1,5 M$ pour intensifier l’innovation dans la filière de l’aluminium


 Publié le 24 mars 2025

La députée de Chicoutimi, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, au nom de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Mme Christine Fréchette, le député de Jonquière, M. Yannick Gagnon, et le député de Dubuc, M. François Tremblay, annoncent l’attribution de 1,5 million de dollars à la Société de la Vallée de l’aluminium (SVA).

Cet investissement appuiera la croissance des entreprises du secteur de la transformation de l’aluminium et des équipementiers de la Vallée de l’aluminium, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il permettra à la SVA de réaliser un ensemble de projets, évalués à près de 1,9 million de dollars, selon trois axes d’intervention : stimuler l’investissement et accélérer le virage 4.0; miser sur l’innovation et l’aluminium vert du Québec; utiliser l’aluminium d’ici et renforcer la filière.

Parmi ces projets, soulignons :

  • l’évaluation de l’intégration des entreprises de la Vallée de l’aluminium dans la filière hautement innovante de l’électrification;
  • la création d’une alliance avec un centre de recherche pour faciliter l’accès aux technologies émergentes;
  • le maillage entre les entreprises de la Vallée de l’aluminium et des entreprises internationales en vue de favoriser la réalisation de projets d’exportation.

Citations :
« Dans le contexte actuel, l’annonce d’aujourd’hui démontre toute l’importance de l’aluminium avec les usines et les barrages au Saguenay, de Chicoutimi à Jonquière en passant par Laterrière, La Baie, Alma et le Lac-Saint-Jean. L’aluminium est une source de fierté pour la population saguenéenne et jeannoise, et pour tout le Québec. Notre engagement envers la SVA, un partenaire précieux pour les entreprises de l’industrie et notre gouvernement, ne fait que le prouver. »

Andrée Laforest, députée de Chicoutimi, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

« L’aluminium compte parmi les atouts solides du Québec sur lesquels nous devons miser pour protéger notre économie et prospérer. L’imposition de tarifs douaniers qui plombe le secteur n’aura pas raison de nous. Nous déployons et allons continuer de déployer les efforts nécessaires pour assurer la croissance et la compétitivité de cette filière stratégique, qui produit 75 % de tout l’aluminium primaire en Amérique du Nord. Pour y arriver, nous avons besoin du soutien de tous les acteurs, dont la SVA, qui joue un rôle moteur pour la filière et que nous sommes fiers d’appuyer aujourd’hui avec un investissement de 1,5 million de dollars. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« En cette période de grande mouvance, il faut plus que jamais s’unir et s’entraider pour que le Québec puisse continuer de se distinguer par son savoir-faire et ses avancées technologiques, ici comme à l’international. Je suis très fier que notre gouvernement investisse dans le secteur de l’aluminium. C’est Jonquière, la région et tout le Québec qui y gagnera! »

Yannick Gagnon, député de Jonquière

« Notre région occupe une position stratégique dans la production et la transformation de ce métal au Canada, en Amérique du Nord et dans le monde. Chaque jour, des centaines d’intervenants québécois de divers domaines unissent leur talent au profit de nouvelles utilisations de notre aluminium vert. Je salue le travail décisif réalisé par l’équipe de la SVA et de nos valeureux travailleurs en ce sens. »

François Tremblay, député de Dubuc

« Ce soutien gouvernemental permettra à la SVA de continuer à stimuler l’innovation à travers toute la chaîne de valeur, tout en favorisant la croissance des entreprises de transformation de l’aluminium et des équipementiers. Nous accueillons avec enthousiasme le renouvellement de la confiance placée en nous. Savoir-faire et innovation sont au cœur de la Vallée de l’aluminium. Osez l’aluminium! »

Lilianne Savard, directrice générale de la Société de la Vallée de l’aluminium

Faits saillants :

  • La SVA  vise à contribuer à la création et à la croissance des entreprises de transformation de l’aluminium et de fabrication d’équipements spécialisés en vue de créer de la richesse dans la Vallée de l’aluminium, au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
  • La SVA est l’organisme hôte du créneau d’excellence Transformation de l’aluminium , mis en place dans le cadre de la démarche ACCORD avec comme objectif que la Vallée de l’aluminium soit reconnue en tant que pôle attractif et innovant en matière de transformation de l’aluminium et de fabrication d’équipements spécialisés.
  • Rappelons que le Plan budgétaire de mars 2024 prévoit 31 millions de dollars pour poursuivre le développement du secteur de l’aluminium au Québec.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Inauguration de l’école primaire du Grand-Duc à Sainte-Brigitte-de-Laval 


 Publié le 24 mars 2025

Le Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries (CSSPS)  a inauguré cet après-midi l’école primaire du Grand-Duc, la quatrième école de nouvelle  génération sur son territoire.  

L’événement a réuni le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, le député de Montmorency,  M. Jean-François Simard, la mairesse de Sainte-Brigitte-de-Laval, Mme France Fortier, des  élèves, des membres du personnel ainsi que plusieurs partenaires et collaborateurs.  

Cette nouvelle école représente un investissement significatif dans le présent et l’avenir des  jeunes, notamment par ses espaces pédagogiques flexibles, son environnement lumineux et son  site enchanteur.  

La construction de cette école de nouvelle génération a débuté en juin 2022 et son ouverture a  eu lieu à la rentrée scolaire 2024-2025.  

En 2020, un montant de 25,7 millions de dollars a été accordé par le ministère de l’Éducation,  dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2020-2030 (PQI). Ce montant a été bonifié  en 2022 pour atteindre 33,2 millions de dollars pour ce projet. 

