Le gouvernement du Québec se donne les moyens de réaliser ses engagements et de soutenir l’économie québécoise


 Publié le 26 mars 2025

Le Plan québécois des infrastructures 2025-2035 (PQI) s’élève à 164 G$ d’investissements pour la prochaine décennie, soit une hausse de 7,2 % par rapport au PQI de l’année précédente qui se veut une réponse franche au besoin de soutenir l’économie québécoise. Il s’agit également d’une hausse de 63 % par rapport à 2018. Ces investissements se traduiront par des constructions de qualité pour servir les Québécois.

Avec une moyenne annuelle de 19 G$ d’investissements au cours des trois prochaines années, le PQI annoncé par le ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M. Jonatan Julien, présente une planification rigoureuse des investissements permettant à toutes les régions du Québec de demeurer productives, compétitives et résilientes.

Ce sont d’ailleurs 96,7 G$ qui sont prévus pour assurer la pérennité des infrastructures existantes, soit 65 % de l’ensemble des investissements du gouvernement, une proportion en constante augmentation depuis 2018 afin de rattraper le sous-investissement des gouvernements précédents.

Santé et services sociaux

Le secteur de la santé et des services sociaux obtient la plus grande part des nouvelles disponibilités, soit plus de 4,6 G$, une hausse de 7,5 % de son PQI 2025-2035. Ces sommes serviront pour la construction, l’agrandissement et le réaménagement d’hôpitaux ainsi que pour la construction de maisons des aînés et alternatives et la reconstruction de CHSLD vétustes.

Éducation et enseignement supérieur

La réfection des écoles et l’ajout de classes se poursuivront dans le réseau de l’éducation. Avec une hausse de près de 3,8 G$, le PQI 2025-2035 de ce secteur connaît une augmentation de 8,7 %. Il y aura encore d’importantes opérations de construction, d’agrandissement et de maintien dans les écoles primaires et secondaires ainsi que dans les centres de formation professionnelle.

Le secteur de l’enseignement supérieur obtient quant à lui un rehaussement de 918,9 M$ en réponse aux besoins d’ajout d’espaces et de réfection des bâtiments, dont une somme de 550 M$ destinée spécifiquement au maintien en bon état des établissements des réseaux collégial et universitaire.

Réseau routier et transport collectif

Le secteur routier peut compter sur des investissements additionnels de 3,4 G$ pour réaliser d’importants travaux de réhabilitation, poursuivre le développement du réseau et améliorer la fluidité de la circulation. Le PQI 2025-2035 accorde une importance particulière au maintien en bon état des infrastructures routières avec 85 % des sommes destinées à cette fin.

Le gouvernement poursuit également le développement du transport collectif avec 1,4 G$ pour des projets qui favoriseront la mobilité des citoyens. De ces sommes, un ajout de 0,6 G$ est prévu pour le maintien des infrastructures de transport collectif existantes. Finalement, avec 1 G$ de plus pour les secteurs maritime, aérien et ferroviaire, le PQI 2025-2035 du ministère des Transports et de la Mobilité durable augmente de 7 %.

Autres secteurs prioritaires

Le gouvernement entend augmenter les investissements dans plusieurs autres secteurs importants, par exemple :

  • 1,1 G$ notamment pour les établissements de détention, les palais de justice et les postes de la Sûreté du Québec;
  • 559 M$ pour augmenter l’offre de logements sociaux et communautaires;
  • 448,1 M$ pour assurer la pérennité des infrastructures culturelles;
  • 302,5 M$ pour le développement d’infrastructures sportives.

Citation

« Avec des investissements additionnels de 11 G$ prévus dans les trois prochaines années, le PQI 2025-2035 atteint un nouveau sommet à 164 G$. C’est la réaffirmation de l’importance d’investir dans nos infrastructures publiques pour stimuler notre économie, surtout dans la période d’incertitude que nous traversons. Les Québécois méritent des infrastructures de qualité aux meilleurs coûts et c’est pourquoi le PQI 2025-2035 permet de mieux planifier et d’ordonnancer les investissements pour que le marché soit au rendez-vous. Par ailleurs, la Stratégie québécoise en infrastructures publiques lancée au printemps dernier et l’adoption de la loi qui en découle permettront des gains à toutes les étapes de réalisation de nos projets d’infrastructures, de leur idéation à leur maintien en bon état. Que ce soit pour rénover nos écoles, nos CHSLD, nos hôpitaux ou pour entretenir nos routes, je suis très fier de faire partie d’un gouvernement pour qui assurer la pérennité des infrastructures est une priorité et les 96,7 G$ prévus pour leur maintien parlent d’eux-mêmes. »

Jonatan Julien, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région
de la Capitale-Nationale 

Une gestion disciplinée et des mesures ciblées


 Publié le 26 mars 2025

La ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Mme Sonia LeBel, dépose aujourd’hui le Budget de dépenses 2025-2026 qui s’élève à 130,6 G$. Cet exercice budgétaire réitère l’importance de l’engagement du gouvernement envers les services publics, et ce, tout en déployant des mesures ciblées pour protéger l’économie du Québec dans un contexte d’incertitude.

« C’est l’occasion de concrétiser les effets des investissements majeurs des dernières années en santé et en éducation tout en améliorant de façon tangible notre gestion des dépenses. L’ensemble du gouvernement, incluant tous les ministères et organismes, à tous les niveaux décisionnels, devra se mobiliser pour assurer le respect de leurs prévisions budgétaires. L’examen des dépenses, que nous avons entamé cette année, n’est qu’un début : nous redoublerons d’efforts pour que les fonds publics soient gérés toujours plus rigoureusement et efficacement au sein du gouvernement du Québec. Il est possible de faire mieux, et nous le ferons », a souligné la présidente du Conseil du trésor.

