Gilles Bélanger devient ministre de la Cybersécurité et du Numérique


 Publié le 28 février 2025

Le premier ministre du Québec, M. François Legault, a procédé aujourd’hui à un ajustement au sein de son Conseil des ministres.

Ainsi, monsieur Gilles Bélanger, député d’Orford et adjoint parlementaire du ministre des Finances en matière d’Internet haute vitesse et de projets spéciaux de connectivité, devient ministre de la Cybersécurité et du Numérique.

Citation

« Je tiens à féliciter et remercier Gilles Bélanger d’avoir accepté ces nouvelles fonctions. Son engagement et son expertise, notamment en matière de connectivité et d’innovation numérique, seront des atouts précieux pour le Québec. Gilles est un député chevronné, et je suis certain qu’il saura relever ce défi avec succès. »

François Legault, premier ministre du Québec

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2025/28/c3614.html 

Menace de tarifs douaniers américains : 20 M$ pour former les travailleurs des secteurs touchés


 Publié le 27 février 2025

 Deux semaines après la tenue du Forum sur l’emploi au Québec, la ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, annonce un investissement de 20 millions de dollars pour soutenir les entreprises québécoises face aux menaces de tarifs douaniers.

La mesure a pour objectif d’aider les entreprises à maintenir leurs activités, à améliorer leur productivité et à diversifier leur production pour mieux s’adapter à la situation. Cette mesure bénéficiera particulièrement au secteur manufacturier ainsi qu’à ceux du transport et des ressources naturelles, qui risquent d’être les plus touchés. Elle permettra aux travailleurs et aux entreprises d’acquérir rapidement de nouvelles compétences et de renforcer leur compétitivité. Pour encourager la formation, le gouvernement remboursera jusqu’à 85 % des coûts admissibles. Avec cette initiative, le gouvernement du Québec démontre une fois de plus son engagement envers la formation de la main-d’œuvre, un levier essentiel pour aider les entreprises à traverser des périodes d’incertitude.

Rappelons que, le 13 février dernier, la ministre de l’Emploi a réuni près de 200 acteurs du marché du travail lors du Forum sur l’emploi au Québec, organisé avec la collaboration de la Commission des partenaires du marché du travail. Cet événement visait à mieux comprendre les préoccupations des employeurs et des travailleurs face aux menaces de tarifs douaniers et à identifier des solutions concrètes. L’annonce d’aujourd’hui répond directement aux besoins exprimés lors de cette rencontre.

Citations

« Cet investissement de 20 millions de dollars permettra de rehausser les compétences des travailleurs et d’accroître la productivité des entreprises pour atténuer les répercussions de l’incertitude actuelle. Ça fait partie des leviers stratégiques mis en place pour faire face à la situation et pour protéger les emplois. »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la région de la Côte-Nord

« Les programmes du Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre peuvent notamment permettre de répondre aux situations d’urgence comme celle que nous vivons en raison du choc tarifaire américain appréhendé. La réponse rapide des acteurs stratégiques du marché du travail, soit les membres et le réseau de partenaires de la CPMT, dans la foulée du Forum sur l’emploi, organisé à la demande de la ministre de l’Emploi, est une démonstration éclatante que la concertation et le dialogue social fonctionnent au Québec et répondent activement aux besoins du marché du travail au regard des enjeux vécus sur le terrain. »

Jean Lortie, président de la Commission des partenaires du marché du travail

Faits saillants

  • Les formations de courte durée qui se déroulent sur une période maximale de 12 mois seront privilégiées afin de bien faire face à la conjoncture.
  • Financé par le Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre, cet investissement prendra d’abord la forme d’un appel de projets. L’objectif est de pouvoir créer et diffuser des formations sur mesure en ayant une approche flexible ouvrant la porte à plusieurs types de formations permettant aux entreprises d’avancer de façon durable vers une économie plus diversifiée et plus résiliente.
  • Les promoteurs collectifs  peuvent soumettre des projets dès maintenant dans le cadre de l’appel de projets FORCE (formations pour la résilience et la compétitivité en emploi).
  • La Commission des partenaires du marché du travail  est un organisme public qui agit à titre d’espace de concertation national et de collaboration entre les représentants du marché du travail du Québec et qui vise à assurer l’adéquation entre l’offre de formation, les compétences de la main-d’œuvre et les besoins du marché du travail. Elle réunit les associations d’employeurs, les organisations syndicales, les réseaux de l’enseignement, les organismes communautaires en développement de l’employabilité ainsi que les ministères et organismes gouvernementaux à vocation économique et sociale.

Pour en savoir plus sur les activités du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, suivez-le sur les médias sociaux :

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Création d’un tribunal unifié de la famille à la Cour du Québec


 Publié le 26 février 2025

Le ministre de la Justice et procureur général du Québec, M. Simon Jolin-Barrette, a déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale le projet de loi no 91, Loi instaurant le Tribunal unifié de la famille au sein de la Cour du Québec. Ce projet de loi fait suite à la vaste réforme du droit de la famille menée par le gouvernement du Québec avec le projet de loi n2 adopté en juin 2022, le projet de loi n12 adopté en juin 2023 et le projet de loi no 56 adopté en juin 2024.