Citations : 

« Je suis très content de participer à l’inauguration de la nouvelle école primaire du Grand-Duc.  Avec ses espaces modernes et accueillants, je suis convaincu que c’est un environnement où les  élèves se sentiront bien et dans lequel ils pourront apprendre et atteindre leur plein potentiel. Je  suis fier que notre gouvernement ait investi plus de 33 millions de dollars pour la réalisation de ce  projet important pour les familles et les jeunes de Sainte-Brigitte-de-Laval. Cela démontre que  l’éducation est notre priorité. Félicitations et merci à tous ceux qui ont contribué à la construction  de cette belle école! » 

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière Appalaches 

« Jamais aucun gouvernement n’a autant investi à Sainte-Brigitte-de-Laval que notre  gouvernement. » 

Jean-François Simard, président de la Commission des finances publiques et député de  Montmorency

« L’école primaire du Grand-Duc marque une étape importante pour notre communauté, car elle  reflète notre croissance dynamique et notre engagement envers l’éducation. Nichée au cœur de  notre magnifique paysage montagneux, elle offre à nos enfants un environnement  d’apprentissage exceptionnel, propice à leur réussite académique, mais aussi à leur  développement personnel et leur bien-être. Je suis fière de voir notre ville offrir des opportunités  éducatives d’aussi grande qualité, favorables à l’épanouissement des jeunes familles qui  choisissent de s’établir chez nous. »  

France Fortier, mairesse de Sainte-Brigitte-de-Laval 

« L’école du Grand-Duc offre un cadre d’apprentissage stimulant où l’innovation et l’ouverture se  conjuguent depuis la rentrée. Ses espaces adaptés et collaboratifs favorisent la réussite éducative  ainsi que l’épanouissement et le bien-être de tous. Le cheminement scolaire et personnel sera  certainement marqué d’expériences nouvelles et de découvertes. Je tiens à exprimer ma grande  reconnaissance à toutes les personnes concernées pour ce succès collectif. » 

Marie-Claude Asselin, directrice générale du Centre de services scolaire des Premières Seigneuries 

À propos de l’école  

L’école a une superficie de 6 521 mètres carrés. Elle est composée de 23 classes et peut accueillir  jusqu’à 552 élèves. Son espace commun lumineux peut servir à diverses activités  d’apprentissage. Elle est également dotée de plusieurs espaces collaboratifs, d’un mobilier  flexible et d’un gymnase double.  

Les écoles de nouvelle génération sont des établissements conçus en concordance avec les  nouvelles méthodes d’enseignement et mettent de l’avant la cocréation citoyenne. Il s’agit d’un  processus de conception intégré (PCI) par lequel les décisions concernant les espaces de vie et  les installations sont prises par des utilisateurs de nos écoles, offrant ainsi à chacun la possibilité  de participer activement à la configuration de notre environnement éducatif.  

Pour en savoir plus sur les caractéristiques de l’école, consultez la Fiche d’information ci dessous.  

Choix du nom et du logo de l’école 

Le nom « du Grand-Duc » a été proposé par Louis-Philippe Gosselin, et choisi à la suite du  concours du CSSPS. Il reflète la beauté de la nature et le respect de l’environnement partagés  par la population de la municipalité.  

Le Grand-Duc, un hibou qui réside souvent près de son lieu de naissance, incarne un profond  sentiment d’appartenance et de retour aux racines, tout comme l’école aspire à renforcer les liens  entre les élèves et leur communauté locale.  

Un comité a collaboré à la création du logo de l’école et il est fier de profiter de cette inauguration  pour le dévoiler. Celui-ci est basé notamment sur les valeurs de l’école : l’ouverture d’esprit,  l’interdépendance, la coresponsabilité environnementale et l’innovation. 

Œuvre d’art de l’école  

L’œuvre originale de Marie-Fauve Bélanger, conçue pour s’intégrer à la nouvelle école, est une  œuvre monumentale tridimensionnelle morcelée. Cette installation, intitulée Nimbus, se déploie  en suspension au plafond et en continuité sur le grand mur de l’espace des dîneurs (voir photo ci dessous).  

L’œuvre, aérienne et audacieuse, se compose de six sculptures de formes abstraites et  organiques en matériaux laminés (bois naturel de tilleul, de noyer cendré, contreplaqué et  acrylique coloré transparent) qui sont reliées par des tiges d’aluminium cintrées. L’ensemble, qui  présente une facture artistique à la fois contemporaine et naturelle, est en parfaite résonance avec  le concept architectural de la nouvelle école du Grand-Duc. L’artiste s’est inspirée de la nature et  du paysage. Son œuvre fait référence à l’eau de la rivière et de la pluie.  

Innovation collaborative – Plus de 21 M$ pour soutenir les regroupements sectoriels de recherche industrielle du Québec


 Publié le 24 mars 2025

Le ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, annonce le renouvellement du financement destiné à soutenir le fonctionnement des neuf regroupements sectoriels de recherche industrielle (RSRI), les grands catalyseurs d’innovation du Québec.

Au total, c’est un financement de plus de 21 millions de dollars qui sera partagé entre :

  • le Consortium québécois sur la découverte du médicament (CQDM);
  • le Centre québécois de recherche et de développement de l’aluminium (CQRDA);
  • le Consortium de recherche et d’innovation en aérospatiale au Québec (CRIAQ);
  • le Consortium de recherche et d’innovation en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ);
  • le Consortium de recherche et d’innovation en transformation métallique (CRITM);
  • le Consortium de recherche industrielle et d’innovation en technologies médicales du Québec (MEDTEQ+);
  • le Consortium d’innovation en énergie électrique (InnovÉÉ);
  • le Pôle de recherche et d’innovation en matériaux avancés au Québec (PRIMA);
  • et le Partenariat de recherche orientée en microélectronique, photonique et télécommunications (PROMPT).