En effet, un examen des dépenses budgétaires a permis d’identifier 3 G$ d’économies au sein des différents ministères et organismes. Ces économies touchent principalement des mesures administratives liées au fonctionnement de l’État, au plafonnement des tarifs de la main-d’œuvre indépendante dans le secteur de la santé et des services sociaux et à la transformation de certains programmes. Des organismes publics offrant des services administratifs à leurs pairs, tels que la Société québécoise des infrastructures, le ministère de la Cybersécurité et du Numérique et le Centre d’acquisitions gouvernementales, seront notamment appelés à mettre en commun certaines activités pour optimiser les coûts associés. Cette démarche s’inscrit en cohérence avec le chantier de réduction de la bureaucratie et d’allègement de l’environnement règlementaire et administratif.

Priorité aux entreprises québécoises au sein des marchés publics

La Stratégie gouvernementale des marchés publics, qui vise à favoriser l’achat québécois dans l’octroi de contrats publics, démontre son efficacité. En 2023-2024, sur 32 G$ de contrats publics octroyés, 27 G$ ont été conclus avec des entreprises québécoises. Cette proportion est ainsi passée de 78 % en 2019-2020 à 85 % à l’heure act­­uelle; il s’agit d’un gain significatif. Par ailleurs, la proportion des acquisitions en bien québécois du gouvernement est passée de 38 % à 52 % au cours de cette même période.

Une réponse forte aux tarifs douaniers américains

En réponse aux tarifs imposés par les États-Unis, le gouvernement continuera d’utiliser les marchés publics en pénalisant, jusqu’à nouvel ordre, les entreprises américaines qui soumissionnent sur ses appels d’offres. Ces pénalités s’ajoutent aux mesures de resserrement des règles régissant les acquisitions publiques, notamment sur les plateformes d’achat en ligne, qui ne favorisent pas l’approvisionnement des organismes publics auprès de fournisseurs québécois. 

À ces mesures s’ajoutent plusieurs programmes de soutien, dont FRONTIERE et ESSOR, qui sont déployés par la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie pour offrir une aide financière aux entreprises d’ici et améliorer leur productivité. La ministre de l’Emploi a quant à elle lancé deux initiatives, FORCE et ACOMOD, pour développer rapidement de nouveaux marchés et augmenter la productivité par le biais de formations sur mesure destinées aux travailleurs dans les entreprises.

Un retour sur les investissements

Entre 2018-2019 et 2024-2025, rappelons que les dépenses consolidées du gouvernement du Québec sont passées de 98,3 G$ à 153,4 G$, soit une hausse de 56 %. « Des sommes colossales ont été investies en santé et en éducation puisqu’il était nécessaire de le faire. Maintenant, le présent Budget de dépenses envoie un signal fort à l’ensemble des acteurs du gouvernement du Québec : le temps est venu que ces investissements majeurs dans les services publics donnent des résultats. La population a des attentes claires envers nous. Cela nécessitera inévitablement une amélioration de notre efficacité à tous les niveaux. C’est notre responsabilité à tous de passer à l’action dans l’intérêt des Québécois », a conclu la ministre.

Lien connexe

www.tresor.gouv.qc.ca  

BUDGET 2025-2026 – Un Québec fort


 Publié le 25 mars 2025

Dans un contexte d’incertitude lié notamment aux changements touchant la relation commerciale et diplomatique entre le Québec et l’administration américaine, le ministre des Finances, M. Eric Girard, a présenté aujourd’hui le Plan budgétaire du Québec – Mars 2025. Dans le budget 2025-2026, le ministère des Finances fonde son analyse sur une hypothèse de base prévoyant que les droits de douane imposés par les États-Unis pourraient être ajustés au cours des prochains mois, que leurs effets seraient en moyenne équivalents à des tarifs de 10 % et qu’ils pourraient être en place pour une période transitoire d’environ deux ans.

Le budget prévoit des mesures totalisant près de 12,3 milliards de dollars d’ici cinq ans pour soutenir la création de richesse et les Québécois.

De plus, le gouvernement améliore le régime fiscal, ce qui permet de dégager des sommes de près de 3,0 milliards de dollars sur cinq ans, et présente le plan pour retourner à l’équilibre budgétaire d’ici 2029-2030.

5,4 G$ d’ici cinq ans pour stimuler la création de richesse

Ainsi, à court terme, le gouvernement soutiendra les entreprises en difficulté en raison des tensions commerciales. Dans la période de transition, il renforcera l’économie en augmentant ses investissements dans les infrastructures et en travaillant avec les autres provinces pour diminuer les obstacles au commerce sur le marché canadien. Enfin, il entend garder le cap sur la création de richesse à long terme en stimulant les investissements et l’innovation dans les entreprises afin qu’elles solidifient leur position concurrentielle à l’international.

Ainsi, dans le cadre du budget 2025-2026, le gouvernement annonce des gestes totalisant plus de 5,4 milliards de dollars d’ici cinq ans pour stimuler la création de richesse. Ces gestes permettront de soutenir et de dynamiser l’économie québécoise, d’accroître notre capacité à innover et de favoriser l’apport des régions à la création de richesse.

Dans le contexte d’incertitude et dans le but de stimuler l’économie, le gouvernement annonce donc que le Plan québécois des infrastructures (PQI) 2025-2035 est porté à 164 milliards de dollars, une augmentation de 11 milliards de dollars.

Soutenir et dynamiser l’économie québécoise

Des initiatives totalisant 4,1 milliards de dollars permettront de soutenir et de dynamiser l’économie québécoise en offrant une aide transitoire aux entreprises touchées par les tarifs américains, en appuyant la réalisation de projets d’investissement, en favorisant la diversification des marchés et en facilitant le repérage de produits québécois.

Concrètement, il est notamment prévu de prolonger les mesures d’amortissement accéléré ainsi que de favoriser la réalisation de projets d’entreprise, la concrétisation de projets d’exportation et le financement de l’organisme Les Produits du Québec.

Accroître notre capacité à innover pour prospérer

Le budget 2025-2026 prévoit également des investissements de 604 millions de dollars sur cinq ans pour accroître notre capacité à innover en stimulant l’innovation et sa commercialisation, en favorisant l’innovation dans des secteurs stratégiques, en modernisant les services publics et en aidant les PME à fort potentiel.

