Création du Comité d’étude sur le respect de la Loi sur la laïcité de l’État


 Publié le 10 mars 2025

Tel que mandaté par le premier ministre, le ministre responsable de la Laïcité, Jean-François Roberge, annonce la création du Comité d’étude sur le respect des principes de la Loi sur la laïcité de l’État et sur les influences religieuses. Ce comité a pour mandat de dresser un portrait du respect de la laïcité et de la neutralité religieuse au sein des institutions de l’État et de faire des recommandations au gouvernement afin de renforcer la laïcité au Québec. Le comité documentera également le phénomène d’infiltration d’influences religieuses au sein des institutions.

Le comité sera dirigé conjointement par deux spécialistes en matière de laïcité : Mme Christiane Pelchat, avocate et ancienne présidente du Conseil du statut de la femme, et M. Guillaume Rousseau, avocat et professeur à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke. Le comité bénéficiera du soutien du Secrétariat à la réforme des institutions démocratiques, à l’accès à l’information et à la laïcité pour la réalisation de son mandat.

Concrètement, le comité aura comme mandat :

  • de dresser un portrait du respect des principes de la Loi sur la laïcité de l’État et de la Loi sur la neutralité au sein de l’État;
  • d’analyser les phénomènes présentant des obstacles à l’application effective de la Loi sur la laïcité de l’État et de la Loi sur la neutralité, dont celui des influences religieuses;
  • d’analyser les mesures qui ont été mises en place ailleurs dans le monde afin de consolider l’application des normes et des principes sur lesquels repose la laïcité de l’État;
  • de formuler des recommandations afin de contrer ces obstacles et de renforcer la laïcité des institutions étatiques en plus de préserver le modèle de laïcité choisi par le Québec.

Le rapport du comité devra être remis au gouvernement du Québec au plus tard le 20 août 2025.

Citations :

« La laïcité est une valeur fondamentale au Québec. Elle s’inscrit dans notre histoire et fait maintenant partie de notre identité comme nation. Cinq ans après l’adoption de la Loi sur la laïcité de l’État, le gouvernement veut avoir le portrait juste sur son application dans nos institutions. Lorsque des courants religieux mettent en danger les bases de la laïcité québécoise, le gouvernement du Québec doit documenter la question pour pouvoir ensuite prendre les moyens pour contrer les influences religieuses et faire respecter ses choix sociétaux. Nous sommes déterminés à aller plus loin pour faire évoluer notre modèle et pour protéger nos valeurs. Je remercie Mme Pelchat et M. Rousseau pour leur implication et je leur accorde toute ma confiance. »

Jean-François Roberge, ministre responsable de la Laïcité

« Je remercie le ministre, M. Jean-François Roberge, de sa confiance. Il y a maintenant 20 ans que je me penche sur la laïcité comme vecteur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Je suis encouragée par les progrès accomplis et heureuse de participer à la suite de l’évolution. »

Christiane Pelchat, avocate et ancienne présidente du Conseil du statut de la femme

« Je remercie le gouvernement pour sa confiance. J’ai l’intention de mettre mes connaissances et mes compétences de chercheur et de praticien à profit afin de faire un bilan le plus juste possible des lois 21 et 62 et de formuler des recommandations concrètes et réalistes pour renforcer notre laïcité. »

Guillaume Rousseau, avocat et professeur à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke

Faits saillants :

  • Le Québec a adopté la Loi sur la laïcité de l’État en 2019 et la Loi favorisant le respect de la neutralité religieuse de l’État et visant notamment à encadrer les demandes d’accommodements pour un motif religieux dans certains organismes en 2017.
  • La laïcité de l’État est le résultat de l’évolution du Québec en ce qui a trait à sa conception des relations entre l’État et les religions. Elle reflète son choix, légitime, à l’égard d’un modèle de laïcité qui lui correspond.

Lien connexe :

Comité d’étude sur le respect des principes de la Loi sur la laïcité de l’État et sur les influences religieuses

Chantier Davie à Lévis: 2 000 nouveaux emplois!


 Publié le 8 mars 2025

La Stratégie nationale de construction navale (SNCN) est un engagement à long terme visant à renouveler les flottes de navires de la Marine royale canadienne (MRC) et de la Garde côtière canadienne (GCC), à créer un secteur de la construction navale durable et à générer des retombées économiques pour la population canadienne.

L’honorable Jean-Yves Duclos, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et lieutenant du Québec, a annoncé aujourd’hui que le gouvernement du Canada a attribué un contrat de 3,25 milliards de dollars (taxes en sus) à Chantier Davie Canada Inc. (CDCI) pour la construction de l’un des futurs brise-glaces polaires de la GCC dans le cadre de la SNCN. Il s’agit d’un jalon important dans le renforcement de la souveraineté et de la sécurité du Canada dans l’Arctique. 

Dans le cadre de son plan de renouvellement de la flotte, la GCC fait l’acquisition de 2 brise-glaces polaires. L’autre brise-glace polaire est en cours de construction par Vancouver Shipyards de Seaspan. Ces navires renforceront la présence de la GCC dans l’Arctique et disposeront de capacités plus importantes et plus avancées que les 2 brise-glaces actuels les plus performants de la GCC.

Ces brise-glaces polaires plus grands et plus puissants assureront le maintien des opérations de la GCC à des latitudes plus nordiques pendant de plus longues périodes et permettront à sa flotte de mieux soutenir les peuples autochtones, de renforcer la sécurité dans l’Arctique, de faire progresser la science dans l’Extrême-Arctique et de mieux répondre aux urgences maritimes.

Chantier Davie construira ce navire à Lévis, au Québec. Pour en accélérer la production, Chantier Davie mettra également à contribution son chantier naval Helsinki Shipyard, en Finlande, détenu par des intérêts canadiens. L’expertise unique de la Finlande et son expérience dans la construction de brise-glaces polaires permettront une livraison plus rapide et moins coûteuse des navires canadiens; ainsi, ils seront plus rapidement prêts à fendre la glace. Ces investissements dynamisent l’industrie de la construction navale au Canada, par la création d’emplois bien rémunérés partout au pays ainsi qu’en améliorant nos partenariats à l’étranger en matière de défense et de sécurité.