Grâce à l’appui de notre gouvernement, les RSRI continueront de soutenir la recherche collaborative en combinant le développement technologique des entreprises avec la recherche réalisée dans les établissements du Québec toujours dans le but de développer les secteurs stratégiques de l’économie québécoise.

Citations :

« Notre gouvernement est fier de renouveler sa confiance envers les RSRI, qui jouent un rôle essentiel dans le déploiement de la Stratégie québécoise de recherche et d’investissement en innovation en connectant tous les acteurs du cycle de l’innovation. Au cours des cinq dernières années, les collaborations menées par les RSRI ont engendré des retombées de plus de 1 milliard de dollars et contribuent de manière significative à la croissance économique du Québec. »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

« Nous remercions le gouvernement du Québec pour son soutien constant, qui permet aux entreprises d’innover, de prendre des risques et de renforcer leur compétitivité. Dans le contexte politique actuel, l’innovation est plus que jamais un levier essentiel pour assurer l’avenir économique du Québec. En favorisant le maillage entre la recherche et l’industrie et en appuyant des projets d’innovation collaborative, nous, les RSRI, accélérons l’implantation de solutions concrètes qui stimulent la croissance, créent des emplois et soutiennent le développement durable des secteurs stratégiques. Grâce à cette collaboration, près de 770 entreprises peuvent accéder chaque année à un cadre propice à l’innovation, à l’expérimentation et à l’adaptation rapide, leur permettant de relever les défis d’un marché mondial en constante évolution. »

Diane Gosselin, présidente-directrice générale (PDG) du CQDM, Gilles Déry, PDG du CQRDA, Guillaume Côté, PDG du CRIAQ, Geneviève Mathieu, PDG du CRIBIQ, Jean-François Pouliot, directeur général (DG) du CRITM, Thierry St-Cyr, PDG d’InnovÉÉ, Annie-Kim Gilbert, PDG de MEDTEQ+, Marie-Pierre Ippersiel, PDG de PRIMA et Liette Lamonde, DG de PROMPT

Un plan d’action concret pour dynamiser les Îles-de-la-Madeleine


 Publié le 24 mars 2025

Mme Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, est fière de dévoiler le Plan d’action des Îles-de-la-Madeleine, qui s’inscrit dans le cadre de la Stratégie gouvernementale pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires 2025-2029annoncée le 4 février dernier. Il se veut une réponse concertée du gouvernement aux priorités des personnes élues au niveau municipal pour leur collectivité.

Ce plan vise à permettre aux acteurs gouvernementaux d’orienter leurs actions, leurs interventions et leurs efforts afin de répondre aux priorités des Madeliniennes et des Madelinots. Diverses actions seront mises de l’avant pour faire face aux défis auxquels la région est confrontée, comme l’économie, les changements climatiques, la disponibilité des logements, la vitalisation ou encore les transports. Au total, plus d’une vingtaine d’actions seront déployées.

Rappelons que les priorités pour la région sont les suivantes :

  • Favoriser l’accès au logement, la mixité des types d’habitation, la densification de l’habitat et la mobilité durable.
  • S’engager dans l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques et améliorer la résilience individuelle et collective.
  • Assurer et renforcer les liens de communication et de transport fiables et abordables.
  • Développer un milieu de vie dynamique, inclusif et accueillant, en assurant la vitalité de l’ensemble du territoire.
  • Diversifier l’économie et soutenir l’optimisation des organisations.

Mise en œuvre du Plan

Pour une première fois, c’est la Conférence administrative régionale (CAR) des Îles-de-la-Madeleine qui est chargée de coordonner la mise en œuvre de la réponse gouvernementale aux priorités régionales. Il lui incombera d’en assurer le suivi et de mobiliser les partenaires. La CAR a pour mandat de s’assurer que les attentes des personnes élues et des acteurs socioéconomiques sur le plan local trouvent écho dans les politiques, les stratégies et les interventions gouvernementales lorsqu’il est question de vitalité du territoire. Pour ce faire, elle misera sur la concertation entre les ministères et les organismes du gouvernement et la cohérence de leurs actions à l’échelle de la région.

La CAR se compose d’une personne responsable de la région pour chaque ministère et organisme et elle est présidée par la directrice régionale du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). La présidente soutient aussi la ministre responsable de la région.

La Stratégie et ses mécanismes de mise en œuvre, à savoir la Feuille de route et les plans d’action régionaux, sont le fruit de plusieurs mois de collaboration entre les ministères et organismes qui y ont inscrit des engagements. Ce travail a été réalisé avant l’imposition de tarifs douaniers par les États-Unis. Au Québec, certains secteurs, tels l’aluminium, l’acier, l’aérospatiale, le bois d’œuvre et les mines, sont plus vulnérables que d’autres. La vitalité de nos territoires pourrait être affectée. Le gouvernement du Québec a déjà mis en place différentes mesures pour venir en aide aux entreprises québécoises. Des actions pourraient être ajoutées aux mécanismes de mise en œuvre de la Stratégie selon l’évolution de la situation.

