Plus de 1,5 M$ pour renforcer le secteur éolien


 Publié le 22 août 2025

Le député de Gaspé, Stéphane Sainte-Croix, annonce, au nom de la ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, un financement de plus de 1,3 million de dollars au Cégep de la Gaspésie et des Îles pour soutenir la formation continue de travailleuses et de travailleurs en maintenance d’éoliennes. À cet investissement s’ajoute une contribution de plus de 200 000 $ du Cégep de la Gaspésie et des Îles.

Une formation sur mesure

Ce soutien financier a permis de créer une unité mobile et des formations sur mesure en maintenance d’éoliennes. Rappelons que les besoins en main-d’œuvre qualifiée, déjà importants dans cette industrie, ne cesseront de croître d’ici 2035. En effet, les besoins sont estimés à 400 nouveaux techniciens d’ici 2029. La formation s’appuie donc sur des solutions innovantes afin de répondre à la demande grandissante de main-d’œuvre, principalement pour les nouveaux parcs éoliens annoncés.

Les personnes qui souhaitent suivre cette formation peuvent le signifier de différentes façons. Elles peuvent d’abord en faire la demande auprès de leur employeur, si elles sont déjà à l’emploi dans le secteur éolien. Elles peuvent aussi proposer un projet de formation pour leur communauté. Finalement, il leur est possible d’entrer directement en contact avec l’équipe de la formation continue du Cégep par courriel à l’adresse sdugas@cegepgim.ca.

Un concept novateur pour rejoindre tout le monde

Cette méthode novatrice de formation a été mise au point par le Cégep de la Gaspésie et des Îles. Grâce au soutien du gouvernement du Québec, l’établissement a pu concevoir un nouveau laboratoire mobile de formation équipé de matériel spécialisé pour permettre un transfert de connaissances adapté à la demande des communautés situées à l’extérieur de la région immédiate de Gaspé. Avec ce modèle d’apprentissage mobile, il devient possible de se déplacer et d’adapter l’enseignement aux besoins des différents milieux, des étudiants, des entreprises locales et des régions. Cette formule ouvre des perspectives d’emploi durables dans le secteur des énergies renouvelables, un domaine porteur et en pleine croissance, contribuant ainsi au développement économique de la Gaspésie et de tout le Québec. D’ailleurs, depuis le 12 mai 2025, huit étudiants des communautés micmaques de Listuguj, Gesgapegiag et Gespeg ont été recrutés.

Citations

« Je me réjouis de pouvoir annoncer cet investissement majeur de plus de 1,5 million de dollars destiné à la mise en place d’un modèle de formation novateur ancré dans nos réalités locales. Je salue le Cégep de la Gaspésie et des Îles pour son sens de l’innovation et son engagement. »

Stéphane Sainte-Croix, député de Gaspé

« Avec des investissements stratégiques en Gaspésie, nous consolidons les bases d’un avenir énergétique plus durable et ancré dans les forces de nos régions. En soutenant la croissance du secteur éolien, en formant les talents d’ici et en misant sur des approches innovantes comme celle d’aujourd’hui, notre gouvernement passe à l’action : on crée des emplois de qualité, on valorise la main-d’œuvre locale et on prépare notre économie aux défis de demain. »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« Cette initiative constitue une avancée significative pour le développement de l’enseignement en Gaspésie et aux Îles. En misant sur une formation innovante dans le secteur éolien, nous outillons notre main-d’œuvre régionale et contribuons à l’essor d’une énergie durable adaptée aux besoins de la région. »

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturell

Nourrir nos ambitions pour une plus grande autonomie alimentaire


 Publié le 22 août 2025

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, a présenté aujourd’hui la Politique bioalimentaire 2025-2035 – Nourrir nos ambitions. Avec cette nouvelle politique, le Québec se donne les moyens de renforcer son autonomie alimentaire et de soutenir un secteur essentiel à notre économie, à la vitalité de nos régions et à la santé du Québec.

Elle trace la voie pour les dix prochaines années en vue d’améliorer la compétitivité et la durabilité du secteur, tout en facilitant l’adaptation face aux changements climatiques, aux défis économiques et aux incertitudes mondiales.

Miser sur l’innovation et la collaboration

Pour transformer le secteur et relever les défis d’aujourd’hui et de demain, la Politique s’appuie sur deux piliers : l’innovation et la collaboration. L’innovation permettra de stimuler la productivité, de travailler de façon plus durable et de mieux faire face au manque de main-d’œuvre. Quant à la collaboration, elle fera en sorte que tout le monde, du terrain jusqu’aux différents paliers de gouvernement, travaille ensemble pour s’attaquer à des enjeux de plus en plus complexes.

Trois grandes ambitions sous-tendent la Politique :

  • Accroître l’autonomie alimentaire du Québec;
  • Développer un secteur prospère et durable;
  • Accélérer l’innovation dans le secteur bioalimentaire.

Ces ambitions se traduiront par des cibles concrètes, notamment générer 25 milliards de dollars d’investissements de la part des entreprises agricoles, aquacoles, de pêches et de transformation alimentaire; diversifier les marchés et atteindre 15 milliards de dollars en exportations bioalimentaires; et viser zéro perte nette de terres agricoles présentant un fort potentiel.

