5 M$ pour produire des mini-carottes au Québec et réduire notre dépendance face au marché américain


 Publié le 10 avril 2025

Dans un contexte économique marqué par l’incertitude et les tensions commerciales avec les États-Unis, le gouvernement du Québec continue de poser des gestes concrets pour renforcer son autonomie alimentaire et soutenir les entreprises locales. Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et la députée de Huntingdon, Mme Carole Mallette, annoncent aujourd’hui un investissement de cinq millions de dollars dans l’entreprise Produits Frais FMS, l’un des plus grands producteurs agricoles du Québec. Ce soutien permettra de financer la construction d’une usine 4.0 de conditionnement et d’emballage de carottes. Il s’agit d’un projet totalisant 25 millions de dollars d’investissement.

Avec sa nouvelle usine, Produits Frais FMS deviendra la première entreprise québécoise à offrir des mini-carottes issues à 100 % de l’agriculture locale, réduisant ainsi la dépendance aux importations américaines. Actuellement, 33 % des carottes consommées au Québec sont des mini-carottes, mais elles sont entièrement importées des États-Unis. Dès cet été, les premiers sacs de mini-carottes québécoises seront disponibles en épicerie, et 75 % de la production sera destinée au Québec, un marché de 36 M$ en 2023.

Dans le contexte de guerre tarifaire avec les États-Unis, le Québec doit accélérer ses investissements pour aider ses entreprises à produire plus, ici même. Ce projet est un exemple concret d’une stratégie économique qui mise sur l’innovation, la productivité et le soutien aux entrepreneurs québécois pour assurer notre résilience économique.

Citations :

« Il est plus important que jamais d’investir chez nous, pour produire plus ici et dépendre moins des États-Unis. Ce projet permet non seulement de renforcer notre autonomie alimentaire, mais aussi de soutenir une entreprise québécoise qui innove et qui crée des emplois. Produits Frais FMS montre la voie : en augmentant la productivité et en investissant dans des infrastructures modernes, on assure un avenir économique plus fort pour le Québec. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Produits Frais FMS est l’un des plus importants producteurs agricoles du Québec et du Canada. En plus de favoriser la croissance de l’entreprise et le développement économique de la Montérégie, ce projet contribuera à l’atteinte de cibles de la Politique bioalimentaire du Québec. Il renforcera notre autonomie alimentaire et accroîtra nos exportations, éléments qui sont plus que jamais des priorités pour notre gouvernement dans le contexte actuel. »

Carole Mallette, députée de Huntingdon

« Pouvoir s’approvisionner en aliments d’ici est une nécessité absolue par les temps qui courent. Jamais les consommateurs québécois n’ont été si friands de produits locaux. Pour leur donner le choix, il faut mettre à leur disposition une offre locale abondante et diversifiée, un produit à la fois. Notre gouvernement est fier de soutenir Produits Frais FMS pour la construction d’une nouvelle usine moderne afin de produire de mini-carottes chez nous, au Québec. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« Cet investissement marque un jalon important de notre croissance et permettra d’accroître l’autonomie alimentaire du Québec. Avec ce projet, Produits Frais FMS devient le plus important producteur de carottes et la première entreprise à produire des mini-carottes ici même, au Québec. Nous sommes très heureux de pouvoir compter sur le soutien financier de partenaires qui croient en notre projet comme le gouvernement du Québec. »

Marc-Olivier Daigneault, vice-président – Ventes et développement des affaires et copropriétaire de Produits Frais FMS

Québec réduit la paperasse pour les agriculteurs et les agricultrices


 Publié le 10 avril 2025

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, M. Benoit Charette, et le ministre délégué à l’Économie et ministre responsable de la Lutte contre le racisme, M. Christopher Skeete, annoncent sept mesures qui permettront de réduire la paperasse pour les agricultrices et les agriculteurs du Québec. Ces allégements représentent des économies annuelles de près de 30 millions de dollars pour les entreprises agricoles.

Les modifications mises en place par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) portent notamment sur les prélèvements d’eau, la gestion des pesticides et le bilan phosphore. Il est important de préciser que ces allégements sont en cohérence avec les objectifs gouvernementaux visant à améliorer le bilan environnemental du secteur agricole.

