Le premier ministre demande des engagements fermes en matière d’économie et d’immigration


 Publié le 27 mars 2025

 En vue des élections fédérales qui auront lieu le 28 avril prochain, le premier ministre du Québec, François Legault, a acheminé une lettre aux chefs des partis fédéraux afin de leur demander de prendre des engagements clairs sur des enjeux déterminants pour l’avenir du Québec, dont l’immigration et la prospérité économique dans un contexte de guerre tarifaire.

Pour le contenu de la lettre, vous pouvez cliquer sur ce lien

Citations

« Dans un contexte d’incertitude économique et de déclin du français, notre gouvernement est déterminé à protéger notre économie et à protéger notre identité. Je demande donc aux chefs de partis fédéraux, dans les futures négociations avec les États-Unis, de protéger les secteurs-clés de l’économie québécoise, incluant la gestion de l’offre. Le prochain gouvernement fédéral doit également s’engager à investir massivement dans les infrastructures pour stimuler l’économie. J’ai aussi demandé une réduction de moitié du nombre d’immigrants temporaires sous responsabilité fédérale sur le territoire québécois, d’ici trois ans. Il est temps que le fédéral respecte pleinement nos compétences, nous donne plus d’autonomie sur l’immigration temporaire et investisse à la hauteur des besoins pour soutenir notre économie. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Il est primordial que les intérêts du Québec soient entendus par les chefs des partis fédéraux et notre gouvernement continuera d’y veiller. Nous sommes déterminés à continuer d’accroître l’autonomie du Québec au sein de la fédération et à protéger notre identité distincte. Le prochain gouvernement fédéral devra respecter cette volonté et comprendre que c’est avec des États fédérés forts et autonomes que le Canada pourra faire face aux défis d’aujourd’hui et de demain. »

Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice, procureur général du Québec et ministre responsable des Relations canadiennes

SOURCE Cabinet du premier ministre

Des services de garde plus accessibles et plus équitables pour les familles québécoises


 Publié le 27 mars 2025

La ministre de la Famille, Mme Suzanne Roy, a déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale le projet de loi favorisant l’équité dans l’accès aux services de garde éducatifs à l’enfance subventionnés dispensés par les titulaires de permis. La volonté du gouvernement est d’abaisser les barrières à l’entrée et d’interdire qu’un enfant ait accès à une place subventionnée en raison, notamment, de sa langue, de sa culture ou de sa religion.

Ce projet de loi a pour objectif d’offrir aux familles québécoises un meilleur accès aux services de garde éducatifs à l’enfance en leur assurant qu’au moins la moitié des places disponibles en CPE et en garderies subventionnées soit accessible à tous les enfants, sans égard à leur situation. Le projet de loi propose ainsi l’adoption d’une politique d’admission nationale et uniforme à laquelle les installations subventionnées pourront adhérer. Dorénavant, seuls six critères de priorisation, reposant sur les principes d’égalité des chances, de mixité sociale et de conciliation famille-travail-études, seraient permis. Ainsi, des dizaines de milliers de places seraient plus accessibles à tous les enfants, sans aucune barrière à l’entrée.

Citation :

« Ce projet de loi propose un processus d’attribution des places encore plus transparent, plus équitable et uniforme pour l’ensemble des familles du Québec. En passant de près de 2 000 politiques d’admission à une politique unique pour tous, nous éliminons les barrières qui limitent l’accès à une place subventionnée dans les services de garde éducatifs à l’enfance. Avec ce projet de loi, nous réitérons l’importance que toutes les familles québécoises aient accès à des places subventionnées de qualité, à un tarif abordable. »

Suzanne Roy, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Montérégie

Faits saillants :

  • Le projet de loi s’inscrit dans la continuité du Grand chantier pour les familles et met la table pour le nouveau Portail d’inscription aux services de garde, qui sera lancé cet automne.
  • Le projet de loi propose les six priorités d’admission suivantes, en fonction desquelles une installation peut allouer, si elle le souhaite, un maximum de 50 % de ses places :
    • enfants qui présentent des besoins particuliers;
    • enfants qui vivent dans un contexte de précarité socio-économique;
    • enfants dont un parent est inscrit dans un établissement d’enseignement afin d’y poursuivre des études ou une formation qui mènent à l’obtention d’un diplôme, d’un certificat ou d’une autre forme d’attestation d’études délivrés en vertu d’une loi applicable au Québec, ou dont un parent est inscrit aux mêmes fins dans un établissement d’enseignement donné avec lequel le titulaire de permis a conclu une entente écrite visant à prioriser l’admission de tels enfants dans son installation en échange d’une contrepartie;
    • enfants dont un parent est à l’emploi d’un employeur donné, autre qu’un prestataire de services de garde éducatifs, avec lequel le titulaire de permis a conclu une entente écrite visant à prioriser l’admission de tels enfants dans son installation en échange d’une contrepartie;
    • enfants dont un parent réside sur le territoire d’une municipalité locale donnée avec laquelle le titulaire de permis a conclu une entente écrite visant à prioriser l’admission de tels enfants dans son installation en échange d’une contrepartie;
    • enfants autochtones ou dont un parent est autochtone.
  • Certaines dispositions du projet de loi concernent par ailleurs l’admission des enfants d’une même fratrie, le chevauchement lors du départ et de l’arrivée de cohortes successives d’enfants en garderie non subventionnée et le rôle accordé aux bureaux coordonnateurs en matière d’évaluation de la qualité éducative.