Citations

« Le secteur alimentaire et agricole, c’est le cœur de notre économie. Ce sont des milliers de producteurs, de transformateurs et de travailleurs qui, chaque jour, nourrissent les Québécois et font vivre nos régions. C’est un secteur qui génère des milliards en retombées économiques, qui crée de l’emploi partout au Québec et qui nous distingue sur les marchés internationaux. Mais au-delà des chiffres, c’est aussi notre autonomie, notre sécurité alimentaire. Miser sur notre agriculture et notre alimentation, c’est investir dans notre avenir et dans la qualité de vie de toutes les familles québécoises. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Je suis fier de dévoiler la Politique bioalimentaire 2025-2035, dont la force première est de porter la voix de l’ensemble du secteur. Nourrir nos ambitions, c’est nous doter d’une boussole qui fédère et mobilise pour accroître l’autonomie alimentaire du Québec. Elle guidera nos actions au cours des dix prochaines années pour offrir aux Québécois des aliments sains et de qualité, et contribuera à un secteur bioalimentaire fort et durable. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

Faits saillants

  • Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation disposera, pour la Politique bioalimentaire 2025-2035, de 1,05 milliard de dollars pour les cinq premières années, soit de 2025-2026 à 2029-2030.
  • La Politique met de l’avant trois grandes orientations qui constitueront un guide pour naviguer dans un environnement d’affaires en transformation :
    • Renforcer la compétitivité du secteur sur les marchés d’ici et d’ailleurs;
    • Valoriser le potentiel du territoire et des acteurs bioalimentaires;
    • Intensifier les pratiques durables et la réponse aux changements climatiques.

Ces orientations se déclinent en 36 pistes d’action.

  • Le secteur bioalimentaire québécois est soumis à l’influence de grandes tendances observées à l’échelle mondiale. Elles transforment le contexte d’affaires en amenant des défis et des occasions à un rythme plus soutenu qu’auparavant.
  • Il représente près de 7 % de l’activité économique au Québec (PIB) avec environ 80 000 entreprises, dont 28 200 exploitations agricoles et quelque 3 150 établissements de transformation alimentaire.
  •  Ce secteur emploie 530 000 personnes, soit 12 % du marché du travail québécois.
  • En comparaison avec d’autres secteurs manufacturiers, la transformation alimentaire arrive au premier rang pour la valeur des livraisons (ventes), le PIB et les emplois.

81 nouveaux logements abordables pour des familles et des personnes seules à Rivière-du-Loup


 Publié le 21 août 2025

Le gouvernement du Québec, le gouvernement du Canada, la Ville de Rivière-du-Loup et l’entreprise C4 Immobilier ont inauguré aujourd’hui le Complexe Fraser, un immeuble de 81 logements abordables destinés à des familles et à des personnes seules à Rivière-du-Loup. Ce chantier représente un investissement de plus de 24 M$.

Cet événement a eu lieu en présence de la ministre responsable de l’Habitation, M me  France-Élaine Duranceau, de la députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata-Les Basques, M me  Amélie Dionne, et du maire de Rivière-du-Loup, M. Mario Bastille.

Le gouvernement du Québec a versé au total un peu plus de 13 M$, provenant de la Société d’habitation du Québec (SHQ), par l’entremise du Programme d’habitation abordable Québec, qui garantit également le prêt hypothécaire contracté par le promoteur.

Les contributions gouvernementales à ce projet ont été rendues possibles grâce à l’Entente Canada-Québec concernant le Fonds pour accélérer la construction de logements (FACL) et aux nouveaux investissements dans lesquels les gouvernements du Canada et du Québec ont chacun investi 992 M$. La Ville de Rivière-du-Loup a également contribué au financement du projet à hauteur de 5,2 M$ en offrant le terrain ainsi qu’un crédit de taxes sur une période pouvant aller jusqu’à 35 ans.

Citations :
« Notre gouvernement est déterminé à accélérer la cadence. Il faut construire plus, et plus vite, pour répondre aux besoins pressants des Québécois. Ce projet en est un bel exemple : avec la participation financière de notre gouvernement et une collaboration efficace, nous livrons des logements abordables de qualité, partout au Québec. »
France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation

« Le nouveau gouvernement fédéral est déterminé à soutenir les provinces et les municipalités dans la recherche de solutions locales aux défis liés au logement. Ce projet permettra de répondre rapidement aux besoins pressants en logement des Québécoises et des Québécois. »
L’honorable Gregor Robertson, ministre du Logement et de l’Infrastructure et ministre responsable
de Développement économique Canada pour le Pacifique

« Le Complexe Fraser est un projet majeur pour Rivière-du-Loup. Grâce à l’excellent travail de C4 Immobilier, à la proactivité de la Ville de Rivière-du-Loup et au soutien de notre gouvernement, 81 logements abordables sont maintenant offerts aux familles et aux personnes seules. C’est une réponse concrète à un besoin réel en logement, permettant aux Louperivoises et Louperivois de vivre et de s’épanouir dans un milieu qui répond pleinement à leurs besoins. »
Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata-Les Basques

« Ce projet marque une étape décisive pour améliorer l’offre de logements à Rivière-du-Loup. Nous travaillons activement pour que chaque citoyen puisse bénéficier d’un chez-soi abordable et sécuritaire. Grâce à la mobilisation de nos partenaires et au soutien de notre gouvernement, nous
posons des gestes concrets pour rehausser la qualité de vie dans notre région. C’est une priorité que nous portons avec conviction. »
Maïté Blanchette-Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts, ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et députée de Rimouski

« On le dit depuis plusieurs années : il est impératif d’offrir plus de logements aux gens de Rivière- du-Loup parce que notre ville est en pleine effervescence et que les besoins sont grands. Grâce à l’implication de partenaires d’ici, bien implantés dans notre milieu, qui ont voulu faire une différence dans la communauté, c’est 81 ménages qui, aujourd’hui, peuvent bénéficier d’un logis qui répond à leurs besoins, à prix raisonnable. La Ville de Rivière-du-Loup est fière de soutenir de telles initiatives parce que tout le monde, peu importe son statut ou sa condition, a droit à un logement décent. »
Mario Bastille, maire de la Ville de Rivière-du-Loup

« Le Complexe Fraser représente un exemple parfait de ce qui peut être accompli lorsque tous les acteurs se rassemblent pour unir leurs forces vers un objectif commun. Il démontre que nous pouvons relever les grands défis de notre société, comme celui du logement abordable, grâce à une volonté et à une vision partagées. » Guillaume Lavoie et Stéphane Chouinard, C4 Immobilier

Faits saillants :
– Le Complexe Fraser comprend 16 studios, 50 logements d’une chambre et 15 logements de
deux chambres ;
– Un total de 99 espaces de stationnement, dont trois pour personnes en situation de handicap,
deux pour les véhicules électriques et 13 pour les visiteurs;
– La construction s’est déroulée sur une période de 10 mois.

