Moissonneurs Solidaires : près 900 000 $ pour faire pousser l’espoir et l’entraide


 Publié le 2 septembre 2025

Pour améliorer l’accès à une alimentation saine et renforcer les capacités du milieu communautaire, la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, accorde 884 642 $ à Moissonneurs Solidaires. Cet investissement s’inscrit dans l’objectif du Plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale visant à soutenir des initiatives concrètes qui répondent aux besoins réels des personnes vulnérables.

Depuis plusieurs années, Moissonneurs Solidaires se distingue par son engagement à rendre les aliments frais plus accessibles aux personnes en situation de pauvreté. En développant une solution d’approvisionnement en légumes pour les banques alimentaires, l’organisme contribue à promouvoir une alimentation saine et de proximité. Ses activités agricoles agissent aussi comme un levier d’inclusion, en offrant des possibilités concrètes de réinsertion sociale qui sous-tendent la lutte contre la pauvreté.

Grâce à ce financement, l’organisme pourra lancer une nouvelle serre et développer des activités éducatives et communautaires qui encouragent de saines habitudes alimentaires et le partage des savoirs. De plus, Moissonneurs Solidaires entend développer une nouvelle offre durable de légumes frais afin de soutenir les activités du réseau des Banques alimentaires du Québec (BAQ) et du Club des petits déjeuners. L’organisme investira plus de 200 000 $ dans ce projet, dont le budget total dépasse 1,1 million de dollars.

Citations

« Avec Moissonneurs Solidaires, on voit concrètement comment une idée bien ancrée sur le terrain peut transformer des vies. Ce n’est pas juste de l’aide alimentaire, c’est une façon nouvelle d’agir, ensemble, pour repenser notre manière de nourrir les communautés et avoir un impact réel sur le quotidien des personnes les plus vulnérables. Ce projet s’inscrit pleinement dans notre stratégie, qui vise à aller au-delà de l’achat de denrées pour les réseaux que nous soutenons. Ce genre d’initiative inspire, donne espoir, et ouvre la voie à une société plus juste et inclusive. »

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire

« Je suis heureuse de l’octroi de ce montant à Moissonneurs Solidaires. L’organisme pourra poursuivre sa mission et les activités de sa ferme dans la municipalité de Lotbinière et ainsi encore mieux répondre aux besoins grandissants en alimentation des personnes vulnérables. C’est une excellente nouvelle pour la région et pour toute la province. »

Isabelle Lecours, députée de Lotbinière-Frontenac

« Moissonneurs Solidaires étant, depuis sa création en 2007, un partenaire de premier plan du réseau des BAQ, c’est avec joie et reconnaissance que nous avons accueilli la réponse du Ministère à notre demande de financement qui permettra de mettre en place des actions additionnelles visant à augmenter la capacité d’agir eu égard au phénomène de l’insécurité alimentaire. »

Ronald Lussier, directeur général de Moissonneurs Solidaires

Faits saillants 

  • Le financement accordé à l’organisme s’inscrit dans la mesure 2.1.1.5 – Bonifier le soutien financier à des initiatives porteuses en matière de sécurité alimentaire du Plan de lutte.
  • La mesure 2.1.1.5 du Plan de lutte vise à soutenir des initiatives porteuses qui engendreront des résultats positifs en matière d’aide alimentaire. Un budget de 4 M$ sur cinq ans est prévu.
  • Le projet présenté par Moissonneurs Solidaires permettra de :
    • mettre en place des activités de semis pour la production à grande échelle de nouveaux légumes qui seront distribués dans le réseau des BAQ;
    • produire en serre des légumes variés pour le réseau des BAQ et le Club des petits déjeuners;
    • organiser des ateliers et des conférences de sensibilisation entourant les enjeux de sécurité alimentaire, d’agriculture urbaine, des saines habitudes de vie et du développement durable;
    • renforcer la lutte au gaspillage alimentaire par l’augmentation de la récupération de denrées fraîches qui ne correspondent pas au standard de l’industrie alimentaire pour les distribuer dans le réseau des BAQ.
  • Par rapport à la saison 2024, sur une période de cinq ans, le projet de mise en opération des activités serricoles devrait permettre à l’organisme d’accroître de 50 % sa distribution de légumes frais au profit du réseau des BAQ.

Mise à l’essai du nouveau programme de français – Un programme modernisé, enraciné dans la culture québécoise, pour faire aimer notre langue


 Publié le 2 septembre 2025

Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, dévoile aujourd’hui la toute nouvelle version du programme de français pour les élèves du primaire et du secondaire, tel qu’il s’était engagé à le faire et près d’un quart de siècle après la dernière révision en profondeur. Cette nouvelle version sera mise à l’essai dans une cinquantaine de classes dès maintenant et déployée dans toutes les écoles à la rentrée 2026.