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51 M$ pour favoriser l’accès aux services vétérinaires partout au Québec


 Publié le 27 mars 2025

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, annonce un investissement de 51 millions de dollars sur trois ans pour accroître l’accès aux services vétérinaires partout au Québec pour les éleveurs et les producteurs. Cette somme accompagne le nouveau Programme intégré de santé animale du Québec (PISAQ) 2025-2028.

Le PISAQ assurera un accès équitable aux services dans toutes les régions du Québec en finançant le déplacement des vétérinaires à un taux universel. Il soutiendra également des projets de recrutement et de rétention de la main-d’œuvre vétérinaire en région éloignée.

Ce sont plus de 8 000 producteurs qui pourront bénéficier d’un appui financier et plus de 120 000 visites vétérinaires qui seront soutenues chaque année grâce au PISAQ. Les activités financées incluent, entre autres :

  • le déplacement du médecin vétérinaire à la ferme sur l’ensemble du territoire québécois;
  • divers projets pour développer l’expertise des professionnels de la santé vétérinaire;
  • l’accompagnement d’éleveurs par des médecins vétérinaires dans l’adoption de bonnes pratiques en matière de santé et de bien-être des animaux. 

Un webinaire de lancement et d’information sera proposé aux médecins vétérinaires et au personnel administratif en vue d’expliquer les principaux changements du nouveau programme.

Citation

« Je suis heureux de ce nouvel appui financier qui permettra d’accroître l’accès aux soins vétérinaires pour nos producteurs et nos éleveurs, notamment en tenant compte des besoins particuliers en région éloignée et en soutenant des soins directement à la ferme. Par le lancement du PISAQ, votre gouvernement démontre son engagement fort pour une meilleure santé et un meilleur bien-être de nos cheptels. » 

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

Faits saillants

  • Depuis 1971, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation favorise l’accès aux soins vétérinaires pour les producteurs du Québec.
  • Grâce au PISAQ, plus de 8 000 producteurs bénéficieront de subventions et plus de 120 000 visites vétérinaires seront financées chaque année. Ce sont également plus de 400 médecins vétérinaires qui offriront des services dans le cadre de ce programme.
  • Le PISAQ 2025-2028 accorde une importance particulière à l’aide aux régions en appuyant le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre vétérinaire de même que divers projets visant à consolider l’offre de services pour les clientèles les plus vulnérables en matière d’accès aux services vétérinaires.
  • Il permet également plus de flexibilité pour répondre aux besoins des clientèles, notamment grâce à un plus large éventail de projets et de thèmes admissibles.
  • Il prévoit une enveloppe annuelle de 17,0 millions de dollars pour un montant total de 51 millions sur trois ans. Il s’agit d’une augmentation de 1,9 million par année par rapport au budget du programme actuel. De plus, 40 % de l’investissement annoncé est consacré aux clientèles établies en région périphérique.

Lien connexe

Pour plus d’information, visitez Québec.ca.

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François Legault respecte sa promesse et limite la hausse des tarifs résidentiels d’électricité à 3 %


 Publié le 26 mars 2025

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Mme Christine Fréchette, annoncent aujourd’hui l’adoption d’un décret visant à limiter la hausse tarifaire d’électricité pour la clientèle résidentielle à 3 % afin de maintenir des tarifs abordables pour l’ensemble des Québécois.

Rappelons que le 6 mars dernier, alors que le gouvernement du Québec avait pris l’engagement public de limiter la hausse à 3 %, la Régie de l’énergie a rendu publique une décision relative aux tarifs d’Hydro-Québec dans ses activités de distribution d’électricité. Celle-ci établissait une hausse tarifaire de 3,6 % pour les clients aux tarifs domestiques.

Si aucune action n’était prise par le gouvernement, plus de 4 millions de ménages québécois auraient fait face à une augmentation tarifaire de 3,6 % dès le 1er avril 2025.

Citations :

« On respecte notre engagement envers les contribuables. En limitant la hausse des tarifs d’électricité à 3 %, on protège concrètement le portefeuille des Québécois, surtout en période d’incertitude économique. C’est un geste responsable et qui démontre qu’on agit pour les aider. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Aujourd’hui, on pose un nouveau geste pour aider la population à contrer les effets de l’inflation. Avec ce décret, on tient notre promesse de limiter la hausse tarifaire afin de remettre plus d’argent dans les poches des Québécois. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

Faits saillants :

  • Bien que les tarifs d’électricité soient fixés par la Régie de l’énergie, la Loi sur Hydro-Québec permet au gouvernement, sur recommandation de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et du ministre des Finances, de fixer les tarifs et les conditions auxquels l’électricité est distribuée par Hydro-Québec à un consommateur ou à une catégorie de consommateurs.
  • La décision D-2025-033 relative aux tarifs d’Hydro-Québec dans ses activités de distribution d’électricité, rendue publique par la Régie de l’énergie le 6 mars 2025, n’étant pas cohérente avec les engagements du gouvernement, l’adoption de ce décret permettra de conserver des tarifs abordables pour l’ensemble des clients résidentiels du Québec.
  • Le décret ne modifie pas les décisions de la Régie de l’énergie concernant la hausse prévue pour les clients commerciaux et institutionnels aux tarifs généraux ainsi que celle prévue pour les clients industriels de grande puissance au tarif L.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Tournée Vision énergie – Le Bas-Saint-Laurent pense l’énergie au Québec


 Publié le 26 mars 2025

 La ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Mme Christine Fréchette, et le député de René-Lévesque et responsable de la tournée, M. Yves Montigny, dressent un bilan positif de la rencontre avec les intervenants de la région du Bas-Saint-Laurent lors de la tournée Vision énergie.