De plus, le gouvernement pose un autre geste déterminant avec l’adoption du projet de loi no 85. Celui-ci permettra de prioriser l’approvisionnement en eau pour les entreprises agricoles. Cette ressource est indispensable pour la réalisation et le développement des activités agricoles. Il s’agit d’un signal fort de la part du gouvernement en faveur de la croissance de l’autonomie alimentaire du Québec.

Précisons que ces allégements font partie d’une série de mesures gouvernementales annoncées en juin dernier par le ministre Lamontagne. Elles avaient été convenues au préalable avec le secteur agricole. À ce jour, la totalité des allégements prévus ont été apportés ou sont en voie de l’être prochainement. D’ailleurs, le travail se poursuit avec le secteur agricole pour identifier et mettre en place d’autres allégements. 

Citations

« Je suis très heureux de l’annonce de ces mesures, qui réduiront la paperasse de manière significative pour les entreprises agricoles. Les producteurs et les productrices pourront ainsi passer plus de temps à faire ce qu’ils font de mieux : nourrir le Québec. Avec cette annonce, votre gouvernement pose un geste concret pour améliorer l’environnement d’affaires du secteur agricole. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« Notre objectif est de simplifier la vie des producteurs et des productrices agricoles, sans compromettre la protection de l’environnement. En réduisant leur fardeau administratif et en les appuyant face aux nouvelles réalités environnementales, climatiques et économiques, nous leur permettons d’être plus compétitifs. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs

« La réglementation et les formalités administratives qui y sont associées entraînent pour nos entreprises des coûts, des contraintes et des délais qui nuisent à leur compétitivité et qui restreignent leur capacité d’innover. C’est pourquoi notre gouvernement s’est donné comme objectif de réduire le plus possible les conséquences défavorables de ces obligations administratives. On le fait notamment à travers notre Plan d’action gouvernemental en matière d’allégement réglementaire et administratif 2020-2025 ainsi que notre engagement à déposer annuellement un projet de loi omnibus en allégement du fardeau des entreprises, dont l’actuel projet de loi no 85, qui comporte l’une des mesures retenues pour les agriculteurs et les agricultrices. »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

Faits saillants

Voici le détail des allégements concrétisés :

  • Permettre l’utilisation d’un outil d’estimation reconnu par le MELCCFP aux fins de calcul du volume d’eau prélevé.
  • Reporter de cinq ans les demandes d’autorisation de prélèvements d’eau visés aux dispositions transitoires de la Loi sur l’eau, en contrepartie d’une obligation de déclaration des prélèvements d’eau.
  • Accorder une exemption du dépôt du bilan phosphore lors des années impaires, dont 2025, aux producteurs et aux productrices qui disposent, au moins depuis l’année paire précédente, de 30 % plus de superficies en culture que le minimum exigé compte tenu de la quantité de phosphore à gérer sur le lieu d’élevage. Reporter la date de dépôt des bilans phosphore au 15 juin.
  • Retirer les obligations liées à la justification agronomique prévue au Code de gestion des pesticides. La prescription agronomique demeure obligatoire pour la vente et l’utilisation des pesticides visés.
  • Réduire de moitié les informations à consigner au registre d’utilisation de pesticides par les producteurs et les productrices agricoles.
  • Créer une certification spécifique aux semences enrobées de pesticides mieux adaptée aux entreprises agricoles qui ne sont pas titulaires d’un certificat permettant l’application de pesticides.
  • Prioriser les besoins en eau des producteurs et des productrices agricoles à l’article 31.76 de la Loi sur la qualité de l’environnement, par le biais du projet de loi no 85, Loi modifiant diverses dispositions principalement aux fins d’allégement du fardeau réglementaire et administratif.

L’annonce d’aujourd’hui contribue à l’atteinte des objectifs du Plan d’action gouvernemental en matière d’allégement réglementaire et administratif 2020-2025.