Citations :

« L’engagement et la mobilisation de tous les partenaires sont primordiaux afin d’assurer la vitalité des territoires. Le Plan d’action constitue un véritable levier qui permettra de mieux guider tous les acteurs qui travaillent en synergie pour contribuer au développement local et régional des Îles-de-la-Madeleine. Sans aucun doute, des projets porteurs verront le jour au cours des prochaines années et auront des retombées positives pour toutes les communautés locales. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales

« Notre gouvernement démontre encore une fois sa volonté d’aller toujours plus loin pour mettre de l’avant des solutions efficaces afin de maximiser le bien-être ainsi que le sentiment d’appartenance de la communauté. Nous continuons d’être innovants en matière de développement local et régional afin de répondre aux priorités des personnes élues et des acteurs régionaux. C’est un engagement ferme de notre part : nous allons rendre la région encore plus forte, prospère et durable! »

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

Construction de 69 logements sociaux et abordables pour des aînés en légère perte d’autonomie à Trois-Rivières


 Publié le 21 mars 2025

Le gouvernement du Québec, la Ville de Trois-Rivières et l’organisme Accès Logement Trois-Rivières ont souligné aujourd’hui le début du chantier de transformation de l’ancien couvent des Filles de Jésus de Kermaria, qui permettra d’abriter 69 logements sociaux et abordables destinés à des personnes âgées en légère perte d’autonomie à Trois-Rivières. Le projet de la Résidence Kermaria représente un investissement de près de 32,9 M$.

Cette annonce a été faite par le député de Trois-Rivières, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, au nom de la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, en présence du maire de Trois-Rivières, M. Jean Lamarche, et du président de l’organisme Accès Logement Trois-Rivières, M. Jean Branchaud.

Le gouvernement du Québec contribue à ce chantier pour près de 18,8 M$ par l’entremise, entre autres, de la Société d’habitation du Québec (SHQ), qui garantit également le prêt hypothécaire contracté par l’organisme. Pour sa part, la Ville de Trois-Rivières accorde à l’organisme près de 1,4 M$, en plus de consentir un crédit de taxes d’une durée de 20 ans.

Citations :

« Voilà un bel exemple des efforts concrets que nous déployons pour qu’un plus grand nombre de Québécois puisse vivre dans un milieu de vie de qualité. L’implication de notre gouvernement permettra à des personnes âgées en légère perte d’autonomie de bénéficier d’un logement abordable et sécuritaire. C’est encore une fois la preuve que nos investissements touchent toutes les régions du Québec et toutes les clientèles en quête d’un logement abordable. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation

« La qualité de vie des personnes aînées est l’une de mes priorités. La revitalisation de cet ancien couvent en logements sociaux et abordables pour nos aînés à Trois-Rivières est un projet que je suis depuis ses débuts. Je salue cette initiative de l’organisme Accès Logement Trois-Rivières qui n’a ménagé aucun effort pour que nous puissions aujourd’hui annoncer le début des travaux. Je veux aussi remercier la congrégation des Filles de Jésus de Kermaria, qui assure une présence depuis le 19e siècle à Trois-Rivières et est bien connue pour son œuvre dans le domaine de l’éducation et des soins aux personnes malades en Maurice. J’ai bien hâte de voir le résultat final ! »

Jean Boulet, député de Trois-Rivières, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie

« Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont participé à la conception de ce projet qui améliorera les conditions de vie de plusieurs personnes aînées à Trois-Rivières. Votre initiative contribue à la concrétisation d’un engagement fort de notre gouvernement, soit l’amélioration des modèles d’hébergement au Québec. Vous permettrez à des personnes aînées de vivre dans des environnements sains, sécuritaires, abordables et accessibles. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides

« Dans l’optique de remédier à la crise du logement et de proposer des solutions abordables, la Ville de Trois-Rivières est fière d’apporter son soutien au projet de construction de 69 logements sociaux pour personnes âgées de la Résidence Kermaria, par une contribution financière et un crédit de taxes. Ce bâtiment, qui présente un intérêt patrimonial significatif, illustre parfaitement les efforts concrets investis dans la revitalisation de notre communauté. »

Jean Lamarche, maire de Trois-Rivières

« Après sept ans de travaux acharnés, nous en sommes venus à la réalisation concrète de ce projet. Merci au conseil d’administration et au réseau des Habitations populaires du Québec pour leur ténacité. Nous allons pérenniser cet immeuble pour de nombreuses décennies et grâce à nos partenaires, nous conserverons un des plus prestigieux bâtiments religieux de Trois-Rivières tout en aidant notre collectivité trifluvienne. »

Jean Branchaud, président de l’organisme Accès Logement Trois-Rivières

100 logements sociaux et abordables supplémentaires pour aînés autonomes à Mascouche


 Publié le 20 mars 2025

Les gouvernements du Québec et du Canada, de concert avec l’organisme Mission Unitaînés, sont fiers d’annoncer que leur partenariat dépassera les attentes initiales en matière de logements pour aînés autonomes. Alors qu’il était prévu de construire 10 immeubles de 100 logements dans 10 villes du Québec, voilà qu’un 11e projet verra le jour à Mascouche. Le nombre de logements sociaux et abordables à construire est ainsi porté à 1 100, et ce, en fonction de la même enveloppe budgétaire.

L’immeuble de 100 logements qui sera bâti à Mascouche représente un investissement gouvernemental de 21,5 M$, auxquels s’ajoutent la contribution de la Ville de Mascouche qui cédera le terrain et offrira certains congés de taxes et coûts de raccordements. Un don philanthropique offert par M. Luc Maurice vient compléter le montage financier.