Le gouvernement met notamment en place un nouveau régime d’aide fiscale à l’innovation, pour diminuer les exigences administratives et maximiser l’impact de l’aide fiscale auprès des entreprises afin d’accroître les retombées au Québec. L’instauration du crédit d’impôt pour la recherche, l’innovation et la commercialisation (CRIC) permettra d’offrir un soutien financier additionnel totalisant plus de 271 millions de dollars sur cinq ans.

Il est aussi prévu d’appuyer le développement de la zone d’innovation Technum Québec, de renouveler la Stratégie québécoise des sciences de la vie et de mettre en place le Plan PME 2025-2028.

Favoriser l’apport des régions à la création de richesse

Par ailleurs, des initiatives totalisant 759 millions de dollars sur cinq ans sont prévues pour favoriser l’apport des régions à la création de richesse, en valorisant nos minéraux critiques et stratégiques, en soutenant le secteur forestier, en poursuivant l’appui au secteur touristique et en favorisant le développement du secteur bioalimentaire.

Il est notamment prévu de poursuivre les initiatives pour offrir aux Québécois de meilleurs services de connectivité sur l’ensemble du territoire et d’adopter un nouveau plan de valorisation des minéraux critiques et stratégiques pour la période 2025-2030.

L’économie du Québec : un atout pour traverser cette période de turbulences

Le confit commercial déclenché par les États-Unis et le climat de fortes incertitudes affaiblissent déjà les perspectives économiques. La progression du PIB réel devrait se poursuivre et atteindre 1,1 % en 2025, puis 1,4 % en 2026. En l’absence du conflit commercial, il aurait progressé plus fortement pour ces deux années.

Néanmoins, le Québec peut s’appuyer sur ses atouts pour traverser cette période de turbulences. Il dispose d’une économie diversifiée, d’un emplacement géographique stratégique, d’une main-d’œuvre qualifiée, d’universités de classe mondiale, d’électricité à prix abordable, de ressources naturelles abondantes et d’un encadrement fiscal favorable à l’investissement et à l’innovation.

De plus, la bonne performance économique du Québec depuis 2018 a permis de réduire l’écart de niveau de vie avec l’Ontario et le reste du Canada. Alors qu’il était de 15,9 % en 2018, l’écart du PIB réel par habitant avec l’Ontario devrait diminuer à 9,9 % en 2026. Également, entre 2018 et 2023, le pouvoir d’achat des ménages, tel que mesuré par le revenu disponible en termes réels par habitant (+6,6 %), s’est amélioré plus rapidement que dans l’ensemble du Canada (+3,9 %).

Une approche claire pour retourner à l’équilibre budgétaire

En dépit de l’incertitude associée aux politiques économiques américaines, le gouvernement demeure engagé dans une saine gestion des finances publiques.

Sur une base comparable aux soldes budgétaires des autres provinces canadiennes et du gouvernement fédéral, c’est-à-dire avant versements des revenus consacrés au Fonds des générations, le déficit comptable est réduit à 8,1 milliards de dollars en 2024-2025, soit 1,3 % du PIB.

En 2025-2026, le solde comptable affiche un déficit de 11,4 milliards de dollars, soit 1,8 % du PIB. Après versements des revenus consacrés au Fonds des générations, le solde budgétaire au sens de la Loi sur l’équilibre budgétaire présente quant à lui un déficit de 13,6 milliards de dollars, soit 2,2 % du PIB.

Le présent budget prévoit la mise en œuvre d’un plan de retour à l’équilibre budgétaire, avec des gestes concrets pour résorber le déficit. Grâce à ces efforts, l’équilibre budgétaire, après versements au Fonds des générations, sera atteint au plus tard en 2029-2030, conformément à la Loi sur l’équilibre budgétaire.

Pour y arriver, le gouvernement s’engage à résorber un écart de 1,0 milliard de dollars en 2027-2028, puis de 2,5 milliards de dollars en 2028-2029 et en 2029-2030 (soit 0,3 % du PIB en 2029-2030).

Signalons que le cadre financier prévoit une provision pour éventualités totalisant 8,5 milliards de dollars sur cinq ans, qui pourrait être utilisée, notamment, pour pallier les effets d’une croissance économique plus modérée que prévu.

Le gouvernement demeure engagé à réduire la dette à long terme

Le poids de la dette nette s’établira à 38,7 % du PIB au 31 mars 2025, un niveau inférieur à celui d’avant la pandémie.

La dette nette au PIB augmentera jusqu’en 2027-2028, sous l’effet notamment des investissements importants en infrastructures publiques nécessaires à la stimulation de la croissance économique dans un contexte incertain. Elle redescendra par la suite pour s’établir à 39,8 % du PIB au 31 mars 2030.

L’évolution de la situation budgétaire depuis le budget de mars 2023 et le contexte économique incertain actuel appellent cependant à une révision des cibles de réduction de la dette nette, qui sont maintenant fixées à 35,5 % du PIB d’ici 2032-2033 et à 32,5 % du PIB d’ici 2037-2038. 

Citation :

« Le budget que je présente aujourd’hui vise à préparer l’économie du Québec aux défis qu’engendre l’incertitude entourant les tarifs douaniers imposés par la nouvelle administration américaine. Nous agissons pour aider nos entreprises en misant sur leur capacité à innover et sur l’apport de nos régions, et nous poursuivons nos efforts pour renforcer nos réseaux de la santé et de l’éducation, pour soutenir les personnes plus vulnérables et pour faire rayonner la culture québécoise. »

Eric Girard, ministre des Finances et ministre responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise

Lien connexe :

Tous les détails du budget 2025-2026 : https://www.quebec.ca/budget .

Communiqué 2/3 : https://www.quebec.ca/nouvelles/actualites/details/budget-2025-2026-communique-no-2-de-3-plus-de-68-g-pour-ameliorer-les-services-offerts-aux-quebecois-61809

Communiqué 3/3: https://www.quebec.ca/nouvelles/actualites/details/budget-2025-2026-communique-no-3-de-3-ameliorer-le-regime-fiscal-61808

Le gouvernement présente ses actions pour rendre les régions toujours plus prospères et dynamiques


 Publié le 25 mars 2025
Source : Crédit photo : Pat Lachance

La ministre des Affaires municipales, Mme Andrée Laforest, est fière de dévoiler la Feuille de route gouvernementale dans le cadre de la Stratégie gouvernementale pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires 2025-2029annoncée le 4 février dernier. Celle-ci présente les engagements nationaux en lien avec les orientations de la Stratégie.

