ou au service de garde, en 2024-2025.
    • Dans le cadre de cette mesure, 2 232 écoles ont offert de l’aide alimentaire, sur un total de 2 356 écoles. Ainsi, 711 315 élèves sur un total de 1 018 701 élèves ont bénéficié d’aide alimentaire dans ces écoles en 2023-2024.
    • 15 millions de dollars sont octroyés au Club des petits déjeuners. 10,7 millions de repas ont été servis en 2023-2024 dans 461 écoles permettant la distribution de repas à 75 848 élèves. 
    • 5,4 millions de dollars sont accordés à La Cantine pour tous. L’organisme a été présent dans 106 écoles, ce qui a permis de servir au moins un repas à 12 559 élèves au cours de l’année scolaire 2023-2024, pour un total de 691 375 repas servis.
    • 0,6 million de dollars est alloué aux commissions scolaires crie et Kativik pour de l’aide alimentaire en contexte scolaire, en 2024-2025.
  • L’investissement de 1 milliard de dollars sur cinq ans prévu dans le budget de 2024 comprend un financement fondé sur les distinctions pour les membres des Premières Nations vivant dans une réserve ainsi que pour les Inuit, les Métis et les signataires de traités modernes et d’ententes sur l’autonomie gouvernementale. Le gouvernement du Canada collabore d’ailleurs directement avec ses partenaires autochtones à la mise en œuvre de ce financement, dont les détails seront dévoilés ultérieurement.
  • Outre le Programme national d’alimentation scolaire, le gouvernement fédéral a lancé le Fonds pour l’infrastructure alimentaire scolaire en septembre dernier. Ce fonds permettra de verser plus de 20 millions de dollars à des organismes sans but lucratif pour les aider à investir dans l’infrastructure et l’équipement appuyant les programmes d’alimentation dans les écoles de partout au Canada.
  • Les familles participantes ayant deux enfants d’âge scolaire peuvent économiser en moyenne 800 dollars par année. C’est une économie sur les factures d’épicerie pour les familles et des repas à l’école pour les enfants. C’est une mesure qui aidera les enfants à apprendre, à grandir et à connaître le meilleur départ possible dans la vie.

Liens connexes

Nourrir la relève : Programme national d’alimentation scolaire du Canada
Politique nationale d’alimentation scolaire
Rapport « Ce que nous avons entendu »
Budget de 2024 : Une chance équitable pour chaque génération
Données sur l’aide alimentaire à l’école

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