En tout, 15 représentants de parties prenantes et de groupes d’intérêts ont pris part à cette rencontre, qui s’est déroulée à Rimouski. L’événement a eu lieu en présence d’AgroÉnergie de l’Est – Coop de solidarité, de l’Alliance de l’énergie de l’Est, du Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent, du Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent, d’Économie sociale et solidaire Bas-Saint-Laurent, du Groupe Lebel, d’Innergex, d’Invenergy, des MRC de Kamouraska, de La Mitis et de Rimouski-Neigette, des Produits métalliques PMI, de SEREX, du Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent et d’Uniboard Canada.

Alors que les parlementaires poursuivent l’étude du projet de loi no 69 – Loi assurant la gouvernance responsable des ressources énergétiques et modifiant diverses dispositions législatives , la ministre Fréchette répond à la demande de plusieurs groupes, dont l’Alliance de l’énergie de l’Est, l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, la Fédération québécoise des municipalités, le Front commun pour la transition énergétique, le Regroupement des organismes environnementaux en énergie, le Réseau québécois des groupes écologistes, le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec, l’Union des consommateurs et l’Union des municipalités du Québec, qui souhaitaient voir l’élaboration d’un plan de gestion intégrée des ressources énergétiques (PGIRE) le plus rapidement possible. Les points de vue entendus influenceront les décisions à venir concernant le plan, afin que celui-ci reflète les valeurs et les aspirations de la population québécoise au terme de son élaboration.

Cette tournée a pour but de favoriser les échanges avec les parties prenantes ayant un intérêt pour la planification énergétique, soit les groupes de consommateurs et ceux environnementaux, les communautés autochtones, les groupes représentant les citoyens et les travailleurs, le monde municipal, les experts en énergie et les producteurs et distributeurs d’énergie. Deux ateliers ont été réalisés lors de cette rencontre d’une demi-journée, l’un portant sur la demande en énergie et l’autre sur l’offre énergétique. Les participants étaient regroupés en fonction de leur type d’intérêt afin de donner un poids équitable aux différentes voix.

De nombreux sujets en lien avec la transition énergétique ont été abordés lors de la période d’échanges en plénière avec le député Montigny. Les participants ont soulevé l’importance de miser sur les filières locales, comme celles de la biomasse forestière et de l’éolien, et de rapprocher la production d’énergie des lieux de consommation, notamment par le recours aux microréseaux et aux réseaux de chaleur. Ils ont aussi mentionné qu’il importait de mieux expliquer à la population la nécessité de la transition énergétique et d’agir davantage sur la demande par la sobriété et l’efficacité énergétiques, et ce, en plus de viser une autonomie énergétique au Québec.

Enfin, ils ont souligné la pertinence de favoriser l’acceptabilité sociale des projets énergétiques grâce aux partenariats entre les promoteurs et les communautés locales ainsi que de moderniser le code du bâtiment. Le résumé de cette rencontre sera disponible en ligne prochainement.

Mentionnons que la population québécoise sera aussi invitée à participer, en ligne, à la réflexion (consultation.quebec.ca/processes/VisionEnergie ). Les propositions issues de la tournée se retrouveront notamment sur le Mur à idées de la plateforme participative en ligne. Les citoyens pourront voter pour ces idées, les commenter ou en suggérer d’autres.

Citations

« Pour réussir la transition énergétique et en faire profiter notre économie, on doit mieux penser notre énergie. C’est en rendant plus efficace notre consommation et en prévoyant l’utilisation d’options énergétiques sobres en carbone qu’on assurera une offre stable et durable pour la population québécoise. Avec cette tournée régionale et les autres initiatives de participation à venir, on va chercher les expertises, les connaissances et les réflexions de chacun pour créer un plan solide pour le Québec. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« Après avoir entendu plusieurs acteurs de l’écosystème énergétique, économique et social du Bas-Saint-Laurent, je me dis qu’on a fait un choix gagnant en organisant cette tournée en amont de l’élaboration du PGIRE. C’est primordial pour nous d’avoir le plus vaste éventail de points de vue et de réalités afin de bâtir un plan à la hauteur des défis de notre secteur de l’énergie et visant à assurer l’avenir énergétique du Québec. »

Yves Montigny, député de René-Lévesque et responsable de la tournée

« Avec cette tournée, mes collègues souhaitent donner la parole aux acteurs locaux pour s’assurer que la planification énergétique est alignée avec la réalité du terrain. L’objectif est clair : on souhaite une transition énergétique qui a du sens, qui est efficace et qui profite aux Québécois. Je suis fière de la mobilisation des intervenants du Bas-Saint-Laurent derrière la vision de notre gouvernement pour faire du Québec un endroit encore plus vert. »