La création d’un tribunal unifié de la famille (TUF) au sein de la Cour du Québec permettra de simplifier le parcours judiciaire des familles québécoises ainsi que des personnes victimes de violence familiale, conjugale ou sexuelle dont les dossiers judiciaires doivent actuellement cheminer devant deux cours distinctes. Ainsi, en plus d’entendre les recours en matière criminelle et ceux impliquant la DPJ, la Cour du Québec détiendra la compétence pour entendre les recours liés à l’union parentale et à l’union civile ainsi que ceux impliquant une grossesse pour autrui.

L’objectif, ultimement, est que les familles puissent régler tous leurs litiges devant le même tribunal.

Le projet de loi vise notamment à :

  • se doter des assises légales pour l’instauration d’un tribunal unifié de la famille à la Cour du Québec pour qu’à terme, toutes les questions familiales soient traitées par le même tribunal;
  • implanter un parcours simplifié et plus humain pour les parents (en union parentale et en union civile) prévoyant :
    • la médiation automatique,
    • la conciliation judiciaire.

De plus, le fait de pouvoir entendre au sein d’une seule cour les différents dossiers judiciaires d’une même famille permettra d’assigner, lorsque possible, la ou le même juge pour tous les litiges qui la concerne; un principe qui devrait prévaloir en matière familiale.

Citations

« L’idée de créer un tribunal unifié de la famille (TUF) au Québec circule depuis plus de 50 ans. D’ailleurs, le rapport Rebâtir la confiance et le rapport de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (rapport Laurent) recommandent la mise sur pied d’un TUF. Aujourd’hui, nous posons les premiers jalons pour instaurer un TUF à la Cour du Québec. En tant que tribunal de proximité, présent dans toutes les régions du Québec, la Cour du Québec est l’institution toute désignée pour assurer ce déploiement. Les questions entourant une séparation peuvent être complexes, émotives et entraînent inévitablement des répercussions sur les enfants. L’objectif premier d’un TUF est de rendre le parcours judiciaire le plus simple et le plus humain possible pour les familles et les enfants du Québec. »

Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général du Québec

« Au cours des dernières années, votre gouvernement a consacré d’importants efforts pour moderniser le droit de la famille et ainsi offrir aux familles québécoises une justice qui correspond davantage à leurs besoins et leurs réalités. J’ai eu l’occasion de travailler sur la réforme du droit de la famille et tout au long des travaux, c’est l’intérêt de l’enfant qui nous a guidés et qui a été mis en priorité. Encore aujourd’hui, pour le projet de loi 91, c’est l’intérêt de l’enfant qui est au cœur de nos décisions. La création d’un TUF permettra d’adoucir le parcours par lequel les enfants doivent passer lorsque leurs parents se séparent. »

Mathieu Lévesque, député de Chapleau et adjoint parlementaire à la Justice

Faits saillants :

  • La création d’un TUF permet de répondre aux recommandations du rapport Rebâtir la confiance du Comité d’experts sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale ainsi que du rapport Instaurer une société bienveillante pour nos enfants et nos jeunes de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse.
  • L’implantation d’un TUF au sein de la Cour du Québec traduit également la volonté du Québec d’accroître son autonomie et d’affirmer la primauté de son droit privé, civil et, conséquemment, familial, tel que le recommande le rapport du Comité consultatif sur les enjeux constitutionnels du Québec au sein de la fédération canadienne.

Lien connexe

Pour toutes questions sur le droit de la famille : https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes.

SOURCE Cabinet du ministre de la Justice et procureur général du Québec

Lancement de la première Politique québécoise sur la maladie d’Alzheimer et les autres troubles neurocognitifs


 Publié le 25 février 2025

C’est avec une grande fierté que la ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides, Sonia Bélanger, a annoncé aujourd’hui le lancement de la première Politique québécoise sur la maladie d’Alzheimer et les autres troubles neurocognitifs.

Le Québec se distingue depuis les 15 dernières années par sa proactivité dans ce domaine. Alors que la population vieillit rapidement et que le nombre de personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou un autre trouble neurocognitif ira en augmentant, il s’avère nécessaire d’agir. Selon une étude canadienne, la prévalence de la maladie est d’environ 8 % chez les personnes de 65 ans et plus, et s’élève à environ 33 % chez les personnes de 80 ans et plus.

Afin de relever les défis d’aujourd’hui et de demain, cette politique ambitieuse s’articule autour de cinq grands axes :

  1. Diminuer le nombre de cas de maladie d’Alzheimer et de troubles neurocognitifs grâce à la promotion de la santé cognitive et à la prévention;
  2. Vivre dignement des premiers symptômes jusqu’à la fin de vie;
  3. Assurer un accès équitable et adapté à la diversité et aux besoins de la population;
  4. Améliorer la qualité des soins et des services en rehaussant la continuité, les compétences et l’accompagnement;
  5. Favoriser la recherche et accueillir les innovations transformationnelles pour améliorer la promotion de la santé cognitive et les services.

La politique se traduira par des actions concrètes, structurantes et diversifiées pour assurer un accompagnement humain et de qualité. Celles-ci se réaliseront en étroite collaboration avec les acteurs clés. Un plan d’action détaillé précisera les mesures à mettre en œuvre et les échéanciers qui en assureront la réalisation effective.

Citations :

« Je suis très fière d’enfin présenter cette Politique québécoise sur la maladie d’Alzheimer et les autres troubles neurocognitifs. Au-delà des statistiques et des projections, ce sont avant tout des personnes et leurs proches qui vivent et vivront avec les effets de ces maladies, au quotidien. Pour cette raison, l’espoir, la dignité, l’humanité ainsi que la qualité des soins et des services ont guidé notre réflexion. Nous allons intensifier les efforts pour offrir des soins et des services mieux coordonnés et accessibles. Merci à l’ensemble des collaborateurs et des partenaires qui ont participé à l’élaboration de cette politique. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés, ministre déléguée à la Santé et ministre responsable de la région des Laurentides

« La Politique propose une vision résolument positive et réaliste, une orientation pour les prochaines années. Elle vise à produire un effet réel et significatif pour les personnes vivant avec la maladie et leurs proches ainsi que pour le réseau de la santé et des services sociaux et tous ses partenaires. Elle s’inspire du courage, de la résilience et de la souffrance des personnes vivant avec la maladie et de leurs proches, ainsi que du dévouement exemplaire des professionnels, gestionnaires, partenaires communautaires, bénévoles, chercheurs et dirigeants. »

Dr Howard Bergman, médecin de famille et gériatre, président des travaux de la Politique

« En tant que médecin de famille, je vois quotidiennement les effets de la maladie d’Alzheimer sur les patients et leurs proches. Le lancement de cette politique est une avancée essentielle pour mieux accompagner ces personnes en leur offrant un accès amélioré à des soins de proximité, une coordination renforcée entre les professionnels de la santé et un soutien adapté à chaque étape de la maladie. C’est une approche humaine et proactive qui répond aux besoins réels sur le terrain. »

Dr Claude Patry, médecin de famille au GME de Loretteville

« Cette politique représente une avancée majeure. Elle permettra de changer le regard que l’on pose sur les personnes qui vivent avec la maladie d’Alzheimer. Elle s’attaque directement aux stigmas et aux préjugés qui persistent et vise à créer un environnement où chaque individu touché par la maladie se sent soutenu, respecté et accompagné. En plaçant les personnes vivant avec la maladie et la santé cognitive au cœur de son action, la politique devient un pilier essentiel pour améliorer la qualité de vie des personnes concernées. Nous sommes à un moment charnière, porteur d’espoir, pour tous ceux et celles qui cheminent avec la maladie, pour leurs familles, mais aussi pour ceux et celles qui recevront un diagnostic de la maladie. »

Sylvie Grenier, directrice générale de la Fédération québécoise des sociétés Alzheimer

Faits saillants :

  • En 2021, près de 150 000 Québécois et Québécoises vivaient avec la maladie d’Alzheimer ou un autre trouble neurocognitif. Ce nombre devrait augmenter de façon importante. En 2040, il pourrait s’élever à 207 000.
  • Ces maladies entrainent plusieurs répercussions chez les personnes, de même que chez leurs proches.
  • La vision et les orientations de cette politique s’inspirent des travaux des 15 dernières années et découlent d’une collaboration sans précédent entre les acteurs et les partenaires concernés.
  • À l’automne 2023, un mandat a été octroyé au Dr Howard Bergman, médecin de famille et gériatre, pour la direction des travaux d’élaboration de la politique.
  • Dans le cadre de ces travaux, des journées de consultation ont été menées. Elles ont rassemblé plus de 200 décisionnaires, chercheurs et chercheuses, professionnels, professionnelles, intervenants et intervenantes, sans oublier plusieurs personnes vivant avec l’une de ces maladies et des personnes proches aidantes.

Lien connexe :

Consulter la Politique québécoise sur la maladie d’Alzheimer et les autres troubles neurocognitifs 

Québec favorisera encore plus l’achat québécois


 Publié le 24 février 2025

Afin de renforcer encore davantage l’achat québécois et de réduire la dépendance envers les marchés extérieurs, la présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l’Administration gouvernementale, Sonia LeBel, annonce que le gouvernement du Québec resserre les règles régissant les acquisitions des ministères et organismes publics, entre autres sur les plateformes d’achat en ligne.

« Certaines plateformes d’achat en ligne vendent très peu, ou pas du tout, de biens québécois. Elles ne favorisent pas non plus l’approvisionnement des organismes publics auprès de fournisseurs régionaux. En résumé, elles ne contribuent pas significativement à l’atteinte des objectifs d’achat québécois et de développement économique régional inscrits dans la Stratégie gouvernementale des marchés publics mise en place depuis 2022 », explique Sonia LeBel.