L’annonce d’aujourd’hui a également permis au ministre Duclos de marquer officiellement le 15e anniversaire de la SNCN, qui joue un rôle majeur dans le renforcement de l’économie canadienne, ayant créé ou maintenu plus de 20 400 emplois de qualité pour la classe moyenne annuellement. Depuis 2010, les chantiers navals canadiens ont livré 8 grands navires et 34 petits navires à la MRC et à la GCC, tout en soutenant les flottes fédérales grâce à des travaux essentiels de réparation, de radoub et d’entretien.

L’Arctique fait partie intégrante du Canada, où vivent 150 000 Canadiennes et Canadiens et des générations de peuples autochtones. Grâce à des accords transformateurs comme le Pacte de collaboration sur les brise-glaces, signé en novembre dernier avec les États-Unis et la Finlande, et dans le cadre de la vision renouvelée pour la défense du Canada, Notre Nord, fort et libre, le Canada investit dans notre défense et sécurité collectives.

Le Canada continuera de travailler avec ses alliés pour protéger notre pays, notre continent et nos valeurs démocratiques.

Citations

« Aujourd’hui marque un jalon important dans notre engagement à renforcer les capacités maritimes de notre pays. Le contrat attribué à Chantier Davie Canada Inc. pour la construction d’un nouveau brise-glace polaire met en lumière notre volonté d’assurer une navigation sécuritaire et efficace dans les régions arctiques. Ce navire ultramoderne viendra non seulement renforcer notre flotte de brise-glaces, mais il soutiendra également la recherche scientifique essentielle ainsi que les efforts de protection de l’environnement, en plus de garantir la sécurité nationale dans l’Arctique. Nous sommes fiers de faire ce pas en avant dans le renforcement de notre infrastructure maritime pour protéger la souveraineté du Canada dans l’Arctique. »

L’honorable Jean-Yves Duclos
Ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et lieutenant du Québec

« L’annonce d’aujourd’hui est un jalon important dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale. Avec les brise-glaces de programme construits ici par Chantier Davie, les brise-glaces polaires renforceront la capacité de la Garde côtière canadienne dans l’Arctique et garantiront à nos membres des navires efficaces et modernes pour effectuer leur travail. »

L’honorable Diane Lebouthillier
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne

« Le partenariat que nous venons de conclure avec Davie, au Québec, pour la construction de ce brise-glace polaire illustre bien l’engagement qu’a pris notre gouvernement de tout mettre en œuvre pour que la Garde côtière canadienne puisse continuer de protéger la souveraineté et les intérêts du Canada. Nous demeurons également déterminés à revitaliser l’industrie de la construction navale au Canada, à créer des emplois hautement rémunérés et à maximiser les retombées économiques dans l’ensemble du pays. »

L’honorable François-Philippe Champagne
Ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie

« Le chantier Davie continue de prendre de l’expansion! Ce sont 1 000 nouveaux emplois à Lévis, et autant chez nos fournisseurs partout au Québec. On parle d’un projet majeur qui va non seulement créer des emplois payants, mais aussi renforcer notre expertise en construction navale. Avec l’incertitude économique actuelle et les craintes concernant la protection de l’Arctique, on a besoin de projets comme celui-là pour solidifier notre avenir. Je tiens à remercier le gouvernement fédéral d’avoir agi rapidement dans ce dossier. »

François Legault
Premier ministre du Québec

« C’est un grand jour pour les travailleurs de la Davie et pour les gens de Lévis. On va fabriquer chez nous le brise-glace polaire le plus avancé au monde : le PolarMax! Comme député de Lévis, c’est la concrétisation de plusieurs mois de travail acharné. Créer des emplois (et de la richesse) chez nous est encore plus important avec l’incertitude économique actuelle. Avec le PolarMax, on va créer de beaux emplois et de la prospérité pour Lévis, la région de Chaudière-Appalaches et tout le Québec! »

Bernard Drainville
Ministre de l’Éducation, ministre responsable de la région de Chaudière-Appalaches et député de Lévis

« L’annonce d’aujourd’hui représente une véritable transformation. Le Canada mérite d’être félicité pour son partenariat avec Davie dans le cadre de ce projet novateur. Il est dans l’intérêt de tous les Canadiens de livrer un navire aussi unique dans les meilleurs délais. Les retombées économiques pour les Québécois s’en trouveront accélérées et les compétences de nos talentueux constructeurs de Lévis s’en trouveront renforcées. Dans un monde instable, nous pouvons et nous devons établir des collaborations en matière de construction navale avec des alliés de confiance comme la Finlande, afin de protéger nos intérêts communs. Si on ne le fait pas maintenant, alors quand le ferons-nous? »

James Davies
Président et chef de la direction, Chantier Davie Canada Inc.

Les faits en bref

  • La SNCN est un programme à long terme de plusieurs milliards de dollars qui vise à renouveler les flottes de la GCC et de la MRC afin que les organismes maritimes du Canada disposent des navires modernes dont ils ont besoin pour remplir leurs missions, tout en revitalisant l’industrie de la construction navale canadienne, en créant des emplois pour la classe moyenne et en maximisant les retombées économiques dans tout le pays.
  • Les chantiers navals et les entreprises du Québec jouent un rôle important pour répondre aux besoins du gouvernement fédéral en matière de construction navale.
  • Des contrats évalués à environ 4,5 milliards de dollars ont été attribués à des entreprises québécoises dans le cadre de la SNCN. Cela représente plus de 12 % de la valeur totale des contrats attribués dans le cadre de la stratégie. Ces contrats ont offert des possibilités considérables à long terme pour les travailleurs qualifiés de toute la province.
  • La GCC dispose actuellement de 18 brise-glaces de tailles et de capacités diverses, ce qui en fait la deuxième flotte de brise-glaces au monde.
  • Cette stratégie permet non seulement de faire progresser le partenariat entre le Canada et la Finlande dans le cadre de l’effort de collaboration en matière de brise-glaces (le Pacte de collaboration sur les brise-glaces), mais aussi de tirer parti de l’expertise finlandaise pour renforcer la capacité de construction navale au Canada.
  • En mai 2021, le Canada a annoncé l’acquisition de 2 nouveaux brise-glaces polaires dans le cadre de la SNCN.
  • Chantier Davie joue déjà un rôle essentiel dans le soutien des flottes canadiennes, ayant obtenu des contrats d’une valeur de plus de 2,8 milliards de dollars entre 2012 et 2023 pour divers types de travaux visant des navires pour la GCC, la MRC et Transports Canada.
  • Le 13 novembre 2024, le Canada a signé le Pacte de collaboration sur les brise-glaces avec les États-Unis et la Finlande afin d’intensifier la collaboration actuelle, de renforcer leurs industries de la construction navale et de permettre la production plus rapide de nouveaux équipements et de nouvelles capacités. Ces 3 pays clés de l’Arctique collaboreront plus étroitement pour inciter nos alliés et partenaires à répondre à la future demande mondiale de navires arctiques et polaires.
  • La Politique des retombées industrielles et technologiques du Canada s’applique au projet de brise-glaces polaires. Cette politique exige des entreprises qu’elles réalisent des investissements et exercent des activités commerciales au Canada d’une valeur équivalente à celle des contrats connexes.
  • La proposition de valeur de la SNCN s’applique au projet de brise-glaces polaires. Cette proposition exige que CDCI réinvestisse l’équivalent de 0,5 % de ses contrats liés aux brise-glaces dans 3 domaines prioritaires au profit de l’ensemble de l’industrie maritime canadienne : le développement des ressources humaines, l’investissement technologique et le développement industriel.