Le chantier devrait être complété au printemps 2026. Au terme des travaux, c’est l’Office municipal d’habitation de la Rive Nord (OMHRN) qui assurera la gestion de l’immeuble et la sélection des personnes qui y résideront. L’OMHRN assurera, de plus, le maintien du bâtiment à l’aide d’un fonds de prévoyance de 500 000 $ offert par Mission Unitaînés. Le coût mensuel d’un loyer sera fixé à environ 650 $ pour un studio et 1 000 $ pour un logement de deux chambres, chauffé et éclairé, incluant les services de télécommunication et les électroménagers.

C’est la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, en compagnie de l’adjoint parlementaire du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et député de Masson, M. Mathieu Lemay, qui en font l’annonce. Ils sont accompagnés du premier vice-président de l’Union des municipalités du Québec et maire de Mascouche, M. Guillaume Tremblay, de la présidente-directrice générale de Mission Unitaînés, Mme Caroline Sauriol, et de la directrice de l’Office municipal d’habitation de la Rive Nord, Mme Isabelle Couture.

Citations :

« Nous savons qu’il est important pour les personnes âgées de pouvoir vivre de manière autonome auprès de leur famille et de leurs amis. Le partenariat entre Mission Unitaînés et les municipalités, soutenu par le financement du gouvernement du Canada et du gouvernement du Québec, permettra à davantage d’aînés de profiter d’un environnement sûr et stable, et ce, dans leur communauté ».

L’honorable Nathaniel Erskine-Smith, ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités

« Je l’ai dit souvent : il faut innover pour construire plus et mieux, surtout en contexte de crise du logement. J’étais convaincue que le partenariat avec Mission Unitaînés porterait fruit et aujourd’hui, je me réjouis d’annoncer que les attentes initiales seront dépassées. Cette collaboration avec l’organisme Mission Unitaînés est la preuve que notre gouvernement agit concrètement, de pair avec notre partenaire fédéral et les municipalités, pour mieux loger nos aînés au Québec. Ce projet était ambitieux et il continue de m’emballer, car il mobilise l’expertise des parties prenantes pour construire des logements de qualité et abordables dans des délais très rapides. Je suis résolue à livrer des résultats pour tous les Québécoises et les Québécois. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation et députée de Bertrand

« Aujourd’hui, grâce à l’engagement et à la collaboration entre les gouvernements provincial, fédéral et municipal ainsi que notre partenaire Mission Unitaînés, nous franchissons une étape importante dans l’amélioration des conditions de vie des aînés. Ce projet de 100 logements abordables à Mascouche est une preuve tangible de notre volonté de bâtir des communautés inclusives et solidaires, où chacun, peu importe son âge, puisse vivre dans la dignité et en sécurité. Nous continuerons à travailler ensemble pour offrir aux aînés du Québec les conditions de vie qu’ils méritent. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la santé et ministre responsable de la région des Laurentides

« Je suis honoré d’annoncer que le 11e des 10 projets d’habitation de Mission Unitaînés verra le jour à Mascouche! Cet immeuble permettra à notre communauté de compter sur un nouveau milieu de vie abordable pour aînés autonomes d’ici l’été 2026. Je tiens à remercier l’engagement de tous les partenaires pour leur collaboration exceptionnelle dans ce projet qui répond aux demandes de notre communauté et, particulièrement, à saluer le don philanthropique de M. Luc Maurice. Nous franchissons, une fois de plus, une étape importante dans la bonification de l’offre de logements abordables dans notre région. »


Mathieu Lemay, adjoint parlementaire du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et député de Masson

« Nous sommes fiers d’accueillir ce projet à Mascouche puisqu’il s’aligne parfaitement avec notre engagement à bonifier l’offre de logements sociaux et abordables sur notre territoire. Notre objectif est clair : permettre à chacun de trouver un toit répondant à ses besoins et respectant ses moyens. C’est dans cette optique que la Ville de Mascouche a été la première à créer, en 2023, un fonds dédié au logement, qui a notamment servi à acquérir le terrain pour ce projet. Je tiens à saluer la contribution de M. Maurice, de l’équipe d’Unitaînés et de l’ensemble des partenaires qui permettront à des aînés à faible revenu de bénéficier d’un milieu de vie de qualité, dans un secteur avec des services de proximité. »

Guillaume Tremblay, premier vice-président de l’Union des municipalités du Québec et maire de Mascouche

« Ce projet incarne parfaitement l’engagement que j’ai pris d’améliorer le bien-être des aînés en leur offrant un environnement où ils se sentent en sécurité, libres et heureux. Je suis ravi d’apporter mon expertise à ce projet novateur. Nous sommes particulièrement fiers d’avoir dépassé les objectifs initiaux grâce à une collaboration exceptionnelle de toute une équipe assemblée pour ce projet innovant. Je tiens à exprimer ma gratitude envers tous ceux qui participent à cette initiative ambitieuse, permettant ainsi sa réalisation rapide au bénéfice des aînés moins favorisés. »

Luc Maurice, président du conseil d’administration de Mission Unitaînés

« Nous sommes ravis de faire partie de cette collaboration avec la Ville de Mascouche et Mission Unitaînés dans ce nouveau projet. Cette initiative vise à permettre à notre population d’avoir accès à des immeubles de qualité et à faible coût. Cette aventure prometteuse marque le début d’une nouvelle ère pour notre Ville. Merci à tous nos partenaires pour leur confiance et leur engagement. Nous sommes impatients de voir les résultats positifs de ce projet ambitieux. »

Isabelle Couture, directrice générale de l’Office municipal d’habitation de la Rive Nord

Laïcité dans les écoles : Le ministre Drainville dépose un projet de loi


 Publié le 20 mars 2025

Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, a déposé aujourd’hui son projet de loi pour renforcer la laïcité dans les écoles publiques du Québec. À la suite des dérives rapportées dans plusieurs écoles au cours des derniers mois, ce projet de loi vise à assurer que les écoles restent des lieux d’apprentissage sains, sécuritaires et laïques pour tous les élèves. Pour ce faire, plusieurs mesures concrètes seront mises en œuvre afin d’assurer un environnement scolaire conforme aux valeurs québécoises.