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

Faits saillants

  • Élaboré dans le cadre du projet de loi no 69 – Loi assurant la gouvernance responsable des ressources énergétiques et modifiant diverses dispositions législatives , le PGIRE constituera un outil de gouvernance clé permettant de guider, jusqu’en 2050, la transition énergétique du Québec en établissant un système énergétique plus efficace, résilient et décarboné.
  • Pilotée par le député de René-Lévesque et vice-président de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles, M. Yves Montigny, la tournée Vision énergie se déroule dans l’ensemble des régions de la province du 18 mars au 11 juin 2025. La participation aux rencontres se fait sur invitation seulement.
  • La tournée comprend les rencontres suivantes :
    • Montréal/Laval (Montréal) – 18 mars 2025
    • Bas-Saint-Laurent (Rimouski) – 24 mars 2025
    • Saguenay–Lac-Saint-Jean (Alma) – 31 mars 2025
    • Côte-Nord (Baie-Comeau) – 4 avril 2025
    • Montérégie (Saint-Jean-sur-Richelieu) – 11 avril 2025
    • Outaouais (Gatineau) – 2 mai 2025
    • Abitibi-Témiscamingue/Nord-du-Québec (Lebel-sur-Quévillon) – 12 mai 2025
    • Estrie (Sherbrooke) – 16 mai 2025
    • Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (Gaspé) – 23 mai 2025
    • Laurentides/Lanaudière (Saint-Sauveur) – 26 mai 2025
    • Chaudière-Appalaches (Sainte-Marie) – 30 mai 2025
    • Centre-du-Québec/Mauricie (Trois-Rivières) – 9 juin 2025
    • Capitale-Nationale (Québec) – 11 juin 2025

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux

Un plan d’action concret pour dynamiser la Gaspésie


 Publié le 26 mars 2025

Mme Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles de-la-Madeleine, est fière de dévoiler le Plan d’action de la Gaspésie, qui s’inscrit dans le cadre de la Stratégie gouvernementale pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires 2025-2029annoncée le 4 février dernier. Il se veut une réponse concertée du gouvernement aux priorités des personnes élues au niveau municipal pour leur collectivité.

Ce plan vise à permettre aux acteurs gouvernementaux d’orienter leurs actions, leurs interventions et leurs efforts afin de répondre aux priorités des Gaspésiennes et Gaspésiens. De nombreuses actions seront mises de l’avant pour faire face aux défis auxquels la région est confrontée, comme la pauvreté et l’exclusion sociale, les changements démographiques, la vitalisation ou encore l’économie. Au total, plus d’une vingtaine d’actions seront déployées.

Rappelons que les priorités pour la région sont les suivantes :

  • Atteindre une démographie durable en offrant des milieux de vie attractifs et une capacité d’accueil adéquate.
  • Viser une réduction de la pauvreté et de l’exclusion sociale en appuyant la dynamique des mobilisations locales et régionales.
  • Contribuer à l’essor économique en favorisant la performance des entreprises et l’entrepreneuriat.

Mise en œuvre du Plan

Pour une première fois, c’est la Conférence administrative régionale (CAR) de la Gaspésie qui est chargée de coordonner la mise en œuvre de la réponse gouvernementale aux priorités régionales. Il lui incombera d’en assurer le suivi et de mobiliser les partenaires. La CAR a pour mandat de s’assurer que les attentes des personnes élues et des acteurs socioéconomiques sur le plan local trouvent écho dans les politiques, les stratégies et les interventions gouvernementales lorsqu’il est question de vitalité du territoire. Pour ce faire, elle misera sur la concertation entre les ministères et les organismes du gouvernement et la cohérence de leurs actions à l’échelle de la région.

La CAR se compose d’une personne responsable de la région pour chaque ministère et organisme et elle est présidée par le directeur régional du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). Le président soutient aussi la ministre responsable de la région.

La Stratégie et ses mécanismes de mise en œuvre, à savoir la Feuille de route et les plans d’action régionaux, sont le fruit de plusieurs mois de collaboration entre les ministères et organismes qui y ont inscrit des engagements. Ce travail a été réalisé avant l’imposition de tarifs douaniers par les États-Unis. Au Québec, certains secteurs, tels l’aluminium, l’acier, l’aérospatiale, le bois d’œuvre et les mines, sont plus vulnérables que d’autres. La vitalité de nos territoires pourrait être affectée. Le gouvernement du Québec a déjà mis en place différentes mesures pour venir en aide aux entreprises québécoises. Des actions pourraient être ajoutées aux mécanismes de mise en œuvre de la Stratégie selon l’évolution de la situation.

Citations :

« L’engagement et la mobilisation de tous les partenaires sont primordiaux afin d’assurer la vitalité des territoires. Le Plan d’action constitue un véritable levier qui permettra de mieux guider tous les acteurs qui travaillent en synergie pour contribuer au développement local et régional de la Gaspésie. Sans aucun doute, des projets porteurs verront le jour au cours des prochaines années et auront des retombées positives pour toutes les communautés locales. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales

« Le Plan d’action permettra à tous les partenaires d’orienter leurs actions et leurs interventions afin de répondre aux priorités déterminées par les personnes élues et les acteurs régionaux. La vitalité du territoire repose sur différents facteurs mais, surtout, sur l’engagement et la mobilisation des personnes qui ont une influence sur son dynamisme. Et nous avons le devoir de faire de la région un moteur important de développement pour le Québec. »

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles de-la-Madeleine

Faits saillants :

  • Au total, 18 plans seront déployés dans toutes les régions du Québec. En complémentarité, la Feuille de route gouvernementale en occupation et vitalité du territoire présente les engagements nationaux en lien avec les trois orientations de la Stratégie. C’est la Table gouvernementale aux affaires territoriales qui est responsable du suivi des actions qui y sont inscrites.
  • Les trois orientations de la Stratégie sont les suivantes :
    • Des communautés mieux outillées pour plus de vitalité;
    • Un gouvernement à l’écoute des territoires;
    • Des interventions ciblées sur des priorités déterminées en région.
  • La nouvelle mouture de la Stratégie se distingue par une volonté du gouvernement encore plus affirmée de répondre sur une base régionale aux priorités déterminées et élaborées par les personnes élues au niveau municipal. Elle continue de favoriser la décentralisation, la délégation et la régionalisation des interventions de l’État.
  • Pour soutenir le milieu municipal et ses partenaires, des leviers financiers continueront d’être mis à leur disposition afin de favoriser le développement local et régional, notamment le Fonds régions et ruralité, doté d’une enveloppe de 1,3 milliard de dollars sur 5 ans.