Plus de 170 000 $ au Salon international du livre de Québec


 Publié le 9 avril 2025

Le gouvernement du Québec est heureux d’octroyer 172 000 $ au Salon international du livre de Québec , qui se déroule jusqu’au 13 avril. Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, en a fait l’annonce aujourd’hui.

Élaborée au tour du thème Rassembler les générations, l’édition 2025 du Salon international du livre de Québec soulignera en grande pompe le centenaire de Mme Janette Bertrand. Grâce à une foule d’activités, comme le Cabaret du courrier du cœur et les tables rondes inspirées par la célèbre émission Parler pour parler, le Salon rendra hommage à l’immense contribution de Mme Bertrand à la littérature et à la culture québécoises.

En plus, l’événement permet au public de rencontrer plus de 1 000 autrices et auteurs à travers des discussions, des séances de dédicaces et des prescriptions littéraires. Le programme propose de nombreuses activités telles qu’une exposition montée sous le thème 500 ans de résistance autochtone et le Salon de décoiffure qui propose l’écoute de neuf courts textes inédits. Des conférences et des tables rondes sont aussi organisées, notamment grâce à une association avec les Rendez-vous d’histoire de Québec. La zone jeunesse offre également une variété d’animations, dont les ateliers d’écriture qui visent à initier les jeunes aux défis, mais aussi au plaisir, de la création littéraire.

Citations

« Le Salon international du livre de Québec est un rendez-vous incontournable pour tous les adeptes de livre et de littérature. Cette édition s’annonce particulièrement festive et rassembleuse pour toutes les générations. J’invite petits et grands à venir nombreux à la rencontre des artistes et des éditeurs et à saluer l’héritage de la grande Janette Bertrand. Je remercie l’équipe organisatrice qui réussit chaque année à concocter cette fête de la littérature mémorable. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« Rendez-vous annuel de milliers de jeunes et de moins jeunes qui aiment lire, le très attendu Salon international du livre de Québec est l’occasion unique de réunir des adeptes ainsi que des autrices et auteurs talentueux et inspirants. Nous pouvons être fiers de profiter d’un salon du livre renommé qui alimente cette effervescence culturelle et qui bonifie la qualité de vie des citoyennes et citoyens de la région de la Capitale-Nationale. Je vous invite à aller y faire un tour! »

Jonatan Julien, député de Charlesbourg, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

Faits saillants

  • La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), une société d’État relevant du ministre de la Culture et des Communications, octroie 130 000 $ au Salon par le biais du programme Aide aux événements culturels .
  • Le Secrétariat à la jeunesse (SAJ) participe à la tenue de cet événement grâce à une somme de 42 000 $ découlant du programme Lis-moi le Québec de l’Association québécoise des salons du livre, financé dans le cadre du Plan d’action jeunesse 2021-2024  qui vise à soutenir et à développer la pratique d’activités culturelles liées à la lecture chez les jeunes de 12 à 29 ans.

Nouvelle mesure pour augmenter l’offre de logements destinés aux étudiants à temps plein


 Publié le 9 avril 2025

Afin de favoriser l’accessibilité aux études supérieures et de soutenir la communauté étudiante en matière de logement, la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Pascale Déry, de concert avec la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, annonce l’entrée en vigueur d’un règlement visant à stimuler le développement d’une offre de logement hors campus réservée aux étudiants inscrits à temps plein, et ce, dès le 24 avril.

Les principaux objectifs visés par ce règlement sont :

  • d’augmenter l’offre en logements étudiants en diversifiant les types de locateurs possibles;
  • de permettre l’accessibilité aux études supérieures et les conditions propices à la réussite en assurant la disponibilité de logements pour la clientèle étudiante;
  • de réduire la pression sur l’offre de logements dans les municipalités offrant de l’enseignement supérieur.

Ainsi, les personnes morales à but non lucratif, les offices d’habitation (OMH) et les coopératives pourront bénéficier d’une exemption de taxes foncières pour les immeubles principalement destinés au logement étudiant, sous réserve de la reconnaissance de la Commission municipale du Québec. Cette mesure leur permettra non seulement d’alléger leur fardeau financier, mais aussi de s’assurer que des logements sont réservés aux étudiants.

Citations :

« Je suis très heureuse de la mise en place de cette mesure, qui permettra de stimuler l’offre de logement aux étudiants, tout en allégeant le fardeau fiscal des propriétaires qui souhaitent louer à cette clientèle. On le dit souvent, le manque de logements ne devrait pas être un frein à la poursuite des études ou à la mobilité des étudiants en région. En soutenant les étudiants dans leur recherche d’hébergement, nous nous donnons les moyens de favoriser leur réussite. »

Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur

« Cette nouvelle mesure, en complément des autres initiatives prévues dans la Stratégie québécoise en habitation, nous permettra d’augmenter l’offre de logements disponibles pour la communauté étudiante. C’est en agissant sur plusieurs plans que nous réussirons à offrir plus de logements abordables. Les jeunes pourront ainsi se concentrer pleinement sur la réussite de leurs études. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation

Faits saillants :

  • L’analyse des demandes et le suivi du respect des critères de reconnaissance seront assurés par le personnel du ministère de l’Enseignement supérieur déjà en place, ce qui n’engagera pas de coûts additionnels pour le gouvernement.
  • Le propriétaire reconnu aura cinq ans pour que plus de la moitié des baux signés dans son immeuble soient destinés à des personnes aux études.
  • Le réseau universitaire estime son besoin de nouvelles places en résidence à un peu plus de 15 000 places, et ce, sur un horizon de 10 ans, tandis que celui du réseau collégial s’élève à environ 3 500 places additionnelles.
  • Rappelons que le 21 février 2024, l’Assemblée nationale du Québec adoptait le projet de loi 31 : Loi modifiant diverses dispositions législatives en matière d’habitation. Le règlement présenté par le ministère de l’Enseignement supérieur (MES) vise à rendre applicables les modifications concernant le bail d’un logement destiné à des personnes aux études.

Liens connexes :

Pour connaître les détails de l’application du Règlement sur la reconnaissance d’un propriétaire d’un immeuble de logements destinés à des personnes aux études, consulter La Gazette officielle du Québec  .

Toutes les informations sur les critères de reconnaissance des propriétaires seront disponibles sur Québec.ca le 24 avril.

Le gouvernement propose des ajustements aux secteurs de la finance et du courtage immobilier


 Publié le 9 avril 2025

Le ministre des Finances, M. Eric Girard, a déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale un projet de loi omnibus qui permettra d’apporter certains ajustements à la Loi sur le courtage immobilier et aux diverses lois régissant le secteur financier.

Le projet de loi no 92, Loi modifiant diverses dispositions principalement dans le secteur financier, émane d’échanges continus avec les acteurs des secteurs touchés et propose une trentaine de mesures destinées par exemple à apporter certains allègements, à bonifier les outils d’intervention des organismes de réglementation ou à répondre à des demandes de l’industrie.

Les modifications législatives proposées visent notamment à :

  • modifier le modèle d’autoréglementation de la distribution de produits et services financiers;
  • étendre la portée de la protection offerte par le Fonds d’indemnisation de services financiers;
  • introduire un nouveau régime de pénalités administratives visant les institutions financières;
  • renforcer l’encadrement des pratiques de courtage immobilier;
  • donner plus de flexibilité dans l’offre des services d’expertise en sinistre lorsque les circonstances le requièrent.

Citation :                                        

« Nous sommes engagés à actualiser régulièrement les lois qui encadrent les secteurs de la finance et du courtage immobilier. Nous travaillons en étroite collaboration avec les acteurs de ces milieux pour offrir aux entreprises l’agilité qui leur permettra de continuer à évoluer. En même temps, nous veillons à protéger adéquatement les consommateurs québécois. »

Eric Girard, ministre des Finances et ministre responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise

Près de 5 M$ pour soutenir la progression de l’égalité entre les femmes et les hommes


 Publié le 8 avril 2025

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, annonce un soutien financier de près de 5 M$ sur 3 ans pour la réalisation de 24 initiatives visant à faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes au Québec.

Les projets sélectionnés visent notamment à augmenter la présence des femmes dans les emplois à prédominance masculine, à susciter des changements en faveur d’une plus grande égalité dans divers milieux, tels que l’école ou le travail, et à informer les filles et les femmes sur les enjeux de santé qui les concernent.

Citation :

« L’égalité entre les femmes et les hommes est une valeur fondamentale de la société québécoise. Grâce à ce financement, nous appuyons des initiatives concrètes qui auront une réelle incidence sur la vie des femmes et des filles québécoises. Je salue le dévouement des organismes qui ont à cœur l’égalité de fait. »

Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine

Faits saillants :

Lien connexe :

Pour consulter la liste des 24 projets soutenus, visitez Québec.ca.

Hausse de l’itinérance – Chantal Rouleau débloque 10 M$ pour soutenir les organismes sur le terrain


 Publié le 8 avril 2025

Afin de soutenir les organismes communautaires qui doivent composer avec une hausse de l’itinérance, le gouvernement du Québec attribue 10 millions de dollars au réseau des Centraide du Québec et à la Ville de Montréal. La ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire et députée de Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau, a profité de sa participation au Sommet de l’Est, en présence du ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, pour en faire l’annonce.

Unir nos forces pour lutter contre l’itinérance 

Centraide du Grand Montréal recevra un montant de 8,5 millions de dollars pour le fonds d’urgence en itinérance auquel il ajoutera une somme de 990 000 dollars. La Ville de Montréal recevra 1,5 million de dollars qu’elle bonifiera d’une somme de 166 666 dollars.

Centraide du Grand Montréal, avec l’aide du réseau des Centraide du Québec, distribuera ces fonds à des organismes communautaires pour renforcer leurs services face à la hausse des besoins, tant dans la métropole qu’ailleurs au Québec. Ce financement, échelonné sur deux ans, permettra aux organismes communautaires d’améliorer les conditions d’accueil, d’optimiser les interventions sur le terrain, d’appuyer les démarches d’accès à l’aide sociale et d’acquérir des biens essentiels.

La Ville de Montréal financera les organismes communautaires ayant des projets sur différentes thématiques liées à l’itinérance, dont le développement d’outils et de formations, la cohabitation sociale ainsi que la déjudiciarisation des personnes en situation d’itinérance.

Faciliter l’accès à l’assistance sociale

Dans le cadre du Plan d’action gouvernemental 2024-2029 visant la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, des mesures concrètes sont mises en place pour simplifier l’accès aux programmes d’assistance sociale des personnes en situation d’itinérance. L’objectif est de réduire les risques d’abandon des démarches et de s’assurer que chacune d’elles reçoit l’aide à laquelle elle a droit.

Il est entre autres prévu de simplifier le processus de demande et d’offrir un meilleur accompagnement lors de la demande d’assistance sociale. Le personnel du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale sera également mieux outillé pour assurer une intervention optimale auprès de ces personnes.

Citations 

« L’itinérance est un enjeu complexe qui demande que nous travaillions en collaboration avec différents partenaires. Cette aide financière, réclamée par le milieu, donnera aux ressources sur le terrain les moyens d’agir concrètement pour aider les personnes à sortir de la rue. Je suis également fière des mesures mises en place pour faciliter leur accès à l’assistance sociale, un levier essentiel pour les encourager à reprendre leur élan vers une pleine autonomie. »

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire

« La hausse du phénomène de l’itinérance nécessite que les organismes qui œuvrent auprès de ces personnes aient les ressources qui leur permettent de s’ajuster aux besoins grandissants que l’on observe à Montréal comme ailleurs au Québec. Avec l’aide annoncée par la ministre Chantal Rouleau, les personnes qui sont en première ligne auront davantage de moyens pour intervenir avec une plus grande agilité auprès des personnes vulnérables. »

Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux 

« Grâce à sa capacité à mobiliser rapidement des ressources humaines et financières, Centraide du Grand Montréal est un partenaire clé pour soutenir les communautés en temps de crise. Ce fonds arrive à un moment critique, offrant un peu d’oxygène face à l’urgence de la situation. En partenariat avec le gouvernement et les autres Centraide du Québec, nous voulons fournir une aide immédiate tout en travaillant à des solutions qui favoriseront une plus grande prévisibilité dans l’allocation des ressources face aux réalités locales. »

