Cambli et Soframe : une réussite québécoise de diversification et de rayonnement international en sécurité et défense


 Publié le 13 juin 2025

Groupe Cambli, entreprise familiale québécoise et chef de file nord-américain dans la fabrication de véhicules blindés, consolide son partenariat stratégique avec Soframe, filiale du Groupe Lohr en France. Ensemble, les deux entreprises unissent leurs forces pour commercialiser leurs solutions de défense sur les marchés internationaux, en commençant par l’Europe, où Cambli déploie déjà son produit phare, le BlackWolf.

Un premier contrat a été conclu dans le cadre d’un programme canadien de défense pour l’assemblage de plus de 1 000 plateformes destinées à des véhicules militaires spécialisés. Ce contrat représente plusieurs dizaines de millions de dollars sur trois ans et permettra de maintenir 20 emplois et de créer 30 postes qualifiés au Québec, dans les secteurs de la fabrication, de l’ingénierie et de l’assemblage.

Une alliance qui vise la diversification des marchés et la résilience

Soutenue activement par le gouvernement du Québec, cette alliance s’inscrit dans une stratégie de diversification que Cambli mène depuis plusieurs années. L’entreprise bénéficie de l’accompagnement d’Investissement Québec International, qui joue un rôle clé pour aider les PME québécoises à s’ouvrir à de nouveaux marchés et à établir des partenariats durables. Dans un contexte mondial marqué par des tensions géopolitiques et commerciales, ce type d’initiative permet de réduire la dépendance au marché américain et de mieux se positionner face aux risques de tarifs et de barrières non tarifaires.

« Le partenariat entre Cambli et Soframe est un exemple concret de ce que nous voulons voir se développer dans le secteur de la défense. On mise ainsi sur notre expertise tout en créant des emplois ici au Québec et en positionnant nos entreprises sur les marchés internationaux. Dans le contexte économique actuel, il est essentiel de diversifier nos marchés et de renforcer nos liens économiques avec la France. » affirme François Legault, premier ministre du Québec.

BlackWolf, modèle de pointe pour CAMBLI

Dans le cadre de son expansion à l’international et de son partenariat avec Soframe, CAMBLI poursuit activement la promotion du BlackWolf en Europe, un véhicule blindé d’intervention rapide conçu pour les forces policières et militaires. Il constitue un équipement essentiel pour intervenir de façon sécuritaire et rapide tout en réduisant la violence lors d’interventions à haut risque. Il a récemment été mis à l’essai par le RAID en France dans le cadre des Jeux olympiques de Paris. L’alliance entre Cambli et Soframe prévoit répondre à plusieurs appels d’offres européens dès cette année.

Citations

« Les résultats que Cambli obtient grâce à son partenariat avec Soframe, et avec l’appui d’Investissement Québec, démontrent qu’on peut miser sur notre savoir-faire, élargir nos horizons au-delà du marché américain et créer des emplois durables en sécurité et défense ici, tout en rayonnant à l’international », souligne Véronique Tougas, présidente de Groupe Cambli. 

« Le marché mondial de la défense et de la sécurité est en forte croissance, et cela s’accompagne d’opportunités significatives pour les entreprises québécoises, déjà reconnues pour leur expertise en ces domaines. Investissement Québec International est engagé à soutenir les sociétés québécoises à se démarquer auprès d’acheteurs étrangers et à tirer profit de ces occasions d’affaires. Grâce à ce partenariat, Cambli se donne les moyens de propulser encore davantage son savoir-faire sur la scène internationale. » mentionne Hubert Bolduc, président d’Investissement Québec International.

À propos de Groupe Cambli

Fournisseur principal des corps policiers des grandes villes et provinces canadiennes, le Groupe Cambli s’impose depuis plus de 60 ans comme le chef de file nord-américain dans la conception et la fabrication de camions blindés, intégrant des systèmes de sécurité intelligents à la fine pointe de la technologie. Basée à Saint-Jean-sur-Richelieu, l’entreprise emploie plus de 150 personnes spécialisées dans le développement de véhicules blindés, de protection et de défense de haute performance.

Troisième lien entre Québec et Lévis – Le gouvernement du Québec dévoile le corridor


 Publié le 12 juin 2025

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, est heureuse d’annoncer le corridor sélectionné pour le troisième lien entre Québec et Lévis. Il s’agit d’une étape importante dans l’avancement du projet.

Ce corridor permettra de réaliser le meilleur projet pour les deux régions, en plus de répondre aux besoins et aux attentes de la population, des entrepreneurs et des élus, qui réclament depuis plusieurs années un nouveau lien pour soutenir le développement économique de leurs régions.

Parmi les corridors potentiels rigoureusement analysés par le ministère des Transports et de la Mobilité durable, le corridor sélectionné est celui dont le point de connexion au réseau supérieur du côté de Québec sera l’autoroute Félix-Leclerc (A-40), soit via l’autoroute Robert-Bourassa (A-740), soit via le boulevard Pierre-Bertrand (R-358). Du côté de Lévis, le point de connexion sera l’autoroute Jean-Lesage (A-20), dans l’axe du chemin des Îles.

Ce corridor se démarque parce qu’il répond aux grands objectifs du projet, notamment en matière de développement économique, de sécurité commerciale, de transport de marchandises, de fluidité de la circulation et de transport collectif.

De plus, il facilitera l’accès aux pôles industriels, aux zones commerciales et aux installations portuaires dans la région de Québec et l’Est du Québec, ce qui permettra le développement de ces secteurs. En plus de sécuriser le transport de marchandises, aspect essentiel pour nos PME, il améliorera la circulation sur les routes, un enjeu important pour les travailleurs et l’ensemble des citoyens. Autres avantages : il pourra répondre à la demande grandissante pour le transport collectif et s’intégrer facilement aux réseaux déjà en place.

Citations

« Par la sélection de ce corridor, nous franchissons une étape décisive vers la réalisation du troisième lien, et posons un autre geste fort pour l’avenir économique de l’Est du Québec. Parce que ce projet va bien au-delà d’un axe routier : il s’agit d’un levier stratégique pour sécuriser le transport des marchandises, assurer la fluidité des échanges commerciaux, soutenir nos entreprises et renforcer la résilience économique et logistique du Québec, à commencer par les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches. Chaque étape achevée témoigne de notre détermination à livrer un projet très attendu par nos citoyens, entreprises, élus et milieux économiques. Tout ce travail, nous le faisons pour eux. Nous passons à l’action. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Chaque nouvelle étape franchie pour le troisième lien vient concrétiser notre volonté de réaliser ce projet structurant pour la Chaudière-Appalaches, la Capitale-Nationale, ainsi que pour l’Est du Québec. La population s’attend, avec raison, à ce qu’on assure la sécurité économique régionale et qu’on facilite les déplacements entre les deux rives, qu’il s’agisse des personnes ou des marchandises. Tous les députés de la Chaudière-Appalaches vont continuer de travailler sans relâche à la réalisation du troisième lien. Nous le faisons pour des raisons bien évidentes : améliorer le quotidien de nos citoyennes et citoyens, et assurer le développement économique de notre région. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la ChaudièreAppalaches

« Le troisième lien répond concrètement aux besoins exprimés depuis longtemps par la population. Le corridor annoncé aujourd’hui est le meilleur projet : il favorisera la croissance économique, soutiendra nos entreprises et améliorera la qualité de vie des citoyens de la Capitale-Nationale en leur offrant d’autres options de mobilité. »

Jonatan Julien, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la CapitaleNationale

Faits saillants

  • Les diverses études, notamment en ingénierie, préalables à la phase de conception collaborative se poursuivent. De même, des inventaires sur le terrain et des forages géotechniques seront réalisés afin de caractériser le corridor. L’ensemble de ces activités permettront de définir le tracé ainsi que les exigences de base du projet. La prochaine étape sera le dépôt, vers la mi-2025, de l’avis de projet préalable aux travaux du BAPE.
  • Afin de sélectionner de manière objective et rigoureuse le corridor permettant de réaliser le meilleur projet au meilleur coût et ayant le plus important potentiel d’optimisation de la fluidité routière, l’approche de l’analyse multicritère a été retenue. Différentes expertises ont également été réunies, notamment en modélisation des transports, en environnement et en aménagement du territoire.
  • À titre indicatif, parmi les cinq corridors présentés lors des séances d’information publiques de février dernier, le corridor sélectionné correspond au corridor 2.

3 M$ pour soutenir l’agriculture de proximité et accroître son autonomie alimentaire


 Publié le 12 juin 2025

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, a profité du lancement de la saison estivale des Arrêts gourmands de la Chaudière-Appalaches pour annoncer une somme de 3 millions de dollars qui permettra de soutenir des projets d’agriculture de proximité ainsi que des projets horticoles et agrotouristiques.

Le Québec regorge d’entreprises innovantes qui définissent l’identité des régions par leur offre de produits originaux de grande qualité. Cette annonce s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’accroître son autonomie alimentaire et d’amener les consommateurs à découvrir les produits du terroir. L’aide offerte soutiendra la croissance des exploitations agricoles tout en leur permettant de diversifier leurs canaux de commercialisation.

Les entreprises spécialisées en horticulture pourront bénéficier d’une enveloppe de 2 millions de dollars dans le cadre de l’Initiative pour le développement des serres et des grands tunnels. Depuis 2020, cette initiative a permis de soutenir plus de 410 projets et appuiera environ 70 nouveaux projets. Conscient des enjeux auxquels les entreprises des régions périphériques font face, le gouvernement leur offre un taux d’aide bonifié et devance pour celles-ci la date de lancement de l’appel de projets.

L’aide annoncée permettra également d’ouvrir une période d’appel de projets pour l’initiative ministérielle Proximité et de soutenir près de 60 projets grâce à une enveloppe de 1 million de dollars. Les projets retenus devront faciliter la commercialisation des produits du terroir ou encore favoriser le développement d’activités agrotouristiques ou l’aménagement de lieux de vente à la ferme.

Citations

« Je suis heureux de cet appui financier qui permettra de soutenir de nombreux projets d’agriculture de proximité, partout au Québec. Favoriser une diversité de modèles de production et appuyer des initiatives qui rapprochent les consommateurs des producteurs, c’est bon pour l’économie de nos régions et c’est également un pas dans la bonne direction pour accroître notre autonomie alimentaire. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« Je lance à tous l’idée de mettre à leur itinéraire estival des arrêts chez nos maraîchers ou dans l’un ou l’autre des nombreux événements gourmands au Québec. C’est l’occasion d’en apprendre plus sur ceux qui nous nourrissent et de faire de savoureuses découvertes! » 

Audrey Bogemans, députée d’Iberville

Faits saillants

  • Dans le cadre des deux initiatives, les projets dont les produits font l’objet d’une précertification ou d’une certification biologique ou qui concernent une entreprise de la relève agricole bénéficient d’un taux d’aide financière bonifié de 15 %.

Initiative ministérielle pour le développement des serres et des grands tunnels 2025-2026

  • La période de dépôt de projets débutera le 18 juin prochain pour les demandeurs situés dans une région périphérique et le 9 juillet pour ceux situés dans une région centrale. Dans les deux cas, elle se terminera le 31 octobre 2025 ou lorsque les crédits disponibles seront épuisés.
  • L’Initiative ministérielle pour le développement des serres et des grands tunnels 2025-2026 bonifie du même pourcentage les projets situés dans une région périphérique :
    • Régions périphériques : Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec, Bas-Saint-Laurent, Côte-Nord, Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Outaouais, Saguenay-Lac-Saint-Jean;
    • Régions centrales : Capitale-Nationale, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie, Montréal-Laval-Lanaudière, Laurentides, Mauricie, Montérégie.
  • Dans le cadre de l’Initiative ministérielle pour le développement des serres et des grands tunnels 2020-2025, 412 projets ont été soutenus, ce qui totalise plus de 11,7 millions de dollars en aides offertes.

Initiative ministérielle Proximité 2024-2026

  • La période de dépôt de projets s’étendra du 17 juin au 31 octobre 2025, ou jusqu’à épuisement des crédits disponibles.
  • L’initiative ministérielle Proximité 2024-2026 bonifie de 15 % les projets réalisés dans l’agglomération des Îles-de-la-Madeleine. Depuis sa création, 169 projets ont été soutenus, ce qui représente des aides totalisant plus de 4,6 millions de dollars.

Rappelons qu’au Québec, une entreprise agricole sur cinq vend directement aux consommateurs, soit dans un marché public, soit par la vente de paniers ou encore directement à la ferme.

Baisse de 8 % des taux de cotisation à compter du 1er janvier 2026


 Publié le 12 juin 2025

La ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, annonce une diminution de 8 % des taux de cotisation au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), à compter du 1er janvier 2026.

Cette diminution entraînera l’injection d’environ 270 millions de dollars dans l’économie québécoise. Cela représentera des économies annuelles estimées à 150 millions de dollars pour les employeurs et 120 millions de dollars pour les Québécois salariés, les travailleurs autonomes et les ressources intermédiaires et de type familial.

En complément, une réflexion est en cours en vue d’apporter des ajustements supplémentaires au RQAP. Ainsi, des parties prenantes seront consultées dans les prochains mois afin d’évaluer la nature des modifications à envisager en ce qui concerne le Régime.

Citation

« Pour assurer l’équilibre dans le Fonds d’assurance parentale, j’annonce que les taux de cotisation au RQAP seront abaissés de 8 %. Cela permettra, entre autres, de donner un coup de pouce aux entreprises et aux familles québécoises. Au cours des prochains mois, nous aurons également l’occasion d’échanger, avec différentes parties prenantes, des ajustements supplémentaires qui pourraient être faits. »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

Faits saillants

  • Il s’agit de la diminution la plus importante des taux de cotisation au Régime québécois d’assurance parentale depuis son entrée en vigueur.
  • Les nouveaux taux s’établiront comme suit :
    • 0,455 % pour les personnes salariées;
    • 0,636 % pour les employeurs;
    • 0,808 % pour les travailleuses et travailleurs autonomes ainsi que pour les ressources intermédiaires et de type familial.
  • Le Fonds d’assurance parentale est exclusivement financé par les cotisations des employeurs et des travailleuses et des travailleurs.
  • En moyenne, le RQAP verse annuellement 3 milliards de dollars en prestations à quelque 125 000 parents.

Le gouvernement du Québec et la Ville métropolitaine de Daejeon signent une entente de collaboration


 Publié le 11 juin 2025

À l’occasion de la 31e édition de la Conférence de Montréal, le ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, et le maire de la Ville métropolitaine de Daejeon, en Corée du Sud, M. Lee Jang-woo, ont signé une entente de collaboration qui permettra de développer des projets communs en recherche et en innovation, notamment dans les secteurs stratégiques de l’aérospatiale, des biotechnologies, des semi-conducteurs et des technologies quantiques. 

Cette entente facilitera la création de consortiums pouvant inclure des universités, des entreprises, des jeunes pousses ainsi que des centres et des instituts de recherche situés au Québec et dans la métropole de Daejeon. Celle-ci vise également à promouvoir l’échange de talents pour le développement technologique et la commercialisation des innovations.

Pour favoriser les collaborations scientifiques et technologiques, le Québec pourra s’appuyer sur les ressources en place au sein de la Délégation du Québec à Séoul. De son côté, la Ville métropolitaine de Daejeon souhaite ouvrir un bureau au Québec au cours des prochains mois en vue d’assurer une présence physique en sol québécois.

Dans le contexte économique actuel, il est plus que jamais nécessaire d’investir dans les secteurs stratégiques de notre économie et de conclure des alliances avec des partenaires dans le but de nous démarquer à l’échelle internationale. La diversification des marchés demeure essentielle pour stimuler la croissance durable du Québec et renforcer sa compétitivité sur la scène mondiale.

Citations :

« Je suis fier de cette entente avec la Ville métropolitaine de Daejeon, un pôle mondial de premier plan en matière de recherche et développement, qui permettra d’établir encore plus de liens entre nos écosystèmes respectifs. Notre gouvernement favorise ainsi l’essor de secteurs stratégiques pour le Québec, en plus de contribuer à consolider notre position dans un marché en pleine croissance. »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

« Cette entente avec Daejeon reflète notre volonté mutuelle de bâtir des ponts durables entre l’innovation, la recherche et le développement économique. Dans le contexte présent, il est essentiel de soutenir les entreprises québécoises dans leurs démarches visant à élargir et à diversifier leurs partenariats à l’international, notamment avec un allié fiable et stratégique comme la Corée du Sud. »

Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine

« Le Québec et la métropole de Daejeon sont des endroits où la science, la technologie et la créativité prospèrent. Cet accord marque le début de notre coopération dans les industries d’avenir. Nous nous réjouissons de la collaboration étroite des deux gouvernements pour consolider notre position dans l’écosystème technologique mondial. »

Lee Jang-woo, maire de la Ville métropolitaine de Daejeon 

Faits saillants :

  • La région métropolitaine de Daejeon est l’une des plus importantes grappes d’innovation en Corée du Sud et à l’échelle mondiale, classée au 7e rang par intensité des pôles de science et de technologie, par rapport à la population, de l’Index des grappes d’innovation dans l’Indice mondial de l’innovation 2024 de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. Les secteurs technologiques phares de Daejeon sont l’aérospatiale, les biotechnologies, la défense, la microélectronique et les semi-conducteurs, les technologies quantiques ainsi que la robotique.
  • L’entente correspond aux objectifs de la Stratégie québécoise de recherche et d’investissement en innovation 2022-2027 en favorisant les synergies dans l’écosystème de recherche et en priorisant des secteurs et des technologies à forte portée en matière de développement économique.

10 M$ pour une technologie de lancement de satellites


 Publié le 10 juin 2025

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Christine Fréchette, annoncent une somme de 10 millions de dollars pour le développement du système de propulsion hybride de Reaction Dynamics, en partenariat avec Maya HTT. Ce système permettra le lancement en orbite de microsatellites à partir du Canada.

À terme, ce montant permettra à Reaction Dynamics de procéder à la qualification de son système de propulsion hybride et de mettre en service une nouvelle installation d’essais. L’objectif est de rendre cette technologie 100 % québécoise prête à être commercialisée.

La fusée Aurora de Reaction Dynamics s’adresse aux marchés des petits satellites de 200 kilogrammes ou moins et elle permet d’envoyer des satellites rapidement. Cela permettra de desservir le marché des satellites commerciaux et le secteur de la défense. Un premier vol de démonstration est prévu vers la fin 2025. 

Le moteur mis au point par l’entreprise, avec l’appui des outils de simulation numérique de pointe de Maya HTT, sera notamment intégré à la fusée Aurora-8, entièrement québécoise, pour sa toute première mission en orbite. Il est doté d’une technologie révolutionnaire de propulsion hybride, qui se distingue par sa simplicité, sa sécurité et sa flexibilité opérationnelle.

Dans le contexte économique actuel, il est plus que jamais nécessaire d’investir dans les secteurs d’avenir, comme ceux de l’aérospatiale, des communications, ainsi que de la défense et de la sécurité, pour permettre au Québec de demeurer compétitif à l’échelle internationale, de stimuler davantage son économie et de renforcer son autonomie et sa résilience dans ces domaines stratégiques.

Citations :

« Ce projet-là, c’est une belle preuve que le Québec peut innover tout en créant des emplois payants ici, chez nous. On investit dans l’aérospatiale pour bâtir une économie plus forte et plus autonome. Et avec une technologie 100 % québécoise, on montre qu’on a tout ce qu’il faut pour se tailler une place parmi les meilleurs. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Ce projet contribuera à nous doter d’une capacité nationale de lancement de microsatellites, une première au Québec et au Canada. C’est avec de telles initiatives qu’on peut propulser le Québec comme leader mondial en aérospatiale. Ce projet s’inscrit d’ailleurs dans la mission de la grappe et de sa zone d’innovation Espace Aéro en renforçant l’attractivité de notre secteur. Il constitue en effet un levier important pour amener le Québec à s’imposer davantage en aérospatiale sur les marchés internationaux, une priorité pour notre gouvernement! »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« L’annonce d’aujourd’hui confirme le rôle stratégique de Longueuil dans la souveraineté technologique du Québec. En soutenant des entreprises innovantes comme Reaction Dynamics, le gouvernement investit dans un secteur d’avenir et renforce la position de Longueuil comme plaque tournante de l’aérospatiale. Ce projet s’aligne parfaitement avec la vision que nous portons pour Espace Aéro, soit faire de Longueuil un pôle incontournable en matière d’innovation, de recherche et de développement. »

Catherine Fournier, mairesse de Longueuil

« Nous sommes reconnaissants de l’aide financière du gouvernement du Québec à cette étape critique de notre développement. Ce soutien permettra de faire progresser notre plateforme de propulsion hybride, en vue de notre premier lancement de démonstration. Nous nous réjouissons de poursuivre notre collaboration avec des partenaires comme Maya HTT afin de consolider la chaîne d’approvisionnement spatiale du Québec et de favoriser la croissance à long terme du secteur. »

Bachar Elzein, président-directeur général et chef de la technologie de Reaction Dynamics 

« Le projet de Reaction Dynamics illustre parfaitement la convergence entre innovation, développement économique et souveraineté technologique. Il contribuera non seulement à positionner notre industrie spatiale sur la scène internationale, mais aussi à soutenir nos besoins en matière de sécurité et de défense. Cet investissement structurant représente un pas de plus vers le renforcement de l’écosystème en créant des occasions concrètes pour nos PME et nos talents hautement qualifiés. C’est exactement le type de projet porteur que nous encourageons pour faire croître une industrie durable et stratégiquement positionnée. »

Mélanie Lussier, présidente-directrice générale d’Aéro Montréal et administratrice du Regroupement pour le développement de l’avion plus écologique 

Faits saillants :

  • Reaction Dynamics est une entreprise aérospatiale québécoise fondée en 2017 et basée à Longueuil, spécialisée dans la conception de fusées spatiales hybrides. Grâce à sa technologie brevetée qui simplifie et rend plus sécuritaires les lancements spatiaux, Reaction Dynamics propose des solutions flexibles et économiques pour mettre rapidement en orbite des petits satellites commerciaux et du secteur de la défense. L’innovation technologique de Reaction Dynamics réside dans son moteur-fusée hybride. Cette technologie réduit considérablement la complexité du moteur-fusée à seulement une dizaine de pièces, comparativement aux 15 000 des moteurs-fusées traditionnels à carburant liquide. Cette technologie élimine les risques d’explosion, augmentant la sécurité lors de l’entreposage et du lancement.
  • Sur les 10 millions de dollars, deux millions sont alloués au partenaire principal de Reaction Dynamics, Maya HTT, qui développe une suite d’outils de simulation de dernière génération, permettant d’optimiser le développement du moteur.
  • Maya HTT est un important développeur de logiciels et un fournisseur de solutions d’ingénierie axées notamment sur l’IAO, la CAO et la FAO.
  • Espace Aéro, zone d’innovation aérospatiale du Québec, réunit les grands donneurs d’ordres et leurs fournisseurs, les équipementiers, les milieux de l’enseignement et de la recherche et les talents de demain du secteur au sein d’un écosystème de recherche et de collaboration en lien avec la transformation durable du secteur aérospatial. 

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Des fonds disponibles pour soutenir des projets novateurs en emploi


 Publié le 9 juin 2025

La députée de Rivière‑du‑Loup–Témiscouata–Les Basques, Amélie Dionne, annonce que les MRC de Témiscouata et des Basques pourront développer des projets novateurs répondant à leurs enjeux spécifiques en matière d’emploi. Un soutien financier pouvant aller jusqu’à 100 000 $ leur sera accessible.

En effet, la ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, a annoncé 4,2 millions de dollars pour que les MRC où la vitalité économique est plus faible puissent réaliser des projets en fonction de leurs réalités locales.

Ces projets devront faire l’objet d’une concertation entre les acteurs locaux. Ces derniers devront également participer au financement des projets. Les projets seront réalisés avec la collaboration des directions générales de Services Québec. Concrètement, une MRC qui ciblerait, par exemple, un enjeu concernant la connaissance des possibilités d’emploi pour les jeunes, pourrait organiser des journées de stage en entreprise, afin de permettre à des jeunes de découvrir des secteurs d’activité économique phares.

Citation

« Cette excellente annonce va permettre de concrétiser des initiatives pensées par le milieu et pour le milieu. Elle démontre une fois de plus que notre gouvernement est véritablement à l’écoute des régions. J’ai hâte de découvrir les projets concrets qui prendront forme! »

Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata – Les Basques

« Ce nouveau levier contribuera à réaliser des projets qui auront un effet positif sur la vitalisation de plusieurs régions du Québec. Les enjeux particuliers auxquels font face les MRC moins vitalisées demandent la mise en place d’initiatives innovantes et adaptées aux réalités locales et c’est ce que nous allons favoriser avec cet investissement. Adaptation, créativité et flexibilité sont au cœur de cette annonce et nous répondrons présents afin d’offrir à ces MRC le coup de pouce dont les milieux ont besoin. »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

Faits saillants

  • Le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale a ciblé 42 MRC.
  • Un seul projet correspondant à une enveloppe pouvant atteindre jusqu’à 100 000 $ pourra être réalisé par MRC.
  • Les MRC concernées ont jusqu’au 31 mars 2026 pour présenter un projet.

Lancement de la phase 4 – Littoral Est de la promenade Samuel-De Champlain


 Publié le 9 juin 2025

Le gouvernement du Québec lance officiellement la phase 4 de la promenade Samuel-De Champlain avec le dévoilement de la vision d’aménagement et d’une nouvelle passerelle dédiée aux piétons et aux cyclistes. Cette nouvelle infrastructure, qui marque la première étape de ce grand projet, sera aménagée entre le quartier d’Estimauville et la Baie de Beauport. En plus de franchir l’imposante gare de triage du CN, elle favorisera une plus grande mobilité active des citoyens et leur offrira un meilleur accès au fleuve.

C’est ce qu’ont présenté le ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M. Jonatan Julien, le député de Montmorency et président de la Commission des finances publiques, M. Jean-François Simard, le conseiller municipal du district de Saint-Roch-Saint-Sauveur et vice-président du comité exécutif, Pierre-Luc Lachance et le président-directeur général de la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ), M. André Roy.

Cette vision, qui a été réfléchie avec la table des partenaires, témoigne de la volonté du gouvernement du Québec de concevoir et de valoriser un nouvel aménagement à la fois fonctionnel, durable et accessible.

Citations

« Avec la vision de la phase 4 de la promenade Samuel-De Champlain, nous réaffirmons notre engagement à faciliter l’accès à notre majestueux fleuve Saint-Laurent. La passerelle cyclopiétonne est le premier pas vers la valorisation de ce site fantastique. Cet ambitieux projet améliorera la mobilité active et bonifiera la qualité de vie des citoyens. Il fait bon vivre dans la région de la Capitale-Nationale ! »

Jonatan Julien, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

« C’est le début d’une grande aventure qui changera à jamais le visage de l’est de Québec ! »

Jean-François Simard, député de Montmorency et président de la Commission des finances publiques

« La Ville de Québec se réjouit que le projet de la phase 4 avance. Le succès de la promenade Samuel-De Champlain est incontestable. Les citoyens de l’est pourront à leur tour jouir d’un accès au fleuve. »

Pierre-Luc Lachance, conseiller municipal du district de Saint-Roch-Saint-Sauveur et vice-président du comité exécutif

« La CCNQ a été au cœur de la réalisation des trois phases de la promenade Samuel-De Champlain, un lieu exceptionnel qui est devenu une source de grande fierté pour la population de toute la région. La CCNQ est fière de contribuer activement à cette initiative de grande envergure pour le secteur est de notre capitale. »

André Roy, président-directeur général de la Commission de la capitale nationale du Québec

À propos du projet

À la suite d’un concours d’idéation dont les résultats ont été dévoilés en avril 2024, le gouvernement du Québec a demandé à la Commission de la capitale nationale du Québec de mettre en œuvre une démarche visant à produire un énoncé de vision pour le réaménagement du littoral du Saint-Laurent, entre le secteur d’Estimauville et la chute Montmorency.

La table des partenaires, qui réunit des représentants de la CCNQ, du ministère des Transports et de la Mobilité durable, de la Ville de Québec et du Port de Québec, a été créée dès le mois de mai 2024 afin que la vision tienne compte des points de vue exprimés par les parties prenantes. La CCNQ s’est aussi entourée de professionnels (incluant deux des équipes gagnantes du concours) pour l’élaboration de la vision. La CCNQ et les professionnels ont rencontré des représentants citoyens afin que cette démarche prenne en considération leurs préoccupations et leurs propositions.

Reconnexion des quartiers et préservation de la biodiversité et des milieux naturels

Dans le cadre de ce processus, la CCNQ a pu bénéficier de l’expertise de nombreux professionnels afin de soutenir l’élaboration d’une vision qui répond aux besoins actuels et futurs de la population de l’est de la ville et qui respecte les principes de durabilité et d’intégration environnementale. La vision propose aussi de reconnecter les quartiers au littoral et de renforcer les liens entre les milieux de vie et le fleuve.

Le 12 juin, j’achète un produit québécois


 Publié le 9 juin 2025

Le ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, et le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, invitent la population à participer en grand nombre à la toute première journée Le 12 juin, j’achète un produit québécois, un rendez-vous annuel qui se déroulera dans toutes les régions du Québec.

Cette initiative des Produits du Québec et d’Aliments du Québec est l’occasion de promouvoir l’achat de produits et d’aliments d’ici, tout en encourageant la croissance des entreprises et des commerces de proximité. Pour marquer l’événement, le gouvernement et les deux organismes, les seuls à être mandatés pour vérifier la provenance locale des produits et des aliments québécois, invitent la population à poser un geste simple, mais significatif : acheter un produit ou un aliment d’ici qui lui tient à cœur.

Dans le contexte géopolitique actuel, il est plus que jamais nécessaire de soutenir l’achat local afin de renforcer notre économie et d’assurer l’essor des entreprises québécoises, qui créent de la richesse et des emplois de qualité partout au Québec.  

Citations :

« Acheter local, c’est donner vie à notre économie régionale en priorisant les entreprises, les commerces et le savoir-faire de chez nous. J’invite les Québécois à profiter pleinement de cette journée pour découvrir ou redécouvrir des produits et des aliments qui font la fierté de nos régions. Et surtout, je les encourage à poursuivre ce grand mouvement tout au long de l’année! »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval 

« Choisir les produits d’ici, c’est la meilleure façon de soutenir nos agriculteurs, nos pêcheurs, nos transformateurs et l’économie de l’ensemble de nos régions. Le 12 juin, je vous invite en grand nombre à repérer les produits du Québec et à garnir votre panier d’aliments locaux. Vous profiterez des saveurs qui mettent en valeur notre territoire tout en contribuant à accroître notre autonomie alimentaire. Ensemble, relevons le défi! »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« Le 12 juin, célébrons les produits de chez nous. Cette journée marque un élan de solidarité en faveur de l’achat local, mais aussi un appel à s’afficher fièrement Québécois. Appelée à revenir chaque année, cette journée deviendra le symbole d’un engagement renouvelé, qui commence par une action simple : se procurer un produit d’ici. Nous sommes fiers de lancer, en collaboration avec Aliments du Québec, un mouvement rassembleur pour faire de ce geste une fierté collective et un réflexe durable. En tant que repères fiables pour les consommateurs, nos deux organisations ont pour mission non seulement d’accompagner et d’outiller le public, mais aussi de rendre l’achat local plus clair et plus incontournable que jamais. »

Elfi Morin, directrice générale des Produits du Québec

« Prenez part en grand nombre à cette initiative engagée en faveur de l’achat local.  Le 12 juin n’est pas qu’une simple date; c’est une journée porteuse de sens, propice à la découverte de la richesse des aliments et des produits issus du savoir-faire québécois. Fier promoteur de l’achat local, Aliments du Québec s’invite à votre table et vous encourage à remplacer quelques articles de votre panier par des produits d’ici bien identifiés avec nos logos jaunes; un geste simple et concret pour contribuer à notre autonomie alimentaire et à la vitalité économique du Québec. Ensemble, faisons de cette journée un moment rassembleur au service de nos producteurs, de nos entreprises et de ce qui nous unit! »

Isabelle Roy, directrice générale d’Aliments du Québec

Faits saillants :