Liens connexes :

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Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/March2025/24/c6867.html 

Le gouvernement du Québec se donne les moyens de réaliser ses engagements et de soutenir l’économie québécoise


 Publié le 26 mars 2025

Le Plan québécois des infrastructures 2025-2035 (PQI) s’élève à 164 G$ d’investissements pour la prochaine décennie, soit une hausse de 7,2 % par rapport au PQI de l’année précédente qui se veut une réponse franche au besoin de soutenir l’économie québécoise. Il s’agit également d’une hausse de 63 % par rapport à 2018. Ces investissements se traduiront par des constructions de qualité pour servir les Québécois.

Avec une moyenne annuelle de 19 G$ d’investissements au cours des trois prochaines années, le PQI annoncé par le ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M. Jonatan Julien, présente une planification rigoureuse des investissements permettant à toutes les régions du Québec de demeurer productives, compétitives et résilientes.

Ce sont d’ailleurs 96,7 G$ qui sont prévus pour assurer la pérennité des infrastructures existantes, soit 65 % de l’ensemble des investissements du gouvernement, une proportion en constante augmentation depuis 2018 afin de rattraper le sous-investissement des gouvernements précédents.

Santé et services sociaux

Le secteur de la santé et des services sociaux obtient la plus grande part des nouvelles disponibilités, soit plus de 4,6 G$, une hausse de 7,5 % de son PQI 2025-2035. Ces sommes serviront pour la construction, l’agrandissement et le réaménagement d’hôpitaux ainsi que pour la construction de maisons des aînés et alternatives et la reconstruction de CHSLD vétustes.

Éducation et enseignement supérieur

La réfection des écoles et l’ajout de classes se poursuivront dans le réseau de l’éducation. Avec une hausse de près de 3,8 G$, le PQI 2025-2035 de ce secteur connaît une augmentation de 8,7 %. Il y aura encore d’importantes opérations de construction, d’agrandissement et de maintien dans les écoles primaires et secondaires ainsi que dans les centres de formation professionnelle.

Le secteur de l’enseignement supérieur obtient quant à lui un rehaussement de 918,9 M$ en réponse aux besoins d’ajout d’espaces et de réfection des bâtiments, dont une somme de 550 M$ destinée spécifiquement au maintien en bon état des établissements des réseaux collégial et universitaire.

Réseau routier et transport collectif

Le secteur routier peut compter sur des investissements additionnels de 3,4 G$ pour réaliser d’importants travaux de réhabilitation, poursuivre le développement du réseau et améliorer la fluidité de la circulation. Le PQI 2025-2035 accorde une importance particulière au maintien en bon état des infrastructures routières avec 85 % des sommes destinées à cette fin.

Le gouvernement poursuit également le développement du transport collectif avec 1,4 G$ pour des projets qui favoriseront la mobilité des citoyens. De ces sommes, un ajout de 0,6 G$ est prévu pour le maintien des infrastructures de transport collectif existantes. Finalement, avec 1 G$ de plus pour les secteurs maritime, aérien et ferroviaire, le PQI 2025-2035 du ministère des Transports et de la Mobilité durable augmente de 7 %.

Autres secteurs prioritaires

Le gouvernement entend augmenter les investissements dans plusieurs autres secteurs importants, par exemple :

  • 1,1 G$ notamment pour les établissements de détention, les palais de justice et les postes de la Sûreté du Québec;
  • 559 M$ pour augmenter l’offre de logements sociaux et communautaires;
  • 448,1 M$ pour assurer la pérennité des infrastructures culturelles;
  • 302,5 M$ pour le développement d’infrastructures sportives.

Citation

« Avec des investissements additionnels de 11 G$ prévus dans les trois prochaines années, le PQI 2025-2035 atteint un nouveau sommet à 164 G$. C’est la réaffirmation de l’importance d’investir dans nos infrastructures publiques pour stimuler notre économie, surtout dans la période d’incertitude que nous traversons. Les Québécois méritent des infrastructures de qualité aux meilleurs coûts et c’est pourquoi le PQI 2025-2035 permet de mieux planifier et d’ordonnancer les investissements pour que le marché soit au rendez-vous. Par ailleurs, la Stratégie québécoise en infrastructures publiques lancée au printemps dernier et l’adoption de la loi qui en découle permettront des gains à toutes les étapes de réalisation de nos projets d’infrastructures, de leur idéation à leur maintien en bon état. Que ce soit pour rénover nos écoles, nos CHSLD, nos hôpitaux ou pour entretenir nos routes, je suis très fier de faire partie d’un gouvernement pour qui assurer la pérennité des infrastructures est une priorité et les 96,7 G$ prévus pour leur maintien parlent d’eux-mêmes. »

Jonatan Julien, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région
de la Capitale-Nationale 

Une gestion disciplinée et des mesures ciblées


 Publié le 26 mars 2025

La ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Mme Sonia LeBel, dépose aujourd’hui le Budget de dépenses 2025-2026 qui s’élève à 130,6 G$. Cet exercice budgétaire réitère l’importance de l’engagement du gouvernement envers les services publics, et ce, tout en déployant des mesures ciblées pour protéger l’économie du Québec dans un contexte d’incertitude.