L’égalité entre les femmes et les hommes : une valeur fondamentale

Le projet de loi intègre à la mission de l’école, des centres de services scolaire (CSS) et des commissions scolaires, les valeurs fondamentales que sont l’égalité femmes-hommes et la laïcité de l’État. Tout le personnel devra respecter ces principes et adopter une conduite exempte de considérations religieuses.

Les élèves auraient également le devoir de respecter ces valeurs, ce qui contribuerait à créer un environnement scolaire sans violence, sans intimidation et exempt de racisme et de discrimination. Ces obligations seraient d’ailleurs inscrites clairement dans les règles de conduite de l’école (code de vie).

Toutes les matières respectées dans toutes les écoles

Afin de garantir une éducation de qualité à tous les élèves, le gouvernement propose de mettre en place de nouveaux mécanismes pour mieux encadrer l’enseignement et ainsi s’assurer que toutes les matières sont enseignées, et ce, dans toutes les écoles. Pour ce faire, chaque CSS devra mettre sur pied un comité consacré à la qualité des services éducatifs offerts.

Il est proposé que les enseignants soumettent leur planification annuelle à la direction, qui s’assurera qu’elle respecte le régime pédagogique. Une évaluation annuelle est aussi prévue.

Obligation d’avoir le visage découvert et élargissement de l’interdiction de port de signes religieux

Par ce projet de loi, le gouvernement propose d’élargir l’obligation d’avoir le visage découvert en tout temps, dans toutes les écoles publiques et privées (subventionnées ou non), et ce, tant pour les élèves que pour le personnel dans le but :

  • de favoriser une meilleure communication entre les élèves et le personnel;
  • d’assurer un meilleur enseignement et un meilleur apprentissage à l’école;
  • de permettre l’identification des personnes circulant dans l’école afin de renforcer la sécurité dans l’école.

Toute personne pouvant représenter une figure d’autorité pour l’élève devra rester neutre et n’afficher d’aucune manière ses convictions religieuses. Ce projet de loi prévoit ainsi élargir l’interdiction de porter des signes religieux à l’ensemble du personnel des écoles publiques, incluant les enseignants, le personnel de soutien, les professionnels, le personnel administratif ainsi que les personnes qui travaillent sous contrat ou dans le cadre d’ententes avec les établissements scolaires. Cette règle s’appliquerait aussi aux directeurs généraux et adjoints des commissions scolaires. 

Il est aussi proposé que la directive actuelle interdisant les lieux de prière et les activités religieuses dans les écoles soit intégrée à la loi.

Des limites strictes en matière d’accommodements religieux 

Le projet de loi prévoit un meilleur encadrement des demandes d’accommodements pour des motifs religieux en milieu scolaire, pour permettre d’assurer que les mêmes règles s’appliquent à tous. Concrètement :

  • pour le personnel scolaire, les demandes d’absences pour des motifs religieux seront encadrées plus strictement pour préserver la continuité des services éducatifs et du service de garde et assurer l’équité entre les membres du personnel;
  • les élèves devront obligatoirement fréquenter l’école et prendre part aux évaluations et aux activités prévues par celle-ci;
  • les écoles ne pourront plus adapter leurs méthodes d’enseignement, leur matériel pédagogique ou leurs programmes pour des raisons religieuses;
  • l’offre alimentaire et les activités organisées lors des journées pédagogiques seront soumises aux mêmes règles pour tous.

Le français partout dans nos écoles 

Dans le but de protéger et de renforcer la place du français comme langue fondamentale au Québec, le projet de loi prévoit d’obliger les membres du personnel d’un CSS francophone à utiliser exclusivement le français lorsqu’ils sont à l’école et qu’ils communiquent oralement ou par écrit avec un élève ou un autre membre du personnel. Cette obligation s’appliquerait également à toute personne qui, dans le cadre de tout contrat de service conclu par un CSS francophone, serait appelée à travailler auprès d’élèves ou à être régulièrement en contact avec eux dans l’établissement scolaire ou sur ses terrains. 