Liens connexes

Les gouvernements du Canada et du Québec s’allient pour conserver plus d’aires marines sur le territoire québécois


 Publié le 7 mars 2025

Aujourd’hui, M. Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada et M. Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs confirment leur volonté d’agrandir le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent à près de 4500 km2, ainsi que le territoire préliminaire à l’étude pour le projet de parc marin Anticosti-Mingan de près de 14 000 km2 qui sera soumis à des consultations. À terme, le réseau d’aires marines protégées au Québec atteindrait près de 19%.

Ces deux initiatives témoignent de l’efficacité de la collaboration et du leadership des gouvernements du Canada et du Québec en matière de conservation marine sur le territoire québécois, tout en reflétant une vision qui allie la conservation des milieux naturels, le renforcement de l’économie locale et régionale, ainsi que la préservation de l’accès à la nature pour les générations présentes et futures. 

Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent

La description officielle du nouveau territoire du parc marin sera déterminée sur la base de la proposition présentée en consultation publique. Le parc marin pourra donc avoir une superficie totale d’environ 4 500 km2, soit 3,6 fois sa taille actuelle, ce qui correspond à environ neuf fois la superficie de l’île de Montréal. À terme, ce parc marin permettra de protéger environ 2,9% des milieux marins du Québec.

L’agrandissement du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent rehaussera significativement la protection des écosystèmes de l’estuaire du Saint-Laurent qui abritent une biodiversité exceptionnelle, notamment plusieurs espèces de mammifères marins, d’oiseaux et de poissons. De nombreux habitats côtiers sensibles comme des marais maritimes seront désormais intégrés au parc marin. Ce projet contribuera également à l’économie régionale et à la mise en valeur du patrimoine du Saint-Laurent grâce à des activités de découverte et d’éducation et d’une offre touristique durable.

Territoire préliminaire à l’étude du projet de parc marin Anticosti-Mingan

Également, les ministres annoncent que le territoire préliminaire à l’étude du projet de parc marin Anticosti-‑Mingan pourrait couvrir près de 14 000 km2 d’un territoire situé principalement dans la portion marine entre la réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan et l’île d’Anticosti, ce qui représenterait 29 fois la superficie de l’île de Montréal.

Ce projet pourrait représenter un gain en conservation de 8,4 % en ce qui concerne la superficie marine protégée du Québec d’ici 2030. Lors des prochaines étapes, les gouvernements du Canada et du Québec rencontreront les acteurs du milieu concernés y compris les Premières Nations et les communautés côtières, les organisations régionales et municipales, les pêcheurs, les mariculteurs, les groupes de recherche et les entreprises locales, afin de recueillir leurs points de vue et leurs commentaires sur ce futur projet de conservation.

Citations

« L’agrandissement du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent est une étape cruciale pour la protection de la biodiversité marine au Québec. Avec le projet de parc marin Anticosti-Mingan, ces deux projets montrent l’engagement de notre gouvernement à protéger toujours plus de nos zones marines et côtières partout au pays. En 2015, moins de 1 % de ces milieux étaient protégés. Aujourd’hui, nous approchons les 17 %. Notre gouvernement est fier de travailler avec le gouvernement du Québec et les communautés autochtones pour protéger davantage de notre magnifique territoire pour les générations présentes et futures. »

L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada

« Non seulement ces deux initiatives sont-elles essentielles afin de mieux préserver la riche biodiversité du Saint-Laurent et celle du secteur d’Anticosti-Mingan, mais elles représentent aussi une belle occasion de mettre en valeur ces joyaux naturels uniques. En plus d’accroître les retombées socioéconomiques pour nos régions touchées par ces projets de conservation, nous rendons plus accessible la richesse de la vie marine au Québec, pour l’ensemble de la population. Notre gouvernement est très fier de la collaboration de l’ensemble des partenaires ainsi que des personnes et des organisations qui contribuent à la préservation de nos milieux marins. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs

Faits saillants 

  • Projet d’agrandissement du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent :
    • La consultation publique de l’automne 2024 a connu une excellente participation. Les participants pouvaient donner leur avis autant en ligne qu’en personne. Au total, 776 sondages ont été complétés, 45 mémoires ont été déposés et cinq événements consultatifs ont été tenus.
    • Le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent est une aire marine protégée créée en 1998 par l’adoption de lois fédérale et québécoise établissant un statut de protection conjoint. Il est cogéré par Parcs Canada, le MELCCFP et la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq).
    • La collaboration est la clé du succès de cette aire marine protégée. Le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent compte sur un comité de coordination composé de représentants des municipalités régionales de comtés riveraines du parc, de la Première Nation des Innus Essipit, de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk ainsi que de représentants des milieux de la science et de l’éducation. Le public et les intervenants concernés auront l’opportunité de continuer à contribuer au projet en exprimant leur vision du parc marin agrandi lors de l’exercice de révision du plan directeur qui sera entrepris dès que l’agrandissement sera officialisé.
    • Les avis recueillis lors des consultations publiques tenues à l’automne 2024 démontrent que le projet d’agrandissement fait consensus et que le territoire proposé bénéficie d’un appui très fort. Les ministres ont rendu public un rapport résumant l’ensemble des avis reçus dans le cadre des consultations publiques du projet d’agrandissement du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent. La connexion entre les deux rives de l’estuaire du Saint-Laurent, ainsi que l’inclusion de l’ensemble de l’habitat essentiel du béluga sont très bien accueillies.
    • Il sera officiellement agrandi après l’entrée en vigueur éventuelle d’un décret du Conseil des ministres du gouvernement du Québec et d’un décret du gouverneur en conseil pour le gouvernement du Canada.
  • Projet de parc marin Anticosti-Mingan :
    • Le territoire préliminaire à l’étude du projet de parc marin Anticosti-Mingan se distingue par sa richesse, tant sur le plan océanographique et écologique que culturel. La création d’une aire marine protégée permettrait de protéger le paysage maritime entre la réserve de parc fédéral de l’Archipel-de-Mingan et l’île d’Anticosti, sur laquelle se trouvent un parc national, une réserve de biodiversité et des réserves écologiques qui protègent le site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
    • Les limites du territoire préliminaire à l’étude proposées correspondent à la limite des hautes eaux, mais excluent tous les îlots et îles. Elles excluent également tous les aménagements maritimes existants, notamment les quais, les marinas et les ports dont les installations portuaires existantes, entre autres, à Havre-Saint-Pierre, Port-Menier et Baie-Johan-Beetz ne seraient pas incluses dans ce projet. Enfin, ce projet permettrait d’accorder un statut légal permanent de protection à la réserve de territoire aux fins d’aires protégées de Jacques-Cartier qui se superpose à un refuge marin.

Liens connexes 

Des repas sains pour les élèves québécois


 Publié le 7 mars 2025

Les programmes d’alimentation en milieu scolaire permettent de prévenir l’insécurité alimentaire, d’offrir des repas nutritifs aux enfants tout au long de l’année scolaire et de favoriser leur réussite éducative.

Aujourd’hui, le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et lieutenant du Québec, l’honorable Jean-Yves Duclos, au nom de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, l’honorable Jenna Sudds, et le ministre de l’Éducation du Québec, M. Bernard Drainville, ont annoncé la conclusion d’un accord entre des gouvernements du Canada et du Québec, respectueux des compétences exclusives du Québec en éducation, concernant le Programme national d’alimentation scolaire.

Dans le cadre de cet accord, le gouvernement du Canada versera près de 65,2 millions de dollars au cours des trois prochaines années en vue d’appuyer les programmes d’alimentation en milieu scolaire du gouvernement du Québec. L’accord reconnaît également la compétence exclusive du Québec en matière d’éducation. Ce financement du gouvernement fédéral permettra d’appuyer et de bonifier les services alimentaires en milieu scolaire au Québec, de même que de permettre à plus d’élèves québécois de recevoir des repas nutritifs et des collations saines à l’école, leur offrant ainsi une meilleure chance d’apprendre, de grandir et d’atteindre leur plein potentiel.

Citations

« Tous les enfants méritent d’apprendre, de grandir et de réaliser leur plein potentiel. Mais c’est difficile de faire cela quand on a faim. C’est pourquoi nous nous assurons que davantage d’enfants québécois reçoivent des repas nutritifs à l’école. Ainsi, ils pourront profiter de leur enfance et les parents pourront économiser sur leurs factures d’épicerie. Investir dans les familles, plus particulièrement dans nos enfants, c’est investir dans un avenir meilleur pour tous. »
– La ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, l’honorable Jenna Sudds

« Offrir des repas sains aux enfants, c’est investir dans leur avenir. En partenariat avec le gouvernement du Québec, nous franchissons une étape importante pour garantir que chaque élève ait accès à une alimentation de qualité, favorisant ainsi son apprentissage et son bien-être. Cette entente illustre notre engagement commun à soutenir les familles, à alléger leur fardeau financier et à offrir aux jeunes les meilleures conditions pour grandir et réussir. »
 – Le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et lieutenant du Québec, l’honorable Jean-Yves Duclos

« L’école existe pour les enfants. Nous avons le devoir de créer les conditions pour qu’ils aillent au bout de leur potentiel. Pour y arriver, on doit s’assurer qu’ils aient l’énergie nécessaire pour réussir chaque journée scolaire. C’est pourquoi le Québec a plus que doublé ses investissements dans l’alimentation scolaire au cours des dernières années. L’entente que nous signons aujourd’hui avec le gouvernement canadien nous permettra d’offrir des repas à encore plus d’élèves. Une bonne alimentation, c’est une meilleure concentration, une plus grande motivation et, ultimement, une meilleure réussite scolaire! »
– Le ministre de l’Éducation du Québec, monsieur Bernard Drainville

« Cette entente avec le gouvernement du Québec est un investissement important dans le bien-être de nos enfants. Il favorisera la réussite des enfants tout en offrant à nos agriculteurs qui travaillent dur de nouveaux marchés pour leurs aliments nutritifs et sains. C’est une situation gagnante pour tout le monde. »
– Le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, l’honorable Lawrence MacAulay

« Le gouvernement du Québec est satisfait de la conclusion de cette entente qui lui assure d’obtenir sa juste part de l’enveloppe fédérale destinée à l’aide alimentaire scolaire. La réussite scolaire des enfants passe notamment par un accès à une alimentation saine et équilibrée. Nous continuerons ainsi d’offrir le soutien et les services nécessaires à l’épanouissement et au développement des enfants du Québec. »
– Le ministre de la Justice et ministre responsable des Relations canadiennes, monsieur Simon Jolin-Barrette

