Plus de 25 M$ octroyés pour améliorer l’adaptation de 12 municipalités face aux changements climatiques


 Publié le 6 mai 2025

Le gouvernement du Québec annonce l’octroi d’un soutien financier de 25 374 755 $ à 12 organismes municipaux pour des projets de verdissement et d’infrastructures vertes. Ces initiatives, qui seront réalisées dans plusieurs régions du Québec, visent à augmenter la résilience des communautés face aux changements climatiques.

C’est le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, M. Benoit Charette, qui en a fait l’annonce aujourd’hui.

Ces investissements, qui découlent du programme OASIS, ont pour but d’aider les villes, les municipalités et les communautés autochtones à se protéger contre les impacts négatifs des aléas climatiques, qui sont de plus en plus fréquents. En milieu urbain notamment, le verdissement permet de réduire les effets négatifs des îlots de chaleur et des pluies abondantes sur la santé et la qualité de vie de la population.

Voici la liste des 12 projets financés dans le cadre du programme OASIS :

VilleRégionMontantProjet
Ville de Rouyn-NorandaAbitibi-Témiscamingue258 697 $Gestion durable du territoire et stratégie structurante de verdissement
Communauté métropolitaine de QuébecCapitale-Nationale 308 554 $Priorisation des zones de verdissement et d’implantation d’infrastructures vertes comme outil de renforcement de la résilience du territoire métropolitain face aux vagues de chaleur et aux précipitations abondantes
Ville de Baie-Saint-PaulCapitale-Nationale 85 040 $Plan stratégique de verdissement
Ville de JolietteLanaudière90 840 $Analyse de risques et identification de solutions face aux chaleurs et pluies intenses
Municipalité de Sainte-ClotildeMontérégie250 059 $Planification intégrée d’infrastructures vertes pour la résilience de Sainte-Clotilde
Ville de BeauharnoisMontérégie74 000 $Analyse de vulnérabilité de la ville de Beauharnois visant l’adaptation aux changements climatiques
Ville de BeloeilMontérégie190 400 $Élaboration d’une stratégie de verdissement et de captation des eaux pluviales dans un contexte d’adaptation aux changements climatiques
Ville de BouchervilleMontérégie180 960 $Résilience face aux changements climatiques : un verdissement s’appuyant sur la science
Ville de Saint-LambertMontérégie220 553 $Plan d’adaptation aux changements climatiques et planification d’infrastructures vertes sur le territoire de la ville de Saint-Lambert
Communauté métropolitaine de MontréalMontréal862 000 $Analyse géographique des risques associés aux vagues de chaleur et aux pluies abondantes considérant le climat actuel et futur du territoire métropolitain de Montréal – Communauté métropolitaine de Montréal
Ville de Dollard-des-OrmeauxMontréal975 794 $Stratégie bleue-verte pour Dollard-des-Ormeaux
Ville de MontréalMontréal21 877 858 $Accélérer l’aménagement de stationnements écoresponsables et d’infrastructures vertes de gestion des eaux pluviales sur le territoire de la ville de Montréal pour lutter contre les impacts des vagues de chaleur et des pluies torrentielles

Citation :

« Ces dernières années, nous constatons et vivons de plus en plus les impacts des changements climatiques sur notre territoire. Heureusement, les solutions de verdissement et les infrastructures vertes sont parmi les plus efficaces pour renforcer notre résilience et faire face aux aléas climatiques comme les pluies torrentielles et les vagues de chaleur. Je suis fier que nous puissions aider les communautés locales à s’adapter à l’évolution du climat partout au Québec. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs

Faits saillants :

  • Doté d’un budget de 84,5 millions de dollars, le programme OASIS comporte trois volets et, depuis son lancement en juin 2022, 33 projets ont été financés au volet 1, et un projet a été financé au volet 2, pour un investissement total de 30 711 308 $.
    • Volet 1 : soutenir la planification de projets de verdissement, y compris l’acquisition de connaissances sur les risques, les solutions et l’acceptabilité sociale.
    • Volet 2 : faciliter la mise en place d’infrastructures vertes permettant de prévenir et de réduire les risques liés à l’augmentation des vagues de chaleur et des précipitations intenses dans les collectivités québécoises.
    • Volet 3 : appuyer la mise sur pied d’un projet d’entretien des infrastructures vertes financées au volet 2, y compris l’élaboration et l’adoption d’une stratégie de pérennisation.

Liens connexes :

Pour plus de détails sur le Plan pour une économie verte 2030

Pour en savoir davantage sur le programme OASIS

Voici tous les investissements annoncés :

Bâtir l’avenir du tourisme : la ministre Caroline Proulx dévoile la Stratégie 2025-2030


 Publié le 6 mai 2025

 La ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière, Mme Caroline Proulx, lance la Stratégie de croissance durable du tourisme 2025-2030 pour soutenir le développement touristique et économique ainsi que le tourisme responsable et durable au Québec.

Elle a présenté la Stratégie aujourd’hui, à Québec, à l’occasion des Assises du tourisme, un événement d’envergure qui réunit plus de 500 personnes venues échanger sur les défis de l’industrie et les moyens d’y répondre pour assurer sa croissance. Le thème de cette édition, Bâtir ensemble un avenir durable pour le tourisme, reflète la volonté collective de poser les bases d’un développement équilibré.

Élaborée en collaboration avec plusieurs partenaires touristiques et gouvernementaux, cette stratégie propose une vision commune du développement de l’industrie en vue de rendre le Québec encore plus attrayant dans le contexte touristique mondial. Elle vise à faire de ce dernier une destination touristique prospère et durable qui rend les gens d’ici fiers, en s’appuyant sur les trois piliers suivants :

  • la distinction de notre destination;
  • le tourisme responsable et durable;
  • l’essor économique du secteur et la vitalité des régions.

Le contexte géopolitique actuel représente une occasion à saisir à court terme, notamment pour attirer davantage de visiteurs nord-américains, mais aussi un levier stratégique pour bâtir une industrie qui sait s’adapter et qui génère des retombées durables pour toutes les régions du Québec.

Des actions fortes pour le tourisme et l’économie

Les mesures de la Stratégie généreront des retombées positives pour l’industrie touristique, notamment en matière :

  • de recettes touristiques;
  • de fréquentation répartie sur l’ensemble du territoire et des saisons;
  • d’optimisation des ressources et des programmes gouvernementaux pouvant aider les entreprises.

Elles poursuivent entre autres les objectifs suivants :

  • Outiller les entreprises touristiques pour qu’elles puissent prendre des décisions stratégiques, adapter leurs modèles d’affaires, innover, développer de nouveaux partenariats et attirer une main-d’œuvre qualifiée.
  • Accélérer la transition du secteur vers des pratiques de tourisme responsable et durable, la lutte contre les changements climatiques ainsi que la transformation numérique.
  • Donner une impulsion supplémentaire au développement d’une culture d’innovation dans l’industrie touristique. 

Citation :

« Le Québec a tout ce qu’il faut pour se distinguer sur la scène mondiale, et aujourd’hui plus que jamais, il importe de miser sur une vision commune et ambitieuse. Avec cette stratégie, nous consolidons le tourisme comme moteur de vitalité pour nos régions et levier incontournable de prospérité durable pour le Québec. Dans un contexte géopolitique en pleine transformation, notre industrie a l’opportunité de démontrer ce qu’elle sait faire de mieux : s’adapter rapidement, agir stratégiquement et transformer les défis en occasions de croissance. Nous avons une fenêtre historique devant nous. Ensemble, grâce à l’engagement de toute l’industrie et de nos partenaires, nous ferons du tourisme québécois une force encore plus importante, plus compétitive et plus attrayante à l’international. »

Caroline Proulx, ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Lanaudière

Faits saillants :

  • Plusieurs consultations se sont déroulées lors de l’élaboration de la Stratégie, dont certaines auprès des partenaires de l’industrie touristique et de la population. L’objectif : s’assurer de sa cohérence avec les valeurs de ces derniers tout en veillant à ce qu’elle réponde bien à leurs préoccupations et leur soit, par le fait même, bénéfique.
  • La mise en œuvre des mesures se fera avec la collaboration de différents partenaires touristiques et gouvernementaux. Plus de 20 ministères et organismes concernés par le tourisme y prendront part.
  • La Stratégie contribuera entre autres à l’atteinte de plusieurs cibles énoncées dans le Plan stratégique 2023-2027 du Ministère, comme :
    • franchir les 14 milliards de dollars de PIB touristique;
    • dépasser les 5 milliards de dollars d’entrées de devises provenant de l’international;
    • accueillir annuellement 65 millions de visiteurs.
  • Le tourisme en 2023 au Québec, c’était :
    • 62,2 millions de visiteurs, dont plus de 24 millions de touristes;
    • des recettes touristiques s’élevant à 16,7 milliards de dollars, incluant 4,1 milliards provenant de devises étrangères;
    • près de 24 000 entreprises employant environ 407 000 travailleurs, soit une augmentation de près de 15 % par rapport à 2022.

Lien connexe :

Québec.ca/stratégie-tourisme 

Ministère du Tourisme sur les médias sociaux :

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Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2025/06/c3323.html

1er juillet : un engagement tout au long de l’année pour soutenir les ménages à la recherche d’un logement


 Publié le 6 mai 2025

Prenant la parole au congrès du Regroupement des offices d’habitation du Québec (ROHQ), la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, a souligné aujourd’hui les efforts conjoints du gouvernement du Québec – via la Société d’habitation du Québec (SHQ) -, des offices d’habitation, des organismes communautaires et du réseau de la santé et des services sociaux pour soutenir les ménages à la recherche d’un logement, tout au long de l’année et particulièrement à l’approche du 1er juillet.

Devant des représentants de tous les offices d’habitation du Québec, la ministre a confirmé que ce réseau d’entraide est à pied d’œuvre pour s’assurer que les Québécois faisant appel aux services disponibles recevront le soutien nécessaire.

La ministre Duranceau a énoncé les mesures gouvernementales qui viendront en aide aux ménages à la recherche d’un logement. Elle était accompagnée du président-directeur général de la SHQ, M. Jean Martel, qui a aussi pris la parole devant les congressistes, ainsi que du directeur général du ROHQ, M. Antonio Ciarciaglino.

Besoin d’aide? Contactez votre service d’aide à la recherche de logement local.

Ayant prouvé leur efficacité dans les dernières années, les services d’aide à la recherche de logement (SARL) sont la porte d’entrée pour accéder à du soutien pour se loger. En 2024, plus de 17 400 ménages québécois ont fait appel aux différents SARL, où des personnes ont pu orienter leurs demandes avec empathie et bienveillance. Une quarantaine de SARL sont en service au Québec.

Cette année, le gouvernement met à la disposition des municipalités et des offices d’habitation un budget de 3,9 M$ pour qu’ils puissent répondre aux besoins urgents des ménages sans logis, en particulier à l’approche du 1er juillet. Ce financement pourra contribuer à la mise en place de nouveaux SARL, à l’emploi de personnes spécialisées en accompagnement psychosocial, au remboursement de certains coûts relatifs à l’hébergement temporaire ou à l’entreposage ou au transport des biens.

Aide pour payer le loyer

Souhaitant aider les ménages à payer leur loyer, le gouvernement ajoute aussi 1 000 unités au Programme de supplément au loyer Québec (PSLQ), qui pourront entre autres servir pour des besoins urgents, comme ceux parfois rencontrés lors de la période du 1er juillet. Cette mesure représente un investissement de 32,7 M$. Le PSLQ permet à des ménages à faible revenu qui y sont admissibles d’habiter dans des logements du marché privé tout en payant un loyer similaire à celui d’une habitation à loyer modique, soit un loyer correspondant à 25 % de leur revenu.

Pour bénéficier du programme, les locataires doivent en faire la demande à leur office d’habitation. D’ailleurs, depuis l’an dernier, les offices d’habitation peuvent accélérer l’attribution d’un logement subventionné aux ménages inscrits sur leur liste d’attente qui occupent un logement privé admissible au PSLQ.

Par ailleurs, le programme Allocation-logement se poursuit grâce à une somme annoncée l’an dernier de 200 M$. Ce programme offre une aide financière aux ménages à faible revenu qui consacrent une part trop importante de leur budget au paiement de leur loyer. S’ils y sont admissibles, ils peuvent s’inscrire auprès de Revenu Québec et recevoir jusqu’à 170 $ par mois.

Vous ne savez pas comment joindre votre SARL? La SHQ peut vous aider.

En plus de tenir à jour sur son site Web les coordonnées de chacun des SARL, la SHQ compte sur les services d’un centre des relations avec la clientèle (1 800 463-4315), qui sera ouvert 7 jours sur 7, du 16 juin au 6 juillet, hormis le 24 juin. Les citoyens et citoyennes à la recherche d’un logement et qui ne savent pas comment joindre le SARL de leur région sont invités à le contacter sans tarder. Tous les offices d’habitation auront également des services d’urgence pour répondre aux locataires dans le besoin.

De l’information diffusée sur plusieurs plateformes très bientôt

À compter du 12 mai, la SHQ lancera également le second volet d’une campagne d’information à la radio, sur le Web et dans les médias sociaux afin de faire connaître les différents services offerts aux ménages qui n’auraient toujours pas réussi à se trouver un logement.

Citations

« Avec la crise du logement qui touche beaucoup de monde, tout sera mis en place pour s’assurer que ceux qui cherchent un logement à l’approche du 1er juillet reçoivent de l’aide. La SHQ collabore avec les offices d’habitation, les municipalités et tout son réseau de partenaires : le succès de cette opération repose sur le travail d’équipe. J’invite toutes les personnes qui ont besoin d’accompagnement dans leur recherche de logement à communiquer rapidement avec le SARL de leur région ou avec le Centre des relations avec la clientèle de la SHQ pour obtenir de l’aide. Nous ne ménagerons aucun effort pour que chaque Québécois ait un toit qui correspond à ses besoins. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation

« Les ménages à la recherche d’un logement ne doivent pas hésiter à faire appel aux ressources en place pour les aider dans leurs démarches. C’est vrai à tout moment de l’année et en particulier à l’approche du 1er juillet. Je tiens à saluer le travail des offices d’habitation, des municipalités et des organismes communautaires qui joignent leurs efforts à ceux de nos équipes à la SHQ dans le but d’accompagner chaque ménage à la recherche d’un logement. »

Jean Martel, président-directeur général de la Société d’habitation du Québec

« Le ROHQ tient à reconnaître la capacité de son réseau qui a su déployer des services d’aide à la recherche de logement grâce à ces investissements financiers du gouvernement et le soutien de la SHQ. Les offices d’habitation du Québec travaillent déjà en étroite collaboration avec les municipalités, les organismes communautaires et les partenaires du réseau de la santé. Le réseau des OH sait s’adapter à l’évolution des besoins. Très souvent, l’accompagnement à la recherche de logement ne se limite pas à la dimension “habitation” : d’autres services peuvent être nécessaires pour bien aider la personne, et l’office a alors le rôle de bien la diriger vers ces autres services, toujours en fonction de son besoin. Le ROHQ salue le travail des employés des services d’aide à la recherche de logement et des partenaires impliqués. C’est un énorme travail de partenariat qui s’effectue aux quatre coins de la province. »

Antonio Ciarciaglino, directeur général du Regroupement des offices d’habitation du Québec

Liens connexes 

  • Les ménages à faible revenu qui souhaitent trouver un logement en prévision du 1er juillet peuvent s’adresser en priorité :
  • La SHQ a regroupé sur la page Québec.ca/RechercheLogement plusieurs informations utiles à l’intention des citoyens à la recherche d’un logement.

À propos de la Société d’habitation du Québec
En tant que référence en habitation, la SHQ a pour mission de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec par son expertise et ses services aux citoyens. Pour ce faire, elle offre des logements abordables ou à loyer modique et elle propose un éventail de programmes d’aide favorisant la construction et la rénovation résidentielles, l’adaptation de domicile et l’accession à la propriété.

Pour en savoir plus sur ses activités, consultez le www.habitation.gouv.qc.ca.

Pour en connaître davantage sur les activités de la SHQ :

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1er juillet : un engagement tout au long de l’année pour soutenir les ménages à la recherche d’un logement

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2025/06/c1925.html

Des logements sociaux et abordables pour des aînés seront construits à Stoneham-et-Tewkesbury


 Publié le 5 mai 2025

Le gouvernement du Québec, la Municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury et l’organisme La Résidence des Cantons Unis de Stoneham-et-Tewkesbury soulignent aujourd’hui le début de la construction d’un immeuble de 35 logements sociaux et abordables qui abritera des aînés en légère perte d’autonomie à Stoneham-et-Tewkesbury. Ce projet représente des investissements de plus de 17 M$.

Cet événement a eu lieu en présence de la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, du député de Chauveau, M. Sylvain Lévesque, du maire de Stoneham-et-Tewkesbury, M. Sébastien Couture, et du président de La Résidence des Cantons Unis de Stoneham-et-Tewkesbury, M. Louis Blanchette.

L’investissement du gouvernement du Québec, par l’entremise de la Société d’habitation du Québec (SHQ), totalise plus de 8,4 M$. La SHQ garantit également le prêt hypothécaire contracté par l’organisme. La Municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury a pour sa part fait don du terrain, préparé ce dernier pour accueillir la construction et accordera un rabais de taxes à l’organisme. Cela représente une contribution municipale au projet d’une valeur de plus de 3,5 M$ sur 30 ans.

Citations :

« Je félicite tous les partenaires qui ont collaboré à ce projet destiné à des aînés en légère perte d’autonomie. Notre gouvernement est fier de soutenir financièrement cet important chantier. La clef du succès pour offrir davantage de logements abordables sur le marché, c’est de travailler ensemble, pour construire plus et plus vite. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation

« Je tiens à souligner l’engagement sans équivoque de l’ensemble des partenaires ainsi que de toute la collectivité de Stoneham-et-Tewkesbury qui ont pris part à la création de ce projet d’habitation. Cela démontre que l’amélioration de la qualité de vie des personnes aînées est une priorité, et que leur choix premier de vieillir chez elles, au sein de leur communauté et dans un milieu abordable et adapté à leurs besoins, est fondamentalement reconnu. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

« Je suis heureux de voir la mise en chantier de ces logements sociaux et abordables se concrétiser à Stoneham-et-Tewkesbury. En y contribuant financièrement, notre gouvernement démontre son engagement ferme à répondre aux besoins des différentes clientèles ayant des besoins particuliers. Je félicite La Résidence des Cantons Unis de Stoneham-et-Tewkesbury pour son initiative, ainsi que les nombreux partenaires et collaborateurs qui se joignent au projet. »

Sylvain Lévesque, député de Chauveau

« Je me réjouis que se concrétise ce projet porté par l’organisme La Résidence des Cantons Unis de Stoneham-et-Tewkesbury depuis plus de dix ans. Bien qu’un tel milieu de vie soit hautement souhaité par notre population et que la diversification de l’offre d’habitations soit un objectif prioritaire de notre planification stratégique, ce grand projet a connu son lot de défis au fil des ans. Je tiens à souligner la ténacité, le travail acharné et les convictions des membres du conseil d’administration et à remercier particulièrement monsieur Louis Blanchette, qui a mené à terme ce projet essentiel à notre communauté. Nous devons beaucoup aux aînés qui ont fait de Stoneham-et-Tewkesbury un milieu de vie que nous chérissons tant et le conseil municipal souhaite, par son investissement majeur, que cette résidence permette à plusieurs de continuer à habiter notre territoire et à enrichir notre communauté de leur expérience. Non seulement cela permettra l’accès à un milieu de vie de grande qualité, mais aussi à des services supplémentaires pour les aînés de notre territoire. »

Sébastien Couture, maire de Stoneham-et-Tewkesbury

« L’annonce du financement du projet de la Résidence des Cantons-Unis de Stoneham-et-Tewkesbury concrétise les efforts déployés depuis plusieurs années par plusieurs acteurs pour permettre aux aînés de notre municipalité de vieillir dans leur communauté, et ce, malgré certaines incapacités les contraignant à quitter leur domicile actuel. C’est le couronnement de toutes les démarches d’implication, de collaboration et de concertation pour la réalisation de cet objectif. Sans ces investissements du gouvernement du Québec et de la Municipalité, il nous était impossible de construire des logements de qualité et abordables permettant aux aînés de Stoneham de vieillir au cœur leur municipalité. »

Louis Blanchette, président de la Résidence des Cantons Unis de Stoneham-et-Tewkesbury

Fait saillant :

Jusqu’à 28 des 35 ménages de l’immeuble auront la possibilité de bénéficier du Programme de supplément au loyer Québec de la SHQ, ce qui leur permettra de limiter leur contribution au paiement du loyer à un montant correspondant à 25 % de leur revenu. Cette aide additionnelle totalisant plus de 480 000 $, répartie sur cinq ans, est assumée à 90 % par la SHQ et à 10 % par la Municipalité de Stoneham-et-Tewkesbury.
À propos de la Société d’habitation du Québec

En tant que référence en habitation, la SHQ a pour mission de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec par son expertise et ses services aux citoyens. Pour ce faire, elle offre des logements abordables ou à loyer modique et elle propose un éventail de programmes d’aide favorisant la construction et la rénovation résidentielles, l’adaptation de domicile et l’accession à la propriété.

Le gouvernement du Québec accorde plus de 5,4 M$ à La Doré


 Publié le 5 mai 2025

La ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, ainsi que la députée de Roberval, Mme Nancy Guillemette, sont fières d’annoncer qu’une somme de 5 450 610 $ a été accordée à la Municipalité de la paroisse de La Doré pour la construction d’un nouveau centre communautaire.

Le bâtiment en bois sur deux étages, d’une superficie d’environ 760 mètres carrés, sera adjacent au centre sportif. Il accueillera notamment une grande salle communautaire modulable, une cuisine avec aire de service, des pièces multifonctionnelles, des bureaux pour les organismes ainsi qu’un hall donnant accès au centre sportif. Doté d’un ascenseur, le nouvel édifice viendra avec l’ajout d’un stationnement de 70 cases et d’aménagements paysagers.

Citations :

« En investissant dans des projets importants comme celui de La Doré, notre gouvernement contribue au développement des régions et à la vitalité de nos collectivités, partout au Québec. Grâce à ce soutien, la Municipalité pourra se doter d’un centre communautaire moderne et rassembleur pour tous les citoyens. Bravo aux personnes derrière cette initiative pour leur vision et leur engagement envers la population. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

« Je me réjouis que notre gouvernement appuie la réalisation d’un édifice aussi important pour La Doré. Ce nouveau centre communautaire sera construit au bénéfice de la population d’aujourd’hui et de demain, tout en favorisant un meilleur accès à plusieurs services. Je suis d’ailleurs convaincue que cet espace deviendra un cœur vivant pour les activités citoyennes! »

Nancy Guillemette, députée de Roberval

« La Municipalité est heureuse du développement positif de ce projet, et ce, en collaboration avec le gouvernement du Québec. Le nouvel immeuble sera représentatif de la communauté, en mettant l’accent sur le bois. Nous remercions particulièrement la ministre Laforest pour ses efforts déployés afin de permettre la réalisation de ce projet rassembleur. »

Ghislain Laprise, maire de La Doré

Faits saillants :

Agrandissement de l’école primaire Francois-La Bernarde


 Publié le 5 mai 2025

Le 28 avril dernier, de nombreux invités se sont rassemblés pour donner le coup d’envoi aux travaux
d’agrandissement de l’école primaire François-La Bernarde. Ce projet d’envergure permettra à l’école de
Pointe-aux-Trembles de se transformer, d’accueillir un nombre d’élèves en croissance constante et
d’enrichir le parcours scolaire des enfants qui la fréquentent.

Au cours des trois prochaines années, cet agrandissement permettra d’ajouter de nouveaux locaux et de
réaménager les installations existantes. En plus des 12 nouvelles classes, dont un local d’arts,
l’agrandissement comprendra des locaux collaboratifs, des bureaux, un plateau sportif double et un
carrefour d’apprentissage (bibliothèque). De plus, la bibliothèque existante sera transformée en local de
musique, le gymnase simple deviendra une salle polyvalente et un ascenseur sera ajouté, ce qui
améliorera l’accessibilité de l’école. Les élèves et les membres du personnel profiteront également d’un
réaménagement complet de la cour d’école et du stationnement.

Ce projet colossal comprend également des travaux de réfection majeure de l’école existante,
notamment sur le plan de l’enveloppe du bâtiment et des finis intérieurs. Des systèmes mécaniques
seront aussi installés pour tempérer les locaux et en améliorer la ventilation.

Un projet pour l’avenir

« Les milieux dans lesquels évoluent nos élèves ont une influence directe sur leur motivation, leur
persévérance et, ultimement, leur réussite scolaire. Je suis convaincu que l’agrandissement de l’école
François-La Bernarde aura des effets bénéfiques sur le bien-être des élèves. Je suis fier que notre
gouvernement ait investi près de 42 millions de dollars dans ce beau projet. Merci et félicitations à tous
ceux qui participent à cette réalisation importante pour les familles de Pointe-aux-Trembles! »,
a mentionné M. Bernard Drainville, ministre de l’Éducation.

« Aujourd’hui, c’est un grand jour pour Pointe-aux-Trembles! Avec l’agrandissement de l’école François-
La Bernarde, nous préparons concrètement l’avenir de nos jeunes. Ce sont eux, les leaders de demain.
Leur offrir des espaces modernes, inclusifs et inspirants, c’est leur donner les moyens de rêver grand et
de réussir », a souligné M me  Chantal Rouleau, députée de Pointe-aux-Trembles et ministre responsable
de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire.

« L’agrandissement de l’école Francois-La Bernarde est une initiative essentielle pour soutenir la
croissance démographique qui nous touche. Cette transformation de l’école permettra d’offrir des
installations de qualité et nous sommes enthousiastes à l’idée de voir nos élèves et les membres du
personnel évoluer dans un environnement encore plus stimulant et polyvalent », a affirmé M. Martin
Duquette, directeur général du Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île.

Le projet, réalisé par l’entrepreneur général Lavacon et financé dans le cadre du Plan québécois des
infrastructures, représente un investissement de près de 41,8 millions de dollars du gouvernement du
Québec. Il a été conçu par les firmes Héloïse Thibodeau Architecte, Bouthillette Parizeau, SDK et
associés, Marchand Houle et associés, Agence Relief Design, EXP et Nadeau Foresterie Urbaine, en
collaboration avec l’équipe des Services des ressources matérielles du CSSPI.

Soulignons la présence à l’événement de M me  Marie-Claude Baril, conseillère d’arrondissement, de
M me  Virginie Journeau, conseillère de la Ville, et de l’agente sociocommunautaire du poste de quartier 49
du SPVM, M me  Isabel Robert.

Près de 470 M$ sur trois ans au soutien des services de transport adapté au Québec


 Publié le 2 mai 2025

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, et l’adjoint gouvernemental au Transport et député de Drummond-Bois-Francs, M. Sébastien Schneeberger, annoncent d’importantes modifications au Programme de soutien au transport adapté (PSTA), revu pour mieux répondre aux demandes des milieux ruraux et régionaux, et des clientèles handicapées. Disposant d’un budget de 468,9 M$ pour les années 2025-2027, le PSTA fournit une aide financière indispensable à plus d’une centaine d’organismes.

Fruit de plusieurs mois de travail et de nombreuses consultations du Comité consultatif sur le transport des personnes en situation de handicap (« le Comité »), cette nouvelle mouture du programme offre un soutien plus en phase avec les besoins des municipalités en matière d’organisation des services de transport adapté. Ainsi, le PSTA appuie notamment des organismes de transport dans les régions, favorise la mutualisation des services de transport adapté et accélère le processus de versement des aides financières. Le tout dans l’objectif de mieux répondre aux besoins de déplacement des usagers.

Citations

« En mars 2024, mon collègue Sébastien et moi mettions en place le Comité dans le but d’offrir aux partenaires une tribune concrète et ouverte pour partager les différents enjeux touchant le transport adapté, et cibler des solutions pertinentes et réalistes pour nos citoyens dans les différentes régions du Québec. Grâce à la collaboration des municipalités, des organismes de transport adapté et des transporteurs, nous sommes en mesure de présenter un nouveau PSTA amélioré, résultat tangible des travaux du Comité. Je remercie Sébastien pour son leadership, et bien sûr tous ceux qui ont participé aux progrès réalisés et ainsi contribué à l’annonce d’aujourd’hui. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Le plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale mise sur un levier essentiel, la mobilité. En répondant à des besoins de base, notamment en transport, nous favorisons une réelle inclusion sociale. L’annonce de ma collègue concernant le soutien aux services de transport adapté vient renforcer cette vision, assurer la continuité, améliorer les services, et permettre à toutes les personnes à mobilité réduite de participer pleinement à la vie de leur communauté. »

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire

« Dès la première rencontre du Comité, que je préside, il semblait clair que le PSTA se devait d’être ajusté afin de mieux répondre aux besoins des usagers ainsi qu’à ceux des territoires moins densément peuplés. C’est donc ce que nous avons fait. La nouvelle mouture du programme démontre également notre volonté de réduire la lourdeur administrative, d’encourager la mutualisation des services et de rehausser l’offre de service. Je tiens notamment à remercier la COPHAN, l’ARUTAQ et l’AQPRIPH d’avoir porté la voix des organismes représentant les usagers du transport adapté. »

Sébastien Schneeberger, adjoint gouvernemental au Transport et député de Drummond-Bois-Francs

« Trop souvent dans les régions, l’absence de solutions de transport constitue un frein majeur à l’emploi et à l’autonomie de nos employés. Quand l’offre de transport est absente ou insuffisante, ce sont des talents qui restent à la maison, ce sont des projets de vie qui stagnent. En investissant dans un transport adapté et durable pour les milieux ruraux et les régions, le gouvernement pose un geste fort permettant aux personnes vivant avec un handicap ou une limitation fonctionnelle de se déplacer de façon sécuritaire et d’être autonomes pour gagner leur vie. Ce geste renforce le tissu social, stimule l’économie régionale et donne une voix et une place à chacun. »

Steeve Breton, directeur général de Défi Polyteck

« Pour les personnes handicapées, la disponibilité sept jours par semaine d’au moins un mode de mobilité accessible à tous, adapté à leur condition et abordable, c’est une cible tout aussi minimale qu’ambitieuse pour assurer leur participation pleine et entière à la société. La COPHAN est heureuse des avancées annoncées par le gouvernement dans son nouveau programme de soutien au transport adapté et est enthousiaste à poursuivre les travaux du Comité présidé par M. Schneeberger pour générer de nouvelles approches permettant d’atteindre cette cible dans le respect de la capacité de payer des Québécois. »

Paul Lupien, directeur général de la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec

« Pour le réseau des entreprises adaptées, qui emploie près de 5 000 personnes, dont 4 000 vivent avec des limitations, l’accès au travail passe d’abord par des transports adaptés. Nous saluons avec enthousiasme la décision du gouvernement de renouveler et d’élargir ces services essentiels à l’échelle de la province. Cette mesure permettra à nos entreprises de poursuivre leur mission : offrir des emplois de qualité à des travailleuses et à des travailleurs qui ne demandent qu’à contribuer pleinement à la société. »

Stéphane Thériault, directeur général du Conseil québécois des entreprises adaptées

Faits saillants

  • Cette nouvelle version du programme comporte plusieurs modifications, notamment :
      Hausse de l’aide financière :
    • Passage de deux à quatre types de milieux servant à déterminer les coûts maximaux reconnus par déplacement.
    • Hausse des plafonds de l’aide de base.
    • Ajustement de l’aide supplémentaire pour les déplacements hors territoire.
    • Pour les années 2026 et 2027, sous réserve des budgets disponibles, majoration des coûts reconnus par déplacement, y compris ceux hors du territoire, de 1 $ par année pour chaque fourchette de densité.
    • Bonification kilométrique non récurrente pour les organismes en zone rurale, urbaine et périurbaine non desservie par une société de transport en commun ou l’ARTM.
    • Aide supplémentaire non récurrente pour les initiatives d’interconnexion entre des organismes de transport adapté limitrophes.
  • Bonification de l’offre de service :
    • Exigence d’offrir une liaison minimale avec les territoires limitrophes.
    • Hausse des exigences minimales de la plage horaire (passage de 35 h à 40 h par semaine).
  • Accélération des versements de l’aide financière :
    • Allègement et harmonisation des processus administratifs.
    • Hausse du premier versement.
  • Créé en mars 2024, le Comité, présidé par M. Schneeberger, avait comme mandat de discuter des enjeux liés au transport adapté et de recommander des pistes de solution quant au financement, au rôle des municipalités et des MRC, à l’accessibilité des modes de déplacement, à la main-d’œuvre et aux formations.
  • Les services soutenus par le PSTA s’inscrivent dans la Politique de mobilité durable – 2030, qui vise notamment à travailler avec le milieu municipal pour favoriser la mise en place de services de transport durables pour les citoyens.
  • Ce programme fait également partie des mesures du Plan d’action gouvernemental visant la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale 2024-2029.

Respect et civisme : le ministre Drainville fixe des règles claires pour toutes les écoles du Québec


 Publié le 1 mai 2025

Devant la montée des gestes de violence et d’intimidation, le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, agit fermement et annonce une série de mesures pour renforcer le respect et le civisme dans les écoles du Québec. L’objectif est simple : offrir à nos élèves et à nos équipes-écoles un environnement sécuritaire et respectueux, dans lequel l’intimidation et la violence n’ont pas leur place. Ces nouvelles mesures sont complémentaires au Plan de prévention de la violence et de l’intimidation, lancé en octobre 2023.

Interdiction du cellulaire sur tout le terrain de l’école : agir à la source

 Dès la rentrée 2025, l’usage du cellulaire, des écouteurs et des appareils mobiles personnels sera interdit du début à la fin des cours, y compris pendant les pauses et le dîner, et ce, sur l’ensemble du terrain des écoles publiques et privées. Cette mesure vient élargir l’interdiction du cellulaire en classe en vigueur depuis janvier 2024. C’est la suite logique et concrète de la première recommandation de la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux.

Le constat est clair : les écrans sont trop souvent l’élément déclencheur de situations d’intimidation dans les écoles et, selon le SPVM, plusieurs gestes de violence prennent naissance durant les heures de classe. Par ailleurs, la majorité des jeunes rencontrés par la Commission ont indiqué « apprécier l’interdiction d’utiliser son cellulaire à l’école. Ils mentionnent que cette mesure favorise la socialisation. »

Certaines exceptions demeureront pour des raisons pédagogiques ou de santé ou pour des besoins particuliers. Chaque école déterminera les modalités d’application de cette interdiction, dans le respect de ces orientations et en s’inspirant des pratiques déjà existantes.

De nouvelles règles de vie axées sur le respect

Les écoles publiques et privées devront également modifier leurs codes de vie afin d’y intégrer des pratiques et comportements favorisant le respect. L’entrée en vigueur obligatoire se fera en janvier 2026, mais les écoles seront invitées à modifier leur code de vie dès la publication du règlement qui comportera notamment ces mesures :

  • le vouvoiement deviendra la norme dans toutes les écoles du Québec;
  • les élèves devront désormais s’adresser aux adultes et au personnel scolaire en utilisant les termes « Monsieur » ou « Madame »;
  • ce code établira également d’autres règles de vie commune, qui contribueront à responsabiliser les élèves afin qu’ils adoptent des comportements respectueux, comme l’utilisation de marques de politesse avec les autres élèves et tous les membres du personnel ainsi que le respect des biens de l’école;
  • sous réserve de l’adoption du projet de loi no 94, Loi visant notamment à renforcer la laïcité dans le réseau de l’éducation et modifiant diverses dispositions législatives, le respect des principes fondamentaux que sont l’égalité femmes-hommes ainsi que le visage découvert sera ajouté au code de vie.

En cas de manquement aux règles, des sanctions devront être appliquées selon la gravité des gestes. Cela pourrait notamment aller d’un avertissement jusqu’à l’expulsion de l’élève. Des gestes pour réparer les torts causés, qui pourront prendre la forme d’une lettre d’excuses, de services rendus à l’école, de travaux communautaires ou encore d’un cercle de discussions, seront aussi demandés aux élèves intimidateurs pour qu’ils prennent conscience des conséquences de leurs actions. Chaque direction d’école aura la latitude de déterminer les gestes à poser et les sanctions à imposer.