Claude Pinard, président-directeur général de Centraide du Grand Montréal  

Faits saillants 

  • En 2022, environ 10 000 personnes se trouvaient en situation d’itinérance visible au Québec.
  • En matière d’habitation, 500 logements pour des personnes en situation d’itinérance ou à risque de l’être seront construits à divers endroits du Québec, dans le cadre du Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ) de la Société d’habitation du Québec (SHQ).
  • Des projets pilotes pour l’installation de modules d’hébergement transitoire destinés à des personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir verront le jour dans divers endroits du Québec.

Le ministre Mathieu Lacombe ouvre une période de réflexion collaborative avec le milieu des arts vivants


 Publié le 7 avril 2025

Dans un contexte complexe et changeant, le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, annonce la mise sur pied de deux tables de dialogue sur les arts de la scène et sur les festivals. En effet, à la demande du ministre, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) accompagneront le milieu des arts vivants dans une démarche de réflexion collaborative dans le but d’identifier des solutions adaptées au contexte actuel.

La coordination de ce dialogue sera assurée par l’Institut du Nouveau Monde (INM), qui agira à titre de partenaire neutre tout au long de la démarche. Le mandat confié par le CALQ et la SODEC à l’INM consiste à coordonner des tables de travail afin de structurer un dialogue avec les acteurs et actrices du milieu, et faire converger la perception et l’analyse des problèmes et des leviers de solutions concrètes en un portrait consolidé. Parmi les sujets qui seront discutés figureront le développement des publics, le renforcement des revenus autonomes, l’adaptation du soutien gouvernemental et le développement de l’intelligence d’affaires dans le milieu. Les travaux se baseront sur l’ensemble des analyses et propositions déjà existantes dans le secteur.

L’INM s’est adjoint deux personnes reconnues dans leur secteur respectif afin d’animer la démarche de concert avec elles et guider les discussions.

  • Les festivals : la table sera animée par M. Sandy Boutin, co-fondateur du Festival de musique émergente (FME) et PDG de Simone Records. Évoluant depuis de nombreuses années dans le milieu de la musique, il a aussi été le directeur de cabinet de la ministre de la Culture et des Communications, Mme Nathalie Roy, de 2019 à 2021.
  • Les arts de la scène : les travaux seront animés par M. Charles-Mathieu Brunelle qui possède un riche parcours dans le milieu culturel et le service public depuis plus de 30 ans. Il a entre autres participé à la fondation de la TOHU, travaillé dans le secteur de la danse au sein de la compagnie Marie Chouinard, dirigé L’Espace pour la vie et occupé des postes de haute direction à la Ville de Montréal.

L’INM, accompagné des animateurs, du CALQ et de la SODEC, assurera la composition des tables pour refléter la diversité des secteurs dans la réflexion. Les travaux des deux tables débuteront en avril 2025, et s’échelonneront jusqu’à l’automne 2025. Ces deux chantiers s’ajoutent aux travaux actuellement menés par le Groupe de travail sur l’avenir de l’audiovisuel au Québec (GTAAQ) mis en place en mai 2024.

Citation

« Le secteur culturel a été frappé de plein fouet par la pandémie. Le soutien exceptionnel du gouvernement du Québec a joué un rôle clé dans la reprise du secteur, mais cela ne doit pas occulter les nombreuses difficultés auxquelles est confronté le secteur des arts vivants. Au courant des derniers mois, la mobilisation du milieu nous a permis de prendre la mesure des importants défis qui confrontent ce secteur en raison de l’évolution des habitudes des publics ou de la croissance de l’offre culturelle. Je fais le pari que l’intelligence collective des acteurs du milieu peut permettre d’identifier des solutions concrètes aux problèmes d’aujourd’hui. Je suis heureux de la collaboration spontanée de Messieurs Sandy Boutin et Charles-Mathieu Brunelle, de l’équipe de l’Institut du nouveau monde et, bien sûr, de la SODEC et du CALQ. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/April2025/07/c9910.html 

Près de 8 M$ pour revitaliser l’Est de Montréal


 Publié le 7 avril 2025

La ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Christine Fréchette, et son adjointe gouvernementale à la Métropole et députée d’Anjou-Louis-Riel, Mme Karine Boivin Roy, annoncent un investissement de 7,85 millions de dollars pour la concrétisation de trois projets qui contribueront à la revitalisation de l’Est de Montréal.

  • L’organisme Entremise a reçu 4 millions de dollars afin de transformer l’ancien couvent des Franciscains, un bâtiment actuellement vacant qui est situé à l’angle du boulevard Rosemont et de la rue Dickson. À terme, le projet permettra à l’édifice d’accueillir, entre autres, des locaux commerciaux, des espaces destinés aux services communautaires ainsi qu’un espace accessible au grand public.
  • Une somme de 2,5 millions est octroyée à Saint-Michel, quartier de l’innovation sociale pour la construction d’une maison communautaire multiétage qui aura pignon sur le boulevard Saint-Michel.
  • Enfin, l’Arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve se voit accorder 1,35 million de dollars pour l’aménagement d’un parc multifonction où l’on retrouvera notamment du mobilier urbain et des mesures d’apaisement de la circulation sous forme de saillies végétalisées.

Les sommes octroyées proviennent d’une enveloppe spécialement réservée pour appuyer des projets favorisant l’attractivité de l’Est de Montréal et qui visent à améliorer les milieux ainsi que la qualité de vie de la population.

Citations :
« Enfin, un gouvernement s’occupe vraiment de l’Est de Montréal! Karine Boivin Roy et moi, comme tout notre gouvernement, avons une vision et travaillons sans relâche pour la concrétiser, de concert avec les acteurs du milieu. Je suis fière de l’appui annoncé aujourd’hui à ces trois projets porteurs faisant suite à tous les autres qui changent le visage de l’Est, une initiative à la fois. C’est toute la métropole qui y gagne! »
Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

« Christine et moi, ainsi que toutes les personnes engagées dans l’Est, nous rêvons d’un territoire dynamique, attrayant, rassembleur et prospère. L’arrivée d’une maison communautaire dans le quartier Saint-Michel, l’aménagement d’un parc multifonction dans le secteur Mercier-Est et la nouvelle vocation qui sera donnée à l’ancien couvent des Franciscains sont des grands pas de plus qu’on pose dans cette direction. On veut améliorer la qualité de vie dans l’Est, et on se donne des moyens pour le faire. »
Karine Boivin Roy, adjointe gouvernementale de la ministre responsable de la Métropole et députée d’Anjou-Louis-Riel

Plus de 8 M$ pour soutenir l’achat local et le développement de nouveaux marchés


 Publié le 3 avril 2025

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, annonce un soutien financier de 8,2 millions de dollars à trois organisations, soit Aliments du Québec (3,2 millions de dollars), le Groupe Export agroalimentaire (3 millions de dollars) et M361 (2 millions de dollars), afin de renforcer les initiatives qui favorisent l’achat local et le développement de nouveaux marchés. Cette somme permettra d’appuyer les entreprises bioalimentaires québécoises dans le contexte de l’incertitude commerciale actuelle.

Aliments du Québec

  • Aliments du Québec a pour mission d’encourager les consommateurs à acheter des aliments d’ici, tant dans le réseau de vente au détail que dans celui de l’hôtellerie, de la restauration et des institutions.
  • Rappelons qu’Aliments du Québec a reçu une subvention de 18,5 millions de dollars, pour les exercices financiers de 2023-2024 à 2025-2026, en vue de favoriser la mise en valeur de l’offre de produits bioalimentaires québécois ainsi que leur présence dans les différents réseaux de distribution.
  • L’aide additionnelle de 3,2 millions de dollars permettra d’accroître l’identification des aliments québécois et les actions promotionnelles sur les lieux de vente. L’objectif est de faciliter encore davantage la vie des consommateurs et l’identification des produits d’ici.
  • Cette subvention permettra également d’aider les entreprises à accroître leurs ventes sur le marché québécois.
  • Les modalités de l’aide offerte aux entreprises seront communiquées au cours des prochaines semaines par Aliments du Québec.

