Adoption du projet de loi 83 : Québec protège l’accès au réseau public


 Publié le 24 avril 2025

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a adopté aujourd’hui le projet de loi 83 favorisant la pratique de la médecine dans le réseau public au Québec. Ce projet agit sur deux volets : d’une part, les nouveaux médecins devront pratiquer dans le réseau public québécois les cinq premières années après leurs études ; d’autre part, tous les médecins devront obtenir une autorisation de Santé Québec afin de pratiquer au privé, selon certains critères précis. L’adoption de ce projet de loi s’inscrit dans les nombreux changements réalisés depuis trois ans prévus au Plan santé. C’est un geste de plus pour améliorer concrètement l’accès aux soins pour l’ensemble des Québécois.

Les nouveaux médecins devront pratiquer au moins cinq ans dans le réseau public québécois après leurs études

Puisque les Québécois investissent massivement pour former plus de médecins au Québec, ce projet de loi fait en sorte que les nouveaux médecins doivent pratiquer au sein du réseau public québécois les cinq premières années après leurs études. Rappelons qu’une sanction financière sera imposée afin de dissuader les nouveaux médecins qui voudraient exercer au privé ou hors du Québec sans préalablement respecter leur engagement. Ces dispositions entreront en vigueur dès la sanction du projet de loi.

Des critères précis pour freiner l’exode vers le privé et baliser les allers-retours des médecins entre le public et le privé

En mettant en place des critères précis pour permettre aux médecins de quitter le réseau public et de travailler pour le privé, le projet de loi 83 vise à préserver l’accès au réseau public pour l’ensemble des Québécois. Un régime d’autorisation sera désormais géré par Santé Québec, permettant d’évaluer les demandes des médecins désirant travailler au privé. Rappelons que, jusqu’à présent, aucune autorisation n’avait à être fournie aux médecins, ceux-ci ne devant qu’informer la RAMQ à l’intérieur de certains délais. Ainsi, depuis le dépôt des amendements le 1er avril, un encadrement plus rigoureux a été mis en place afin de mieux protéger l’intérêt des patients. Des critères précis guideront désormais les autorisations accordées, notamment :

  • la présence d’un nombre suffisant de médecins dans les établissements publics de la région du ou de la médecin;
  • l’absence de conséquences négatives pour les patients de sa région;
  • l’incapacité du réseau public de mettre à contribution ce médecin dans les établissements de sa région.

Citations :

« Notre gouvernement prend des mesures concrètes pour améliorer l’accès aux soins de santé, avec un objectif clair : que tous les Québécois soient pris en charge d’ici l’été 2026. Le système de santé universel, financé par la population québécoise, doit permettre à chacun de consulter un médecin quand il en a besoin, simplement grâce à sa carte Soleil. Le privé peut contribuer à soutenir le réseau public : nous veillerons à ce que cette contribution demeure complémentaire, toujours dans l’intérêt des patients québécois. »

Christian Dubé, ministre de la Santé

« Je suis très heureuse de l’adoption de ce projet de loi. En encadrant la pratique privée pour les médecins et en instaurant l’engagement de cinq années de service au profit du réseau public pour les nouveaux médecins, nous nous donnons les moyens d’offrir à la population un réseau de santé efficace. C’est un geste de plus posé par notre gouvernement qui aura des retombées positives concrètes sur l’accès aux soins pour les Québécois. »

Catherine Blouin, députée de Bonaventure et adjointe parlementaire au ministre de la Santé

Faits saillants :

  • Soulignons que, dans les trois derniers mois, près de 60 médecins de plus se sont désaffiliés du réseau public, et ce, en plus des 150 médecins, dont 145 spécialistes, qui ont alterné dans la dernière année entre le réseau privé et public.
  • Rappelons de plus que les données les plus récentes démontrent que, parmi les 22 868 médecins au Québec, plus de 835 travaillent dans le réseau privé actuellement, ce qui représente une hausse de plus de 80 % par rapport à pareille date en 2020.
  • Mentionnons que le projet de loi a fait l’objet d’amendements à la suite de consultations particulières qui ont permis de l’améliorer et de mettre en place le régime d’autorisation.
  • Rappelons enfin que le projet de loi vise à mettre en place le régime d’autorisation pour une période de deux ans.

4,5 M$ pour soutenir les programmes du Centech


 Publié le 24 avril 2025

Le ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, annonce une aide financière de 4,5 millions de dollars au Centre d’entrepreneurship technologique (Centech) de l’École de technologie supérieure pour appuyer jusqu’en 2027 ses programmes d’incubation et d’accélération destinés aux jeunes entreprises innovantes à fort potentiel de croissance.

Cet investissement permettra au Centech de maintenir sa position parmi les chefs de file de la création d’entreprises technologiques innovantes, en plus de contribuer à augmenter le nombre d’emplois de qualité générés par les entreprises accompagnées. Celles-ci évoluent dans des domaines stratégiques pour le Québec, dont les technologies de rupture, la robotique et les technologies médicales. De plus, en vue d’accélérer la commercialisation de leurs innovations, le Centech déménagera sous peu dans l’espace Ax.c, qui regroupera au même endroit plusieurs organismes et services essentiels au développement de l’écosystème québécois de l’entrepreneuriat innovant.

En soutenant la croissance des jeunes entreprises technologiques et en favorisant l’innovation ouverte, le gouvernement réaffirme son engagement envers les objectifs de la Stratégie québécoise de recherche et d’investissement en innovation (SQRI2), tout en contribuant au développement économique du Québec.

Citations :

« Nos entreprises technologiques innovantes ont la chance de pouvoir compter sur l’expertise du Centech, qui est reconnue mondialement. En appuyant ses programmes d’incubation et d’accélération, notre gouvernement confirme sa volonté d’assurer la compétitivité à long terme de cet écosystème d’entrepreneuriat innovant, qui joue un rôle essentiel pour développer le Québec d’aujourd’hui et de demain. »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

« Le Centech contribue à faire rayonner Montréal à titre de plaque tournante internationale pour l’entrepreneuriat technologique et innovant. On peut être fiers de notre capacité d’innover et du savoir-faire de nos acteurs, qui favorisent la création et l’essor de jeunes entreprises présentant un grand potentiel de retombées et de croissance pour le Québec. »

Karine Boivin Roy, députée d’Anjou-Louis-Riel et adjointe gouvernementale à la ministre responsable de la Métropole

« L’aide financière du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie vient renforcer notre capacité à soutenir des projets d’innovation à fort potentiel, tout en stimulant l’émergence de solutions technologiques de pointe. Ce soutien nous permettra d’accélérer la transformation technologique de secteurs clés pour le Québec et de contribuer activement à la création d’emplois de qualité pour notre économie. »

Marjorick Foisy, directrice générale du Centech

Faits saillants :

  • Le Centech soutient des entreprises et des projets de haute technologie à fort potentiel de croissance, de la conceptualisation à la commercialisation, grâce à un écosystème collaboratif. Son programme d’innovation ouverte, unique au Québec, permet de tisser des liens entre des entreprises technologiques en démarrage et 13 grands donneurs d’ordres.
  • En 2023, le Centech a été reconnu comme l’un des 10 meilleurs incubateurs universitaires au monde par UBI Global. La performance des entreprises innovantes à fort potentiel de croissance accompagnées par l’organisme, soit plus de 140 chaque année, en fait l’un des plus importants au Québec et à l’échelle canadienne.
  • Fondée en 1974, l’École de technologie supérieure est un acteur majeur de l’enseignement universitaire et de la recherche en génie, notamment dans le développement de systèmes intelligents, de matériaux novateurs et de technologies pour la santé.
  • L’Espace Ax.c est un lieu d’envergure internationale consacré à l’entrepreneuriat technologique innovant. Il réunira, à partir du printemps 2025, les acteurs clés de l’innovation dans un seul écosystème afin de soutenir et de commercialiser leurs projets.
  • L’aide financière accordée au Centech s’inscrit dans le cadre de la SQRI2, qui prévoit 7,5 milliards de dollars sur cinq ans pour appuyer la recherche et l’innovation.

Dépôt du projet de loi visant à réformer le régime forestier


 Publié le 23 avril 2025

La ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mme Maïté Blanchette Vézina, a présenté aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, le projet de loi no 97 visant principalement à moderniser le régime forestier.

La filière forestière est un véritable moteur économique pour le Québec et ses régions. Elle génère des retombées dans plus de 900 municipalités, soit 83 % des municipalités québécoises, et représente environ 57 000 emplois. Toutefois, depuis quelques années, la filière forestière rencontre de nombreux défis. La conjoncture économique actuelle, notamment les menaces américaines d’imposition de tarifs, les droits compensateurs de 14,54 % imposés sur les exportations canadiennes vers les États-Unis ainsi que les conditions de marché difficiles fragilisent la vitalité de nos communautés forestières.

Pour répondre à ces enjeux et protéger nos communautés forestières, il faut donc disposer d’un régime forestier plus souple et plus agile qui offre plus de prévisibilité, ce qui assurera une filière forestière forte ainsi que des forêts plus productives et résilientes, notamment face aux changements climatiques.

Une gestion forestière agile et régionalisée offrant une plus grande prévisibilité 

Le projet de loi propose la mise en place d’un zonage délimitant le territoire forestier public en trois : les zones d’aménagement forestier prioritaire, les zones multiusages et enfin, les zones de conservation. Ce zonage forestier contribuera à simplifier la planification forestière et à offrir une meilleure prévisibilité à l’ensemble des utilisateurs et utilisatrices de la forêt.

Relevant du Forestier en chef, le projet de loi établit également la fonction d’aménagiste forestier régional, dont le rôle principal sera d’assurer une meilleure prise en compte des réalités locales et régionales en intégrant les consultations en amont des prises de décision concernant la planification forestière.  

Afin d’améliorer la compétitivité des entreprises du secteur forestier et de favoriser une meilleure prévisibilité pour l’ensemble des utilisateurs et utilisatrices, l’horizon des plans d’aménagement forestier serait augmenté de 5 à 10 ans. La responsabilité de la planification des activités de récolte ainsi que du reboisement serait également transférée aux titulaires de licences d’aménagement forestier durable afin d’accroître l’efficience dans les opérations forestières.

Par ailleurs, afin de renforcer ses partenariats avec les communautés autochtones, le gouvernement s’engage notamment, dans le contexte du projet de loi, à élaborer une politique de consultation propre à ces dernières en matière d’aménagement durable des forêts et de gestion du milieu forestier.

Adapter l’aménagement forestier pour y inclure la notion de changements climatiques

Le projet de loi prévoit un modèle d’aménagement forestier adapté en fonction du zonage forestier. Ce modèle permettra de renforcer la résilience des forêts aux changements climatiques tout en contribuant à l’accroissement de leur productivité, et ainsi, de maintenir la biodiversité et la viabilité des écosystèmes. L’adaptation de l’aménagement forestier contribuera à maximiser les retombées économiques, sociales et environnementales pour le Québec tout en protégeant davantage les communautés forestières des perturbations naturelles.

Augmenter la contribution de la forêt privée à l’approvisionnement des scieries

La forêt privée demeure la source d’approvisionnement prioritaire pour la filière forestière. Afin de consolider et d’augmenter cette contribution, l’environnement réglementaire sera allégé et simplifié, ce qui permettra de faciliter la vie des propriétaires de forêt privée.

Améliorer le réseau de chemins multiusages 

Le projet de loi prévoit également une meilleure gestion de l’entretien et de la réfection des chemins multiusages. Une meilleure application du principe de l’utilisateur-payeur serait privilégiée afin d’assurer la participation au financement des coûts associés à la pérennité du réseau de chemins multiusages.  

Citation :

« La modernisation du régime forestier est essentielle pour assurer la pérennité de la filière forestière partout au Québec et protéger les communautés qui en dépendent. Il nous faut un régime forestier plus agile, plus souple et plus prévisible qui prend mieux en compte les réalités régionales. Il faut également adapter nos forêts aux changements climatiques afin de les rendre plus productives et résilientes. Je suis très fière de déposer ce projet de loi aujourd’hui, qui est l’aboutissement d’une longue démarche de réflexion avec les partenaires entamée il y a plus d’un an. »  

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine

Faits saillants :

  • Les orientations à la base du projet de loi visant principalement à moderniser le régime forestier s’appuient notamment sur les grands constats émanant du rapport synthèse des Tables de réflexion sur l’avenir de la forêt.
  • Rappelons qu’au lendemain des feux de forêt historiques de l’été 2023, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts a réalisé une vaste démarche de consultation sur l’avenir de la forêt. Des rencontres spécifiques ont été menées auprès des communautés autochtones afin de prendre en considération leurs intérêts, leurs valeurs et leurs besoins distinctifs. Le rapport synthèse de ces consultations, diffusé en juin 2024, confirmait la nécessité de moderniser le régime forestier.
  • En plus de modifier la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, dont l’application constitue le régime forestier québécois, le projet de loi modifierait la Loi sur les terres du domaine de l’État, la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, la Loi sur le ministère des Ressources naturelles et de la Faune et la Loi sur la Société du Plan Nord.

Un nouveau régime de négociation au service des Québécois


 Publié le 23 avril 2025

La ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Mme Sonia LeBel, a présenté aujourd’hui à l’Assemblée nationale le projet de loi n100, Projet de loi sur la négociation et la détermination des conditions de travail requérant une coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic. Ce projet de loi vise à rendre le régime de négociation plus efficace ainsi qu’à ramener les besoins des Québécois au cœur des discussions entre les parties.

« J’ai eu l’occasion de vivre les deux dernières rondes de négociation et le constat est clair : il faut améliorer le processus. On l’a vu dans les derniers mois, traiter de certains sujets pourtant centraux s’avérait très compliqué en raison de la structure de négociation. Alors que l’on complète actuellement la 11e ronde de négociation sous la loi 37 datant de 1985, on constate que les besoins ont beaucoup évolué dans les réseaux de la santé et de l’éducation », explique la présidente du Conseil du trésor.

Plus efficace

Ainsi, le projet de loi permettrait de ramener la discussion au sujet de certains enjeux qui ont un impact sur tous, comme l’organisation du travail, à un même palier plutôt qu’à plusieurs niveaux. « Si l’on veut engendrer de réels changements de culture partout au Québec, si l’on veut accroître l’accès aux services dans nos hôpitaux et dans nos écoles, on doit pouvoir parler d’organisation du travail au même niveau. On conserverait toutefois la possibilité d’adapter les ententes selon les réalités du terrain. C’est important de pouvoir négocier des conventions collectives qui sont bénéfiques pour tous les Québécois, pas de négocier des structures », souligne-t-elle.

Par ailleurs, afin de donner le maximum de chance au processus de négociation, le gouvernement veut rendre son cadre légal plus agile. « Il faut, par exemple, que le recours à la conciliation soit utilisé au meilleur escient possible. Dans les secteurs public et parapublic, la loi fait en sorte que la conciliation est une étape obligatoire à franchir pour obtenir le droit de grève. Cela peut parfois entrainer des délais et dénaturer l’exercice, alors que la conciliation peut pourtant être une réelle solution réelle si elle est utilisée au bon moment », note la ministre.

Le projet de loi permettrait aussi aux parties de négocier des conventions collectives plus longues, ce qui amènerait plus de stabilité au sein des institutions publiques, au bénéfice de la population et des employés. Il ne serait alors plus nécessaire de déposer des projets de loi pour autoriser des conventions collectives d’une durée de plus de trois ans.

On introduirait également le concept d’ancienneté unique dans le réseau de la santé et des services sociaux favorisant ainsi la mobilité des salariés sans les priver des avantages acquis au cours de leur carrière. Les accréditations syndicales actuelles seraient maintenues pour éviter un maraudage à grande échelle dans le réseau et maintenir une plus grande stabilité dans les milieux de travail.

Lien connexe

www.tresor.gouv.qc.ca 

Hausse de 2,5 % des exportations internationales de marchandises du Québec en février 2025


 Publié le 17 avril 2025

Les exportations internationales de marchandises du Québec, désaisonnalisées et en dollars constants, ont augmenté de 2,5 % en février 2025 par rapport au mois précédent (+ 4,5 % en janvier). C’est ce qui ressort de l’analyse des plus récentes données sur le commerce international de marchandises du Québec, diffusées aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec.

Les produits ayant le plus contribué à ce gain mensuel sont les aéronefs (+ 111,7 %), le porc frais et congelé (+ 75,1 %), les graines oléagineuses, sauf le canola (+ 196,6 %), ainsi que les moteurs d’aéronefs (+ 15,3 %).

Parmi les produits dont les exportations ont diminué en février, on trouve notamment le cuivre et les alliages de cuivre sous forme brute (- 54,2 %), les carburants diesel et biodiesel (- 48,8 %), le mazout léger (- 48,0 %), ainsi que les minerais et concentrés de fer (- 17,8 %).

Les exportations des deux premiers mois de 2025 ont progressé de 11,6 % par rapport aux mêmes mois de 2024.

Les exportations destinées aux États-Unis

Les exportations destinées aux États-Unis, non désaisonnalisées et en dollars courants, ont atteint 8,0 G$ en février 2025, une baisse de 5,0 % par rapport à janvier (- 2,1 % pour les exportations vers l’ensemble des pays). Pour plus de détails, voir le tableau des exportations vers les États-Unis .

Baisse de 4,5 % des importations internationales de marchandises du Québec en février 2025

Les importations internationales de marchandises du Québec, désaisonnalisées et en dollars constants, ont connu une baisse de 4,5 % en février 2025 par rapport à janvier (+ 2,1 % en janvier).

Les importations des deux premiers mois de 2025 ont crû de 0,9 % par rapport aux mêmes mois de 2024.

La situation au Canada

Selon les informations publiées par Statistique Canada le 3 avril 2025, les exportations canadiennes de marchandises, désaisonnalisées et en dollars constants, ont diminué de 3,4 % en février 2025 par rapport au mois précédent. Les importations se sont quant à elles repliées de 1,4 %.

Pour les deux premiers mois de 2025, les exportations et les importations de marchandises du Canada ont enregistré des hausses respectives de 6,8 % et de 1,5 % comparativement à la même période de 2024.

Exportations et importations internationales de marchandises1
(variations en pourcentage)
20242025
Variation annuelleVariation mensuelleVariation cumulative2
JanvierFévrier
Québec
Exportations2,84,52,511,6
Importations1,22,1– 4,50,9
Canada
Exportations1,13,6– 3,46,8
Importations0,01,8– 1,41,5
1. Données désaisonnalisées, en dollars constants (aux prix de 2017).
2. Les deux premiers mois de 2025 par rapport aux mêmes mois de 2024.
Sources : Institut de la statistique du Québec et Statistique Canada.

Liens utiles

Plus de 2 M$ pour mieux préparer nos élèves aux métiers spécialisés


 Publié le 17 avril 2025

Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, et le député de Lac-Saint-Jean, M. Eric Girard, annoncent un investissement de plus de 2 millions de dollars au COlab innovation sociale et culture numérique à Alma et au Centre de formation professionnelle Val-d’Or (CFP) pour soutenir la formation professionnelle. Cette somme servira à développer 10 outils numériques qui pourront être utilisés à l’aide d’un casque de réalité virtuelle. Cette technologie immersive permettra aux élèves d’apprendre autrement.

Des simulations réalistes et sécuritaires

  • En charpenterie-menuiserie, les élèves pourront simuler la construction d’un bâtiment en bois, utiliser virtuellement des outils comme une scie ou un marteau et comprendre les étapes d’un chantier sans quitter la classe.
  • En conduite de machinerie lourde en voirie forestière, ils pourront observer des chantiers de construction de chemins forestiers en 360°, identifier les erreurs à éviter et appliquer les normes.
  • En production animale, ils pourront s’exercer à poser des gestes techniques comme assister une vache lors d’un vêlage.
  • En santé, pour devenir infirmiers auxiliaires, ils pourront dialoguer avec un patient virtuel et s’exercer à poser des gestes de soins de base, tout en apprenant à mieux communiquer au sein d’une équipe.
  • En électricité, un simulateur permettra aux jeunes de construire un circuit, de le modifier et de voir en direct les conséquences de leurs manipulations, sans danger.
  • Dans le programme de soutien informatique, les élèves pourront apprendre à résoudre des pannes informatiques ou à installer un poste de travail sans risquer d’endommager un vrai équipement.
  • Dans la plupart des programmes liés à la construction, les élèves pourront, à l’aide d’un casque de réalité virtuelle, s’exercer à respecter les règles de santé et de sécurité sur un chantier, comme s’ils y étaient.
  • Dans des métiers comme la vente, la coiffure ou la cuisine, des simulations relationnelles permettront aux élèves d’interagir avec des clients virtuels, et d’apprendre à poser les bonnes questions et à réagir adéquatement en fonction du contexte.
  • En soudage-montage, ils pourront s’exercer à manipuler le métal ou simuler des soudures comme s’ils étaient en atelier ou en usine.
  • Dans certains programmes mécaniques, les jeunes pourront apprendre à utiliser un système hydraulique ou pneumatique et voir en temps réel les effets de leurs manipulations, et ce, de façon sécuritaire.

Concrètement, ce sont jusqu’à 70 000 élèves inscrits en formation professionnelle partout au Québec qui pourront utiliser ces outils numériques et s’exercer dans des environnements qui reproduisent la réalité du marché du travail. À terme, l’objectif est d’offrir aux CFP qui le souhaitent la possibilité d’utiliser ces outils technologiques.

Citations :

« En 2023, j’annonçais des investissements de 400 millions de dollars pour moderniser la formation professionnelle afin de mieux préparer nos jeunes à exercer les métiers spécialisés d’aujourd’hui et de demain. Je le dis souvent : chaque diplôme compte. Regardez autour de vous : quel serait notre quotidien sans les personnes de métiers… sans les électriciens, les mécaniciens, les cuisiniers, les soudeurs? Ces métiers sont indispensables et on doit leur donner toute la valeur qu’ils méritent. Je crois énormément au potentiel de la formation professionnelle. Celle-ci mène à des métiers stimulants, bien rémunérés et concrets qui ont une grande utilité sociale. Il faut rendre accessibles à nos élèves les technologies de pointe, comme la réalité virtuelle, afin de les préparer au marché du travail et à l’économie de plus en plus numérique qui sera la leur. L’annonce d’aujourd’hui s’inscrit dans cette volonté de donner à nos élèves les outils de pointe pour personnaliser leurs apprentissages et favoriser leur réussite scolaire. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

« J’aimerais féliciter le Centre de formation professionnelle Val-d’Or et le COlab innovation sociale et culture numérique pour cette collaboration. En implantant le COlab dans ma circonscription, nous avons déployé un outil extraordinaire pour promouvoir la culture du numérique et porter des projets innovants. Je suis convaincu que les outils immersifs aideront les élèves à suivre une formation à la hauteur de leurs attentes et permettront aux entreprises d’engager des travailleurs mieux formés à la réalité du terrain. »

Eric Girard, député de Lac-Saint-Jean

« Nous sommes ravis de collaborer avec le ministère de l’Éducation et le Centre de formation professionnelle de Val-d’Or dans ce projet novateur intégrant la réalité étendue en formation professionnelle. Cette initiative s’inscrit parfaitement dans notre mission d’accompagner les jeunes dans leur appropriation des technologies de façon collaborative. Notre démarche permettra d’identifier des pratiques porteuses pour l’implantation et le déploiement de la réalité étendue par les équipes pédagogiques. Nous souhaitons déterminer comment ces technologies immersives pourraient concrètement enrichir le développement des compétences professionnelles des élèves et offrir une valeur pédagogique ajoutée dans les situations d’apprentissage complexes. »

Josée Gauthier, directrice générale de COlab

« Nous sommes fiers que l’expertise du Centre de formation professionnelle Val-d’Or et de son studio de développement technologique, unique au Québec, soit reconnue pour la réalisation de ressources éducatives numériques qui profiteront à des programmes d’études dans l’ensemble du Québec. Créé en 2019, le studio réalise des projets innovants qui contribuent à moderniser la formation professionnelle. Grâce à notre collaboration avec le ministère de l’Éducation et COlab, nous continuons à repousser les limites de la technologie pour offrir des outils de formation de pointe et soutenir la réussite des élèves. »

Jean-François Pressé, directeur général du Centre de services scolaire de l’Or-et-des-Bois

Faits saillants:

  • La réalité étendue englobe la réalité virtuelle, la réalité augmentée et la réalité mixte. La réalité virtuelle comporte des environnements entièrement virtuels qui immergent l’utilisateur dans un monde numérique. La réalité augmentée est une superposition d’éléments numériques — visuels, sonores ou sensoriels — sur le monde réel. La réalité mixte est une fusion des mondes réel et virtuel, permettant une interaction entre les objets physiques et numériques.
  • Le studio de développement technologique du CFP Val-d’Or a pour mandat de concevoir des applications en formation professionnelle pour les élèves afin de parfaire leur compétence numérique.

Liens connexes :

Centre de formation professionnelle Val-d’Or : https://cfpvaldor.ca/entreprises-et-particuliers/dt/

COlab : https://colabnumerique.com/projets/etude-cfp/

Des investissements pour lutter contre l’érosion côtière


 Publié le 16 avril 2025

La ministre des Affaires municipales, Mme Andrée Laforest, et le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, M. Benoit Charette, annoncent une aide financière de 1,5 million de dollars pour soutenir trois municipalités nord-côtières dans la réalisation de projets d’adaptation aux effets de l’érosion et de la submersion côtières. Les municipalités visées par cette annonce sont Longue-Pointe-de-Mingan, Natashquan et la Ville de Port-Cartier.

Chacun des projets, subventionné à hauteur de 500 000 $, prévoit la réalisation d’une étude de risques tenant compte des changements climatiques ainsi que l’évaluation de différents scénarios d’adaptation aux aléas côtiers. En considérant les risques actuels et projetés, différentes mesures seront analysées, telles que la protection des berges et des solutions basées sur la nature.

Citations :

« Les changements climatiques posent des défis importants d’aménagement du territoire, en particulier dans les zones côtières, où l’érosion et la submersion menacent directement la sécurité et la vitalité des communautés. Face à ces enjeux, notre gouvernement s’engage résolument pour accompagner les communautés les plus à risque. Grâce à une coordination renforcée entre les ministères et par les actions du Bureau de projets, notre gouvernement est là pour soutenir les municipalités dans leur compréhension des risques et dans l’élaboration de solutions adaptées, durables et structurantes. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

« Ces investissements démontrent la volonté de notre gouvernement d’agir de façon proactive face aux impacts grandissants des changements climatiques. Grâce à notre Plan pour une économie verte, nous appuyons les communautés afin qu’elles puissent mieux planifier leur avenir et s’adapter aux réalités côtières, tout en assurant la résilience de leurs milieux de vie. C’est une étape essentielle pour protéger nos territoires, aujourd’hui et pour les générations à venir. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs

« De nombreuses communautés de la Côte-Nord nécessitent des stratégies d’adaptation plus efficaces et diversifiées pour faire face aux risques côtiers croissants. Aujourd’hui, je suis fière que notre gouvernement annonce une aide de 1,5 million pour permettre à trois municipalités de Duplessis d’agir de manière proactive et d’être mieux outillées dans leur gestion des risques. C’est important de soutenir celles qui souhaitent mettre en place des mesures concrètes pour atténuer les impacts de l’érosion. »

Kateri Champagne Jourdain, ministre responsable de la région de la Côte-Nord et députée de Duplessis

« Établi face au golfe du Saint-Laurent et construit sur une fragile pointe de sable, notre village subit les aléas de dame Nature depuis des décennies déjà. Avec l’accélération du réchauffement climatique, les abords côtiers de notre localité s’affaiblissent. Cette importante aide gouvernementale tombe à point. Ainsi, une grande partie des résidences, la plupart de nos entreprises locales et l’usine de transformation des crustacés et poissons se verront rassurées pour les temps à venir. La pérennité et la sécurité de notre cher petit village seront assurées dans ce contexte nord-côtier de plus en plus fragile. »

Ginette Paquet, mairesse de Longue-Pointe-de-Mingan

« C’est avec un immense plaisir que la Municipalité de Natashquan accueille la nouvelle de cet investissement pour le projet d’étude qui permettra d’identifier les risques climatiques et les solutions d’aménagement en vue de résoudre la problématique d’érosion qui touche le noyau villageois de Natashquan. Cela nous permettra de sauvegarder la vitalité socioéconomique de notre municipalité et de protéger les citoyens et leur patrimoine. »

Stéphanie Landry, mairesse suppléante de Natashquan

« Face à l’érosion qui touche le secteur de Pointe-aux-Anglais et son tronçon de la route 138, il est primordial d’agir pour garantir la sécurité des citoyens. Cette étude va nous donner les outils pour trouver une solution durable, en veillant à la sécurité des usagers et à la protection des milieux naturels. La Ville prend ses responsabilités et collabore activement avec ses partenaires pour définir la meilleure approche possible. »

Alain Thibault, maire de Port-Cartier

Faits saillants :

  • Les projets retenus résultent de besoins identifiés par le ministère de la Sécurité publique, le ministère des Transports et de la Mobilité durable, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et certains organismes municipaux dans le cadre de demandes formulées au Bureau de projets en érosion et submersion côtières, coordonné par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.
  • Le Bureau de projets en érosion et submersion côtières joue un rôle clé en renforçant le soutien aux organismes municipaux. Il offre un accompagnement complémentaire aux programmes gouvernementaux existants.

Liens connexes :

Plan de mise en œuvre 2024-2029 du Plan pour une économie verte 2030

Bureau de projets en érosion et submersion côtières

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Découvrez les communiqués officiels pour chaque région :

Le gouvernement du Québec accorde plus de 2,3 M$ à Saint-Simon-de-Rimouski


 Publié le 16 avril 2025

Au nom de la ministre des Affaires municipales, Mme Andrée Laforest, la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata (incluant Les Basques), Mme Amélie Dionne, est fière d’annoncer qu’une somme de 2 358 860 $ est accordée à la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski pour la construction d’un édifice abritant les bureaux municipaux et la caserne de pompiers.

Le nouveau bâtiment, situé sur la route 132, aura une superficie au sol d’environ 345 mètres carrés, et sera aménagé sur deux niveaux. Le projet vise notamment à offrir au Service de sécurité incendie un emplacement conforme aux normes pour les véhicules, et prévoit l’aménagement d’espaces adéquats pour la décontamination et le séchage des équipements. En ce qui concerne les bureaux municipaux, ceux-ci fourniront suffisamment d’espace pour les postes de travail et l’archivage, en plus d’être adaptés pour les personnes à mobilité réduite.

Citations :

« Notre gouvernement est fier d’investir dans la réalisation de projets importants qui contribuent à améliorer les services offerts aux citoyens. Ces aides financières démontrent que nous sommes en action pour appuyer les municipalités dans leurs initiatives. Nous sommes très heureux de soutenir la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski dans ses efforts visant à consolider ses infrastructures. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales

« La construction de ce nouveau bâtiment permettra de regrouper la caserne et les bureaux municipaux. De cette manière, la Municipalité aura une infrastructure fonctionnelle, sécuritaire et optimale. Avec le soutien annoncé, on contribue aussi à créer un environnement de travail plus agréable pour beaucoup de gens. Cette nouvelle infrastructure sera bâtie au bénéfice de tous les citoyens et citoyennes de la municipalité. »

Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata (incluant Les Basques)

« Depuis plusieurs années maintenant, ce projet de nouvelle caserne pour le Service de sécurité incendie est en marche. Notre service s’est enrichi de plusieurs pompiers, au cours de cette période. Nous sommes soulagés et heureux de leur offrir ainsi des outils à la mesure de leur dévouement à notre égard : une caserne moderne aux normes d’aujourd’hui, assortie d’espaces où les pompiers pourront parfaire leur formation autant qu’effectuer la décontamination de leurs équipements. Nous remercions les ministères qui nous accompagnent dans l’atteinte de cet objectif si important pour notre communauté. »

Denis Marcoux, maire de Saint-Simon-de-Rimouski

Faits saillants :

Liens connexes :

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Le gouvernement du Québec investit dans nos régions : près de 1,3 G$ pour le transport en Montérégie


 Publié le 16 avril 2025

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, et la ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Montérégie, Mme Suzanne Roy, ont annoncé un investissement de 1 291 534 000 $ pour les deux prochaines années dans les réseaux de transport routiers et maritimes de la région de la Montérégie.

Les sommes octroyées permettent la réalisation de projets significatifs, tels que :

  • l’aménagement d’une voie réservée sur l’autoroute 20, en direction est, entre Sainte-Julie et Belœil;
  • le réaménagement de l’intersection de la route 116 et du chemin du Grand-Rang, à Sainte-Marie-Madeleine;
  • le réaménagement de la route 340, à Vaudreuil-Dorion et à Saint-Lazare;
  • l’asphaltage de la route 116, en direction ouest, du boulevard Seigneurial Ouest, à Saint-Bruno-de-Montarville, jusqu’à la route 112, à Longueuil;
  • la réfection du pont Turcotte sur la route 132, au-dessus de la rivière Richelieu, à Sorel-Tracy;
  • l’installation de glissières de sécurité sur l’autoroute 35, à Saint-Jean-sur-Richelieu.

Citations

« Depuis 2018, notre gouvernement a fait le choix d’investir toujours plus dans nos infrastructures, notamment en transport, pour rattraper le sous-investissement des gouvernements précédents, et offrir des infrastructures de qualité aux Québécois. Dans le contexte d’imprévisibilité économique que nous vivons actuellement, ce choix s’avère particulièrement judicieux, puisque chaque chantier crée des emplois, fait vivre nos entreprises, notamment celles visées par les tarifs américains, et stimule l’économie dans toutes les régions du Québec. Qui plus est, une des meilleures façons d’aider nos industries à demeurer compétitives à travers cette transition vers de nouveaux marchés et une économie redéfinie, c’est en leur offrant des conditions logistiques optimales, soit des réseaux de transport efficaces. Investir autant est donc un choix ambitieux, mais extrêmement stratégique pour nos citoyens et notre économie! »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Ces investissements témoignent de notre volonté d’offrir aux Montérégiens des infrastructures modernes, sécuritaires et durables. Grâce à cette programmation, plusieurs projets d’envergure verront le jour et auront des retombées concrètes dans nos municipalités. C’est toute la région qui en ressortira gagnante, avec des déplacements mieux adaptés aux réalités d’aujourd’hui. Assortie d’une bonification de plus de 77 M$ par rapport à l’exercice précédent, cette nouvelle enveloppe démontre clairement notre engagement pour la mobilité durable en Montérégie. »