« C’est l’occasion de concrétiser les effets des investissements majeurs des dernières années en santé et en éducation tout en améliorant de façon tangible notre gestion des dépenses. L’ensemble du gouvernement, incluant tous les ministères et organismes, à tous les niveaux décisionnels, devra se mobiliser pour assurer le respect de leurs prévisions budgétaires. L’examen des dépenses, que nous avons entamé cette année, n’est qu’un début : nous redoublerons d’efforts pour que les fonds publics soient gérés toujours plus rigoureusement et efficacement au sein du gouvernement du Québec. Il est possible de faire mieux, et nous le ferons », a souligné la présidente du Conseil du trésor.

En effet, un examen des dépenses budgétaires a permis d’identifier 3 G$ d’économies au sein des différents ministères et organismes. Ces économies touchent principalement des mesures administratives liées au fonctionnement de l’État, au plafonnement des tarifs de la main-d’œuvre indépendante dans le secteur de la santé et des services sociaux et à la transformation de certains programmes. Des organismes publics offrant des services administratifs à leurs pairs, tels que la Société québécoise des infrastructures, le ministère de la Cybersécurité et du Numérique et le Centre d’acquisitions gouvernementales, seront notamment appelés à mettre en commun certaines activités pour optimiser les coûts associés. Cette démarche s’inscrit en cohérence avec le chantier de réduction de la bureaucratie et d’allègement de l’environnement règlementaire et administratif.

Priorité aux entreprises québécoises au sein des marchés publics

La Stratégie gouvernementale des marchés publics, qui vise à favoriser l’achat québécois dans l’octroi de contrats publics, démontre son efficacité. En 2023-2024, sur 32 G$ de contrats publics octroyés, 27 G$ ont été conclus avec des entreprises québécoises. Cette proportion est ainsi passée de 78 % en 2019-2020 à 85 % à l’heure act­­uelle; il s’agit d’un gain significatif. Par ailleurs, la proportion des acquisitions en bien québécois du gouvernement est passée de 38 % à 52 % au cours de cette même période.

Une réponse forte aux tarifs douaniers américains

En réponse aux tarifs imposés par les États-Unis, le gouvernement continuera d’utiliser les marchés publics en pénalisant, jusqu’à nouvel ordre, les entreprises américaines qui soumissionnent sur ses appels d’offres. Ces pénalités s’ajoutent aux mesures de resserrement des règles régissant les acquisitions publiques, notamment sur les plateformes d’achat en ligne, qui ne favorisent pas l’approvisionnement des organismes publics auprès de fournisseurs québécois. 

À ces mesures s’ajoutent plusieurs programmes de soutien, dont FRONTIERE et ESSOR, qui sont déployés par la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie pour offrir une aide financière aux entreprises d’ici et améliorer leur productivité. La ministre de l’Emploi a quant à elle lancé deux initiatives, FORCE et ACOMOD, pour développer rapidement de nouveaux marchés et augmenter la productivité par le biais de formations sur mesure destinées aux travailleurs dans les entreprises.

Un retour sur les investissements

Entre 2018-2019 et 2024-2025, rappelons que les dépenses consolidées du gouvernement du Québec sont passées de 98,3 G$ à 153,4 G$, soit une hausse de 56 %. « Des sommes colossales ont été investies en santé et en éducation puisqu’il était nécessaire de le faire. Maintenant, le présent Budget de dépenses envoie un signal fort à l’ensemble des acteurs du gouvernement du Québec : le temps est venu que ces investissements majeurs dans les services publics donnent des résultats. La population a des attentes claires envers nous. Cela nécessitera inévitablement une amélioration de notre efficacité à tous les niveaux. C’est notre responsabilité à tous de passer à l’action dans l’intérêt des Québécois », a conclu la ministre.

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www.tresor.gouv.qc.ca  

BUDGET 2025-2026 – Un Québec fort


 Publié le 25 mars 2025

Dans un contexte d’incertitude lié notamment aux changements touchant la relation commerciale et diplomatique entre le Québec et l’administration américaine, le ministre des Finances, M. Eric Girard, a présenté aujourd’hui le Plan budgétaire du Québec – Mars 2025. Dans le budget 2025-2026, le ministère des Finances fonde son analyse sur une hypothèse de base prévoyant que les droits de douane imposés par les États-Unis pourraient être ajustés au cours des prochains mois, que leurs effets seraient en moyenne équivalents à des tarifs de 10 % et qu’ils pourraient être en place pour une période transitoire d’environ deux ans.

Le budget prévoit des mesures totalisant près de 12,3 milliards de dollars d’ici cinq ans pour soutenir la création de richesse et les Québécois.

De plus, le gouvernement améliore le régime fiscal, ce qui permet de dégager des sommes de près de 3,0 milliards de dollars sur cinq ans, et présente le plan pour retourner à l’équilibre budgétaire d’ici 2029-2030.