Entente historique entre le ministère de l’Éducation et Hydro-Québec : des emplois payants, partout au Québec


 Publié le 21 août 2025

Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Mme Claudine Bouchard, et la ministre de l’Emploi, Mme Kateri Champagne Jourdain, joignent leurs forces pour accroître la disponibilité de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction au Québec. Cette collaboration, jamais vue entre les deux organisations, permettra de former plus rapidement plus de travailleurs essentiels pour le développement de projets énergétiques au Québec ainsi que pour d’autres secteurs de la construction où les besoins sont importants.

En réponse à l’ampleur de ses besoins, Hydro-Québec investira 100 millions de dollars pour soutenir la formation des travailleuses et travailleurs nécessaires à la transition énergétique. L’objectif principal est de former la main-d’œuvre qualifiée pour la réalisation des grands chantiers énergétiques à travers le Québec et ainsi soutenir la croissance économique du Québec. Un soutien concret est également prévu pour favoriser l’accès des Premières Nations et des Inuit afin de leur permettre de participer pleinement, s’ils le souhaitent, aux grands projets liés à la transition énergétique.

Pour sa part, le ministère de l’Éducation investira 150 millions de dollars pour la formation dans des métiers prioritaires en construction, comme charpentier-menuisier, arpenteur, grutier et mécanicien de machinerie lourde. Ce sont de nouveaux travailleurs qui pourront prêter main-forte dans les domaines où il y a une très forte demande actuellement.

Au total, 250 millions de dollars seront donc investis pour soutenir la formation dans les métiers de la construction. Concrètement, les investissements des deux organisations permettront notamment de soutenir les centres de formation professionnelle pour accueillir plus d’élèves, acquérir de l’équipement d’apprentissage et moderniser leurs installations. Le partenariat permettra de former plus de 5 000 élèves supplémentaires dans les prochaines années. Cela signifie plus de travailleurs qualifiés sur le terrain pour répondre plus rapidement aux réalités du marché du travail. Des formations seront offertes par certains centres de services scolaires à travers le Québec, afin de répondre directement aux besoins des régions.

Le gouvernement vient ainsi consolider et renforcer le leadership du Québec en matière d’énergie renouvelable, tout en incitant des étudiants à s’inscrire à une formation professionnelle et à choisir des métiers d’avenir qui sont essentiels dans nos régions.

Citations :

« Cette entente avec Hydro-Québec est une excellente nouvelle, car elle répond à plusieurs des objectifs qu’on s’est fixés comme gouvernement. Quand je suis arrivé comme ministre de l’Éducation, j’ai fait de la valorisation des métiers et de la formation professionnelle l’une de mes grandes priorités. Je le dis souvent : chaque diplôme compte. Et dans le contexte actuel, ce partenariat démontre que l’éducation est un moteur puissant pour offrir à nos élèves des formations de qualité qui ouvrent la porte à des carrières prometteuses, tout en créant de la richesse dans nos régions. On donne également plus de moyens à nos centres de formation professionnelle pour qu’ils fassent, à leur manière, une différence dans l’économie du Québec. On sort tous gagnants de cette annonce. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

« Nous posons aujourd’hui les fondements de la réussite de la transition énergétique. Notre plan d’action est ambitieux, et pour le concrétiser, nous avons besoin de femmes et d’hommes prêts à mettre l’épaule à la roue. Avec cette entente pour former la main-d’œuvre, nous préparons l’avenir. Les travailleuses et travailleurs qui développeront leurs compétences dès maintenant bâtiront le Québec de demain et contribueront à assurer notre avenir énergétique. Ce partenariat est un levier essentiel pour construire un Québec décarboné et prospère. »

Claudine Bouchard, présidente-directrice générale d’Hydro-Québec

« Cette entente va contribuer à répondre aux besoins de main-d’œuvre dans la construction. C’est un autre geste important de notre gouvernement pour réaliser les ambitions du Québec : construire des logements, des écoles, des hôpitaux et l’économie du futur dans toutes les régions. »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi

« Notre gouvernement transforme les défis de la transition énergétique en occasions de développement économique. Notre plan d’action est ambitieux et créera de la richesse dans les régions du Québec. Un premier boom économique s’opère actuellement, alors que nous accélérons la construction d’infrastructures énergétiques. Et c’est en augmentant notre capacité de production électrique que nos entreprises pourront encore plus se développer et se décarboner. Cela créera un autre boom économique majeur pour le Québec. Je suis très fière du partenariat que nous annonçons aujourd’hui! »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« Grâce à ce partenariat structurant, nous investissons directement dans la formation de la main‑d’œuvre dont le Québec a besoin pour bâtir son avenir. Les métiers de la construction sont au cœur de notre économie et de notre transition énergétique. Il s’agit d’une autre action concrète de notre gouvernement pour répondre aux besoins du marché du travail et soutenir la prospérité de toutes les régions. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour notre main-d’œuvre de demain. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

« L’entente annoncée aujourd’hui est une excellente nouvelle pour Bellechasse et pour toute la région de la Chaudière-Appalaches. Grâce à cet investissement, le CFP de Saint-Henri pourra former encore plus de travailleurs dans des métiers prioritaires. C’est une vraie fierté de voir notre région jouer un rôle concret dans la préparation de la relève et dans le développement énergétique du Québec. »

Stéphanie Lachance, députée de Bellechasse

Renseignements supplémentaires :

  • Cette main-d’œuvre est notamment nécessaire pour l’ajout de nouvelles capacités hydroélectriques (de 3 800 à 4 200 MW), pour l’intégration de nouvelles capacités éoliennes (plus de 10 000 MW) et pour le déploiement d’infrastructures de transport (environ 5 000 km de lignes).
  • Les formations seront offertes dans les centres de formation professionnelle déjà établis à travers le Québec, sur la base du réseau existant. L’inscription se fera selon les modalités habituelles propres à chaque établissement. Pour plus d’informations : admissionfp.com
  • Rappelons que le plan d’action du gouvernement du Québec et d’Hydro-Québec, qui prévoit des investissements de 200 milliards de dollars, vise à remplacer les sources d’énergie polluantes par des sources d’énergie plus propres et offre une occasion de créer de la richesse pour les Québécois. En saisissant cette occasion, le Québec développe de nouvelles filières industrielles, propulse des entrepreneurs dans des secteurs d’avenir et crée des emplois payants, notamment en lien avec le développement d’infrastructures énergétiques dans les régions du Québec.
  • Les corps de métiers de monteurs de lignes et électriciens représentent à eux seuls près de 30 % des besoins en main-d’œuvre pour les chantiers d’Hydro-Québec.

Liens connexes :

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Québec dévoile sa Stratégie nationale de prévention en santé 2025-2035


 Publié le 21 août 2025

Afin de concrétiser la vision d’un Québec où la santé et le bien-être sont une priorité, le gouvernement du Québec est fier de dévoiler aujourd’hui la toute première Stratégie nationale de prévention en santé 2025-2035.

Deux grands objectifs

La prévention fait partie des solutions à notre portée pour diminuer la pression sur notre système de santé et ainsi en améliorer l’accès. La Stratégie reconnaît qu’une large part des problèmes de santé pourraient être évités avec des actions préventives. Elle vise concrètement deux grands résultats d’ici 2035 :

  1. une réduction de 10 % des conséquences des maladies chroniques;
  2. une diminution de 10 % de l’écart de mortalité prématurée liée aux inégalités socioéconomiques.

C’est pour cette raison que la première grande orientation consiste à réduire les conséquences des maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, diabète, cancer). En plus de cela, la Stratégie s’articule autour de trois autres grandes orientations :

  • s’engager pour des générations en santé, aujourd’hui et demain;
  • préserver et bâtir des milieux de vie sains et durables;
  • faire de la prévention un projet de société.

Cette stratégie s’inscrit dans la continuité des avancées réalisées jusqu’ici par le gouvernement, mais vise à aller plus loin. Une réflexion est amorcée afin de convertir les points de services locaux, déployés à la sortie de la pandémie et offrant différents services tels que la vaccination, du dépistage et des prélèvements, en centres de prévention. Ces travaux s’inscrivent dans notre volonté d’accorder une place accrue aux activités préventives dans le réseau de la santé et des services sociaux et dans les autres secteurs de la société.

Cinq mesures concrètes

À très court terme, cinq mesures concrètes seront mises en œuvre dès 2025-2026 grâce à un financement du gouvernement du Québec de 15 millions $ pour la première année. Des discussions se poursuivront avec les partenaires pour préciser les besoins et les ressources pour les années subséquentes :

1.  Dépistage de maladies chroniques : 5 millions $ sont octroyés en partie à Santé Québec pour mettre en place des projets pilotes afin de repérer les personnes à risque et de détecter plusieurs maladies chroniques. Des activités de prévention seront graduellement mises en œuvre dans les différents centres de prévention au courant de l’année. Par exemple :

  • dépistage pour le diabète de type 2;
  • évaluations du risque cardiovasculaire;
  • dépistage pour le VPH, la principale cause du cancer du col de l’utérus.

2.  Tabac : 4 millions $ permettront de soutenir des initiatives pour mettre fin à la dépendance au tabac. Elles seront mises en œuvre dans tous les établissements de santé et de services sociaux au Québec.

3.  Activité physique : 5 millions $ permettront de favoriser l’offre et l’accessibilité d’activités physiques pour rejoindre les enfants, les adultes et les personnes aînées actuellement peu actifs, dont certains groupes qui demandent un accès adapté. Nous allons donc soutenir les acteurs du milieu, tels que les fédérations sportives et le milieu communautaire, pour étendre ces actions et les adapter localement.

4.  Recherche et innovation : 800 000 $ seront octroyés afin de favoriser la recherche et l’innovation. Concrètement, il sera question de tester de nouveaux outils, par exemple ceux faisant appel à l’intelligence artificielle, pour soutenir les professionnels. Ces outils innovants visent à aider chaque personne à prendre en charge sa propre santé. Pour ce faire, un appel à projets sera lancé pour mobiliser les milieux scientifiques et de l’innovation.

5.  Participation citoyenne : 200 000 $ seront octroyés à la Commissaire à la santé et au bien-être afin de mobiliser et d’outiller la population pour qu’elle s’approprie les enjeux de prévention et contribue activement aux changements.

Rappelons que cette stratégie est le fruit d’un vaste processus de consultation mené entre décembre 2024 et juin 2025. Elle a été élaborée en collaboration avec de nombreux partenaires, dont les ministères et les organismes gouvernementaux, le réseau de la santé et des services sociaux, le milieu scolaire et universitaire, des organismes à but non lucratif, des pharmacies, des associations professionnelles, municipales et du secteur privé ainsi que des citoyennes et citoyens engagés.

Un plan de mise en œuvre est par ailleurs en élaboration. Il sera dévoilé au cours des prochains mois afin de mettre en œuvre la Stratégie. Un cadre financier présentant les investissements requis pour les prochaines années sera précisé dans ce plan de mise en œuvre. La mission du ministère de la Santé et des Services sociaux ayant été recentrée sur la prévention dans la dernière année, la proportion du budget accordée au volet préventif par rapport au curatif pourra être revue.

Citations :

« Notre engagement depuis le Plan santé a toujours été de traiter ce qui est urgent en veillant aussi à agir sur ce qui est important. C’est pourquoi la prévention en santé est au cœur de la vision stratégique de notre gouvernement pour un Québec en santé. En nous dotant aujourd’hui d’une stratégie nationale ambitieuse, nous assurons une cohérence accrue entre les actions gouvernementales et celles de nos partenaires. Je tiens à saluer leur contribution essentielle tout au long des consultations. Avec cette stratégie, nous nous préparons à mieux répondre aux défis de santé actuels, mais aussi à venir. Il faut agir à la source pour assurer la pérennité de notre système de santé et ainsi prévenir aujourd’hui pour protéger toutes les générations de demain. »

Christian Dubé, ministre de la Santé

« Cette stratégie nationale de prévention répond aux priorités du gouvernement, mais aussi aux préoccupations exprimées par les organismes et les partenaires. Elle s’inscrit dans la continuité des engagements du gouvernement, notamment à travers notre plan d’action La fierté de vieillir. Elle représente un engagement de toute la société envers la santé des générations présentes et futures. La prévention est un puissant levier pour construire une société inclusive où toutes les Québécoises et tous les Québécois pourront vieillir en santé. C’est une question de responsabilité collective. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides

« La prévention a toujours été pour moi une priorité. Dès mon entrée en politique, j’ai implanté Agir tôt, qui consiste à faire du dépistage précoce chez nos tout-petits. Et ça fonctionne! Je suis donc très heureux que notre gouvernement prenne cette orientation parce que la prévention, c’est à la base d’une bonne santé physique et mentale. »

Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux

« Le bien-être et la santé des Québécoises et des Québécois reposent sur la mobilisation de tous les acteurs de la société. Offrir à chacun un accès équitable à des milieux naturels et à des activités physiques de proximité et abordables est essentiel. C’est pourquoi je salue la participation de notre ministère dans l’élaboration de cette stratégie qui témoigne de la volonté de notre gouvernement de faire de l’activité physique un des piliers incontournables de la prévention en santé. »

Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

Faits saillants :

  • Soulignons que cette stratégie s’appuie sur les acquis intersectoriels de la Politique gouvernementale de prévention en santé, qui se termine cette année, et en constitue l’évolution naturelle.
  • La Stratégie s’inscrit dans un contexte marqué par le vieillissement rapide de la population, qui s’accompagne d’une hausse marquée des maladies chroniques. Il s’agit d’un enjeu de taille, alors qu’en 2023-2024, plus de 3,2 millions de Québécois de 25 ans et plus vivaient déjà avec une maladie chronique, une proportion qui atteint 80 % chez les 65 ans est plus. À ce constat s’ajoute un autre défi de société : au moins une personne sur cinq vivra un trouble de santé mentale au cours de sa vie.
  • Le Québec se distingue déjà comme un chef de file, tant sur le plan national qu’international, en matière de prévention. Cette stratégie nationale viendra consolider cette position en misant sur l’innovation et l’intersectorialité pour améliorer la santé et le bien-être de la population.

4,5 M$ pour la recherche et développement sur l’aluminium


 Publié le 20 août 2025

La ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, au nom de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Mme Christine Fréchette, annonce un appui financier de 4,5 millions de dollars au Centre québécois de recherche et de développement de l’aluminium (CQRDA).

Cet investissement permettra au CQRDA de soutenir des projets d’innovation pour accélérer l’implantation de technologies québécoises au sein d’usines de production et de transformation de l’aluminium. L’organisme accélérera donc les démarches d’innovation des entreprises québécoises en cofinançant des projets de recherche en partenariat avec le secteur.

Le gouvernement est fier de soutenir l’industrie de l’aluminium, un véritable atout pour le Québec dans le contexte actuel. Les sommes octroyées aujourd’hui permettront la poursuite des efforts d’automatisation et d’adoption des technologies numériques avancées afin de maintenir sa compétitivité et d’améliorer sa productivité.

Citations :
« L’aluminium fait partie intégrante de l’histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Notre région occupe ainsi une position stratégique dans la production et la transformation de ce métal au Québec et en Amérique du Nord. Nous produisons l’aluminium doté de l’empreinte carbone la plus faible au monde et, grâce au savoir-faire et à l’expertise de nos acteurs clés comme le CQRDA et l’Université du Québec à Chicoutimi, nous innovons constamment dans ce domaine d’avenir! Cette aide financière prouve l’importance que notre gouvernement accorde au développement de l’aluminium. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

« L’aluminium au Québec représente plus de 30 000 emplois bien rémunérés, répartis dans plus de 1 700 entreprises. C’est sans oublier les centres qui appuient la recherche et développement, comme le CQRDA, et qui unissent leurs efforts et leur talent pour paver la voie à de nouvelles utilisations ou à des procédés novateurs. Nous pouvons être très fiers de contribuer, à hauteur de 4,5 millions de dollars, à tout ce qui se fait dans ce secteur au Québec! »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« Nous sommes très heureux de la confiance réitérée envers le CQRDA dans la poursuite de cette mesure porteuse. Avec l’appui inestimable du gouvernement du Québec, l’organisme a pu contribuer, depuis 2022, à l’implantation de technologies québécoises mettant en évidence le caractère novateur et transversal de l’aluminium dans l’économie du Québec. Ce nouveau financement va permettre au CQRDA de poursuivre son engagement auprès de cet écosystème dynamique. »

Gilles Déry, président-directeur général du CQRDA

Faits saillants :

  • Le CQRDA est un regroupement sectoriel de recherche industrielle qui crée des maillages de première ligne entre les entreprises, les universités, les centres de recherche et les centres collégiaux de transfert de technologies.
  • Rappelons que le Plan budgétaire de mars 2024 prévoyait 31 millions de dollars pour continuer le développement du secteur de l’aluminium au Québec et accélérer son virage 4.0.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Plus de 912 000 $ pour renforcer l’esprit critique des jeunes et favoriser leur accès à l’information


 Publié le 19 août 2025

Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, annonce l’octroi de 912 209 $ pour soutenir 23 projets dans le cadre du Programme pour une jeunesse bien informée 2024-2025. Il en a fait l’annonce lors de son passage au cégep de Jonquière, en compagnie du député de Jonquière et adjoint gouvernemental à la Jeunesse, M. Yannick Gagnon.

À l’ère des grandes plateformes, où les opinions circulent souvent plus vite que les faits, le gouvernement du Québec souhaite agir pour favoriser l’accès à une information fiable et de qualité, surtout pour les jeunes tout en stimulant leur pensée critique face aux contenus auxquels ils sont exposés.  

En ce sens, le projet Développer la pensée critique chez les jeunes du Cégep de Jonquière est soutenu à hauteur de 50 000 $. Le montant octroyé au Cégep permettra de réaliser des trousses d’activités pédagogiques sur le métier de journaliste qui seront déployées dans un premier temps auprès des jeunes du secondaire, puis plus largement rendues disponibles au personnel enseignant qui pourra les utiliser en classe. Ces trousses seront produites par les étudiants de l’École supérieure en Art et technologie des médias et permettront d’expliquer le processus du traitement de l’information, de la collecte des faits à la diffusion des nouvelles, en mettant l’accent sur les enjeux de vérification, d’objectivité et de déontologie journalistique.   

Citations

« Dans un contexte où les fausses nouvelles circulent à grande vitesse, il est essentiel pour notre gouvernement de soutenir des initiatives qui donnent aux jeunes les clés pour comprendre et questionner l’information, et les joindre là où ils sont. Un peu partout au Québec, nous allons soutenir des initiatives qui permettent de former citoyens allumés, curieux et responsables. »


Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« Je suis tellement fier que l’expertise et le savoir-faire des étudiants et des enseignants en journalisme de l’École supérieure en Art et technologie des médias (ATM) du Cégep de Jonquière soient reconnus via le Programme pour une jeunesse bien informée. Cette somme leur permettra d’aller de l’avant avec leur projet de produire une série de capsules éducatives destinée aux médias sociaux, là où la désinformation est reine et abreuve abondamment en continu leur génération ».

Yannick Gagnon, député de Jonquière, adjoint gouvernemental à la Jeunesse et adjoint gouvernemental à la ministre du Sport, du Loisir et du Plein air

« Former une jeunesse capable de décoder le vrai du faux à l’ère où l’information circule à grande vitesse, c’est plus qu’un objectif : c’est une responsabilité. À l’École supérieure en Art et technologie des médias du Cégep de Jonquière, nous croyons fermement que développer le jugement critique et la compréhension du travail journalistique est essentiel pour naviguer dans l’univers numérique d’aujourd’hui. Grâce à notre expertise et à l’engagement de notre équipe, nous sommes fiers de contribuer à cette mission pour des jeunes mieux outillés et plus conscients. »

Sylvain Gaudreault, directeur général, cégep de Jonquière

À propos du Programme

Lancé en novembre 2024, le Programme pour une jeunesse bien informée vise à favoriser l’accès à une information fiable et de qualité pour les jeunes tout en stimulant leur pensée critique face aux contenus auxquels ils sont exposés. Il a également pour objectif d’encourager la production de contenus d’information journalistiques par les jeunes ou encore destinés aux jeunes.

Les initiatives seront déployées dans une diversité de milieux, incluant les bibliothèques, les médias communautaires, les organismes jeunesse, les établissements d’enseignement collégial ou universitaire, ainsi que les organisations autochtones. Ces projets seront réalisés à travers le Québec, soit dans une dizaine de régions.

Les projets soutenus dans le cadre du Programme se répartissent en deux volets : le volet 1 vise à outiller les jeunes pour mieux comprendre l’information, reconnaître les sources fiables et déjouer la désinformation, tandis que le volet 2 encourage à produire et diffuser des contenus d’information journalistiques développés spécifiquement à l’intention de la jeunesse.

Faits saillants

  • Le Programme pour une jeunesse bien informée, une initiative conjointe du Secrétariat à la jeunesse (SAJ) et du ministère de la Culture et des Communications, a été lancé le 11 novembre 2024.
  • 23 projets ont été retenus à l’issue d’une évaluation rigoureuse menée par un comité formé d’experts du SAJ et du ministère de la Culture et des Communications.
  • Le volet 1 du Programme s’adresse aux organismes sans but lucratif, coopératives, bibliothèques publiques, établissements d’enseignement supérieur et organisations autochtones. Le volet 2 s’adresse aussi aux médias communautaires de même qu’aux médias d’information généralistes ou spécialisés, sur support imprimé, numérique, radio ou télévisé.
  • Les projets sélectionnés visent à renforcer l’esprit critique des jeunes au regard des informations auxquelles ils sont exposés et encourage la participation active de ceux-ci dans l’univers de l’information.

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Le gouvernement donne l’heure juste sur ce qu’il demande aux médecins


 Publié le 19 août 2025

Dans le cadre des discussions avec les médecins entourant le projet de loi 106 et les négociations, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a fait le point aujourd’hui sur les propositions mises de l’avant par le gouvernement pour améliorer l’accès aux soins.

Rappelons que le projet de loi 106 introduit des changements structurants afin de lier une partie de la rémunération des médecins à des résultats concrets pour les patients. Il vise aussi à fixer des cibles claires, comme plus de disponibilité les soirs et les fins de semaine et moins de délais notamment pour les chirurgies, pour donner accès à des soins de qualité. L’objectif est également de favoriser la collaboration entre les médecins et les autres professionnels de la santé afin que les patients puissent consulter d’autres professionnels de la santé, comme des infirmières ou des pharmaciens, afin de libérer du temps aux médecins, d’une région à l’autre.

Ce que le gouvernement propose pour améliorer l’accès aux médecins de famille

Aujourd’hui, 1,5 million de Québécois n’ont pas accès à un médecin de famille ou à un professionnel de la santé, dont 200 000 patients vulnérables, souvent avec des maladies chroniques qui nécessitent d’être prises en charge. Par ailleurs, c’est actuellement moins de 10 % des rendez-vous qui sont offerts le soir ou la fin de semaine. En introduisant un nouveau mode de rémunération pour les médecins, le gouvernement souhaite améliorer l’accès et la qualité des services. Ce modèle propose moins d’actes administratifs, permettant plus de temps pour les patients, un paiement basé sur l’engagement à prendre en charge un nombre défini de patients (capitation) et un tarif horaire pour mieux représenter l’ensemble du travail effectué.

Ainsi, le gouvernement souhaite maintenir l’enveloppe actuelle de 3 milliards $ tout en ajoutant des cibles claires pour garantir des résultats de qualité, comme la satisfaction des patients. Parmi ces cibles, il propose de prendre en charge toute la population, en priorisant les patients vulnérables. De plus, le gouvernement souhaite augmenter la proportion de rendez-vous offerts les soirs et les fins de semaine grâce aux nouveaux contrats des Groupes de médecine de famille (GMF). Finalement, il est prévu que les bonifications automatiques de 30 % pour les médecins qui travaillent en GMF soient désormais allouées directement aux cliniques afin de financer l’embauche d’infirmières et d’autres professionnels de la santé.

Ce que le gouvernement propose pour améliorer l’accès aux médecins spécialistes

Le gouvernement propose de maintenir l’enveloppe de 5 milliards $, mais qu’une partie soit conditionnelle à l’atteinte de résultats concrets pour les patients, comme nous le demandons aux médecins de famille. Cela inclut des cibles claires telles que 99 % des chirurgies réalisées en moins d’un an (malgré une baisse des listes d’attente, 6 000 patients attendent encore depuis plus d’un an), une réduction des délais de consultation avec un spécialiste et plus de disponibilités en soirée et la fin de semaine, tant dans les cliniques que dans les urgences.

Le gouvernement souhaite également corriger certaines incohérences coûteuses, telles que la rémunération plus élevée pour les consultations avec des patients orientés par d’autres médecins plutôt que par des professionnels comme les physiothérapeutes. Il est aussi proposé de mieux organiser le travail à l’hôpital, notamment en permettant à un anesthésiste de surveiller deux salles d’opération à la fois, comme le font d’autres provinces canadiennes de manière sécuritaire.

Ce que demandent les fédérations médicales

Malgré l’ouverture du gouvernement tout au long de l’été, les fédérations médicales ont refusé de collaborer constructivement tant que le projet de loi 106 n’était pas retiré. Par exemple, les spécialistes ont affirmé publiquement souhaiter une augmentation, en plus des 5 milliards $ déjà prévus, sans engagement ferme sur des résultats pour les patients.

Ce que notre gouvernement veut offrir

En retour, le gouvernement a écouté les experts et s’est engagé à poursuivre le travail pour diminuer la charge administrative des médecins grâce à de nouveaux outils et à mettre à profit les compétences des autres professionnels en élargissant leur champ de pratique. De plus, les gestionnaires médicaux ont dorénavant davantage de leviers pour mieux coordonner les ressources et mieux organiser les soins. Les changements proposés s’inscrivent en cohérence avec les autres actions du Plan santé, comme la toute première politique de première ligne qui sera finalisée cet automne.

Citation :

« Ce qu’on demande aux médecins, c’est une petite révolution dans leurs façons de faire, mais pour les patients, c’est une grande révolution pour améliorer l’accès. Les Québécois méritent un système de santé qui répond à leurs besoins, au moment où ils en ont besoin. Au Québec, on ne devrait pas avoir de classes distinctes de patients : tout le monde devrait avoir un accès équitable aux soins. Le projet de loi 106 propose des solutions concrètes pour améliorer l’accès, réduire les délais et offrir plus de rendez-vous, y compris en soirée et les fins de semaine. Nous sommes ouverts à la discussion, mais fermes sur les principes : les patients doivent passer en premier. C’est pour eux que nous menons ce changement. »

Christian Dubé, ministre de la Santé

412 000 $ pour soutenir la croissance de la Coopérative forestière La Nord-Côtière


 Publié le 19 août 2025

La ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Mme Christine Fréchette, le député de René-Lévesque, M. Yves Montigny, et Investissement Québec annoncent une aide financière de 412 000 $ pour développer les activités de la Coopérative forestière La Nord-Côtière.

Avec cette somme, Investissement Nord-Côtière, une nouvelle société de gestion appartenant entièrement à la Coopérative forestière La Nord-Côtière, fera l’acquisition complète des actions du Garage Jeannine Boulianne. Cette intégration permettra de diversifier les revenus de la coopérative et de maximiser le développement du garage, en plus d’assurer le maintien d’un service bien établi, au bénéfice du dynamisme régional.

Dans le contexte économique actuel, les entreprises québécoises doivent plus que jamais varier leurs activités et miser sur la coopération pour accroître leur productivité et demeurer compétitives dans leurs marchés.