La Feuille de route comprend notamment une cinquantaine d’actions à portée nationale des ministères et organismes en faveur de l’occupation et de la vitalité des territoires. Certaines viennent en réponse à des priorités partagées par plusieurs régions et déterminées par les personnes élues et des acteurs de chacune d’entre elles; mentionnons par exemple l’habitation, l’adaptation aux changements climatiques, le développement socioéconomique et la main-d’œuvre.

Plans d’action

En complémentarité, 18 plans d’action régionaux seront déployés au cours des prochaines années en réponse aux priorités ciblées dans chacune des régions. De nombreuses actions structurantes seront ainsi mises de l’avant pour soutenir la vitalité des territoires.

Pour une première fois, c’est aux conférences administratives régionales qu’a été confiée la responsabilité d’établir la réponse gouvernementale aux priorités déterminées par les personnes élues. Elles ont pour mandat de s’assurer que leurs attentes ainsi que celles des acteurs socioéconomiques à l’échelle locale trouvent écho dans les politiques, les stratégies et les interventions gouvernementales en matière de vitalité du territoire.

La Stratégie et ses mécanismes de mise en œuvre, à savoir la Feuille de route et les plans d’action régionaux, sont le fruit de plusieurs mois de collaboration entre les ministères et organismes qui y ont inscrit des engagements. Ce travail a été réalisé avant l’imposition de tarifs douaniers par les États-Unis. Au Québec, certains secteurs, tels l’aluminium, l’acier, l’aérospatiale, le bois d’œuvre et les mines, sont plus vulnérables que d’autres. La vitalité de nos territoires pourrait être affectée. Le gouvernement du Québec a déjà mis en place différentes mesures pour venir en aide aux entreprises québécoises. Des actions pourraient être ajoutées aux mécanismes de mise en œuvre de la Stratégie selon l’évolution de la situation.

Citation :

« La Feuille de route démontre clairement que notre gouvernement est engagé et proactif afin de rendre toutes les régions du Québec toujours plus prospères et dynamiques. Pour ce faire, il est primordial pour nous de centrer nos interventions sur les priorités régionales déterminées par les élus locaux. Grâce à la synergie qui opère entre les différents partenaires, dont les municipalités, il n’y a aucun doute que de nombreuses initiatives porteuses et innovantes verront le jour dans les prochaines années, et ce, au bénéfice des citoyens avant tout. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

1,5 M$ pour intensifier l’innovation dans la filière de l’aluminium


 Publié le 24 mars 2025

La députée de Chicoutimi, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest, au nom de la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Mme Christine Fréchette, le député de Jonquière, M. Yannick Gagnon, et le député de Dubuc, M. François Tremblay, annoncent l’attribution de 1,5 million de dollars à la Société de la Vallée de l’aluminium (SVA).

Cet investissement appuiera la croissance des entreprises du secteur de la transformation de l’aluminium et des équipementiers de la Vallée de l’aluminium, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il permettra à la SVA de réaliser un ensemble de projets, évalués à près de 1,9 million de dollars, selon trois axes d’intervention : stimuler l’investissement et accélérer le virage 4.0; miser sur l’innovation et l’aluminium vert du Québec; utiliser l’aluminium d’ici et renforcer la filière.

Parmi ces projets, soulignons :

  • l’évaluation de l’intégration des entreprises de la Vallée de l’aluminium dans la filière hautement innovante de l’électrification;
  • la création d’une alliance avec un centre de recherche pour faciliter l’accès aux technologies émergentes;
  • le maillage entre les entreprises de la Vallée de l’aluminium et des entreprises internationales en vue de favoriser la réalisation de projets d’exportation.

Citations :
« Dans le contexte actuel, l’annonce d’aujourd’hui démontre toute l’importance de l’aluminium avec les usines et les barrages au Saguenay, de Chicoutimi à Jonquière en passant par Laterrière, La Baie, Alma et le Lac-Saint-Jean. L’aluminium est une source de fierté pour la population saguenéenne et jeannoise, et pour tout le Québec. Notre engagement envers la SVA, un partenaire précieux pour les entreprises de l’industrie et notre gouvernement, ne fait que le prouver. »

Andrée Laforest, députée de Chicoutimi, ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

« L’aluminium compte parmi les atouts solides du Québec sur lesquels nous devons miser pour protéger notre économie et prospérer. L’imposition de tarifs douaniers qui plombe le secteur n’aura pas raison de nous. Nous déployons et allons continuer de déployer les efforts nécessaires pour assurer la croissance et la compétitivité de cette filière stratégique, qui produit 75 % de tout l’aluminium primaire en Amérique du Nord. Pour y arriver, nous avons besoin du soutien de tous les acteurs, dont la SVA, qui joue un rôle moteur pour la filière et que nous sommes fiers d’appuyer aujourd’hui avec un investissement de 1,5 million de dollars. »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional

« En cette période de grande mouvance, il faut plus que jamais s’unir et s’entraider pour que le Québec puisse continuer de se distinguer par son savoir-faire et ses avancées technologiques, ici comme à l’international. Je suis très fier que notre gouvernement investisse dans le secteur de l’aluminium. C’est Jonquière, la région et tout le Québec qui y gagnera! »

Yannick Gagnon, député de Jonquière

« Notre région occupe une position stratégique dans la production et la transformation de ce métal au Canada, en Amérique du Nord et dans le monde. Chaque jour, des centaines d’intervenants québécois de divers domaines unissent leur talent au profit de nouvelles utilisations de notre aluminium vert. Je salue le travail décisif réalisé par l’équipe de la SVA et de nos valeureux travailleurs en ce sens. »