Ainsi, une autorisation du dirigeant sera requise dans les ministères pour acquérir, de gré à gré, un bien via une plateforme d’achat en ligne. L’autorisation devra de plus être transmise au Secrétariat du Conseil du trésor (SCT). Les organismes publics devront également adopter des lignes de conduite internes concernant l’achat québécois.

Par ailleurs, à la lumière des résultats positifs de la Stratégie des marchés publics à mi-parcours, les stratégies d’acquisition actuelles seront rapidement bonifiées pour inclure des critères pouvant favoriser davantage les entreprises d’ici, par exemple l’empreinte carbone ou la responsabilité sociale. « Nous avons décidé d’agir non seulement pour encourager encore plus les entreprises d’ici, mais aussi pour donner l’exemple. C’est notre responsabilité d’utiliser tous les leviers dont nous disposons pour ce faire », souligne la présidente.

Notons que ces mesures s’inscrivent dans une démarche globale, amorcée par le gouvernement en 2022, dans le but de prioriser l’achat québécois. Grâce à cette stratégie, 85 % des contrats publics ont été conclus avec des entreprises d’ici en 2023-2024. L’impact positif sur le PIB du Québec est estimé à 2,1 milliards de dollars.

Faits saillants :

  • Plus de 400 organismes publics sont assujettis à ces changements, notamment les ministères ainsi que les établissements des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
  • Une plateforme en ligne est une boutique où des biens sont affichés et vendus par plusieurs entreprises, le plus souvent sur un site Web.
  • Ces modifications ne s’appliquent pas aux entreprises qui opèrent de tels sites Web et qui ont un point de vente au détail au Québec ou lorsqu’elles ont pour activité principale la vente de biens québécois.
  • Pour l’acquisition de biens, les seuils d’appel d’offres public sont les suivants pour :
    • les ministères et les organismes : 33 400 $
    • le réseau de la santé et des services sociaux : 133 800 $
    • le réseau de l’éducation : 133 800 $
    • le réseau de l’enseignement supérieur : 133 800 $.
  • À mi-parcours, 87 % des objectifs de la Stratégie gouvernementale des marchés publics ont été atteints. La valeur des acquisitions publiques de biens auprès des entreprises québécoises s’est chiffrée à 4,6 milliards de dollars en 2023-2024.

Liens connexes :

www.tresor.gouv.qc.ca 
Stratégie gouvernementale des marchés publics
Bilan mi-parcours de la Stratégie gouvernementale des marchés publics 

Le ministre du Travail veut mieux protéger la population en cas de grève ou de lock-out


 Publié le 20 février 2025

Afin de veiller aux besoins de la population, notamment à ceux des personnes en situation de vulnérabilité, qui peuvent vivre des préjudices pouvant être causés par les arrêts de travail, le ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, Jean Boulet, a présenté aujourd’hui à l’Assemblée nationale le projet de loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out.

Au cours des dernières années, des arrêts de travail qui ont été déclenchés en vertu du Code du travail ont eu un effet important sur les citoyennes et les citoyens, puisque de nombreux services ont été suspendus. Les personnes concernées se sont retrouvées souvent sans alternative, confrontées à une situation de vulnérabilité et d’impuissance sur laquelle elles n’avaient aucun contrôle. Présentement, les outils à la disposition du gouvernement pour intervenir dans ces situations malheureuses, et parfois préjudiciables, sont limités.

Le projet de loi n° 89 propose des solutions basées sur l’équilibre entre les besoins de la population et le respect du droit à la grève ou au lock-out.

Maintien des services pour assurer la sécurité sociale, économique et environnementale

Actuellement, dans le Code du travail, la notion de danger à la santé ou à la sécurité publique est la seule pouvant justifier le maintien de services essentiels pendant une grève ou un lock-out. Le régime des services essentiels n’est d’ailleurs pas modifié par le projet de loi. La mesure proposée s’appliquerait à l’ensemble des employeurs et des syndicats du Québec, visés par le Code du travail, à l’exception de la fonction publique et des établissements de santé et de services sociaux, déjà visés par des dispositions particulières assurant le maintien d’un grand éventail de services.

Le gouvernement pourrait identifier par décret un syndicat et un employeur chez qui un arrêt de travail affecterait le bien-être de la population. Par la suite, l’un ou l’autre pourrait demander au Tribunal administratif du travail de déterminer s’ils doivent effectivement maintenir des services pour assurer le bien-être de la population. Advenant une décision positive du Tribunal administratif du travail, les parties disposeraient d’une période de 15 jours pour négocier les services devant être maintenus et la façon de les offrir. À défaut d’y parvenir, ce dernier établirait la liste des services à maintenir.