Faits en bref

  • Dans la foulée des accords récemment conclus avec Terre-Neuve-et-Labrador, le Manitoba, l’Ontario, l’Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest, le Québec est le plus récent gouvernement à avoir conclu un accord avec le gouvernement du Canada pour que les enfants puissent avoir accès à des repas nutritifs dans les écoles. Le gouvernement fédéral continuera de travailler de concert avec l’ensemble des provinces, des territoires, des partenaires autochtones et des intervenants pour les enfants au Canada aient accès à des aliments sains à l’école et puissent atteindre leurs plein potentiel.
  • En 2024-2025, le Québec a investi 65,1 millions de dollars dans l’aide alimentaire en milieu scolaire :
    • 44,1 millions de dollars sont alloués à la mesure « Aide alimentaire » pour offrir des déjeuners, des dîners ou des collations à ceux qui en ont besoin durant leur présence à l’école ou au service de garde, en 2024-2025.
    • Dans le cadre de cette mesure, 2 232 écoles ont offert de l’aide alimentaire, sur un total de 2 356 écoles. Ainsi, 711 315 élèves sur un total de 1 018 701 élèves ont bénéficié d’aide alimentaire dans ces écoles en 2023-2024.
    • 15 millions de dollars sont octroyés au Club des petits déjeuners. 10,7 millions de repas ont été servis en 2023-2024 dans 461 écoles permettant la distribution de repas à 75 848 élèves. 
    • 5,4 millions de dollars sont accordés à La Cantine pour tous. L’organisme a été présent dans 106 écoles, ce qui a permis de servir au moins un repas à 12 559 élèves au cours de l’année scolaire 2023-2024, pour un total de 691 375 repas servis.
    • 0,6 million de dollars est alloué aux commissions scolaires crie et Kativik pour de l’aide alimentaire en contexte scolaire, en 2024-2025.
  • L’investissement de 1 milliard de dollars sur cinq ans prévu dans le budget de 2024 comprend un financement fondé sur les distinctions pour les membres des Premières Nations vivant dans une réserve ainsi que pour les Inuit, les Métis et les signataires de traités modernes et d’ententes sur l’autonomie gouvernementale. Le gouvernement du Canada collabore d’ailleurs directement avec ses partenaires autochtones à la mise en œuvre de ce financement, dont les détails seront dévoilés ultérieurement.
  • Outre le Programme national d’alimentation scolaire, le gouvernement fédéral a lancé le Fonds pour l’infrastructure alimentaire scolaire en septembre dernier. Ce fonds permettra de verser plus de 20 millions de dollars à des organismes sans but lucratif pour les aider à investir dans l’infrastructure et l’équipement appuyant les programmes d’alimentation dans les écoles de partout au Canada.
  • Les familles participantes ayant deux enfants d’âge scolaire peuvent économiser en moyenne 800 dollars par année. C’est une économie sur les factures d’épicerie pour les familles et des repas à l’école pour les enfants. C’est une mesure qui aidera les enfants à apprendre, à grandir et à connaître le meilleur départ possible dans la vie.

Liens connexes

Nourrir la relève : Programme national d’alimentation scolaire du Canada
Politique nationale d’alimentation scolaire
Rapport « Ce que nous avons entendu »
Budget de 2024 : Une chance équitable pour chaque génération
Données sur l’aide alimentaire à l’école

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Un premier mandat pour Mobilité Infra Québec


 Publié le 5 mars 2025

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, est heureuse d’annoncer que le projet structurant de l’est (PSE) sera le premier à être confié à Mobilité Infra Québec (MIQ), lors de sa mise sur pied.

En attendant que Mobilité Infra Québec (MIQ) soit pleinement opérationnelle, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) sera chargée de lancer les premières étapes du projet, qui se fera en mode collaboratif. Concrètement, l’ARTM procédera à des appels d’offres et travaillera avec des experts en finance, en droit et en ingénierie afin d’encadrer le projet. Elle amorcera ensuite les démarches pour identifier des partenaires potentiels, notamment en publiant cet automne un appel d’intérêt afin de recueillir les commentaires du marché sur la stratégie prévue.

Ces actions seront mises en place au cours des prochains mois, permettant ainsi à MIQ de prendre le relais dès son entrée en fonction.

Citations

« C’est une excellente nouvelle pour nos citoyens de l’Est de Montréal et du sud de Lanaudière, qui ont été délaissés trop longtemps par les précédents gouvernements. Le projet structurant de l’est a toujours été une priorité pour nous, et aujourd’hui, on franchit une autre étape importante en confirmant qu’il sera le premier mandat confié à Mobilité Infra Québec lors de sa mise sur pied! D’ici là, je tiens à ce que le projet continue d’avancer, c’est pourquoi je demande à l’ARTM de poursuivre le travail en vue d’assurer l’éventuelle transition vers MIQ, en sollicitant dès cet automne les partenaires privés sur le marché. C’est un projet d’envergure qui doit être réalisé au meilleur coût, en respectant la capacité de payer des Québécois! »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Je suis très heureuse que notre gouvernement aille de l’avant avec le projet structurant de l’est, l’un de nos engagements phares. En 2022, je m’étais engagée à bonifier le transport collectif à Repentigny et aujourd’hui, on vient de franchir un premier pas vers cette réalisation. À terme, le PSE viendra répondre aux besoins de mobilité en facilitant les déplacements des usagers de Repentigny vers la métropole. Ce projet est essentiel pour redynamiser l’Est et le Nord-Est de la région métropolitaine tout en rendant les milieux de vie plus attractifs et attrayants. »

Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur et députée de Repentigny

« Ce projet structurant de mobilité est bien plus qu’un simple chantier. C’est un moteur de transformation pour l’Est et le Nord-Est de la région métropolitaine. Son déploiement marque un tournant décisif, révélant tout le potentiel de ce secteur. En agissant simultanément sur la mobilité, l’économie et le tissu social, il devient un véritable levier pour façonner un milieu de vie plus accessible, plus prospère et résolument plus inclusif. »

Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire et députée de Pointe-aux-Trembles

« Nous avons maintenant un échéancier clair et des jalons précis qui démontrent que le gouvernement du Québec est pleinement engagé dans la réalisation du projet structurant de l’est. Il y a à peine plus d’un mois, j’annonçais que ce projet serait accéléré d’ici la fin du mandat, et le feu vert du projet annoncé aujourd’hui témoigne de l’entière collaboration entre notre administration et le gouvernement du Québec. Nous sommes mobilisés pour que le projet se réalise le plus rapidement possible afin d’accélérer le développement économique de l’Est, qui bénéficiera autant à la métropole qu’à la région métropolitaine, et au Québec. »

Valérie Plante, mairesse de Montréal

« Aujourd’hui marque un tournant décisif pour la mobilité à Repentigny et dans tout l’est de la région métropolitaine. Le PSE devient une réalité, avec un tramway qui desservira notre ville et un terminus intégré à la requalification de notre parc d’affaires, un atout stratégique pour notre essor économique et la qualité de vie de nos citoyens. Nous saluons l’engagement du gouvernement du Québec et de l’ARTM, dont les travaux poseront des bases solides pour concrétiser ce projet d’envergure. Repentigny est résolument prête à accueillir cette avancée qui renforcera notre attractivité et notre connexion à la métropole! »

Nicolas Dufour, maire de Repentigny

« C’est une excellente nouvelle pour les citoyens de l’est de la région métropolitaine que le gouvernement donne son feu vert à Mobilité Infra Québec pour réaliser ce projet très attendu. L’ARTM est ravie de poursuivre les prochaines étapes de planification du projet structurant de l’est, qui s’inscrit parfaitement dans notre vision de développement du transport collectif : offrir plus d’options de mobilité durables, efficaces et accessibles. »

Benoît Gendron, directeur général de l’ARTM

Faits saillants

  • En mai 2024, l’ARTM a déposé le rapport final qui portait sur l’analyse complémentaire du projet structurant de l’est permettant d’identifier une proposition de projet à moindre coût, qui répond aux besoins de mobilité des citoyens de l’est de la région métropolitaine.
  • Le projet de loi n° 61 édictant la Loi sur Mobilité Infra Québec et modifiant certaines dispositions relatives au transport collectif a été sanctionné le 5 décembre dernier.
  • Mobilité Infra Québec aura pour principale mission d’effectuer, lorsque le gouvernement lui en confiera la responsabilité, l’analyse d’opportunité, la planification ou la réalisation de projets d’infrastructure complexes de transport.

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Tarifs douaniers américains – Priorité : protéger notre économie


 Publié le 4 mars 2025

En réponse aux tarifs douaniers annoncés par le président américain Donald Trump, le premier ministre du Québec, M. François Legault, la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Mme Christine Fréchette, et la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Mme Sonia LeBel, annoncent des mesures de soutien aux entreprises pour protéger notre économie, en plus de pénalités aux entreprises américaines qui voudraient soumissionner sur les appels d’offres publics lancés par Québec.

Ces mesures visent à protéger les entreprises québécoises qui seront touchées par des tarifs douaniers. Le gouvernement du Québec invite les entreprises à consulter le site Web Québec.ca/tarifs-douaniers pour connaître tous les détails des programmes mis en place pour protéger l’économie du Québec. 

Le gouvernement annonce également qu’il demande à la Société des alcools du Québec (SAQ) de retirer l’entièreté des produits américains de ses tablettes. Ce retrait vise les vins, mais également toutes les autres boissons alcooliques actuellement vendues dans les succursales de la société d’État et sur son site transactionnel. Le gouvernement demande également à la SAQ de cesser de fournir en boissons alcooliques américaines les épiceries, les agences, les bars et les restaurants.

Rappelons que l’administration Trump impose des tarifs de 25 % sur l’ensemble des exportations canadiennes, à l’exception des produits énergétiques comme le pétrole, le gaz naturel ou les minéraux critiques qui sont visés par des tarifs de 10 %.

FRONTIERE

Avec un soutien pouvant aller jusqu’à 50 M$ par entreprise, le programme FRONTIERE vise à offrir une aide financière rapide aux entreprises aux prises avec des besoins de liquidités. Il permettra de soutenir temporairement, sur une période de 12 mois, le besoin de liquidités des entreprises afin qu’elles soient en mesure d’ajuster leur modèle d’affaires ou leur chaîne d’approvisionnement.

FRONTIERE s’adresse aux entreprises québécoises du secteur manufacturier ou d’un secteur primaire, dont le chiffre d’affaires est grandement affecté par l’assujettissement de leurs exportations à tout nouveau tarif douanier américain. Les aides financières consenties prendront la forme de prêts ayant un terme maximal de sept ans avec un moratoire de remboursement allant jusqu’à 24 mois.

Chantier productivité

Dans le contexte actuel d’incertitude, où les entreprises ont besoin de garder leurs liquidités et d’éviter d’augmenter leurs charges financières, le gouvernement du Québec va bonifier ses aides financières sous forme de prêt remboursable sans intérêt et peut accorder des contributions non remboursables aux entreprises présentant des projets d’investissement de plus de 10 millions de dollars qui se démarquent sur le plan de la productivité.

Chantier productivité, qui s’inscrira dans le programme Essor, vise l’amélioration de la productivité des entreprises en offrant des aides financières flexibles et avantageuses en soutien à leurs projets d’investissement. Il permet ainsi aux entreprises de réduire leurs coûts de production, ce qui contribue à les positionner avantageusement auprès des grands donneurs d’ordre, à diversifier leurs marchés et à assurer leur croissance.

Marchés publics – Des pénalités pour les entreprises américaines

Le gouvernement annonce par ailleurs des pénalités allant jusqu’à 25 %, en vigueur immédiatement, sur les soumissions des entreprises américaines qui participent aux appels d’offres publics, sans avoir d’établissements au Québec ou chez ses partenaires commerciaux. Cette mesure s’appliquera aux ministères, organismes gouvernementaux et établissements des réseaux de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la santé et des services sociaux, assujettis à la Loi sur les contrats des organismes publics.

Ces pénalités s’ajoutent aux mesures déjà contenues dans la Stratégie des marchés publics favorisant l’achat québécois ainsi qu’au resserrement des règles régissant les acquisitions publiques, entre autres sur les plateformes d’achat en ligne. 

Citations :

« L’administration Trump a imposé des tarifs injustifiés qui auront des répercussions sur notre économie. On ne se laissera pas faire. Notre gouvernement met en place des mesures concrètes pour soutenir nos entreprises et protéger nos emplois, avec des solutions comme les programmes Frontiere et Chantier productivité. En parallèle, on utilise tous les leviers à notre disposition pour défendre le Québec. Mais au-delà de la riposte, notre objectif est clair : rendre notre économie plus forte, plus résiliente et moins dépendante. »

François Legault, premier ministre du Québec

« Dans le contexte actuel, notre priorité, c’est de protéger notre économie et nos travailleurs. Les mesures qu’on annonce aujourd’hui font partie de la solution pour aider nos entreprises à demeurer productives et compétitives sur leurs marchés. Au cours des dernières semaines, j’ai rencontré plusieurs petites, moyennes et grandes entreprises actives dans nos secteurs stratégiques pour bien saisir leurs réalités particulières, et je suis convaincue que les mesures mises de l’avant répondront à certains de leurs enjeux. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« Notre plan se déploie dans un cadre plus large, en gradation avec d’autres mesures déjà annoncées. En désavantageant les entreprises américaines dans nos appels d’offres publics dans des secteurs très précis où les entreprises québécoises sont peu ou pas présentes (informatique, équipements médicaux et instruments scientifiques), on vient encourager ces dernières à se développer tout en stimulant la création de richesse au Québec, au bénéfice du talent et du savoir-faire d’ici. Cette mesure s’ajoute notamment à notre Stratégie des marchés publics qui a permis une augmentation des acquisitions de 1,2 G$ auprès d’entreprises québécoises depuis sa mise en place en 2022. » 