François Tremblay, député de Dubuc

« Ce soutien gouvernemental permettra à la SVA de continuer à stimuler l’innovation à travers toute la chaîne de valeur, tout en favorisant la croissance des entreprises de transformation de l’aluminium et des équipementiers. Nous accueillons avec enthousiasme le renouvellement de la confiance placée en nous. Savoir-faire et innovation sont au cœur de la Vallée de l’aluminium. Osez l’aluminium! »

Lilianne Savard, directrice générale de la Société de la Vallée de l’aluminium

Faits saillants :

  • La SVA  vise à contribuer à la création et à la croissance des entreprises de transformation de l’aluminium et de fabrication d’équipements spécialisés en vue de créer de la richesse dans la Vallée de l’aluminium, au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
  • La SVA est l’organisme hôte du créneau d’excellence Transformation de l’aluminium , mis en place dans le cadre de la démarche ACCORD avec comme objectif que la Vallée de l’aluminium soit reconnue en tant que pôle attractif et innovant en matière de transformation de l’aluminium et de fabrication d’équipements spécialisés.
  • Rappelons que le Plan budgétaire de mars 2024 prévoit 31 millions de dollars pour poursuivre le développement du secteur de l’aluminium au Québec.

Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie sur les réseaux sociaux :

Inauguration de l’école primaire du Grand-Duc à Sainte-Brigitte-de-Laval 


 Publié le 24 mars 2025

Le Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries (CSSPS)  a inauguré cet après-midi l’école primaire du Grand-Duc, la quatrième école de nouvelle  génération sur son territoire.  

L’événement a réuni le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, le député de Montmorency,  M. Jean-François Simard, la mairesse de Sainte-Brigitte-de-Laval, Mme France Fortier, des  élèves, des membres du personnel ainsi que plusieurs partenaires et collaborateurs.  

Cette nouvelle école représente un investissement significatif dans le présent et l’avenir des  jeunes, notamment par ses espaces pédagogiques flexibles, son environnement lumineux et son  site enchanteur.  

La construction de cette école de nouvelle génération a débuté en juin 2022 et son ouverture a  eu lieu à la rentrée scolaire 2024-2025.  

En 2020, un montant de 25,7 millions de dollars a été accordé par le ministère de l’Éducation,  dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2020-2030 (PQI). Ce montant a été bonifié  en 2022 pour atteindre 33,2 millions de dollars pour ce projet. 

Citations : 

« Je suis très content de participer à l’inauguration de la nouvelle école primaire du Grand-Duc.  Avec ses espaces modernes et accueillants, je suis convaincu que c’est un environnement où les  élèves se sentiront bien et dans lequel ils pourront apprendre et atteindre leur plein potentiel. Je  suis fier que notre gouvernement ait investi plus de 33 millions de dollars pour la réalisation de ce  projet important pour les familles et les jeunes de Sainte-Brigitte-de-Laval. Cela démontre que  l’éducation est notre priorité. Félicitations et merci à tous ceux qui ont contribué à la construction  de cette belle école! » 

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière Appalaches 

« Jamais aucun gouvernement n’a autant investi à Sainte-Brigitte-de-Laval que notre  gouvernement. » 

Jean-François Simard, président de la Commission des finances publiques et député de  Montmorency

« L’école primaire du Grand-Duc marque une étape importante pour notre communauté, car elle  reflète notre croissance dynamique et notre engagement envers l’éducation. Nichée au cœur de  notre magnifique paysage montagneux, elle offre à nos enfants un environnement  d’apprentissage exceptionnel, propice à leur réussite académique, mais aussi à leur  développement personnel et leur bien-être. Je suis fière de voir notre ville offrir des opportunités  éducatives d’aussi grande qualité, favorables à l’épanouissement des jeunes familles qui  choisissent de s’établir chez nous. »  

France Fortier, mairesse de Sainte-Brigitte-de-Laval 

« L’école du Grand-Duc offre un cadre d’apprentissage stimulant où l’innovation et l’ouverture se  conjuguent depuis la rentrée. Ses espaces adaptés et collaboratifs favorisent la réussite éducative  ainsi que l’épanouissement et le bien-être de tous. Le cheminement scolaire et personnel sera  certainement marqué d’expériences nouvelles et de découvertes. Je tiens à exprimer ma grande  reconnaissance à toutes les personnes concernées pour ce succès collectif. » 

Marie-Claude Asselin, directrice générale du Centre de services scolaire des Premières Seigneuries 

À propos de l’école  

L’école a une superficie de 6 521 mètres carrés. Elle est composée de 23 classes et peut accueillir  jusqu’à 552 élèves. Son espace commun lumineux peut servir à diverses activités  d’apprentissage. Elle est également dotée de plusieurs espaces collaboratifs, d’un mobilier  flexible et d’un gymnase double.  

Les écoles de nouvelle génération sont des établissements conçus en concordance avec les  nouvelles méthodes d’enseignement et mettent de l’avant la cocréation citoyenne. Il s’agit d’un  processus de conception intégré (PCI) par lequel les décisions concernant les espaces de vie et  les installations sont prises par des utilisateurs de nos écoles, offrant ainsi à chacun la possibilité  de participer activement à la configuration de notre environnement éducatif.  

Pour en savoir plus sur les caractéristiques de l’école, consultez la Fiche d’information ci dessous.  

Choix du nom et du logo de l’école 

Le nom « du Grand-Duc » a été proposé par Louis-Philippe Gosselin, et choisi à la suite du  concours du CSSPS. Il reflète la beauté de la nature et le respect de l’environnement partagés  par la population de la municipalité.  

Le Grand-Duc, un hibou qui réside souvent près de son lieu de naissance, incarne un profond  sentiment d’appartenance et de retour aux racines, tout comme l’école aspire à renforcer les liens  entre les élèves et leur communauté locale.  

Un comité a collaboré à la création du logo de l’école et il est fier de profiter de cette inauguration  pour le dévoiler. Celui-ci est basé notamment sur les valeurs de l’école : l’ouverture d’esprit,  l’interdépendance, la coresponsabilité environnementale et l’innovation. 