Suzanne Roy, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Montérégie

Faits saillants

  • Les sommes investies dans la région de la Montérégie se répartissent comme suit :
    • 164 156 000 $ pour améliorer l’état des chaussées;
    • 954 447 000 $ pour améliorer l’état des structures;
    • 167 389 000 $ pour rendre le réseau efficace et sécuritaire, notamment pour donner suite à des recommandations du Bureau du coroner;
    • 2 015 000 $ pour réaliser un projet maritime;
    • 3 526 000 $ pour assurer le maintien en bon état de structures et de ponceaux situés sur des emprises ferroviaires abandonnées.
  • En 2024, plusieurs projets ont été terminés, dont :
    • la reconstruction du pont d’étagement de la descente de la Côte-Double, au-dessus de l’autoroute 10, à Sainte-Angèle-de-Monnoir;
    • la correction de l’inclinaison de la courbe de la route 138, à Sainte-Martine;
    • l’asphaltage de la route 134 (boulevard Taschereau), à Longueuil, entre l’autoroute 20/route 132 et le pont Jacques-Cartier, incluant des bretelles dans l’échangeur.

Liens connexes

Investissements routiers, maritimes, ferroviaires et aéroportuaires 2025-2027 

Liste des projets terminés en 2024 

Plus de 386 M$ pour le transport dans les Laurentides


 Publié le 16 avril 2025

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, et la ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides, Mme Sonia Bélanger, annoncent un investissement de 386 160 000 $ pour les deux prochaines années dans les réseaux de transport routiers de la région des Laurentides.

Les sommes octroyées permettent la réalisation de projets significatifs, tels que :

  • l’amélioration de la courbe sur la route 117 et la reconstruction de la structure au-dessus de la rivière Saguay, près du chemin du Lac-Nominingue, à Lac-Saguay;
  • la réfection de la chaussée de l’autoroute 15 (des Laurentides) à Val-David, à Sainte-Agathe-des-Monts, à Prévost et à Saint-Jérôme;
  • la poursuite de l’aménagement d’une voie réservée sur l’autoroute 15, en direction nord, entre Boisbriand et Mirabel.

Citations

« Depuis 2018, notre gouvernement a fait le choix d’investir toujours plus dans nos infrastructures, notamment en transport, pour rattraper le sous-investissement des gouvernements précédents, et offrir des infrastructures de qualité aux Québécois. Dans le contexte d’imprévisibilité économique que nous vivons actuellement, ce choix s’avère particulièrement judicieux, puisque chaque chantier crée des emplois, fait vivre nos entreprises, notamment celles visées par les tarifs américains, et stimule l’économie dans toutes les régions du Québec. Qui plus est, une des meilleures façons d’aider nos industries à demeurer compétitives à travers cette transition vers de nouveaux marchés et une économie redéfinie, c’est en leur offrant des conditions logistiques optimales, soit des réseaux de transport efficaces. Investir autant est un donc un choix ambitieux, mais extrêmement stratégique pour nos citoyens et notre économie! »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Les projets qui se concrétiseront grâce aux sommes annoncées aujourd’hui par ma collègue permettront d’assurer des déplacements sécuritaires et fluides à travers notre région. La qualité de vie des citoyens de même que la vitalité socioéconomique des Laurentides bénéficieront grandement des différents chantiers en activité, notamment par la création d’emplois de qualité. Je suis très heureuse de constater que malgré les incertitudes économiques actuelles, nous misons sur l’avenir en continuant le travail amorcé sur nos routes. Je le dis haut et fort depuis mon entrée en fonction comme ministre responsable des Laurentides : notre région déborde d’attraits touristiques, de lieux enchanteurs, de trésors cachés qui méritent d’être découverts et c’est notamment avec ces investissements routiers que nous pourrons accentuer l’incroyable potentiel de nos Laurentides pour le bien non seulement de nos communautés, mais de tout le Québec! »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides

Faits saillants

le réaménagement de l’intersection de la montée Sainte-Marianne et du chemin de la Côte Nord à Mirabel. la justice, consulter la page Web du Programme : Faciliter l’accès à la justice | Gouvernement du Québec.

Les sommes investies dans la région des Laurentides se répartissent comme suit :

  • 79 175 000 $ pour améliorer l’état des chaussées;
  • 90 242 000 $ pour améliorer l’état des structures;
  • 215 844 000 $ pour rendre le réseau efficace et sécuritaire, notamment pour donner suite à des recommandations du Bureau du coroner;
  • 900 000 $ pour assurer le maintien en bon état de structures et de ponceaux situés sur des emprises ferroviaires abandonnées.

En 2024, plusieurs projets ont été terminés, dont :

  • les travaux de renforcement du pont du Lac-des-Sables sur la route 309, au-dessus de la rivière du Lièvre, à Notre-Dame-de-Pontmain et Notre-Dame-du-Laus;
  • la réfection de la chaussée de la route 364, entre Saint-Sauveur et Morin-Heights;
  • le réaménagement de l’intersection de la montée Sainte-Marianne et du chemin de la Côte Nord à Mirabel.

Liens connexes

Investissements routiers, maritimes, ferroviaires et aéroportuaires 2025-2027 

Liste des projets terminés en 2024 

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Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/April2025/15/c7127.html