Citations : 

« Ce qui s’est produit à l’école Bedford et dans d’autres écoles au cours des derniers mois est inacceptable. Comme ministre de l’Éducation, ma responsabilité est de renforcer tout ce que je peux renforcer. L’école québécoise est laïque. Elle doit être un lieu à l’abri des influences idéologiques ou religieuses, un lieu où la liberté de pensée et la liberté de conscience des élèves doivent être respectées. Elle doit être un lieu où l’on enseigne à nos élèves que l’égalité entre les femmes et les hommes est une valeur fondamentale non négociable. L’école doit aussi être un lieu où la science et l’éducation sexuelle sont enseignées, comme le prescrit le régime pédagogique. Le projet de loi que je dépose aujourd’hui vise à offrir à nos enfants une éducation qui les prépare à devenir des citoyens pleinement engagés dans notre société. C’est ça, notre priorité. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation 

« Le Québec a fait le choix de la laïcité, une valeur fondamentale qui favorise le vivre-ensemble. La laïcité fait partie des principes de notre démocratie, comme l’égalité entre les femmes et les hommes et la langue française. Il n’est pas question de tolérer que les préceptes religieux s’imposent dans nos écoles et fassent reculer la société. Nous sommes déterminés à poser les gestes nécessaires pour faire évoluer notre modèle et pour protéger nos valeurs. Je félicite mon collègue Bernard Drainville pour sa volonté de renforcer la laïcité dans le réseau scolaire. Il peut compter sur mon appui dans cette démarche. »

Jean-François Roberge, ministre responsable de la Laïcité

Québec veut encadrer les pénalités en cas de réservations fantômes au restaurant


 Publié le 19 mars 2025

Le ministre de la Justice, procureur général du Québec et ministre responsable de la protection des consommateurs, M. Simon Jolin-Barrette, ainsi que le ministre délégué à l’Économie, M. Christopher Skeete, proposent d’encadrer les pénalités en cas de réservations fantômes au restaurant afin d’éviter tout abus envers la clientèle, uniformiser la pratique et soutenir les restaurateurs québécois.

Le projet de règlement, qui fait l’objet d’une prépublication dans la Gazette officielle du Québec, prévoit que les restaurateurs pourront, sous certaines conditions, imposer des frais d’au maximum 10 $ par personne aux groupes d’au moins cinq personnes qui ne se présenteraient pas comme prévu à la suite d’une réservation. Les conditions à respecter seront les suivantes :

  • Le consommateur peut annuler sa réservation sans frais jusqu’à trois heures avant celle-ci.
  • Le commerçant doit informer la personne avant la réservation que des frais pourraient lui être imposés si elle ne respecte pas la réservation.
  • Le commerçant doit envoyer un rappel au consommateur dans un délai de 6 à 48 heures avant l’heure de réservation.
  • Le commerçant met à la disposition du consommateur un moyen accessible en tout temps pour annuler la réservation.
  • Aucun membre du groupe ne se présente pour honorer la réservation.
  • Les frais imposés ne dépassent pas 10 $ par personne et ne peuvent être facturés avant l’heure de la réservation.

Les clients sont invités à aviser les restaurateurs lorsqu’ils ne sont pas en mesure d’honorer leur réservation. Les restaurateurs pourront ainsi tenter plus facilement de combler les places rendues disponibles, mieux planifier la main-d’œuvre nécessaire au fonctionnement de l’établissement et, ultimement, diminuer les pertes financières liées au phénomène des réservations fantômes.

Citations :

« Le phénomène des réservations fantômes s’est grandement accru ces dernières années et devant ce constat, certains restaurateurs ont commencé à réclamer une compensation aux clients qui n’honorent pas leur réservation. Afin de protéger les consommateurs contre d’éventuels abus et aussi pour assurer une uniformité, il était devenu indispensable d’encadrer les pénalités en cas de réservations fantômes. Ainsi, des règles claires et raisonnables s’appliqueront tant au bénéfice des clients que des restaurateurs. »

M. Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice, procureur général du Québec et ministre responsable de la protection des consommateurs

« Dans le contexte d’incertitude économique que nous traversons, nous devons tout faire pour soutenir les entrepreneurs québécois. Chaque petit geste peut faire une grande différence dans la vitalité de nos commerces locaux. Les réservations fantômes engendrent des pertes importantes pour nos restaurateurs et nous pouvons tous comprendre leur frustration. C’est la moindre des choses d’annuler notre réservation, si nous n’avons pas l’intention de nous présenter. Il s’agit d’une question de civilité et de respect pour nos entrepreneurs locaux. »

M. Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie

Faits saillants :

  • Selon l’Association Restauration Québec (ARQ), le Québec compte près de 18 000 établissements de restauration.
  • Le phénomène des réservations fantômes entraînerait, selon l’ARQ, des pertes financières moyenne de 49 000 $ par établissement chaque année, et pouvant atteindre près de 100 000 $ pour certains restaurants.
  • La mesure proposée permettrait aux restaurateurs d’éviter des pertes pouvant s’élever à plus de 400 M$.
  • Selon un sondage Léger, près de 70 % des Québécois sont en faveur de l’imposition d’une pénalité pour les réservations fantômes.

Lien connexe :

Une consultation est en cours concernant le projet de règlement. Tous les détails se trouvent dans le site Web de l’Office de la protection du consommateur : opc.gouv.qc.ca/a-propos/consultation .

6,6 M$ pour la rénovation et la mise à niveau du Musée des cultures du monde


 Publié le 19 mars 2025

Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, ainsi que le député de Nicolet-Bécancour et adjoint parlementaire de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (volet zones d’innovation), M. Donald Martel, annoncent une contribution gouvernementale de 6 610 850 $ pour la rénovation et la mise à niveau du Musée des cultures du monde. Le projet permettra à l’institution muséale de poursuivre sa mission dans des conditions adéquates, tout en favorisant une meilleure accessibilité du bâtiment.

Plus précisément, les travaux visent à corriger certains problèmes touchant le revêtement extérieur, ainsi que les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation. D’autres interventions sont également prévues, comme la reconfiguration de certains espaces, incluant un agrandissement de 52 m2, notamment pour des questions d’accessibilité universelle.