Ce programme marque un tournant important dans l’enseignement de la langue. Il s’attache à la rendre vivante et attrayante, en puisant dans la richesse de la culture québécoise et en revoyant certains contenus pour la mettre en valeur. Nos œuvres d’ici deviennent autant de leviers pour enseigner les règles – de grammaire, d’orthographe et de ponctuation, par exemple – qui font la complexité et la beauté du français. L’objectif : amener les élèves à mieux communiquer, lire et écrire, tout en nourrissant leur plaisir d’apprendre et leur attachement à notre langue.

En résumé :

  • Culture québécoise : en intégrant les œuvres d’ici, on crée un lien d’affection avec la langue, ce qui renforce la motivation des élèves, leur persévérance scolaire et leur sentiment d’appartenance à notre culture;
  • Communication orale : le fait de donner plus de place à l’oral, particulièrement au primaire, améliore la maîtrise du français à long terme, car la langue orale sert de fondement à l’apprentissage de la langue écrite;
  • Écriture tous les jours : elle entraîne les élèves à structurer leur pensée et à s’exprimer clairement ;
  • Lecture tous les jours : elle développe la fluidité, le vocabulaire et la culture, qui sont autant de leviers pour l’apprentissage du français;
  • Liste orthographique commune : grâce à la liste orthographique obligatoire, tous les élèves du primaire auront les mêmes bases pour bien maîtriser l’orthographe des mots.

La culture au service de l’apprentissage

Musique, littérature, théâtre, cinéma, séries : la culture québécoise sera au cœur de l’enseignement du français.

Chaque élève prendra part, chaque année, à un minimum de cinq expériences culturelles choisies dans un éventail d’activités stimulantes : cercles de lecture, rencontres avec des écrivains, visites de lieux historiques ou patrimoniaux, animations littéraires en classe, découvertes d’artistes d’ici, etc.

Les élèves devront également lire au moins dix textes ou ouvrages chaque année, dont au moins la moitié mettront en valeur la culture québécoise et francophone (alors qu’auparavant, c’était huit textes québécois aux trois ans). Romans, nouvelles, poèmes, pièces de théâtre et récits divers élargiront leur horizon culturel, tout en enrichissant leur vocabulaire et en renforçant leurs compétences linguistiques.

La communication orale : s’exprimer pour mieux penser

Le programme accorde une nouvelle place à la communication orale, particulièrement en 1re et 2e année du primaire. Discussions, débats, dialogues, jeux de rôle et mises en situation remplaceront en partie les exposés traditionnels pour rapprocher l’apprentissage des réalités de la vie quotidienne. C’est en développant d’abord leurs compétences à l’oral que les élèves pourront ensuite mieux maîtriser l’écriture.

Lire et écrire tous les jours

Tout en renforçant la communication orale, le nouveau programme fait de la lecture et de l’écriture des pratiques quotidiennes dans la classe, et ce, dès la première année du primaire.

Écrire tous les jours des textes courts, surtout au primaire, des résumés, des réflexions ou des créations personnelles est l’approche priorisée. C’est la constance et la régularité qui comptent, car c’est en écrivant souvent que les élèves structurent leur pensée et acquièrent une véritable aisance langagière. L’apprentissage de l’écriture à la main demeure également essentiel, puisqu’il crée de meilleures connexions avec le cerveau et favorise la mémorisation.

La lecture quotidienne quant à elle – qu’il s’agisse d’un roman, d’une chanson, d’un article d’actualité – constitue une occasion de découvrir la richesse de la langue, d’en saisir les nuances et d’en approfondir la compréhension. Rappelons que la lecture est un déterminant majeur de la réussite éducative de nos jeunes. C’est pourquoi il est important que les enfants découvrent le plaisir de la lecture dès le plus jeune âge, notamment en compagnie de leurs parents.

Grammaire clarifiée et vocabulaire commun

Les contenus grammaticaux ont été repensés pour être mieux répartis tout au long du parcours scolaire et faciliter la transition entre le primaire et le secondaire. Ces ajustements visent à réduire les redondances et à permettre aux enseignants d’approfondir l’enseignement selon les niveaux.

Par ailleurs, la liste orthographique du primaire de 3 000 mots, autrefois facultative, devient obligatoire de façon à établir une base commune pour l’apprentissage de l’orthographe. Cette liste, actualisée et modernisée, prévoit 2 700 mots répartis de la 1re à la 6e année, auxquels s’ajoutent 300 mots choisis par l’enseignant en fonction des années scolaires.