5,4 G$ d’ici cinq ans pour stimuler la création de richesse

Ainsi, à court terme, le gouvernement soutiendra les entreprises en difficulté en raison des tensions commerciales. Dans la période de transition, il renforcera l’économie en augmentant ses investissements dans les infrastructures et en travaillant avec les autres provinces pour diminuer les obstacles au commerce sur le marché canadien. Enfin, il entend garder le cap sur la création de richesse à long terme en stimulant les investissements et l’innovation dans les entreprises afin qu’elles solidifient leur position concurrentielle à l’international.

Ainsi, dans le cadre du budget 2025-2026, le gouvernement annonce des gestes totalisant plus de 5,4 milliards de dollars d’ici cinq ans pour stimuler la création de richesse. Ces gestes permettront de soutenir et de dynamiser l’économie québécoise, d’accroître notre capacité à innover et de favoriser l’apport des régions à la création de richesse.

Dans le contexte d’incertitude et dans le but de stimuler l’économie, le gouvernement annonce donc que le Plan québécois des infrastructures (PQI) 2025-2035 est porté à 164 milliards de dollars, une augmentation de 11 milliards de dollars.

Soutenir et dynamiser l’économie québécoise

Des initiatives totalisant 4,1 milliards de dollars permettront de soutenir et de dynamiser l’économie québécoise en offrant une aide transitoire aux entreprises touchées par les tarifs américains, en appuyant la réalisation de projets d’investissement, en favorisant la diversification des marchés et en facilitant le repérage de produits québécois.

Concrètement, il est notamment prévu de prolonger les mesures d’amortissement accéléré ainsi que de favoriser la réalisation de projets d’entreprise, la concrétisation de projets d’exportation et le financement de l’organisme Les Produits du Québec.

Accroître notre capacité à innover pour prospérer

Le budget 2025-2026 prévoit également des investissements de 604 millions de dollars sur cinq ans pour accroître notre capacité à innover en stimulant l’innovation et sa commercialisation, en favorisant l’innovation dans des secteurs stratégiques, en modernisant les services publics et en aidant les PME à fort potentiel.

Le gouvernement met notamment en place un nouveau régime d’aide fiscale à l’innovation, pour diminuer les exigences administratives et maximiser l’impact de l’aide fiscale auprès des entreprises afin d’accroître les retombées au Québec. L’instauration du crédit d’impôt pour la recherche, l’innovation et la commercialisation (CRIC) permettra d’offrir un soutien financier additionnel totalisant plus de 271 millions de dollars sur cinq ans.

Il est aussi prévu d’appuyer le développement de la zone d’innovation Technum Québec, de renouveler la Stratégie québécoise des sciences de la vie et de mettre en place le Plan PME 2025-2028.

Favoriser l’apport des régions à la création de richesse

Par ailleurs, des initiatives totalisant 759 millions de dollars sur cinq ans sont prévues pour favoriser l’apport des régions à la création de richesse, en valorisant nos minéraux critiques et stratégiques, en soutenant le secteur forestier, en poursuivant l’appui au secteur touristique et en favorisant le développement du secteur bioalimentaire.

Il est notamment prévu de poursuivre les initiatives pour offrir aux Québécois de meilleurs services de connectivité sur l’ensemble du territoire et d’adopter un nouveau plan de valorisation des minéraux critiques et stratégiques pour la période 2025-2030.

L’économie du Québec : un atout pour traverser cette période de turbulences

Le confit commercial déclenché par les États-Unis et le climat de fortes incertitudes affaiblissent déjà les perspectives économiques. La progression du PIB réel devrait se poursuivre et atteindre 1,1 % en 2025, puis 1,4 % en 2026. En l’absence du conflit commercial, il aurait progressé plus fortement pour ces deux années.

Néanmoins, le Québec peut s’appuyer sur ses atouts pour traverser cette période de turbulences. Il dispose d’une économie diversifiée, d’un emplacement géographique stratégique, d’une main-d’œuvre qualifiée, d’universités de classe mondiale, d’électricité à prix abordable, de ressources naturelles abondantes et d’un encadrement fiscal favorable à l’investissement et à l’innovation.

De plus, la bonne performance économique du Québec depuis 2018 a permis de réduire l’écart de niveau de vie avec l’Ontario et le reste du Canada. Alors qu’il était de 15,9 % en 2018, l’écart du PIB réel par habitant avec l’Ontario devrait diminuer à 9,9 % en 2026. Également, entre 2018 et 2023, le pouvoir d’achat des ménages, tel que mesuré par le revenu disponible en termes réels par habitant (+6,6 %), s’est amélioré plus rapidement que dans l’ensemble du Canada (+3,9 %).

Une approche claire pour retourner à l’équilibre budgétaire

En dépit de l’incertitude associée aux politiques économiques américaines, le gouvernement demeure engagé dans une saine gestion des finances publiques.

Sur une base comparable aux soldes budgétaires des autres provinces canadiennes et du gouvernement fédéral, c’est-à-dire avant versements des revenus consacrés au Fonds des générations, le déficit comptable est réduit à 8,1 milliards de dollars en 2024-2025, soit 1,3 % du PIB.

En 2025-2026, le solde comptable affiche un déficit de 11,4 milliards de dollars, soit 1,8 % du PIB. Après versements des revenus consacrés au Fonds des générations, le solde budgétaire au sens de la Loi sur l’équilibre budgétaire présente quant à lui un déficit de 13,6 milliards de dollars, soit 2,2 % du PIB.