Citations

« La coopérative joue un rôle prépondérant dans l’industrie forestière de la Côte-Nord. Par l’entremise de sa mission, elle crée de la richesse au bénéfice d’une quarantaine de membres travailleurs et génère des emplois de qualité grâce à un aménagement durable de nos forêts. C’est l’union de deux entreprises reconnues dans la région à laquelle nous assistons aujourd’hui! »

Yves Montigny, député de René-Lévesque

« Voilà un projet qui témoigne de l’importance des coopératives dans l’essor de nos régions! Cette acquisition assurera un avenir prospère à la fois au Garage Jeannine Boulianne et à la Coopérative forestière La Nord-Côtière, en plus de contribuer au développement socioéconomique de la Côte-Nord. Ces deux organisations ont compris que l’union fait la force, et notre gouvernement continuera de les appuyer. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« Les coopératives ont su faire leurs preuves avec leurs valeurs de solidarité, tout en contribuant à améliorer la qualité de vie des communautés. L’annonce d’aujourd’hui démontre la volonté des acteurs de la Côte-Nord d’accroître la portée de leurs actions, toujours au profit de la vitalité de leur région. Notre gouvernement est fier d’y participer! »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

« La filière forestière occupe une place majeure dans le paysage économique de la Côte-Nord. Ses acteurs ont choisi de réunir leurs forces au sein d’une coopérative dynamique. Ce projet d’acquisition, qui annonce de belles retombées pour le secteur et la région, démontre le caractère proactif de l’entreprise. Il l’amènera à miser sur d’autres activités pour assurer sa pérennité. »

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

« L’intégration du Garage Jeannine Boulianne à la Coopérative forestière La Nord-Côtière permet non seulement d’assurer le maintien des activités de l’entreprise, mais aussi de soutenir la diversification des revenus et la croissance de la coopérative sur la Côte-Nord. Cette intervention témoigne du travail de nos équipes pour appuyer concrètement le développement économique de nos régions. »

Bicha Ngo, présidente-directrice générale d’Investissement Québec

« L’intégration du Garage Jeannine Boulianne dans notre coopérative est la suite logique de notre engagement envers le développement économique de la Côte-Nord. En nous appuyant sur les forces de deux entités reconnues, nous consolidons notre rôle d’acteur régional tout en assurant la pérennité de nos activités et la création d’emplois de qualité. Ce projet est un exemple concret de la manière dont le modèle coopératif peut contribuer de façon positive à la vitalité de notre région. »

Alex Henry, président de la Coopérative forestière La Nord-Côtière

Faits saillants

  • L’aide financière provient des fonds propres d’Investissement Québec.
  • Située aux Bergeronnes, sur la Côte-Nord, la Coopérative forestière La Nord-Côtière regroupe des travailleurs multiculturels actifs dans le domaine forestier. Elle possède trois filiales :
    • le Motel de l’énergie, qui offre des services d’hébergement, de restauration et une station-service à Manic-5;
    • le Garage Jeannine Boulianne qui propose des services de mécanique sur la Haute-Côte-Nord ainsi que divers produits dans son magasin;
    • le Groupe BNG écomodulaire, qui conçoit et produit des habitations modulaires durables et économiques, à partir de matériaux locaux et selon des pratiques à faible empreinte écologique.

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Québec accorde 2 M$ pour la réfection de La Pulperie de Chicoutimi


 Publié le 18 août 2025

Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, annonce l’octroi de 2 M$ pour soutenir la réalisation de travaux urgents de mise aux normes et de restauration à La Pulperie de Chicoutimi. Cela permettra à l’institution muséale de respecter les normes exigées pour le maintien de son agrément et d’assurer l’intégrité de l’immeuble protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.

Plus précisément, les travaux visent la mise aux normes électriques, le renouvellement des systèmes de contrôle et de climatisation, l’étanchéisation de murs ainsi que la restauration de portes, fenêtres et maçonnerie du bâtiment 1921. Ce dernier est une infrastructure industrielle à l’architecture néo-hollandaise unique et fait partie du site patrimonial classé de La Pulperie de Chicoutimi.

Citations

« Avec ce soutien, notre gouvernement affirme son engagement fort envers le patrimoine culturel québécois en misant sur une approche doublement bénéfique. D’une part, nous investissons dans une infrastructure muséale de qualité; d’autre part, nous appuyons les projets permettant de trouver des vocations pérennes pour les bâtiments patrimoniaux. C’est une excellente nouvelle! »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« La Pulperie a marqué une bonne partie de l’histoire de Chicoutimi et se veut un lieu identitaire important pour les gens de Chicoutimi et, plus largement, de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Je suis heureuse que notre gouvernement contribue à préserver et à valoriser les précieuses collections de notre musée régional, garantissant ainsi leur transmission aux générations futures. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales, ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et députée de Chicoutimi

« La Ville de Saguenay est fière de contribuer à hauteur de 500 000 $ à ce projet qui témoigne de l’importance de La Pulperie dans le paysage culturel de Saguenay. En investissant dans la préservation de cet édifice emblématique, nous assurons non seulement la pérennité de notre patrimoine, mais également notre identité collective. Ensemble, nous veillons à transmettre aux futures générations l’histoire et la richesse de notre région. »

Julie Dufour, mairesse de Saguenay

« Je tiens sincèrement à remercier le gouvernement du Québec pour ce précieux soutien financier, qui nous permettra de réaliser plusieurs travaux urgents dans le bâtiment 1921. Il s’agit d’une première étape essentielle dans la mise en œuvre des interventions prioritaires à La Pulperie. Grâce à cet appui, nous pourrons continuer à offrir au public des expositions et des activités culturelles d’une grande qualité, au sein d’une infrastructure muséale préservée et mise en valeur. »

Jacques Fortin, directeur général de La Pulperie

Faits saillants

  • L’agrément des institutions muséales québécoises garantit à la population l’accès à un établissement d’intérêt public de qualité.
  • La Pulperie, parce qu’elle est une institution muséale agréée, doit respecter certaines conditions de conservation et d’exposition de sa collection. Par ailleurs, en tant que propriétaire d’un bien patrimonial classé, elle doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la préservation de la valeur patrimoniale de ce bien.