Nouvel outil pour mettre fin exceptionnellement à un arrêt de travail

Le projet de loi propose aussi d’accorder au ministre du Travail le pouvoir de soumettre à l’arbitrage un différend pour déterminer les conditions de travail des salariés s’il considère qu’une menace réelle ou appréhendée est susceptible de causer un préjudice grave ou irréparable à la population en raison d’une grève ou d’un lock-out. L’intervention infructueuse d’un conciliateur ou d’un médiateur serait une circonstance justifiant le fait d’utiliser ce pouvoir exceptionnel, qui pourrait s’appliquer à toute négociation collective en vertu du Code du travail, à l’exception des secteurs public et parapublicDe plus, des modalités particulières seraient applicables au secteur municipal.

Uniformité des exigences liées à l’exercice du droit de lock-out ou du droit de grève

En outre, le projet de loi prévoit d’uniformiser les exigences liées à l’exercice du droit de lock-out ou du droit de grève dans un service public qui n’est pas assujetti à une décision du Tribunal administratif du travail visant le maintien de services essentiels. Ainsi, un lock-out pourrait désormais être déclenché aux mêmes conditions qu’une grève, c’est-à-dire à la suite d’un préavis écrit préalable d’au moins sept jours ouvrables francs. Une modification analogue serait apportée aux modalités de retour au travail après l’annulation d’un tel avis. L’employeur devrait ainsi donner au ministre un avis indiquant son intention de ne pas recourir au lock-out ou le moment où il prévoit y mettre fin.

Maintien de l’impartialité des processus

En 2019, le gouvernement a placé sous la responsabilité du Tribunal administratif du travail des dispositions visant le maintien des services essentiels. Ces changements avaient pour but de favoriser la confiance des parties envers le régime, en plus de le rendre impartial. Avec les nouveaux outils qu’ajoute le projet de loi, le gouvernement maintient cette impartialité, tout en trouvant l’équilibre entre l’exercice du droit de grève et les répercussions des conflits de travail sur la population, notamment sur les personnes vulnérables.

Citation

« Notre gouvernement veut se doter d’outils supplémentaires pour intervenir de manière ciblée dans certains conflits où le bien-être de la population serait compromis, tout en respectant le droit à la grève et le droit des employeurs de déclencher un lock-out. Nous croyons qu’il faut actualiser ces mécanismes en mettant en place des outils équilibrés permettant d’atténuer les répercussions des conflits de travail sur la population. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi‑Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

Le texte complet du projet de loi n89 est disponible sur le site de l’Assemblée nationale du Québec  : Projets de loi – Assemblée nationale du Québec . Les résumés explicatifs se retrouvent ici : https://www.quebec.ca/gouvernement/ministere/travail/lois-reglements#c335465 .

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130 M$ pour le développement du terminal de Contrecœur


 Publié le 17 février 2025

Le premier ministre, M. François Legault, et la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, annoncent le versement d’une somme de 130 M$ à l’Administration portuaire de Montréal (APM) pour son projet de construction d’un terminal de conteneurs à Contrecœur. Ils étaient accompagnés de la ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Montérégie, Mme Suzanne Roy, ainsi que de la présidente-directrice générale de l’APM, Mme Julie Gascon.

Cet investissement dans le projet d’expansion du Port de Montréal à Contrecœur est majeur pour l’industrie portuaire québécoise. Le port ayant atteint la capacité maximale de ses installations, ce projet d’envergure viendra augmenter la capacité de transport maritime du Québec.

Le terminal de Contrecœur aura une capacité annuelle de 1,15 million de conteneurs, soit 60 % de celle du Port de Montréal. Il sera stratégiquement relié au réseau ferroviaire du CN et à l’autoroute 30. Sa mise en service, prévue en 2029, générera des retombées économiques importantes, avec près de 6 500 emplois durant la construction et 1 100 emplois permanents par la suite.

Dans un contexte marqué par des tensions économiques avec les États-Unis, cet investissement contribuera à renforcer la compétitivité du Québec sur les marchés internationaux. L’augmentation de la capacité portuaire facilitera la diversification des échanges commerciaux et le développement de nouveaux partenariats, tant au Canada qu’à l’international.

Citations

« Dans le contexte actuel, il est plus que jamais essentiel de renforcer la compétitivité du Québec et de diversifier nos marchés pour réduire notre dépendance aux États-Unis. L’augmentation de notre capacité en matière de transport maritime est une excellente nouvelle pour notre économie, car elle permettra de créer des milliers d’emplois et de générer des retombées économiques durables. C’est une avancée majeure pour assurer notre prospérité dans un environnement économique en pleine évolution. »

François Legault, premier ministre

« Ce projet est en parfaite cohérence avec la vision de notre gouvernement, soit d’accroître la compétitivité de notre fleuve Saint-Laurent grâce à des infrastructures portuaires modernes. C’est un projet qui tombe à point, un pilier central qui contribuera au renforcement de la chaîne logistique québécoise et canadienne, et qui positionnera favorablement le Québec dans le marché du conteneur face à ses concurrents de la côte est des États-Unis. Nous sommes fiers de participer à ce projet porteur pour le développement économique de tout le Québec. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

« L’annonce d’aujourd’hui est une excellente nouvelle pour la circonscription de Verchères, pour la Montérégie et pour tout le Québec. Il s’agit d’un investissement nécessaire pour permettre au Port de Montréal de continuer à développer ses activités et également de consolider la zone industrialo-portuaire de Contrecœur. Ces nouvelles installations permettront la création de milliers d’emplois pendant la construction et lorsque le terminal sera en exploitation. Je suis fière que le gouvernement soutienne ce secteur primordial de notre économie. »

Suzanne Roy, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Montérégie

« À l’heure où nos entreprises cherchent à diversifier leurs échanges commerciaux, l’augmentation de notre capacité de manutention de conteneurs représente de nouvelles opportunités pour les entreprises d’ici qui voudront se tourner vers d’autres marchés et faire affaire avec l’un des 140 pays qui sont rejoignables par les lignes maritimes qui passent par chez nous. La diversification des échanges, cela passe forcément par le fleuve et par un port. L’expansion du Port de Montréal est un projet non seulement important et essentiel : dans le contexte actuel il est devenu urgent. Ce genre de grand projet… c’est le projet d’une génération. Je remercie le gouvernement du Québec d’en faire partie! »

Julie Gascon, présidente-directrice générale de l’Administration portuaire de Montréal

« L’implantation du terminal de conteneurs à Contrecœur représente une opportunité exceptionnelle pour notre ville et pour toute la région. Cet investissement majeur renforcera notre position stratégique sur le fleuve Saint-Laurent et stimulera notre développement. Contrecœur est indéniablement une ville stratégique de la Communauté métropolitaine de Montréal ainsi que du Québec et c’est d’autant plus vrai dans le contexte économique mondial actuel. Nous accueillons ce projet avec enthousiasme, car il créera des emplois et dynamisera notre communauté. Contrecœur est prête à jouer un rôle clé dans l’essor du transport maritime québécois. »

Maud Allaire, mairesse de Contrecœur

Faits saillants

  • Le coût du projet s’élève à quelque 1,575 G$ et la mise en service du terminal est prévue pour 2029.
  • Le développement du terminal de conteneurs à Contrecœur est l’une des mesures du plan d’action de la vision maritime du gouvernement du Québec, Avantage Saint-Laurent.
  • Ce projet majeur comprendra deux postes à quai, une cour à conteneurs, une aire de manutention de conteneurs, une cour ferroviaire intermodale, des installations de soutien, des accès ferroviaires et routiers, de même qu’une zone de contrôle des camions.

Liens connexes

Avantage Saint-Laurent 

Politique de mobilité durable – 2030 

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Plus de 35 M$ pour soutenir les producteurs et les productrices agricoles


 Publié le 17 février 2025

Le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec annoncent une somme de 35,3 millions de dollars, dont une partie est financée sous le Partenariat canadien pour une agriculture durable, pour soutenir les producteurs et les productrices dans l’adoption de pratiques agricoles plus durables. Cette nouvelle somme rend possible le lancement de la quatrième période d’inscription à la Rétribution agroenvironnementale et permettra de soutenir plus de 1 200 entreprises. Le total de l’aide directe aux entreprises dans le cadre de cette mesure phare du Plan d’agriculture durable 2020-2030 (PAD) atteindra 122 millions de dollars. À ce jour, l’aide offerte aux entreprises a permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre de près de 150 000 tonnes d’équivalent en CO2 et l’utilisation de pesticides de plus de 200 000 kg.

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, monsieur André Lamontagne, en a fait l’annonce aujourd’hui à la Ferme Edriphaniel située dans Lotbinière, en compagnie de madame Isabelle Lecours, députée de Lotbinière-Frontenac.

Les producteurs au rendez-vous

Les trois périodes d’inscription à l’Initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales ont suscité un fort engouement. Depuis 2022, quelque 3 200 entreprises agricoles ont adopté de bonnes pratiques sur près de 520 000 hectares au total. Cela représente 40 % des superficies de cultures annuelles au Québec.

Des exigences plus élevées

Ces sommes supplémentaires permettront d’accélérer l’adoption de pratiques agroenvironnementales plus ambitieuses qui contribueront directement à l’atteinte des cibles du PAD. Par exemple, il sera demandé aux entreprises d’aller plus loin dans leurs pratiques de protection des sols hors saison par l’utilisation d’une culture enracinée et de réduire l’utilisation d’engrais minéral azoté dans les cultures.

La rétribution totale versée pourra atteindre jusqu’à 50 000 $ par entreprise pour deux saisons de culture. La période d’inscription débutera le 5 mars et se terminera le 31 mars ou lorsque l’enveloppe sera épuisée.

Citations 

« Les agriculteurs sont souvent les premiers à ressentir les effets du changement climatique et, malgré ce défi, ils travaillent sans relâche pour nourrir le Canada et le monde. Ce financement est un autre exemple de notre partenariat continu avec les provinces et les territoires pour aider nos agriculteurs qui travaillent fort à rendre leurs pratiques plus durables, tout en améliorant la performance et la résilience de leurs entreprises. »

L’honorable Lawrence MacAulay, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire

« Ce nouvel appui permettra à un nombre encore plus important de producteurs et productrices, partout au Québec, d’adopter des pratiques plus durables. En choisissant d’accompagner nos entreprises agricoles au moyen d’une aide flexible et adaptée à leur réalité, nous nous assurons de leur engagement à long terme. C’est un geste important de votre gouvernement pour la pérennité de notre garde-manger collectif. »

André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« L’agriculture est une locomotive économique dans plusieurs régions du Québec. La poursuite de cette mesure est importante pour nos producteurs et productrices agricoles afin qu’ils puissent s’adapter à la nouvelle réalité climatique. En devenant plus résilients, ils conservent leur compétitivité et leur productivité et peuvent continuer de nourrir la population. »

Isabelle Lecours, députée de Lotbinière-Frontenac

« La FADQ est fière de soutenir l’engagement des productrices et producteurs québécois pour une agriculture durable. La nouvelle initiative reconnaît de nouveau les gains environnementaux importants des entreprises agricoles qui adoptent des pratiques agroenvironnementales. »

Ernest Desrosiers, président-directeur général de La Financière agricole du Québec

Faits saillants

  • Bilan 2024 de l’Initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales :

–  Selon les résultats préliminaires des déclarations soumises par près de 3 200 entreprises participantes, 97 % d’entre elles ont déclaré des pratiques appliquées sur des superficies totalisant plus de 495 000 hectares.

–  Les pratiques de protection des sols hors saison sont celles ayant été les plus appliquées, soit par 84 % des entreprises participantes, et ce, sur des superficies de près de 300 000 hectares au total.

–  Les pratiques de réduction de l’usage des herbicides ont été appliquées par 39 % des entreprises participantes sur des superficies totalisant plus de 120 000 hectares, ce qui représente plus de 200 000 kg de pesticides de synthèse non utilisés.

–  Des aménagements favorables à la biodiversité ont été réalisés par 70 % des entreprises participantes sur des superficies de 3 650 hectares, ce qui représente 36,5 % de la cible de 10 000 hectares du PAD. 

  • Les pratiques admissibles dans le cadre de la nouvelle initiative sont les suivantes :

–  Diversification des cultures;
–  Protection des sols hors saison;
–  Réduction de l’usage des herbicides;
–  Gestion améliorée des matières fertilisantes;
–  Réalisation d’aménagements favorables à la biodiversité.

  • L’initiative permettra aux entreprises de la première période d’inscription de l’Initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales de poursuivre leur parcours agroenvironnemental pendant deux années supplémentaires et soutiendra de nouvelles entreprises qui souhaitent contribuer à la pérennité de l’agriculture.
  • Rappelons que le parcours de formation de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec permet aux exploitants des entreprises inscrites de parfaire leurs connaissances en agroenvironnement et de bénéficier d’une rétribution pouvant atteindre 1 500 $ par entreprise.
  • La Rétribution agroenvironnementale est une mesure phare du PAD. Elle vise à reconnaître les efforts déployés par les entreprises agricoles pour améliorer leurs pratiques et générer des gains environnementaux importants.
  • L’investissement total du gouvernement du Québec est de 26,3 millions de dollars. Le gouvernement fédéral contribuera à la Rétribution agroenvironnementale à la hauteur de 9 millions de dollars, par l’entremise du Partenariat canadien pour une agriculture durable.
  • L’Accord Canada-Québec de mise en œuvre du Partenariat canadien pour une agriculture durable représente un financement du gouvernement du Canada et du gouvernement du Québec totalisant 366,6 millions de dollars répartis sur une période de cinq ans, soit de 2023 à 2028. Ce financement provient à 60 % du gouvernement fédéral, soit 220 millions de dollars, et à 40 % du gouvernement du Québec, soit 146,6 millions de dollars. Cet accord appuie des initiatives stratégiques qui aideront les secteurs à croître, à innover et à prospérer.

Liens connexes 

Rétribution agroenvironnementale 

Plan d’agriculture durable 2020-2030 

Partenariat canadien pour une agriculture durable 

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11 services de police supplémentaires pourront mieux intervenir en itinérance et en santé mentale


 Publié le 17 février 2025

Le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, M. François Bonnardel, annonce l’octroi d’une aide financière pour soutenir l’implantation de projets de pratiques mixtes dans 11 corps de police supplémentaires pour assurer la sécurité des Québécois et Québécoises. Il s’agit d’un geste important pour permettre aux policières et policiers de mieux intervenir auprès des personnes vulnérables.

Cette aide financière de 5,5 M$ sur trois ans est accordée à ces corps de police. Elle permettra ainsi à un plus grand nombre de services de police de tester des approches novatrices dans leur communauté, par exemple avec la présence d’équipes mixtes rassemblant un intervenant du milieu policier et un intervenant social. Cela permettra de répondre aux besoins de personnes en situation d’itinérance ou présentant des enjeux de santé mentale. Cette approche mixte pourra ensuite être pérennisée par les services de police selon les résultats obtenus. Ces approches visent également à réduire la judiciarisation de ces personnes vulnérables ainsi que les risques de détérioration de leur situation et du recours aux urgences hospitalières.

À ces projets s’ajoute un soutien additionnel pour des corps de police qui ont déjà reçu un financement pour démarrer leur projet au cours des dernières années. Ainsi 3,5 M$ leur ont été octroyés pour trois autres années afin de les aider vers la pérennisation de leur pratique. Il ne faut pas oublier que ce sont avant tout les municipalités qui sont responsables du financement de leurs corps de police. Le gouvernement du Québec accorde quant à lui des aides ponctuelles et sporadiques.

Citations :

« Les policiers et policières sont de plus en plus confrontés à des enjeux d’itinérance et de santé mentale dans leur travail. Développer des approches novatrices n’est pas simple pour les services de police, mais notre soutien permettra à davantage de corps de police d’en mettre en place et de tester certaines pratiques pour les pérenniser ensuite si elles permettent d’accroître la sécurité de la population et de réduire les méfaits. »

François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie

« Le développement des pratiques mixtes est une dimension importante du changement de culture que l’on effectue présentement dans les soins et les services psychosociaux ainsi qu’en santé mentale. Les retours du terrain sont très positifs et cette approche permet une meilleure gestion des situations de crise et facilite la mise en place d’un soutien psychosocial pour les personnes en situation d’itinérance ou vivant avec des enjeux psychosociaux et de santé mentale. En soutenant ce programme, nous investissons concrètement pour améliorer les trajectoires de soins et de services sociaux, pour réduire la judiciarisation de ces personnes, ainsi que le recours aux urgences pour des problématiques psychosociales ou des troubles de santé mentale. »

Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux

Faits saillants :

  • Au total, ce sont 22 services de police du Québec qui se partageront une aide financière de 9 M$, dont 5,5 M$ pour des services de police municipaux et autochtones qui n’ont jamais bénéficié de financement pour des projets en pratique mixte.
  • Une pratique mixte est définie comme l’établissement d’un partenariat qui permet de joindre une intervention policière à une intervention psychosociale, auxquelles participent minimalement un intervenant du milieu policier et un intervenant social.
  • Le Programme de soutien aux pratiques policières concertées en itinérance et en santé mentale (PSPPC) propose aux services de police une aide ponctuelle d’une durée de trois ans. Les nouvelles approches et l’expertise spécialisée développée grâce au programme devant s’inscrire dans une perspective à long terme, la capacité des bénéficiaires à pérenniser leur projet après la fin du financement gouvernemental était un critère de sélection des projets.

Liens connexes :

Pour en savoir plus sur le PSPPC: Programme de soutien aux pratiques policières concertées en itinérance et en santé mentale  

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Une nouvelle campagne pour sensibiliser les jeunes à la violence dans les relations intimes et amoureuses


 Publié le 14 février 2025

 La ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, annonce la diffusion d’une campagne de sensibilisation à la violence dans les relations intimes et amoureuses chez les jeunes. Cette campagne, dont le slogan est Si l’amour tourne en violence, s’adresse spécifiquement aux jeunes de 12 à 17 ans.

Il s’agit de la première campagne gouvernementale de sensibilisation à la violence conjugale qui s’adresse aux adolescentes et adolescents. Cette campagne vise à débanaliser la violence dans les relations amoureuses chez les jeunes en illustrant les différents comportements comme la manipulation émotionnelle, les menaces, le dénigrement et la restriction sociale. Souvent considérée comme un précurseur d’autres formes de violence, la violence psychologique est liée au concept de contrôle coercitif dans les relations entre partenaires intimes. Les premières relations intimes ou amoureuses ont généralement lieu au secondaire, l’âge ciblé par cette campagne.

Pour joindre ce public, les messages vidéo seront diffusés sur différentes plateformes numériques et sur les médias sociaux. Un message vidéo sera également diffusé dans plusieurs salles de cinéma et une campagne d’affichage prendra place dans les abribus des zones scolaires.

Citation :

« Il est important de s’adresser aux jeunes pour les sensibiliser aux comportements inacceptables dans le cadre d’une relation intime. En agissant en amont, cette campagne cherche à éveiller les jeunes aux différentes manifestations de violence psychologique dans les relations amoureuses, qui peuvent mener aux violences physique et sexuelle. En outre, elle vise à rappeler aux jeunes auteurs et victimes que les comportements présentés sont inacceptables et à les informer des ressources d’aide qui existent. »

Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine

Faits saillants :

  • Selon les dernières données de Statistiques Canada :
    • En 2022, les filles étaient neuf fois plus nombreuses que les garçons à subir de la violence dans leurs relations intimes;
    • La violence psychologique touchait 45 % des jeunes de 15 à 17 ans en couple;
    • Chez les jeunes de 15 à 17 ans, plus de garçons que de filles étaient d’accord pour dire que la violence était compréhensible dans certaines situations vécues dans une relation intime.

Liens connexes :

Liens vers les messages vidéo :