Les parents : premiers éducateurs de leurs enfants

Le respect des règles commence à la maison. Dès la rentrée, chaque école devra s’assurer que les parents prennent connaissance du code de vie. Ceux-ci seront appelés à collaborer activement avec le personnel scolaire pour soutenir l’application des règles de respect et de civisme. Par exemple, la signature des parents pourrait être exigée au bas du code de vie. Les écoles pourraient aussi exiger que les parents participent à des rencontres lorsque leur enfant pose des gestes qui contreviennent aux règles de conduite.

Déploiement d’une équipe d’intervention pour soutenir nos écoles

Le ministre confirme également le déploiement d’une équipe d’intervention pour appuyer les écoles confrontées à des situations difficiles de violence et d’intimidation. Celle-ci est composée de personnes d’expérience en éducation qui connaissent la réalité du milieu scolaire. À l’heure actuelle, sept écoles reçoivent déjà un soutien direct.

Lorsqu’une école signale une situation qui dépasse sa capacité de gestion, l’équipe d’intervention communique avec elle pour comprendre les enjeux, puis suggérer des pistes d’action. Si la situation l’exige, des experts se rendront sur place pour analyser la situation et bâtir, avec la direction, un plan d’action adapté. Au besoin, l’équipe d’intervention pourrait également déployer des formations et des ateliers, aider l’école à améliorer son plan de lutte et son code de vie, ou encore faciliter des partenariats avec les organismes sociaux ou les corps policiers.  

Citation :

« L’école existe pour nos enfants. Comme père de famille et comme ministre de l’Éducation, je suis préoccupé par les gestes d’intimidation et de violence qui se produisent dans nos écoles. Le respect et le civisme ne doivent pas seulement être des valeurs enseignées, ils doivent être vécus au quotidien. On le sait, le cellulaire est trop souvent un outil de moqueries, de provocation ou d’intimidation. En l’interdisant pendant toute la journée à l’école, on agit directement à la source de plusieurs conflits et, ultimement, on permet aux élèves de mieux socialiser entre eux. Aujourd’hui, le message est clair : dans nos écoles, chaque élève et chaque membre du personnel ont le droit d’évoluer dans un environnement où ils se sentent bien et en sécurité. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation 

Hausse du salaire minimum : une augmentation qui bénéficie à près de 220 000 Québécois


 Publié le 1 mai 2025

Le ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, Jean Boulet, souligne l’entrée en vigueur de la hausse de 0,35 $ du taux général du salaire minimum, qui atteint 16,10 $ aujourd’hui.

Ce sont 217 400 personnes salariées, dont 118 400 femmes, qui pourront bénéficier de cette augmentation de 2,2 %. Grâce à cette mesure, ces travailleuses et travailleurs pourraient voir leur revenu disponible augmenter jusqu’à un maximum de 484 $ par année.

Rappelons que, depuis les dernières années, la politique gouvernementale sur le salaire minimum vise l’atteinte d’un ratio de 50 % entre ce salaire et le salaire horaire moyen. Après avoir atteint ce seuil en 2023, le ratio devrait être légèrement dépassé cette année.

Le salaire minimum payable aux personnes rémunérées au pourboire est augmenté de 0,30 $ l’heure, ce qui représente une hausse de 2,38 % et qui fait passer leur taux horaire à 12,90 $. Des hausses sont également appliquées aux travailleuses et aux travailleurs affectés exclusivement, durant une période de paie, à la cueillette de framboises ou de fraises. Ainsi, le salaire minimum payable passe à 4,78 $ le kilogramme pour la cueillette de framboises et à 1,28 $ le kilogramme pour celle de fraises, ce qui représente des augmentations de 2,22 %.

Citation

« Le gouvernement vise encore une fois à soutenir les personnes et les familles qui en ont le plus besoin. Cette hausse fait évoluer le salaire minimum de façon équilibrée, en respectant la capacité de payer des entreprises. Elle permet aux travailleuses et aux travailleurs d’accroître leurs revenus et de préserver leur pouvoir d’achat. Malgré un contexte économique inflationniste, notre gouvernement a fait évoluer le taux du salaire minimum plus rapidement que l’inflation depuis les six dernières années. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi‑Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

Faits saillants

  • Depuis 2019, le gouvernement a fait passer le salaire minimum de 12,00 $ à 16,10 $. Cela correspond à une hausse de 4,10 $, soit une augmentation de 34,2 % qui est supérieure à l’inflation pour la même période, qui se situait à 25 %.
  • Hausses du salaire minimum depuis mai 2019 :
DATEHAUSSEPOURCENTAGE D’AUGMENTATION
Mai 2019+0,50 $4,17 %
Mai 2020+0,60 $4,80 %
Mai 2021+0,40 $3,05 %
Mai 2022+0,75 $5,56 %
Mai 2023+1,00 $7,02 %
Mai 2024+0,50 $3,28 %
Mai 2025+0,35 $2,22 %
  • Selon l’étude de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, en mai 2024, le Québec était au 1er rang au Canada au regard du taux de couverture de la Mesure du panier de consommation et du salaire minimum ajusté au coût de la vie. La hausse proposée devrait permettre au Québec de rester au 1er rang canadien pour l’ensemble des ménages types évalués.

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