Groupe Export agroalimentaire

  • Groupe Export agroalimentaire regroupe une part importante des exportateurs bioalimentaires québécois et vise à favoriser le développement de leurs marchés extérieurs, qui sont essentiels à la croissance des entreprises du secteur bioalimentaire.
  • L’aide supplémentaire de 3 millions de dollars vient s’ajouter à la subvention de 14 millions de dollars octroyée à l’organisme en 2024. Elle permettra d’appuyer les exportateurs dans la diversification de leurs marchés extérieurs.
  • Les modalités de l’aide offerte aux entreprises seront communiquées au cours des prochaines semaines par le Groupe Export.

M361

  • L’aide additionnelle de 2 millions de dollars s’ajoute à la somme de 2,15 millions de dollars accordée dans le cadre d’une entente de partenariat pour les exercices financiers de 2022-2023 à 2024-2025.
  • Cette bonification permettra d’accompagner et de soutenir davantage d’écoles dans la réalisation de projets structurants liés à une alimentation saine, locale et durable dans les établissements scolaires publics au Québec.
  • Cette aide s’inscrit dans la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois, qui vise à inciter les institutions publiques du Québec à s’engager à s’approvisionner en aliments locaux.
  • Le dernier appel de projets de M361 a connu un grand succès : 110 écoles ont reçu un financement, portant ainsi à 163 le nombre d’écoles publiques soutenues pour qu’elles se dotent d’une cible d’achat local.
  • Les projets réalisés ont permis de donner accès à davantage de choix alimentaires locaux et sains à plus de 82 000 élèves québécois.

Citations

« Je suis heureux de ce soutien qui contribuera à diversifier nos marchés extérieurs et à accroître notre autonomie alimentaire. Plus que jamais, nous devons valoriser les produits d’ici auprès des consommateurs québécois dans les points de vente et au sein de nos institutions publiques. Avec cette annonce, votre gouvernement pose un geste concret pour protéger nos entreprises, nos travailleurs et l’économie de l’ensemble de nos régions. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« Aliments du Québec remercie le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation pour sa confiance et son soutien envers nos actions. Dans le contexte actuel, ce financement supplémentaire nous permettra d’intensifier notre impact : faire rayonner les aliments d’ici et encourager les consommateurs à les choisir au quotidien. Nos marques de certification – Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec ainsi que leurs déclinaisons bio – sont plus que jamais des repères fiables pour guider les Québécois vers l’achat local. Concrètement, cet appui nous aidera à soutenir davantage nos adhérents et à accentuer nos efforts pour identifier les aliments d’ici en épicerie, là où se prennent les décisions d’achat. »

Isabelle Roy, directrice générale d’Aliments du Québec

« La diversification des marchés d’exportation va au-delà d’une vision que nous transmettons aux entreprises. Elle est devenue une nécessité et nous avons constaté un engouement accru au cours des dernières semaines. C’est pourquoi le Groupe Export accueille l’annonce du ministre Lamontagne avec beaucoup d’enthousiasme. Cette somme nous permettra d’appuyer les entreprises dans leurs efforts pour développer de nouveaux marchés. La diversification des exportations s’accompagne souvent d’une complexité accrue, il est donc essentiel que les entreprises soient stimulées et adéquatement soutenues dans leurs projets. »

Martin Lavoie, président-directeur général du Groupe Export agroalimentaire

« Ces investissements permettront aux établissements scolaires publics du Québec de se tourner plus facilement vers des producteurs et des fournisseurs de proximité. En plus de favoriser l’achat local, les projets réalisés contribuent à l’amélioration de la littératie alimentaire des jeunes et à leur éveil quant à l’origine des aliments qu’ils consomment. Résultat : une plus grande autonomie alimentaire et des jeunes qui développent de saines habitudes qui les suivront toute leur vie. Notre mission chez M361, c’est d’influencer les normes sociales afin d’améliorer la qualité de vie des Québécois et des Québécoises. Et soutenir l’achat local s’inscrit pleinement dans cet engagement! »

Frédéric Therrien, directeur général de M361

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