Créé en 1991, le Musée des cultures du monde est une institution muséale agréée consacrée au partage de la culture et du patrimoine de diverses sociétés, passées ou actuelles, à travers les fondements de leurs traditions, de leurs croyances, de leur histoire et de leurs enjeux afin de favoriser une meilleure compréhension et de développer une plus grande tolérance à la différence. Les sommes octroyées au Musée pour son projet de rénovation et de mise à niveau proviennent du volet 2 du programme Aide aux immobilisations.

Citations

« Les musées, partout au Québec, sont des acteurs importants pour le dynamisme culturel et touristique de nos régions. Je suis donc très fier que notre gouvernement soutienne les projets de rénovation du Musée des cultures du monde afin de lui permettre de poursuivre sa mission et ainsi contribuer pleinement à l’offre culturelle du Centre-du-Québec. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« Je suis tellement fier de voir qu’une autre belle institution de Nicolet profitera d’un appui financier important du gouvernement, cette fois de la part du ministère de la Culture et des Communications! Je me réjouis également de ce soutien, parce qu’il vient confirmer la qualité du travail des gestionnaires actuels du Musée et de tous ceux et celles qui œuvrent, souvent bénévolement, à son essor. »

Donald Martel, député de Nicolet-Bécancour et adjoint parlementaire de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (volet zones d’innovation)

« Cet investissement majeur de 6,6 millions de dollars dans le Musée des cultures du monde témoigne de l’importance qu’accorde le gouvernement du Québec à la culture comme moteur économique et touristique. En valorisant notre patrimoine et en enrichissant notre offre culturelle, nous renforçons l’attractivité de Nicolet, de notre région et soutenons la vitalité de notre économie locale. Je suis convaincue que ce projet contribuera à faire rayonner davantage notre communauté, en attirant visiteurs et passionnés d’histoire de partout. Merci pour cette cure de rajeunissement qui est la bienvenue pour notre musée, qui rappelons-le, soufflera l’an prochain ses 40 bougies »

Geneviève Dubois, mairesse de Nicolet et préfète de la MRC de Nicolet-Yamaska

« La rénovation de notre bâtiment est plus qu’une nécessité! Les travaux permettront de mieux conserver nos collections, de mieux accueillir le public et d’offrir un meilleur environnement de travail à nos employés, en plus de faire des économies d’énergie. Nous remercions le ministre et son ministère pour cette généreuse contribution! »

Dominique Boucher, présidente du conseil d’administration du Musée des cultures du monde

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Le Québec fait des avancées importantes pour favoriser le commerce interprovincial


 Publié le 19 mars 2025

Le ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, souligne que, dans le contexte géopolitique actuel, le gouvernement du Québec est déterminé à prendre des mesures concrètes pour faciliter le commerce interprovincial et renforcer l’économie québécoise. À cette fin, il collabore étroitement avec l’ensemble des gouvernements des provinces et des territoires ainsi que le gouvernement canadien au sein du Comité du commerce intérieur responsable de mettre en œuvre l’Accord de libre-échange canadien (ALEC). Dans ce contexte, le Québec s’engage ambitieusement à améliorer l’environnement commercial local.

Assurer la libre circulation des biens
Le Québec participe aux négociations pour conclure une entente de reconnaissance mutuelle applicable à tous les biens de consommation (à l’exception des produits alimentaires, des boissons et du tabac). L’objectif consiste à ce qu’un bien légalement vendu dans une province ou un territoire puisse l’être partout au Canada, et ce, sans avoir à satisfaire à des exigences ou à des normes supplémentaires. Le Québec s’est également joint aux discussions visant à signer une entente de reconnaissance mutuelle dans le secteur du camionnage et à marier ces règles au niveau pancanadien.

Par ailleurs, il offrira une plus grande visibilité aux produits canadiens et québécois au sein de la Société des alcools du Québec. Il s’est aussi engagé à améliorer le commerce des alcools canadiens et québécois au moyen d’un système de vente directe aux consommateurs.

Retirer des exceptions inscrites à l’ALEC
Le Québec contribue à l’effort pancanadien pour réduire le nombre d’exceptions à l’ALEC. À ce jour, cinq exceptions ont été ciblées, et l’analyse se poursuit afin que d’autres soient retirées. Soulignons que la quantité d’exceptions inscrites par un gouvernement à l’ALEC n’est pas un indicateur fiable de son niveau d’ouverture au commerce intérieur. Néanmoins, le gouvernement du Québec révise la totalité de ses exceptions.

Promouvoir le commerce intérieur au Canada
Les services d’accompagnement offerts par Investissement Québec International et la force du réseau des bureaux du Québec au Canada représentent des atouts majeurs pour les entreprises québécoises qui souhaitent accroître leur présence sur le marché canadien. Le Québec s’est donc engagé à développer un plan pancanadien de missions commerciales et d’activités de réseautage, en collaboration avec les provinces et les territoires, dans le but de créer des collaborations bénéfiques pour l’économie.

Faciliter la mobilité de la main-d’œuvre
Le Québec poursuit ses efforts en vue de faciliter la mobilité de la main-d’œuvre, tout en veillant à ce que la reconnaissance des compétences s’effectue dans le respect de la protection du public et de la langue française.

Citation :
« Favoriser le commerce interprovincial est une priorité pour notre gouvernement, particulièrement en ces temps incertains. C’est pourquoi on négocie des ententes de reconnaissance mutuelle et on intensifie nos activités de maillage et de promotion des marchés canadiens. Nous travaillons avec le reste du Canada pour bâtir une économie québécoise encore plus résiliente et forte, toujours fidèle à notre identité. »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

Faits saillants :

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :