École Bedford : le ministre Drainville présente le plan d’action des accompagnateurs


 Publié le 14 février 2025

Dans la foulée de l’enquête déclenchée à l’école primaire Bedford de Montréal, les deux accompagnateurs mandatés pour rétablir la situation ont présenté, au cours des dernières semaines, leur plan d’action au ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville. Ce plan d’action, qui a été réalisé de façon indépendante, regroupe des mesures concrètes à être mises en place par la direction de l’école et par celle du Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) pour améliorer la situation. De plus, les accompagnateurs proposent au ministre des actions supplémentaires qui vont au-delà de l’école Bedford. Rappelons que le ministre a déjà annoncé son intention de légiférer prochainement afin de renforcer la laïcité dans les écoles publiques du Québec.

Les mesures du plan d’action de M. Jean-Pierre Aubin et de Mme Malika Habelm, qui portent expressément sur la situation de l’école Bedford, se divisent en trois axes :

  • la compétence des enseignants, plus particulièrement en ce qui concerne l’évaluation de ceux‑ci ainsi que la mise en place de mesures de soutien et d’intervention, notamment en matière de formation continue;
  • le rétablissement d’un milieu d’apprentissage sain et sécuritaire, à l’abri de toute forme d’intimidation et de violence, avec pour objectif d’assurer le bien-être et la sécurité des élèves et du personnel de l’école Bedford;
  • le bon fonctionnement des instances de gouvernance, principalement de la direction de l’école et du conseil d’établissement, afin que ceux-ci assument pleinement leur rôle et leurs responsabilités dans le meilleur intérêt des élèves.

Plusieurs mesures du plan d’action concernant l’école Bedford sont déjà en cours de déploiement par le CSSDM, qui les rendra d’ailleurs publique au cours des prochaines heures. Rappelons que le mandat des accompagnateurs se poursuit jusqu’au 30 septembre prochain. Ceux-ci ont maintenant la responsabilité de soutenir l’école et le CSDDM dans la mise en œuvre du plan d’action, en plus de faire un rapport mensuel au ministre.

Des propositions de mesures qui vont au-delà de Bedford

En plus des actions ciblées localement qui répondent au décret ministériel, les deux accompagnateurs recommandent également au ministre des actions supplémentaires qui ne touchent pas uniquement l’école Bedford. Il est notamment question de la qualité de l’éducation et des services éducatifs offerts, de l’encadrement de la profession enseignante, du leadership pédagogique des directions d’école, des attitudes et comportements du personnel scolaire en ce qui concerne la dimension culturelle et les croyances religieuses, du bon fonctionnement et de la gouvernance des conseils d’établissement des écoles et des exigences liées à l’utilisation du français. Le ministre Drainville accueille ces propositions qui touchent l’ensemble du réseau scolaire.

Citation :

« L’école existe pour nos enfants. Elle doit leur offrir un climat sain et sécuritaire. Ce plan d’action nous permet d’agir fortement à l’école Bedford et je suis convaincu que les actions mises en œuvre par le CSSDM ainsi que l’engagement des accompagnateurs contribueront à rétablir la situation. On est tous d’accord pour dire que cette situation ne doit plus se reproduire et qu’elle ne reflète pas ce qu’on veut dans nos écoles du Québec. Les accompagnateurs ont effectué un travail rigoureux et m’ont fait des recommandations fortes qui touchent nos écoles. Je me suis déjà engagé à légiférer pour renforcer la laïcité dans nos écoles. Leurs observations guideront nos travaux et, je le rappelle, rien n’est exclu. La priorité est le bien-être de nos élèves et on va évaluer toutes les options pour y arriver. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

Renseignements complémentaires :

  • L’enquête à l’école Bedford a révélé l’existence de nombreux comportements répréhensibles envers des élèves et des membres du personnel de l’école :
    • violence physique et psychologique envers les élèves et le personnel, dont des cris et des techniques d’humiliation;
    • de l’intimidation;
    • de l’insubordination;
    • des incivilités;
    • des comportements d’ordre idéologique et religieux qui ne correspondent pas aux valeurs de l’école québécoise.
  • Les enquêteurs ont rapporté que certaines matières n’étaient pas ou très peu enseignées à l’école Bedford. Des lacunes ont été identifiées dans l’enseignement de la communication orale, des sciences et de la technologie, de l’éthique et de la culture religieuse et de l’éducation à la sexualité.
  • Onze enseignants de l’école Bedford ont également été suspendus par le CSSDM. Par décision du ministre, ils sont sous enquête par un comité et leurs brevets ont été suspendus le temps du processus.

Lien connexe :

Pour accéder au plan d’action des accompagnateurs :
https://www.quebec.ca/gouvernement/ministere/education/publications#c229761 

Plus de 2,3 M$ pour des activités culturelles dans le parcours éducatif des jeunes du Québec


 Publié le 14 février 2025

Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, annonce l’octroi de 2 382 730 $ à 109 projets culturels dans le parcours éducatif.

Ce programme soutient des artistes et des organismes culturels professionnels dans le but de développer l’offre d’activités culturelles destinées aux jeunes de la petite enfance et du collégial. Il permet aussi de bonifier cette offre en dehors des heures de classe pour les élèves du préscolaire, du primaire et du secondaire.

Concrètement, ce sont plus de 30 000 jeunes qui bénéficieront des projets retenus dans toutes les régions du Québec. Ils pourront, par exemple, participer à des spectacles-ateliers en lien avec les arts de la scène, tels que la danse, la musique, la chanson, le théâtre et le cirque, ou explorer d’autres disciplines culturelles.    

Citations

« C’est en offrant toujours plus d’activités culturelles à nos jeunes qu’on réussira à les y intéresser. Cela nous permet d’autant plus de faire rayonner notre culture tout en favorisant la réussite et la persévérance. Je veux remercier toutes celles et ceux qui portent ces projets aux quatre coins du Québec. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« La culture joue un rôle important dans la réussite éducative de nos jeunes : elle stimule leur curiosité, développe leur pensée critique et nourrit leur créativité. En intégrant les arts et la culture dans leur parcours, nous leur offrons des outils précieux pour développer leur potentiel et relever les défis de demain. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches

Faits saillants

  • La 7e édition de l’Appel de projets en appui à l’offre culturelle dans le parcours éducatif s’est tenue du 19 août au 7 octobre 2024.
  • Cet appel de projets a été mis en place dans le cadre de la mesure 8 du Plan d’action gouvernemental en culture 2018-2023 (PAGC), qui vise notamment à amplifier la relation entre la culture et l’éducation.

Lien connexe

Appel de projets en appui à l’offre culturelle dans le parcours éducatif

Suivez le Ministère dans les médias sociaux @MCCQuebec.

Signature officielle de l’entente du parc national de Nibiischii


 Publié le 13 février 2025

Le gouvernement du Québec confirme la création du parc national Nibiischii dans le Nord-du-Québec, dont il confie l’exploitation à la Première Nation crie de Mistissini. Ce 28e parc national devient le premier du réseau québécois à être exploité par une communauté autochtone crie.

C’est ce qu’ont annoncé aujourd’hui le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette, le ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, M. Jean Boulet, ainsi que le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, M. Ian Lafrenière, en compagnie de la grande cheffe du Grand Conseil des Cris (Eeyou Istchee) et présidente du Gouvernement de la nation crie, Mme Mandy Gull-Mastyet du chef de la Première Nation crie de Mistissini, M. Michael Petawabano.

En plus de contribuer à la conservation de forêts anciennes et à l’habitat d’une quinzaine d’espèces en situation précaire, la création du parc national Nibiischii permettra de protéger une cinquantaine de sites archéologiques, tout en contribuant à la mise en valeur du patrimoine et de la culture de la nation crie. Ce nouveau parc national sera également un lieu privilégié pour profiter de la nature unique du Nord-du-Québec, dont le lac Mistassini, qui est le plus grand lac naturel du Québec.

Cette annonce s’accompagne de l’octroi d’un statut de protection légale à quatre territoires adjacents au parc, ce qui permet de maintenir protégée une superficie totale de 16 061,5 km², soit l’équivalent de 32 fois la superficie de l’île de Montréal. La création de ce parc s’accompagne d’un budget de 67 millions de dollars pour les dix prochaines années.

Citations :

« Je suis très heureux de confirmer aujourd’hui la création du parc national Nibiischii, qui est le fruit d’un important travail de concertation réalisé dans les dernières années. C’est le tout premier parc national québécois qui sera exploité par une communauté autochtone crie et j’en suis extrêmement fier. Je remercie la Première Nation crie de Mistissini qui s’est engagée à faire de ce 28e parc national québécois un succès, tant sur le plan touristique que sur le plan de la conservation de la nature. Il s’agit de l’une des rares occasions que nous avons de bonifier notre réseau de parcs nationaux, tout en mettant en valeur notre patrimoine naturel, culturel et historique. Cette initiative rejoint d’ailleurs les objectifs du Plan nature 2030, notamment celui de favoriser un accès bonifié à la nature pour les Québécois. »

Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides

« Je suis extrêmement fier que le gouvernement du Québec confirme la création du parc national Nibiischii et investisse pour soutenir la communauté crie de Mistissini dans son nouveau mandat d’exploitant. Je suis convaincu que la notoriété associée au statut de parc national sera un attrait pour la région et que ce sera l’occasion de développer de nouveaux produits récréotouristiques qui contribueront à la vitalité socioéconomique du Nord-du-Québec. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

« La création du parc national Nibiischii est un moment historique. En plus de devenir le deuxième plus grand parc du réseau, il devient également le premier parc au sud du Nunavik à être exploité par une Première Nation. Ce projet est le résultat direct d’un travail de collaboration de nation à nation. Ce partenariat avec la nation crie de Mistissini réaffirme aussi toute l’importance que notre gouvernement accorde au leadership des Premières Nations et des Inuit en matière d’aménagement durable et de conservation du territoire. »

Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit

« Quel bonheur d’être témoin de l’aboutissement d’un projet aussi porteur et rassembleur que celui de la création du Parc national Nibiischii. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour ma circonscription, car en plus de répondre en priorité à une vocation de conservation, le parc national aura pour mission de favoriser l’accès du public à ce territoire boréal unique tout en le mettant en valeur. »

Denis Lamothe, député d’Ungava

« C’est un honneur d’agir en tant que partenaires de Québec pour établir un parc dont l’administration est assurée par la communauté crie. Ce processus contribuera à créer un espace dont pourront profiter tous les visiteurs et qui mettra en valeur la beauté de la région d’Eeyou Istchee. »

Mandy Gull-Masty, grande cheffe du Grand Conseil des Cris (Eeyou Istchee) et présidente du Gouvernement de la nation crie

« La création du parc Nibiischii témoigne de la force et de la résilience de notre peuple. Il s’agit d’un symbole de notre engagement à protéger nos terres et à préserver nos traditions pour les générations futures. Nous sommes reconnaissants envers le gouvernement du Québec, qui a contribué par sa collaboration et son soutien à la concrétisation de cette vision. »

Michael Petawabano, chef de la Première Nation crie de Mistissini et John S. Matoush, vice-chef de la Première Nation crie de Mistissini

Faits saillants :

  • D’une superficie de 12 175,5 km2, le parc national Nibiischii est situé à proximité de Mistissini, au nord-est de Chibougamau, dans le territoire d’application de la Convention de la Baie James et du Nord québécois.
  • La création du parc national permet d’octroyer un statut permanent de protection à la majorité de la réserve de biodiversité projetée Albanel-Témiscamie-Otish, ce qui met fin à ce statut de protection transitoire. Pour maintenir la protection des portions de territoire qui ne sont pas incluses dans les limites du parc national, un statut de protection légal transitoire est accordé au territoire du Mont-Yapeitso-et-du-Lac-Giriar, situé dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ainsi qu’aux territoires Nibiischii, des Rivières-Cheno-et-Papas et de la Tête-de-la-Rivière-Rupert, tous situés en Eeyou Istchee Baie-James. Cela représente une superficie complémentaire de 3 886 km2 de protection.
  • L’entente avec la Première Nation crie de Mistissini pour l’exploitation du parc national Nibiischii lui confie, entre autres, la responsabilité d’assurer la conservation du territoire, d’effectuer les travaux d’entretien, d’aménagement et d’immobilisation visant à maintenir ou à améliorer la qualité du parc, puis d’offrir des services et des activités en lien avec sa mission.

Liens connexes :

Plus de 1 M$ pour l’amélioration du transport en commun à Lévis


 Publié le 12 février 2025

Le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec annoncent un investissement conjoint de 1 087 075 $ pour la réalisation, par la Société de transport de Lévis (ST Lévis), de six projets visant à bonifier l’entretien des infrastructures et du matériel roulant, ainsi que la gestion du transport adapté.

Les sommes accordées par le gouvernement du Canada, soit 681 357 $, et le gouvernement du Québec, soit 405 718 $, serviront à l’acquisition d’un système d’appels automatisés pour améliorer l’exploitation du transport adapté et d’un nouveau système de gestion de la maintenance assistée par ordinateur. De plus, ces montants seront utilisés pour l’électrification des véhicules de service de la ST Lévis, notamment ceux qui servent à l’entretien des abribus. Finalement, pour augmenter le confort des utilisateurs en les protégeant des intempéries, ce sont 24 abribus simples et doubles qui s’ajouteront à ceux qui existent déjà.

Ces projets sont mis en œuvre par le Programme d’aide aux immobilisations en transport en commun administré par la Société de financement des infrastructures locales du Québec (SOFIL), en collaboration avec le ministère des Transports du Québec. Ce programme est financé, en partie, par des transferts du gouvernement fédéral par l’entremise du Fonds pour le développement des collectivités du Canada (FDCC).

Citations

« Investir dans notre transport en commun, c’est investir dans des solutions d’avenir durables pour nos communautés d’ici, au Québec et au Canada. L’investissement du gouvernement du Canada et du gouvernement du Québec à Lévis vient pérenniser l’offre de services en créant un système de gestion des équipements novateur et en garantissant des transports en commun fiables à la population. »

Jean-Yves Duclos, député de Québec, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et lieutenant du Québec

« L’investissement annoncé aujourd’hui contribue au développement du transport en commun et adapté de la Ville de Lévis. Comme gouvernement, nous sommes heureux de répondre présent auprès des sociétés de transport, notamment quand il s’agit d’électrifier leur équipement ou de moderniser leurs pratiques. De plus, ce type de projets favorise le transport durable et sa pérennité, en plus de permettre à tous d’avoir accès à un service de déplacement plus performant. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« À nouveau, c’est une belle démonstration de l’engagement du gouvernement à soutenir le développement du transport collectif! On sait que lorsque vient le temps de choisir un mode de transport, les gens veulent du confort, de la simplicité et de la fréquence. Ces aides financières, c’est un bon coup de pouce à la Société de transport de Lévis pour donner un service encore plus efficace et mieux adapté aux besoins de nos concitoyens qui utilisent le transport collectif! »

Bernard Drainville, député de Lévis, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches

« Voilà un autre soutien de notre gouvernement qui prend forme. Grâce à cet investissement, les résidents du Grand Lévis vont pouvoir se rendre au travail ou à leurs activités de loisirs de manière encore plus sécuritaire, inclusive et durable. »

Martine Biron, députée des Chutes-de-la-Chaudière, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, et ministre responsable de la Condition féminine

« Je souhaite souligner l’importance des investissements du gouvernement pour le programme SOFIL. Ce programme joue un rôle essentiel dans le soutien financier aux projets d’infrastructures de transport collectif, contribuant ainsi à la mobilité durable dans nos communautés. »

Stéphanie Lachance, députée de Bellechasse

Faits saillants

  • L’objectif principal du Programme d’aide aux immobilisations en transport en commun de la SOFIL est de soutenir financièrement les autorités organisatrices de transport dans la réalisation de leurs projets d’immobilisations nécessaires à l’organisation et à l’exploitation des services de transport en commun. Il vise à favoriser le maintien, l’amélioration et le développement de leurs équipements et de leurs infrastructures.
  • Le programme dispose, pour la période 2019-2024, d’une somme de 1,6 G$, dont 791,1 M$ proviennent du gouvernement du Québec et 792,4 M$, du gouvernement du Canada.
  • La contribution du gouvernement du Québec est financée par une partie des revenus des droits d’immatriculation sur les véhicules automobiles à forte cylindrée et par une partie des revenus du Fonds des réseaux de transport terrestre. La contribution du gouvernement fédéral provient du Fonds pour le développement des collectivités du Canada.

Liens connexes

Programme d’aide aux immobilisations en transport en commun de la Société de financement des infrastructures locales du Québec (SOFIL) et du ministère des Transports du Québec  

Logement, Infrastructures et Collectivités Canada – Fonds pour le développement des collectivités du Canada 

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur les médias sociaux :

Facebook 
X  
Instagram 
LinkedIn 

Près de 900 000 $ pour améliorer l’aide aux femmes des Premières Nations victimes de violence


 Publié le 11 février 2025

La ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, annonce un investissement de 882 979 $ sur 3 ans à l’organisme Espace Femmes Premières Nations Québec (EFPNQ) pour soutenir la mise en place de services psychosociaux et de référencement aux femmes des Premières Nations exposées à la violence conjugale, familiale et sexuelle.

Ce projet, mis sur pied grâce au leadership de l’organisation Femmes Autochtones du Québec, permettra la création d’une ligne téléphonique de soutien et d’accompagnement accessible 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Les femmes autochtones victimes de violence ou en situation précaire pourront y obtenir de l’aide en français, en anglais et dans plusieurs langues autochtones.

Le soutien octroyé permettra également de développer et d’offrir des services de référencement vers des ressources d’aide psychosociale, juridique ou autre qui offrent des services culturellement pertinents pour les usagères.

Citations :
« Lutter contre la violence faite aux femmes est une priorité du gouvernement du Québec. La mise sur pied de cette ligne téléphonique permettra de bonifier nos efforts en offrant des services adaptés aux besoins des femmes autochtones. Je félicite l’initiative de l’organisme Espace Femmes Premières Nations Québec. »

Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine

« Notre gouvernement est fier de soutenir des initiatives culturellement adaptées et développées par et pour les Autochtones. Contrer tous les types de violences vécues par les femmes et les filles autochtones est l’affaire de tous. Poursuivons notre lutte contre ce fléau. »

Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit

« Nous sommes profondément reconnaissantes pour cette subvention. Grâce à ce soutien, il nous sera possible de créer un espace sécurisant où les femmes peuvent trouver l’écoute, le soutien et les ressources nécessaires pour reconstruire leur vie. »

Marjolaine Étienne, présidente de Femmes Autochtones du Québec

Faits saillants :

  • Femmes Autochtones du Québec, à l’origine d’EFPNQ, lutte contre la violence sous toutes ses formes depuis maintenant 50 ans. Cette initiative renforce la mission de défendre les droits des femmes et de soutenir leur aspiration à un avenir où elles peuvent vivre en sécurité et avec dignité.
  • Les femmes autochtones ont un risque plus élevé d’être victimes de violence conjugale et subissent des formes plus graves de violence que les femmes non autochtones. Elles sont également surreprésentées en tant que victimes d’homicide commis par un partenaire intime.
  • La création de l’organisme Espace Femmes Premières Nations Québec vise à combler un manque dans l’offre de services offerts aux femmes des Premières Nations du Québec victimes de violence sexuelle, conjugale et familiale.
  • La mission de l’OBNL est de soutenir les femmes des Premières Nations victimes de violence, en offrant un service virtuel d’accueil, de référence, d’écoute, psychosociale et/ou juridique.
  • Le projet financé répond à la mesure « Soutenir des initiatives d’accompagnement psychosocial pour les femmes autochtones du Québec vivant des situations de violences conjugale, familiale et/ou sexuelle » de la bonification du 30 avril 2024 de la Stratégie gouvernementale intégrée pour contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027.

Lien connexe :
Pour en savoir davantage sur les actions du gouvernement du Québec pour contrer la violence sexuelle et la violence conjugale ainsi que pour soutenir les personnes victimes, consultez la Stratégie gouvernementale intégrée pour contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027.

Facebook  LinkedIn 

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/10/c4511.html 

La ministre Rouleau et AU/LAB s’unissent pour renforcer la sécurité alimentaire au Québec


 Publié le 10 février 2025

La ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, annonce un investissement de 1,4 million de dollars sur cinq ans pour accompagner les municipalités et les organismes dans la création de communautés nourricières, notamment par l’agriculture urbaine et la réduction du gaspillage alimentaire. La mesure est portée par le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB) et s’inscrit dans le plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale pour 2024-2029, déposé en juin dernier.

Cet appui financier permettra de réaliser des projets novateurs à travers le Québec. Ceux-ci amélioreront l’accès à des aliments sains pour les personnes et les familles à faible revenu, tout en favorisant la transition vers l’atteinte d’une sécurité alimentaire durable.

Un programme permettant de répondre aux défis sociaux et environnementaux actuels

La hausse du coût de la vie a eu un effet marquant pour plusieurs Québécois, surtout pour les personnes et les familles à faible revenu. Grâce au financement du gouvernement du Québec, le Laboratoire sur l’agriculture urbaine lancera des appels à projets à travers le Québec, en offrant de la formation et un soutien personnalisé aux organisations sélectionnées.

Chaque année, cinq projets seront financés. En plus d’améliorer la sécurité alimentaire, ils favoriseront la transition vers des pratiques écologiques et une économie verte dans les milieux urbains. Par ailleurs, les projets exemplaires seront valorisés à travers des études de cas, des bilans annuels et une veille stratégique et des écoles d’été et des webinaires seront offerts à tous les acteurs du milieu.

Enfin, en permettant l’intégration des enjeux locaux dans des forums internationaux sur les systèmes alimentaires, cette mesure fera rayonner les meilleures pratiques et l’expertise québécoise à travers le monde.

Citations

« En renforçant les capacités d’agir du Laboratoire sur l’agriculture urbaine, nous franchissons un pas important dans l’atteinte de la sécurité alimentaire au Québec, une des priorités de notre plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Les espaces de jardinage rapprocheront la nourriture des gens. Ils favoriseront le partage et la transmission des savoirs et ils contribueront à une plus grande participation des personnes en situation de vulnérabilité. Grâce à ce financement, nous poursuivons notre travail de terrain pour bâtir des communautés nourricières. »
Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire

« L’agriculture urbaine est bien plus qu’une solution environnementale. Elle crée des espaces de rencontre, renforce le tissu social et favorise une plus grande participation des personnes à la vie communautaire. Cet investissement témoigne de notre volonté de mettre en place des solutions durables pour combattre l’insécurité alimentaire tout en soutenant des initiatives locales à la fois structurantes et innovantes. »
Isabelle Poulet, adjointe gouvernementale de la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, volet sécurité alimentaire

« L’agriculture urbaine est un outil d’intervention utilisé par une grande diversité d’acteurs sociaux. Depuis 2009, le Laboratoire sur l’agriculture urbaine active ou accompagne des initiatives qui promeuvent le changement. Le soutien lié au plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale vient nous permettre de structurer notre action et aussi d’intervenir auprès d’organismes voulant ajouter cet outil à leurs activités. Il reconnaît l’effet et l’innovation sociale de la diversité d’initiatives sur l’ensemble du Québec, et la force d’un mouvement! »
Éric Duchemin, directeur scientifique et formation du Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB)

Faits saillants

Pour en savoir plus sur les activités du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, suivez-le sur les médias sociaux :

 facebook.com/EmploiSolidaritesocialeQc 

twitter.com/messqc 

linkedin.com/messqc 

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/10/c1282.html 

La nouvelle maison des aînés et alternative de Baie-Comeau ouvre officiellement ses portes


 Publié le 10 février 2025

La ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, ainsi que le député de René-Lévesque, Yves Montigny, ont procédé aujourd’hui à l’inauguration de la maison des aînés et alternative (MDA MA) de Baie-Comeau. Celle-ci a accueilli ses premiers résidents et résidentes le 19 novembre dernier.

Située au 531, rue Jalbert, cette nouvelle MDA MA regroupe 48 nouvelles places pour la population de la région, dont 36 pour les personnes aînées et 12 autres pour les adultes ayant des besoins particuliers. L’installation est constituée de quatre maisonnées de 12 personnes, ces dernières disposant chacune d’une chambre individuelle avec toilette et douche adaptées.

La MDA MA de Baie-Comeau a été conçue pour recréer davantage l’environnement d’un domicile et offrir aux résidents et aux résidentes un milieu de vie à dimension humaine.

Ce nouveau type de milieu de vie, ouvert sur la communauté, favorise les contacts humains ainsi qu’un mode de vie plus actif, entre autres grâce à des aménagements extérieurs et intérieurs mieux adaptés aux besoins des personnes hébergées et de leurs proches. Ces espaces ont par ailleurs été conçus de façon à intégrer les personnes proches aidantes au quotidien des résidents et des résidentes et à favoriser leurs interactions.

Citations :

« Je suis très fière de voir un engagement phare de notre gouvernement continuer à se concrétiser. Les maisons des aînés et les maisons alternatives représentent l’avenir de l’hébergement longue durée au Québec. Nous pouvons nous réjouir de savoir que plusieurs personnes de la région pourront bénéficier de ce modèle d’hébergement visionnaire et novateur, que nous avons voulu à échelle humaine, inclusif et agréable. Merci à tous ceux et celles qui ont contribué à sa concrétisation. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

« C’est avec fierté que je prends part à l’inauguration de la maison des aînés et alternative de Baie-Comeau, un projet que je suis de près depuis le début et qui me touche grandement. Les personnes qui vont y résider auront accès à des services et à des soins de qualité, dans un environnement stimulant, épanouissant et sécuritaire ici même à Baie-Comeau. Merci aux équipes qui ont contribué à la réalisation de ce projet tant attendu dans la région. »

Yves Montigny, député de René-Lévesque

Faits saillants :

  • La MDA MA de Baie-Comeau fait partie des 46 maisons des aînés et alternatives annoncées. Elle s’inscrit dans le cadre d’une démarche de transformation majeure des milieux d’hébergement et de soins de longue durée.

Lien connexe :

Pour en savoir plus sur le projet des maisons des aînés et alternatives : Québec.ca/maisonsaines-alternatives.

Plus de 17,5 M$ pour soutenir le développement des infrastructures maritimes de la Côte-Nord


 Publié le 7 février 2025

La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, la ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Mme Kateri Champagne Jourdain, et le député de René-Lévesque, M. Yves Montigny, annoncent l’octroi d’une aide financière maximale de 17 502 383 $ à la Corporation de gestion du port de Baie-Comeau pour son projet de réfection du terminal no 5.

Ce projet vise le remplacement du quai actuel du terminal, aujourd’hui non fonctionnel, par un nouveau poste à quai d’une plus grande superficie. De plus, le dragage de la zone d’accostage permettra d’augmenter le tirant d’eau à quai et d’accueillir des navires de plus fort tonnage. Faisant partie du réseau portuaire stratégique du Saint-Laurent, les installations maritimes de Baie-Comeau disposeront à terme d’un niveau de service amélioré notamment grâce à la mise en place d’un entreposage direct à quai.

Ces travaux amélioreront l’efficacité de la manutention des produits requis par les grandes industries de Baie-Comeau, au grand bénéfice de l’économie locale. De plus, ces nouveaux aménagements consolideront les liens maritimes existants entre la Côte-Nord et le Bas-Saint-Laurent, notamment en augmentant les possibilités d’approvisionnement et d’expédition aux fins des projets d’exploitation de minéraux critiques.

Citations

« C’est un investissement majeur pour le port de Baie-Comeau et un projet stratégique pour la ville, mais aussi pour toute la région. Le port de Baie-Comeau est un acteur clé dans le développement économique de la région. Les investissements prévus vont grandement contribuer au développement économique de la région de la Côte-Nord, et les partenaires locaux sont déterminés à positionner la Manicouagan comme leader dans l’industrie portuaire. »

Yves Montigny, député de René-Lévesque

« Notre gouvernement s’est engagé à prendre les mesures nécessaires pour assurer la pérennité et la sécurité de nos infrastructures de transport maritime, notamment dans nos régions. Le projet du terminal no 5 du port de Baie-Comeau illustrant à merveille cette volonté, nous sommes fiers de participer financièrement à sa modernisation. Transformer un site désuet en une installation portuaire multimodale moderne, répondant aux besoins actuels et futurs du transport au Québec, contribue directement à rendre l’axe du Saint-Laurent plus compétitif. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« Cet investissement de plus de 17,5 millions de dollars démontre à quel point notre gouvernement est à l’écoute des besoins de la Côte-Nord. Ce projet aura pour effet d’accroître l’exportation de nos ressources naturelles, particulièrement nos minéraux critiques et stratégiques. Je félicite la prise en charge locale des infrastructures portuaires qui permettra d’exploiter le plein potentiel du port de Baie-Comeau. On peut être fiers du rôle que joue notre région dans le développement économique du transport maritime au Québec! »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« Le réaménagement du terminal no 5 est crucial pour renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement donnant accès à nos ressources naturelles stratégiques. Le soutien financier du gouvernement du Québec confirme la nécessité de ce projet pour l’économie de la Côte-Nord et de l’ensemble du Québec. Le T5 facilitera le transbordement intermodal de marchandises en vrac, augmentant ainsi les capacités et la compétitivité du port et de sa clientèle, tout en préservant son identité en tant que port urbain accessible et sécuritaire. »

Karine Otis, présidente-directrice générale du Port de Baie-Comeau

« Le Port de Baie-Comeau est un levier économique important pour notre région et pour tout le Québec. La réfection du terminal no 5 permettra d’améliorer notre positionnement stratégique en termes de développement et d’accroitre la rentabilité du Port. Nous sommes très heureux de cette annonce qui contribuera à la prospérité et au rayonnement de toute notre collectivité. »

Michel Desbiens, maire de Baie-Comeau

Faits saillants

  • Cette somme est soutenue par le Programme d’investissement en infrastructures maritimes (PIIM), mis en place dans le cadre d’Avantage Saint-Laurent, la vision maritime du Québec. Le PIIM est doté d’un budget de 100 M$ jusqu’au 31 mars 2025.
  • Avantage Saint-Laurent a permis des investissements de l’ordre de 1 G$, articulés autour des orientations suivantes :
    • doter le Saint-Laurent d’infrastructures portuaires modernes et compétitives;
    • assurer, sur le Saint-Laurent, une navigation efficace et respectueuse des écosystèmes;
    • offrir aux communautés maritimes des possibilités de développement prometteuses et durables.
  • Le projet du port de Baie-Comeau sera réalisé en trois phases :
    • Phase I – Démolition du quai existant;
    • Phase II – Construction du terminal no 5;
    • Phase III – Dragage et gestion des sédiments.
  • Le nouveau poste à quai aura une superficie de 16 842 mètres carrés réservés aux marchandises en vrac, tout en offrant une capacité d’entreposage adéquate pour soutenir une desserte en transport maritime courte distance entre la Côte-Nord et la rive sud, et les pôles industriels situés le long du Saint-Laurent, comme Bécancour.
  • Le coût total estimé du projet est de 41,7 M$.
  • Les travaux devraient avoir lieu en 2027.

Liens connexes

Avantage  Saint-Laurent 
Programme d’investissement en infrastructures maritimes
Politique de mobilité  durable – 2030 

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur les médias sociaux :

Facebook 

Instagram 
LinkedIn 

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/06/c4626.html 

Le hockey sur glace : sport national du Québec


 Publié le 6 février 2025

Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, a déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale le projet de loi 90 qui vise en premier lieu à reconnaître dans une loi le hockey sur glace comme sport national du Québec et à faire du premier samedi du mois de février la Journée nationale du hockey sur glace. Ce projet de loi prévoit aussi des modifications à la Loi sur le patrimoine culturel.

Depuis plus de 150 ans, le hockey fait partie de l’histoire du Québec, de ses traditions et de sa culture. S’il est communément admis que le hockey sur glace est le sport national du Québec, aucune reconnaissance du gouvernement ne le consacre toutefois officiellement. Avec ce projet de loi, le ministre de la Culture et des Communications propose que l’Assemblée nationale reconnaisse l’importance historique de ce sport et la place que celui-ci occupe dans la culture québécoise.

Le projet de loi donnera au gouvernement plus de moyens pour mieux faire connaître et valoriser des symboles culturels québécois, comme le hockey. Il introduit la notion de « référent culturel national » dans la Loi sur le patrimoine culturel, en précisant qu’il s’agit d’un élément ancré dans la tradition, qui représente un aspect unique de l’identité québécoise.

Citations

« Le hockey est un symbole culturel et identitaire au Québec depuis plus de 150 ans. Plus qu’un sport, il est devenu au fil des années, le reflet des influences, des luttes et des aspirations de la société québécoise. Officialiser le statut du hockey comme sport national du Québec permettrait de favoriser le sentiment d’appartenance et de fierté des Québécoises et des Québécois envers leur histoire et leurs traditions, en plus de mettre en valeur cette contribution du Québec à l’histoire mondiale du sport. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

« Nous avons tous un souvenir qui nous rattache au hockey, que ce soit sur une glace de quartier, au niveau du hockey mineur, professionnel ou des affrontements lors des Jeux olympiques. Je suis très heureuse du dépôt de ce projet de loi qui permettra au hockey de recevoir officiellement le statut de sport national du Québec. C’est une discipline qui passionne la population québécoise et je me réjouis que notre gouvernement s’engage à le souligner. Cette initiative était la première recommandation proposée dans le rapport du Comité québécois sur le développement du hockey et s’ajoute aux nombreuses actions que nous avons déjà entreprises pour favoriser le développement des hockeyeuses et hockeyeurs québécois. Au-delà du sport lui-même, le hockey permet de rassembler les communautés et toutes les générations, et c’est pourquoi notre gouvernement continuera de déployer les ressources nécessaires pour améliorer l’accès, la sécurité et le développement de ce sport. »

Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

Faits saillants

  • Le projet de loi 90 définit le référent culturel national comme étant « un élément de la culture québécoise forgé dans la tradition, qui caractérise et évoque de manière singulière un aspect de l’identité culturelle du Québec, constitue un repère largement partagé par les individus de la société et renforce les liens entre eux, reconnu à ce titre par la loi ».
  • Le projet de loi répond à la première recommandation du Comité québécois sur le développement du hockey, issue de son rapport « Le hockey, notre passion » publié en 2022, soit de hisser le hockey sur glace au rang de sport national du Québec. Mis sur pied par le gouvernement du Québec en 2021, le Comité avait comme mandat d’établir un état de situation du sport et de soulever les pistes de solutions afin d’assurer le développement du hockey.
  • Sur le plan historique, le Québec fut le théâtre de l’émergence du hockey moderne dans les années 1870, et du premier match officiel de l’histoire de ce sport, le 3 mars 1875. L’émergence du hockey moderne constitue ainsi une contribution majeure du Québec à l’histoire mondiale des sports. 

Liens connexes :

Suivez le Ministère dans les médias sociaux @MCCQuebec.

Au Québec, on bouge! : 
https://www.facebook.com/auqconbouge/ 

Éducation : 
https://www.facebook.com/quebeceducation  
https://twitter.com/EducationQC  
https://www.linkedin.com/company/339645  
https://www.youtube.com/channel/UCgcPCv5VQhsAY3vNNoH6Zrw  
https://www.instagram.com/education_qc/ 

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/06/c0483.html 

Déclaration ministérielle du premier ministre


 Publié le 5 février 2025

Dans une rare déclaration prononcée au Salon rouge de l’Assemblée nationale, le premier ministre du Québec, François Legault, a tenu à faire le point sur la menace tarifaire qui plane sur l’économie du Québec.

Voici le texte intégral de cette déclaration :

« Merci Mme la présidente,

Je tenais aujourd’hui à m’adresser à tous les élus de l’Assemblée nationale et à tous les Québécois parce qu’on fait face à une attaque économique brutale.
Une attaque brutale contre le Canada, contre le Québec.

Malgré le report des tarifs, la menace plane toujours au-dessus de nos têtes, comme une épée de Damoclès.
L’incertitude créée par M. Trump a déjà des effets négatifs sur l’économie du Canada et du Québec.
L’incertitude, c’est un poison pour l’économie.
L’incertitude, ça rend frileuses toutes les entreprises qui ont des projets d’investissement.
C’est un peu comme si l’économie du Canada et du Québec était sur pause.

Je répète qu’on doit commencer à renégocier notre entente de libre-échange avec les États-Unis au plus tôt.
Pas attendre la révision prévue en 2026.
Plus vite on mettra fin à l’incertitude, mieux ce sera.

L’économie, ce n’est pas anodin.
C’est l’économie qui nous permet de financer la santé, l’éducation, la culture et toutes les autres responsabilités de l’État.
L’économie, la création de richesse, ce n’est pas un but en soi, mais c’est ce qui nous permet d’avoir les moyens de nos ambitions.

Et là, notre principal partenaire économique nous menace de nous attaquer.
En quelques jours, notre monde a changé.

Pour qu’on soit en mesure de passer au travers, il va falloir un énorme effort collectif avec beaucoup de détermination, avec beaucoup d’endurance.

D’abord, sans dramatiser la situation, on ne doit pas se faire d’illusions.
Le Québec est une nation exportatrice.
Et les États-Unis sont de loin notre marché extérieur le plus important.
71 % de nos exportations sont destinées aux États-Unis.
Si l’administration Trump s’entête, ce qui nous attend dans les prochains mois, ce sont des milliers de travailleurs qui risquent de perdre leur emploi.

Ce qui nous attend, ce sont des chefs d’entreprises qui se démènent pour survivre.
Je suis déjà passé par là, en 1990, pendant la guerre du Golfe, quand je dirigeais une compagnie aérienne.
L’angoisse est grande chez les dirigeants d’entreprises, quand on se dit que si on échoue, on laisse tomber des employés qui nous ont fait confiance en se joignant à notre entreprise.
Je suis très sensible à ce que vivent actuellement les dirigeants de nos entreprises qui exportent aux États-Unis.

Ce qui nous attend, c’est que certaines de nos industries soient frappées de plein fouet.
Entre autres, certaines industries qui font vivre tellement de familles dans nos régions.
Dans l’industrie forestière, dans la transformation de l’aluminium, dans l’industrie agroalimentaire.
On ne va pas se dorer la pilule.
Si M. Trump nous impose des tarifs de 25 %, ce qui nous attend dans les prochains mois, ce sont des pertes d’emploi importantes. 

Évidemment, on doit se tenir debout et répliquer à l’attaque de M. Trump.
Et on est prêt à le faire.
Mais on doit faire bien attention de ne pas nous faire mal à nous-mêmes.
Je comprends tous ceux qui veulent répliquer durement, mettre des contre-tarifs « dollar pour dollar ».
Mais on doit garder la tête froide.
Il va falloir être intelligent.
Faire mal au gouvernement Trump, oui, mais sans nous faire mal à nous-mêmes.
Par exemple, plusieurs de nos entreprises importent des intrants des États-Unis, des intrants qu’elles utilisent pour fabriquer leurs produits.
Si on met des tarifs sur ces intrants, on vient nuire à leur compétitivité.

Évidemment, on souhaite que ces tarifs ne soient jamais mis en place.
Mais quand on écoute M. Trump, on ne peut pas prendre le risque de miser sur ça.

On a le devoir aujourd’hui d’entamer un grand et long chantier pour rendre notre économie moins dépendante des États-Unis.

Comment on fait ça?

D’abord, nous ne sommes pas démunis.
Notre économie est plus forte depuis quelques années.
Depuis six ans, on a battu la croissance du PIB par habitant du reste du Canada.

On a aussi au Québec des instruments d’État puissants avec Hydro-Québec, avec la Caisse de dépôt, avec Investissement Québec.
On a des institutions financières solides avec la Banque Nationale, avec Desjardins.
On a nos compagnies d’assurance, nos fonds de travailleurs de la FTQ, de la CSN et plusieurs autres institutions solides.

Donc, qu’est-ce qu’on doit faire?

D’abord à court terme, si M. Trump persiste à vouloir imposer des tarifs, on va soutenir nos entreprises qui ont des problèmes de liquidités.

Mais à moyen terme, on doit surtout redéployer l’économie du Québec.
Et on doit redéployer l’économie du Québec, région par région.

Dans les dernières décennies, on a trop misé sur la proximité du plus grand marché au monde.
Il faut maintenant redéployer notre économie dans de nouveaux marchés internationaux.

Mais n’oublions pas que notre meilleur marché, ça reste le Québec.
Acheter québécois, c’est ce qui est le plus efficace pour protéger nos emplois.
C’est vrai pour le gouvernement, vrai pour les entreprises, vrai pour les consommateurs.
Je pense que c’est le premier chantier.
On doit miser avant tout sur nous-mêmes.
On doit développer ce réflexe de regarder d’abord vers le Québec, vers nos produits, nos technologies, notre savoir-faire.

Le 2e marché d’exportation du Québec, c’est le reste du Canada.
On a un chantier là aussi.
On doit augmenter nos échanges, on doit développer ce réflexe de regarder du côté du reste du Canada.
Eh oui, nous devons travailler sur le libre-échange au sein même du Canada.
Nos entreprises doivent aussi tout faire pour fabriquer ici des produits qu’on importe actuellement d’ailleurs.
Investissement Québec est prête à aider toutes les entreprises qui ont de bons projets.

On doit aussi redéployer notre économie dans des secteurs où on a des avantages compétitifs.
Et des avantages compétitifs, on en a :

On a développé une expertise en aérospatiale.
On a de grandes alumineries.
On a des minéraux critiques.
On est fort en intelligence artificielle.
On est fort en informatique, en électronique, dans le quantique.
Et surtout, on a de l’énergie renouvelable.

Ça fait plusieurs années que je travaille pour relancer le développement de grands projets chez Hydro-Québec.
Hydro-Québec, c’est la plus grande force du Québec.
Et on a maintenant chez Hydro-Québec un plan ambitieux pour doubler sa capacité.
C’est le plus grand chantier de l’histoire du Québec.
Et ce n’est pas dans dix ans, c’est maintenant.

En décembre dernier, on a conclu une entente avec le premier ministre de Terre-Neuve qui va nous faire économiser 200 milliards de dollars d’ici 2085.
On entend parfois que les politiciens pensent à court terme.
Cette entente, c’est pour les prochaines générations.

Et on travaille sur plein de projets dans les régions du Québec pour développer l’éolien et augmenter la puissance de nos centrales hydroélectriques.
Pas plus tard que la semaine passée, on a annoncé un grand projet éolien au Saguenay-Lac-St-Jean et sur la Côte-Nord avec une MRC et avec une nation innue.

L’immense chantier d’Hydro-Québec va créer un premier boom économique dans nos régions, lors de la construction.
Et on va avoir ensuite un deuxième boom économique quand les entreprises vont se développer ici avec un avantage compétitif incomparable : de l’énergie renouvelable à bas coût.

Il faut qu’on garde les yeux sur les prochaines décennies, sur le long terme.
Même s’il y a de la résistance en ce moment, l’économie de l’avenir, c’est l’électricité, c’est l’économie verte.
Et là-dessus, le Québec est dans une position extraordinaire!

On a des faiblesses qu’on traîne depuis des décennies et qu’on doit absolument corriger.
Notre productivité, la surréglementation, la bureaucratie, la taxation.
On a beaucoup travaillé là-dessus depuis 2018, mais il va falloir en faire plus. 
Et on a surtout une trop grande dépendance au marché américain.

On a aussi des atouts, on a de grandes forces.
On a un gros chantier générationnel devant nous.
Un grand chantier chez Hydro-Québec, mais aussi un grand chantier pour redéployer l’économie de chaque région du Québec dans des nouveaux marchés et dans des secteurs où nous pouvons gagner.
Il va falloir que tout le Québec s’y mette.

Aujourd’hui, je tends la main à tous les députés qui siègent ici, à l’Assemblée nationale.
Je tends la main à nos entrepreneurs, à nos travailleurs, à nos chercheurs, à tous les Québécois.
On va avoir besoin de tout le monde dans cette grande corvée.
On est ouvert à toutes les idées, à toutes les suggestions.

Le monde, notre monde est en train de changer.
Je n’ai pas toutes les réponses.
Mais ce que je sais, c’est qu’on doit se relever les manches.
On doit se battre!
Puis, on doit le faire ensemble, intelligemment, à la québécoise.

Vive le Québec!

Merci. »

La version prononcée fait foi

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/04/c7474.html