  • Fondé en 2021, l’organisme Les Produits du Québec a pour mission d’encourager l’économie d’ici. En avril 2022, il a lancé la famille de marques de certification Les Produits du Québec, laquelle se décline en trois catégories : Produit du Québec, Fabriqué au Québec et Conçu au Québec. L’objectif : faciliter le repérage des produits non alimentaires québécois par les consommateurs et les entreprises dans le but de promouvoir et de favoriser l’achat québécois.
  • En date du 6 juin 2025, plus de 285 entreprises avaient obtenu l’une des trois marques de certification mises en place par Les Produits du Québec, pour un total de près de 120 000 produits vérifiés.
  • Fondé en 1996, l’organisme Aliments du Québec vise à promouvoir l’industrie bioalimentaire à travers les marques de certification Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec, ainsi que leurs déclinaisons respectives, au profit de l’économie québécoise.
  • Ce sont 28 000 aliments vérifiés Aliments du Québec, Aliments préparés au Québec ou leurs déclinaisons et plus de 1 800 entreprises qui adhèrent à l’organisme.
  • Du matériel promotionnel de la journée Le 12 juin, j’achète un produit québécois (photos, logos et infographie) a été créé pour l’occasion.

3,3 M$ pour la production de systèmes électro-optiques pour la défense


 Publié le 9 juin 2025

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Christine Fréchette, annoncent l’octroi d’une somme de 3,3 millions de dollars à l’entreprise Thales Canada, active dans les secteurs de la défense, de l’aérospatiale, de la cybersécurité et du numérique.

Cet investissement permettra la réalisation d’un projet de 19,6 millions de dollars visant l’augmentation de la capacité de production de l’usine de la division optronique de l’entreprise, afin d’y ajouter de nouvelles chaînes d’assemblage de systèmes électro-optiques destinés aux militaires et aux forces de sécurité, pour des missions de surveillance et de reconnaissance. Thales Canada pourra ainsi répondre à la demande croissante de solutions optroniques. Plus de 38 emplois spécialisés seront ainsi créés.

Le projet de Thales Canada est un moteur important pour l’économie du Québec. Il vient renforcer notre position dans les chaînes d’approvisionnement mondiales du secteur de la défense et de la sécurité. En plus de consolider la présence de l’entreprise à Montréal, il va générer des retombées concrètes dans un domaine technologique de pointe. Les emplois créés vont aider à renforcer notre savoir-faire manufacturier et à garder une main-d’œuvre qualifiée ici, au Québec.

Dans le contexte économique actuel, il est plus que jamais nécessaire d’investir dans les secteurs stratégiques, comme celui de la défense et de la sécurité, pour diversifier notre économie et susciter des effets positifs sur le Québec.

Citations :

« Avec l’instabilité économique mondiale et le retour des tarifs protectionnistes, il est plus que jamais essentiel de diversifier notre économie. Grâce à notre savoir-faire, le Québec peut jouer un rôle de premier plan dans les chaînes d’approvisionnement stratégiques, comme la défense. Le projet de Thales Canada est un bon exemple de cette ambition. »

François Legault, premier ministre

« Notre gouvernement est déterminé à faire valoir rapidement le savoir-faire québécois dans le secteur de la défense et de la sécurité, et nos efforts en ce sens portent déjà leurs fruits. Le projet de Thales Canada est porteur pour la croissance et la diversification de notre savoir-faire québécois en optronique, ce qui renforcera notre position sur ce marché. Je suis convaincue qu’il fera rayonner notre expertise en matière de défense et de sécurité à travers le monde. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« Thales Canada conçoit des produits hautement technologiques qui reposent sur l’innovation. Sa présence dans la métropole contribue au rayonnement de notre ingéniosité et au dynamisme de notre milieu industriel, notamment en aérospatiale. Je me réjouis de l’appui du gouvernement du Québec à son projet dans le secteur de la défense et de la sécurité, qui accroîtra la notoriété de Montréal dans ce domaine d’avenir. »

Karine Boivin Roy, députée d’Anjou-Louis-Riel, adjointe gouvernementale à la ministre de l’Emploi et adjointe gouvernementale à la ministre responsable de la Métropole

« Cet investissement représente non seulement une étape majeure pour Thales, mais aussi pour l’économie manufacturière avancée du Québec. Cela nous permet de conserver une expertise de premier plan au Canada, de créer des emplois bien rémunérés et de renforcer le leadership du Canada en optronique pour les soldats et les véhicules. »

Manny Maes, directeur général de l’optronique, Thales Canada

Faits saillants :

  • L’aide financière provient du programme ESSOR, administré par Investissement Québec à titre de mandataire du gouvernement.
  • Thales Canada est une filiale de la multinationale française Thales. Sa division optronique, implantée au Québec depuis 1994, se spécialise dans la production de technologies avancées en optronique, en mettant l’accent sur la sécurité et la surveillance.
  • L’optronique est une discipline combinant l’optique et l’électronique pour créer des systèmes avancés qui reposent sur la détection et le traitement d’informations optiques. Elle englobe des technologies telles que les jumelles thermiques et nocturnes et les systèmes de détection infrarouge. Elle est utilisée dans les domaines militaire, civil et médical.

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