Le présent budget prévoit la mise en œuvre d’un plan de retour à l’équilibre budgétaire, avec des gestes concrets pour résorber le déficit. Grâce à ces efforts, l’équilibre budgétaire, après versements au Fonds des générations, sera atteint au plus tard en 2029-2030, conformément à la Loi sur l’équilibre budgétaire.

Pour y arriver, le gouvernement s’engage à résorber un écart de 1,0 milliard de dollars en 2027-2028, puis de 2,5 milliards de dollars en 2028-2029 et en 2029-2030 (soit 0,3 % du PIB en 2029-2030).

Signalons que le cadre financier prévoit une provision pour éventualités totalisant 8,5 milliards de dollars sur cinq ans, qui pourrait être utilisée, notamment, pour pallier les effets d’une croissance économique plus modérée que prévu.

Le gouvernement demeure engagé à réduire la dette à long terme

Le poids de la dette nette s’établira à 38,7 % du PIB au 31 mars 2025, un niveau inférieur à celui d’avant la pandémie.

La dette nette au PIB augmentera jusqu’en 2027-2028, sous l’effet notamment des investissements importants en infrastructures publiques nécessaires à la stimulation de la croissance économique dans un contexte incertain. Elle redescendra par la suite pour s’établir à 39,8 % du PIB au 31 mars 2030.

L’évolution de la situation budgétaire depuis le budget de mars 2023 et le contexte économique incertain actuel appellent cependant à une révision des cibles de réduction de la dette nette, qui sont maintenant fixées à 35,5 % du PIB d’ici 2032-2033 et à 32,5 % du PIB d’ici 2037-2038. 

Citation :

« Le budget que je présente aujourd’hui vise à préparer l’économie du Québec aux défis qu’engendre l’incertitude entourant les tarifs douaniers imposés par la nouvelle administration américaine. Nous agissons pour aider nos entreprises en misant sur leur capacité à innover et sur l’apport de nos régions, et nous poursuivons nos efforts pour renforcer nos réseaux de la santé et de l’éducation, pour soutenir les personnes plus vulnérables et pour faire rayonner la culture québécoise. »

Eric Girard, ministre des Finances et ministre responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise

Lien connexe :

Tous les détails du budget 2025-2026 : https://www.quebec.ca/budget .

Communiqué 2/3 : https://www.quebec.ca/nouvelles/actualites/details/budget-2025-2026-communique-no-2-de-3-plus-de-68-g-pour-ameliorer-les-services-offerts-aux-quebecois-61809

Communiqué 3/3: https://www.quebec.ca/nouvelles/actualites/details/budget-2025-2026-communique-no-3-de-3-ameliorer-le-regime-fiscal-61808

Le gouvernement présente ses actions pour rendre les régions toujours plus prospères et dynamiques


 Publié le 25 mars 2025
Source : Crédit photo : Pat Lachance

La ministre des Affaires municipales, Mme Andrée Laforest, est fière de dévoiler la Feuille de route gouvernementale dans le cadre de la Stratégie gouvernementale pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires 2025-2029annoncée le 4 février dernier. Celle-ci présente les engagements nationaux en lien avec les orientations de la Stratégie.

La Feuille de route comprend notamment une cinquantaine d’actions à portée nationale des ministères et organismes en faveur de l’occupation et de la vitalité des territoires. Certaines viennent en réponse à des priorités partagées par plusieurs régions et déterminées par les personnes élues et des acteurs de chacune d’entre elles; mentionnons par exemple l’habitation, l’adaptation aux changements climatiques, le développement socioéconomique et la main-d’œuvre.

Plans d’action

En complémentarité, 18 plans d’action régionaux seront déployés au cours des prochaines années en réponse aux priorités ciblées dans chacune des régions. De nombreuses actions structurantes seront ainsi mises de l’avant pour soutenir la vitalité des territoires.

Pour une première fois, c’est aux conférences administratives régionales qu’a été confiée la responsabilité d’établir la réponse gouvernementale aux priorités déterminées par les personnes élues. Elles ont pour mandat de s’assurer que leurs attentes ainsi que celles des acteurs socioéconomiques à l’échelle locale trouvent écho dans les politiques, les stratégies et les interventions gouvernementales en matière de vitalité du territoire.

La Stratégie et ses mécanismes de mise en œuvre, à savoir la Feuille de route et les plans d’action régionaux, sont le fruit de plusieurs mois de collaboration entre les ministères et organismes qui y ont inscrit des engagements. Ce travail a été réalisé avant l’imposition de tarifs douaniers par les États-Unis. Au Québec, certains secteurs, tels l’aluminium, l’acier, l’aérospatiale, le bois d’œuvre et les mines, sont plus vulnérables que d’autres. La vitalité de nos territoires pourrait être affectée. Le gouvernement du Québec a déjà mis en place différentes mesures pour venir en aide aux entreprises québécoises. Des actions pourraient être ajoutées aux mécanismes de mise en œuvre de la Stratégie selon l’évolution de la situation.

Citation :

« La Feuille de route démontre clairement que notre gouvernement est engagé et proactif afin de rendre toutes les régions du Québec toujours plus prospères et dynamiques. Pour ce faire, il est primordial pour nous de centrer nos interventions sur les priorités régionales déterminées par les élus locaux. Grâce à la synergie qui opère entre les différents partenaires, dont les municipalités, il n’y a aucun doute que de nombreuses initiatives porteuses et innovantes verront le jour dans les prochaines années, et ce, au bénéfice des citoyens avant tout. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean