Plus de 207 M$ pour le transport en Estrie


 Publié le 28 avril 2025

Le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, au nom de la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, a annoncé un investissement de 207 006 000 $ pour les deux prochaines années dans les réseaux de transport routiers de la région de l’Estrie.

Pour l’occasion, le ministre était accompagné du député de Richmond et président de la Commission des institutions, M. André Bachand, ainsi que de la députée de Saint-François et Whip adjointe du gouvernement, Mme Geneviève Hébert.

Les sommes octroyées permettent la réalisation de projets significatifs, tels que :

  • l’asphaltage de l’autoroute 10, en direction est, entre Magog et Sherbrooke, ainsi que de l’autoroute 55, en direction nord, entre Saint-François-Xavier-de-Brompton et Windsor;
  • l’asphaltage des routes 141, 147 et 206 dans le noyau urbain de Coaticook et de la route 139 et de la rue Maple, au cœur de Sutton;
  • la réfection du pont Jacques-Cartier, au-dessus de la rivière Magog, à Sherbrooke.

Citations

« Depuis 2018, notre gouvernement a fait le choix d’investir toujours plus dans nos infrastructures, notamment en transport, pour rattraper le sous-investissement des gouvernements précédents, et offrir des infrastructures de qualité aux Québécois. Dans le contexte d’imprévisibilité économique que nous vivons actuellement, ce choix s’avère particulièrement judicieux, puisque chaque chantier crée des emplois, fait vivre nos entreprises, notamment celles visées par les tarifs américains, et stimule l’économie dans toutes les régions du Québec. Qui plus est, une des meilleures façons d’aider nos industries à demeurer compétitives à travers cette transition vers de nouveaux marchés et une économie redéfinie, c’est de leur offrir des conditions logistiques optimales, soit des réseaux de transport efficaces. Investir autant est donc un choix ambitieux, mais extrêmement stratégique pour nos citoyens et notre économie! »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Les projets qui se concrétiseront grâce aux sommes annoncées aujourd’hui permettront d’assurer des déplacements sécuritaires et fluides à travers notre région. Ces différents chantiers en activité auront pour résultat d’améliorer directement la qualité de vie de nos citoyens de même que la vitalité socioéconomique de l’Estrie, notamment par la création d’emplois de qualité. »

François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie

Faits saillants

  • Les sommes investies dans la région de l’Estrie se répartissent comme suit :
    • 114 111 000 $ pour améliorer l’état des chaussées;
    • 70 545 000 $ pour améliorer l’état des structures;
    • 22 350 000 $ pour rendre le réseau efficace et sécuritaire, notamment pour donner suite à des recommandations du Bureau du coroner.
  • En 2024, plusieurs projets ont été terminés, dont :
    • l’asphaltage de l’autoroute 10, en direction est, entre la route 112 et le chemin
      Saint-Roch Nord, à Sherbrooke;
    • la réfection des routes 143 et 249, au cœur du centre-ville de Windsor;
    • l’asphaltage de la route Pierre-Laporte, entre la route 241 et l’autoroute 10, à Bromont.

Moisson Rive-Sud inaugure officiellement ses nouveaux locaux à Saint-Hubert


 Publié le 25 avril 2025

C’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que Moisson Rive-Sud a procédé le 24 avril dernier, à l’inauguration officielle de son nouveau centre de distribution alimentaire, situé au 5600, rue L’ÉNA à Saint-Hubert. Cet événement marque une étape déterminante dans l’histoire de l’organisme, qui œuvre depuis plus de 30 ans à assurer la sécurité alimentaire en Montérégie.

Ce projet structurant, amorcé en 2022 et complété en un temps record de moins de neuf mois, a permis à Moisson Rive-Sud de se doter d’installations modernes, plus vastes et mieux adaptées aux besoins grandissants de la population. Réalisé sans interruption de service, le déménagement a été rendu possible grâce à l’engagement exceptionnel de l’équipe, des donateurs et des partenaires de la campagne majeure de financement Ensemble, Alimentons la vie. C’est 13 millions de dollars qui ont été investi dans ce projet, ne laissant aucune dette à l’organisme.

L’inauguration a été ponctuée de discours émouvants de la part de Louis Dubé, président du conseil d’administration, et de Dany Hétu, directeur général, qui ont salué la mobilisation régionale et l’élan de solidarité ayant mené à la concrétisation de cette nouvelle ère pour Moisson Rive-Sud.

« Ce bâtiment est bien plus qu’un entrepôt. C’est un symbole fort de notre engagement envers une Montérégie plus solidaire et plus humaine », a affirmé Dany Hétu. L’organisme rappelle que la demande en aide alimentaire est en constante progression et que personne n’est à l’abri.

« Ce nouveau centre témoigne de l’engagement de toute une communauté à nourrir les plus vulnérables. À travers notre Plan de lutte contre la pauvreté et ses 141 M$ en sécurité alimentaire, nous soutenons ce même objectif que personne ne soit laissé sur sa faim,» a fait valoir Chantal Rouleau, ministre responsable de l’Action communautaire et de la Solidarité sociale. 