Sonia LeBel, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor

« Notre gouvernement travaille pour protéger les entreprises et les citoyens touchés par cette décision injustifiée de l’administration américaine et préparer l’économie du Québec à une nouvelle réalité sur l’échiquier mondial. »

Eric Girard, ministre des Finances

Faits saillants :

  • Pour connaître les détails des mesures de soutien offertes aux entreprises québécoises affectées par l’imposition des tarifs douaniers américains, consultez le site Web Québec.ca/tarifs-douaniers.
  • En ciblant les projets d’investissement liés à l’augmentation de la productivité, le Chantier productivité, qui prendra la forme d’une bonification du programme ESSOR, permettra aux entreprises québécoises de se positionner avantageusement auprès des grands donneurs d’ordre, de diversifier leurs marchés et d’assurer leur croissance.
  • Rappelons également qu’Investissement Québec a lancé récemment PANORAMA doté d’une enveloppe de 200 M$. Cette nouvelle solution allie du financement et de l’accompagnement et est destinée aux entreprises qui souhaitent diversifier leurs exportations vers d’autres marchés que les États-Unis.
  • La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a également mis en place un Programme d’aide pour les entreprises québécoises souhaitant hausser leur productivité ou opérer un pivot stratégique vers de nouveaux marchés. Ce programme cible la hausse de la productivité des entreprises québécoises afin de réduire leur dépendance au marché américain.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Québec crée une cellule de diversification des marchés pour l’exportation des produits forestiers québécois


 Publié le 3 mars 2025

La ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine, Mme Maïté Blanchette Vézina, annonce aujourd’hui la création d’une cellule de diversification des marchés d’exportation pour les produits forestiers québécois.

La création de cette cellule fait partie de la réponse du gouvernement du Québec face à la menace tarifaire américaine sur les importations canadiennes. Son mandat sera de rassembler des représentants et représentantes de l’industrie forestière pour identifier les actions porteuses en matière de diversification des marchés à la fois pour l’industrie et le gouvernement du Québec. L’initiative permettra d’établir un plan d’action qui pourra être intégré dans une nouvelle stratégie pour l’industrie des produits forestiers du Québec.

La cellule, sous la coordination du ministère des Ressources naturelles et des Forêts, réunira le Conseil de l’industrie forestière du Québec et le Bureau de promotion des produits du bois du Québec (QWEB) en plus du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, d’Investissement Québec International et du ministère des Ressources naturelles et des Forêts.

D’autres industriels, ministères ou organismes seront aussi invités à se greffer à la cellule selon les besoins et l’évolution du contexte.  

Citation :

« Les menaces tarifaires qui planent sur le Québec nous font réaliser que le statu quo n’est plus possible : il faut diversifier notre économie en misant sur des produits innovants, mais aussi nos partenaires commerciaux. Dans ce contexte, notre priorité est de protéger l’économie du Québec et de ses régions. En diversifiant nos marchés, nous saisissons l’occasion de sortir des sentiers battus et de réduire notre dépendance au marché américain. L’imposition de tarifs est contreproductive, car elle fait mal aux consommateurs et consommatrices des deux côtés de la frontière. Il est important d’unir nos forces pour que le secteur forestier continue d’offrir des retombées positives à l’ensemble de la société québécoise. »

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine

Faits saillants :

  • En 2023, le secteur des produits forestiers du Québec a exporté pour 11,3 milliards de dollars sur les marchés internationaux.
  • Globalement, les cinq principaux marchés pour les produits forestiers québécois sur les marchés internationaux sont les États-Unis (85 %), l’Inde (3,2 %), la Chine (3,1 %), l’Union européenne (2,5 %) et le Royaume-Uni (1,5 %).
  • Au Québec, le secteur des pâtes et papiers exporte à 80 % aux États-Unis, tandis que le secteur des produits du bois y exporte à 93 %.
  • Le secteur forestier est présent et génère des retombées économiques dans plus de 900 municipalités, soit environ 83 % des municipalités du Québec.
  • En 2023, l’ensemble du secteur forestier employait directement plus de 57 000 personnes au Québec.

Liens connexes :

Désignation de la première partie officielle de l’histoire du hockey sur glace


 Publié le 3 mars 2025

 Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, annonce la désignation de la première partie officielle de l’histoire du hockey sur glace, disputée à Montréal le 3 mars 1875, comme événement historique en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Cet événement sera inscrit au Registre du patrimoine culturel du Québec. Pour souligner cette journée historique, une maquette de plaque commémorative a été dévoilée en présence de la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Mme Isabelle Charest.

Les racines historiques et culturelles du hockey sur glace sont profondes au Québec; c’est à Montréal que la forme organisée du sport a vu le jour dans les années 1870. La partie qui s’est déroulée le 3 mars 1875 à la patinoire intérieure Victoria à Montréal, considérée comme le point de départ du processus de structuration qui a donné naissance au hockey sur glace moderne, est reconnue par la Fédération internationale de hockey sur glace comme le premier match organisé de l’histoire de ce sport. L’annonce d’aujourd’hui souligne le 150e anniversaire de cet événement historique et marque la contribution majeure du Québec à l’histoire mondiale des sports.

Cette désignation s’inscrit dans la foulée de la sanction de la Loi reconnaissant le hockey sur glace comme sport national du Québec et concernant les référents culturels nationaux qui reconnaît le hockey sur glace comme sport national du Québec en raison de son importance significative dans la culture et les traditions québécoises. Le projet de loi introduit également les référents culturels nationaux, dont le hockey sur glace, dans la Loi sur le patrimoine culturel.

Citations

« La partie du 3 mars 1875 marque l’émergence du hockey sur glace tel qu’on le connaît aujourd’hui, ainsi que le début d’un héritage sportif bien ancré dans notre culture et nos traditions québécoises. Avec l’adoption toute récente du projet de loi visant à faire du hockey sur glace notre sport national, je suis fier de contribuer à la reconnaissance de la place significative qu’occupe ce sport dans notre histoire et notre identité. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« Montréal est une ville de hockey. Il est impossible de dissocier ce sport, maintenant pratiqué dans de nombreux pays, de la ville qui l’a vu naître et grandir. Des patinoires de quartiers jusqu’à la scène du sport professionnel, le hockey a évolué de façon extraordinaire et continue de soulever les passions. Depuis ce mois de mars 1875, le Québec est devenu l’épicentre du hockey. C’est une réelle fierté pour tous les Québécois et Québécoises. »

Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

« Nous sommes très fiers de célébrer aujourd’hui le 150e anniversaire du tout premier match de hockey organisé, joué ici-même, à Montréal, le 3 mars 1875. Cet événement historique a marqué le début d’une passion nationale qui continue de vibrer dans le cœur des Québécois et Québécoises. Le hockey est bien plus qu’un sport pour nous : il est un symbole de notre identité, notre passion, notre sport national. En ce jour mémorable, Hockey Québec souhaite reconnaître tous ceux et celles qui ont contribué à l’essor de notre sport national et leur rendre hommage et s’engage à inspirer les générations futures à poursuivre cette grande tradition. Nous sommes reconnaissants de l’attention portée à cette journée historique par le ministre de la Culture et des Communications, M. Mathieu Lacombe, et son gouvernement, notamment par le dévoilement de cette plaque commémorative. »

Christian Labbé, président du conseil d’administration de Hockey Québec

Faits saillants

  • La Loi reconnaissant le hockey sur glace comme sport national du Québec et concernant les référents culturels nationaux, qui vient définir le référent culturel national, répond à la première recommandation du Comité québécois sur le développement du hockey, issue de son rapport « Le hockey, notre passion » publié en 2022, soit de hisser le hockey sur glace au rang de sport national du Québec. Mis sur pied par le gouvernement du Québec en 2021, le Comité avait comme mandat d’établir un état de situation du hockey et de soulever les pistes de solutions afin d’assurer le développement de ce sport.
  • La première partie officielle de hockey sur glace du 3 mars 1875 opposait les équipes du capitaine James G. A. Creighton et du capitaine Charles E. Torrance, tous membres du club de patinage Victoria. L’équipe de Creighton l’a emporté 2 à 1 sous les yeux d’un public intrigué, invité à assister à cette démonstration.
  • La patinoire intérieure Victoria, construite en 1862, se trouvait sur la rue Drummond, à Montréal. Sa glace naturelle mesurait 204 pieds par 80 pieds, ce qui correspond approximativement aux dimensions réglementaires des patinoires de la Ligue nationale de hockey, soit 200 pieds par 85 pieds.

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Cinquante-six nouvelles places subventionnées pour les familles d’Argenteuil


 Publié le 3 mars 2025

 La ministre de la Famille, Mme Suzanne Roy, accompagnée de la députée d’Argenteuil, Mme Agnès Grondin, et de la propriétaire de la Garderie Couleurs Nature, Mme Mélissa Roy, est heureuse d’annoncer que 20 nouvelles places subventionnées, dont 5 réservées aux enfants de moins de 18 mois, s’ajouteront bientôt à celles déjà offertes par l’installation.

Puisqu’elles ne nécessitent aucuns travaux majeurs ni aucun agrandissement, ces places supplémentaires seront rapidement disponibles pour les familles colombanoises. Rappelons que la Garderie Couleurs Nature a ouvert ses portes il y a quelques semaines à Saint-Colomban; ce sont donc 100 enfants et leurs familles qui auront accès à une place au tarif de 9,35 $ par jour.

D’autres bonnes nouvelles pour la région

Dans la circonscription d’Argenteuil, deux autres services de garde éducatifs à l’enfance ont également été sélectionnés pour l’octroi de places disponibles rapidement. En effet, d’ici quelques semaines, l’Académie Préscolaire Lachute offrira 20 nouvelles places subventionnées, alors que la Garderie Éducative Le Mouton Noir verra sa capacité d’accueil augmenter de 16 places.

Au total, 431 nouvelles places subventionnées s’ajouteront au réseau des services de garde éducatifs à l’enfance dans l’ensemble du Québec. Ces nouvelles places, octroyées à la suite d’un appel de projets lancé en novembre dernier, s’inscrivent dans le Grand chantier pour les familles, qui vise à compléter le réseau des services de garde éducatifs à l’enfance. En date du 31 décembre 2024, près de 27 000 nouvelles places subventionnées en services de garde éducatifs à l’enfance, y compris en milieu familial, avaient été créées depuis le lancement du Grand chantier.

Citations :

« Le gouvernement du Québec poursuit son travail d’offrir des places abordables dans nos services de garde éducatifs à l’enfance partout au Québec. Je remercie les gestionnaires, comme Mme Mélissa Roy, qui ont levé la main pour créer des places supplémentaires dans leur installation. Ces nouvelles places sont une excellente nouvelle pour les familles d’Argenteuil et pour les enfants qui pourront s’épanouir dans un environnement sain et bienveillant, entourés d’un personnel compétent et dévoué. Il s’agit d’un autre exemple d’initiative qui démontre notre engagement à compléter le réseau des services de garde éducatifs à l’enfance. »

Suzanne Roy, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Montérégie

« Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les familles d’Argenteuil. L’ajout de ces nouvelles places subventionnées répond concrètement aux besoins croissants en services de garde, lesquels sont amplifiés par la forte croissance démographique que connaît notre région ces dernières années. Je tiens à saluer le travail exceptionnel des équipes de la Garderie Couleurs Nature, de l’Académie Préscolaire Lachute et de la Garderie Éducative Le Mouton Noir, ainsi que celui de tous les acteurs régionaux, qui, par leur engagement, permettent d’élargir et de bonifier l’offre de services pour les familles d’Argenteuil. »

Agnès Grondin, députée d’Argenteuil

« Nous sommes ravis de pouvoir offrir 20 places immédiates aux familles locales. Les enfants auront la chance de profiter de notre garderie nature et de s’épanouir chaque jour dans un cadre stimulant. Je tiens à remercier chaleureusement notre directrice, Mme Marie-Ève Desaulniers, ainsi que chacune de nos éducatrices, dont le travail exceptionnel a permis de concrétiser ce projet dans un esprit de confiance et d’engagement. Grâce à leur expertise, leur passion et leur dévouement pour l’éducation par la nature, chaque enfant pourra grandir dans un environnement propice à l’exploration et à l’épanouissement. »

Mélissa Roy, propriétaire de la Garderie Couleurs Nature

Faits saillants :

  • L’appel de projets en continu pour la création de places subventionnées a été lancé en novembre 2024 et s’est terminé en décembre dernier. Il se divise en deux volets : le premier concerne l’augmentation de la capacité d’accueil sans agrandissement; le deuxième, la construction de nouvelles installations.
  • Les projets retenus pour le volet 2 seront annoncés ultérieurement.
  • À terme, 800 nouvelles places seront créées à la suite de cet appel de projets.

Lien connexe :

Appel de projets en continu pour la création de places subventionnées

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