Citation :

« Le français est notre langue, notre fierté, le lien qui nous unit comme peuple. Chaque journée d’école doit être l’occasion pour nos élèves d’apprendre à mieux parler, lire et écrire en français. Un crayon à la main, un livre ouvert, une chanson québécoise dans les oreilles : c’est ainsi qu’on développe l’amour et la maîtrise de notre langue. Avec ce programme renouvelé, nous plaçons le français et la culture québécoise au cœur de l’expérience scolaire. Nous le modernisons pour répondre aux besoins des élèves d’aujourd’hui et leur offrir une langue de qualité, essentielle à leur réussite scolaire, personnelle et professionnelle. Nous le faisons pour eux et pour l’avenir du Québec. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

•  Informations complémentaires:

  • Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, a annoncé la révision du programme de français en juin 2023.
  • Voici quelques changements apportés à la répartition des contenus grammaticaux :
    • Le complément direct et le complément indirect sont maintenant vus au secondaire;
    • Les constituants de la phrase (sujet-prédicat et complément de phrase) sont maintenant abordés dès la 1re année du primaire;
    • L’apprentissage des principaux verbes modèles à l’infinitif présent, tels que les verbes avoirêtreaimermanger et savoir débutera désormais dès la 3e année du primaire;
    • Pour permettre ces changements, l’étude de certains verbes particuliers sera déplacée au secondaire, ce qui assurera une progression plus cohérente.
  • Dès cette année, 55 enseignants et 51 conseillers pédagogiques, issus d’écoles publiques et privées réparties dans tous les coins du Québec, mettront ce programme à l’épreuve. Les observations recueillies permettront d’apporter, au besoin, les derniers ajustements en vue de son implantation officielle dans l’ensemble du réseau scolaire québécois à la rentrée 2026.

Un partenariat novateur pour les soins palliatifs et de fin de vie dans Lanaudière


 Publié le 2 septembre 2025

La ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides, Sonia Bélanger, a procédé aujourd’hui à l’inauguration du Pavillon de soins palliatifs et de fin de vie dans la région de Lanaudière.

Ce projet novateur, une première dans la région, est rendu possible grâce à un partenariat public-privé entre le Centre intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière (CISSS), la Fondation pour la Santé du Nord de Lanaudière, Medifice et Desjardins. La construction du pavillon a été réalisée par le secteur privé, tandis que la gestion des soins sera financée par le système de santé public, garantissant ainsi un modèle complémentaire.

Situé à proximité du Centre hospitalier De Lanaudière, ce nouveau pavillon dispose de 10 lits, qui viennent s’ajouter à l’offre de soins palliatifs et de fin de vie dans le secteur nord de la région de Lanaudière. Rappelons que l’installation a été aménagée dans un environnement distinct, personnalisé et bienveillant pour l’accompagnement de la personne en fin de vie et de ses proches. Cette personne a accès à l’aide médicale à mourir si elle le souhaite. Les services fournis par le pavillon sont assurés par une équipe interdisciplinaire couvrant notamment l’accompagnement global, le contrôle de la douleur, les services sociaux et le service spirituel, ainsi que par une équipe médicale et des infirmières spécialisées. Les familles et les proches font partie intégrante des approches adoptées et bénéficient d’un lieu bienveillant et apaisant.

Citations :

« La construction de ce nouveau pavillon témoigne de notre volonté d’innover afin d’assurer un accès optimal aux soins palliatifs et de fin de vie pour l’ensemble de la population. Ce projet, né d’un partenariat audacieux et collaboratif, souligne l’importance de nos alliés dans la création de milieux de soins humains, adaptés et empreints de dignité. Dans un contexte de vieillissement de la population et de transformation des valeurs sociétales, il est plus que jamais essentiel que chaque citoyenne et chaque citoyen puisse recevoir des soins de fin de vie empreints de compassion, dans sa communauté, avec ses proches, comme le permettra cette nouvelle installation dans la région de Lanaudière. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides

« Notre gouvernement fait tout le nécessaire pour fournir à la population des soins de fin de vie qui répondent non seulement à ses besoins, mais également à ses désirs et à ses valeurs. En effet, la demande ne cessera de croître au cours des prochaines années, et la mise en place d’une offre de service telle que celle de ce pavillon viendra garantir un meilleur accès à ces services pour toute la communauté lanaudoise. »

Caroline Proulx, ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière

« Ce nouveau pavillon permettra aux personnes en fin de vie de bénéficier d’un milieu adapté à leurs besoins. Sa création témoigne de l’importance que nous accordons au fait d’offrir les meilleurs soins possibles à ces personnes. Ce nouvel établissement leur apportera, j’en suis persuadé, un peu plus de paix et de sérénité. »

François St-Louis, député de Joliette