Œuvre d’art de l’école  

L’œuvre originale de Marie-Fauve Bélanger, conçue pour s’intégrer à la nouvelle école, est une  œuvre monumentale tridimensionnelle morcelée. Cette installation, intitulée Nimbus, se déploie  en suspension au plafond et en continuité sur le grand mur de l’espace des dîneurs (voir photo ci dessous).  

L’œuvre, aérienne et audacieuse, se compose de six sculptures de formes abstraites et  organiques en matériaux laminés (bois naturel de tilleul, de noyer cendré, contreplaqué et  acrylique coloré transparent) qui sont reliées par des tiges d’aluminium cintrées. L’ensemble, qui  présente une facture artistique à la fois contemporaine et naturelle, est en parfaite résonance avec  le concept architectural de la nouvelle école du Grand-Duc. L’artiste s’est inspirée de la nature et  du paysage. Son œuvre fait référence à l’eau de la rivière et de la pluie.  

Innovation collaborative – Plus de 21 M$ pour soutenir les regroupements sectoriels de recherche industrielle du Québec


 Publié le 24 mars 2025

Le ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, annonce le renouvellement du financement destiné à soutenir le fonctionnement des neuf regroupements sectoriels de recherche industrielle (RSRI), les grands catalyseurs d’innovation du Québec.

Au total, c’est un financement de plus de 21 millions de dollars qui sera partagé entre :

  • le Consortium québécois sur la découverte du médicament (CQDM);
  • le Centre québécois de recherche et de développement de l’aluminium (CQRDA);
  • le Consortium de recherche et d’innovation en aérospatiale au Québec (CRIAQ);
  • le Consortium de recherche et d’innovation en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ);
  • le Consortium de recherche et d’innovation en transformation métallique (CRITM);
  • le Consortium de recherche industrielle et d’innovation en technologies médicales du Québec (MEDTEQ+);
  • le Consortium d’innovation en énergie électrique (InnovÉÉ);
  • le Pôle de recherche et d’innovation en matériaux avancés au Québec (PRIMA);
  • et le Partenariat de recherche orientée en microélectronique, photonique et télécommunications (PROMPT).

Grâce à l’appui de notre gouvernement, les RSRI continueront de soutenir la recherche collaborative en combinant le développement technologique des entreprises avec la recherche réalisée dans les établissements du Québec toujours dans le but de développer les secteurs stratégiques de l’économie québécoise.

Citations :

« Notre gouvernement est fier de renouveler sa confiance envers les RSRI, qui jouent un rôle essentiel dans le déploiement de la Stratégie québécoise de recherche et d’investissement en innovation en connectant tous les acteurs du cycle de l’innovation. Au cours des cinq dernières années, les collaborations menées par les RSRI ont engendré des retombées de plus de 1 milliard de dollars et contribuent de manière significative à la croissance économique du Québec. »

Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

« Nous remercions le gouvernement du Québec pour son soutien constant, qui permet aux entreprises d’innover, de prendre des risques et de renforcer leur compétitivité. Dans le contexte politique actuel, l’innovation est plus que jamais un levier essentiel pour assurer l’avenir économique du Québec. En favorisant le maillage entre la recherche et l’industrie et en appuyant des projets d’innovation collaborative, nous, les RSRI, accélérons l’implantation de solutions concrètes qui stimulent la croissance, créent des emplois et soutiennent le développement durable des secteurs stratégiques. Grâce à cette collaboration, près de 770 entreprises peuvent accéder chaque année à un cadre propice à l’innovation, à l’expérimentation et à l’adaptation rapide, leur permettant de relever les défis d’un marché mondial en constante évolution. »

Diane Gosselin, présidente-directrice générale (PDG) du CQDM, Gilles Déry, PDG du CQRDA, Guillaume Côté, PDG du CRIAQ, Geneviève Mathieu, PDG du CRIBIQ, Jean-François Pouliot, directeur général (DG) du CRITM, Thierry St-Cyr, PDG d’InnovÉÉ, Annie-Kim Gilbert, PDG de MEDTEQ+, Marie-Pierre Ippersiel, PDG de PRIMA et Liette Lamonde, DG de PROMPT

Un plan d’action concret pour dynamiser les Îles-de-la-Madeleine


 Publié le 24 mars 2025

Mme Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, est fière de dévoiler le Plan d’action des Îles-de-la-Madeleine, qui s’inscrit dans le cadre de la Stratégie gouvernementale pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires 2025-2029annoncée le 4 février dernier. Il se veut une réponse concertée du gouvernement aux priorités des personnes élues au niveau municipal pour leur collectivité.

Ce plan vise à permettre aux acteurs gouvernementaux d’orienter leurs actions, leurs interventions et leurs efforts afin de répondre aux priorités des Madeliniennes et des Madelinots. Diverses actions seront mises de l’avant pour faire face aux défis auxquels la région est confrontée, comme l’économie, les changements climatiques, la disponibilité des logements, la vitalisation ou encore les transports. Au total, plus d’une vingtaine d’actions seront déployées.

Rappelons que les priorités pour la région sont les suivantes :

  • Favoriser l’accès au logement, la mixité des types d’habitation, la densification de l’habitat et la mobilité durable.
  • S’engager dans l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques et améliorer la résilience individuelle et collective.
  • Assurer et renforcer les liens de communication et de transport fiables et abordables.
  • Développer un milieu de vie dynamique, inclusif et accueillant, en assurant la vitalité de l’ensemble du territoire.
  • Diversifier l’économie et soutenir l’optimisation des organisations.

Mise en œuvre du Plan

Pour une première fois, c’est la Conférence administrative régionale (CAR) des Îles-de-la-Madeleine qui est chargée de coordonner la mise en œuvre de la réponse gouvernementale aux priorités régionales. Il lui incombera d’en assurer le suivi et de mobiliser les partenaires. La CAR a pour mandat de s’assurer que les attentes des personnes élues et des acteurs socioéconomiques sur le plan local trouvent écho dans les politiques, les stratégies et les interventions gouvernementales lorsqu’il est question de vitalité du territoire. Pour ce faire, elle misera sur la concertation entre les ministères et les organismes du gouvernement et la cohérence de leurs actions à l’échelle de la région.