« Alors que les besoins en sécurité alimentaire ne cessent de croître en Montérégie, c’est avec un immense bonheur que nous célébrons aujourd’hui l’inauguration de ce tout nouvel entrepôt de Moisson Rive-Sud, situé au cœur de la zone d’innovation de l’arrondissement de Saint-Hubert. Cet espace permettra d’accueillir un plus grand nombre de dons, tout en ouvrant la voie à de nouveaux partenariats afin de mieux soutenir les organismes de notre territoire et ainsi enrichir les services offerts dans nos quartiers. Je tiens à remercier toutes les parties impliquées dans la réalisation de ce projet. Grâce à cette belle collaboration, encore plus de personnes pourront bénéficier de l’aide de Moisson Rive-Sud », Catherine Fournier, mairesse de Longueuil.

Québec reconnaît l’« Acerum du Québec » comme une indication géographique protégée


 Publié le 25 avril 2025

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, annonce une toute nouvelle indication géographique protégée (IGP) : Acerum du Québec.

L’Acerum du Québec est une eau-de-vie d’érable obtenue exclusivement par la distillation de l’alcool issu de la fermentation de la sève d’érable ou des produits qui en découlent provenant du Québec.

Cette nouvelle appellation permet non seulement de mettre en valeur le travail de nos distillateurs, mais elle facilite également l’identification d’un produit d’ici par les consommateurs dont l’engouement pour l’achat local ne cesse de croître.

Le ministre a dévoilé les détails de cette initiative à la Distillerie Shefford située dans la région de l’Estrie. L’entreprise est le premier distillateur de cette eau-de-vie au Québec.

Soulignons que seuls les produits certifiés conformes au cahier des charges seront désignés par l’appellation réservée IGP Acerum du Québec. Les consommateurs auront ainsi la garantie de consommer des produits aux caractéristiques distinctives qui attestent une authenticité propre au Québec.

Les distillateurs qui souhaitent utiliser l’appellation réservée devront s’engager auprès d’Ecocert Canada, l’organisme de certification accrédité par le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV).

Citations 

« Je suis heureux de cette nouvelle reconnaissance pour l’Acerum du Québec, un produit ancré dans notre terroir qui reflète le savoir-faire de nos artisans. Elle contribuera à faire rayonner encore davantage les produits de l’érable, que ce soit ici ou à l’international. Je vous invite à faire le choix de cette eau-de-vie bien de chez nous, c’est la meilleure façon de soutenir nos entreprises, nos travailleurs et notre secteur agricole. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« L’IGP Acerum du Québec, c’est l’incarnation de la passion et de la ténacité des microdistilleries d’ici, qui travaillent à valoriser le produit le plus identitaire du Québec, le sirop d’érable. Cette appellation, c’est le fruit de plusieurs années de travail collaboratif et le développement d’une vision commune. Nous avons mis au monde une expertise qui n’existe nulle part ailleurs sur la planète. Grâce à celle-ci, on peut réellement positionner le Québec comme un terroir de spiritueux uniques et valoriser l’érable à travers des produits d’une grande noblesse. Les Écossais ont le scotch, les Français le cognac, les Mexicains le mezcal, les Américains le bourbon et les Québécois ont maintenant l’Acerum du Québec. »

Hugo Bourassa, président de l’Union des distillateurs de spiritueux d’érable (UDSE) et propriétaire de la Distillerie Shefford

« L’homologation de l’appellation réservée IGP Acerum du Québec témoigne de la rigueur des producteurs et du haut niveau de qualité associé à ce spiritueux unique. Cette reconnaissance officielle contribue à la création de valeur pour l’ensemble de la filière acéricole, tout en assurant aux consommateurs une authenticité et une traçabilité exemplaires. Elle vient renforcer la crédibilité de nos produits d’érable sur les marchés. Le Conseil est fier de cette reconnaissance officielle, qui valorise notre terroir et notre expertise collective. »

Marie-Josée Gouin, présidente-directrice générale du Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV)

« Près de vingt ans de découvertes et d’innovations ont transformé radicalement notre compréhension de l’érable et ont dévoilé progressivement le potentiel extraordinaire de ce produit emblématique de notre patrimoine alimentaire et culturel. L’octroi d’une nouvelle indication géographique protégée à l’Acerum du Québec est une étape de plus dans la reconnaissance de l’extraordinaire polyvalence de l’érable et du savoir-faire des producteurs et productrices acéricoles d’ici. L’Acerum est un produit de qualité créé par des gens passionnés qui fera sans aucun doute la fierté des Québécoises et des Québécois. »

Isabelle Lapointe, directrice générale des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ)

Faits saillants

  • La recommandation favorable pour l’utilisation de l’appellation réservée Acerum du Québec fait suite à la démarche de reconnaissance que l’UDSE a entreprise auprès du CARTV.
  • L’Acerum du Québec se distingue des spiritueux aromatisés ou édulcorés avec du sirop ou du sucre d’érable. Il est exclusivement composé de sève d’érable (ou des produits qui en découlent) fermentée et distillée.
  • On compte actuellement plus de 75 microdistilleries établies dans 17 régions du Québec, alors qu’en 1999, il n’y en avait qu’une.
  • En 2024, neuf distilleries produisaient de l’Acerum. Ces distilleries sont réparties partout sur le territoire québécois et travaillent uniquement à partir de sève d’érable québécoise.
  • Le Québec assure en moyenne 72 % de la production mondiale de sirop d’érable et 90 % de la production canadienne. Environ 85 % du sirop d’érable produit au Québec est exporté dans plus de 60 pays. La production annuelle moyenne est d’environ 150 millions de livres, mais varie d’une année à l’autre en fonction des conditions climatiques.
  • Au-delà des aspects économiques, le sirop d’érable s’inscrit dans les pratiques culturelles et patrimoniales du territoire québécois.

Un quatrième bilan présenté aux familles à la recherche de réponses


 Publié le 25 avril 2025
Source : Pat Lachance

Le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, M. Ian Lafrenière, a déposé hier à l’Assemblée nationale le quatrième rapport annuel de l’application de la Loi autorisant la communication de renseignements personnels aux familles d’enfants autochtones disparus ou décédés à la suite d’une admission en établissement. Ce quatrième rapport présente un bilan de l’application de la Loi pour la période du 1er mars 2024 au 28 février 2025. Le ministre s’est également rendu à Mistissini aujourd’hui pour présenter le rapport aux familles concernées et leur faire part des travaux réalisés depuis le dépôt de la version précédente.

Entrée en vigueur le 1er septembre 2021, la Loi vise à soutenir les familles autochtones dans leurs recherches afin d’obtenir des réponses sur la disparition ou le décès de leurs enfants à la suite d’une admission dans un établissement de santé et de services sociaux avant le 31 décembre 1992. Par cette loi, le gouvernement du Québec soutient les familles et leurs communautés pour leur permettre de lever le voile sur le sort de leurs enfants. Toutes et tous espèrent ainsi comprendre les circonstances de la disparition ou du décès des enfants, savoir où ils se trouvent, s’ils sont toujours vivants, ou connaître leur lieu de sépulture.

Le ministre a dévoilé qu’en date du 28 février 2025, soit trois ans et demi après l’entrée en vigueur de la Loi, 121 familles avaient fait appel à la Direction de soutien aux familles et à son partenaire, l’organisation Awacak – petits êtres de lumière. Ces recherches concernaient alors 209 enfants disparus ou décédés à la suite d’une admission en établissement. Sans la Loi, ce sont seulement 13 % de ces familles qui auraient eu accès aux renseignements disponibles.

Le gouvernement du Québec est déterminé à tout mettre en œuvre pour accompagner les familles dans leur quête de vérité. En collaboration avec le ministère de la Santé et des Services sociaux et les institutions visées par la Loi, la Direction de soutien aux familles du Secrétariat aux relations avec les Premières Nations et les Inuit poursuivra son accompagnement des familles, dans le respect de leur dignité, de leurs besoins et à leur rythme, vers le chemin de la guérison.

Citation :

« C’est avec beaucoup d’humilité que je me présente aujourd’hui devant les familles afin de présenter ce quatrième rapport d’application de la Loi. Depuis maintenant près de quatre ans, nos efforts portent fruit pour permettre à des familles qui attendent depuis trop longtemps d’enfin avoir des réponses à leurs questions. Je salue leur courage, leur résilience, ainsi que la confiance qu’elles nous témoignent afin de nous permettre de les accompagner dans leurs recherches. J’ai espoir que ces réponses leur apporteront un peu de paix et de réconfort. Nous continuerons de tout faire en notre pouvoir pour leur permettre de cheminer, avec l’appui précieux de nos partenaires que je remercie sincèrement pour leur dévouement. »

Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit

Faits saillants :

  • Entre 1940 et 1980, les enfants autochtones évacués de leurs communautés, vers un établissement de santé ou de services sociaux, étaient rarement accompagnés d’un parent ou d’un proche. Ils arrivaient alors seuls pour recevoir des soins. À la suite de ces admissions, certaines familles ont reçu la nouvelle du décès de leur enfant. D’autres en ont perdu la trace et ignorent ce qu’il est advenu.
  • La Loi autorisant la communication de renseignements personnels aux familles d’enfants autochtones disparus ou décédés à la suite d’une admission en établissement a été adoptée en réponse à l’appel à la justice no 20 du rapport complémentaire pour le Québec de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
  • Elle propose des mesures culturellement sécurisantes pour soutenir les familles dans leurs recherches de renseignements auprès d’un établissement de santé ou de services sociaux, d’un organisme ou d’une congrégation religieuse sur les circonstances qui ont entouré le décès ou la disparition d’un enfant à la suite d’une admission en établissement de santé et de services sociaux.
  • Une Direction de soutien aux familles a été mise sur pied pour offrir des services directs d’accompagnement aux familles et à leurs proches dans leurs recherches de renseignements.
  • L’organisation Awacak – petits êtres de lumière collabore, quant à elle, avec la Direction de soutien aux familles pour que les proches des enfants disparus soient traités avec dignité, dans le respect de leur culture, et ce, tout au long du processus.

6 M$ pour soutenir la formation en alternance travail-études dans le secteur de la construction


 Publié le 25 avril 2025

Afin d’augmenter le nombre de travailleuses et de travailleurs, diplômés sur les chantiers, la ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, annonce un investissement de 6 millions de dollars pour soutenir la formation en alternance travail-études dans le secteur de la construction.

Sortir des sentiers battus pour soutenir l’industrie de la construction

Pour la première fois depuis la création du Programme de formations de courte durée privilégiant les stages dans les professions priorisées par la Commission des partenaires du marché du travail, la Commission de la construction du Québec est autorisée à utiliser ce programme. Pour une durée de deux ans, cette dernière pourra bénéficier du soutien du gouvernement du Québec en déposant des projets de formation de courte durée, réalisés en alternance travail-études, visant l’obtention de diplômes d’études professionnelles pour augmenter le bassin de main-d’œuvre formée dans l’industrie de la construction. Les métiers qui feront l’objet des formations seront déterminés, en fonction des besoins, par la Commission de la construction du Québec et les partenaires de l’industrie.

L’alternance travail-études, une formule gagnante

L’alternance travail-études dans l’industrie de la construction permettra d’augmenter la part de main-d’œuvre de la construction diplômée au Québec. Le fait que les travailleuses et travailleurs soient formés en alternance travail-études, en partie sur les chantiers, favorisera une meilleure intégration et une meilleure rétention de la main-d’œuvre. Les participants devront être en emploi au premier jour de la formation.

Lors de cette annonce, qui s’est déroulée au sein de l’entreprise Comco Construction inc., la ministre était accompagnée du député de Richmond, André Bachand, du président de la Commission des partenaires du marché du travail, Jean Lortie, et de la présidente-directrice générale de la Commission de la construction du Québec, Audrey Murray.

Citations

« Aujourd’hui, c’est un investissement de 6 millions de dollars que j’annonce pour permettre, pour la toute première fois, à la Commission de la construction du Québec, de bénéficier du soutien du gouvernement pour former des travailleurs qui pourront travailler sur les chantiers tout en réalisant leurs études. C’est une autre façon de répondre aux besoins des entreprises d’ici et d’augmenter la main-d’œuvre qualifiée qui sera plus productive sur les chantiers. Je salue le travail de la Commission des partenaires du marché du travail et de la Commission de la construction du Québec! »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« L’essor de l’industrie de la construction, essentielle pour l’économie québécoise, passe par l’augmentation de sa productivité et par l’accroissement du nombre de diplômés et de diplômées qui intégreront nos chantiers de construction. Je me réjouis donc de la présentation de projets de formation qui contribueront à augmenter le nombre de travailleuses et travailleurs qualifiés dans une industrie névralgique du Québec. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

« Je suis très heureux que cette grande annonce, d’envergure nationale et porteuse pour plusieurs régions du Québec, dont l’Estrie, ait été faite ici, chez nous, dans une entreprise florissante comme Comco Construction inc. À titre de député, je suis bien placé pour constater les besoins sur le terrain en matière de construction et de main-d’œuvre, et c’est pourquoi je suis convaincu que cette nouvelle initiative aura des retombées positives et concrètes. »

André Bachand, député de Richmond

« Augmenter la main-d’œuvre diplômée sur les chantiers du Québec et favoriser sa rétention représentent de grands enjeux auxquels est confronté le domaine de la construction. Des efforts pour solutionner ces enjeux doivent être faits dès maintenant et nous sommes fiers d’y contribuer avec une formule adaptée du Programme de formations de courte durée qui permettra de s’ajuster à l’évolution des besoins de divers sous-secteurs d’activité et des métiers en forte demande de l’industrie. »

Jean Lortie, président de la Commission des partenaires du marché du travail

« Devant un carnet de commandes historique, nous devons pouvoir compter sur une main-d’œuvre compétente, en nombre suffisant pour bâtir le Québec. L’appui de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale à la Commission de la construction du Québec pour mener ce projet pilote permettra l’obtention de diplômes d’études professionnelles par des personnes de métier qui ont pu obtenir un certificat de compétence sans détenir de diplôme. Au cours des dernières années, les besoins de main-d’œuvre étant élevés, nous avons accueilli un nombre important de personnes non diplômées; les projets de formation de courte durée nous offrent une nouvelle stratégie afin de mettre à niveau leur compétence. »

Audrey Murray, présidente-directrice générale de la Commission de la construction du Québec

Faits saillants

  • Les personnes et les entreprises intéressées à participer aux projets de formation peuvent s’adresser à la Commission de la construction du Québec.
  • Les premiers projets de formation seront annoncés au printemps 2025.
  • Le Programme de formations de courte durée a été créé il y a 10 ans.

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Les travaux sont commencés pour le complexe multifonctionnel à Victoriaville


 Publié le 25 avril 2025
Source : Marika Allaire

Les travaux de réaménagement du parc Terre-des-Jeunes et de construction d’un complexe multifonctionnel ont débuté. L’objectif est d’accueillir les premiers patineurs sur la surface réfrigérée et les amateurs de glisse dès l’hiver à venir et quelques travaux seront terminés au printemps 2026.

Ces investissements sont inscrits au plan quinquennal d’immobilisations et la somme de 6 millions de dollars du Programme de soutien aux infrastructures pour les Jeux du Québec du ministère de l’Éducation permettra à la Ville de financer une bonne partie du projet.

« Notre gouvernement est heureux de financer à hauteur de 6 millions de dollars cette nouvelle infrastructure qui servira aux sports de glace lors des Jeux du Québec de Victoriaville à l’hiver 2028. C’est une excellente nouvelle pour les sportifs des environs et pour les athlètes qui prendront part à cet événement majeur. Je le répète souvent, l’accès à des infrastructures sportives modernes et de qualité est une priorité de notre gouvernement et les patinoires couvertes sont de loin mes préférées, car elles sont polyvalentes pour la pratique sportive et répondent aux besoins de la communauté en toutes saisons. Je félicite toutes les personnes impliquées dans la réalisation de cette infrastructure, qui sera assurément très utile aux Victoriavillois », a souligné Mme Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air.

« Enfin, Victoriaville aura sa patinoire réfrigérée! Nous avons redoublé d’efforts pour amorcer rapidement le chantier afin d’ouvrir dès l’hiver 2025-2026. En plus de prolonger la saison de nos patineurs, ce nouvel équipement servira à toute la population et encouragera l’adoption de saines habitudes de vie. Le parc Terre-des-Jeunes, à quelques pas du centre-ville de Victoriaville, est un grand parc populaire pour les amateurs de plein air, de sport et de loisir et on y retrouvera dorénavant une infrastructure à la hauteur des besoins », a indiqué le maire de Victoriaville, M. Antoine Tardif. 

« Les familles du quartier profiteront de nouvelles installations de grande qualité pour bouger en toute saison, que ce soit avec la patinoire réfrigérée, les installations de basketball, les jeux d’eau ou le réaménagement de l’aire de glisse. Je me réjouis également pour les bénévoles de la Corporation Terre-des-Jeunes qui profiteront d’installations à la hauteur de leur dévouement exceptionnel envers leur parc » explique Yanick Poisson, conseiller municipal du district Parc-Terre-des-Jeunes.

« Victoriaville s’active pour accueillir les jeunes athlètes dans le cadre de la 62e Finale des Jeux du Québec, qui sera présentée à Victoriaville en mars 2028. En plus de servir à toute la population, ce nouveau complexe multifonctionnel, doté d’une patinoire réfrigérée couverte, nécessaire à la réalisation des jeux, accueillera des compétitions de hockey masculin et féminin. Nous avons très hâte de voir les jeunes découvrir ce nouvel équipement! », ont expliqué les coprésidents du comité organisateur des Jeux du Québec, MM. Claude Charland et Guy Désilets.

La collaboration entre organisations continue de bien servir la population 

Les travaux se déroulent sur l’ancien terrain de baseball du parc Terre-des-Jeunes. Grâce à une entente de prêt de service réalisée avec l’établissement scolaire, le terrain de baseball du Collège Clarétain sera mis à niveau et s’ajoutera à la liste des terrains disponibles pour les organismes de baseball mineur pour la saison 2025. 

Pendant le chantier

Le parc Terre-des-Jeunes demeure ouvert pendant la durée des travaux. Seul lestationnement en bordure de la rue des Nations est fermé. Les travaux sont réalisés en semaine, du lundi au vendredi, et en journée entre 7 et 17 heures. Des mesures de sécurité ont été mises en place pour permettre d’assurer la sécurité de tous pendant les travaux. 

Les travaux visent également l’ajout d’un bâtiment de services et de jeux d’eau, l’aménagement d’une place publique et le réaménagement de l’aire de glisse actuelle. En hiver, la patinoire réfrigérée couverte pourra prolonger la saison de plusieurs semaines. En été, le site permettra aux joueurs de pickleball et de basketball de profiter d’installations de qualité. De plus, un grand nombre d’activités culturelles et communautaires pourront avoir lieu à l’abri des intempéries.

Pour en savoir davantage sur le projet, il suffit de visiter le vic.to/projet/terredesjeunes

Adoption du projet de loi 83 : Québec protège l’accès au réseau public


 Publié le 24 avril 2025

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a adopté aujourd’hui le projet de loi 83 favorisant la pratique de la médecine dans le réseau public au Québec. Ce projet agit sur deux volets : d’une part, les nouveaux médecins devront pratiquer dans le réseau public québécois les cinq premières années après leurs études ; d’autre part, tous les médecins devront obtenir une autorisation de Santé Québec afin de pratiquer au privé, selon certains critères précis. L’adoption de ce projet de loi s’inscrit dans les nombreux changements réalisés depuis trois ans prévus au Plan santé. C’est un geste de plus pour améliorer concrètement l’accès aux soins pour l’ensemble des Québécois.

Les nouveaux médecins devront pratiquer au moins cinq ans dans le réseau public québécois après leurs études

Puisque les Québécois investissent massivement pour former plus de médecins au Québec, ce projet de loi fait en sorte que les nouveaux médecins doivent pratiquer au sein du réseau public québécois les cinq premières années après leurs études. Rappelons qu’une sanction financière sera imposée afin de dissuader les nouveaux médecins qui voudraient exercer au privé ou hors du Québec sans préalablement respecter leur engagement. Ces dispositions entreront en vigueur dès la sanction du projet de loi.

Des critères précis pour freiner l’exode vers le privé et baliser les allers-retours des médecins entre le public et le privé

En mettant en place des critères précis pour permettre aux médecins de quitter le réseau public et de travailler pour le privé, le projet de loi 83 vise à préserver l’accès au réseau public pour l’ensemble des Québécois. Un régime d’autorisation sera désormais géré par Santé Québec, permettant d’évaluer les demandes des médecins désirant travailler au privé. Rappelons que, jusqu’à présent, aucune autorisation n’avait à être fournie aux médecins, ceux-ci ne devant qu’informer la RAMQ à l’intérieur de certains délais. Ainsi, depuis le dépôt des amendements le 1er avril, un encadrement plus rigoureux a été mis en place afin de mieux protéger l’intérêt des patients. Des critères précis guideront désormais les autorisations accordées, notamment :

  • la présence d’un nombre suffisant de médecins dans les établissements publics de la région du ou de la médecin;
  • l’absence de conséquences négatives pour les patients de sa région;
  • l’incapacité du réseau public de mettre à contribution ce médecin dans les établissements de sa région.

Citations :

« Notre gouvernement prend des mesures concrètes pour améliorer l’accès aux soins de santé, avec un objectif clair : que tous les Québécois soient pris en charge d’ici l’été 2026. Le système de santé universel, financé par la population québécoise, doit permettre à chacun de consulter un médecin quand il en a besoin, simplement grâce à sa carte Soleil. Le privé peut contribuer à soutenir le réseau public : nous veillerons à ce que cette contribution demeure complémentaire, toujours dans l’intérêt des patients québécois. »

Christian Dubé, ministre de la Santé

« Je suis très heureuse de l’adoption de ce projet de loi. En encadrant la pratique privée pour les médecins et en instaurant l’engagement de cinq années de service au profit du réseau public pour les nouveaux médecins, nous nous donnons les moyens d’offrir à la population un réseau de santé efficace. C’est un geste de plus posé par notre gouvernement qui aura des retombées positives concrètes sur l’accès aux soins pour les Québécois. »

Catherine Blouin, députée de Bonaventure et adjointe parlementaire au ministre de la Santé

Faits saillants :

  • Soulignons que, dans les trois derniers mois, près de 60 médecins de plus se sont désaffiliés du réseau public, et ce, en plus des 150 médecins, dont 145 spécialistes, qui ont alterné dans la dernière année entre le réseau privé et public.
  • Rappelons de plus que les données les plus récentes démontrent que, parmi les 22 868 médecins au Québec, plus de 835 travaillent dans le réseau privé actuellement, ce qui représente une hausse de plus de 80 % par rapport à pareille date en 2020.
  • Mentionnons que le projet de loi a fait l’objet d’amendements à la suite de consultations particulières qui ont permis de l’améliorer et de mettre en place le régime d’autorisation.
  • Rappelons enfin que le projet de loi vise à mettre en place le régime d’autorisation pour une période de deux ans.

4,5 M$ pour soutenir les programmes du Centech


 Publié le 24 avril 2025

Le ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, annonce une aide financière de 4,5 millions de dollars au Centre d’entrepreneurship technologique (Centech) de l’École de technologie supérieure pour appuyer jusqu’en 2027 ses programmes d’incubation et d’accélération destinés aux jeunes entreprises innovantes à fort potentiel de croissance.

Cet investissement permettra au Centech de maintenir sa position parmi les chefs de file de la création d’entreprises technologiques innovantes, en plus de contribuer à augmenter le nombre d’emplois de qualité générés par les entreprises accompagnées. Celles-ci évoluent dans des domaines stratégiques pour le Québec, dont les technologies de rupture, la robotique et les technologies médicales. De plus, en vue d’accélérer la commercialisation de leurs innovations, le Centech déménagera sous peu dans l’espace Ax.c, qui regroupera au même endroit plusieurs organismes et services essentiels au développement de l’écosystème québécois de l’entrepreneuriat innovant.

En soutenant la croissance des jeunes entreprises technologiques et en favorisant l’innovation ouverte, le gouvernement réaffirme son engagement envers les objectifs de la Stratégie québécoise de recherche et d’investissement en innovation (SQRI2), tout en contribuant au développement économique du Québec.

Citations :

« Nos entreprises technologiques innovantes ont la chance de pouvoir compter sur l’expertise du Centech, qui est reconnue mondialement. En appuyant ses programmes d’incubation et d’accélération, notre gouvernement confirme sa volonté d’assurer la compétitivité à long terme de cet écosystème d’entrepreneuriat innovant, qui joue un rôle essentiel pour développer le Québec d’aujourd’hui et de demain. »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

« Le Centech contribue à faire rayonner Montréal à titre de plaque tournante internationale pour l’entrepreneuriat technologique et innovant. On peut être fiers de notre capacité d’innover et du savoir-faire de nos acteurs, qui favorisent la création et l’essor de jeunes entreprises présentant un grand potentiel de retombées et de croissance pour le Québec. »

Karine Boivin Roy, députée d’Anjou-Louis-Riel et adjointe gouvernementale à la ministre responsable de la Métropole

« L’aide financière du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie vient renforcer notre capacité à soutenir des projets d’innovation à fort potentiel, tout en stimulant l’émergence de solutions technologiques de pointe. Ce soutien nous permettra d’accélérer la transformation technologique de secteurs clés pour le Québec et de contribuer activement à la création d’emplois de qualité pour notre économie. »

Marjorick Foisy, directrice générale du Centech

Faits saillants :

  • Le Centech soutient des entreprises et des projets de haute technologie à fort potentiel de croissance, de la conceptualisation à la commercialisation, grâce à un écosystème collaboratif. Son programme d’innovation ouverte, unique au Québec, permet de tisser des liens entre des entreprises technologiques en démarrage et 13 grands donneurs d’ordres.
  • En 2023, le Centech a été reconnu comme l’un des 10 meilleurs incubateurs universitaires au monde par UBI Global. La performance des entreprises innovantes à fort potentiel de croissance accompagnées par l’organisme, soit plus de 140 chaque année, en fait l’un des plus importants au Québec et à l’échelle canadienne.
  • Fondée en 1974, l’École de technologie supérieure est un acteur majeur de l’enseignement universitaire et de la recherche en génie, notamment dans le développement de systèmes intelligents, de matériaux novateurs et de technologies pour la santé.
  • L’Espace Ax.c est un lieu d’envergure internationale consacré à l’entrepreneuriat technologique innovant. Il réunira, à partir du printemps 2025, les acteurs clés de l’innovation dans un seul écosystème afin de soutenir et de commercialiser leurs projets.
  • L’aide financière accordée au Centech s’inscrit dans le cadre de la SQRI2, qui prévoit 7,5 milliards de dollars sur cinq ans pour appuyer la recherche et l’innovation.

Dépôt du projet de loi visant à réformer le régime forestier


 Publié le 23 avril 2025

La ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mme Maïté Blanchette Vézina, a présenté aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, le projet de loi no 97 visant principalement à moderniser le régime forestier.

La filière forestière est un véritable moteur économique pour le Québec et ses régions. Elle génère des retombées dans plus de 900 municipalités, soit 83 % des municipalités québécoises, et représente environ 57 000 emplois. Toutefois, depuis quelques années, la filière forestière rencontre de nombreux défis. La conjoncture économique actuelle, notamment les menaces américaines d’imposition de tarifs, les droits compensateurs de 14,54 % imposés sur les exportations canadiennes vers les États-Unis ainsi que les conditions de marché difficiles fragilisent la vitalité de nos communautés forestières.

Pour répondre à ces enjeux et protéger nos communautés forestières, il faut donc disposer d’un régime forestier plus souple et plus agile qui offre plus de prévisibilité, ce qui assurera une filière forestière forte ainsi que des forêts plus productives et résilientes, notamment face aux changements climatiques.

Une gestion forestière agile et régionalisée offrant une plus grande prévisibilité 

Le projet de loi propose la mise en place d’un zonage délimitant le territoire forestier public en trois : les zones d’aménagement forestier prioritaire, les zones multiusages et enfin, les zones de conservation. Ce zonage forestier contribuera à simplifier la planification forestière et à offrir une meilleure prévisibilité à l’ensemble des utilisateurs et utilisatrices de la forêt.

Relevant du Forestier en chef, le projet de loi établit également la fonction d’aménagiste forestier régional, dont le rôle principal sera d’assurer une meilleure prise en compte des réalités locales et régionales en intégrant les consultations en amont des prises de décision concernant la planification forestière.  

Afin d’améliorer la compétitivité des entreprises du secteur forestier et de favoriser une meilleure prévisibilité pour l’ensemble des utilisateurs et utilisatrices, l’horizon des plans d’aménagement forestier serait augmenté de 5 à 10 ans. La responsabilité de la planification des activités de récolte ainsi que du reboisement serait également transférée aux titulaires de licences d’aménagement forestier durable afin d’accroître l’efficience dans les opérations forestières.

Par ailleurs, afin de renforcer ses partenariats avec les communautés autochtones, le gouvernement s’engage notamment, dans le contexte du projet de loi, à élaborer une politique de consultation propre à ces dernières en matière d’aménagement durable des forêts et de gestion du milieu forestier.

Adapter l’aménagement forestier pour y inclure la notion de changements climatiques

Le projet de loi prévoit un modèle d’aménagement forestier adapté en fonction du zonage forestier. Ce modèle permettra de renforcer la résilience des forêts aux changements climatiques tout en contribuant à l’accroissement de leur productivité, et ainsi, de maintenir la biodiversité et la viabilité des écosystèmes. L’adaptation de l’aménagement forestier contribuera à maximiser les retombées économiques, sociales et environnementales pour le Québec tout en protégeant davantage les communautés forestières des perturbations naturelles.

Augmenter la contribution de la forêt privée à l’approvisionnement des scieries

La forêt privée demeure la source d’approvisionnement prioritaire pour la filière forestière. Afin de consolider et d’augmenter cette contribution, l’environnement réglementaire sera allégé et simplifié, ce qui permettra de faciliter la vie des propriétaires de forêt privée.

Améliorer le réseau de chemins multiusages 

Le projet de loi prévoit également une meilleure gestion de l’entretien et de la réfection des chemins multiusages. Une meilleure application du principe de l’utilisateur-payeur serait privilégiée afin d’assurer la participation au financement des coûts associés à la pérennité du réseau de chemins multiusages.  

Citation :

« La modernisation du régime forestier est essentielle pour assurer la pérennité de la filière forestière partout au Québec et protéger les communautés qui en dépendent. Il nous faut un régime forestier plus agile, plus souple et plus prévisible qui prend mieux en compte les réalités régionales. Il faut également adapter nos forêts aux changements climatiques afin de les rendre plus productives et résilientes. Je suis très fière de déposer ce projet de loi aujourd’hui, qui est l’aboutissement d’une longue démarche de réflexion avec les partenaires entamée il y a plus d’un an. »  

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine

Faits saillants :

  • Les orientations à la base du projet de loi visant principalement à moderniser le régime forestier s’appuient notamment sur les grands constats émanant du rapport synthèse des Tables de réflexion sur l’avenir de la forêt.
  • Rappelons qu’au lendemain des feux de forêt historiques de l’été 2023, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts a réalisé une vaste démarche de consultation sur l’avenir de la forêt. Des rencontres spécifiques ont été menées auprès des communautés autochtones afin de prendre en considération leurs intérêts, leurs valeurs et leurs besoins distinctifs. Le rapport synthèse de ces consultations, diffusé en juin 2024, confirmait la nécessité de moderniser le régime forestier.
  • En plus de modifier la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, dont l’application constitue le régime forestier québécois, le projet de loi modifierait la Loi sur les terres du domaine de l’État, la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, la Loi sur le ministère des Ressources naturelles et de la Faune et la Loi sur la Société du Plan Nord.

Un nouveau régime de négociation au service des Québécois


 Publié le 23 avril 2025

La ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Mme Sonia LeBel, a présenté aujourd’hui à l’Assemblée nationale le projet de loi n100, Projet de loi sur la négociation et la détermination des conditions de travail requérant une coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic. Ce projet de loi vise à rendre le régime de négociation plus efficace ainsi qu’à ramener les besoins des Québécois au cœur des discussions entre les parties.

« J’ai eu l’occasion de vivre les deux dernières rondes de négociation et le constat est clair : il faut améliorer le processus. On l’a vu dans les derniers mois, traiter de certains sujets pourtant centraux s’avérait très compliqué en raison de la structure de négociation. Alors que l’on complète actuellement la 11e ronde de négociation sous la loi 37 datant de 1985, on constate que les besoins ont beaucoup évolué dans les réseaux de la santé et de l’éducation », explique la présidente du Conseil du trésor.

Plus efficace

Ainsi, le projet de loi permettrait de ramener la discussion au sujet de certains enjeux qui ont un impact sur tous, comme l’organisation du travail, à un même palier plutôt qu’à plusieurs niveaux. « Si l’on veut engendrer de réels changements de culture partout au Québec, si l’on veut accroître l’accès aux services dans nos hôpitaux et dans nos écoles, on doit pouvoir parler d’organisation du travail au même niveau. On conserverait toutefois la possibilité d’adapter les ententes selon les réalités du terrain. C’est important de pouvoir négocier des conventions collectives qui sont bénéfiques pour tous les Québécois, pas de négocier des structures », souligne-t-elle.

Par ailleurs, afin de donner le maximum de chance au processus de négociation, le gouvernement veut rendre son cadre légal plus agile. « Il faut, par exemple, que le recours à la conciliation soit utilisé au meilleur escient possible. Dans les secteurs public et parapublic, la loi fait en sorte que la conciliation est une étape obligatoire à franchir pour obtenir le droit de grève. Cela peut parfois entrainer des délais et dénaturer l’exercice, alors que la conciliation peut pourtant être une réelle solution réelle si elle est utilisée au bon moment », note la ministre.

Le projet de loi permettrait aussi aux parties de négocier des conventions collectives plus longues, ce qui amènerait plus de stabilité au sein des institutions publiques, au bénéfice de la population et des employés. Il ne serait alors plus nécessaire de déposer des projets de loi pour autoriser des conventions collectives d’une durée de plus de trois ans.

On introduirait également le concept d’ancienneté unique dans le réseau de la santé et des services sociaux favorisant ainsi la mobilité des salariés sans les priver des avantages acquis au cours de leur carrière. Les accréditations syndicales actuelles seraient maintenues pour éviter un maraudage à grande échelle dans le réseau et maintenir une plus grande stabilité dans les milieux de travail.

Lien connexe

www.tresor.gouv.qc.ca