La CAR se compose d’une personne responsable de la région pour chaque ministère et organisme et elle est présidée par la directrice régionale du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH). La présidente soutient aussi la ministre responsable de la région.

La Stratégie et ses mécanismes de mise en œuvre, à savoir la Feuille de route et les plans d’action régionaux, sont le fruit de plusieurs mois de collaboration entre les ministères et organismes qui y ont inscrit des engagements. Ce travail a été réalisé avant l’imposition de tarifs douaniers par les États-Unis. Au Québec, certains secteurs, tels l’aluminium, l’acier, l’aérospatiale, le bois d’œuvre et les mines, sont plus vulnérables que d’autres. La vitalité de nos territoires pourrait être affectée. Le gouvernement du Québec a déjà mis en place différentes mesures pour venir en aide aux entreprises québécoises. Des actions pourraient être ajoutées aux mécanismes de mise en œuvre de la Stratégie selon l’évolution de la situation.

Citations :

« L’engagement et la mobilisation de tous les partenaires sont primordiaux afin d’assurer la vitalité des territoires. Le Plan d’action constitue un véritable levier qui permettra de mieux guider tous les acteurs qui travaillent en synergie pour contribuer au développement local et régional des Îles-de-la-Madeleine. Sans aucun doute, des projets porteurs verront le jour au cours des prochaines années et auront des retombées positives pour toutes les communautés locales. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales

« Notre gouvernement démontre encore une fois sa volonté d’aller toujours plus loin pour mettre de l’avant des solutions efficaces afin de maximiser le bien-être ainsi que le sentiment d’appartenance de la communauté. Nous continuons d’être innovants en matière de développement local et régional afin de répondre aux priorités des personnes élues et des acteurs régionaux. C’est un engagement ferme de notre part : nous allons rendre la région encore plus forte, prospère et durable! »

Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

Construction de 69 logements sociaux et abordables pour des aînés en légère perte d’autonomie à Trois-Rivières


 Publié le 21 mars 2025

Le gouvernement du Québec, la Ville de Trois-Rivières et l’organisme Accès Logement Trois-Rivières ont souligné aujourd’hui le début du chantier de transformation de l’ancien couvent des Filles de Jésus de Kermaria, qui permettra d’abriter 69 logements sociaux et abordables destinés à des personnes âgées en légère perte d’autonomie à Trois-Rivières. Le projet de la Résidence Kermaria représente un investissement de près de 32,9 M$.

Cette annonce a été faite par le député de Trois-Rivières, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, au nom de la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, en présence du maire de Trois-Rivières, M. Jean Lamarche, et du président de l’organisme Accès Logement Trois-Rivières, M. Jean Branchaud.

Le gouvernement du Québec contribue à ce chantier pour près de 18,8 M$ par l’entremise, entre autres, de la Société d’habitation du Québec (SHQ), qui garantit également le prêt hypothécaire contracté par l’organisme. Pour sa part, la Ville de Trois-Rivières accorde à l’organisme près de 1,4 M$, en plus de consentir un crédit de taxes d’une durée de 20 ans.

Citations :

« Voilà un bel exemple des efforts concrets que nous déployons pour qu’un plus grand nombre de Québécois puisse vivre dans un milieu de vie de qualité. L’implication de notre gouvernement permettra à des personnes âgées en légère perte d’autonomie de bénéficier d’un logement abordable et sécuritaire. C’est encore une fois la preuve que nos investissements touchent toutes les régions du Québec et toutes les clientèles en quête d’un logement abordable. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation

« La qualité de vie des personnes aînées est l’une de mes priorités. La revitalisation de cet ancien couvent en logements sociaux et abordables pour nos aînés à Trois-Rivières est un projet que je suis depuis ses débuts. Je salue cette initiative de l’organisme Accès Logement Trois-Rivières qui n’a ménagé aucun effort pour que nous puissions aujourd’hui annoncer le début des travaux. Je veux aussi remercier la congrégation des Filles de Jésus de Kermaria, qui assure une présence depuis le 19e siècle à Trois-Rivières et est bien connue pour son œuvre dans le domaine de l’éducation et des soins aux personnes malades en Maurice. J’ai bien hâte de voir le résultat final ! »

Jean Boulet, député de Trois-Rivières, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie

« Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont participé à la conception de ce projet qui améliorera les conditions de vie de plusieurs personnes aînées à Trois-Rivières. Votre initiative contribue à la concrétisation d’un engagement fort de notre gouvernement, soit l’amélioration des modèles d’hébergement au Québec. Vous permettrez à des personnes aînées de vivre dans des environnements sains, sécuritaires, abordables et accessibles. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides

« Dans l’optique de remédier à la crise du logement et de proposer des solutions abordables, la Ville de Trois-Rivières est fière d’apporter son soutien au projet de construction de 69 logements sociaux pour personnes âgées de la Résidence Kermaria, par une contribution financière et un crédit de taxes. Ce bâtiment, qui présente un intérêt patrimonial significatif, illustre parfaitement les efforts concrets investis dans la revitalisation de notre communauté. »

Jean Lamarche, maire de Trois-Rivières

« Après sept ans de travaux acharnés, nous en sommes venus à la réalisation concrète de ce projet. Merci au conseil d’administration et au réseau des Habitations populaires du Québec pour leur ténacité. Nous allons pérenniser cet immeuble pour de nombreuses décennies et grâce à nos partenaires, nous conserverons un des plus prestigieux bâtiments religieux de Trois-Rivières tout en aidant notre collectivité trifluvienne. »

Jean Branchaud, président de l’organisme Accès Logement Trois-Rivières

100 logements sociaux et abordables supplémentaires pour aînés autonomes à Mascouche


 Publié le 20 mars 2025

Les gouvernements du Québec et du Canada, de concert avec l’organisme Mission Unitaînés, sont fiers d’annoncer que leur partenariat dépassera les attentes initiales en matière de logements pour aînés autonomes. Alors qu’il était prévu de construire 10 immeubles de 100 logements dans 10 villes du Québec, voilà qu’un 11e projet verra le jour à Mascouche. Le nombre de logements sociaux et abordables à construire est ainsi porté à 1 100, et ce, en fonction de la même enveloppe budgétaire.

L’immeuble de 100 logements qui sera bâti à Mascouche représente un investissement gouvernemental de 21,5 M$, auxquels s’ajoutent la contribution de la Ville de Mascouche qui cédera le terrain et offrira certains congés de taxes et coûts de raccordements. Un don philanthropique offert par M. Luc Maurice vient compléter le montage financier.

Le chantier devrait être complété au printemps 2026. Au terme des travaux, c’est l’Office municipal d’habitation de la Rive Nord (OMHRN) qui assurera la gestion de l’immeuble et la sélection des personnes qui y résideront. L’OMHRN assurera, de plus, le maintien du bâtiment à l’aide d’un fonds de prévoyance de 500 000 $ offert par Mission Unitaînés. Le coût mensuel d’un loyer sera fixé à environ 650 $ pour un studio et 1 000 $ pour un logement de deux chambres, chauffé et éclairé, incluant les services de télécommunication et les électroménagers.

C’est la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, en compagnie de l’adjoint parlementaire du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et député de Masson, M. Mathieu Lemay, qui en font l’annonce. Ils sont accompagnés du premier vice-président de l’Union des municipalités du Québec et maire de Mascouche, M. Guillaume Tremblay, de la présidente-directrice générale de Mission Unitaînés, Mme Caroline Sauriol, et de la directrice de l’Office municipal d’habitation de la Rive Nord, Mme Isabelle Couture.

Citations :

« Nous savons qu’il est important pour les personnes âgées de pouvoir vivre de manière autonome auprès de leur famille et de leurs amis. Le partenariat entre Mission Unitaînés et les municipalités, soutenu par le financement du gouvernement du Canada et du gouvernement du Québec, permettra à davantage d’aînés de profiter d’un environnement sûr et stable, et ce, dans leur communauté ».

L’honorable Nathaniel Erskine-Smith, ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités

« Je l’ai dit souvent : il faut innover pour construire plus et mieux, surtout en contexte de crise du logement. J’étais convaincue que le partenariat avec Mission Unitaînés porterait fruit et aujourd’hui, je me réjouis d’annoncer que les attentes initiales seront dépassées. Cette collaboration avec l’organisme Mission Unitaînés est la preuve que notre gouvernement agit concrètement, de pair avec notre partenaire fédéral et les municipalités, pour mieux loger nos aînés au Québec. Ce projet était ambitieux et il continue de m’emballer, car il mobilise l’expertise des parties prenantes pour construire des logements de qualité et abordables dans des délais très rapides. Je suis résolue à livrer des résultats pour tous les Québécoises et les Québécois. »

France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation et députée de Bertrand

« Aujourd’hui, grâce à l’engagement et à la collaboration entre les gouvernements provincial, fédéral et municipal ainsi que notre partenaire Mission Unitaînés, nous franchissons une étape importante dans l’amélioration des conditions de vie des aînés. Ce projet de 100 logements abordables à Mascouche est une preuve tangible de notre volonté de bâtir des communautés inclusives et solidaires, où chacun, peu importe son âge, puisse vivre dans la dignité et en sécurité. Nous continuerons à travailler ensemble pour offrir aux aînés du Québec les conditions de vie qu’ils méritent. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la santé et ministre responsable de la région des Laurentides

« Je suis honoré d’annoncer que le 11e des 10 projets d’habitation de Mission Unitaînés verra le jour à Mascouche! Cet immeuble permettra à notre communauté de compter sur un nouveau milieu de vie abordable pour aînés autonomes d’ici l’été 2026. Je tiens à remercier l’engagement de tous les partenaires pour leur collaboration exceptionnelle dans ce projet qui répond aux demandes de notre communauté et, particulièrement, à saluer le don philanthropique de M. Luc Maurice. Nous franchissons, une fois de plus, une étape importante dans la bonification de l’offre de logements abordables dans notre région. »


Mathieu Lemay, adjoint parlementaire du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et député de Masson

« Nous sommes fiers d’accueillir ce projet à Mascouche puisqu’il s’aligne parfaitement avec notre engagement à bonifier l’offre de logements sociaux et abordables sur notre territoire. Notre objectif est clair : permettre à chacun de trouver un toit répondant à ses besoins et respectant ses moyens. C’est dans cette optique que la Ville de Mascouche a été la première à créer, en 2023, un fonds dédié au logement, qui a notamment servi à acquérir le terrain pour ce projet. Je tiens à saluer la contribution de M. Maurice, de l’équipe d’Unitaînés et de l’ensemble des partenaires qui permettront à des aînés à faible revenu de bénéficier d’un milieu de vie de qualité, dans un secteur avec des services de proximité. »

Guillaume Tremblay, premier vice-président de l’Union des municipalités du Québec et maire de Mascouche

« Ce projet incarne parfaitement l’engagement que j’ai pris d’améliorer le bien-être des aînés en leur offrant un environnement où ils se sentent en sécurité, libres et heureux. Je suis ravi d’apporter mon expertise à ce projet novateur. Nous sommes particulièrement fiers d’avoir dépassé les objectifs initiaux grâce à une collaboration exceptionnelle de toute une équipe assemblée pour ce projet innovant. Je tiens à exprimer ma gratitude envers tous ceux qui participent à cette initiative ambitieuse, permettant ainsi sa réalisation rapide au bénéfice des aînés moins favorisés. »

Luc Maurice, président du conseil d’administration de Mission Unitaînés

« Nous sommes ravis de faire partie de cette collaboration avec la Ville de Mascouche et Mission Unitaînés dans ce nouveau projet. Cette initiative vise à permettre à notre population d’avoir accès à des immeubles de qualité et à faible coût. Cette aventure prometteuse marque le début d’une nouvelle ère pour notre Ville. Merci à tous nos partenaires pour leur confiance et leur engagement. Nous sommes impatients de voir les résultats positifs de ce projet ambitieux. »

Isabelle Couture, directrice générale de l’Office municipal d’habitation de la Rive Nord